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7.mai.20197.5.2019 // Les Crises

Europe : La révélation des contraires ! Par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 22-04-2019

En ces temps de manichéisme exacerbé, il est de bon ton d’opposer les bons progressistes (qui veulent plus d’Europe mais une Europe brouillonne et ignorante des nations et des citoyens) aux méchants populistes (qui réclament moins d’Europe mais une Europe plus efficace et respectueuse des nations et des citoyens). L’immense avantage de cette première démarche est de neutraliser tout débat sérieux par discréditation ab initio du contradicteur et tout cela en se donnant bonne conscience. Dans ces conditions, le choix du citoyen pour les élections au Parlement européen (26 mais 2019) devient théorique.

Comment envisager un seul instant de privilégier le Mal au détriment du Bien ? C’est que l’essence de la discussion n’est plus de nature politique (au sens noble du terme) mais de nature morale (au sens le plus vague du terme).

Le débat tourne court car il n’y a plus matière à débat mais à monologue de la bienpensance. Elle assène ses vérités révélées sur le sacré qui a pour nom Europe. Circulez, il n’y a rien à voir. Résultat : le citoyen reste sur sa faim. Comment peut-il imaginer porter son suffrage sur des partis qui prônent un questionnement des textes sacrés et ainsi se voit frappé d’excommunication, de lapidation par la justice médiatique ? C’est tout simplement impossible. À étudier de plus près les professions de foi des uns et des autres, on découvre que du côté des bons, on nous impose l’Europe du néant et de l’incantation alors que du côté des méchants, on découvre l’Europe de la réflexion et de la conception

L’EUROPE DU NÉANT ET DE L’INCANTATION

Faute de disposer d’une doctrine mûrement réfléchie, pensée et prospective – c’est plutôt le néant -, sa déclinaison concrète se résume en une pure incantation sans lendemain

La doctrine européenne – le terme de socle conceptuel n’étant pas approprié dans le cas de figure – du mouvement « Renaissance », le parti godillot de Kim Jong-Macron est simple, pour ne pas dire simpliste. Elle peut se résumer ainsi : nous voulons (ce qui ne signifie pas nécessairement que nous le pourrons) une Europe plus efficace qui protège (le citoyen ou la technostructure). Qui pourrait ne pas être d’accord avec cette généreuse pétition de principe ? Le seul problème est que tout ceci ne fait pas une doctrine sauf à l’assimiler au vide de la pensée, au néant. Et, c’est bien le cas. Ce qui explique en grande partie l’échec cuisant du projet européen au cours des dernières années. Une Europe des notaires et des taux de TVA qui s’oppose à une Europe des visionnaires qui fixe un cap et une route pour le navire UE. Trop d’élargissement, pas assez d’approfondissement.

La déclinaison concrète de l’absence de doctrine débouche sur un pur exercice d’incantation que traduit à la perfection le tract distribué sur les marchés de Paris par le mouvement « Renaissance ». Un dépliant de quatre pages comporte en première de couverture une photo de Nathalie Loiseau – pas très glamour – réhaussée de ce slogan « Reprenons en main de destin de l’Europe ». Cela signifierait-il que le bateau était ivre au cours des deux années écoulées ? Qui avait donc bien pu prendre le destin de l’Europe en main ? La quatrième de couverture comporte une petite photo de notre guide suprême, Emmanuel Macron qui nous expose sa philosophie : « Liberté, protection, progrès. Nous devons bâtir sur ces piliers une Renaissance européenne » accompagnée d’un avertissement implicite : « Le dimanche 26 mai, il n’y aura qu’un tour ».

La troisième page nous présente « une équipe engagée, compétente et de rassemblement ». Mazette ! Mais, c’est la deuxième page qui constitue l’exercice de bravoure de l’ex-directrice de l’ENA et de sa troupe de choc. C’est l’Europe en quatre dimensions : « Faire de l’Europe une puissance verte, Faire de l’Europe une puissance industrielle, Protéger nos travailleurs et nos entreprises et protéger nos frontières extérieures ».

Le persiffleur s’interroge : pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt si cela semble relever de l’évidence aujourd’hui ? Cela ressemble à un slogan publicitaire pour tenter de vendre un paquet de lessive à la bonne ménagère. Une sorte de Bonus qui lave plus blanc que le blanc. Le seul problème est que le linge est passablement déchiré. Nous en restons sans voix.

Et dire que l’on nous présente Nathalie Loiseau comme le nec plus ultra de l’intelligence (bac à 16 ans, le prodige de la nature), comme une experte des questions européennes (elle aurait consacré la moitié de son temps de ministre au « Brexit ») ! Et dire que pour pondre son prospectus électoral incolore et inodore, elle a bénéficié de l’appui de tout l’appareil d’État ainsi que de celui de tous les instituts de recherche financés par le contribuable français. Le résultat n’est pas glorieux surtout si on le compare à d’autres dont les ressources humaines et financières sont plus limitées et qui sentent le souffre.

L’EUROPE DE LA RÉFLEXION ET DE LA CONCEPTION

La lecture des gazettes de tous bords politiques est souvent stimulante, indispensable en ces temps de pensée aseptisée si l’on veut se forger une idée précise de l’enjeu du débat en vue des prochaines élections européennes. Au-delà d’un crime de lèse-majesté, d’un péché mortel, nous baignons dans le délice des plaisirs interdits, plaisirs que nous ne boudons pas.

L’acceptation du péché mortel. Nous sommes tombés par hasard sur un entretien accordé par Marion Maréchal à l’hebdomadaire Valeurs actuellesqui n’a pas bonne presse dans les dîners en ville, faut-il le souligner1. Il nous faut, d’entrée de jeu, confesser notre crime de lèse-Europe en admettant que nous avons eu entre nos mains cet immonde torchon qui donne la parole à une jeune personne qui n’est pas très recommandable par nature. Celle qui a supprimé de son patronyme le nom de Le Pen et qui a le toupet de se faire appeler Maréchal comme celui qui avait fait don de sa personne à la France pour atténuer son malheur, un certain 17 juin 1940.

Le sel des plaisirs interdits. Force est de constater que nous avons pris plaisir à lire un entretien de bonne facture intellectuelle (en est-elle l’auteure unique ?) d’une dizaine de pages qui met le doigt sur de vrais problèmes en les replaçant dans leur contexte historique et politique ! Ce qui est assez rare pour être relevé. Après avoir le point sur ses (non) intentions sur la scène politique hexagonale, Marion Maréchal en vient à l’objet de son entretien, l’Europe.

Elle constate que les défenseurs du projet européen ne cessent d’en appeler à sa « refondation », sa « réinvention », aujourd’hui à se renaissance ». La raison tient à un vice d’origine, copier le modèle américain en « cherchant à accoucher au forceps d’un État souverain européen ». Or, tout ceci n’est que chimère : pas de nation européenne unique, pas de gouvernement européen unique, pas de légitimité. Tant que les pro-européens n’admettront pas cet état de fait, ils seront condamnés à d’improbables réformes inutiles. Or, cette fuite en avant institutionnelle tue le projet européen. L’Europe se fragmente en sous-ensembles par parer à son inefficacité et défendre des logiques nationales. Logiques de stratégie d’alliances que Marion Maréchal privilégie. Elle n’est pas partisane d’un Frexit.

Dans cette nouvelle version de la construction européenne, l’intéressée estime que la France bénéficie de nombreux atouts mais elle est handicapée par sa posture de donneuse de leçon chère à Emmanuel Macron. Faute de puissance, la voix de la France est affaiblie à Bruxelles. Elle en veut pour preuve le poids des Allemands2 et des Britanniques dans la machine bruxelloise au sein de laquelle nous n’avons qu’un rôle de figuration. Le salut de l’Europe viendrait d’une extraction de certaines règles européennes (pour la France, en particulier celle de Schengen) accompagnée de la défense du principe de la réciprocité dans les échanges et dans les normes et du retour à sa vocation économique première. Elle doit avant tout penser puissance (« Un acteur ne peu savoir ce qu’il veut avant de savoir qui il est », Alexander Wendt). Et cette puissance doit être économique en luttant contre l’extraterritorialité du droit américain, en évitant de sanctionner les champions nationaux, en faisant jouer à l’euro son rôle initial. La crise des « gilets jaunes » met en évidence un « jeu de dupes européen ».

L’Europe est un échec constituant un mauvais système « mal pensé, mal conçu et philosophiquement délétère pour les nations européennes ». Sur plan de la défense, l’Europe n’avancera que lorsqu’elle coupera le cordon ombilical avec l’OTAN. Nous vivons la fin de « l’illusion Macron » qui a transformé la démocratie en « hanounacratie ». Marion Maréchal récuse l’opposition entre progressistes et populistes en revenant à la signification précise de ces deux termes. Elle conclut sur certains des maux actuels dont souffre notre pays.

Marion Maréchal livre un diagnostic sérieux et équilibré des maux de l’Union européenne tout en fournissant quelques pistes de réflexion utile dont la plupart pourraient être qualifiées de « gaulliennes ». Il est dommage que la famille politique qui se revendique de l’héritage du général, ne s’inspire pas de son héritage idéologique sur l’Europe. À ce jour, c’est peut-être la vision la plus élaborée et la plus réaliste que nous avons découverte en cette période qui devrait être propice à un authentique « remue-méninges » incontournable pour prévenir la mort du patient Europe. La valeur n’attend pas le nombre des années…

Comme par hasard, quelques jours plus tard, le RN présente à Strasbourg un manifeste de 75 pages, véritable contre-projet à celui d’Emmanuel Macron, qui recentre son discours sur l’Europe. Tout dans ce manifeste porte la marque d’Hervé Juvin, l’essayiste, chantre du « localisme » qui affiche sa volonté de « donner une colonne vertébrale intellectuelle’ au parti »3. Nous serions ravis que tous les autres partis politiques se livrent à pareil exercice pour le plus grand bien de la démocratie et du débat contradictoire.

« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer » (Bossuet). Il est vrai que ce sont ceux qui veulent contribuer, demain, à la Renaissance de l’Europe qui ont été, hier, ses plus ardents fossoyeurs. Ils ont manifestement la mémoire courte ! Ils se contentent d’asséner « leur » Vérité pour la transformer en « la » Vérité. De pensée construite, il n’y en pas. Est-ce une surprise dans cette civilisation de l’instant, de l’éphémère ?

Le premier ministre, Edouard Philippe ne confessait-il pas récemment devant une docte assemblée de chercheurs qu’il recevait en l’hôtel de Matignon sis rue de Varenne, « ici on ne pense pas » ! Et c’est là que le bât blesse. Alors que nos dirigeants devraient passer le plus clair de leur temps à réfléchir, ils n’ont qu’une seule idée en tête, communiquer, « faire des coups »4 pour amuser la galerie. Mais les meilleures choses ont une fin, y compris dans le royaume de Jupiter-Pinocchio.

Et cela débouche sur une crise de confiance des citoyens dans la parole publique qui trouve sa meilleure expression dans la crise des « gilets jaunes », à l’intérieur. Et cela débouche sur un désamour croissant des citoyens par rapport au projet de (dé)construction européen (ne) dans sa version technocratique, à l’extérieur. Les sondages d’opinion sont concordants sur le résultat, toutes choses que nos dirigeants s’évertuent à ignorer superbement. À toujours refuser et récuser le débat démocratique, la révélation des contraires, on prépare la révolution.

Guillaume Berlat
22 avril 2019

1 Marion Maréchal (propos recueillis par Charlotte d’Ornellas, Geoffroy Lejeune et Tugdual Denis), « Macron ne comprend rien à l’âme des peuples », Valeurs actuelles, 11 avril 2019, pp. 20-29.

2 Coralie Delaume, Wilkommen dans l’Europe allemande, Marianne, 19-25 avril 2019, pp. 28-29-30.

3 Guillaume de Calignon, Le Rassemblement national revoit de fond en comble sa politique européenne, Le Échos, 16 avril 2019, p. 5.

4 Gérard Larcher (propos recueillis par Marion Mourgue), « Les Français ont besoin de confiance, pas de ‘coups’ », le Figaro, 13-14 avril 2019, p. 4.

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 22-04-2019

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Suzanne // 07.05.2019 à 12h33

A mon grand étonnement, je n’y croyais pas, Mélenchon est passé hier dans une très longue entrevue sur Thinkerview. Je vous la recommande fortement, d’autant plus que moi, comme beaucoup de gens, j’étais devenue très dubitative face à la personne et ses idées (je pense que c’est l’aboutissement d’un indicible maelström de dénigrement des médias, ce qui est terrifiant quand à mon auto-défense intellectuelle perso).
Je ne dis pas que je suis complètement enthousiasmée ni quoi que ce soit. Mais il faut reconnaître que dans la clarté et la cohérence, dans la peinture d’une France souveraine indépendante et puissante, dans la vision des relations internationales fondée sur les intérêts de la France et uniquement, etc. etc., eh bien Mélenchon fait très très fort.

https://www.youtube.com/watch?v=9y3aC0LruiQ

81 réactions et commentaires

  • aladin0248 // 07.05.2019 à 07h11

    Le problème de la bien-pensance, et de ses thuriféraires si intelligents, c’est la volonté de présenter un discours dénué de contradiction, ce qui est la marque de la propagande. Lorsque j’achète un produit sur internet noté par les internautes, je vais toujours voir les commentaires à mauvaise note pour voir s’ils tiennent la route. Ici, pas de mauvaise note du produit présenté (l’UE, rien que l’UE, toute l’UE). Et s’il y en a, ses auteurs sont a priori vilipendés, délégitimés. Toujours la même tambouille depuis 30 ans. Pas de contradictions, pas d’objections, rien que du dégueulis uniforme. En sciences, ceci ne marche pas. Il faut bien finir par admettre que les promoteurs du discours, si « intelligents » soient-ils, roulent d’abord pour eux. Nul patron de PME n’en voudrait. La soupe est bonne semble-t-il et c’est nous qui la servons. Alors, non, merci.

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    • Wakizashi // 07.05.2019 à 09h59

      « En sciences, ceci ne marche pas. »

      En théorie oui, mais en pratique il suffit d’aller se balader sur le forum futura-science (par exemple) pour constater que les scientifiques ne sont pas immunisés contre l’idéologie, loin de là. Et il s’agit d’idéologie sur des sujets scientifiques, comme les politiques font de l’idéologie sur des sujets politiques. Les mêmes pratiques sont à l’œuvre : dénigrement systématique des opinions non conformes, recherche du pouvoir (des postes prestigieux), esprit élitiste de caste, carriérisme forcené en lieu et place de curiosité scientifique, etc. C’est effarant…

      Désolé pour le HS.

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  • Luc Defebvre // 07.05.2019 à 07h33

    Il est quand même surprenant de voir l’extrême droite agir pour « pour le plus grand bien de la démocratie et du débat contradictoire ».

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    • Recits d’Yves // 07.05.2019 à 10h20

      Parfaitement d’accord. Je peux partager, comme Polony, 95% des idées du RN mais les 5% restantes sont et seront un frein pour moi. Ce qui fait aussi que je ne vois pas le RN comme un allié potentiel même si ce mouvement revendique en le jurant sur le coeur être fondamentalement Républicain.
      Cela ne suffit pas d’avoir en commun d’être contre quelque chose si, au final, nous ne pas d’accord sur l’objectif final.

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      • Sébastien // 08.05.2019 à 03h22

        Si vous attendez de la politique qu’elle vous brosse 100% du poil dans le bon sens, c’est vous qui êtes une partie du problème.

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    • Philvar // 07.05.2019 à 11h11

      OK ! Mais le qualificatif d' »extrême droite » est-il justifié autrement que dogmatiquement ? Je ne vois rien ou bien peu de choses dans le programme et les dires officiels de ce mouvement pouvant le définir ainsi !

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      • Luc Defebvre // 07.05.2019 à 17h23

        La préférence nationale, le traitement des migrants, … bref, le racisme.
        De plus, la vindicte contre le système en place ne remet pas du tout en cause le libéralisme économique et les inégalités sociales.

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        • Para // 07.05.2019 à 21h48

          Bonjour

          Je ne vois pas en quoi la préférence nationale est raciste.
          Ou alors, c’est abolir toute notion de nation.
          S’il est raciste d’avoir une préférence nationale, alors pourquoi continuer à avoir des élections nationales, à financer la sécurité sociale et les retraites, à payer ses impôts ?
          Pourquoi entretenir les routes de la Creuse et pas celles du Bangladesh ou du Brésil ?

          Peut-être n’ai-je pas compris ce que vous vouliez dire, mais ce genre de phrase me parait incompréhensible.

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          • alain maronani // 08.05.2019 à 04h21

            Ce sont les gens du Bangladesh, de l’Inde, des pays d’Afrique, d’Asie qui entretiennent les routes de la Creuse grâce aux pillages sans limite des firmes internationales… pillages dont vous profitez…directement ou indirectement., salaires de misère pour vous permettre d’acheter téléphone, ordinateurs, vëtements fait au Bangladesh dans des camps de travail, etc…15 % de la population mondiale possède 80 % de la richesse et entre 3 et 4 milliards de gens vivent avec 1 $ par jour…
            Si vous ne voulez plus voir ces gens franchir les frontières il vous faudra baisser votre niveau de vie ou payer beaucoup plus cher et transférer entre 300 et 400 milliards de $ par année vers les pays du sud…
            Effectivement vous n’avez pas compris…

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            • Alfred // 08.05.2019 à 21h44

              Je vous rejoins là dessus. Il me tarde que nous sortions de l’Union Europeenne et de l’Euro aussi pour cela. Vite une dévaluation (la plus forte possible (eh quoi vous n’avez pas de ranch à acheter en Argentine et pas vraiment besoin d’aller faire des selfies en thailande)). Appauvrissons nous mais préservons nous. C’est par ailleurs une nécessité environnementale.

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        • alain maronani // 08.05.2019 à 04h13

          A Bruxelles les représentants du FN ont voté systématiquement CONTRE TOUTES les rares mesures présentées par la Commission, vous pouvez vérifier, et destinées à améliorer tant faire que peut la situation des salariés..Pas seul les représentantsde l’UKIP aussi..Le FN n’a RIEN contre le libéralisme tout comme l’industrie allemande n’avait rien contre le programme nationaliste des nazis (Winston Churchill aimait beaucoup le moustachu autrichien jusqu’en 1934, il mettait au pas les syndicats et les cocos..).
          La préférence nationale consiste a permettre l’expulsion des indésirables (?) et la baisse des protections sociales, des salaires (ce n’est pas par hasard si la côte du FN est aussi haute chez les dirigeants de PME ou de TPME). la réduction de la fonction publique, de la représentativité nationale, etc..
          Par curiosité regardez les mesures 6,11,44,45,46,47,49,53,55,64 du programme de Madame Le Pen…Notons que la France exportant massivement les autres mesures portant sur le commerce international pas listées ici entraineraient isoit des rétorsions immédiates soit des poursuites judiciaires internationales..)
          Reste l’autarcie mais comme le FN veut garder l’euro…le fonds de commerce du FN reste la haine des immigrants, c’est son fonds de commerce.

            +6

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          • Para // 08.05.2019 à 10h40

            Bonjour,
            Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites du RN et de leurs actions à Bruxelles.
            Et je ne suis pas une électrice du RN, je le précise.
            En revanche, je le répète et le maintiens, je suis choquée d’entendre que la préférence nationale est raciste. Pour moi, cela entraine sur une pente dangereuse de dilution de la légitimité de la nation.
            Le problème vient surement que ce terme a été utilisé par eux, et que du coup il est frappé d’infamie. Et je pense que c’est un gros problème pour le débat démocratique aujourd’hui : si un argument est employé par le RN, alors il devient tabou et personne ne peut plus s’en emparer et le discuter.

              +7

            Alerter
    • Alfred // 07.05.2019 à 11h51

      Je suis atterré par votre commentaire et le nombre d’approbations qu’il reçoit. Je suppose que vous vous définissez comme démocrate sans voir aucune contradiction avec votre propos? Il suffit pourtant visiblement d’agiter une muleta devant vos yeux et votre esprit s’embrouille. Pavlov pas mort.
      Mr Berlat dit simplement que le fait que le RN ait exposé un programme est une bonne chose pour la démocratie. Le fait que tous les parti politiques exposent clairement leu programme serait une encore meilleur chose pour la démocratie.
      Que tout le monde expose sont programme « pour le plus grand bien de la démocratie et du débat contradictoire. » Qu’est ce que c’est choquant!
      (Il me semble qu’un véritable démocrate devrait être davantage choqué de l’absence de programme de certains).

        +24

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  • calal // 07.05.2019 à 07h34

    Montrez qu’il vous reste des dents avant que le parti de la defense des chatons ne fasse plus de voix que le parti de la defense des domines.

      +8

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  • Sud // 07.05.2019 à 08h44

    Marion Maréchal nous explique-t-elle comment sera résolue la question de l’unanimité paralysant l’évolution de l’U.E. ?

      +7

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  • Véro // 07.05.2019 à 09h38

    J’ai lu le manifeste du RN.
    En gros, l’UE ne fonctionne pas. Il faut donc changer l’Europe.
    Pour une « vraie Europe », des Nations libres dans une « Europe libre », une « Europe qui défend, qui protège », et une Europe qui préfère les européens etc.

    Bref, pas de différence notable avec LREM. D’ailleurs l’écologie est là aussi.

    Et bla bla bla bla bla….

      +33

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    • Philvar // 07.05.2019 à 11h14

      La différence n’est pas dans les termes mais bien dans les actes : micron au pouvoir a réalisé quoi ? Rien de bon ! Pour l’autre on peut espérer !

        +6

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      • Kilsan Aïtous // 07.05.2019 à 16h25

        il faut rester cohérent : la presque totalité de nos lois sont des transpositions des directives de l’UE (à transposer sous peine de sanctions)

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      • Véronique // 07.05.2019 à 17h35

        Je ne pense pas qu’on puisse espérer quoi que ce soit venant d’un parti qui au final s’accommode très bien de l’UE.

          +13

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    • calal // 07.05.2019 à 19h05

      ch gave a fait un bon papier qui explique son point de vue sur ces elections europeennes.Grosso merdo,si les nationalistes – souverainistes de tous les pays europeens font des bons scores,le parlement europeen pourrait passer de 30% groupe de droite ppe dirige par un allemand 30 % socialistes dirige par un allemand soit 60% d’equivalent europeen d’UMPS a 20% droite 20%socialiste 20% nationalistes soit la fin d’un tina sans negociation permis par les 60% d’umps europeiste et la necessite de compromis avec les nationalistes ou les independants car ils n’aurait plus que 40% et donc plus de majorite.

      Cette election peut ameliorer les choses au niveau europeen. ou faire tomber des masques…

        +4

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    • Sébastien // 08.05.2019 à 03h23

      Euh, comme Mélenchon si je ne m’abuse. A quand la fusion?

        +0

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  • Michel Le Rouméliote // 07.05.2019 à 10h10

    Le RN n’est qu’un adversaire de façade à LREM. Il ne veut pas de la fin de la prison des peuples, mais la gamelle en réservant les z’acquis européens (beurk !) aux seuls Européens autochtones.
    Non, je ne suis pas anti-européen, je suis pour l' »Europe », mais sans la France ! Que les autres fassent ce qu’ils veulent, mais ne m’entraînent pas dans leur catastrophe annoncée. Frexit, vite !

      +26

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    • Alfred // 07.05.2019 à 11h24

      Frexit oui. Très déçu par contre de voir le gourou refuser la main tendue qui lui a été faite par un autre parti. Avec l’electorat éparpillé façon puzzle micron et le rn ont gagné. Il n’yavait pourtant pas tant que ça de partis pour un brexit: (seulement 2). Un qui propose une alliance et l’autre qui la refuse. C’est le premier qui mérite les voix.

        +6

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      • Michel Le Rouméliote // 07.05.2019 à 12h28

        Le premier veut uniquement une gamelle : acheter une place de troisième à la place de Vincent Brousseau ! Il n’a jamais siégé, ni jamais fait entendre sa voix comme Nigel Farage, ni informé les Français des coups de Jarnac en préparation ! C’est pour le second qu’il faut voter.

          +8

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        • Alfred // 07.05.2019 à 12h45

          Vous avez peut être raison (je reconnais le travail évident du second et sa forme de talent; c’était mon intention initiale). Mais veut on vraiment du pouvoir quand on refuse les alliances ? Personne ne peut vaincre seul.
          Je voudrais que ça change et je n’ai pas le luxe comme le second d’attendre. Très déçu (,pour parler comme Trump).

            +2

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          • Alfred // 07.05.2019 à 15h43

            Je me suis melangé les pinceaux entre le premier et le second ou bien vous aussi? A force de jouer un jeu de c.. (eh la modération ça vous dérangerait pas de revoir vos règles pour qu’on puisse argumenter sereinement ?)

              +7

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            • Bourdeaux // 07.05.2019 à 21h38

              Ah! C’est à cause de la modo le langage codé ? En effet ce serait plus facile à suivre, j’avoue ne pas comprendre !

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      • Véronique // 07.05.2019 à 18h28

        Je pense que c’est très difficile de faire une alliance avec le président d’un parti d’extrême droite.
        Et il se peut que ça n’ait pas une importance capitale, car encore aujourd’hui, hélas, très peu d’électeurs vont voter pour un frexit.

          +5

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        • Alfred // 07.05.2019 à 20h48

          Ça ne veut pas dire grand chose ça. Pour certains tout ce qui est frexit est d’extrême droite de toutes manières Pour ma part je trouve larem d’êtrème droite. Je ne sais pas si j’aurai eu autant les foies devant les flics avec Philippot au pouvoir qu’avec Macron. C’est vraiment pas évident.

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      • Thomas Savary // 07.05.2019 à 18h41

        Pour commencer, celui qui a fait récemment la proposition d’alliance au second s’était vu inviter par ce dernier à rejoindre son parti fondé en 2007, lorsque le premier a démissionné du FN. Pourquoi créer un second parti en l’absence de vrais différends majeurs, sinon pour des raisons personnelles ? Qui dès lors a commencé par diviser ?

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        • Alfred // 07.05.2019 à 20h44

          Je ne savais pas . Effectivement cela change complètement la perspective.

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    • Macarel // 07.05.2019 à 11h53

      Et oui ! Même si le Frexit ne s’annonce pas comme une partie de plaisir, cela vaudra mieux que subir le joug d’un pouvoir supranational totalement non démocratique.

      « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »

      Pierre Mendès-France (18 janvier 1957)

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    • Macarel // 07.05.2019 à 11h58

      RN et LREM sont les deux faces d’une même « chose » à tendance autoritaire, voire fascisante…

      Deux populismes qui en apparence se détestent, mais qui objectivement se renforcent l’un l’autre.

      L’un ne va pas sans l’autre, ils se complètent objectivement pour maintenir l’ordre des puissants et des lobbies sur le peuple français.

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      • Véronique // 07.05.2019 à 17h41

        et aussi sur les autres peuples. L’UE est un empire colonisateur (voir ce qui se passe dans les pays de l’est).

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        • Thomas Savary // 07.05.2019 à 18h42

          L’UE, un empire ? Ben oui, c’est même Bruno Le Maire qui le dit… et en fait un livre.

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    • Chris // 07.05.2019 à 15h30

      Cessez d’employer le mot Europe,veuillez employer le terme de:Union Européenne.
      Merci!

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  • Macarel // 07.05.2019 à 10h37

    « Le premier ministre, Edouard Philippe ne confessait-il pas récemment devant une docte assemblée de chercheurs qu’il recevait en l’hôtel de Matignon sis rue de Varenne, « ici on ne pense pas » ! »

    Si au plus haut niveau du pouvoir « l’on ne pense plus », autant en finir une bonne foi avec la farce électorale pseudo-démocratique et remplacer tous les dirigeants par des « intelligences artificielles » qui appliqueront les règles ordolibérales de l’UE dans leurs prises de décision.
    Ainsi, Macron et consort pourront goûter les « joies du chômage » car devenus inutiles, devenus des « riens », car tout juste bon à « communiquer ». Pareil pour tous les journalistes des médias « mainstream » atteints de psittacisme, et totalement remplaçables par des IA, ainsi que nombre d’experts ou de pseudo-intellectuels qui hantent les plateaux de télévision ou les antennes radios.

    Que d’économies nous ferons en nous passant de tous ces inutiles, car ils coûtent très cher !

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  • christian gedeon // 07.05.2019 à 10h43

    M. Berlat s’obstine,comme beaucoup d’autres,à nommer Europe l’ue.,et sa maléfique trinité commission,conseil et « parlement « . Erreur à la fois sémantique et politique.Une Europe des nations qui collaborerait sur des projetes précis et efficaces,à 3,5 ou10,pourquoi pas. L’ue,qui n’ d’autre but que de fongibiliser nations et citoyens n’est pas l’Europe. Qu’on se le dise une fois pour toutes.

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  • Guadet // 07.05.2019 à 11h39

    Inutile de discuter. La seule chose vraie est que les européennes sont une opportunité merveilleuse pour Macron. Avantagé par l’émiettement de l’opposition, il pourra vivre un nouveau second tour de présidentielle : la majorité votera LREM pour éviter le RN. Après une année difficile qui aurait pu mener à sa démission, il en sortira triomphant, même si sa victoire est courte.
    J’en veux particulièrement à Mélenchon dont la position est trop ambiguë pour attirer les votes. Son discours peut être résumé dans le mantra « Nous voulons une Europe plus sociale » qui a traîné dans toutes les bouches de politiciens depuis quarante ans.

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    • Macarel // 07.05.2019 à 11h45

      Mélenchon admire Mitterrand, ceci explique sans doute cela…

      Ces européennes ne servent strictement à rien, si ce n’est à brasser du vent. Mais j’irai voter pour le Frexit…

      Non parce que je suis « anti-européen », au contraire ! Mais bien parce que l’UE actuelle est nocive, et qu’il ne peut-être que salutaire d’en sortir, de sortir de tous ces traités qui nous ont conduit au chaos actuel.

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    • Suzanne // 07.05.2019 à 12h33

      A mon grand étonnement, je n’y croyais pas, Mélenchon est passé hier dans une très longue entrevue sur Thinkerview. Je vous la recommande fortement, d’autant plus que moi, comme beaucoup de gens, j’étais devenue très dubitative face à la personne et ses idées (je pense que c’est l’aboutissement d’un indicible maelström de dénigrement des médias, ce qui est terrifiant quand à mon auto-défense intellectuelle perso).
      Je ne dis pas que je suis complètement enthousiasmée ni quoi que ce soit. Mais il faut reconnaître que dans la clarté et la cohérence, dans la peinture d’une France souveraine indépendante et puissante, dans la vision des relations internationales fondée sur les intérêts de la France et uniquement, etc. etc., eh bien Mélenchon fait très très fort.

      https://www.youtube.com/watch?v=9y3aC0LruiQ

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      • Suzanne // 07.05.2019 à 12h38

        A propos de cette entrevue, j’ai eu la curiosité d’aller lire les commentaires. C’est très rigolo, même les adversaires de Mélenchon disent que ce débat est très intéressant !

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        • Kilsan Aïtous // 07.05.2019 à 16h31

          « l faut reconnaître que dans la clarté et la cohérence, dans la peinture d’une France souveraine indépendante et puissante, dans la vision des relations internationales fondée sur les intérêts de la France et uniquement, etc. etc., eh bien Mélenchon fait très très fort. »

          Il veut le Frexit maintenant ? ou c’est juste du spectacle ?

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          • Narm // 09.05.2019 à 18h38

            constituante et si l’Europe n’évolue pas pour l’humain….
            Le retour de la parole au peuple. Sans faire de propagande électoral, comme pour la présidentielle , il n’y a aucune autre alternative à LFi. Si vous en avez une, je suis preneur.

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      • Alfred // 08.05.2019 à 21h22

        J’ai pris le temps de voir cette longue vidéo (bravo thinkerview) sur votre conseil. J’ai été assez déçu. Sans doute parceque je pratique Mélenchon et son blog depuis très longtemps je n’ai rien trouvé de nouveau. Mais surtout le vieux roublard a esquivé (et l’autre l’a laissé faire) les explications sur ce qui fâche. Il prétend qu’on lui reproche la constitution « collégiale » des listes électorales. Mais c’est pas ça qu’on lui reproche (que ce soit à lui ou à son « collectif »). C’est la ligne politique qui est mise en cause. Le choix de refaire « touche pas à mon pote » en vert plutôt que George Marchais en vert. Ce n’est pas une question de personnes ni de courtisaneries. C’est une question de projet politique et de stratégie.
        D’ailleurs le résultat « époustouflant » ne se fait pas attendre. (Passer devant le PS pour finir comme le ps…)

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        • Suzanne // 09.05.2019 à 13h38

          Bonjour, Alfred, merci d’avoir regardé, cela m’intéresse d’avoir votre opinion, et je comprends vos objections. Je n’étais pas loin d’avoir les mêmes il y a peu. je regarderai de nouveau avec cette perspective. Cela dit, je pense avoir compris que, à la fois, nous ne sommes pas du « même bord » (quoi que cela veuille dire) et que en même temps, nous voulons les mêmes choses : un changement du système, et dans un sens de justice et d’humanisme. Si vous voulez, je pense que, du point de vue constituant, nous sommes du même côté. Le système changé, probablement que nous ne voterions pas pareil, et qu’on débattrait et se disputerait, mais cela n’a aucune espèce d’importance pour l’instant. Courage à vous, à nous, et bonne continuation.

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          • Alfred // 09.05.2019 à 17h44

            Bonjour. J’aimerai croiser plus souvent des gens ayant votre attitude qui fait chaud au coeur. J’ai l’impression que cela arrive un peu plus souvent depuis les gilets jaunes mais ce n’est pas très courant hors de ce mouvement. Effectivement il faut d’abord remettre en marche la politique dans la maison commune, retrouver de l’honneteté et de la vertu. Nous aurons tous le loisir de nous chamailler par la suite. Bon courage à vous et presque.. bonne chance.

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            • Narm // 09.05.2019 à 18h44

              LFi, c’est effectivement 81 et « le changement » 😉
              je n’ai jamais adhéré au ps mais j’adhère au changement et celui ci ne passe que par une constituante
              Quand je pense que macron fera encore ses 20%, je suis déjà écœuré d’avance

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        • Suzanne // 09.05.2019 à 13h49

          à Alfred. Est-ce que vous pourriez mieux expliquer ce que vous voulez dire par « refaire « touche pas à mon pote » en vert plutôt que Georges Marchais en vert? J’ai donné ma télé depuis longtemps et je ne connais pas Touche pas à mon pote.

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          • Alfred // 09.05.2019 à 17h30

            « Touche pas à mon pote » était le slogan de sos racisme (vers 85). Cela incarne pour moi le virage du PS du social vers le sociétal. La trahison des classes populaires dans la lutte des classes globale en trimbalant les gens sur des micro-luttes. Stratégie qui a fini dans la boue des mensonges, de l’électoralisme, du communautarisme, du clientélisme. Sans parler de la collaboration la plus plate sur le sujet de l’Europe des Financiers.
            Georges Marchais, lui (bien qu’il n’ait pas été un grand résistant bien au contraire) savait ce qu’etait la souveraineté. Avec lui, le PCF etait contre l’europe (l' »eurocommunisme » etait un positionnement par rapport à l’URSS et la démocratie, pas par rapport à l’arnaque eurpoéenne) et contre l’immigration (non pas par xénéophobie mais parce que l’immigration est l’outil du grand capital.
            « En vert » est ajouté parce que l’écologie n’était pas encore au cœur des débats à l’époque mais que de nos jours il n’est pas possible qu’elle ne le soit pas.
            Donc parmi ces deux voies possibles, la FI a chosi de devenir un PS qui prendrait en compte la transition écologique (révolté.e.s de salon et passable lâches et hypocrites) alors que j’aurai préféré la voie de la lutte des classes pendant la transition écologique avant tout autre chose (en particulier avant les batailles de diversion et de division importées directement de l’antre capitaliste: SJW en tout genres (veggan intersectionels et autres décérébrés); les oligarques savent diviser pour mieux régner). Et sortir de l’UE bien entendu.
            (Comme vous je n’ai plus la tévé depuis longtemp)

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            • Narm // 09.05.2019 à 19h01

              alors vous conviendrez que la plupart des groupes politiques n’ont pour but de de continuer leur implantation et leurs petits arrangements habituels.
              Le leurre PS/place publique en serait presque risible s’il n’était juste le parti à gonfler pour affaiblir le seul parti gênant. La vérité a éclaté lors du pseudo débat lepen/macron. Jamais il n’a été question au FN d’être élu, elle ne voulait pas l’être.
              J’ai la télé , j’y jette un oeil averti de temps en temps pour prendre la température de la propagande. Et l’on voit très bien les changements de feuille de route

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            • eyome // 09.05.2019 à 19h02

              Je suis d’accord avec vous sur toute la ligne, merci !

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      • eyome // 09.05.2019 à 12h45

        Dire « Nous allons négocier avec nos pays voisins, et s’ils ne veulent pas, on le fait quand même », désolé, mais je ne suis pas fan. J’en ai marre des atermoiements, des circonvolutions, des plans…
        On se casse de ce bourbier et on mène notre vie, notre politique, c’est tout !

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        • Suzanne // 09.05.2019 à 13h46

          Je vais essayer de justifier cela : Mélenchon est très pragmatique, et il y a deux choses, d’abord la France n’est pas la Grèce, elle est encore très puissante (pas pour longtemps,peut-être, mais…), si elle sort de l’UE il n’y a plus d’UE, qui se casse la figure (ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, mais peut-être que Mélenchon est pour une transition plutôt que pour une cassure brutale). Donc l’importance en nombre et en économie de la France donne un levier pour le rapport de force. Confrontée au réel départ de la France, l’UE serait forcée à négocier (je ne dis pas mes idées, mais celles de Mélenchon).
          La deuxième chose est peut-être plus critiquable, parce qu’idéaliste. Mélenchon semble réellement croire à l’éveil d’autres nations si la France sortait des traités, ce qui ne voudrait pas dire sortir de l’UE.
          Je ne sais pas.
          Ce que je sais, c’est que je pense qu’il est sincère dans ce qu’il dit, qu’il est cohérent (on part du principe d’une France puissante, qui impose, une France à la De Gaulle), et en ce moment c’est le seul discours politique auquel je suis capable de faire confiance. Tout en comprenant que d’autres n’aient plus confiance en personne, même pas en lui.

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          • Suzanne // 09.05.2019 à 14h10

            Je me rends compte d’une chose aussi, en vous répondant à tous (merci), que ce qui m’importe actuellement par-dessus tout, c’est de pouvoir faire confiance à la parole d’un homme politique. AVANT même les idées qu’il elle exprime. Je cherche d’abord à savoir s’il elle est sincère, parce que je ne peux plus supporter le mensonge continuel dans ce domaine. En exagérant un peu, je peux dire que je serais plus susceptible de voter pour quelqu’un qui est sincère, quel que soit son message (dans certaines limites) que pour quelqu’un qui ne me me paraît pas l’être, quel que soit son message, même si celui-ci ressemble à mes idées.

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          • Narm // 09.05.2019 à 19h10

            « parce qu’idéaliste. Mélenchon semble réellement croire à l’éveil d’autres nations »

            alors vous ne vous êtes pas rendu compte que TOUS les peuples ou presque se réveillent ? de manière différentes certes podemos, grèce, roumanie, belgique, italie,
            https://www.lejdd.fr/International/carte-ces-pays-en-europe-ou-des-gilet-jaunes-ont-defile-3823541

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            • Suzanne // 09.05.2019 à 22h18

              Quand je dis idéaliste, je veux dire persuadé que tous les pays se réveilleront avec pour objectif le bien commun de leurs populations. Même si l’éveil est indubitable, le doute peut encore exister sur le chemin qu’ils vont prendre.

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      • Para // 10.05.2019 à 21h25

        J’ai regardé aussi, et jusqu’au bout des 2h40. Et oui, c’était intéressant.
        Mais je n’ai pas été convaincue par son passage.
        Comme une fatigue. Je ne sais pas comment l’expliquer.
        J’ai voté Mélenchon au premier tour de la présidentielle, mais je n’ai plus envie de voter pour lui et pour son parti.
        J’ai l’impression qu’il passe à coté de quelque chose d’important.
        Vous allez me dire merci de ce commentaire vague. Pourtant, c’est une réalité pour moi.

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    • Véronique // 07.05.2019 à 18h53

      Oui c’est le problème avec Mélenchon. Il n’a sans doute pas tort non plus, oui on peut sans doute ne pas tenir compte des recommandations de la commission, des directives, de la jurisprudence de la CJUE, mais même en admettant que ça fonctionne, la question que je me pose porte sur les garanties qu’on apporte aux français. Si l’Etat venait à adopter des dispositions contraires à celles de l’UE, quelle serait la situation des gens et des entreprises ? Ceux qui y gagneraient n’iraient pas se plaindre. Mais ceux qui y perdraient quelquechose seraient fondés à engager des recours. Et certaines questions resteraient en suspens. Bref, le risque serait de porter atteinte à la sécurité juridique, de créer des conflits.
      C’est pourquoi je préfère sur ce point une proposition plus nette, sans ambiguïté. Surtout si le résultat est le même. mais le résultat serait-il le même ? Là j’ai encore un doute. Cette stratégie du plan A plan B remet-elle vraiment en question l’UE ? Sur le fond sans doute, mais alors pourquoi conserver cette organisation ? Pour quels objectifs ? Surtout si la lettre des traités ne changent pas.

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      • Alfred // 07.05.2019 à 23h15

        C’est une bonne remarque que celle de l’insécurité juridique. Effectivement un frexit simple et brut serait probablement moins douloureux (plus vif mais plus court). Certains se jouent des périodes de troubles de guerres et d’incertitude et ce ne sont généralement pas les meilleurs.

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    • xavier37 // 08.05.2019 à 08h39

      Justement il faut en discuter. L’Euro, l’intégration économique et politique auraient pu être des outils européens pour se protéger/défendre dans un environnement mondial agressif. Les dérives proviennent de l’accaparement de ces outils par les puissances d’argent en vue de démanteler l’état social. L’échec de l’Europe est leur responsabilité historique. Toujours la vue à court terme. Si l’Europe éclate tout le monde sera affaibli. Trump, Poutine, Xi Jinping adorent négocier avec les allemands, puis les français, avec les britannique, les italiens…. Alors, il faut bâtir l’UE contre la finance, c’est vital. Mélenchon propose une stratégie qui a le mérite d’être assez pragmatique.
      Macron veut procéder à la « renaissance » de l’Europe ce qui suppose qu’il la considère morte (?). Vu le néant de son programme, il s’agira plutôt d’une résurrection au mieux à l’identique, sinon en pire, bien conforme aux intérêts qu’il défend.

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  • Alfred // 07.05.2019 à 11h42

    Je n’ai pas lu l’entretient ni le manifeste évoquées par Mr Berlat mais il m’a donné en vie de les lire et c’est une bonne chose.
    Cela m’a fait penser qu’à une époque la France Insoumise avait été le pari qui avait le plus travaillé son programme (avec notamment une intéressante révolution idéologique chez certains vieux gauchos qui s’était converti sur le tard mais honnetement et profondément à l’écologie). Cela et cela seul avait amené cette formation à une progression électorale considérable compte tenu de son point de départ. Cette réflexion programmatique est morte et à laissé la place à l’électoralisme.
    Il est très remarquable de constater que c’est le RN qui fait maintenant un travail de réflexion et de proposition programmatique plus approfondie qu’auparavant (et aussi que la plupart de ses adversaires). Un succes sera forcément au rendez vous (que les imbécile mettront sur le compte du « populisme » et de la « xenophobie »).
    Il sera bon pour tous d’arreter de prendre les citoyens pour des canards sauvages et que chaque parti fasse un vrai travail de réflexion politique.
    Il est vrai que pour certains ce travail est rendu quasi impossible par des contradictions internes insurmontables (en particulier chez mes parti dits « europeistes »). Lever une à une ses propres contradictions est pourtant ce qui permet à une parti de gagner des électeurs.
    C’est peut être moins important que le nombre de passages à la TV mais cela reste capital pour avoir les 10 à 15 % qui manquent à chacun.

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    • Gilles // 09.05.2019 à 16h54

      Alfred, Guadet et autre « Farage »

      « Cette réflexion programmatique est morte et à laissé la place à l’électoralisme. »
      C’est la seule méthode à adopter (parce que nous sommes « la France ») si on veut vraiment une UE écolo, solidaire, sociale et fiscale. Version A et sinon version B. La seule question qui mérite d’être posée, c’est le temps: Pendant combien de temps doit-on négocier pour la solution A avant de déclencher la solution B? Il faut que ce soit précisé.

      Toutes les solutions qui prônent un frexit pur et dur sont des solutions de « bistro » qui feignent d’ignorer les énormes obstacles qui ne manqueront pas de se dresser : la, oui, on peut parler d’électoralisme.
      Ce qui est certain c’est qu’avec ce genre de réflexions , les « eurobaba » ont encore de beaux jours devant eux.

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      • Alfred // 09.05.2019 à 17h58

        Merci Gilles pour votre commentaire.
        Je n’ai pas de désaccord avec Mélenchon sur l’Europe car la méthode que je lui prète (j’ose espérer ne pas me tromper) n’est pas celle que vous décrivez et qu’il annonce: Il faut quiter l’UE brusquement en ayant préparé la chose mais en prenant la finance mondiale par surprise. (L’UE en mourra probablement mais on s’en fout). Evidement cela ne s’annonce pas, ni ne se débat électoralement. Donc on fait semblant qu’on va arriver comme un mouton en laissant croire qu’on se laissera tondre à négocier plan A plan B et blabla. J’ose espérer que c’est le plan des cadres de la FI (et non pas ce que vous dites). Sinon c’est mort. Préparé mais rapide.
        Donc la dessus pas de soucis (quitte à être décu et cocu mais alors nous le seront tous).
        Non ce qui est rédhibitoire c’est de transiger face au PIR et aux nouveaux fachistes en pensant s’adjuger de façon automatique les voix des français issus de l’immigration. C’est électoralement une erreur idiote qu’a fait le PS (et qui « fonctionne » tellement que la FI n’est même pas à 10%). C’est surtout une faute politique et morale qui obère notre futur à tous. Laisser certains sujet au seul RN c’est lui laisser le loisir de les « tailler » comme il veut et surtout de grandir (il est donné à 20%). Alors on est en démocratie et le peuple et con ou bien on se remet en cause?

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        • Suzanne // 09.05.2019 à 22h27

          Pour les 9% de la FI, méfions-nous quand même des sondages. Vous savez sans doute qu’ils font des tas de corrections, par exemple en décidant qu’une grande partie des abstentionnistes des dernières européennes vont cette fois-ci voter. Je pense d’ailleurs qu’ils ont raison de penser ça, mais ça pourrait très bien être le contraire (beaucoup de FI n’ont en ce moment aucune envie de voter). Donc des marges d’erreur énormes. La seule chose qu’on peut à mon avis prédire c’est que le profil des élections ne sera pas le même que la dernière fois, vu les circonstances exceptionnelles.
          A ce propos, j’aimerais bien d’ailleurs connaître la mécanique des comptages de votes. Autant j’ai une entière confiance dans les premiers stades de comptages, bureaux, communes etc. (parce qu’ils sont nombreux, et statistiquement honnêtes parce qu’une grande partie des gens l’est, et pas d’accord entre eux, donc se surveillant mutuellement), autant si on me dit que le dernier stade c’est le ministère de l’intérieur, là je me dis bon… comment être sûr? Parce que si ça fait comme le nombre de manifestants GJ, et les diverses fausses nouvelles qu’on sait, on n’est pas rendus. Quelqu’un est au courant?

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          • grumly // 09.05.2019 à 22h51

            S’il y a des fraudes elles sont dans le bureau de vote, pas au niveau du ministère de l’Intérieur. Aux dernières présidentielles, il y avait des trucs bizarres dans la soirée, comme un arrondissement de Lyon avec 0 votes blancs ou un truc comme ça, mais ça a été réglé, ça a dû être recompté je suppose.

            Il faut aller dépouiller le jour des élections, il y a très peu de gens pour les européennes et avec 33 listes c’est long. N’importe qui peut aller dépouiller, il suffit de rester après la fermeture des bureaux de vote, 18h quasiment partout (les JT disent 20h mais c’est seulement Paris, Lyon etc.). Ensuite c’est envoyé directement à la préfecture. En général des gens des partis politiques viennent relever les scores dans les bureaux de vote et les centralisent. C’est peut-être centralisé à la mairie aussi. Les bulletins ne sont comptés qu’au bureau de vote (sauf contestation). Après dans la soirée et le lendemain il y a les résultats au fur et à mesure sur le site http://www.interieur.gouv.fr/Elections qui se mettent à jour. Si votre commune est petite ou que vous avez récupéré les chiffres des bureaux vous pouvez comparer.

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            • Suzanne // 09.05.2019 à 23h52

              Merci des rappels et infos. Cela dit, faudra certainement un sérieux comité de surveillance, partout, pour vérifier les comptes. Je ne pense pas forcément aux européennes mais pour les municipales ou autres, si. Parce que là, le capital confiance, chez moi, il est plus qu’entamé. Il est même en miettes.

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          • Alfred // 10.05.2019 à 12h36

            Vous avez tout à fait raison au sujet des sondages comme du comptage.
            Pour ce qui est de ces derniers je suis quasiment certain qu’il y aura de la fraude si les citoyens ne s’investissent pas. Castaner (dont vous conviendrez qu’il nest pas étouffé par ses scrupules) a été nommé là pour cela avant même les gilets jaunes (selon moi). Il a d’ailleurs promis récement un dispositif de protection des bureaux de votes contre les gilets jaunes (soit disant que ceux-ci perturberont le scrutin). Vous voyez venir la provocation avec quelques idiots utiles…
            Les dernieres élections on effectivement pu laissé penser à une fraude au moins superficille, notamment à Lyon (je ne pense pas qu’elle ait été corrigée car les fichiers du ministère que j’avais téléchargés comportaient bien toujours des zero votes blancs dans certains coins).
            Il faut bien comprendre que lorsque les citoyens ou au minimum les militants des partis ne se mobilisent pas assez, il ne reste dans les bureaux que les employés municipaux (bien comprendre « employés »). Donc si des crétins pensent voter blanc en mettant une enveloppe vide… ben.. elle va facilement se remplir si le bureau est trop vide. C’est le plus simple et c’est indétectable mais par nature marginal. La grande fraude est soit détectable (si on veut la detecter) soit risquée (mouillant du monde). La seule façon de diminuer le risque c’est une présence citoyenne large.

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            • Suzanne // 10.05.2019 à 14h01

              Oui, je crois qu’il va falloir très sérieusement envisager quelque chose du genre Nombre Jaune pour ces élections. A tous les niveaux. Mais dans les niveaux supérieurs, ça va poser problème. Cette question m’exaspère tellement que si jamais on change de système, ce que j’espère fortement, j’aimerais bien qu’on interdise strictement les sondages plusieurs mois à l’avance. Si on ne les supprime pas purement et simplement.

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            • Narm // 10.05.2019 à 21h44

              lors de la présidentielle, allant très tôt pour voter, il y avait deja des bulletins dans les deux enveloppes ….. un oubli certainement
              genre, la personne que l’on ne voulait pas avoir des voix était peut être déclarée vide ?
              on n’a jamais su.
              le plus gros des magouilles réside souvent dans les procurations, un gars votant pour des dizaines;… la visite des maisons de retraite ….
              les achats de vote, dassot est mort sans trop d’ennuis, les balkanis feront de même , tibery a une époque a bien vécu, a-t-il seulement payé un peu ?

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  • Séraphim // 07.05.2019 à 11h52

    Marion Maréchal écrit ou fait écrire avec talent. Rien à redire sur ses constats. Toutefois, elle ne développe rien non plus sur les moyens à employer. « Faire une Europe des nations », quel slogan, mazette! Y’a qu’à rien faire du tout. Il y aura de facto, les nations peu ou prou issues de la 2nde guerre mondiale, plus quelques petites innovations de la Slovénie à l’Estonie, toutes « en Europe » par les lois de la géographie, toutes européennes par l’histoire et la culture, et déjà bien imbriquées entre elles dans les échanges commerciaux, avec la Suisse, la Norvège. La libre circulation? Vaste plaisanterie! Etudiant à la fin des années 70, je voyageais en parfaite liberté, (J’ai même traversé sans encombre la Yougoslavie de l’époque en autocar pour aller en Grèce). On m’a remplacé une fois sur le champ un passeport volé par une vulgaire feuille A4 signée d’un consul désoeuvré, avec laquelle j’ai continué mes voyages comme si de rien n’était. J’avais des chèques de voyage que je changeais dans n’importe quelle poste, même de modeste village, je n’étais pas traqué par Visa et Big Brother, je ne vois pas en quoi la circulation d’aujourd’hui est un progrès

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    • weilan // 07.05.2019 à 23h36

      En 1974, j’ai été de Belgique à Kaboul en voiture. Un peu long vu les routes de l’époque, mais une belle aventure.
      Comparez le monde de cette époque là avec le bordel actuel…

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  • Xuan // 07.05.2019 à 13h15

    Un se divise en deux mais ce ne sont pas exactement les mêmes. Il faudrait étudier les faits avant les discours.

    L’Europe des grands capitalistes s’oppose à l’Europe des peuples.
    Qui défend l’Europe des peuples ? Si on cherche ceux qui préconisent d’augmenter le SMIG et de faire payer les riches, on ne retrouve plus la contradiction de Berlat.

    Deuxième contradiction Européenne, celle entre les capitalistes dominants, ceux français et allemands notamment, et les capitalistes dominés d’Europe du sud et du centre. Bizarrement ce sont les gouvernements les plus fascistes qui sont à la tête des nations opprimées. Mais à une autre échelle, ce sont les patrons siphonnés par les monopoles qui paient le plus mal leurs ouvriers. Sur-exploiteurs par délégation en quelque sorte.

    Enfin troisième contradiction entre les nations européennes et l’hégémonisme américain.

    Ça ne fait pas un programme, mais peut-être d’y voir plus clair.

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  • Ahmed Miloud // 08.05.2019 à 02h14

    Tant que des partis d’extrême-droite, fascistes et racistes sont tolérés, l’Europe ne sera que l’ombre d’elle-même. Il faut qu’elle s’arrache à cette exécrable idéologie qu’on lui a inculquée au lendemain de la fin de la 2ème guerre mondiale. Il est utile de rappeler pour l’histoire que l’Europe c’était d’abord une idée des nazis, c’est pourquoi son premier secrétaire fut…un nazi !
    https://dzmewordpress.wordpress.com/2019/03/24/les-racines-nazies-de-lunion-europeenne/

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    • Vadim de Chevreuse // 08.05.2019 à 10h05

      Avant les nazis c’était une idée de Napoléon. Par ailleurs, on peut combattre une idéologie, mais comment s’ y « arracher »? En l’interdisant? Alors interdisons la pensée….

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    • eyome // 09.05.2019 à 12h56

      Oui, interdisons des partis pour une meilleure démocratie…
      Chapeau l’artiste.

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  • Opp’ s // 08.05.2019 à 18h34

    Après s’être plaint dès le début du manichéisme exacerbé, opposant les bons progressistes aux méchants populistes et neutralisant le débat , Guillaume y replonge tout au long de l’article ,jugez plutôt :

    – D’un côté le parti godillot de Kim Jong-Macron avec le néant comme programme ou presque puisque leurs quelques propositions sont assorties de l’incontestable : « Pourquoi ne l’avoir pas fait alors plus tôt ? »

    – De l’autre … Marion Maréchal qui livre un diagnostic sérieux et équilibré dans un article sur lequel il est tombé « par hasard » …
    Au passage il souligne , jouant ainsi à l’encanaillé qui n’a pas peur des mauvaises fréquentations, que bien sûr la demoiselle n’a pas bonne presse dans « les diners en ville » , saluant l’audace (?) de celle qui  » a supprimé de son patronyme le nom de Le Pen et qui a le toupet de se faire appeler Maréchal comme celui qui avait fait don de sa personne à la France » !!!
    Guillaume a du oublier quelques guillemets montrant sa distance critique sur « celui qui avait fait don de sa personne à la France » a moins qu’il n’amorce un virage encore plus serré ? Il est vrai qu’il n’a pas bien saisi le sens réel au second degré de la petite phrase d’Édouard Philippe « ici on ne pense pas » qu’il commente argent comptant !

    Sinon c’est pas trop mal écrit et assez bien vu lorsqu’il entarte Nathalie Loiseau d’un « -pas très glamour-« .
    Après tout , sans faire de manichéisme, on a bien le droit de préférer les sveltes jeunes blondes plutôt que les pot-à-tabac mature vaguement châtain.

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    • step // 14.05.2019 à 14h08

      idem, il saborde sa propre critique (souvent pertinente) avec ses remarques déplacées voire révisionnistes. Le maréchal dont il est question en 40 était très content pouvoir mettre en place son pouvoir personnel et chasser la juiverie de gauche qu’il détestait.
      Son « don » pour protéger la france n’a pas protégé tous les français et en a même exposé un certain nombre. La chasse au juif en italie, pourtant alliée de l’allemagne n’a jamais été envisagée.

      Bref, si l’on veut planter les « exiters » en les faisant passer pour des gros révisionnistes et machistes, les couillons de LREM ont désormais ce qu’il faut.

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  • eyome // 09.05.2019 à 12h54

    Ce texte me rend mossad…
    Donc, en résumé :
    « ….. Elle n’est pas pour le Frexit…. »
    C’est franchement devenu simple la politique nationale de nos jours. Il suffit d’en extraire toutes les politiques non nationales. Donc, merci Marion pour ta réflexion, mais non, c’est insuffisant.
    En fait, il y a de plus en plus de gens qui veulent un pays normal, avec sa monnaie, son budget, sa politique intérieure, ses frontières économiques et physiques, tout… Nous voulons TOUT !
    Il ne me semble pas que cela soit si dur à comprendre.

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    • Narm // 09.05.2019 à 19h22

      Excellent. Eyome
      trouvez qui finance
      cherchez le mobile

      Qui pour rouler pour nous ?

      Sinon, Bonnes reflexions de Berlat

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  • moshedayan // 09.05.2019 à 19h10

    Kingiseppsky District , cela se trouve près de Léningrad, ce territoire appartenait à l’Estonie de 1920 à 1940, par le Traité de Tartu.
    A l’époque, l’Armée rouge reculait devant les assauts des Corps francs de la Baltique (von der Goltz) et de la flotte britannique basée en Finlande, (sur fond de guerre civile en Estonie et en Finlande où les « rouges » étaient systématiquement fusillés avec l’aide des Alliés…)..Et bien ce territoire qui permet de mieux contrôler le golfe de la Neva, l’Estonie en réclame la restitution pour les nationalistes acharnés ou une compensation (non précisée) pour les « modérés ».
    Cela illustre ce que dit Melenchon sur les Baltes (certaines élites baltes je précise). Rien ne gêne certains Estoniens, et ils oublient que leurs « grands-pères » ont « à leur actif » des millions de morts soviétiques soldats et civils dans le blocus de Léningrad, d’autres glorifient leurs « SS »

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