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12.février.201812.2.2018 // Les Crises

Facebook annonce qu’il est en train de supprimer des comptes sur ordre des gouvernements américain et israélien, par Glenn Greenwald

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Source : The Intercept, Glenn Greenwald, 30-12-2017

Photo : Eric Risberg/AP

En septembre de l’année dernière, nous avons relevé que des représentants de Facebook rencontraient le gouvernement israélien pour déterminer quels comptes Facebook de Palestiniens devaient être supprimés au motif qu’ils constituaient une « provocation ». Les réunions – convoquées et présidées par l’un des responsables israéliens les plus extrémistes et autoritaires, la ministre de la Justice pro-implantations Ayelet Shaked – sont intervenues après qu’Israël eut menacé Facebook que son refus de se conformer de son propre chef aux ordres israéliens aboutirait à la promulgation de lois obligeant Facebook à le faire malgré tout, sous peine d’amendes sévères ou même de blocage dans le pays.

Les résultats prévisibles de ces réunions sont maintenant clairs et bien documentés. Depuis lors, Facebook a lancé un déchaînement de censure contre les militants palestiniens qui protestent contre l’occupation israélienne illégale de plusieurs décennies, entièrement menée et décidée par des responsables israéliens. En effet, les responsables israéliens se vantent publiquement de l’obéissance de Facebook en ce qui concerne les ordres de censure israéliens :

Peu de temps après la publication de l’accord entre le gouvernement israélien et Facebook, la ministre israélienne de la justice, Ayelet Shaked, a déclaré que Tel Aviv avait soumis 158 demandes au géant des médias sociaux au cours des quatre mois précédents, demandant de retirer les contenus jugés provocants. Elle a déclaré que Facebook avait accepté 95% des demandes.

Elle a raison. On peut difficilement exagérer la soumission aux diktats d’Israël : comme l’a dit le New York Times en décembre de l’année dernière, « les agences de sécurité israéliennes surveillent Facebook et lui envoient des posts qu’ils considèrent comme une provocation. Facebook a répondu en supprimant la plupart d’entre eux. »

Ce qui rend cette censure particulièrement importante, c’est que « 96 % des Palestiniens ont déclaré que leur principale utilisation de Facebook était de suivre les informations ». Cela signifie que les autorités israéliennes ont un contrôle quasi absolu sur une tribune de communication cruciale pour les Palestiniens.

Dans les semaines qui ont suivi ces réunions Facebook-Israël, The Independent rapporte que « le collectif activiste Palestinian Information Center a déclaré qu’au moins 10 comptes de leurs administrateurs pour leurs pages Facebook en arabe et en anglais – suivies par plus de 2 millions de personnes – ont été suspendus, sept d’entre eux en définitivement, ce qu’ils disent être le résultat de nouvelles mesures mises en place à la suite de la rencontre de Facebook avec Israël ». En mars dernier, Facebook a brièvement fermé la page Facebook du parti Fatah, suivie par des millions de personnes « à cause du post d’une vieille photo de l’ancien chef Yasser Arafat tenant un fusil. »

Un rapport publié en 2016 par le Palestinian Center for Development and Media Freedoms a détaillé l’étendue de la censure de Facebook :

Pages et comptes personnels filtrés et bloqués : Palestinian Dialogue Network (PALDF.net) Gaza now, Jerusalem News Network, Shihab agency, Radio Bethlehem 2000, Orient Radio Network, page Mesh Heck, Ramallah news, le journaliste Huzaifa Jamous d’Abu Dis, le militant Qassam Bedier, le militant Mohammed Ghannam, le journaliste Kamel Jbeil, les comptes administratifs pour Al Quds Page, les comptes administratifs Agence Shihab, le militant Abdel-Qader al-Titi, le jeune militant Hussein Shajaeih, Ramah Mubarak (compte activé), Ahmed Abdel Aal (compte activé), Mohammad Za’anin (toujours supprimé), Amer Abu Arafa (toujours supprimé), Abdulrahman al-Kahlout (toujours supprimé).

Inutile de dire que les Israéliens ont pratiquement les mains libres pour publier ce qu’ils veulent sur les Palestiniens. Les appels lancés par les Israéliens pour le meurtre de Palestiniens sont monnaie courante sur Facebook et restent en grande partie non perturbés.

Comme l’a rapporté Al Jazeera l’année dernière, « des discours incendiaires postés en hébreu… ont attiré beaucoup moins d’attention de la part des autorités israéliennes et de Facebook ». Une étude a révélé que « 122 000 utilisateurs appellent directement à la violence avec des mots tels que « meurtre » « tuer », « brûler » les Arabes étaient les premiers destinataires de commentaires haineux ». Pourtant, il semble y avoir peu d’efforts de la part de Facebook pour les censurer .

Bien que certains des appels à l’assassinat les plus incendiaires et explicites soient parfois retirés, Facebook continue de permettre aux plus extrémistes d’inciter à la haine contre les Palestiniens. En effet, le leader d’Israël, Benjamin Netanyahou, a souvent utilisé les médias sociaux pour afficher ce qui est clairement une incitation à la violence contre les Palestiniens en général. Contrairement à la répression active de Facebook contre les Palestiniens, l’idée même que Facebook utiliserait son pouvoir de censure contre Netanyahou ou d’autres Israéliens éminents appelant à la violence et à l’incitation aux attaques, est impensable. En effet, comme l’a précisément dit Al Jazeera, « Facebook n’a pas rencontré les dirigeants palestiniens pour discuter de leurs préoccupations ».

Facebook semble maintenant admettre explicitement qu’il a également l’intention de suivre les ordres de censure du gouvernement des États-Unis. Plus tôt cette semaine, l’entreprise a supprimé les comptes Facebook et Instagram de Ramzan Kadyrov, le leader répressif, brutal et autoritaire de la République tchétchène, qui comptait 4 millions d’abonnés sur ces comptes. Le moins qu’on puisse dire c’est que Kadyrov – qui a toute latitude pour gouverner la province en échange d’une loyauté ultime envers Moscou – est le contraire d’un personnage sympathique : il a été accusé de manière crédible d’un grand nombre de violations horribles des droits de l’homme, de l’emprisonnement et la torture de LGBTs à l’enlèvement et au meurtre de dissidents.

Mais rien de tout cela n’amenuise à quel point la justification de Facebook pour la suppression de ses comptes est dérangeante et dangereuse. Un porte-parole de Facebook a déclaré au New York Times que la compagnie a supprimé ces comptes non parce que Kadyrov est un meurtrier de masse et un tyran, mais que « les comptes de M. Kadyrov ont été désactivés parce qu’il venait d’être ajouté à une liste de sanctions des États-Unis et que la compagnie était légalement obligée d’agir. »

Comme le souligne le Times, cette logique semble douteuse ou tout du moins appliquée de manière incohérente : d’autres qui figurent sur la même liste de sanctions, comme le président vénézuélien Nicolas Maduro, restent actifs sur Facebook et Instagram. Mais constatez simplement les implications incroyablement menaçantes des arguments de Facebook.

Ce que cela signifie est évident : c’est que le gouvernement américain – donc pour le moment, l’administration Trump – a le pouvoir unilatéral et incontrôlé d’expulser n’importe qui de Facebook et Instagram en les incluant simplement sur une liste de sanctions. Est-ce que quelqu’un pense que c’est un bon aboutissement ? Est-ce que quelqu’un fait confiance à l’administration Trump – ou à tout autre gouvernement – pour contraindre les plateformes de médias sociaux à supprimer et à bloquer toute personne qu’elle veut faire taire ? Comme Jennifer Granick de l’ACLU l’a dit au Times :

Ce n’est pas une loi qui semble être écrite ou conçue pour faire face aux situations spéciales où il serait légal ou approprié de réprimer le discours… Cette loi sur les sanctions est utilisée pour réprimer la parole sans tenir compte des valeurs de la liberté d’expression et des risques particuliers du blocage du discours, par opposition à entraver le commerce ou les capitaux comme le prévoyaient les sanctions. C’est vraiment problématique.

Est-ce que la politique de Facebook qui bloque les utilisateurs de sa plateforme qui sont sanctionnés s’applique à tous les gouvernements ? Évidemment pas. Il va sans dire que si l’Iran décidait d’imposer des sanctions à Chuck Schumer pour son soutien à la politique de Trump consistant à reconnaître Jérusalem comme capitale israélienne, Facebook ne supprimerait jamais les comptes du leader de la minorité sénatoriale démocrate – tout comme Facebook ne supprimerait jamais les comptes des responsables israéliens qui incitent à la violence contre les Palestiniens ou qui sont sanctionnés par des responsables palestiniens. Le mois dernier, la Russie a annoncé des mesures de représailles contre divers responsables et dirigeants canadiens, mais il va sans dire que Facebook n’a pris aucune mesure pour les censurer ou bloquer leurs comptes.

De même, Facebook oserait-il censurer les politiciens américains ou les journalistes qui utilisent les médias sociaux pour appeler à la violence contre les ennemis de l’Amérique ? Poser la question, c’est y répondre.

Comme toujours dans le cas de la censure, il y a un seul principe qui conduit à tout cela : le pouvoir. Facebook se soumettra et obéira aux demandes de censure des gouvernements et des responsables qui exercent leur pouvoir effectivement sur lui, tout en ignorant ceux qui ne le font pas. C’est pourquoi les ennemis déclarés des gouvernements américain et israélien sont vulnérables aux mesures de censure de Facebook, alors que les officiels américains et israéliens (et leurs alliés les plus tyranniques et répressifs) ne le sont pas :

Tout cela illustre que les mêmes graves dangers de la censure étatique sont soulevés au moins autant par les appels lancés aux géants de la Silicon Valley pour qu’ils censurent plus activement les « mauvais discours ». Les appels à la censure d’État peuvent souvent être bien intentionnés – un désir de protéger des groupes marginalisés contre le « discours de haine » – pourtant, de façon prévisible, ils sont beaucoup plus souvent utilisés contre des groupes marginalisés : pour les censurer plutôt que pour les protéger. Il suffit de regarder comment les lois sur les discours de haine sont utilisées en Europe ou sur les campus universitaires américains pour s’assurer que les victimes de la censure sont souvent des critiques des guerres européennes ou des militants contre l’occupation israélienne ou des défenseurs des droits des minorités.

On peut créer un monde imaginaire dans sa tête, si l’on veut, dans lequel les dirigeants de la Silicon Valley utilisent leur pouvoir pour protéger les populations marginalisées du monde entier en censurant ceux qui souhaitent leur faire du mal. Mais dans le monde réel, ce n’est qu’un rêve chimérique. Tout comme les gouvernements le feront, ces entreprises utiliseront leur pouvoir de censure pour servir, et non pour saper, les factions les plus puissantes du monde.

Tout comme on peut encourager la censure de quelqu’un que l’on déteste sans penser aux conséquences à long terme de la validation du principe, on peut se réjouir de la disparition de Facebook et Instagram d’un monstre tchétchène. Mais Facebook vous dit explicitement que la raison de ses actions est qu’il obéissait aux décrets du gouvernement américain pour savoir qui doit être écarté.

Il est difficile de croire que le point de vue idéal sur Internet implique le pouvoir du gouvernement américain, du gouvernement israélien et d’autres puissances mondiales de décider qui peut être entendu et qui doit être supprimé. Mais de plus en plus, au nom du plaidoyer auprès des entreprises Internet pour nous protéger, c’est exactement l’inverse qui se passe.

Source : The Intercept, Glenn Greenwald, 30-12-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Georges Clounaud // 12.02.2018 à 07h39

Cher Isidor,
Il me semble que la réponse à votre interrogation ne se situe pas très loin. Sur cette même page à droite se trouve la rubrique « citations portant nos valeurs ». Lisez celle d’Edward Snowden. L’essentiel y est dit…
Facebook est une arme de manipulation massive.
La dérive dénoncée dans le texte est à relier avec le sinistre decodex ou les mesures annoncées par Macron pour lutter contre les « fake news » et qui n’en doutons pas toucheront surtout ceux qui s’opposent à sa politique européiste et néo-tatchérienne.
Pour nos gouvernements « démocratiques » la liberté de penser signifie liberté de bien penser c’est à dire comme eux et liberté d’expression ne signifie qu’exprimer la doxa officielle…
Orwell done !

58 réactions et commentaires

  • rien // 12.02.2018 à 07h05

    Instrumentalisation de la légitime lutte contre les fake news, ou simple illustration de leur but : une manipulation de l’opinion. « La lutte contre les fake news » provient-elle d’un complot ? Ou est-ce une « théorie du complot » que de le penser ou de poser la question ? Même interrogation en ce qui concerne « la lutte contre les théories du complot ».

    Il y a probablement plusieurs réponses correctes, car le monde n’est pas quelque chose de binaire, ou tout blanc ou tout noir. Il y a des manipulations, de la bonne volonté, de l’ignorance, du hasard et de l’opportunisme.
    Le manipulateur comme le complotiste refuse la complexité des faits et le simple questionnement à leur sujet. Il y a d’ailleurs souvent une part de l’un chez l’autre.

    La censure ne sera jamais une réponse à quoique que ce soit.

      +12

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    • lvzor // 14.02.2018 à 11h54

      Si ce n’était que la censure…
      …mais il y a gros à parier que les comptes en question ne seront pas supprimés pour tout le monde ^_^

        +1

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    • Bellefontaine // 15.02.2018 à 19h31

      Comme vous dites, « La censure ne sera jamais une réponse à quoi que que ce soit ». C’est même prévu par le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique (1787) :
      « Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »

      Dommage que Facebook, qui en a les moyens, n’ait pas eu l’audace de porter cette question à l’attention de la Cour suprême pour faire valoir son droit constitutionnel à la liberté d’expression.

        +0

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  • Fougnard // 12.02.2018 à 07h11

    Qui parmi les lecteurs de ce blog utilisent Facebook ?
    Cette question n’est pas anodine. En effet, à part un boycott de Facebook, que faire d’autre ??? L’article de Greenwald est un coup d’épée dans l’eau si tout le monde ou presque continue d’utiliser Facebook.

      +39

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    • caliban // 12.02.2018 à 08h19

      « Utiliser Facebook » ne signifie pas grand chose parce que les usages peuvent être très variés : contenu consulté, fréquence d’accès, identité publique ou pseudo, …

      Des alternatives à Facebook existent. Je crois que la mise en place de systèmes de censure et sa soumission aux gouvernements pourrait lui porter préjudice. En faire un outil de strict loisirs.

        +6

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    • jp // 12.02.2018 à 08h32

      je fait partie des lecteurs de « les crises » et n’ai jamais eu de compte face de bouc ni autres réseaux asociaux. suis méfiante par habitude politique

        +33

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    • Catherine // 12.02.2018 à 14h38

      Pas moi, et volontairement.
      Il me semble qu’il y a un équivalent Russe non ?

        +3

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    • V_Parlier // 12.02.2018 à 17h08

      Facebook c’est l’illustration même du monde auto-discipliné par le politiquement correct. Une sorte d’entre-soi même si on s’y dispute sur des questions secondaires ou juste personnelles.
      Donc pas de surprise, mais ce qui m’inquiète en revanche est le crédit accordé à Facebook par tous nos médias. Il y eu même des fois où Facebook a été présenté à lui seul comme une « source » d’information! Par là et rien que par là, Facebook nuit depuis longtemps, avec ou sans censure officielle.

        +8

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    • Alain V // 13.02.2018 à 07h29

      Boycotter Facebook pour protester contre la suppression de compte, ce n’est pas un peu paradoxal ? On ne laisse pas Facebook supprimer nos comptes, on le fait nous-mêmes !

        +2

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  • isidor ducasse // 12.02.2018 à 07h15

    Je ne comprends pas toute cette affaire sur Facebook. On peut vivre, communiquer, s’informer, partager sans Facebook.
    A chaque fois j’entends parler de Facebook comme un outil indispensable au lien social, à la transmission d’informations.
    Je n’ai pas Facebook, j’ai en une vie sociale normale, et je reste informé en sélectionnant mes sources.
    Pour moi il n’y a pas d’atteinte à la liberté, Facebook est une entreprise privée, elle peut donc sélectionner ses utilisateurs tant que cela ne gêne pas son rendement financier.
    Il faudrait s’intéresser à l’aspect financier de cette histoire.

      +44

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    • basile // 12.02.2018 à 07h27

      sur plusieurs sites de ré-information (au moins 2), il faut s’authentifier par facebook, pour commenter.

      : – (

      détail cocasse. L’un des 2 est BV. Je me suis donc inscrit sur facebook pour y commenter. j’étais content, je voyais ma prose. Un jour chez une amie, j’ai voulu revoir ma prose pour avoir ma petite dose journalière de satisfaction. J’avais disparu des commentaires. De retour chez moi, j’étais là. Ou plutôt, je me voyais. J’ai soupçonné le problème, un manque « d’amis ». je m’en suis donc fait vite fait un certains nombre dans la journée, de parfaits inconnus, et mon commentaire est devenu visible.

        +10

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    • Georges Clounaud // 12.02.2018 à 07h39

      Cher Isidor,
      Il me semble que la réponse à votre interrogation ne se situe pas très loin. Sur cette même page à droite se trouve la rubrique « citations portant nos valeurs ». Lisez celle d’Edward Snowden. L’essentiel y est dit…
      Facebook est une arme de manipulation massive.
      La dérive dénoncée dans le texte est à relier avec le sinistre decodex ou les mesures annoncées par Macron pour lutter contre les « fake news » et qui n’en doutons pas toucheront surtout ceux qui s’opposent à sa politique européiste et néo-tatchérienne.
      Pour nos gouvernements « démocratiques » la liberté de penser signifie liberté de bien penser c’est à dire comme eux et liberté d’expression ne signifie qu’exprimer la doxa officielle…
      Orwell done !

        +70

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    • ledufakademy // 12.02.2018 à 12h27

      ah bah tiens.
      avec plus de 2,13 Milliards d’abonnés , non FacebOOk n’est pas une entreprise comme une autre , certainement pas.
      Son pouvoir est au-dessus d’un état.
      Il faudrait ouvrir vos yeux.

        +18

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      • Sandrine // 12.02.2018 à 13h44

        En meme temps, il y a plein de gens qui ont un compte mais qui ne s’en servent jamais.
        Autour de moi, par exemple plus personne ne va sur facebook (ils on un compte mais ne s’en servent plus depuis longtemps).
        Le pouvoir de google ou amazone me parait beaucoup plus dangereux.

          +8

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        • jp // 12.02.2018 à 19h56

          Ben voyons ! C’est comme ces gens qui ont la télé mais jurent qu’ils ne la regardent presque pas.
          Bon résumons : je n’ai ni télé ni facedebouc pas de smartmachin ni de Itruc, je n’utilise pas les services d’esclavagistes comme amazon et je quitte vite une page qui affiche gogole.
          Et j’accepte d’en pâtir (ex récent : je ne peux pas voir des photos et videos d’une personne de ma famille car elle les a mise sur « chais pas quoi » mais ça atterrit sur gogogle, je n’insiste pas, je ne les regarderai pas.)
          Soit on accepte (le fait d’avoir un compte chez facemachin leur permet de se vanter d’avoir des adhérents) soit on refuse, y a pas demi résistance. Moi, c’est boycott total

            +7

          Alerter
  • Vladimir // 12.02.2018 à 07h43

    Je l’avais déjà indiqué ici sur un autre article !
    J’ai vu trois fois mon compte bloqué avec demande de carte d’identité pour le débloquer parce que j’avais écrit sur le réseau  » social  » que Netanyahu est un criminel !
    (3 fois j’ai recrée un compte et 3 fois j’ai recu la meme requete )
    Je ne suis plus sur ce truc bien entendu ,c’est quoi ca une entreprise privée qui agit comme la CIA?

      +42

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    • basile // 12.02.2018 à 08h23

      donc la dictature a exactement ce qu’elle veut :

      – les opposants fichés, avec leur identité réelle
      – la masse qui baisse la tête pour ne pas être contrôlée (faux compte facebook)

        +30

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    • basile // 12.02.2018 à 10h38

      sur Facebook, les insultes envers Poutine (le boucher d’Alep) provenant de 4 ou 5 personnes, toujours les mêmes, faux profils aux pseudos improbables, n’ont pas le même traitement que vous avez subit, alors que la vôtre d’insulte envers Netanyahu est inférieure.

      on devine quels lobbies tirent le ficelles. La Russie ne fait pas le poids à ce niveau.

        +19

      Alerter
    • ledufakademy // 12.02.2018 à 13h05

      bon aussi , il faut dire que tu l’as bien cherché.
      On touche jamais à la maison mère, c’est une règle.

        +13

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  • Toff de Aix // 12.02.2018 à 07h52

    Il faut arrêter de s’illusionner, si FB favorisait la liberté d’expression, ça se saurait. Du filtrage par algorithmes en passant par la « modération » quasi inexistante voire à géométrie variable concernant les propos haineux ou incitant à la violence voire pire (surtout quand il s’agit de l’extrême droite, qui en général peut se lâcher sans crainte d’être censurée), cette saleté n’en est plus à un coup près pour nous prouver de sa totale soumission au Camp du Bien, c’est à dire celui de l’argent roi, et du capitalisme financiarisé le plus débridé.

    Les alternatives existent, pour ceux qui seraient désireux de continuer à faire passer des informations autrement que sur leur petite personne (ou leur immense ego, c’est pareil) : vkontakte par exemple. Je sais, c’est un peu trop russe sur les bords, mais bon…

      +15

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    • basile // 12.02.2018 à 08h11

      « un peu trop russe sur les bords » . Vous avez gagné un point Годвин

      : – )

        +8

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    • moi // 12.02.2018 à 17h19

      obligation d avoir un numero de telephone pour s inscrire c est pas etre en soumission et en passant sur le site rt france ce sont les rois de l autocensure a la microseconde meme pas affiche qui s autocensure [modéré] je parle de solution comme le boycott comme suel arme des 99% des pauvres que nous sommes bref etc ……

        +2

      Alerter
  • aladin0248 // 12.02.2018 à 08h15

    Le filtrage/modération sauvage a priori (sur mots-clés interdits ?) de ce blog commence à m’énerver. Taper un texte pour le voir disparaître à la seconde après avoir cliqué sur ‘laisser un commentaire’ est totalement inacceptable.

      +20

    Alerter
    • calal // 12.02.2018 à 08h37

      faut faire un ctrl A pour tout selectionner dans la fenetre. puis click droit pour copier- coller. mais faut y penser avant d’envoyer le message.
      Your house your rules…

        +5

      Alerter
    • Silk // 12.02.2018 à 08h54

      C’est un filtrage automatique. Ça m’est arrivé, je confirme que c’est énervant. Ça a pu éviter du travail à la modération par moment, je ne sais pas si le filtrage doit rester si strict maintenant.

        +1

      Alerter
  • Libraire // 12.02.2018 à 08h18

    -Que diable allez vous chercher sur facebook?
    « – Que diable allait-il faire dans cette galère? Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.
    – Va-t’en, Scapin, va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
    – La justice en pleine mer! Vous moquez-vous des gens? »
    Molière. Les fourberies de Scapin

      +10

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  • Eric83 // 12.02.2018 à 08h55

    Comme nous le savons tous, Facebook lutte la démocratie, notamment en censurant les comptes des vilains et des méchants qui tenteraient de s’ingérer dans la politique des Etats du camp du bien.

    Prenons un exemple tout frais d’action militante subversive en GB par le tristement célèbre George Soros, qui rappelons-le n’est pas anglais.

    Soros finance et revendique ouvertement une opération destinée à renverser le Brexit afin d’obtenir un second référendum pour que la GB reste dans l’UE. ( Le peuple anglais comme les autres peuples ne sait pas ce qui est bon pour lui mais Soros le sait, lui ).

    Cette action subversive de Soros est sans conteste de l’ingérence de haut-niveau.

    Question : les comptes Facebook de George Soros, de l’OSF et de toutes les « associations » qui travaillent pour lui à cette ingérence ouvertement revendiquée, ont-il été censurés ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-11/i-wont-butt-out-soros-slams-uk-democracys-fatal-error-brexit-calls-it-tragic

      +24

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  • Palcopie // 12.02.2018 à 09h08

    Rien d’étonnant dans cet article. Depuis le Patriot Act, tout internaute s’intéressant un peu à ces histoires de libertés d’expression, sait que les entreprises informatiques, sont couchés devant le gouvernement des États Unis, sinon, panpan la matraque.
    On s’en fout de Facebook. FB n’a de pouvoir que celui qu’on lui donne. Évidemment, notre espèce est grégaire, elle aime se regrouper en société. Mais comme on dit à Roquefort, il n’est de bonne société qui ne se quitte… 🙂
    A coté de Facebook, on a parlé de vkontakte (que je ne connais pas). Mais à quoi bon quitter l’Oncle Donald, pour aller se jeter dans les bras de l’Oncle Vlad ?
    Ce sera peu ou prou, la même chose à plus ou moins court terme. T
    out ça pour dire, qu’il existe un réseau social, libre, décentralisé, que vous pouvez choisir de quitter quand bon vous semble, en emportant vos données.
    Ça s’appelle Diaspora https://www.joindiaspora.com/ et il y a des pods en français https://framasphere.org/

      +7

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    • ledufakademy // 12.02.2018 à 23h23

      et pourquoi pas le réseau social décentralisé Mastodon ?

        +1

      Alerter
  • max // 12.02.2018 à 09h29

    Le véritable problème se posera quand/si une nouvelle étape sera franchie quand l’ICANN bannira certaines références se terminant par RU, c’est-à-dire la Russie, ca ne prends qu’une fraction de secondes et le/les pays concernés se retrouvent instantanément coupés de l’internet.
    Pour se prémunir, les chinois ont crée leur propre internet et les outils qui vont avec, ils sont les seuls, la Russie y pense mais quand je regarde RT TV et que je constate qu’ils ont tous ou presque des I-Phones et sont utilisateurs des réseaux sociaux styles facebook je me dis qu’ils sont en addictions.
    Le sevrage va être dur.

      +9

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  • hgoerg // 12.02.2018 à 10h04

    c’est à cause de ça que les cryptomonnaies prospèrent, pourtant beaucoup sur ce site les voients d’un oeil négatif à cause de la propagande sur la consommation énergétique et à cause de l’aspect volatilité/spéculation. On a la liberté ou on ne l’a pas, entre les deux c’est difficile.

      +1

    Alerter
    • RV // 12.02.2018 à 19h01

      De mon point de vue une monnaie est notamment assise bien sur sur la confiance de l’utilisateur mais tout autant sur la puissance légale de l’Etat qui l’émet, puissance légale qui lui permet de traquer les fraudes et autres délit liés aux monnaies.
      Une monnaie « alternative » qu’elle soit électronique ou pas reste viable tant qu’il n’y a pas de « problème », quand ce dernier advient il n’y a aucun recours pour les détenteurs.
      La liberté c’est la loi, pas l’absence de loi.

        +1

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  • jammrek // 12.02.2018 à 10h08

    Très bonne nouvelle !
    Cela fait maintenant des année que les militants pour un internet libre mettent en garde contre les menaces GAFA. Rien de tel qu’une expérience personnelle de la censure pour démontrer aux indifférents les dangers concrets et précis qui nous menacent.

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  • Ardéchoix // 12.02.2018 à 10h35

    Je suis sur facebook, il faut prendre cet outil comme un @ ouvert à tous (domaine public). Le problème est de savoir l’utiliser, et là commence le côté obscure.
    Lorsque j’ai un marteau, à quoi peut il me servir ?
    Réponse 1) enfoncer un clou.
    Réponse 2) se taper sur les doigts.
    L’éducation à son utilisation voilà le vrai problème, facebook reste une boite privée US qui est faite pour gagner de l’argent avec le manque d’information de ses utilisateurs. Et ça marche………pour l’instant .

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  • Lysbeth Levy // 12.02.2018 à 10h39

    la censure sur Facebook s’exprime souvent et exemple « on vous demande de vous relire, de ré-écrire votre post », celui ci étant en « standby » et non visible pour les autres et il est supprimé d’office. Cela arrive souvent et on vous demande de présenter une pièce d’identité afin de prouver que cela corresponds à votre compte avec votre VRAI nom et non un pseudo.
    Est-ce légal que facebook bloque votre compte si vous ne présentez pas une pièce d’identité ?
    Je crois que le but est de vous rendre visible sous votre vrai nom et faire interdire les pseudo ou l’anonymat pour être passible ou accuser en cas de « délit d’opinion » comme le demandent les censeurs exemple d’un pseudo-philosophe :
    https://twitter.com/bhl/status/933664083227873280?lang=fr
    Censeur d’ARTE celui ci veux que tout le monde (vulgum pecus) puisse payer son prix de liberté d’expression, donner son avis de citoyen n’étant pas pour tout le monde selon le filousofe que la planète nous envie …pas

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  • Bruno // 12.02.2018 à 11h15

    Je ne vois pas où est le problème. Facebook est une entreprise privée qui fait ce qu’elle veut, sur ordre de qui elle a envie ou à sa propre initiative.

    Quant à ceux qui ont besoin d’exister par et à travers Facebook ou autres Twitter pour maintenir à flot leur petit business ou leur ego… que dire ?

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    • Louis Robert // 12.02.2018 à 12h01

      Où est le problème?

      ——-

      Qu’une entreprise, même privée, choisisse de se prosterner devant le Pouvoir en se soumettant à celui-ci pose problème.

      1. Est-il légitime que ce type de Pouvoir intervienne comme il le fait? Il se peut bien que non.

      2. Est-il acceptable que pareille entreprise se soumette servilement à de tels ordres? Certains répondront « non ».

      Affaire de valeurs individuelles, collectives et sociales… Certains croient (à raison) que dans une société qui se respecte, l’entreprenariat privé n’autorise pas tout, loin de là. Refuser d’en débattre ne change rien à l’affaire.

      ______

      P.S. Personnellement, je demeure étranger à Facebook, Twitter, etc. Je vis même librement et avec bonheur… sans « cellulaire »,

        +2

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    • Chris // 12.02.2018 à 14h20

      D’où l’intérêt de privatiser à tour de bras médias comme moyens de production : l’Etat n’est plus responsable… avec pour corolaire la mort de la démocratie.

        +1

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  • Louis Robert // 12.02.2018 à 11h35

    « Nous vous proposons cet article afin d’élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. »

    —-

    Suggestion.

    En marge de ces innombrables textes reproduits et, le cas échéant, traduits, il me semble qu’une brève analyse devrait suivre, un sommaire à tout le moins, qui indiquerait en quoi, essentiellement, « nous » n’approuvons pas « la vision développée ici ». Ce faisant, on lancerait à tout le moins le débat en y situant ce site. Un grand mérite est attaché au fait de prendre publiquement position, plutôt que de choisir de la taire.

      +0

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    • Pierre Tavernier // 12.02.2018 à 12h14

      Respectueusement, permettez-moi de manifester mon désaccord avec votre proposition.
      Si une neutralité totale et une objectivité parfaite relèvent de l’utopie, j’apprécie néanmoins grandement l’effort fait par le taulier du site pour présenter des faits et des opinions sans donner explicitement son avis personnel dans le but louable de ne pas influencer son lectorat (ou en tout cas le moins possible).
      De même, si la modération peut parfois être agaçante, on peut constater qu’elle permet toujours au pelé et aux deux tondus qui ne sont pas d’accord avec la majorité de s’exprimer, pourvu qu’ils argumentent d’une façon minimalement sensée leur propos.
      Bref, cette absence de prétention à détenir la vérité ultime, qui est d’ailleurs clairement définie par les citations portant les valeurs du site, est pour moi intrinsèque à sa substance.

        +10

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  • Mo // 12.02.2018 à 11h53

    Moi ce que je ne comprends pas de la part e l’auteur de cet article, c’est le fait de ne pas remarquer que le propriétaire de Facebook est un juif américain. Du coup, c’est tout à fait logique de penser que par nationalisme, il devrait dire ok aux gouvernements de ses deux nations : les US et Israël. Du coup, Monsieur le journaliste, avant de dénoncer la censure de Facebook, ne faudrait-il pas d’abord commencer par dénoncer votre propre autocensure ?!

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    • rosecestlamort // 12.02.2018 à 12h07

      quelle autocensure ?? Zuckerberg est clairement pas un pro-israel acharné, mais il s’est fait tordre le bras lui aussi, comme tant d’autres. Il s’est par ailleurs tres longtemps et fierement revendiqué athée pour ceux qui n’ont pas la mémoire d’un poisson rouge. Je soupconne qu’il l’est toujours d’ailleurs, mais apres la victoire de trump et depuis qu’on lui a fait miroiter de possibles candidatures coté démocrate, on a eu droit à deux ou trois gentilles inepties sur l’importance de la religion avec photo de bébé, c’est de bonne guerre si j’ose dire et surtout un passage obligé pour quiconque espere jouer un role politique un jour aux etats-unis…

        +4

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    • Pierre Tavernier // 12.02.2018 à 12h30

      Parce que cela relève du procès d’intention. Tous les américains ne sont pas d’accord avec la politique de leur gouvernement, toutes les personnes de confession juive ne sont pas d’accord avec la politique du gouvernement israélien.
      Donc attribuer les motivations de FB à la nationalité et à la confession de son créateur est en réalité contre-productif, et ce, quelle que soit la part de vérité de cette explication.

        +7

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  • rosecestlamort // 12.02.2018 à 11h59

    a noter quand meme coté tordage de bras made in israel qu’il y a eu un mini reflux coté US avec un juge federal au Kansas qui a décrété la loi anti-BDS nulle et non avenue. A terme il se pourrait bien que la France reste le seul état où il soit impossible de porter un t-shirt « boycott israel » ou de tracter devant un supermarché avec un msg similaire sans passer devant un juge…

    https://electronicintifada.net/blogs/nora-barrows-friedman/federal-judge-blocks-kansas-anti-bds-law

      +5

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  • Haricophile // 12.02.2018 à 14h02

    Moi la seule chose qui m’effraie est que Fesse Bouc soit considéré comme nécessaire à Internet et a la vie sociale. Son patron a commencé durant sa scolarité en volant les données personnelles de ses petits camarades dans leur dos, et si un petit délinquant minable et sans scrupule est devenu ce qu’il est devenu avec ce genre d’activité, c’est de toute évidence qu’il est l’outil de gens a qui il rends d’immenses services tout en leur permettant de ne pas se compromettre.

    L’anomalie est que cet outil majeur pour l’espionnage généralisé et la manipulation des masses, gouvernemental et privé, soit utilisé massivement et fasse l’objet de la promotion massive et gratuite de la part des médias dit « d’information », pire que pour Macron a la présidentielle, et non que des gens s’en fasse virer.

    Je n’arrive même pas a comprendre comment des palestiniens osent utiliser ce « media » au mains de tout ce qu’ils combattent et de tout ce qui les persécutent.

      +9

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    • aladin0248 // 12.02.2018 à 14h29

      Les palestiniens n’ont pas le choix. Ils utilisent les moyens qu’on leur laisse pour s’exprimer et communiquer depuis leur prison en plein air (je n’ose pas dire à l’air libre).

        +7

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  • Vladimir // 12.02.2018 à 14h18

    Tout ca c’est que des menteries complotistes ,tout le monde respecte votre vie privée !
    http://www.ledauphine.com/france-monde/2018/02/12/il-regarde-188-episodes-en-une-semaine-netflix-s-inquiete-et-le-contacte
    « Honnêtement, ça m’a fait du bien de savoir que quelqu’un, même un inconnu travaillant dans le service technique du site, s’est soucié de ma santé mentale », a déclaré le jeune homme.
    Remarquez ,certains ne demandent que ca ,inquiétant !!

      +6

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  • THMOS // 12.02.2018 à 14h32

    Le pire de la défaite est l’impuissance qui suit… Pourquoi n’avons nous ( population ) pas copier/coller des FB, des Gogole etc ? De même qu’on est pas « un peu enceinte », la souveraineté perdue, entièrement, totalement implique de constater autant de fâcheux désagréments après soumission… L’illusion quotidiennement entretenue d’un réseau « social », un truc qui appartiendrait forcément à tous tant nous sommes nombreux à en être dépendants conduit à ce genre de pleurnichage, légitime et presque humiliant en même temps (!) Cette société américaine fait ce qu’elle veut.

      +2

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  • Chris // 12.02.2018 à 16h02
  • Steph // 12.02.2018 à 16h40

    C’est déjà le cas en France, ma page avec des abonnements à BDS, soutiens à Aheb Tamimi ou à des pages d’infos sur la défense de la Palestine a été fermée ce matin !!!
    Je ne peux plus y accéder ou pour ce faire, il faut que j’envoie un scan de ma CNI.

    Dictature !

      +9

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    • Bouddha Vert // 12.02.2018 à 22h52

      Comme vous y allez!
      Une dictature, si on peut y rentrer sans formalité, ?, il n’en est pas de même pour la sortie.
      Là heureusement vous faites encore tout ce que vous voulez, et vous pouvez même vous faire officiellement enregistrer comme ennemi d’Israël.

      On se demande ce qu’il vous faut de plus comme liberté.

        +0

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  • LG // 12.02.2018 à 19h59

    En espérant que cet article permettra aux lecteurs de ce blog qui possèdent encore un compte sur FB de le FERMER (allez, sortez de votre zone de confort les z’amis) ….et accessoirement de prêcher la bonne parole autour de soi…;-)

      +2

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  • Christian Gedeon // 13.02.2018 à 19h08

    Modéré j’ai ete,mais j’y reviens,parce qu’on est en train de mélanger torchons et serviettes,et de tout confondre. Facebook,que je n’utilise plus depuis un bail,est une société privée,avec une logique de société privée. Elle fait donc ce’ qu’elle veut,dans la limite des lois applicables. L’article met donc par définition à côté de la plaque,complètement. Et si on n’est pas content,on fait comme moi,on arrête d’utiliser Facebook…et petit détail,les palestiniens ne sont pas des demeurés et on bien d’autres canaux de communication que Facebook.

      +1

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  • keg // 15.02.2018 à 09h15

    La censure, bras armé des faibles ou des forts, se fait par privatisation d’office…..
    Facebook et son contre pouvoir facebouc ….. la bataille est lancée. Dans les 10 ans si le second n’a pas pris le pas sur le premier ce sera une dictature aveugle entre les mains d’un seul homme. Il faut le faire, fortune sur le dos des gogos….

    https://wp.me/p4Im0Q-2hP

      +0

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