Depuis le lancement notre « Foire Aux Questions » la semaine dernière, nous avons reçu des dizaines de questions !
Nous tenons vraiment à tous remercier, non seulement pour votre participation et pour la qualité de vos questions, mais aussi pour vos nombreux messages de soutien. Votre implication dans la vie du blog est une source de motivation pour toute l’équipe qui n’hésitera pas à renouveler l’expérience prochainement.
Olivier Berruyer répond ici à quelques-unes de vos questions. Bonne lecture à toutes et à tous !
Plan :
Q1 – Comment s’est passé votre confinement ? Quels enseignements en tirez-vous ?
Q2 – Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement français ?
Q3 – Pensez-vous que la Chine ait menti sur le nombre de morts du Covid ?
Q8 – Comment expliquez-vous la différence du nombre de décès Covid-19 entre l’Allemagne et la France ?
Q9 – Quelle(s) suite(s) probable(s) pour l’épidémie ?
Crise sanitaire
Q1 – Comment s’est passé votre confinement ? Quels enseignements en tirez-vous ?
Assez bien je dois dire. J’ai eu la chance qu’aucun de mes proches ne soit touché.
Pour ma part, je suis resté enfermé la quasi-totalité du temps. Tout ce temps libre m’a permis de travailler d’arrache-pied pour le site Les-Crises, mais aussi de me documenter et d’avancer sur la professionnalisation du site (dont nous reparlerons).
De ce fait, je n’ai pas vu beaucoup de différence dans ma vie entre avant et pendant le confinement… 🙂
Bien sûr c’est une expérience particulière au niveau des Libertés publiques (et dont il faudra tenir compte sur les aspects de contrôle informatique), mais il s’agit d’une crise sanitaire exceptionnelle, qui a nécessité des mesures exceptionnelles, pour limiter le dramatique nombre de personnes qui ont perdu la liberté de vivre.
J’en tire surtout le souvenir d’une expérience exceptionnelle, ou le peuple a fait de gros efforts individuels pour un bien-être collectif, avec un certain succès, dont nous devrions être fiers, et ne pas écouter les dénigreurs de ce bel (et coûteux) effort.
Q2 – Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement français ?
Ce gouvernement a été lamentable.
Mais qu’attendre d’un président et d’un gouvernement aussi incompétents, qui de surcroît ont fait du mensonge leur quotidien.
La comparaison du nombre de morts avec l’Allemagne et la Chine est éloquente : ces pays plus peuplés ont eu beaucoup moins de morts : France 444 morts par million d’habitants, Allemagne 102 et Chine… 3 morts.
Q3 – Pensez-vous que la Chine ait menti sur le nombre de morts du Covid ?
Je n’en sais rien.
Mais les chiffres actuels sont assez cohérents entre le nombre de morts, le nombre d’hospitalisation et la prévalence sérologique, sachant qu’ils ont confiné bien plus rapidement que nous – il est normal que cela fasse une grosse différence.
On voit mal l’intérêt de mentir : pourquoi dire 3 000 si c’est 20 000 ? Primo il va être difficile de cacher 17 000 morts ; secundo, 20 000 morts, en Chine, c’est l’épaisseur du trait, cela est inférieur à la variabilité de la mortalité par grippe (source).
La facilité avec laquelle les médias mainstream s’empressent de semer le doute par des théories « complotistes » contre certains pays, sans enquête sérieuse, est inquiétante.
Cependant, rappelons bien que tous les gouvernements mentent, qu’il faut exiger des preuves, et exercer une grande vigilance citoyenne. De plus, le gouvernement chinois est évidemment un des plus enclin à tromper, compte tenu de son opacité et de son régime politique assez autoritaire… (voir l’avis d’Amnesty international dans notre article ici par exemple)
L’ordre des choses consiste d’abord à prouver (ou rassembler un fort faisceau d’indice), et ensuite à accuser… Pas le contraire. C’est la condition sine qua non au maintien de relations internationales apaisées.
Je trouve que la forte défiance (légitime) envers l’autorité publique, conduit à une sur-réaction et une escalade d’accusations dommageables à la recherche de la vérité.
Le recul nécessaire n’est pas évident à prendre mais plus que jamais, nous en avons besoin.
Q4 – Quel regard portez-vous sur la couverture médiatique donnée à la crise du Covid-19 dans les médias mainstream ?
Lamentable également.
D’une part, c’est logique. Ils continuent à jouer au chien de garde du Pouvoir, et on en a eu une magnifique illustration pendant la crise : ne pas trop enquêter sur les faillites, ne pas trop relever les mensonges du gouvernement, évidemment ressortir une tripotée de pseudo-experts et d’éditocrates qui viendront policer l’image d’Emmanuel Macron, et justifier toutes les incartades de son gouvernement. Ils expliqueront aussi qu’on a fait mieux que les voisins et que toute volonté de demander justice serait assimilable à du dangereux populisme.
« Dans une société bien huilée, on ne dit pas ce que l’on sait, on dit ce qui est utile au pouvoir. » [Noam Chomsky.]
D’autre part, on a également observé une tentative de semer le doute dans la population, dans une course au Buzz totalement irresponsable. À certains moments, j’ai même vu des dérives que l’on pourrait qualifier – pour reprendre leur expression dédiée – de « complotistes »
Nous n’avons à l’évidence presque plus de journalistes aux commandes de certaines de ces structures, mais de simples commerciaux.
J’ai vraiment eu honte de nos médias quand j’ai vu certains extraits de chaines d’informations sur les réseaux sociaux. Je me demande comment les gens qui n’ont pas le temps de se renseigner par d’autres canaux d’informations sérieux peuvent être correctement informés. C’est terrifiant. Sans informations, pas de démocratie.
Q5 – Avez-vous des conflits d’intérêts, des amitiés, des liens familiaux, des subventions ou des actions de Big Pharma ?
Évidemment, aucun. Mais c’est une bonne question, car elle permet de préciser un point très important.
Beaucoup de grands médecins français sont en situation de conflits d’intérêts – ce qui est regrettable.
MAIS, comme son nom l’indique, être en situation de conflit ne signifie nullement être malhonnête ou mentir. Cela signifie qu’il y a un risque plus important que la normale, et donc qu’il faut contrôler plus soigneusement les travaux et déclarations qui vont dans le sens du conflit d’intérêts. Les personnes en conflit d’intérêts sont le plus souvent honnêtes, mais il y a parfois quelques crapules dans le lot. Les situations de conflit d’intérêts sont hélas de plus en plus fréquentes avec la privatisation de la recherche, et il faut y voir avant tout un symptôme de « la startupisation » du pays…
Autre point : le conflit d’intérêts est une situation où il existe une incitation potentielle pour un chercheur à ne pas travailler honnêtement. On pense souvent au cas où il serait financé par un laboratoire pour d’autres recherches ; ce lien jetant une suspicion. Mais il faut aussi garder à l’esprit que le conflit d’intérêts peut aussi ne pas naître d’une relation financière. Par exemple, on comprend qu’un chercheur qui aurait défendu sans preuves solides qu’un traitement marche va être incité à continuer à le défendre au delà de toute raison (on appelle cela « escalade d’engagement » en psychologie d’ailleurs, c’est très fréquent, même dans une simple discussion), pour ne pas perdre la face ; c’est aussi une forme de conflit d’intérêts…
S’il serait stupide de considérer que ces personnes, de par leur statut de médecin, seraient forcément toutes et tout le temps honnête (naïveté), il le serait tout autant de les considérer toutes et tout le temps malhonnêtes. Hélas, la réalité est souvent complexe, et nécessite beaucoup d’efforts et d’humilité pour être approchée.
Dans ce domaine, la communauté des chasseurs de Fake science a fait un travail souvent remarquable – et il est déplorable qu’ils aient été autant attaqués dans cette triste histoire.
Pour en revenir au problème. Je pense vraiment qu’il faut rétablir la confiance et la probité dans ce secteur. Je reposte donc certaines de mes propositions :
- Nationalisation de Sanofi, rachetée au prix de l’actif net, et interdiction de dividendes. Le secteur public doit avoir un laboratoire non guidé par le profit. Il serait également intéressant d’augmenter la taxation des autres laboratoires sur leurs activités en France (tels Gilead et Abbvie) ;
- Obligation de réaliser un essai clinique de phase III par le secteur public pour les plus importantes molécules (financement par le laboratoire), afin de s’assurer qu’aucun biais n’en modifie la conclusion. Obligation de rendre publics les résultats détaillés des essais privés des autres médicaments ;
- Interdiction des visiteurs médicaux payés par les laboratoires. Ils devraient être transférés au secteur public, financés grâce à une taxe sur les laboratoires, et assurer la mission de service public de formation des médecins, de façon transparente (cela en diminuerait aussi le coût) ;
- Interdiction de toute rémunération de médecins par des laboratoires. Ceux-ci doivent être taxés, et ces sommes redistribuées par l’État aux médecins en fonction des besoins. Comme dit l’adage romain « La femme de César ne doit pas être soupçonnée », il en est de même du corps médical. Le statu quo sera de toute façon intenable après le « flash délirant » que nous connaissons actuellement ;
- Création d’un service public de la publication scientifique, gratuit, avec fourniture de toutes les données de base, afin de réaliser les contrôles adéquats avant les publications, et de casser le monopole intolérable des éditeurs médicaux qui vendent les résultats de la recherche, qui est principalement publique. Bien entendu, on aurait aussi systématiquement une version en français des articles publiés par des chercheurs français, en plus de l’anglais.
Je vous rassure, ce site n’est pas très apprécié par « Big Pharma »… 🙂
Q6 – Quel poids des lobbys pharmaceutiques à l’OMS, à l’Ordre des Médecins, à l’Académie de Médecine, dans les rédactions des revues médicales ?
Je ne pourrais le quantifier.
Mais je répète : il ne faut sombrer ni dans la naïveté, cela existe, ni dans le machiavélisme. Nous ne vivons pas non plus dans un monde mafieux où tout est tromperie en permanence. Ce qui est certain, c’est qu’il y a de sérieux axes d’amélioration pour lesquelles il faut se mobiliser afin de redonner confiance dans toutes ces institutions.
Q7 – Mortalité, Contagiosité : quelle est la dangerosité réelle du Covid-19 ? N’est-il pas trop tôt pour conclure ? Ne croyez-vous pas que c’est la mortalité annuelle de 2020 qui nous dira si le Covid-19 était aussi mortifère que ce qu’on nous annonçait ?
Il faut aussi faire attention à ne pas confondre mortalité et létalité. La létalité est la proportion des gens atteints qui meurent (= décès Covid / personnes infectées). La mortalité, c’est l’ensemble des morts dans le pays (= décès Covid / population). La différence est liée au taux de prévalence, c’est-à-dire à la proportion de personnes infectées (= personnes infectées / population).
On connait assez bien la létalité, qui se situe en France autour de 0,7 % (l’incertitude étant liée au nombre d’asymptomatiques). Mais notez qu’il faut bien se méfier des moyennes, en l’espèce il faut vraiment regarder par âge et par sexe :
La létalité (Infection fatality ratio) s’étale donc de 0,001 % à 17 % selon l’âge et le sexe : une octogénaire a 6 % de risque de mourir si elle rencontre le virus, un octogénaire 17 %, un risque sur 5 de mourir… Rappelons bien que le gouvernement a demandé à ces gens d’aller voter le 15 mars pour choisir qui allait gérer les ordures ménagères…
L’étude de l’institut Pasteur que nous citons estime la prévalence entre 3 % et 7 % pour l’ensemble du pays.
Notons que cela représente environ 1,8 à 4,7 millions de personnes, pour environ 140 000 testés positifs. Le ratio « cas infectés » sur « cas testés » (en fin d’épidémie) est donc entre x13 et x34. Rappelons que nous avions retenus x45 dans notre article du 13 mars – ce qui était assez juste, car ce ratio est nettement plus important en début d’épidémie, puisqu’elle se développe alors exponentiellement.
Mais là encore, il faut se méfier des moyennes car beaucoup de régions ont été peu touchées, et le confinement a donc réduit les morts.
La prévalence est donc comprise entre 1 % et 10 % suivant les régions.
Cela se voit aussi sur la mortalité toute cause (source : INSEE) :
Comme a dit Pierre Dac, « la prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir. »
Nous allons donc nous servir du passé. Le département le plus touché, car l’épidémie s’est enflammée là, a été le Haut-Rhin (ici la mortalité dans la région Grand Est) :
Ce département a compté selon Santé publique France : 788 décès à l’hôpital plus 671 en Ehpad, soit 1 459 morts. Pour un département de 765 000 habitants, soit un taux de 1900 morts par million d’habitants.
Si le virus avait continué de se répandre, sans confinement, il n’y a pas de raison que le taux du Haut-Rhin n’ait pas été atteint partout, ce qui aurait donné pour les 66,8 millions d’habitants du pays un total de décès de 130 000 morts.
Mais, si la prévalence du Haut-Rhin va être probablement la plus forte de France, rien n’indique que le virus y avait atteint sa diffusion maximale, bien évidemment ; ce département a aussi bénéficié du confinement. Il est donc tout à fait possible de penser que ce taux aurait pu doubler – ce qui mène à 260 000 morts potentiels. Mais dans cette situation, le système hospitalier aurait été engorgé, et il n’y aurait rapidement plus eu de place ni de respirateurs : le taux de létalité aurait donc monté en flèche.
Au final, on voit donc que ce coronavirus avait le potentiel de tuer entre 200 000 et 400 000 Français – ce qui est en ligne avec l’estimation du conseil scientifique de début mars, qui tablait entre 300 000 et 500 000 au maximum.
Voici ce à quoi nous avons échappé, grâce à nos efforts. Et nous pouvons donc être heureux – même si le bilan actuel aurait dû être bien plus faible, avec un meilleur gouvernement, et plus de capacités industrielles (pour les masques et tests).
Enfin, dernier point important. Quand on écoute les commentateurs, on a peu l’impression que l’épidémie a consisté en : soit des personnes âgées qui mourraient, soit des gens qui avaient une grippe plus ou moins forte.
Mais les chiffres sont les suivants pour l’hospitalisation (source) :
Près de 4 % des individus ayant rencontré le virus ont été hospitalisés – dont près de la moitié des hommes octogénaires -, et donc 20 % des hospitalisés sont partis en réanimation (ICU).
Enfin, on voit un énorme problème sur le passage en réanimation par âge, qui a concerné
- 16 % des hospitalisés trentenaires ;
- 22 % des hospitalisés quadragénaires ;
- 28 % des hospitalisés quinquagénaires
- 31 % des hospitalisés sexagénaires
MAIS
- 25 % des hospitalisés septuagénaires et…
- 05 % des hospitalisés octogénaires !
On se doute bien qu’il n’y a aucune raison naturelle que ce taux baisse. C’est simplement, hélas, qu’au vu de leur mortalité et du manque de places, on n’a pas envoyé les octogénaires (et une partie des septuagénaires) en réanimation…
Bref, le Covid, c’est aussi la moitié des places en réanimation occupées par des gens de moins de 60 ans, dont, certes, peu sont morts, mais pour qui le Covid n’a néanmoins pas été une « grippette ». D’autant que dans à 5 à 10 % des cas, les contaminés non hospitalisés ont des formes longues de 20 à 80 jours au moins.
Rappelons aussi cette étude qui estimait que les décédés du Covid avaient perdu en moyenne 13 années de vie.
En synthèse, on a donc ces quelques chiffres sur le Covid : globalement, sur 1 000 personnes infectées, environ 35 sont hospitalisées dont 7 en réanimation, et 7 meurent. (certains de ces 7 n’étant pas mortes en réanimation ; ce sont les plus âgées, qui n’ont pas été admis faute de place)
Mais comme il faut se méfier de cette moyennes de 0,7 % (cela vaut il la peine de confiner ?), rappelons aussi que le Covid c’est, pour 1 000 hommes de plus de 80 ans infectés, environ 460 sont hospitalisés dont seulement 31 en réanimation (faute de place, ils ne sont pas prioritaires), et 170 meurent.
Dernier point. Je n’ai trouvé qu’une seule information intéressante dans les travaux de l’IHU de Marseille sur le Covid, mais cela vaut le coup d’être signalé : ils ont réalisé 2 065 tomographies aux patients qu’ils testaient positifs, et qui ont montré des lésions pulmonaires chez 581 des 933 patients qui avaient le score minimal des symptômes cliniques (NEWS score = 0, source). Dit autrement, près de 2 cas totalement bénins sur 3 avaient des atteintes pulmonaires visibles en tomographie. La question est donc quelles sont les séquelles à long terme, et dans quelle proportion de cas, cela seront-elles problématiques, et diminueront-ils la qualité de vie voire l’espérance de vie ? Voir cet article. Presque aucun média n’en parle …
Q8 – Comment expliquez-vous la différence du nombre de décès Covid-19 entre l’Allemagne et la France ?
Pour faire simple : un gouvernement bien informé par des experts de qualité, des capacité de tests bien supérieure (le pays ayant gardé ses capacités industrielles), population sérieuse suivant les consignes, plus de lits à l’hôpital…
Q9 – Quelle(s) suite(s) probable(s) pour l’épidémie ?
C’est très difficile à dire, personne ne peut savoir – et ceux qui prétendent le contraire sont des charlatans.
Le Brésil (30 000 nouveaux cas par jour) et l’Inde (10 000) montrent que le virus se porte très bien par des températures de 25 à 30 °C :
Mais ce qui marche bien chez nous, c’est à l’évidence que la distanciation physique se poursuit : télétravail en masse, peu de monde dans les transports en commun, pas de cinéma, pas de restaurants – il est dur pour le virus de prospérer dans ces conditions.
Nous verrons alors ce qui se passera quand les règles s’assoupliront cet été (cela pourrait repartir assez vite – ou pas), et quand la température baissera à l’automne. Tout est possible…
Économie
Q10 – Au lendemain de la crise du Covid-19, pensez-vous que le rouleau-compresseur du néolibéralisme va s’accélérer ?
Ce sont des points que je développerai à l’avenir. Mais globalement, j’ai plutôt tendance à penser que le néolibéralisme risque de céder le pas, non pas « aux jours heureux », mais à une forme encore plus avancée, ploutocratique, de façon à sauver au maximum l’épargne des plus riches.
Cela a déjà commencé – recommencé d’ailleurs : l’État n’aide pas les petits entrepreneurs (que les loyers et principales charges des travailleurs non salariés et TPE-PME n’aient pas été suspendus 3 mois reste pour moi un autre mystère de ce gouvernement), mais des garanties en milliards sont accordés sans contrepartie à Air-France et Renault, sans même que les actionnaires soient mis à contribution, c’est surréaliste. Et vous verrez que dans quelques mois il faudra de nouveau « sauver les banques », après des années où elles ont encore distribué grassement des dividendes et racheté leurs actions, au lieu de renforcer leur solvabilité. Je rappelle de nouveau que le cas est binaire : ou la banque est solvable, et elle n’a pas besoin de soutien ; ou elle n’est pas solvable, et il faut sans doute la sauver (car on n’a pas séparé l’activité bancaires), mais dans ce cas-là, il faut la nationaliser pour 0 euro, vu qu’elle ne vaut rien.
Ils nous ont déjà fait le coup en 2008-2010. Mais ce système « Le capitalisme pour les pauvres, le communisme pour les riches. » doit cesser.
Q11 – Seriez-vous favorable à l’attribution de médailles en replacement des stock-options, des retraites-chapeau, et des dividendes, comme le propose notre gouvernement pour le personnel soignant ?
Intéressante proposition, mais j’hésite en raison du gaspillage de métaux induit.
Je suis plutôt enclin à ce qu’on crée une l’application pour qu’elle affiche alors une médaille numérique, en remplacement de la perception des stock-options.
Blog
Q12 – Quelle méthode de modération pour l’espace « Commentaires » du blog ? Y-a-t-il une liste de mots interdits ?
Cette remarque revient régulièrement. Comme l’indique la Charte des commentaires, il y a 2 types de cas de modération.
Le premier est le cas classique de commentaires illégaux ou injurieux.
Le deuxième cas est celui de commentaires affirmant avec aplomb des choses factuellement fausses. En général, ils restent, car un débat s’instaure entre commentateurs pour corriger. Mais si la même affirmation revient plusieurs fois, elle peut être enlevée, car elle risque de ne pas être corrigée, et donc tromper les lecteurs.
Mais il y a un troisième cas, « ceux qui ne seront manifestement pas en lien avec le billet commenté ; ceux ne visant pas à faire partager une thèse, une position, une information, une objection ou une question aux autres lecteurs, mais se contentant de pures et simples affirmations non étayées ; ceux faisant des liens vers des sites ou articles douteux ou qui n’auront pu être validés par manque de temps ; ceux ayant pour but de rouvrir en permanence des sujets déjà évoqués sur le blog » etc.
Cette problématique est due au fait qu’il y a un choix à faire entre deux positions quant à la raison de créer une zone commentaires. Cela revient à répondre à la question : « À qui sert le commentaire ? »
- Réponse A : il sert au commentateur, qui se fait plaisir à laisser son avis quel qu’il soit. Dans ce cas, il ne faudrait pas les modérer. Avantage: les commentateurs sont contents. Inconvénient : on aura régulièrement 100 à 600 commentaires par billet – qui ne seront donc lus par presque personne.
- Réponse B : il sert au lecteur, qui prend plaisir à lire quelques dizaines de commentaires variés et intéressants. Problème : il faut donc supprimer les autres.
83 % des lecteurs ont voté pour la Réponse B.
Remercions donc les modérateurs (qui sont aussi, avant tout, des lecteurs bénévoles, comme vous), qui réalisent en permanence cet énorme travail.
Q13 – Pourquoi avez-vous choisi de produire quasi-exclusivement autour du virus ? Pourquoi avez-vous décidé de vous concentrer sur les aspects médicaux et scientifiques ?
Avec le déconfinement, même si cela n’est pas gagné loin de là, est-ce que Les-Crises compte se redéployer sur d’autres sujets ? Si oui lesquels ?
Parce que nous mettons les moyens sur les informations les plus importantes, et un évènement déclenchant la pire crise depuis 80 ans méritait, pour moi, une attention totale.
Nous avons travaillé dans l’ordre, et commencé par les aspects médicaux, car c’est cet aspect qui nous retenait enfermés à la maison. Et car nous n’avions pas d’information sur le reste.
3 mois plus tard, la crise sanitaire est en voie de réduction (pour le moment – croisons les doigts), et nous cessons ce jour notre « édition spéciale Coronavirus ».
Pour les questions sur The Lancet et la chloroquine, réponses tout à l’heure et demain.
Beaucoup ont posé des questions sur les banques centrales, l’économie, le marché immobilier, l’épargne, etc.
Nous allons y répondre en relançant nos analyses graphiques, afin que vous soyez bien informé sur les importants risques qui se profilent devant nous.
Nous allons donc prochainement vous re-parler économie, à commencer par la crise au niveau de la Banque Centrale Européenne et de l’Allemagne, qui est très intéressante, mais me demande beaucoup de travail de documentation et préparation.
Suivrons ensuite une actualisation de nos anciennes analyses, mais nous repartirons de zéro pour les nouveaux lecteurs.
Nous publierons également la semaine prochaine une série sur les armes nucléaires.
Et surtout nous préparons notre projet de professionnalisation pour l’automne, avec de nombreuses surprises. Mais rien ne sera possible sans vous. Nous vous en reparlerons bientôt.
Et merci encore à tous ceux qui nous ont écrit pour cette Foire Aux Questions !
148 réactions et commentaires
Bien d’accord !
Sur un sujet aussi épineux, » Les Crises » a raté son coup en jaugeant la pratique de la médecine à l’aune de leur adoration des chiffres (avec initialement une hargne ‘ad personam’ très gênante), plutôt qu’en investiguant sur la poussée des lobbies.
Apparemment pourtant, ce que la presse mainstream (elle-même !) vient de révéler (par exemple la vacuité de la société américaine ayant prétendument récolté les données, inexistante sur internet ou ailleurs jusqu’en mars) relève précisément du type de faits que « Les Crises » peut mettre au jour et met au jour sur d’autres sujets.
Bonjour,
Aucune question sur le traitement réservé par ce site à Didier Raoult ?
J’ai des doutes.
Vous avez mis vos pas dans ceux de Big Pharma, des oligarques, de leurs représentants aux gouvernements, de l’OMS, je dois en oublier ….
On peut discuter de la personne publique de ce professeur, de ces choix de communication, de l’éthique qu’il revendique mais on se montre prudent.
Quand on voit ses adversaires, on ne peut qu’avoir un apriori favorable pour ce qu’il dit et fait.
S’il n’a pas soigné d’après vous, au moins a-t-il tenté.
Ce site a perdu là beaucoup de crédibilité et vous n’abordez pas le problème.
C’est très décevant, presque à regretter le soutien financier et le temps consacré ici.
Bon vent.
Personnellement je dis merci à ce blogue de m’avoir ouvert les yeux sur Raoult. Qu’il porte les cheveux longs ou la barbe, peu importe. Mais les affirmations à l’emporte-pièce, comme certaines prédictions qui ne se réalisent pas, m’ont refroidi. D’autre part lorsqu’on regarde les pays qui s’en sortent, ce ne sont absolument pas les pays qui utilisent le traitement Raoult. Ce sont les pays qui ont réagi suffisamment vites, et qui ont confiné si ce n’est tout le pays au moins les foyers d’infection. Pas comme la Suède. Mais comme la Corée du Sud, le Japon, la Nouvelle-Zélande. Ils utilisent la chloroquine eux ? Pas du tout !
la question n est pas la .la question est que l on a privé les medecins de leur role de prescription .
Heureusement que l’on prive les médecins de leur rôle de prescription si leurs avis sont néfastes : combien le mercure que l’on prescrivait au Moyen Âge contre à peu près toutes les maladies (peste, ascaris, pneumonie …) a-t-il fait de morts ?
Bonjour, pouvez vous svp sourcer vos affirmations concernant les prédictions du pr Raoult et qui ne se sont pas réalisées? Merci
Trois des auteurs de l’étude du «Lancet» sur l’hydroxychloroquine se rétractent
«Nous ne pouvons plus nous porter garants de la véracité des sources des données primaires», écrivent les trois auteurs au Lancet, mettant en cause le refus de la société les ayant collectées, dirigée par le quatrième auteur, de donner accès à la base de données.
Source: Le Temps – Publié vendredi 5 juin 2020 à 06:00
https://www.letemps.ch/sciences/trois-auteurs-letude-lancet-lhydroxychloroquine-se-retractent
La bombe a explosée en plein vol, de la Fake science…
Je vous suggère un documentaire…
La crise de la science : crise de la reproductibilité, crise de l’évaluation par les pairs, manipulation des données, fraude, corruption… sous-titré en Français : https://www.youtube.com/watch?v=RRZJZVjXGSo&feature=emb_logo
Le New England Journal of Medicine (NEJM) a fait de même pour un article publié le 1er mai dans ses colonnes, qui déclarait que la prise de traitements antihypertenseurs n’avait pas d’influence sur la gravité du Covid-19. Dans les deux cas, l’auteur principal de l’étude était Mandeep Mehra (Harvard Medical School) et les données provenaient de Surgisphere.
Source : Le Monde – Publié hier à 21h24, mis à jour à 10h42
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/04/hydroxychloroquine-trois-auteurs-de-l-etude-du-lancet-se-retractent_6041803_1650684.html
Rebondissement. L’hydroxychloroquine ne montre «pas d’effet bénéfique»
Recovery annonce l’arrêt immédiat de l’inclusion de nouveaux patients pour ce traitement.
On n’en a pas fini avec cette histoire. L’hydroxychloroquine ne montre «pas d’effet bénéfique» pour les malades hospitalisés à cause du Covid-19, selon, cette fois, les responsables de l’essai clinique britannique Recovery. Ils ont annoncé l’arrêt immédiat de l’inclusion de nouveaux patients pour ce traitement.
Source : Libération – 05.06.2020 16:41
https://www.liberation.fr/direct/element/lessai-clinique-britannique-recovery-ne-montre-pas-deffet-benefique-de-hydroxychloroquine-pour-les-p_114547/
Pour le grand publique l’histoire du Lancet restera anecdotique !
Une chronologie de toutes ces annonces et effets d’annonces serait d’intérêt publique…
Ne vous emballez pas ce n’est pas le même protocole et les doses administrées sont excessives.
C’est encore un pétard mouillé
Cette étude est entre-autre financée par la Fondation Bill Gates, qui subventionnait également l’hôpital Brigham and Women’s à Boston, d’où est sortie la fameuse étude Mehra retirée depuis.
On est d’accord, ça ne prouve rien.
Dans cette études les doses prescrites sont 4 fois supérieures à ce que recommande l’AMM laquelle limite à 3 comprimés de 200 mg par jour la posologie. Chez Recovery, on en est à 12 dès le 1er jour. Un traitement qui conduirait un homme en bonne santé aux urgences !
Les taux de mortalité de cette étude sont particulièrement élevés. Il faut dire que ces doses de cheval sont administrées à des malades particulièrement malades ! Atteint de comorbidité diverses et plutôt âgés.
On a envie de dire que tout est fait pour que ça ne marche pas !
Je me souviens qu’un de mes profs d’économie, c’était il y a fort longtemps, disait « les statistiques, c’est l’art de mentir avec precision ». J’ai aujourd’hui le sentiment que ces mensonges précis ne sont plus l’apanage des seuls economistes, mais que des scientifiques peu scrupuleux, à moins qu’ils ne soient carrément mauvais, s’adonnent eux aussi à fabriquer des mensonges précis.
Sources. France soir.
Les doses sont en effet nettement supérieure à la posologie pour le paludisme, mais uniquement le 1er jour. Ensuite les doses sont légèrement plus élevées que dans le protocole Raoult pendant les 9 jours suivants. Les données ne sont pas encore publiées, mais j’imagine qu’on verra aisément les cas d’effets secondaires graves. S’il y en a peu, cela fera au moins un argument aux pro-chloroquine quant à la fréquence de survenance de cas d’effets secondaires graves…
« Les taux de mortalité de cette étude sont particulièrement élevés. Il faut dire que ces doses de cheval sont administrées à des malades particulièrement malades ! Atteint de comorbidité diverses et plutôt âgés. »
J’ai lu plusieurs fois cet argument de comorbidité. Or il n’est pas pertinent, car Recovery se contente de comparer le taux de mortalité entre deux groupes a priori identiques d’un point de vue statistique, l’un qui reçoit de la chloroquine, l’autre qui n’en reçoit pas. Dixit :
« ‘A total of 1542 patients were randomised to hydroxychloroquine and compared with 3132 patients randomised to usual care alone. There was no significant difference in the primary endpoint of 28-day mortality (25.7% hydroxychloroquine vs. 23.5% usual care; hazard ratio 1.11 [95% confidence interval 0.98-1.26]; p=0.10). »
Autrement dit, il importe peu que le taux de mortalité soit élevé, puisque ce n’est pas ça qu’on regarde, mais la comparaison entre les deux. Sauf bien sûr à prétendre que la chloro ne devrait pas du tout être utilisée en cas de comorbidité, mais il faudrait alors expliquer pourquoi…
En effet, la Chloroquine ne doit pas être administrée à des personnes cardiaques ni en manque de zinc.
Une surveillance stricte de ces facteurs est nécessaire.
Donc toute étude qui montre qu’une administration de cette substance à des sujets souffrant de ces pathologies est problématique.
@ EULS
Par exemple, à des co-morbidités de type cardiaque.
Peut-on faire prendre un médicament à risque cardiaque à quelqu’un de Cardiaque ?
Vu la course à la publication dans la science aujourd’hui, tout est possible.
@Papagateau :
Il y a deux possibilités.
Soit la chloroquine a un effet thérapeutique sur le virus. Dans ce cas on peut imaginer que dans Recovery, la chloro a baissé le taux de mortalité de la Covid19, mais créé des problèmes cardiaques qui ont augmenté le taux de mortalité global à un niveau légèrement supérieur au groupe contrôle (sans être significatif). Dans cette hypothèse le traitement pourrait fonctionner mais causerait alors probablement des effets secondaires graves à fréquence importante.
Soit la chloroquine n’a pas d’effet thérapeutique significatif. Dans ce cas le point positif est que les effets secondaires sont probablement peu dangereux même dans le cas de malades de la Covid19 présentant pour certains déjà des troubles cardiaques, compte tenu de l’absence statistique de différence entre les taux de mortalité. Le point négatif est que la chloro ne marche pas sur le virus.
A ce stade, rien dans l’annonce ne pointe vers la proposition 1. Cela reste possible, et il faudra vérifier une fois que les résultats complets seront publiés.
Lors de l’essai recovery, les doses administrées sont bien supérieures à celles préconisées pour cette molécule chez l’homme, l’absence d’effets secondaires est donc une bonne chose vu la dangerosité potentielle de la dose. De plus, la molécule a été donnée à des patients déjà hospitalisés, donc sûrement trop tard pour agir comme il convient pour limiter les complications.
Je suis impatient pas contre de connaître le résultat de l’étude sur la chloroquine administrée en prophylaxie à 600 personnels soignants des hôpitaux de Paris…
Notez d’ailleurs que sur Twitter, Raoult claironne sur l’absence de toxicité qui serait prouvé par Recovery (alors qu’il n’a pas les données).
Par contre ses explications sur le reste sont pour le moins confuses, il se contente de critiquer le taux global de mortalité, sans s’exprimer sur le cœur du sujet, à savoir l’absence de différence significative avec le groupe contrôle…
Nos chers amis anglais (et suédois) et leurs labos, ont semble-t-il, quelques intérêts à défendre …!
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/astrazeneca-va-t-il-fusionner-avec-gilead-849663.html
D’aucun diront que cette information relève du conspirationisme.
Niya, je partage votre déception. Elle s’est accrue ces derniers jours, en constatant, avec tristesse, que ce site n’a même pas eu disons… la présence d’esprit… de pointer la guignolade publiée par le Lancet.
Et il ne vous ai pas venu à l’esprit que quelque chose était « peut-être » en cours de rédaction sur le sujet ? Pour ma part je n’en sais rien mais c’est ma conviction. Olivier le dit très clairement dans ses réponses : il est manifestement sur plusieurs fronts en même temps (vous savez : passer 12 heures par jour à alimenter un site gratuit avec 99% de bénévoles…). Je lis Les-Crises depuis de nombreuses années et je vois mal Olivier ne pas écrire un seul mot sur l’étude du Lancet. Reste aux lecteurs à avoir la « présence d’esprit » comme vous dites, de prendre la mesure du temps et de l’énergie consacrés à l’alimentation quotidienne de ce site (gratuit et bénévole j’insiste…).
oui on va publier un article là dessus aujourd’hui ou demain.
Sur l’article en question, il semble que la cause soit entendue. Il faudra élargir le propos à la question générale que soulève Raoult : le fait que l’espérance de vie se soit égalisée entre pays pauvres et riches du fait que le stock de médicaments existant répond à presque tous les besoins thérapeutiques. Que de ce fait, le bénéfice marginal de la recherche et de l’innovation pharmacologiques se réduit, ce qui pose un problème de financement aux entreprises privées qui en vivent, et que les polémiques que nous voyons résultent de cette contradiction économique, ainsi que les entreprises de corruption auprès des décideurs politiques pour pousser des produits nouveaux, même encore inexistants, au détriment des anciens, même supérieurs. En gros, c’est le problème classique de la surproduction et de moyens humains et matériels superflus que leurs détenteurs veulent faire avaler de force à la société. Le cas du ‘Lancet’ s’inscrit dans ce contexte. On ne dira rien d’intéressant si on ne part pas de là.
Et , profitant de votre question , ce qui me semble être un IMPÉRATIF :
DÉCRIRE CHRONOLOGIQUEMENT la « procédure/traitement-DR/HCQ/AZT » depuis l’instant où le « candidat-malade » se présente dans la file d’attente de l’Institut concerné , selon les diverses hypothèses de cas examinés.
Admettre (ou non) que cette procédure/traitement n’a JAMAIS été respectée dans les instructions/procédures de soins/tests comparatifs instaurés dans le schéma « officiel ».
Conclure sur ce point (pourquoi?) avant d’envisager tous les autre aspects , eux , parfaitement discutables/critiquables/attaquables …
A mon avis.
« Aucune question sur le traitement réservé par ce site à Didier Raoult ? »
Il faut savoir lire jusqu’au bout:
« Pour les questions sur The Lancet et la chloroquine, réponses tout à l’heure et demain. »
« Vous avez mis vos pas dans ceux de Big Pharma, des oligarques, de leurs représentants aux gouvernements, de l’OMS, je dois en oublier …. »
Pur procès d’intention. Voire propos calomnieux.
Je suis d’accord, je m’attendais à une section sur le personnage, ne serait-ce que pour synthétiser ce qui a déjà été expliqué en long et en large dans les articles qui lui sont dédiés. Une synthèse ou un résumé aurait été utile pour ceux qui n’ont pas pris le temps de lire ces longs articles.
D’un autre côté, les articles sont là, facilement accessibles et ils sont – à mon avis – clairs dans leurs propos.
Ayant consulté les études mises en avant par le professeur, je ne parviens à lui trouver aucune excuse ni aucune défense et suis plutôt en accord avec les critiques exprimées par l’équipe du site, qui n’a pour moi perdu aucune crédibilité de ce point de vue.
J’ai trouvé qu’à un moment le site se focalisait peut-être un peu trop sur lui, mais ne consultant pas les médias français je ne sais pas quelle importance il avait dans le PAF. Peut-être cette focalisation était justifiée à l’époque, je ne sais pas.
Il n’y a pas equipoise clinique pour le professeur Raoult donc votre « je ne lui trouve aucune excuse », comme si vous étiez en mesure de le juger en connaissance de cause, tombe à l’eau comme l’étude du Lancet.
Hypocrate a terrassé le lobby hypocrite.
Je suis en effet en mesure de juger en connaissance de cause la qualité d’une étude scientifique, notamment sur les questions méthodologiques. Celles présentées par l’équipe du pr. Raoult sont tout simplement déplorables de ce point de vue et ne permettent pas d’alimenter le débat scientifique tellement leurs failles sont béantes. Voilà tout.
Et pourtant quand le site à la volonté de debunker comme cela a été fait avec desinfolab, on s’en donne les moyens : https://www.les-crises.fr/disinfogate-synthese-generale/
comprendra qui pourra …
c’est très clair en effet. Compris 5/5 😉
Sur le coronavirus, OB dit avoir trouvé une information intéressante dans l’étude dont il a fait une analyse fouillée et très critique de l’IHU Marseille : ‘ près de 2 cas totalement bénins sur 3 avaient des atteintes pulmonaires visibles en tomographie. La question est donc quelles sont les séquelles à long terme, et dans quelle proportion de cas, cela seront-elles problématiques, et diminueront-ils la qualité de vie voire l’espérance de vie ? Voir cet article. Personne n’en parle…’. Le propos est un peu contradictoire : Raoult en parle, bien sûr. Il en parle dans son entretien récent sur BFM, et il en parlait déjà dans celui avec Apolline de Malherbe il y a plusieurs semaines. Personnellement, j’étais déjà au courant : mais comme j’ai compris que dans cette histoire il était un peu seul contre tous en termes de couverture médiatique, sinon de crédibilité parmi les experts véritables (par opposition à experts de gouvernement), je partage mon attention 50/50 entre lui et tous les autres…
Merci pour vos réponses mais de toute évidence il manque un thème. De toute évidence parce que cela vous a été reproché souvent dans les commentaires et la question vous a sans doute été posée par plusieurs lecteurs. Ce thème c’est évidemment celui de la Chloroquine et de Raoult. Pourquoi cette focalisation exagérée sur cette substance et ce médecin/chercheur ? Cette incompréhension d’une médecine qui veut soigner et non faire des tests ? Avez-vous finalement compris que l’observation et la démarche empirique est une grande partie de la science médicale (qui est une science molle) ? Ou que les essais randomisé en double aveugle ne sont pas l’alpha et l’oméga de la recherche médicale ? Êtes-vous capable de reconnaître vos erreurs ou vous pensez-vous infaillible ? Allez-vous autoriser ces questions ou me censurer ?
Oui tout à fait d’accord. Des semaines qu’on tape sur Raoult et surtout son traitement. The Lancet qui fait appel à des société fantômes ( dont la porte parole est une ancienne du porno) pour récolter des données foireuses et pondre une étude anti chloroquine. A qui appartient le Lancet et pour qui roule t’il ? La vraie question est la. qu’on aime ou pas le personnage moi je le trouve formidable déjà parce qu’il est atypique, ne se laisse pas impressionner par des journalistes qui n’y connaissent rien, il roule en Duster, fais de la moto et à les cheveux gras ! Rien que pour ça j’ai envie de boire un verre avec ! 😉 plus sérieusement tout montre que Raoult avait raison (gravité de l’épidémie, durée, traitement etc etc …) si on reprend ses premières vidéos hormis quelques petites erreurs d’appréciation ou de formulation il avait raison. Alors question : Pourquoi les médias y compris les crises ont voulu à tout prix le dezinguer ? Alors qu’il était porteur d’espoir avec un traitement pas cher et connu ? Pendant que tous les autres gesticulaient sur les plateaux tv en étant porteur d’apocalypse !! cette épisode de covid a permis de mettre en lumière le sale business de la santé et tout ce qui va avec ! cela confirme mon avis sur bigpharma et leur capacité de nuisance incroyable.
Les essais randomisé en double aveugle sont l’alpha et l’oméga de la recherche médicale. Du moment que c’est fait correctement.
Voilà, c’est corrigé.
Mais comment vous faites « correctement » un essai en double avaugle d’un traitement quand il a le potentiel de sauver ou de tuer le malade?
Les testes en double aveugle ça va bien pour évaluer les effets d’une crème hydratante, mais pas pour évaluer des traitements comme ça.
Ben si justement. C’est même la que ca devient crucial. Tant qu’on est pas sur de l’efficacité d’un produit, potentiellement c’est le patient qui reçoit le placebo qui s’en sort le mieux. Et pour être sur, on fait des tests rigoureux avant d’annoncer sur YouTube des résultats tonitruants, « fin de partie », qui ne sont d’évidence pas la.
Si vraiment on pouvait sauver des vies et éviter un confinement extrêmement couteux avec ce produit miracle, depuis 3 mois on s’en serait rendu compte. Et les lobbys de tous les industriels qui ne sont pas liés à « big pharma », une écrasante majorité à qui cette épidémie coute un bras, l’auraient déjà rendue obligatoire.
Maintenant que l’on en sait d’avantage, réécoutez son analyse du 16 mars, évaluez et critiquez la.
Histoire d’aller au-delà des « 3 chinois » des « trottinettes » ou du « fin de partie »
https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc&t=968s
Désolé, mais rien ne me fera oublier qu’il a dit n’importe quoi et que ses annonces tonitruantes n’ont pas été suivies d’effet.
Pour se discréditer en temps qu’expert, il suffit de dire n’importe quoi une seule fois. Surtout si on ne prend pas la peine de corriger une fois qu’il est clair qu’on s’est trompé.
Intéressant. Apporte une réponse à la méta-question que je me posais, sur la genèse de la gloire médiatique du Marseillais. Et c’est bien ce que j’avais cru observer : ce n’est pas lui qui s’est mis en avant médiatiquement, mais le journal « Le Monde » qui en coïncidence avec le ministère (donc Buzyn à l’époque) ont crié à l’escroquerie lorsqu’il a fait sa première publication sur l’effet de l’HCQ. Je conclus à une campagne de lobbying concertée contre ce produit, motivée non pas par la crainte qu’il soit inefficace et dangereux pour les patients, mais qu’il soit efficace et dangereux pour les dividendes.
Mais la moitié de la planete s’en est rendue compte, et avec des résultats sur la mortalité bien inférieurs à ceux de la France.
Le confinement généralisé a été une catastrophe ( http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique?fbclid=IwAR3uQ-km5GMuQwRi9wrvcFw2N8v0WdUqpEFdK_a5CKJ73tuQjcACBVs5Otw )
L’usage de parachutes n’a JAMAIS été testé en double aveugle.
/twitter.com/paulbohm/status/1263536814863900674
C’est un scandâââle!
Contrairement au covid 19, sauter d’un avion sans parachute tue à 99.999999%…
Dans ces conditions, c’est très facile de tester, on a pas besoin de protocole très évolué.
Il n’est pas interdit de faire fonctionner son cerveau, de chercher à comprendre.
On comprend en effet qu’il est beaucoup plus difficile de mettre en évidence l’efficacité d’un traitement s’agissant d’une maladie qui guérit spontanément dans la plupart des cas. Mais l’argument va dans les deux sens : comment alors reprocher à un médecin d’utiliser le traitement dont son expérience lui dit qu’il pourrait être efficace sans avoir apporté la preuve absolue de son efficacité? Les adversaires de la bi-thérapie l’ont bien senti, et c’est pourquoi ils ont concentré leur attaque sur le point de la toxicité : avec le résultat qui restera fameux de l’étude bidon du ‘Lancet’. La cause est donc entendue : le recours à l’HCQ était juste une idée raisonnable, et qui semble en tous cas avoir réussi à ceux qui s’y sont mis. Il paraît que Mme Buzyn fait partie de ce lot, la seule vraie différence entre elle et Raoult est donc que Raoult en a fait profiter tout le monde alors que Buzyn la réservait à ses proches tout en l’interdisant en général : comme quoi si on ne les surveille pas, quand la situation est critique les premiers de cordée ont une fâcheuse tendance à couper la corde.
… » » » le recours à l’HCQ était juste une idée raisonnable, et qui semble en tous cas avoir réussi à ceux qui s’y sont mis. Il paraît que Mme Buzyn fait partie de ce lot, la seule vraie différence entre elle et Raoult est donc que Raoult en a fait profiter tout le monde alors que Buzyn la réservait à ses proches tout en l’interdisant en général » » « …
Je ne souhaite pas polémiquer stérilement.
Mais votre « …il parait… » m’interpelle.
Ce serait VRAIMENT intéressant que vous précisiez d’où vous sortez ce : « … Buzyn la réservait à ses proches tout en l’interdisant en général… » ((qui ne m’étonnerait NULLEMENT!!! ))
Réponse à Leterrible : information donnée par Raoult, qui a commenté le fait avec une délicieuse pointe d’ironie en disant qu’il se réjouissait de voir que Mme Buzyn, dès lors qu’elle n’était plus ministre, était encore capable d’agir en médecin. C’est dans un des entretiens de Raoult disponibles sur la toile. Il n’y a pas eu de démenti de l’intéressée. On peut en déduire que ce doit être une rumeur qui court dans le milieu médical et dont beaucoup sont susceptibles de témoigner qu’elle est fondée.
@ Kasper.
L’exemple du test du parachute en double aveugle, c’est un raisonnement par les extrêmes : il n’est pas destiné à être appliqué, mais simplement à donner à penser.
Seulement une expérience de pensée. justement.
Ne pas faire semblant d’y voir autre chose.
Et y penser. Justement.
Question naïve : dans le cadre des essais cliniques « DISCOvery » ou autre, en quoi consiste le placebo : de l’eau sans rien d’autre ou un médicament avec des effets secondaires (pouvant être notoires comme ici par exemple https://www.bmj.com/content/368/bmj.l6920 ; https://www.bmj.com/content/368/bmj.m734) ?
Sauf que ces études sont faites presque exclusivement par les laboratoires en raison de leur coût faramineux et qu’il est très facile de les biaiser, preuve en est que la plupart ne sont pas reproductible donc n’ont aucune valeur scientifique.
En outre le facteur temps ne permet pas de les utiliser lors d’une épidémie (on attend toujours celle de Discovery et compagnie).
Même en supposant une société de bisounours la science médicale progresse aussi avec des données observationnelles récoltées lors des traitements donc je persiste et signe.
Si vous me permettez un conseil (mais aussi à Olivier ou aux autres personnes ayant un parti-pris) regardez une fois en entier une interview de Raoult en essayant de comprendre ce qu’il dit avant de le juger, par exemple la dernière par BFMTV :
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/didier-raoult-repond-aux-questions-de-ruth-elkrief-et-margaux-de-frouville-1252541.html
Une autre question à laquelle Olivier n’a pas répondu est celle concernant Neil Ferguson. Pourquoi aucune critique concernant ses prévisions alarmistes et fantaisistes (et c’est la même chose à chaque épidémie) ? Le « scientifique » préconisait un confinement strict et surveillés par la police pour toute la population pendant 18 mois, jusqu’à l’apparition d’un vaxxin. Pur hasard sans doute, l’Imperial College de Londres dont il était le directeur est largement financé par une certaine fondation (79 millions pour 2020).
Hélas non, ce type de méthodologie est trop long pour une épidémie de ce type, on aura les résultats apèrs la fin…
Les protocoles imposés par les laboratoires, avec groupe placébo, sont d’un niveau de recommandation A. Les essais du professeur Raoult se classent en niveau de recommandation B, un rang qui signifie qu’il y a une présomption scientifique d’efficacité mais qui, en aucun cas, signifie qu’une molécule ne fonctionne pas. Le problème c’est que certains feignent de croire et veulent faire croire que seul le niveau de recommandation A existe et est pertinent. il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec un médicament. Mais des possibilités d’essais cliniques sécurisés et sérieux peuvent être réalisés en dehors des essais en double aveugle et groupe placebo me semble-t-il…
Questions : Les entreprises ont obtenu des agences de régulation l’autorisation de comparer leur nouveau produit à un produit sans aucune activité (dit placebo). Ceci ne permet-il pas à la plus minuscule efficacité de la molécule testée d’être ainsi reconnue, même si elle n’a aucune pertinence pour les malades ?
Cette efficacité peut-être éventuellement très inférieure à celle des vieux médicaments classiques, génériques, mais le nouveau traitement pourra être commercialisé en le présentant comme innovant – le testé aura servi de cobaye en quelque sorte!
Est-ce le laboratoire qui choisit le placebo ?
Bon bah on le dire maintenant que l’épidémie est passée, mais vous avez raison, vu qu’il n’y a aucun traitement seul l’effet de rémission spontanée par suggestion restait disponible pour sauver le plus de patient. L’essentiel à mes yeux, c’est que cela soit entrepris par empathie et pas, par escroquerie comme veulent le faire certains labos.
« Ceci ne permet-il pas à la plus minuscule efficacité de la molécule testée d’être ainsi reconnue, même si elle n’a aucune pertinence pour les malades ? »
Si la molécule est efficace, elle est pertinente, non ? A quoi sert cette distinction ? Si l’efficacité est minuscule, non seulement c’est déjà ca, mais en plus l’étude permet de la mesurer précisément et de prescrire en connaissance de cause plutôt qu’a l’aveugle.
« Cette efficacité peut-être éventuellement très inférieure à celle des vieux médicaments classiques, génériques »
Si vous avez des pistes, publiez donc vos idées dans une revue scientifique, arguments à l’appui. A bientôt 400000 morts dans le monde, toute proposition de médicament miracle sera la bienvenue.
« le testé aura servi de cobaye en quelque sorte! »
Ben oui, c’est un peu le principe d’un test…
C’est bien tout le problème des amateurs de Big data. Ils croient que le vrai sort du rang par la quantité et la statistique. Or c’est précisément la ‘pertinence’ (si l’on tient à ce mot imprécis) qui prévaut et doit prévaloir sur une efficacité opaque. C’est le sens, la compréhension des mécanismes biologiques, qui doit déterminer la sélection des molécules. Il peut arriver bien sûr, essentiellement pour de très anciens médicaments, qu’une efficacité constatée entraîne étude approfondie du comment et du pourquoi. Comme cette artemisia vieille de 2000 ans et « raffinée » pendant 30 ans par Dr. Du. Mais même le viaggra découvert incidemment avait une explication moléculaire cohérente. Paradoxalement, c’est la médecine des preuves qui est une pratique de l’ignorance, le choix du nombre à la place de l’intelligence des choses. En opposition à la médecine scientifique, celle exercée par les médecins, pas les tableaux excel des statisticiens
Pourquoi couper les cheveux en 4 et faire la danse du ventre à ce point?
1 Si la molécule à un effet démontrable, elle est pertinente, même si on ne comprend pas bien comment. Le mode d’action pourra être étudié par la suite.
2 Si un médecin pense qu’une molécule pourrait avoir un effet bénéfique de par ses connaissances acquises, il doit néanmoins en faire la démonstration expérimentale avant de préconiser son usage massif.
C’est pas dur à comprendre.
Ni cheveux en 4 ni danse du ventre. Une définition claire de ce qu’est la science, faite d’intuition et d’intelligence, sans lesquelles le simple constat restera vain. Oui Alexander Fleming a constaté l’action de la pénicilline -un peu par hasard aime-t-on à dire-, mais à l’issue de longues recherches faites de choses cohérentes mises bout à bout. Non le pragmatisme d’une efficacité médicamenteuse, pragmatisme supposé aveugle aux causes, ce pragmatisme n’est pas du tout dans le rang des défenseurs de la médecine scientifique contrairement aux clichés rabâchés ici et ailleurs, mais est au contraire le sous-jacent principal de l’EBM a-scientifique, d’où le sens a été congédié, au profit du « nombre ». Eh bien ce pragmatisme n’est pas, et ne sera jamais l’équivalent de la science. Ni en capacité explicative, ni même en efficacité matérielle.
C’est difficile à comprendre, pour les lecteurs dopés à facebook et twitter, qui toutes deux croient pouvoir par le traitement de leur ‘big data’ faire carrément des diagnostics médicaux sur les personnes. Mais la difficulté de la plèbe ne l’autorise pas à cracher sur l’élite
Curieux a priori
– sur le confinement dont Véran disait, quelques jours avant qu’il soit imposé, qu’il pouvait augmenter la contagion en enfermant des personnes porteuses avec des personnes saines
– la confirmation des projections délirantes de Neil Ferguson en affirmant que sans confinement on aurait eu 300 000 morts
– le fait que vous n’avez trouvé qu’une information intéressante sur les travaux publiés par l’IHU, qui est cependant la première source mondiale de données observationnelles
– globalement, une justification de fond des crimes commis par le gouvernement, avec l’aide des carriéristes de la médecine et de big pharma
Triste !
« […] et ne pas écouter les dénigreurs de ce bel (et coûteux) effort. »
Je pense que ça explique bien les crispations qu’il y a eu sur ce site récemment, quand on lit les commentaires. Ne pas être d’accord avec eux (les dénigreurs), c’est tout à fait compréhensible et acceptable. Mais ne pas même vouloir écouter leurs arguments, c’est ça qui pose problème pour beaucoup.
Après je comprends que certaines positions extrêmes sont pénibles à entendre, par exemple ceux qui prétendent que le virus est une production humaine, tant l’argumentaire est faible. Mais parmis les dénigreurs il y a aussi des critiques sur nos systèmes de santé, sur nos rapports à la science médicales et évidemment sur l’impact de big pharma, qui sont à mon avis dignes d’intérêt. Et amalgamer les 2, ça revient à faire ce que font souvent vos détracteurs qui vous accusent de « conspirationnisme » quand vous osez prétendre que les russes ne sont pas forcément la cause de tous les problèmes du monde…
« ceux qui prétendent que le virus est une production humaine, tant l’argumentaire est faible. »
Visiblement vous n’avez pas lu l’article scientifique de 2015 sur la création d’un virus chimérique. Ni sur ce qui s’est passé l’année dernière à Fort Detrick.
« quand vous osez prétendre que les russes ne sont pas forcément la cause de tous les problèmes du monde… »
Donc selon vous, les russes sont forcément la cause de tous les problèmes du monde…
Intéressant.
‘ il ne faut sombrer ni dans la naïveté, cela existe, ni dans le machiavélisme. Nous ne vivons pas non plus dans un monde mafieux où tout est tromperie en permanence. Ce qui est certain, c’est qu’il y a de sérieux axes d’amélioration pour lesquelles il faut se mobiliser afin de redonner confiance dans toutes ces institutions.’ Rien n’est plus naïf que de ne pas vouloir avoir l’air naïf. Ou d’ailleurs méfiant. C’est sur ce ressort psychologique que jouent tous les escrocs. Jouer la comédie de la complicité intellectuelle pour piéger les braves pigeons qui se disent : « non, tout de même, c’est pas possible que ce type mente aussi effrontément, et me prenne aussi clairement pour un con! » Mais si, mais si : ils nous prennent effrontément pour des cons…. et ça marche ! Et je ne crains rien tant que de voir des institutions médiatico-experto-gouvernementalo-industrielles comme « The lancet », le « comité scientifique » ou l’OMS retrouver de la crédibilité.
Q5 : Nationaliser Sanofi ? ou Renault ? ou LVMH ? Mais c’est comme si Jersey voulait nationaliser IBM. Physiquement, nous ne détenons plus que les boites aux lettres ! OB a-t-il bien compris ce qu’est concrètement la mondialisation ?
Oui, un peu. 🙂
Quand la boite est française, vous pouvez la nationaliser, et vous obtenez du coup la propriété des boites aux lettres ET des filiales étrangères. Elles emploient encore quelques personnes, n’ayez crainte, et décident des orientations des sous-traitants…
La fois la plus notable où un pays a sérieusement nationalisé du capital français, anglais, allemand ou même belge, ça s’appelait la révolution bolchévique et ça a ouvert une période de bientôt cent ans d’interventions, de conspirations et de guerres de la part des spoliés. La dernière fois qu’un petit pays a un peu embêté une seule compagnie américaine, c’était le Chili d’Allende qui est du coup devenu le Chili de Pinochet. Est-ce que je divague ou est-ce qu’il faut prendre en compte l’expérience historique ? Lorsque une banque française ouvre ne serait-ce qu’une seule agence aux Etats-Unis, le gouvernement américain l’oblige à faire signer à tous ses clients dans le monde un certificat en anglais comme quoi ils ne sont pas citoyens américains. Est-ce que cela ne relativise pas nos chances de nationaliser quoi que ce soit, ou même de vraiment piloter ce qui l’est déjà (Renault) ?
» Est-ce que je divague ou est-ce qu’il faut prendre en compte l’expérience historique ? »
Bravo! Donc selon vous il ne reste plus qu’à se coucher devant l’impérialisme yankee… Comme vous vous êtes couché devant Raoult et Sanofi.
Non! Ce n’est pas du tout ma conclusion. Je dis seulement qu’il faudrait pour une fois, et contrairement à ce que font nos dirigeants habituels, envisager une situation dans son contexte large et dans toutes ses dimensions. L’économie, le droit, sont des réalités subsidiaires. De Gaulle disait : « l’épée est l’axe du monde ». Et Monroe : »speak softly, but with a big stick ». Si l’on tire les moustaches du tigre, il faut avoir une idée juste de ses réactions possibles.
Sauf que Renault en France ce n’est pas une boite au lettre! (Même si il est vrai que les directions de ces dernières années s’emploient consciencieusement à diminuer (détruire ?) l’implantation française du groupe) : Cléon, Sandouville, Flins, le Technocentre, Douai…
Par ailleurs, un bonne part des implantations proches (Tanger ou Turquie par exemple) dépendent directement de la France, pour l’ingénierie et l’expertise (délocalisation pour minimiser le coût de la main d’œuvre peu qualifiée…).
Pensez vous que l’usine Nissan anglaise qui produit certe un grand nombre de véhicules, est aussi importante pour un pays que l’implantation japonaise qui va du siège administratif et technique aux usines de production ?
D’accord, mais il faut être clair : on peut nationaliser ce que l’on peut défendre militairement. C’est bien pourquoi une entreprise qui est pour l’essentiel ‘délocalisée’ à l’étranger ne peut pas être considérée comme un avoir national. Quelle que soit la structure légale de son capital, elle échappera toujours à tout contrôle qui serait en contradiction avec les objectifs du pays où elle est localisée. On ne peut compter sur elle pour rien dans une crise réelle. C’est ce que rappelle l’incident avec Sanofi et la priorité d’accès aux produits anti-coronavirus à venir. Cela ne fait que rappeler une évidence.
Votre raisonnement sur ce sujet est clair , disons même limpide.. en particulier ce 12h23.
« Avez vous des actions Big Pharma ? »
LOL 😂 ce qu’on veut vraiment savoir, c’est si vous avez été en contact avec « ils ». Après tout, « ils » sont capables de tout. « Ils » auraient pu vous acheter avec ces actions « big pharma »…
Non également.
Je n’ai aucune action d’ailleurs.
Merci pour toutes vos réponses Olivier ! Vraiment très intéressant. Ravi que ma question ait été sélectionnée 🙂 Hâte que ces FAQ soient renouvelées. Vous avez tout mon soutien pour la suite ! La mère de ma compagne (65 ans) devait être assesseur lors des municipales et grâce à Les-Crises, elle a finalement choisi de rester chez elle. Combien de vies ce blog a-t-il contribué à sauver ?
Aucune.
Si vous croyez que ce blog a la visibilité suffisante, vous vous trompez à mon avis.
Le problème des blogs c’est qu’ils réunissent des gens de même tendance et donnent la fausse impression d’une généralisation de leurs idées.
« Des gens de même tendance » .. oui bien sûr et les discussions dans les commentaires sont là pour vous donner raison. On voit bien que tout le monde est d’accord sur tout ici… LOL
Dans cette crise, Les-Crises a été l’exemple même du « penser contre soi »…
Vous faites semblant ou quoi ?
La dissension à laquelle vous faites allusion est récente et ponctuelle ; en plus les modérateurs font tout pour l’atténuer ce qui va, précisément, recentrer le lectorat ..
Elles le seront bien sur – merci encore !
Merci M. Berruyer. Je n’étais pas d’accord avec votre manière de présenter cette crise sanitaire, dès le 14 mars, mais au final vous présentez votre point de vue, vous avez accepté que paraissent sur votre blog une foule de commentaires critiques et parfois furieux, souvent de la part de vos lecteurs les plus fidèles.
Ce doit être éprouvant, comme l’a été cette épidémie. Éprouvant aussi, le confinement autoritaire qui a remplacé les mesures que notre gouvernement « lamentable » n’avait pas prises depuis le mois de janvier. Nous avons tous été assignés à domicile ! Coupés de nos amis, de notre milieu familial et professionnel !
Je retiens votre proposition :
« Interdiction de toute rémunération de médecins par des laboratoires. Ceux-ci doivent être taxés, et ces sommes redistribuées par l’État aux médecins en fonction des besoins. »
Ma remarque va peut être paraître stupide et ringarde , mais il me paraîtrait souhaitable que les chercheurs, qu’ils soient de Marseille de Paris ou de Rennes publient d’abord en Français avant de traduire en Anglais. Ce qui se conçoit dans sa propre LANGUE est plus INTELLIGIBLE et INTELLIGENT que le verbiage issu d’un Globish INCERTAIN. Pardonnez leur , ils ne savent pas ce qu’ils disent.
Certains objecteront que la traduction coûte cher, mais le boulot d’un chercheur est de CHERCHER pas de TRADUIRE et peut être que cela permettrait au grand public de comprendre de QUOI CA CAUSE.
Entièrement d’accord avec vous. J’irai même plus loin : laissons les anglophones traduire dans leur patois les acquis de la recherche française.
Exaspérante, cette manie française de se précipiter pour baragouiner anglais et montrer fièrement sa soumission aux maîtres du monde (hum hum).
Nos cousins du Québec défendent la langue française, eux. Et ils parlent anglais bien mieux que nous.
Bien sûr. Plus on connaît de personnes de cultures différentes, et plus on réalise que les hommes se ressemblent. Plus on connaît de langues, et plus on sait qu’elles se valent toutes comme outils de communication, même si l’on a le droit à ses préférences, à ses références, à ses traditions. L’impérialiste culturel actuel de l’anglais est surtout dommageable en cela qu’il coupe les autres peuples de leurs racines culturelles. Comme lorsque dans les écoles on préfère donner à lire des traductions de l’anglais parce que les auteurs classiques sont devenus incompréhensibles pour des enfants exposés au sabir des médias et de la publicité qui n’a plus grand rapport avec le français.
« Plus on connaît de langues, et plus on sait qu’elles se valent toutes comme outils de communication »
Oui mais écrire une publication dans sa langue maternelle est bien plus facile et efficace. C’est aussi valable pour la lecture de la publication, même si on a un très bon niveau d’anglais.
Bien sûr, c’est à cette conclusion que je tendais. Je suis un peu spécialiste de la langue anglaise, mais si j’avais la lourde responsabilité de défendre les intérêts de mon pays dans une instance internationale, je n’accepterais jamais comme tant de nos dirigeants actuels, de le faire autrement qu’en français. Ce n’est même pas seulement une question de principe et d’affirmation de la dignité nationale : c’est une question de résultat ! macron est tout fier de son anglais parce qu’il a appris un peu d’anglais, mais moi son anglais me fait rire, et je sais d’expérience que tous les anglophones rient derrière leur dos des pauvres colonisés qui s’humilient comme cela devant eux.
Ebouriffants, depuis un moment, vos commentaires anti-français, ici ou là. Vous avez un compte particulier à liquider ?
1) les Québécois eux-mêmes nous appellent « cousins » ou se laissent appeler « cousins »… des cousins certes lointains à quelques degrés, depuis 1763…
2) ce sont des Nord-Américains qui parlent un français à 95% identique au nôtre ; il y a plus de variations, y compris d’accent(s), entre les anglais du Royaume-Uni et les anglais des Etats-Unis.
3) sources ?
4) et alors ???
5) hé, hé, jamais de grève ? …moins que chez nous, c’est probable.
6) je vous rassure : en France aussi, et pour la gauche, et pour les syndicats (encore faut-il s’entendre sur la définition de « gauche » ou de « syndicat »)… les USA, sujet de quoi ? … »d’une grande affection ? » ha ha, plus c’est gros, plus ça passe !
…le vocabulaire le plus riche au monde ? …aux dernières nouvelles, c’était l’espagnol. Sauf si vous intégrez l’immense lexicologie technique et scientifique, qui durera ce qu’elle durera et qui est d’ailleurs aisément transposable d’une langue à l’autre, particulièrement de l’anglais au français et inversement (rappelons qu’au moins 40% de l’anglais provient de notre belle langue sans compter les emprunts directs au latin ou au grec similaires chez nous).
Moi, j’admire la créativité lexicale québécoise, que j’adopte autant que possible (cf. « courriel » mais le magnifique « se courriéliser »/ »courriéliser » n’a pas pris et l’on continue à « se mailer » en riant stupidement, puisque c’est absurde).
Visiblement vous n’avez pas encore compris qu’il y a une lange véhiculaire scientifique, l’Anglais, et des langues vernaculaires qui n’ont aucun débouché dans le monde scientifique. Le Français a eu un temps cette position, c’est terminé. On peut le regretter, mais c’est comme ça.
Croyez-vous ? …on dirait bien que beaucoup de scientifiques chinois de premier plan n’éprouvent plus le besoin de traduire ou faire traduire en globish leurs avancées autrement que par quelque court résumé, particulièrement dans le domaine de l’épidémie Covid, comme l’a souligné.. hum… le druide phocéen.
Avec l’effondrement en cours – irrémédiable – du monde anglo-saxon et la perte de son prestige usurpé, la révélation de ses supercheries et manipulations (cf. l’étude du Lancet) et de son éternelle esbroufe (la fameuse « narrative » qui transforme n’importe quoi en coup d’éclat planétaire : ex. la mise en orbite basse de 2 astronautes par une entreprise privée, alors que les Russes assurent impeccablement depuis toujours ce genre de banales rotations), l’anglais passera la main probablement plus vite que le français (3 siècles comme langue diplomatique), évidemment sur plus d’une génération, cela dit.
D’autant que ces astronautes ne sont pas allés sur un astre : ce sont donc des cosmonautes. Mais chut, il ne faut surtout pas employer un mot russe.
L’oubli du mot « cosmonaute » est typique d’un pays qui s’appauvrit à force de copier les Américains.
Bonjour,
Et bien, foi de Québécoi, d’après ma soeur qui vit au Québec, les Américains ne sont pas aimés du tout, ils ont m^me un surnom qui m’échappe
« on va vous rappeler que l’anglais est la langue qui possède le vocabulaire le plus riche au monde », ça c’est vous qui le dîtes et vous êtes bien le seul à l’affirmer, à tel point que votre « on » est largement en trop.
Pas d’accord : la plupart des chercheurs parlent anglais aussi bien que les anglai eux-mêmes et pour que la recherche soit mondiale et que tout le monde puisse profiter de ses résultats il faut que tout le monde puisse lire tout ce qui a été publié.
Une langue commune s’impose donc – on pourrait regretter que ce soit l’anglais mais il faut bien admettre qu’elle est plus facile à acquérir que le français
Q7. ‘Si le virus avait continué de se répandre, sans confinement, il n’y a pas de raison que le taux du Haut-Rhin n’ait pas été atteint partout, ce qui aurait donné pour les 66,8 millions d’habitants du pays un total de décès de 130 000 morts.’ La phrase entérine comme évidence de départ que le confinement tel qu’il a été pratiqué est ce qui a contenu l’épidémie. Or c’est un des points en débat. Il y a de très bonnes raisons de penser, et il est désormais majoritairement admis, que le confinement a contribué à la contamination intra-familiale, et donc accru le problème dans les foyers d’infection. Ensuite : l’épidémie était d’emblée en peau de léopard et l’est restée. Il est trop rapide d’attribuer ce bénéfice au confinement, même si c’est intuitivement l’hypothèse la plus immédiate. Personne ne sait au moins à l’heure actuelle, ce qui se serait passé en dehors de ces mesures : si par exemple, on avait appliqué la technique du lazaret prônée par Raoult, telle qu’elle a en réalité été appliquée en Asie, y compris en Chine. Un fait sur lequel on semble glisser prudemment, étant donné les résultats comparés avec la France, l’Espagne, la Belgique et l’Italie, pays du confinement total et exclusif….
Certes. Mais la Suède qui n’a pas pratiqué le confinement semble aussi mal placée que la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et la Grande-Bretagne, à en juger d’après la carte de mortalité publiée en question 3. Et elle est plus mal placée que tous ses voisins : Finlande, Norvège, Danemark, sans compter la Pologne et les pays Baltes.
C’est officiel la Suède vient de dépasser la France en nombre de décès par Millions
https://www.statista.com/statistics/1104709/coronavirus-deaths-worldwide-per-million-inhabitants/
et son maître à penser Anders Tegnell vient de déclarer que si c’était à refaire il pronerait un demi-confinement
https://www.courrierinternational.com/article/confinement-face-un-nombre-eleve-de-deces-la-suede-reconnait-des-erreurs
Gageons que du coté de Bercy on doit se rendre compte qu’un confinement INTELLIGENT eut été plus PERTINENT, les positions se rapprochent.
Mais à bien y réfléchir, face à un virus dont on ne savait rien, le choix du Suédois était sacrément risqué.
Ma conviction est que la gravité de l’épidémie est en rapport avec l’intégration dans les circulations internationales. Ensuite, je crois que les mesures médicales ont eu un effet palliatif et les mesures policières un effet nul ou négatif. Je regarde les deux paramètre vraiment pertinents. Dire aux gens de rester chez eux et d’attendre la mort en mangeant du paracétamol n’était pas un bon conseil : d’où la différence entre Marseille et Paris ou Mulhouse, qui n’a pas d’autre cause. Pour le reste, il faut raisonner par régions de géographie humaine, pas d’Etats-nations. Contraste entre Europe de l’Est et du Nord, mais aussi toute l’Europe périphérique selon Christophe Guiluy, et régions connectées de la « banane » : Angleterre du Sud, Pays-Bas, couloir rhénan et Alpin, Italie du Nord, plus Paris, la Catalogne et la Biscaye. Cherchez l’aéroport international et vous trouvez le virus ! On a dit qu’avec le confinement on sauvait les vieux en fin de vie au détriment des jeunes actifs. On pourrait aussi bien dire qu’en appliquant des mesures de police uniformes sur une situation régionalement contrastée, on a une fois de plus sacrifié l’Europe périphérique pour sauver l’Europe mondialisée : mais sans même y parvenir.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galopole_europ%C3%A9enne
Votre hypothèse ne tient pas pour : Rhin-Ruhr, Francfort, Stuttgart, Zurich, Bâle
comment l’expliquez vous ?
Je n’ai pas regardé en détail, mais pourquoi dites-vous que ce sont des contre-exemples ? Pour le monde germanique en général, il me semble que l’épidémie a bien pris dans les régions économiquement dynamiques, puis a été efficacement contenue par des mesures médicales. Tester, isoler, soigner : c’est le cas Marseille par rapport à Paris, non ?
Vous avancez plusieurs hypothèses en même temps et elle comportent toutes des exceptions
1) c’est les régions ou sont les grands aéroports qui sont touchés
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_a%C3%A9roports_les_plus_fr%C3%A9quent%C3%A9s_en_Europe#Statistiques_de_l'ann%C3%A9e_2019
FAUX pourquoi Milan (20e) est plus touché que Paris (2nd)
FAUX :pourquoi Rome (11e) et Francfort (4e) ne sont pas touchés
FAUX : pourquoi NICE 40e est moins touchée que Marseille (56e)
VRAI : Marseille n’est que 56e dans la liste des aéroports
VRAI : Nantes 72e encore moins touché que Marseille
Ce faisant dois je en déduire que Si Marseille n’est pas touché , ca n’a rien à voir avec Raoult ?
2) c’est les landers les plus riches qui sont les plus touchés
FAUX : le Lander le plus touché est la BAVIERE c’est pas le plus Riche
http://medias.sciences-po.fr/Le_PIB_des_Lander_2009/medias/domain2/media14/2247-9w3o3di6br-whr.jpg
3) c’est les régions de l’UE les plus riches qui sont les plus touchés
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/data-la-richesse-des-regions-de-l-ue-montre-une-europe-fracturee-6251991
FAUX le Danemark devrait être plus touché
FAUX idem pour l’Irlande
FAUX idem pour l’autriche
FAUX idem pour Rome et les Pyrénées Atlantiques
Hum, cette question à déjà été soulevée par l’état major des Armées. Ce ne sont pas les régions les plus riches, mais celles ayant le plus d’interactions économiques internationales en terme de déplacement pour les services industriels et d’échanges commerciaux.
Celles regroupant aussi les plus grands salons d’exposants mondiaux de l’industrie, du bâtiment et de la technologie. Certainement les lieux regroupant le plus grand vecteur d’échange internationaux.
New York, Villepin, Versailles, Wuhan, Munich, Milan, Barcelone…
Je réagis à votre stimulante liste de contre-exemples. Milan/Paris : même si l’aéroport est peu fréquenté, c’est bien une métropole hyper-connectée de la ‘banane’. Je ne sais pas pourquoi les businessmen mondialisés préfèrent y aller autrement qu’en avion, mais peu importe. Rome : même réponse en sens inverse. Beaucoup de touristes et ils viennent en avion, mais c’est en fait une petite ville provinciale. Moins de touristes en hiver. Un peu le même cas que Bordeaux ? Même motif, même non-punition. Munich à l’inverse est dans la ‘banane’, même si la Bavière rurale tire le produit brut vers le bas. Pyrénées Atlantiques : je ne parle pas d’un critère « richesse » mais d’un critère « métropole mondialisée à grande concentration et circulation active». Or le 64 est un endroit délicieux, mais bien endormi. Je le sais, j’y suis. Son indemnité est logique, et c’est pour ça que j’y suis. C’est juste le contraire du 93, smicard, mais dense, actif et circulant, et donc contaminé à bloc. Je n’y mettrais pas les pieds pour un empire en ce moment. Un étonnement : que l’Irlande soit classée en région riche est bien drôle, mais qu’elle soit devenue un paradis fiscal n’en fait pas un pôle vibrant de l’Europe. Des surprises statistiques sont à attendre lorsque l’opulence parasitaire est dissociée de l’activité réelle.
« Il est désormais majoritairement admis, que le confinement a contribué à la contamination intra-familiale »
Cette hypothèse a un coté comique, car à moins que Monsieur et madame décident de faire chambre à Part, je ne vois pas en quoi le non Confinement puisse contribuer à la non propagation. C’est tellement vrai que nos amis anglais ont décidé que le Sexe hors Foyer était dorénavant illégal.
https://www.manchestereveningnews.co.uk/news/uk-news/sex-in-own-home-illegal-18340895
Comme mesure de distanciation, le confinement à domicile de familles entières (certaines sont de beaucoup plus que deux personnes) se pose en alternative à l’isolement des seuls sujets contagieux en milieu médicalisé (principe du lazaret). La seconde pratique est excellente, la première brutale et même un peu barbare. Cela ne vous interdit pas de rigoler. On riait aussi beaucoup dans l’entourage du docteur Mengele, du temps du Grand Confinement.
« que le confinement a contribué à la contamination intra-familiale, et donc accru le problème dans les foyers d’infection. »
Etude scientifique à l’appui de votre affirmation? Je connais plusieurs cas de cohabitation d’une personne contaminée (puis parfois même hospitalisée) avec des proches qui n’ont manifesté AUCUN symptôme.
C’est un peu comme le gars qu’est pas raciste parce qu’il a un copain black….
‘ou la banque est solvable, et elle n’a pas besoin de soutien ; ou elle n’est pas solvable, et il faut sans doute la sauver (car on n’a pas séparé l’activité bancaires), mais dans ce cas-là, il faut la nationaliser pour 0 euro, vu qu’elle ne vaut rien.’ Oui. C’est ce qu’a expliqué Frédéric Lordon avec beaucoup de fougue il y a déjà un certain temps. Mais on vous répondra deux choses. Primo : « est-ce que vous croyez que les milieux dominants, bien représentés par l’Inspection des Finances, qui prend son savoir dans l’Etat mais son argent dans la banque privée, vont vous aider, et la police vous laisser faire ? Etes-vous prêt pour la baston ? » Secondo : « et que se passera-t-il après ? L’Etat ne sait pas gérer une banque. » C’est l’argument par le Crédit Lyonnais. Pour les amateurs de grande histoire, le cas de référence est lorsque Lénine détruit le capitalisme et le tsarisme, mais se retrouve cul-nul parce que le marxisme n’a ni théorie de l’Etat ni projet communiste articulé. Il faudrait répondre de façon argumentée.
« L’Etat ne sait pas gérer une banque. »
Et le Capitalisme ne sait gérer NI les GANTS, NI les MASQUES, NI les BLOUSES , NI ….
On est bien d’accord que c’est THE CAPITALISM qui s’est PLANTE et de facon MONSTRUEUSE ?
ou on est PAS d’ACCORD ?
Dans ce cas on peut encore continuer encore quelques années, car le plus sur moyen de planter le CAPITALISME c’est de le laisser aux commandes …
Le capitalisme a depuis longtemps mis au point une technique qui lui permet de résoudre ses contradictions : la dictature et la guerre civile et étrangère.
Moi j’ai l’impression que, au contraire, le capitalisme allemand ou sud-coréen (avec des usines, un système de santé privé, moins de fonctionnaires, d’impôts et de déficit) a bien mieux fonctionné que notre administration centralisée. Et en plus ils se remettont bien plus vite de la crise économique qui vient.
On peut toujours re-privatiser la banque au prix fort une fois qu’elle a été sauvée par l’ état. Des actions d’une banque en bonne santé, ca doit se vendre cher. De tout façon l’essentiel est que l’argent du sauvetage garantisse les dépôts et aille à l’économie réelle, pas dans les poches des actionnaires et des dirigeants.
Merci OB/Les-Crises d’avoir pris le temps de faire cet exercice de FAQ.
Je dois dire être lassé de tous ces commentaires se focalisant sur M. Raoult et ses pratiques.
Le doute ne semble plus exister et les passions se déchaînent.
En tant que scientifique de formation, j’ai pu, par la lecture de ce blog, me faire une idée des arguments pour et contre la méthodologie de cette personne. Je n’ai pas lu les articles de recherche dédiés, n’ayant pas de compétences en médecine il me serait bien difficile de comprendre et d’analyser la présence ou non de failles méthodologiques.
Pour moi, la recherche médicale et la médecine à proprement parler de devraient pas être dissociés, et une personne ne saurait être considérée comme ayant raison contre ‘BigPharma’. Pour moi, les chercheurs démontrent ou infirment par une méthodologie précise, puis les médecins appliquent les résultats de ces recherches. Sinon comment évaluer les risques ? Pour moi, la recherche c’est synonyme de temps long ; temps que personne n’avait au début de la crise bien sûr, mais qu’il est néanmoins toujours bon de prendre pour ne pas rajouter de problèmes à des problèmes en cours.
Plus le temps passe, plus je me demande si toute cette affaire n’est pas un leurre médiatique.
Ayant des doutes sur tous ces points, je place mon curseur de confiance là où mon instinct (ou plutôt mes expériences passées) me guide, mais je ne saurais prétendre être sûr de quoi que ce soit en attendant que le recul nécessaire soit pris par tout le monde pour juger de la situation.
A plus d’un niveau toute cette affaire peut se regarder en termes de flux et de stocks. Vous parlez de temps long. Mais vous êtes en face d’une crise. Une crise, c’est quand le stock, de produits mais surtout de savoir, ne répond plus à un flux imprévisible : ici nouveau virus, mais aussi bien surproduction industrielle ou peuple errant et affamé à la frontière. L’appel au calme est compréhensible, mais sans espoir. Il n’y a plus le temps, ce n’est plus le temps, du recours aux anciennes recettes. Parfois on y renonce pour d’autres plus anciennes encore. Il me semble que nous sommes dans ce cas de figure.
Je vous conseille d’écouter les réponses données à ces deux questions posées par un journaliste scientifique à un historien des sciences (conférence organisée par l’Agence Universitaire de la Francophonie) :
https://www.youtube.com/watch?v=rXDsxhwTEh0&t=265
J’adore l’absence de réaction de Benoît Tonson, journaliste scientifique pour les site The Conversation (ingénieur diplômé de l’INSA de Lyon en Biochimie et Biotechnologies) ! :))
Déception et interrogations sur le blog qui s’est focalisé, au tort à mon avis, sur une polémique autour de Raoult et la chloroquine avec une violence qui pose question et à laquelle vous ne répondez pas aujourd’hui. Quand tous les articles vont dans le même sens …cela n’a plus aucun sens…
Pour ma part j’ai surtout lu les commentaires des lecteurs passionnés qui ont bien su argumenter pour défendre leurs convictions et il faut le dire bien souvent en faveur de l’accusé .
Quand aux études cliniques j’en ai beaucoup lu et entendu et je peux vous dire que souvent les conclusions vous laissent perplexes malgré une méthodologie en béton!
Pourquoi pas un article sur la merveilleuse étude du Lancet?
Q7: désolé mais O Raoult parle des conséquences à surveiller chez les gens qui ont été atteint même avec de symptômes. Il l’a dit à plusieursvreorises et semblent préoccuper
Bonjour. Il me semble qu’il faudrait utiliser le conditionnel lorsqu’on évalue les mortalités, morbidités et autres statistiques concernant le covid, et ce pour une raison bien simple : on ne connait pas le nombre de personnes infectées. Tout ce qu’on connait c’est le nombre de personnes diagnostiquées. Le rapport entre ces deux nombre est-il de 1, 10 , 100 ?
L’institut Pasteur a répondu (provisoirement donc), c’est le cœur de ma réponse.
«On n’est pas dans l’improvisation, on a depuis 2013 un dispositif de lits dans des hôpitaux de référence qui est susceptible d’accueillir des patients avec des infections respiratoires graves. Ce qui pourra nous permettre de faire face à des introductions épisodiques sur le sol français du coronavirus chinois – le scénario le plus plausible.» Professeur Arnaud Fontanet, L’Express, « Coronavirus chinois en France : quatre raisons de ne pas céder à la panique », 26/01/2020
«Est-ce que ça aurait du sens de porter un masque FFP2 quand on est dans la [rue] ? Tout dépend du niveau de l’épidémie et de ce que vous faites. Avec le niveau d’épidémie actuel en France, ce ne serait pas nécessaire. Si en revanche, j’avais vécu dans l’épicentre du Wuhan au moment où le virus circulait partout, si j’avais eu à sortir dehors, j’aurais pris un masque pour les moments où j’étais en contact étroit avec d’autres personnes parce que effectivement naturellement ça devait me protéger. Mais seulement pour les moments où j’étais en contact étroit avec d’autres personnes, contact étroit c’est moins de 2 mètres. On dit aussi que ce sont des contacts étroits et prolongés qui sont les plus à risque, donc je l’aurais réservé pour ce type de situation. Après la manipulation du masque n’est pas forcément facile, on peut faire beaucoup d’erreur contaminantes, et donc il faut aussi savoir s’en méfier.» Professeur Arnaud Fontanet, Séance du 10 mars 2020 sur le Coronavirus à l’Académie des sciences
Le frère d’Arnaud Fontanet est Xavier Fantanet, leur père est Joseph Fontanet. Je ne peux pas écrire plus.
Q12 – Quelle méthode de modération pour l’espace « Commentaires » du blog ? Y-a-t-il une liste de mots interdits ?
Votre réponse à la question est seulement partielle. Certains mots sont interdits/censurés sur le site, par exemple, « vaxxin » qui n’est ni une insulte, ni une injure.
Pour quelle raison cette censure ?
Par ailleurs, j’ai demandé quelques dizaines de fois que la liste des mots interdits/censurés nous soit communiqués ainsi que les sites vers lesquels les liens sont censurés, je n’ai jamais eu de réponse.
C’est un réel problème quand on commente car cela fait perdre un temps considérable et une source d’énervement, surtout, pour ma part, quand je n’en comprends pas la cause et… dont je passerai très volontiers.
Je profite de cette FAQ pour réitérer ma demande – qui est partagée depuis longtemps par d’autres lecteurs/commentateurs – et j’attends avec impatience votre réponse.
Q12, c’est la seule qui nous concerne tous du fait que l’escamotage d’information ne plaide pas du tout en faveur, ni de la recherche de la vérité, ni du site.
Que l’on censure des opinions est une chose, mais escamoter des éléments factuels avec liens, est la porte ouverte à toutes sortes de manipulations.
Tant que ceci ne sera pas remédié, une suspicion générale restera et la mienne très certainement.
Je ne parlerais pas des zozos qui cachés derrière leur clavier insultent les autres commentateurs et dont vous laissé le libre accès.
100% d’accord avec votre commentaire.
Il est à noter que depuis le focus Covid19 sur ce blog, les commentaires en forme d’attaques personnelles se sont multipliés et n’ont, très étrangement, pas ou peu été censurés alors que des commentaires avec des informations et des liens étaient censurés.
Serait-ce le parti pris des modérateurs qui s’exprime au travers de cette censure ou non censure ?
Q5:
– la notion de conflits d’intérêt est très intéressante: – pour moi; il n’est pas forcément nécessaire de les interdire, il faut surtout qu’ils soient connu de tous (« d’où parlez vous? »). et que tout défaut de déclaration soit durement sanctionné.
Partage d’expérience: j’ai côtoyé dans ma carrière industrielle de nombreux hauts ou très hauts fonctionnaires venus en détachement pour 2/3 ans afin de se familiariser avec le monde industriel international. Très souvent, ils.elles n’avaient pas conscience d’être en situation de conflits d’intérêt (par exemple: travailler pour l’entreprise sur un dossier international alors que son conjoint est en charge de la même région du monde dans un grand ministère régalien.) Cela m’en a dit long sur la façon dont l’Etat avait intégré cette notion.
– Sur le plan médical, il y a :
* les inadmissibles paiements directs de personnes (médecins, chercheurs universitaires,…);
* les inadmissibles invitations à des médecins pour faire des pseudo-présentations dans des congrès bidons, situés dans les beaux endroits du monde à l’invitation de BigPharma, J’en connais un qui le fait entre 3 et 4 fois par an. Il ne fait aucune recherche (seulement des consultations) mais BigPharma lui demande ainsi d’intervenir sur un sujet ou un autre.
* enfin, les financements direct des labos universitaires de recherche) à évaluer au cas par cas, car BigPharma a besoin de cas pour tester ses idées avancées.
Dans un pays où l’on trouve normal que des conjoints/conjointes de ministres soient aussi les présentateurs/présentatrices vedettes des chaînes télé ou radio qui commentent l’action des ministres et de leurs adversaires politiques, on a forcément les idées larges en matière de ‘conflits d’intérêt’, par ailleurs expression très hypocrite pour parler d’un système de captation de la décision politique et économique par une camarilla étroite qui se serre les coudes.
J’ai beaucoup apprécié les réponses d’OB: intelligentes et précises. Merci!
J’aurais une seule question à laquelle il ne répondra pas: d’où tient-il que les Skripal ont été victimes d’agents incontrôlés du GRU?
Mais peut-être connait-il la réponse à celle-ci: que sont-ils devenus, sont-ils toujours vivants?
Bonjour LibEgaFra
Les Skripal victimes d’agents incontrôlés du GRU est plutôt une hypothèse et non une certitude (*). Elle se tiendrait parce que Sergueï S. aurait divulgué les noms de bon nombre d’agents et que des traces de novitchok auraient été trouvées dans la chambre d’hôtel des deux agents Russes accusés. Et je parle bien au conditionnel.
Que sont-ils devenus et sont-ils toujours vivants ? Déjà, s’ils ne l’étaient pas, on le saurait vue la couverture médiatique sur ce dossier. Mais que sont-ils devenus ? Sans doute sont-ils toujours à Salisbury ? Sinon, aucune idée.
(*) https://www.les-crises.fr/forum-de-paris-sur-la-paix-interventions-de-serguei-lavrov/
Merci pour ces réponses. Cependant pas un mot sur le traitement médiatique autour de l’H.C. et sur cette étude « foireuse » du Lancet sur laquelle l’OMC s’est précipitée… et sur le pourquoi de ce cafouillage lourd de sens? Dommage.
C’est la marque des grand intellectuel d’être capable de reconnaitre leurs (rares) erreurs.
L' »autodéfense intellectuel » (selon la doctrine de votre site) passe par là aussi.
Merci pour le reste.
[modéré]
Il ne faut pas être un phénix pour comprendre que le gouvernement français a fait comme tous les autres gouvernements confrontés à cette chose protéiforme qui n’a laissé à personne la possibilité d’une stratégie de défense immédiatement efficace. Et si on ne comprend pas que le nombre de morts par millions d’habitants n’est par lié uniquement à l’efficacité des gouvernements, mais aussi à une question de culture dans chaque population, c’est qu’on ne comprend pas grand chose, ou qu’on fait preuve de mauvaise foi caractérisée. [modéré]
Condamner sans appel les ratés réels ou supposés ici ou là n’a pas beaucoup de sens. Je suis de la génération qui garde en mémoire tout ce qui s’est passé lors de l’irruption du virus du sida dans la vie des populations et c’est à cette aune que je juge toutes les certitudes que les uns et les autres affichent aujourd’hui.
Mais, comme disait l’autre, c’est un terrible avantage que de n’avoir rien fait…
Q12. OB ne répond pas à la partie de la question « y-a-t-il une liste de mots interdits? ». Il est vrai que tout le monde connaît la réponse, qui est : « oui ». C’est un détail qui pèse peu par rapport à la qualité du site, mais c’est tout de même énervant, et est-il possible d’y faire quelque chose ?
Bonjour, maintenez vous ce que vous avez écrit au mois de mai sur l’IHU de Marseille et le Pr Raoult?
Morceau choisi:
– IHU: « Nous recommandons donc que les patients Covid-19 soient traités avec de l’hydroxy-chloroquine et de l’azithromycine pour guérir leur infection et limiter la transmission du virus à d’autres personnes afin de freiner la propagation du Covid-19 dans le monde. D’autres travaux sont également nécessaires pour déterminer si ces composés pourraient être utiles comme chimio-prophylaxie pour empêcher la transmission du virus. »
Les Crises: « Non seulement, à partir d’un essai non conclusif sur 26 personnes (dont 5 échecs graves) hospitalisées, l’équipe appelle à traiter tous les patients à la chloroquine, mais en plus, elle suggère de l’administrer aussi à des bien portants, non contaminés.
Une telle attitude a d’ailleurs fait se demander à certains observateurs si on avait affaire à des chercheurs d’un Institut public, ou bien plutôt à des lobbyistes de Sanofi pour promouvoir leur médicament…
Et la suite ne leur a pas vraiment donné tort… »
Merci.
D’après ce que j’ai compris, l’effet ‘mot interdit’, que j’ai personnellement rencontré concernant l’usage du moyen thérapeutique découvert par Jenner à propos de la variole et qui s’est depuis montré vachement utile dans la lutte contre d’autres maladies, mais dont il semble que certains ne veulent pas que l’on parle et on aimerait savoir pourquoi, n’est pas une censure sur le fond opérée par le site « les crises », mais une sorte de bogue intentionnel présent par construction dans le logiciel de construction du site. OB pourrait donc sans doute donner des précisions sur ce point sans avoir le rouge au front.
Moi j’aurais bien voulu avoir un jour sur « les crises » une étude très sérieuse sur Raoult et le nombre de personnes qu’il a pu sauver pendant ces 4 mois ??
Car malheureusement on ne trouve ici que de la critique sur cet homme depuis ces 4 mois! Alors un peu de courage et en « avant » pour cette étude….? ……randomisée ou pas !
Probablement 0, car, 1 personne n’a réussi à prouver l’efficacité de son traitement ( ni l’inverse d’ailleurs), 2 les Bouches-du-Rhône ne sont pas particulièrement bien classés en terme de décès par habitants, bien loin devant d’autres métropoles régionales ( Nice, Nantes,Bordeaux, Toulouse, Montpellier …).
Si ça se trouve sa politique de tests gratuits a contribué à l’afflux de malades de toutes la France vers Marseille.
En créant de faux espoirs je crains surtout qu’il n’ai provoqué des décès. Les effets bénéfiques de la HCQ étant nuls jusqu’à preuve du contraire, le bilan total est sans doute négatif.
Oui, certains sont porteurs d’espoirs comme d’autres de désespérances et ce dans le seul but de se présenter comme des sauveurs…
On reconnait les médiocres aux croches-pied qu’ils assènent aux meilleurs, incapables de vaincre par l’intelligence ils le font au travers de la médisance et dévorés par l’orgueil ils ne cherchent qu’à éblouir au lieux d’éclairer.
Ca fait partie de la « modération » du site.
Je pense que ceci n’a pas encore été présenté , qui me semble très intéressant vu le point de vue adopté et le profil « diversifié » de l’auteur :
http://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2020/05/COVID19-Peste-ou-epid%C3%A9mie-2020-AMETIST.pdf
A bien y réfléchir… pour la prochaine … et si possible..avant!…
sans oublier de lire entre les lignes l’acte d’accusation du système et de ses représentants qui est sous-jacent.
je regrette qu’en ce qui concerne le traitement de Didier Raoult,Olivier se soit positionné du côté des médias dominants,
du gouvernement et des courtisans..sans jamais l’interroger.
Dautre part ,les » grands esprits qui « parlent de Raoult sans l’avoir vu,et ceux qui risquent l’intrerview oublient qu’il travaille avec une équipe de professeurs de médecine que lui,
n’oublie jamais de mentionner.
de grands journalistes ,APolline de malherbe,Ruth Elkrieff,david Pujadas sont allés sur place pour se faire une idée.
J’attendais qu’Olivier fasse de même…
Il n’est pas trop tard ,à quand l’interview,Olivier???
Monique votre naïveté est touchante. Olivier ne fera jamais d’entretien avec Raoult, pour la simple raison que Raoult s’est publiquement moqué des climato-alarmistes dont O.B. fait parti.
Raoult de par ses opinions à réussi à regrouper contre lui, les pro-vaxins, les lobbys pharmaceutiques et les climato-térroristes.
Voilà tout.
euh non, j’oubliai les zététiciens et les scientistes
N.B il n’y a rien de péjoratif dans le fait d’alarmer sur le sujet du climat, O.B à raison sur le sujet..
Vous dites :
« Le Brésil (30 000 nouveaux cas par jour) et l’Inde (10 000) montrent que le virus se porte très bien par des températures de 25 à 30 °C »
Le comportement du virus aux températures de 25-30°C ne veux absolument rien dire, c’est une question d’écosysteme . Selon le pr Raoult : « un pélerin rentrant de la Mecque grippé ne la transmet à personne à Marseille, sans que l’on sache pourquoi »
Je trouve que 10 000 cas de plus par jour sur 1,2 Milliards c’est peu, et ne parlons pas du taux de mortalité en Inde et au Brésil (<France)…
Vous dites encore :
"…même si le bilan actuel aurait dû être bien plus faible, avec un meilleur gouvernement, et plus de capacités industrielles (pour les masques et tests)."
Ce n'est pas de capacités dont nous avons manqué, mais de VOLONTÉ :
Tous les laboratoire vétérinaires et la plupart des laboratoires médicaux étaient en capacité de fournir des tests PCR
Et enfin :
"… et le confinement a donc réduit les morts."
Vraiment ? le confinement aveugle de toute une population à tué plus dans le monde que les autres méthodes
Source :http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique
On sais aussi que 80% des contaminations sont intra-familiales.
En Espagne, durant le confinement, les gens non confinés (livreurs…) ont été moins contaminés que les autres.
Donc non, on ne peut pas affirmer celà.
Par ailleurs, l’IHU de Marseille, par la précision des données qu’il fourni, corrobore la conclusion précédente. Ces chiffres permettent de constater que les malades traités à l’hydroxychloroquine présentent l’un des taux de létalité les plus faibles du monde :
– IHU Marseille
Parmi les 3308 malades traités à l’hydroxychloroquine/azithromycine, nous comptons 18 décès.
Le taux de létalité des patients ayant reçu ce traitement est donc de 0,54 %.
Il paraît dès lors limpide que pour lutter contre le Covid-19, le traitement conseillé par le professeur Raoult s’avère plus efficace que le processus mis en place par le ministère de la Santé, à savoir l’hospitalisation du malade après l’aggravation de ses symptômes, jusqu’alors ignorés.
Nous ferons remarquer que l’attente de la dégradation d’un patient avant prise en charge médicale ne correspond à aucune médecine et n’a jamais été une méthode employée pour lutter contre un virus mortel.
Rappel :
36 000 000 cachets de Plaquenil (hydroxychloroquine) ont été vendus en France en 2019 sans qu’il ne soit relevé ou constaté d’accident cardiaque.
L’hydroxychloroquine qui a été tant décrié par de nombreuses institutions françaises comme ayant des effets secondaires dangereux pouvait pourtant être dispensée sans ordonnance médicale en pharmacie jusqu’au 15 janvier 2020.
Un faible taux de mortalité, un faible taux de létalité, un traitement qui fonctionne
Comme nous pouvons désormais l’affirmer, le taux de mortalité est extrêmement faible et ce, même dans les pays les plus touchés (pour rappel l’Espagne avec 0,057 % de décès) ; le taux de létalité selon les exemples témoins en zones confinées serait de l’ordre de 1 % ; le traitement proposé par le professeur Raoult, prescrit par 57 % des médecins dans le monde, fonctionne et diminue de façon significative la létalité.
Dès lors nous sommes en droit de nous poser les questions suivantes :
– Pourquoi le Covid-19, qui tue si peu, est-il décrit comme une véritable menace pour l’humanité ?
– Pourquoi les pays occidentaux sont-ils prêts à provoquer une terrible crise économique en confinant leur population ?
– Si seules l’absence de masques et de tests sont les causes de notre confinement, comment est-il possible que la France ait pu se retrouver dans une situation à laquelle les pays du Sud n’ont pas été confrontés ?
– Pourquoi le traitement proposé par le Professeur Raoult est-il tant décrié et n’est-il toujours pas mis en place en France
La dissimulation d’une crise économique inéluctable en se servant d’une cause dont nul ne peut être accusé, ainsi que l’intérêt financier lié à la création d’une nouvelle molécule ou d’un nouveau vaccin peuvent être des réponses.
Ce qui est certain, et doit être sérieusement assimilé par un maximum de personnes est que la santé des Français – aujourd’hui physique, demain économique – n’a pas été préservée.
La plupart des questions ont été beaucoup débattues lors des posts précédents, depuis mars. Dans l’ordre de vos tirets :
1. Qui tue si peu, c’est à voir car il y a eu pas mal de morts tout de même mais si cela peu être relativisé comme peu, qu’en serait-il si les larges mesures de protection n’avaient pas été mises en place avec un taux de létalité à 0,7% (initialement évalué entre 1 et 3% en mars) sur environ 50 à 70% de la population par le fait de sa forte contagion ?
2. L’économie est en effet importante et n’est pas à mettre au second plan mais notre santé est tout aussi importante.
3. C’est faux, ce n’est pas l’absence de masques et de tests qui a causé le confinement.
4. (le sujet qui a été le plus épineux) Encore faudrait-il que l’efficacité de ce traitement soit prouvée sérieusement ainsi que la supériorité des apports bénéfiques par rapport aux inconvénients. Ce ne fût hélas pas le cas, et pas que pour ce traitement.
Pour éviter le biaisement de ces chiffres, prenons comme cas témoins deux situations présentant deux mises en quarantaine de populations contaminées.
– Le Diamond Princess
Ce bateau de croisière, comptant à bord 3700 passagers, dont 80 % étaient âgés de plus de 60 ans, a été immobilisé au large des côtes japonaises début février. 712 personnes ont été déclarées positives au Covid-19.
Sur ces 712 personnes, 7 sont mortes du Covid-19.
Ainsi, sur une population à risque, le taux de létalité de ce groupe témoin a été de 1 % .
– Le porte-avion Charles de Gaulle
Suite à une escale à Brest, le coronavirus s’est propagé au sein de l’équipage du porte-avion français. La moyenne d’âge de l’équipage était d’environ 33 ans. À leur arrivée à Toulon, l’intégralité de l’équipage a été testée et 1 046 cas ont été déclarés positifs.
À ce jour, 99 % de l’équipage est guéri, seul un marin, sorti de réanimation, est hospitalisé, et aucun mort n’est à déplorer.
Ces deux cas témoins apportent une lumière sur la létalité extrêmement faible de ce virus. Le Covid-19 tue peu, surtout des personnes âgées ou des personnes déjà affaiblies par diverses pathologies – rappelons que 90 % des morts du Covid-19 en France avaient plus de 65 ans, dont 82 % avaient plus de 75 ans – et n’a aucune influence sur l’espérance de vie.
Q12. Est-ce que les modérateurs sont conscients de ce que signifie supprimer le commentaire recommandé par le site, comme cela a été le cas pour l’article https://www.les-crises.fr/on-fait-le-point-sur-letude-du-lancet/ ?
ça s’appelle sans sure
Q12 : ne sélectionner que les commentaires « les plus pertinents »
pertinents à géométrie unique ?
Sans sure d’une simple question qui reprend la question posée sur les mots « interdits »
Petite typo à la réponse de la question 7 il me semble:
MAIS
25 % des hospitalisés septuagénaires et…
05 % des hospitalisés octogénaires !
ce ne serait pas plutôt 50% des octogénères ?
Ce chiffre plus bas pour les octogénaires semble du au fait qu’il n’ont en majorité pas été envoyés en réanimation…
(« Olivier Berruyer répond ici à quelques-unes de vos questions. »)
Bonjour !
Je me trompe si je suppose que les questions reçues en masse on été regroupée par thème et que chaque thème fera l’objet d’un billet ?
@++
Monsieur O.B.
Concerne la Q8 : C’est quoi une population sérieuse ? => France/Allemagne devant la Covid19….
Encore une vue de l’esprit qui ne reflète que vos propres a priori; cette affirmation est gratuite et non fondée.
Vous vous déconsidérez définitivement en ne démontrant rien, une fois de plus.
Je vous ai aidé financièrement par le passé; j’ai même modestement participé à quelques traductions collaboratives.
C’est terminé.
Hé bé, ça focalise dans les com sur la seule question non abordée xD
Je voudrais pour ma part revenir sur le conflit d’intérêt.
« MAIS, comme son nom l’indique, être en situation de conflit ne signifie nullement être malhonnête ou mentir. »
Là dessus je suis parfaitement d’accord.
De même quand vous précisez « Mais il faut aussi garder à l’esprit que le conflit d’intérêts peut aussi ne pas naître d’une relation financière. »
En effet, et c’est même le cas le plus ordinaire qui s’appelle copinage ou renvoi d’ascenseur, etc.
Par contre je ne souscris pas ou je ne comprends peut-être pas bien « il faut contrôler plus soigneusement les travaux et déclarations qui vont dans le sens du conflit d’intérêts. »
Pour ma part non, s’il y a conflit d’intérêt, il n’est même pas nécessaire de contrôler quoi que ce soit, il suffit de jeter ce qui est produit directement à la poubelle et refaire les travaux par des personnes qui ne sont pas en conflit d’intérêt. C’est bien plus simple et bien moins risqué, car qu’est-ce qui garantira que le contrôleur lui même n’est pas sous le coup d’un conflit d’intérêt? il va falloir contrôler le contrôleur, et on n’en finit plus et on ne peut plus avoir confiance en quoi que ce soit. Il me semble que sur ces questions qui rejoignent celles de la corruption, il ne faut pas se contenter d’une position légère mais exiger une transparence et une rigueur exemplaire et être inflexible.
Le deuxième sujet que je souhaite aborder est celui de la modération que je trouve particulièrement illisible en ce moment, je voudrais souligner que j’attends un peu plus de les crises sur cette question. Votre réponse me fait penser à celle du médiateur de radiofrance: tout va bien chez nous, on est vraiment super.
Je ne partage malheureusement pas cet avis.
Si on lit la charte, il n’est au final pas difficile de trouver un motif valable pour exclure n’importe quel commentaire.
Il y a donc bien une sélection subjective faite par la modération, c’est inévitable et ce n’est pour moi pas un problème en soi.
Comme j’y ai participé il y a quelques années, je sais que ce n’est pas évident et que les bénévoles qui y consacrent du temps font de leur mieux. Néanmoins, je n’adhère pas à ce système des modérateurs-trouffions et modérateurs-chefs qui repassent derrière. Ainsi on peut voir des commentaires pendant quelques heures, qui prennent leurs petits pouces bleus et quelques réponses et puis qui disparaissent d’un coup. Je trouve que ce n’est vraiment pas une manière correcte de faire, ces coups de balais souvent passés sans trop de discernement sont vraiment dommageables pour cet espace et le débat.
Et une dernière chose, il est difficile de répondre simultanément aux injonctions de concision et d’argumentation. Ne serait-il pas plus simple de ne laisser apparaître que quelques lignes pour chaque commentaire et de laisser au lecteur le loisir de faire apparaître la suite? parce que prendre du temps pour écrire et argumenter et recevoir « commentaire trop long », le couper et recevoir « vous postez trop vite », ce n’est pas agréable et ça encourage plus au commentaire expéditif qu’à la réflexion.
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