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29.octobre.201329.10.2013 // Les Crises

[Reprise] Finance, les repentis balancent…

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EXCELLENT article de Sophie Fay, pour le Nouvel Obs du 3/10/2013

La crise financière de 2008 n’a pas servi de leçon. Il faut plus que jamais réformer le système. Une poignée d’anciens banquiers devenus lanceurs d’alerte osent enfin dire la vérité..

Devant sa télé, Jean-Michel Naulot finit par s’emporter. Au programme:« Jeux de pouvoirs», un documentaire d’Arte sur la régulation de la finance. « Ils n’ont rien compris!» peste cet ancien banquier, membre du collège de l’Autorité des Marchés financiers (AMF), devenu contestataire virulent du système auquel il a consacré trente-sept ans de sa vie professionnelle. L’émission semblait pourtant faite pour lui : la plupart des témoins sollicités par ce documentaire dénoncent les excès de la finance auxquels la crise n’a rien changé. Mais voilà, dans le dernier quart d’heure, les interviews de la députée socialiste Karine Berger et du président de la République François Hollande font sortir notre homme de ses gonds : «Ils nous disent  »Dormez bien bonnes gens, tout va bien » et le film s’arrête là… C’est de la désinformation. C’est complètement faux, rien n’est réglé. Au contraire, la situation n’a jamais été aussi explosive!» Jean-Michel Naulot en est tellement convaincu qu’il a démissionné de ses fonctions de président de la commission des marchés de l’AMF pour reprendre sa liberté de parole et publier un livre intitulé « Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien».

Look conventionnel, discours calme mais acéré, Jean Michel Naulot entre en résistance et rejoint le carré des banquiers repentis qui balancent pour éviter un nouveau crash de la planète finance, comme Thierry Philipponnat, ancien trader de BNP Paribas, qui pilote l’ONG Finance Watch («Surveiller la finance »), Jérôme Cazes, ex-Coface Natixis, devenu écrivain, ou Christophe Nijdam, ex-CCF (aujourd’hui HSBC), analyste financier indépendant chez Alpha Value. Des lanceurs d’alerte, d’autant plus motivés qu’ils ont connu le système et ses dangers de l’intérieur. Qu’incriminent-ils ? «La finance mondiale demeure une énorme centrale nucléaire, bâtie en dehors de toute norme de sécurité», résume Jean Michel Naulot. A les entendre, la finance spéculative n’aurait en rien régressé après la crise de 2008. Explication: pour soutenir la croissance-ou plutôt ce qu’il en reste -, les banques centrales alimentent l’économie en liquidités, qui filent plus vite dans les « souterrains de la spéculation» que dans les crédits aux PME. Et la finance ne fait qu’enfler. Ainsi les fonds spéculatifs (hedge funds), que le G20 de Londres en avril 2009 avait promis de discipliner.

« On pensait alors que l’ère de ces fonds était terminée», note Naulot, avant de s’étonner: «Qui aurait pu imaginer qu’en’2013 ils allaient revenir au premier plan, au point de servir de structure d’accueil aux équipes qui quittent les banques où les rémunérations ne sont plus ce qu’elles étaient ?» La loi de séparation

des activités bancaires, promise par François Hollande dans son grand meeting du Bourget, aurait pu contribuer à freiner la croissance de ces hedge funds. « En janvier, à la demande de l’AMF, j’ai déjeuné avec Richard Yung, le rapporteur de la loi au Sénat, explique Naulot. Je lui ai dit ce que je pensais du texte : une coquille vide qui ne changera rien. Il m’a répondu : « Proposez-moi des amendements. »» Le soir même, le gendarme de la Bourse a suggéré que tous les crédits accordés aux fonds spéculatifs soient placés dans la filiale « à risque » des banques, celle qui ne peut pas puiser dans les économies des déposants pour se financer ou réclamer de l’argent aux contribuables en cas de pépin. «Finalement on n’y a mis que les prêts sans garantie, or les banques n’en font pas … Pour moi, c’est la preuve qu’on a fait semblant de réguler », s’agace Naulot. Du coup, les hedge funds prospèrent comme jamais : ils gèrent 2 000 milliards de dollars officiellement, soit plus qu’avant la crise. Et encore, ce montant ne prend pas en compte ceux qui sont situés dans les paradis fiscaux …

Dictature des marchés

La moitié de la finance mondiale continue à échapper à toute régulation. C’est ce qu’on appelle le« shadow banking», la banque de l’ombre dont font partie les hedge funds. Preuve s’il en fallait que la spéculation n’a nullement régressé : sur les marchés des matières premières, 85% des transactions restent réalisées par des financiers et non par des groupes agroalimentaires. Le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, ex-ministre de ‘Agriculture, a bien tenté de limiter cette spéculation particulièrement dommageable à l’économie réelle, mais Berlin et Londres ont traîné des pieds. Pour Jean-Michel Naulot, c’est clair: « Les gouvernements acceptent la dictature des marchés. Pour sauver leur place financière et leurs emplois, ils ont renoncé à désactiver la centrale nucléaire. »

On peut pourtant encadrer les « matières fissiles » avec lesquelles tourne la finance. Prenons le prêt-emprunt de titres. Un fonds d’investissement ou une banque qui détient des actions a la possibilité de les prêter à un autre. Résultat: le Fonds monétaire international (FMI) estime qu’un titre est utilisé en moyenne 2,5 fois en même temps … Si une banque ou un fonds fait faillite, comment récupère-t-on les titres? La contamination est immédiate. Pourquoi ne pas mettre en place un registre pour ses prêts emprunts de titres?« Qu’attend-on ?» s’impatiente Jean-Michel Naulot.

La prolifération des produits dérivés, ces contrats ou options qui permettent de se couvrir et de spéculer sur une action, une obligation, un taux de change ou d’intérêt inquiète encore plus les repentis de la finance. En 2012, ces produits virtuels représentaient une valeur globale de 700 000 milliards de dollars, soit 10 fois le PIB mondial contre 80 000 milliards de dollars (3 fois le PIB mondial) « seulement» en 1998. «Et je vous donne rendez-vous dans dix ans: si des décisions importantes ne sont pas prises, cela représentera 25 fois le PIB mondial», prévient Thierry Philipponnat, de Finance Watch. Chez BNP Paribas, ces contrats pèsent déjà 47 000 milliards d’euros, soit de 23 à 24 fois la richesse nationale. «Les activités de dérivés de BNP Paribas sont plus grosses que celles de Goldman Sachs», précise l’analyste financier Christophe Nijdam. A la Société générale, c’est 10 fois le PIB français, 8 fois au Crédit agricole, 3 fois chez Natixis. Le Crédit mutuel-CIC est plus raisonnable (0,3 fois le PIB). Hors de France, seule la Deutsche Bank est aussi exposée que BNP Paribas. Est-ce utile à l’économie? Pas vraiment: 93% de ces transactions se font entre institutions financières, seuls 7% ont pour contrepartie une entreprise ou un acteur de l’économie réelle.

A Bercy, les responsables de la politique économique sont parfaitement au courant du phénomène. Mais préfèrent regarder ailleurs. Pourquoi ? «Le lobby bancaire français est le plus puissant des pays développés. Pas par l’argent qu’il dépense, contrairement aux Etats-Unis, mais parce qu’en France les élites sont plus consanguines qu’ailleurs. On y trouve des alignements d’intérêt qui n’existent pas dans d’autres pays. Les fonctionnaires du Trésor savent que leur prochain job sera vraisemblablement dans une banque » accuse Jérôme Cazes, ancien banquier, auteur d’un excellent polar de fiction financière. Au pays du banquier Laffitte, président du conseil sous la monarchie de Juillet, la porosité banque-Trésor est telle que «les banques n’ont même pas eu besoin de mettre en œuvre toutes les opérations de lobbying qu’elles avaient préparées avant l’adoption de la loi bancaire ». Redoutant une véritable offensive régulatrice, les financiers tricolores avaient ainsi préparé des clips défendant leur rôle. Las, ces films de propagande n’ont pas été diffusés. Pas touche à la BNP ou à la Société générale ! «Du patron de banque au député, nos élites se sont toutes spontanément inclinées devant la grande idée du champion national», observe Jérôme Cazes.

Résultat: la France croit disposer de banques puissantes alors qu’elles se révèlent avant tout « systémiques», c’est-à-dire si grosses que leur faillite…pourrait faire vaciller tout le système financier mondial. «Notre pays est champion du monde en la matière : nous avons quatre banques systémiques sur les 28 recensées dans le monde, contre une seule en Allemagne», insiste Jérôme Cazes. La loi de pseudo-séparation bancaire votée le 17 juillet n’y change rien. Pour Christophe Nijdam, les quatre géants de la banque française « tiennent toujours l’Etat -et les contribuables-en otage». Faut-il en conclure que les repentis du crédit mènent un combat perdu d’avance ? « Pas du tout. Il suffirait d’engager une vingtaine de réformes techniques pas si compliquées. Pour calmer le jeu», argue Jean-Michel Naulot, réputé proche du commissaire européen Michel Barnier. Et même si la France et l’Allemagne ont adopté fissa leur loi bancaire pour court-circuiter Bruxelles, la Commission et le Parlement peuvent encore réclamer un durcissement des textes. D’où l’appel de Jean-Michel Naulot : «Citoyens, mobilisez-vous

LA TAXE TOBIN OU LE DOUBLE DISCOURS

C’est l’un des faux-semblants réglementaires qui ulcère le plus Jean-Michel Naulot. Officiellement, la France, l’Allemagne et neuf autres pays de l’Union européenne soutiennent la taxe Tobin. La Commission a proposé de prélever 0,1% sur les transactions concernant les actions et les obligations et 0,01% sur les transactions des dérivés et produits structurés. En janvier 2013, une procédure de« coopération renforcée» en Europe est lancée. «Une étape historique», a fait mine de se féliciter Pierre Moscovici, avant de soutenir en catimini, trois mois plus tard, une division par dix de cette taxe … Commentaire de Jean-Michel Naulot: «Je peux comprendre que l’on soit contre la taxe Tobin, mais pas que l’on tienne ce double discours. C’est un vrai problème pour la démocratie … »

Sophie Fay, pour le Nouvel Obs du 3/10/2013

N.B. J’en profite pour vous signaler cet édifiante décision du gouvernement japonais pour PUNIR les lanceurs d’alerte…

 

Le gouvernement japonais a approuvé un projet de loi pour dissuader les bureaucrates, politiciens, et toutes personnes travaillant pour des institutions publiques de divulguer des documents confidentiels, et d’être tentés de devenir des lanceurs d’alerte après les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance d’Internet par les Etats-Unis. Les médias redoutent qu’en alourdissant les condamnations pénales le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe ne renforce son contrôle sur les médias. Par le correspondant RTSinfo à Tokyo, Georges Baumgartner.
Ecoutez ici le reportage…

 

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77 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 29.10.2013 à 06h38

    La régulation de la finance ne peut pas provenir de la finance, il y a trop d’argent en jeux, trop d’intérêts … Bon, ok mais alors d’où pourrait venir une telle régulation, puisque le lobbyisme bancaire est partout ?

    Si cet immense château de carte ne tombe pas avant, il sera soufflé par la crise générale des énergies, crise sans précédents qui verra le jour lorsque la demande en énergies ne pourra plus être satisfaite …

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    • captain flemme // 29.10.2013 à 08h54

      Tout a fait d’accord sur cet aspect de l’énergie et spécifiquement du pétrole qui est a 1ere énergie fossile a connaitre son Pic (2008 pour le pétrole conventionnel – source EIA). Y a plus qu’a attendre que la bulle spéculative autour du pétrole de schiste retombe au US pour que ceux-ci reviennent mettre une grosse pression sur le marche mondial et dévoile le pic de production courant. Mais le Gaz, l’Uranium et le charbon plus tard vont aussi connaitre leur pic a échéance de ce siècle.

      Je vous renvoie vers les sites manicore.com de JM Jancovici, aspo.net avec Jean Lahererre et avenir-sans-petrole.org de Benoit Thevard qui sont les meilleures sources d’info a mon sens sur le sujet.

      J’en profite pour faire de la pub pour ma region la Bretagne qui lance une initiative Bretagne 2030 avec des réunions publiques en novembre et un site de « parleurs » pour permettre aux citoyens de s’exprimer. Exercice de démocratie directe difficile mais qui a le mérite d’exister.

      Pour faire reference au sujet de l’article, la mobilisation de l’épargne bretonne est a l’ordre du jour , peut être une banque bretonne pour s’affranchir des marches .. et je compte bien rappeler a tous que notre agriculture productiviste est basée sur le pétrole de meme que les transports, la peche et meme le touriste qui sans voiture aurait du mal a rejoindre sa villa de bord de mer.

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      • artiste // 29.10.2013 à 10h13

        Une banque de dépôt ne verra jamais le jour car le lobby est trop actif et ne l’acceptera pas donc pa s d’autorisation d’ouvrir.

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        • captain flemme // 29.10.2013 à 10h25

          je suis surement idéaliste 🙂 mais si une région prenait sur elle de le faire en ayant dénoncé préalablement toutes les dérives du système, prenant a témoin ses citoyens, on peut imaginer qu’il y aurait de fortes oppositions mais aussi une forte adhésion de la population. C’est surement moins dur que de le faire au niveau parisien.
          La question est de connaitre le degré d’honnêteté de cette démarche, un vrai désir de changement ou un noyade de poisson en règle. Le mot croissance apparaissant dans les thématiques, il y a du boulot mais il faut rester optimiste

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        • Wilmotte Karim // 29.10.2013 à 15h11

          Si les conditions légales sont remplies, il n’y a pas de raison que la dite banque ne puisse être mise sur pied.

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          • captain flemme // 29.10.2013 à 16h15

            il reste a convaincre les bretons de leur intérêt pour qu’ils y transfèrent leur argent et il doivent d’abord lire les-crises.fr en entier pour se convaincre 🙂

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          • Crabbe // 31.10.2013 à 14h13

            Une telle banque est en projet en Belgique.

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    • Le Yéti // 29.10.2013 à 09h37

      « mais alors d’où pourrait venir une telle régulation ? »

      1/ d’un crash financier…
      2/ … ou de la politique et uniquement de la politique.

      Problème : trouver les politiques pour l’appliquer ! (Mais tant qu’on sera occupés à faire mumuse avec le droit du sol…)

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  • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 07h37

    Je note en particulier les incertitudes qui persistent sur les marchés quant à la capacité de
    plusieurs Etats européens à restaurer la soutenabilité de leurs finances publiques et à
    assainir de façon suffisante leur système bancaire national ; la nécessaire poursuite de
    l’effort d’adaptation des institutions financières amenées, dans un contexte macroéconomique peu favorable, à redéfinir leurs stratégies et leurs métiers en y intégrant davantage les objectifs de maîtrise des risques.

    Par rapport à l’été dernier, et malgré les initiatives décisives prises par les autorités
    politiques et monétaires, je ne vois pas aujourd’hui de risque systémique qui ait disparu de
    l’agenda des régulateurs au cours de l’année écoulée. En Europe, des chantiers colossaux
    restent en effet à finaliser, qu’il s’agisse de la réforme des marchés financiers – pour
    favoriser leur transparence et limiter leur fragmentation –, de l’encadrement des effets
    potentiellement déstabilisateurs nés des produits dérivés, de la prévention et de la gestion
    du risque de faillite des entités systémiques et bien évidemment de l’Union bancaire.

    À l’international, et pour des institutions financières qui transcendent les frontières, la
    coopération entre régulateurs doit se poursuivre en vue d’une reconnaissance mutuelle des
    règles et d’une harmonisation plus satisfaisante des cadres réglementaires : personne ne
    sortirait gagnant de réglementations insuffisamment harmonisées, mal calibrées ou non
    comprises.

    le Président de l’Autorité des marchés financiers
    Un Extrait- Risques – Juillet 2013

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  • BA // 29.10.2013 à 08h31

    En Europe, les Etats sont hyper-endettés. Les dettes des Etats européens forment une gigantesque bulle qui va bientôt éclater.

    Et la dette privée ?

    Qu’en est-il de la dette privée ?

    En Europe, les ménages sont hyper-endettés, les entreprises sont hyper-endettées, et les banques sont en faillite.

    A propos de la dette des ménages et de la dette des entreprises, le Luxembourg remporte le championnat d’Europe de la dette privée.
    L’Irlande a la médaille d’argent.
    Chypre a la médaille de bronze.
    La France finit 14ème.

    Ces dettes privées forment une gigantesque bulle, encore une, qui va bientôt éclater.

    Depuis plusieurs années, l’économie des pays européens ne repose que sur … de la dette.

    Quand ces bulles éclateront, les pays européens vont connaître un effondrement économique et financier.

    1- Médaille d’or : Luxembourg : dette privée de 317,4 % du PIB (en 2006, c’était seulement 134,7 % du PIB).
    2- Médaille d’argent : Irlande : dette privée de 306,5 % du PIB (en 2001, c’était seulement 154,7 % du PIB).
    3- Médaille de bronze : Chypre : dette privée de 296,4 % du PIB (en 1999, c’était seulement 158,6 % du PIB).
    4- Danemark : 238,9 % du PIB.
    5- Portugal : 225 % du PIB.
    6- Pays-Bas : 221 % du PIB.
    7- Suède : 214,2 % du PIB.
    8- Espagne : 195,6 % du PIB.
    9- Royaume-Uni : 181,4 % du PIB.
    10- Finlande : 160,5 % du PIB.
    11- Malte : 155,4 % du PIB.
    12- Autriche : 147,5 % du PIB.
    13- Belgique : 146,4 % du PIB.
    14- France : 140,6 % du PIB (en 1999, c’était seulement 95,8 % du PIB).

    Source : Eurostat.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&language=fr&pcode=tipspd20&plugin=0

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    • WhereIsMyMind // 29.10.2013 à 09h45

      Le mécanisme de création monétaire via la création de dette est mal construit et mène in finie à toujours plus de création de dette. Le souci, c’est que dans un monde ou la croissance réelle est limitée (par les ressources notamment), plus la croissance tend vers 0, plus il faudra créer des dettes afin de pouvoir payer les intérêts. Le coût des intérêts captent les richesses de l’économie réel, l’asservissant complètement.
      Mais quelle serait la solution? Personnellement, je suis contre la création monétaire par les banques. Seul la banque national devrait pouvoir créer la monnaie pour prêter aux autres banques qui elles même, prêteraient alors aux acteurs économique. Les intérêts perçu permettraient de financer l’état (en partie). La masse monétaire créée serait donc sous contrôle d’institution définie. Cette approche me semble en théorie permettre un contrôle de l’économie (investissement et autres), et un contrôle de l’inflation. (qu’en pensez vous?).
      Après, le tout sera de savoir comment réguler la banque national (objectifs,…) et sur quelle critères. Confier la création monétaire aux politiques est tout aussi dangereux que le confier à un banquier. (question: peut on confier la création monétaire à qqu, et si non, peut on faire de la création monétaire? Si on ne la fait pas pour accompagner la croissance de la population et de sa productivité, on va avoir de la déflation massive non?)

      La masse monétaire ne devrait pas pouvoir augmenter sans contrôle et sans raisons économiques valables (la masse monétaire ne devrait elle pas être proportionnel à la création de richesses physiques concrètes, sans quoi, la valeur des richesses réelles diminueraient avec le temps (la perte de valeur serait usurpée par ceux qui contrôle la création monétaire)?). Pour le moment, on ne fait plus que gonfler des bulles en tout genre qui mettent à mal la pseudo-stabilité de l’économie (déséquilibrage des investissements amenant un effet contre-productif à terme).

      C’est d’autant plus dommageable que la raréfaction des matières premières nécessites un investissement de tous les maillons de l’économie sur une longue période pour maintenir autant que possible un mode de vie moderne. Il faut en effet améliorer l’efficience (énergétique, …) des entreprise, restructurer l’étalement urbain (pour faire face à la disparition du pétrole) ainsi que l’efficience des bâtiments, et le mode de production (et de consommation) des denrées alimentaires. Il y a tellement à faire qu’il faudra y consacrer plus d’ingéniosité et de travail que ce qui a été fait durant ces 50 dernières années.

      ps: je remarque à quel point mon post est décousu et rempli de question. Je suis loin d’avoir un avis clair sur la question. En même temps, mon impression est que personne ne comprend vraiment les implications de modification si importante du système. Veuillez m’en excusé d’avance.

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      • Ivan // 29.10.2013 à 09h59

        C’est le point de vue de la MMT et des néochartalistes. La régulation de la masse monétaire en circulation se fait très simplement par les prélèvements régaliens comme l’impôt… Face à un excès de monnaie, on augmente les prélèvements de manière à contenir le risque inflationniste, inversement, on augmente la dépense en cas de tendance récessive. La masse monétaire se gère par des mesures contracycliques.

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        • WhereIsMyMind // 29.10.2013 à 10h06

          qu’est ce que la MMT?
          Ce qui me fait un peu peur dans ce mode de fonctionnement, c’est la gestion des investissements. Comment orienter l’investissement pour promouvoir les changements sociétaux nécessaires à l’adaptation aux contraintes de court/moyen et long terme sur les ressources et sur la proportion de la population active?

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        • Ivan // 29.10.2013 à 17h52

          Et quand avez-vous pu observer la monnaie circuler pour la dernière fois ? 🙂
          Concernant la financiarisation, il s’agit précisément d’une trappe à liquidités, cette masse monétaire n’est pas injectée dans l’économie réelle (et quelque part heureusement, songez à l’hyper inflation qui résulterait des QE) mais vient rouler la dette et gonfler des bulles d’actifs, ce dont se plaignent d’ailleurs les pays émergents…

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      • Lisztfr // 29.10.2013 à 10h16

        « La masse monétaire », mais lorsqu’il y a création de bulles, la richesse papier augmente sans création monétaire, donc cette focalisation sur la masse monétaire alors que nous sommes dans une économie où tout dépend d’anticipations et de psychologie, ça me parait un concept désuet, et dés l’origine.

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        • WhereIsMyMind // 29.10.2013 à 10h21

          la bulle n’est elle pas alimentée par un afflux de liquidité et donc in-finie par la masse monétaire?

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          • grub // 29.10.2013 à 12h01

             » la bulle n’est elle pas alimentée par un afflux de liquidité et donc in-finie par la masse monétaire?  »

            Je ne suis pas économiste mais je viens de réfléchir à votre question et il me semble que l’on ne peut pas trouver une loi systématique.
            Je ne pense pas que toutes les bulles aient les mêmes effets.
            Si j’imagine une bulle immobilière. Elle peut très bien gonfler sans afflux de liquidité. Les prix augmentent entraînant une raréfaction des ventes excluant les moins fortunés. Conséquence : une augmentation des locataires.

            Un tel scénario serait possible parce qu’un logement peut être soit vendu soit loué.

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          • WhereIsMyMind // 29.10.2013 à 13h03

            à nouveau, pour que les prix grimpent, il faut qqu qui débite des €. Après, ça peut provenir des banques, ou simplement du portefeuille. Je me trompe?

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          • grub // 29.10.2013 à 13h25

            Non justement c’est ce que je vous dis. On peut imaginer que les prix augmentent sans afflux de liquidité ce qui entraînerait une diminution des ventes. Possible si vous pouvez faire autre chose de votre bien que le vendre comme le conserver ou le louer.

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    • jave // 29.10.2013 à 12h36

      Un billet savoureux de Krugman sur ceux qui crient au loup (ça vous rappelle quelqu’un ?).
      C’est très drôle : http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/10/28/the-confidence-gnomes/?_r=0.

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  • toutouadi // 29.10.2013 à 10h04

    Il y a confusion entre le crédit (tu payeras plus tard et pour ce service tu y ajouteras des intérêts) et l’emprunt (j’ai du flouze en trop car je suis riche et je te le prête, bien sûr avec intérêt).

    La différence en apparence mineure a pourtant des conséquences dramatiques.
    L’emprunt est inféodé à la propriété privée (le riche prêteur) qui par le biais des intérêts exponentialisera sa rente et son patrimoine ce qui a terme posera des problèmes d’ordre politique (le riche deviendra de fait le vrai décideur), l’emprunt en aval, est élaboré en amont par l’épargne privée.

    L’épargne génère 3 problèmes majeurs:

    – Une concentration patrimoniale par exponentialisation des intérêts.
    – Un assèchement du pouvoir d’achat par extraction de la richesse de l’économie réelle dans celui de l’économie financière (immobilisation du prêt au détriment de la demande)
    – A terme, une amplification de la paupérisation de l’économie réelle par hypertrophie du système spéculatif. (recherche de nouveau débouchés pour une épargne démesurée)

    Le crédit par contre en jouant sur la variation de la masse monétaire n’immobilise pas le « prêt » au détriment de la demande mais le crédit élaboré dans un cadre privé concentrera le patrimoine par le biais des intérêts.
    Le crédit socialisé (banque public) quant à lui n’a aucune de ses spécificités mortifères.
    Le crédit est élaboré par les banques de dépôts et les banques universelles, l’emprunt est élaboré par le système financier et les banques d’investissements.

    Les raisons des crises de 1929 et de 2007/2008 sont incroyablement simples, la concentration patrimoniale a asséché la demande. L’épargne s’est hypertrophié au détriment de la demande et a insolvabilisé celle ci, le problème vient moins de turpitudes monétaires que d’un rapport de force sociale entre la propriété privée et le corps social.

    Rien ne justifie un financement de l’économie par l’épargne car un système bancaire peut y pourvoir d’une manière bien plus efficace (non immobilisation du principal au détriment de la demande et non concentration des intérêts dans le cadre d’une banque publique)

    Le problème est le capitalisme dans son essence même qui est un parasitage absolu du corps social et ceci sans aucune contre partie. (sauf les innovations liées aux tensions et obligations d’une fuite en avant perpétuelle provoquée par la rente et la guerre économico-sociale ) (Capitalisme=financement privé dans un cadre dérégulé)

    Le capitalisme est sûrement après l’invention de la religion une des plus énorme escroquerie.
    (La religion a eu au moins un rôle de liant social et de vecteur culturel)

    Et c’est vrai, l’idée que tout homme puisse financer le système économique et être rétribué pour cela peut sembler attrayant, honnête et loyal, surtout si une législation fiscale est censée contrôler le niveau des patrimoines, sauf que l’homme riche, par exemple, en épargnant 90 % de ses revenus et en plaçant les intérêts de son épargne, sera toujours dans une situation ultra dominante et c’est lui qui à terme fera et défera les lois dont celles qui sont censées contrôler son niveau de patrimoine, c’est lui qui financera les campagnes électorales, achètera les groupes de presses, contrôlera par certains biais l’éducation de nos enfants, contrôlera nos désirs par la pub et de moult façons et finalement fera croire à une foule ébahie de reconnaissance que le pauvre vit grâce aux largesses du riche alors que c’est juste l’inverse.

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    • Lisztfr // 29.10.2013 à 10h27

      « Le capitalisme est sûrement après l’invention de la religion une des plus énorme escroquerie. »

      Ca c’est vrai, mais c’est encore plus grave que ce que vous croyez.

      D’abord la valeur de l’argent dépend uniquement de ceux qui n’en ont pas, car c’est à cette seule condition que l’on peut acheter leur force de travail au moindre coût !

      Ensuite le déficit de la demande entraîne mathématiquement un écroulement du système une fois que la ressource du crédit a été épuisée, et nous y arrivons !

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    • jducac // 29.10.2013 à 12h05

      @ toutouadi Le 29 octobre 2013 à 10h04

      Le capitalisme est sûrement après l’invention de la religion une des plus énorme escroquerie.
      (La religion a eu au moins un rôle de liant social et de vecteur culturel)

      Parce que vous pensez que le socialo communisme auquel se sont essayés au siècle dernier les peuples d’Europe de l’Est, de l’ex URSS, de Chine et d’ailleurs, c’est mieux que le capitalisme ?

      Ils ont d’eux-mêmes, abandonné leurs dogmes en constatant que cela leur avait surtout amené un retard de développement, des régimes autoritaires et des millions de morts. Pragmatiquement, ils ont fini par adopter le processus du capitalisme, dont ils avaient pourtant fait leur plus grand ennemi. Ils ont reconnu que c’est le processus le plus responsabilisant pour les peuples qui, au lieu de se laisser aller à jouir du présent, en consommant ce qui a été accumulé dans le passé, veillent à accumuler les moyens d’investir pour préparer l’avenir des générations futures.

      Nos socialo communistes actuellement au pouvoir en France, n’ont rien compris à ce processus. Leur haine de l’enrichissement, sauf s’il s’agit du leur, les amène à soutenir davantage les dépenses de l’Etat que l’investissement chez leurs concitoyens, lesquels pourraient s’adapter à l’évolution du monde. Incapables de réduire les dépenses des diverses structures improductives dans l’Etat, ou dans les diverses collectivités territoriales, sanitaires et sociales, ignorant que c’est par les entreprises et par ceux qui y travaillent que se créent les richesses, ils ne connaissent que les impôts et les taxes comme moyens d’action.

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      • toutouadi // 29.10.2013 à 12h11

        « Nos socialo communistes actuellement au pouvoir en France,  »
        Hé !! ké socialo ?? Ké communistes ?? S’il y en a au gouvernement, ils sont bien cachés !!

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      • Sapirperade // 29.10.2013 à 12h49

        Monsieur Jducac, vous m’avez l’air remonté comme un coucou suisse. Les 15,5% de taxe sur votre PEA aurait-il quelque chose à voir, Jducac, avec cette brusque montée dans les tours contre la vermine « socialo-communiste » ?

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      • bizbee // 29.10.2013 à 14h33

        « Mais alors, chez Rolex, qu’est ce qu’ils créent comme richesses ! »

        Précision suisse; le temps, n’est-ce pas la plus grande richesse qu’on puisse posséder?

        Merci Rolex

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      • jducac // 29.10.2013 à 17h34

        @ Olivier Berruyer Le 29 octobre 2013 à 12h33

        Bien sûr, un prof ne crée pas de richesse, un policier ne crée pas de richesse, un juge ne crée pas de richesse, un medecin ne crée pas de richesse…

        Autant pour moi. Bien sûr que ces gens là contribuent à la richesse crée dans le pays. Mais beaucoup de ceux qui émargent sur des budgets alimentés par les impôts et taxes n’ont pas conscience d’appartenir à une entreprise, la France, placée en concurrence avec de nombreuses autres en Europe et dans le monde.

        Beaucoup de ces personnes vivent sous des statuts protégés, même quand elles exercent en libéral en médecine ou avec une clientèle captive Elles pensent que le fait de travailler sur de la « matière humaine » les autorise à ne pas accorder beaucoup d’importance à la recherche de l’efficacité dans leur travail. C’est une grave erreur.

        Qui n’a pas entendu tel ou tel agent des systèmes d’enseignement ou de santé français, se plaindre en déclarant « Nous ne sommes quand même pas dans une entreprise » ? Et bien si, ils appartiennent à « l’entreprise France » qui ne survivra avec son niveau de vie qu’à condition de dépenser moins que ce qu’elle gagne, de sorte à pouvoir investir pour assurer son adaptation à l’inévitable évolution du monde, et assurer ainsi son avenir.

        Dans certains pays, notamment en Allemagne, on est davantage conscient de la nécessité d’être efficace et performant, dans toutes les entreprises, même dans les administrations, d’ailleurs c’est apprécié par la population.

        http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/10/28/10001-20131028ARTFIG00496-moins-de-fonctionnaires-yes-we-can.php

        L’entreprise France est le seul pays victime de la crise à ne pas avoir touché au nombre et au statut de ses fonctionnaires. Il est vrai que c’est parmi eux que l’oligarchie qui dirige actuellement l’entreprise France, recueille l’essentiel de ses soutiens lors des élections.

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        • wuwei // 29.10.2013 à 18h28

          Des socialos-communistes actuellement au pouvoir en France ? J’avais pas remarqué. Donc si je résume pour vous il semblerai que depuis l’élection de « Hollande le rouge » et la mise en place du gouvernement « Ayraut le bolchevique » le MEDEF est aux abois, le nanti se terre et le libéralisme indécent ne moufte plus. Nous devons pas vivre dans le même pays.

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        • stephp // 29.10.2013 à 21h59

          @judac
          « Mais beaucoup de ceux qui émargent sur des budgets alimentés par les impôts et taxes n’ont pas conscience d’appartenir à une entreprise, la France, placée en concurrence avec de nombreuses autres en Europe et dans le monde. »

          Voilà ce qui nous mène à notre perte: la lutte de tous contre tous et la conviction que c’est le seul système possible. c’est désespérant…
          Dans un monde dont la finitude nous a rattrapé, il est au contraire urgentissime de mettre en place des stratégies de coopération, à tous les niveaux.

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        • Macarel // 29.10.2013 à 23h26

          Et bien si, ils appartiennent à « l’entreprise France » qui ne survivra avec son niveau de vie qu’à condition de dépenser moins que ce qu’elle gagne

          Comment peut-on écrire pareille ineptie ?

          Un Etat est l’émanation d’une Nation, il a comme prérogative de prélever l’impôt et de battre monnaie, il peut aussi décider de ne pas rembourser ses dettes, et de déclarer la guerre.

          Que je sache, une entreprise n’a aucune de ces prérogatives. C’est pour cette raison qu’une entreprise peut faire faillite, et non un Etat qui peut se déclarer en banqueroute.

          C’est le rêve des talibans du tout marché, que de transformer les Etats en entreprises, c’est à dire en entités non démocratiques soumises aux seules lois des marchés financiers. Ils y sont presque arrivés, mais à quel prix, en terme de déliquescence du sens du bien commun, et de la chose publique.
          Ils paradent encore, alors qu’ils ont plongé le monde dans la pire crise que nous ayons connu depuis les années 30. Mais le moment se rapproche où les peuples les déboulonneront de leurs piédestal, comme furent déboulonnées les statues de Lénine et de Staline à la fin de L’Union Soviétique.

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        • casper // 30.10.2013 à 02h51

          Plus je lis de messages de jducac plus je suis abasourdi par sa rhétorique a base de jeux de mots. C’est un peu le Boby Lapointe de l’économie politique.

          Certes les mots se ressemblent, mais il n’est pas nécessaire d’être au sein d’une entreprise, relation particulière entre des personnes physiques définie par le droit, pour entreprendre quelque chose…

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        • jducac // 30.10.2013 à 07h34

          @ wuwei Le 29 octobre 2013 à 18h28

          Nous devons pas vivre dans le même pays.

          Nous vivons dans le même pays, mais vous refusez de voir la réalité telle qu’elle est.

          -en 1978 Deng Xiaping chef d’une république gouvernée par un parti communiste disait aux Chinois « Enrichissez-vous »
          -en 2006, voila ce que disait celui qui est devenu notre actuel président de la république :
          http://www.dailymotion.com/video/x58md_je-n-aime-pas-les-riches-f-holland_news

          Comparez le chemin parcouru par la Chine en 35 ans à celui qu’a fait la France durant cette même période

          Le PS gouverne grâce au soutien que lui a apporté le parti communiste pour l’élection présidentielle laquelle a ouvert les portes pour faire entrer une majorité de députés de gauche y compris communistes et FdeG

          http://www.europe1.fr/Politique/Laurent-appelle-a-voter-Hollande-1048667/

          Quant à EELV le parti qui, avec le PS gouverne la France, c’est, de fait, un parti de la gauche extrême, mouvance où se rejoignent PC, F de G et d’autres.

          Hier encore, l’ancienne candidate EELV à l’élection présidentielle prônait un infléchissement de son parti encore plus à gauche, à la gauche de la gauche, position qu’elle entend défendre au congrès de Caen qui se tient aujourd’hui.

          http://www.lefigaro.fr/politique/2013/09/26/01002-20130926ARTFIG00430-eelv-eva-joly-propose-une-nouvelle-majorite-avec-le-front-de-gauche.php

          Enfin, PS est bien plus à gauche que le SPD. Hollande renâcle à faire aujourd’hui ce qu’à fait Schröder il y a une dizaine d’années. Ainsi la France, comme le reste de l’Europe du SUD où les utopies socialo communistes d’un autre siècle sont encore très présentes dans certains milieux, se retrouve dans le lot des nations qui se rangent en queue de peloton économique, sous la lanterne « rouge ».

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        • jducac // 30.10.2013 à 07h59

          @ stephp Le 29 octobre 2013 à 21h59

          Dans un monde dont la finitude nous a rattrapé, il est au contraire urgentissime de mettre en place des stratégies de coopération, à tous les niveaux.

          Je partage votre avis. C’est pour cela qu’il faut tout faire pour rapprocher les points de vue en aidant ceux que des idéologies marxistes dépassées, empêchent de se consacrer à la préparation du futur.

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        • jducac // 30.10.2013 à 10h37

          @ Macarel Le 29 octobre 2013 à 23h26

          Comment peut-on écrire pareille ineptie ?

          Merci Macarel d’apporter votre contribution au débat. Mais pourquoi donc, si vous étiez aussi sûr de la pertinence et de la solidité de vos arguments, avez-vous éprouvé le besoin de dénaturer mon propos en ne reprenant que la première partie de la phrase ?

          Je la reproduis intégralement ci-dessous. L’honnêteté intellectuelle oblige à dire que cela chance totalement le sens du message.

          Et bien si, ils appartiennent à « l’entreprise France » qui ne survivra avec son niveau de vie qu’à condition de dépenser moins que ce qu’elle gagne, de sorte à pouvoir investir pour assurer son adaptation à l’inévitable évolution du monde, et assurer ainsi son avenir.

          En ne reproduisant pas fidèlement ce que j’ai écrit, non seulement vous vous êtes déconsidéré, mais de plus, vous empêchez ceux qui n’ont pas compris comment opère le processus vertueux du capitalisme, de le découvrir.

          Les dirigeants d’Europe de l’Est, de Russie, de Chine et autres, n’ont découvert ce processus que bien longtemps après ceux de l’Occident, mais ils ont fait preuve de pragmatisme et d’intelligence en l’appliquant dans leurs pays depuis déjà 25 à 30 ans.

          C’est parce qu’une structure économique consomme moins de richesse que ce qu’elle capte dans son environnement, qu’elle peut investir. Ainsi, pour peu que l’investissement soit pertinent, cela lui permet de s’adapter à l’inévitable évolution du monde. Elle peut même se tenir aux avants postes de cette évolution, comme l’a fait l’Europe et notamment la France, aux siècles derniers.

          Sinon, elle régresse et peut finir par disparaître comme l’Empire Romain. Il s’est déstructuré, et s’est retrouvé scindé en une myriade de structures isolées, aux évolutions chaotiques. Or, c’est très difficile de constituer une structure, l’Europe en est un bel exemple. Si les gens réfléchissaient davantage, ils s’emploieraient à transformer et faire évoluer positivement les structures existantes, plutôt qu’à œuvrer à la démolition de celles qui existent même quand elles se trouvent encore dans un état imparfait à l’exemple de l’Union Européenne.

          Le problème vient du fait qu’avec une monnaie commune, des foyers de richesses et de prospérité se constituent là où l’activité humaine est la plus efficace, laissant les autres régions stagner et s’étioler du fait qu’elles consacrent leurs ressources à seulement nourrir l’un des plus bas instincts de l’espèce humaine, la jouissance immédiate et maximum, même quand elle n’est pas méritée. Ce courant comportemental est contraire à celui du bon père de famille que la sagesse populaire avait longtemps su préserver en France jusqu’il y a 45 ans.

          C’est parce que le travail (physique et intellectuel) des Européens du Sud n’est pas aussi performant que celui des Européens du Nord, que l’Euro leur donne l’illusion de les handicaper. Si au Sud, notamment en France, on n’avait pas trop augmenté les salaires par suite des désastreuses opérations menées par les gouvernements socialo communistes durant les 30 dernières années (35h et retraite à 60 ans) on ne serait pas amené à envisager de les réduire maintenant, notamment en réduisant leur pouvoir d’achat par le biais des impôts.

          Mais si les impôts ainsi collectés sont affectés à entretenir un excès d’agents moins efficaces qu’ailleurs dans les services publics (voir l’écart entre la France et l’Allemagne dans mon post du 29 octobre 2013 à 17h34, ci-dessus) cela n’empêchera pas le déclin du pays. Cela permettra seulement à l’oligarchie en place à la tête de l’Etat, et qui l’a amené là où nous sommes, de se maintenir en place, en favorisant le courant électoral qui la porte au pouvoir pour le malheur de notre pays.

          La recherche d’un maximum de jouissance dans le temps présent pousse à l’endettement. Cela se fait au détriment de ce qu’il faut préparer pour le futur afin que les générations suivantes ne souffrent pas trop du comportement de celles qui les ont précédées. C’est un comportement égoïste contraire à ceux qui cultivent un esprit de type capitaliste consistant à ne pas tout consommer dans le présent de sorte à transmettre un patrimoine matériel et immatériel, un socle de valeurs, permettant aux générations de poursuivre l’œuvre de préservation de la culture des humains les plus dynamiques.

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    • Benjamin Franklin // 29.10.2013 à 13h14

      Je ne vois pas trop où est le problème avec l’épargne.

      Pour que l’épargne rapporte des intérêts, il faut qu’elle soit investie. Il n’y a donc pas d’immobilisation.

      S’il y a exponentialisation des gains par l’intérêt, ça veut dire qu’il y a eu exponentialisation de la richesse créée par l’investissement. Sans gains, pas d’intérêts. Si le partage de la valeur ajoutée reste stable, ce qui est le cas, il y a donc aussi exponentialisation de la rémunération du travail.

      Enfin, si c’est l’homme riche qui détient la plus grosse part du capital, ça veut dire que c’est l’homme riche qui encaisse la perte de capital à chaque faillite d’entreprise. Le progrès technique fait tourner rapidement les entreprises et les envies des consommateurs. Il y a un turn-over des riches.

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      • Wilmotte Karim // 29.10.2013 à 13h56

        « Il y a un turn-over des riches. »

        Vous avez une étude sur le sujet ou c’était de l’ironie?

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        • Fabrice // 29.10.2013 à 14h54

          Benjamin Franklin est habitué à nous faire ce genre de plaisanterie car il connaît parfaitement les études sur ce sujet à force que ce sujet ressorte régulièrement, allez pour le plaisir :

          http://sociologie.revues.org/1185

          http://www.inegalites.fr/spip.php?article904

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        • Benjamin Franklin // 29.10.2013 à 15h42
          • Alex Hanin // 29.10.2013 à 16h59

            Comme quoi, certains réussissent encore à se convaincre que les inégalités n’augmentent pas et que ceux qui disent le contraire attisent l' »animosité entre les citoyens ». Le tout en citant 7 fois le mot Marx/marxisme, parce que bien entendu tous ces gauchos ne jurent que par le Manifeste communiste.

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          • fabrice // 29.10.2013 à 21h13

            Pour l’Angleterre de la fin de l’élite déclinante avec l’empire britannique je ne sais pas, mais pour être plus factuel en France :

            http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130614.OBS3354/la-france-malade-de-ses-grandes-ecoles.html

            il est clair que la cooptation entre élite française n’est pas qu’un mythe (vous me direz les USA ne semble pas non plus des plus brillantes malgré le rêve américain qui n’est plus qu’un voeu pieu). ^^

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        • Wilmotte Karim // 29.10.2013 à 16h35

          Un turn-over des riches… sur des distances d’un millénaire. OK…

          Or donc :

          – Des études sur le patronyme posent un problème évident : ce n’est pas parce que le patronyme n’est pas transmis que les enfants sortent de leur classe d’origine (et CA, c’est quand même un point très problématique)

          – Quand à la population universitaire… (à minima) il faudrait en rapport disposer de son évolution (et des différentes classes), sinon, ça me parait assez faible.

          – Des évolutions sur des temps très long. Ben oui…

          – Ça faisait un bail qu’on savait que l’éducation n’est pas capable de renverser le poids de la reproduction sociale en dehors de marge étroite. L’éducation sert la nation et l’émancipation collective, très marginalement à la mobilité sociale.

          La seule chose que cette étude montre, c’est que les patronymes de l’élite (en Angleterre -pour l’instant -et sur la période considérée) déclinent PROPORTIONNELLEMENT sur un temps LONG.

          En l’état, je ne vois pas tellement en quoi elle change fondamentalement la donne.
          (je lirais l’étude complète quand j’en aurais le temps : http://tuvalu.santafe.edu/~bowles/RulingClass.pdf )

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          • Wilmotte Karim // 29.10.2013 à 16h45

            Pour compléter, du même auteur (je ne parle pas de l’article de « vulgarisation » mais de l’auteur de l’étude) : http://www.economist.com/blogs/freeexchange/2013/02/mobility-1?zid=309&ah=80dcf288b8561b012f603b9fd9577f0e

            « And given that the richer, more successful countries in the scatter plot are broadly those where both inequalities [inégalité de revenus et d’opportunités de mobilité sociale] are lower, it looks like we may not have to choose between a high standard of living and less inequality of opportunities either… »

            Mon anglais est loin d’être parfait, mais il me semble avoir la conclusion exactement opposée à celle de l’article de « vulgarisation ». Non?

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          • Benjamin Franklin // 30.10.2013 à 15h11

            « Conversely, countries with institutions that promote a level playing field, and redistribute income OR opportunity, may also promote mobility. »

            Autrement dit, l’étude ne tranche pas sur la façon dont les opportunités d’élévation sociale sont obtenues (par redistribution ou par d’autres méthodes), elle se contente d’associer opportunité de mobilité sociale et égalité de revenus. Elle ne dit pas non plus s’il y a causalité, et si oui dans quel sens.

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      • toutouadi // 29.10.2013 à 15h14

        @ben

        Un investissement faisant appelle à l’emprunt = -1 pour la demande et +1 pour l’offre.
        Un investissement faisant appelle au crédit = neutre pour la demande (pas d’immobilisation financière) et + 1 coté offre.

        Conclusion l’épargne (emprunt) ne sert pas à répondre aux besoins en investissements mais bien à consolider une rente de situation et les intérêts des possédants.

        Contrairement à ce que tu crois ce n’est pas le capitalisme qui est historiquement vecteur de développement mais plutôt l’ingénierie bancaire et le passage de la monnaie marchandise (métaux précieux) à une monnaie fiduciaire car cela a permis la mutualisation des financements par les déposants (souvent à leurs insu d’ailleurs)
        Le développement a eu lieu, non pas grâce mais plutôt malgré le capitalisme.

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        • Benjamin Franklin // 29.10.2013 à 15h53

          Correction :
          Un investissement faisant appel à l’emprunt : -1 pour la demande de biens de consommation, -1 pour l’offre de biens de consommation, +1 pour la demande de biens d’investissement, +1 pour l’offre de biens d’investissements
          Un investissement faisant appel au crédit : +1 sur les prix du produit demandé par le débiteur, -1 en pouvoir d’achat sur ce produit pour toutes les autres personnes

          Je ne sais pas exactement quelle est ta définition de « capitalisme ». Tout ce que je sais, c’est que pour investir, on utilise des biens et des ressources qui ont été produites mais pas consommées, c’est-à-dire de l’épargne.

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          • toutouadi // 29.10.2013 à 16h14

            Pas vraiment compris ta correction ….

            Capitalisme=financement privé dans un cadre dérégulé.

            Le pari étant que face à la triste réalité du financement privé qui se nourri de dérégulation et de spoliation le corps social à partir du moment ou il possède son autonomie de financement (crédit socialisé) tendra vers une régulation.(législations sociales et environnementales)

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        • cricri // 30.10.2013 à 00h51

          Dans capitalisme il y a capital.
          Disposer d’un capital c’est d’abord l’avoir gagné en épargnant en général par son travail.
          Je sais qu’on peut disposer d’un capital en empruntant, sans captial de départ; mais alors la confiance en l’avenir (et d’une cretaine manière dans le capital humain) est primordial de la part du preteur qui exigera des garanties.

          Le capitalisme c’est une affaire de confiance, rien de plus.
          L’épargne c’est ce que l’homme met de côté pour le futur incertain, pour lui ou ses enfants.
          A l’échelle d’un pays comme la France, l’emprunt est possible même si lourdement endetté car les prêteurs ont encore confiance.
          Le capital est une ressource rare; il ne doit pas être mis en de mauvaises mains qui ne feraient que de le dilapider sans le faire fructifier. Ceux qui ne comprennent pas cette règle simple sont évincés du circuit parce que ceux qui investissent (les actionnaires) n’acceptent pas la perte de leur capital, réaction bien humaine.
          Le capitalisme n’en déplaise à certains est la seule voie de développement d’un pays comme nous le montre l’histoire récente. Bien qu’il soit source de crises répétitives, plus ou moins graves, qui permettent par leur analyse rétrospective des ajustements salutaires, il reste le meilleur car il s’appuie sur deux principes fondamentaux que sont la liberté et la confiance.

          .

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      • Sapirperade // 29.10.2013 à 15h29

        Franklin, « sans gain pas d’intérêt » ? Non, on essaye juste qu’il y ait encore un gain après paiement des intérêts, nuance. La seule formule acceptable pour l’intérêt est « Pas d’intérêt sans risque ».

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        • Benjamin Franklin // 29.10.2013 à 15h58

          Si l’investissement est pourri et n’amortit même pas la mise, l’emprunteur fait défaut, et l’investisseur a perdu son capital. Bienvenue dans le capitalisme.

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          • Alex Hanin // 29.10.2013 à 17h08

            Dire que « l’emprunteur fait défaut, donc l’investisseur perd son capital », ce n’est pas décrire un mécanisme capitaliste immanent. Il n’y a rien de « naturel » là-dedans. Sans intervention étatique, on dirait plutôt « l’emprunteur fait défaut, donc il devient l’esclave/sa fille devient le jouet sexuel de l’investisseur qui a perdu son capital ».

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          • Benjamin Franklin // 30.10.2013 à 14h49

            Il y a des pays où l’habeas corpus est en vigueur. Ce sont généralement des pays considérés comme capitalistes voire libéraux.

            Il y a d’autres pays où il ne l’est pas. Ce sont généralement des pays pas capitalistes et pas libéraux.

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  • La Roque // 29.10.2013 à 10h59

    C’est vrai le documentaire a bien commencer mais il dérape totalement durant le dernier quart
    d’heure. Les doc de ARTE sont d’habitude plus objectif.

    Concernant le  » bail-in » dont il est fait allusion; non seulement ce n’est pas fait, car cela doit être mis en place seulement en 2018 ; mais il n’est même pas sûr qu il soit mis en place.
    En effet Mario Draghi semble se montrer retissent :
    Imposer aux détenteurs d’obligations émises par les banques pour se financer de participer à leur sauvetage risquerait de déstabiliser le marché financier. C’est ce que prétend Mario Draghi, le président de la BCE chargée d’évaluer la solidité des bilans des banques, qui fait à ce propos le siège de la Commission européenne. Une stricte interprétation des règles établies par la Commission pourrait « détruire la confiance dans les banques de la zone euro que nous entendons tous restaurer ».

    Concernant la séparation bancaire estimée comme établie dans le reportage, c’est une blague, étant donné que cela concerne seulement environ 2% des actifs.

    Les journalistes n’ont pas poussez assez loin leur travail d’investigation. Les toutes dernières minutes ressemblent plutôt à une propagande pro-Européenne destiner à lutter contre
    l ‘euroscepticisme montant.

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    • Sapirperade // 29.10.2013 à 12h01

      La Roque, relisez la lettre de Dragui; il défend bel et bien le bail-in en cas d’insolvabilité avérée ou simplement de sous-capitalisation constatée. Il se permet par contre de mettre en cause la pertinence de son déclenchement préventif dans les cas où un ou des scénarios du stress-test révéleraient une insolvabilité potentielle.

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    • Surya // 29.10.2013 à 13h27

      Le bail in est applicable depuis le 1er aout 2013.

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      • La Roque // 30.10.2013 à 01h42

        exact, en 2018 ce sont les règles des futures bail-in qui seront appliquées.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 03.11.2013 à 18h28

          certes le bail in est applicable depuis le 1er août 2013 mais en évolution.

          Et pour 2018, pas tout à fait.

          En effet, le Conseil et le Parlement européens doivent s’entendre sur un texte commun d’ici à la fin de l’année.

          Cependant, le Parlement ne prévoit pas la possibilité d’exclure du bail-in certains passifs comme le Conseil.

          Il souhaite que le bail-in puisse s’appliquer dès 2016 et non 2018.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 14h20

      Pour simple information, il faut souligner que les dettes seniors et les dépôts ne sont pas pris en compte dans un bail in.

      Une dette senior est une dette bénéficiant de garanties spécifiques et dont le remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes.

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      • Sapirperade // 29.10.2013 à 15h18

        Si Vénus, les dettes seniors sont tout à fait susceptibles de participer au bail-in si nécessaire, tout comme les dépôts non garantis d’ailleurs.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 15h48

          Avez-vous une source d’information svp?
          Dans le flash recherche économique de Natixis du 29 juillet 2013 – N° 558,
          Il est mentionné que les dépôts et les dettes seniors sont exclus du bail in-Europe intégré dans le plan de restructuration

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          • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 16h00

            29 juillet 2013 – N° 558 Flash recherche économique Natixis

            En Europe, le bail-in sera applicable dès le 1er août 2013

            La nouvelle législation européenne en matière d’aides d’Etat aux banques en difficulté (EU State Aid Law) entrera en vigueur le 1er août 2013.

            A compter de cette date, les sauvetages bancaires seront organisés autour de deux grands principes:
            (1) la restructuration de l’établissement en difficulté sera désormais préalable à tout versement d’aide publique.

            (2) Les plans de restructuration devront intégrer un bail-in des actionnaires et des dettes subordonnées. Les dettes seniors et les dépôts seront toutefois systématiquement exclus du bail-in.

            Cette réforme vise à muscler les cadres nationaux de gestion des crises bancaires dans l’attente du lancement officiel du Single Resolution Mechanism (SRM), prévu pour janvier 2015. C’est donc cette architecture intérimaire qui sera en vigueur lorsque la BCE et l’EBA révèleront les résultats de l’Asset Quality Review (AQR) et des stress tests à l’automne 2014 – qui pourraient impliquer de potentielles recapitalisations. A cet égard, deux grandes interrogations subsistent : le bail-in des actionnaires et dettes subordonnées sera-t-il suffisant pour couvrir les besoins en capital ? En l’absence de fonds de résolution, qui couvrira le coût des futures restructurations ? Il semble dès lors que la capacité de la nouvelle EU State Aid Law à écarter un nouvel épisode de tension sur les dettes souveraines dépendra essentiellement de l’ampleur des besoins en capital qui ressortiront des évaluations de la BCE et de l’EBA…

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          • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 16h54

            Merci.
            Vos documents sont moins récents(juin et 17 juillet) que celui de Natixis
            Pour le flash recherche économique Natixis-558 du 29 juillet 2013
            Le Voici
            http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72315

            Je vais essayer de vérifier sur le site BCE ou autre.

            Cordialement.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 18h03

            Ainsi, « selon l’accord du 27 juin trouvé au sein du Conseil, les États membres pourraient décider d’exclure du bail-in certaines dettes, comme les dépôts non garantis, dans certaines circonstances, par exemple, s’il existe un risque de contagion, telle qu’une fuite des dépôts (bank run), de nature à gravement affecter le fonctionnement des marchés financiers et perturber l’économie d’un État membre ou de l’Union européenne », explique Frédérick Lacroix, avocat chez Clifford Chance, avant de souligner que «des dettes obligataires senior pourraient également être concernées par cette exclusion».
            http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/breve/bail-au-coeur-trilogue

            29 juillet 2013 – N° 558 Natixis
            En Europe, le bail-in sera applicable dès le 1er août 2013

            A compter de cette date, les sauvetages bancaires seront organisés autour de deux grands principes :
            (1) la restructuration de l’établissement en difficulté sera désormais préalable à tout versement d’aide publique.

            (2) Les plans de restructuration devront intégrer un bail-in des actionnaires et des dettes subordonnées.

            Les dettes seniors et les dépôts seront toutefois systématiquement exclus du bail-in.
            http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72315

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          • Vénus-Etoile du Berger // 29.10.2013 à 18h18

            La loi française exclut les créances seniors du « bail-in » et le projet européen laisse la possibilité de ne pas les inclure.

            Le bail-in des créances seniors brise un tabou. Depuis 2008, selon Moody’s, il n’y a eu que quatre défauts de dette senior dans l’Union européenne. Ce régime pourrait certes augmenter le coût de financement des banques (L’Agefi Hebdo du 13 juin), mais selon la Commission européenne, il aurait permis d’absorber les pertes de banques comme Dexia et Bankia sans faire appel aux contribuables.

            Toutefois, l’accord du 27 juin autorise les autorités de résolution nationales à exclure du bail-in certains passifs, y compris les créances seniors, afin d’éviter une contagion par exemple. La France, le Royaume-Uni, la Suède et l’Espagne ont eu raison de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Danemark et de la Finlande. « Ce degré de flexibilité engendre une incertitude quant à la manière dont le ‘bail-in’ s’appliquera, déplore Oliver Moullin, de l’Association for Financial Markets in Europe. Dans la réalité, lorsqu’une autorité devra résoudre la crise d’une banque systémique, nous craignons qu’elle ait la tentation d’utiliser le fonds de résolution pour absorber les pertes des créanciers, créant un aléa moral. » Le danger est aussi de renforcer le cercle vicieux entre Etats et banques, si les investisseurs considèrent que les pays du Nord ont plus de chances que ceux du Sud d’épargner la dette senior.

            Cela dit, les pertes qui auraient dû être absorbées par les passifs exclus du bail-in doivent être imputées aux autres créanciers (à condition qu’ils ne se retrouvent pas dans une situation pire qu’en cas de liquidation) ; et/ou épongées par le fonds de résolution (d’une capacité équivalant à 0,8 % des dépôts) à condition que des pertes équivalant à 8 % des passifs aient été imposées aux actions et aux créances susceptibles de faire l’objet d’un bail-in. Par exemple, pour Monte Paschi, ce seuil de 8 % représente 17,5 milliards d’euros, selon les analystes de RBS. Ses actions et ses titres subordonnés suffiraient à absorber 12 milliards d’euros, laissant un trou de 5,5 milliards pour atteindre 8 %, qui devrait être épongé par la dette senior. En outre, la contribution du fonds de résolution est limitée à 5 % des passifs.
            Il reste au Conseil et au Parlement européens à s’entendre sur un texte commun d’ici à la fin de l’année. Or le Parlement ne prévoit pas la possibilité d’exclure du bail-in certains passifs comme le Conseil. Il souhaite que le bail-in puisse s’appliquer dès 2016 et non 2018, que le fonds de résolution ait une capacité équivalant à 1,5 % des dépôts, et que le fonds de garantie des dépôts ne participe pas à la résolution. En parallèle, les Etats membres doivent aussi négocier sur le mécanisme de résolution unique (SRM) que la Commission a proposé le 10 juillet. Le tout à l’approche des élections allemandes en septembre et européennes en juin 2014.

            http://www.agefi.fr/articles/resolution-bancaire-l-etat-en-dernier-rempart-1276308.html

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  • Ardéchoix // 29.10.2013 à 11h35

    Je pense pour ma part que depuis quelques années ,celui qui avait quelques sous avait beaucoup plus intérêt de faire travailler son argent en placements que de passer par la case manufacturière. Voilà fin de la partie , encore quelques essais pour presser le citron qui n’a plus de jus. Étant chef d’entreprise j’ai eu droit à quatre contrôles fiscaux en 25 ans et autant d’urssaf , résultat 0 à part bien sûr la perte de temps.
    Ecotaxe : le mec qui a fait cela , il a jamais connu le transport routier , la preuve : taxation différente entre camions munis de 2 , 3 , 4 essieux . Taxation différente selon les régions , les routes . Faire un prix de revient demande plus de temps que de livré son client a pied , désespérant .

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    • Patrick Luder // 29.10.2013 à 15h27

      Les nouvelles taxes poids-lourd ne rapportent plus rien => la taxe est complètement noyée par les frais technologique et administratifs. Ce n’est pas une taxe, c’est un essai de frein. Autant limiter purement et simplement la circulation des camions, cela reviendrait moins cher et serait plus efficace pour limiter les dépenses énergétiques,. limiter les transports et donc relocaliser toute l’industrie.
      $$$
      Les limites de toutes sortes par des taxes ne sont pas des solutions.
      $$$
      Les contraintes de toutes sortes ratent leurs buts.
      $$$
      A quand une vraie gestion du traffic et des marchandises ?
      $$$
      A quand une réflexion sans langue de bois sur l’évolution de nos sociétés ?

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      • Ardéchoix // 29.10.2013 à 15h46

        l’évolution de nos sociétés est proche de « soleil vert » encore un effort et on y est .

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      • Bill // 29.10.2013 à 20h15

        Vous le lirez mais n’y porterai pas attention.
        La seule façon de limiter les dépenses d’énergies et de ressources est de tout ramener, services et productions de biens dans une économie de proximité.
        Pas n’importe quel production seulement le nécessaire et durable c.à.d. avec une durée de vie décuplé, facile aujourd’hui les techniques existent, à moyens terme les besoins de la vie courante étant comblés pour une très longue période la demande en ressources et énergies va se stabilisé et diminué.
        8 usines sur 10 devraient fermé les emploies redirigés vers les secteurs vitaux comme l’agriculture et la santé, loisirs et culture de proximité.
        Implantation d’un revenu de base.
        Réappropriation de notre patrimoine et reprenant totalement le contrôle de l’argent par la saisie des banques.
        Pour ceux qui ne comprendront pas encore qu ‘il faudra dorénavant s’en tenir au minimum optimal pour s’assurer une qualité de vie acceptable une taxe de 100% sur tout ce qui est accessoire et inutile comme le traffic aéroporté et paqueboté composé à 95% de tourisme.
        Toutes aide de l’état éliminer dans les industries reliés à l’inutile. Les industries fermés sont celles qui polluent le moins
        Les gouvernements devront devenir des gestionnaires de ressources mandaté par la population pour en assurer la pérennité aux générations futures et la seule façon pour se faire est de l’exiger, démocratie oblige en autant quelle se manifeste.

        Voyons, voyons je blague bien sûr!!!! Un peu de défoulement c’est fait du bien.

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        • Wilmotte Karim // 29.10.2013 à 22h13

          « dans une économie de proximité. »

          Tout dépend de ce qu’on entend par « proximité » mais se passer d’économie d’échelle sur toute production n’est pas nécessairement une bonne solution.

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  • koui // 29.10.2013 à 11h48

    La marché immobilier n’est plus du tout un marché aux USA.
    http://www.informationclearinghouse.info/article36678.htm
    Les banques font trainer les procédures d’expropriation. Elles ne vendent pas les maisons expropriées pour ne pas effondrer le marché et prendre leurs pertes. La moitié des emprunteurs faillis occupent toujours leur maison. Les primo-accédants sont devenus rares car plombés par leur prêts étudiants. Ceux qui ont déjà une maison ne peuvent plus la revendre. Ce marché artificiel est rendu possible par les prêts à taux zero de la FED.

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  • ril // 29.10.2013 à 13h19

    Autre lobby français juteux :

    « l’Etat serait totalement démuni, déculotté, face à Vinci, Eiffage et Sanef, les trois principaux proprios des autoroutes hexagonales, installés tels les gras fermiers généraux de l’Ancien Régime sur leurs 9 000 km de concessions. Péages en hausse continuelle, explosion des bénéfices, prorogation quasi automatique des concessions. »

    http://www.marianne.net/Le-scandale-des-peages-privatises_a231095.html

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    • Fabrice // 29.10.2013 à 13h48

      et surtout comment mettre sous leur coupe les routes qui leur échappaient en détournant une idée « écologique » en la liant au privé :

      http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/29/cout-suppression-ecotaxe-reunion-matignon_n_4172570.html

      ou comment un gouvernement précédent, se liait les mains ou liait « les mains » somme tout aussi accommodantes que ses successeurs. On se souviendra aussi du coup du test d’alcoolémie NF que seule une société était habilité à produire.

      Mais on l’a vu avec la fameuse loi sur la séparation bancaire, les gains pour certains, les dettes pour nous, jusqu’à la prochaine polémique ou comment le bras publique devient le bras armé de certains intérêts restreints des arrangements entre amis.

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    • ril // 29.10.2013 à 13h54

      Autre corporation sympathique :

      « les organismes complémentaires ont collecté 33,1 miliards d’euros de cotisation en 2010 et ont remboursé les assurés à hauteur de 25 mds d’euros » , 8 milliards pour la seule gestion des contrats ?? Chiffre incroyable, qui trahit, à lui seul, le système de rente dont nous sommes les seuls payeurs.

      http://www.bfmtv.com/economie/complementaires-sante-scandale-628002.html

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      • Lisztfr // 29.10.2013 à 15h57

        Merci à Fabrice et a ril, je viens de lire l’article de Marianne, édifiant !

        Parenthèse, Véolia qui s’est attribué le chauffage urbain à Varsovie, mais c’est un gagne petit 🙂

         » – 450 millions d’euros : dès 2014, avec la mise en place de la taxe écolo sur les routes nationales, des centaines de milliers de poids lourds emprunteront les péages des autoroutiers. Ces 450 millions sont à 95 % de la marge pure, la moitié ira chez Vinci.  »

        Pour en revenir à cette taxe, n’aurait-il pas été plus simple de juste taxer le gas-oil pour ces camions, d’un montant adéquat, au lieu de ce système de traçage complexe, coûteux et orwellien ?

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  • Bill // 29.10.2013 à 15h11

    Bonjour
    «La finance mondiale demeure une énorme centrale nucléaire, bâtie en dehors de toute norme de sécurité», résume Jean Naulot
    « Soit ce sont les banques qui asservissent l’État, soit on les met sous contrôle. C’est un combat» Philippe Lambert
    J’ajoute, la finance mondiale est exactement comme une tumeur cancéreuse dans le corps humain, ce n’est pas une métaphore c’est une réalité. Elle s’accapare toute les ressources planétaires, pas directement bien sûr, par personnes interposées nous tous en fait, dopés et obnubilés par la consommation, le rendement des placements, le fond de pension, cherchant toujours le moyen de mieux performer en étant plus productif etc. etc. vous connaissez la chanson.
    Tous ces efforts pour maintenir le système actuel sans être conscient, comme le font tous les organes du corps humains travaillant innocemment sans relâche à alimenté une tumeur qui les fera à la fin mourir. Pour rappel une tumeur cancéreuse dans un corps est une entité sans aucune fonction réelle qui se donne pourtant le statut d’organe vital et ne fait que croître en mobilisant l’ensemble des ressources du corps
    C’est la situation réelle dans laquelle nous nous trouvons, c’est un combat comme le dit Lambert qui va demander un ‘’effort de guerre’’ l’étape préalable prendre conscience du phénomène, pas facile.
    Même si vous apprenez aujourd’hui que vous avez un cancer et que votre cerveau (gouvernements) en prend conscience vous vous rendez vite compte que vos organes (nous) continues à alimenter la tumeur et que vous devez vraiment prendre des moyens plus sérieux et drastiques pour vous débarrassez du problème.
    Le problème bien réel ne se limite pas à la simple ‘’santé économique’’ plusieurs l’auront déjà oublié, revoyez donc le document suivant (suggéré récemment) et essayez d’en garder le souvenir pour la recherche de solution.
    Sans Lendemain – YouTube http://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI
    Alain Audet

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  • Lisztfr // 29.10.2013 à 18h50

    Grain à moudre (FR C) lucide ce soir avec Xavier Timbeau.

    – Déflation en vue.
    – La survie de l’Espagne est en jeu !

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