Source : Les-Crises, Youtube, 13-05-2019
Transcription
Nicolas Treillard : Bruno Cautrès est avec nous, bonsoir.
Bruno Cautrès : Bonsoir.
Nicolas Treillard : Vous travaillez au centre de recherche politique de Sciences Po.
Bruno Cautrès : On voit qu’il a une véritable bataille d’interprétation sur ce qui s’est passé exactement à l’hôpital, à Paris, à la Salpêtrière. Il faut réapprendre, sans aucun doute, à avoir d’abord du recul, et surtout sans on a une position aussi importante que ministre de l’Intérieur, à ne pas réagir à chaud.
Nicolas Treillard : Parce que c’est le problème, c’est le côté parole sacrée de l’Etat ? C’est-à-dire qu’on ne peut pas, même en tant que média, dire qu’on n va pas croire le ministre de l’Intérieur ?
Bruno Cautrès : Oui, c’est non seulement la parole sacrée de l’Etat, mais c’est aussi la fonction de l’homme politique, la fonction du politique dans des situations aussi tendues que celle que nous vivons. Parce qu’il faut quand même bien le voir, nous vivons dans une situation politique extrêmement tendue en France aujourd’hui. La fonction de l’homme politique, c’est de calmer, de calmer le jeu, effectivement, d’avoir des paroles apaisantes, de calmer le jeu. Donc on voit que là on y est pas.
Source : Les-Crises, Youtube, 13-05-2019
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Commentaire recommandé
Je ne suis pas passé par le « centre de recherche politique de science po » mais il me semble que l’alternative est simple. Soit « la parole politique est sacrée » est le ministre sacrilège doit démissionner ilico, soit la parole politique n’est pas sacrée (sacrés menteurs) et alors le travail des journalistes est de la mettre systématiquement en doute.
23 réactions et commentaires
Je ne suis pas passé par le « centre de recherche politique de science po » mais il me semble que l’alternative est simple. Soit « la parole politique est sacrée » est le ministre sacrilège doit démissionner ilico, soit la parole politique n’est pas sacrée (sacrés menteurs) et alors le travail des journalistes est de la mettre systématiquement en doute.
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AlerterIl y a quelques décennies, on mettait au sommet, en ce qui concerne les connaissances et l’intelligence, l’Ecole Polytechnique ou Normale sup. Maintenant on est descendu à « Science Po », c’est dire la décadence…
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AlerterJe suis d’accord avec vous (et je suis diplômé de Sciences Po).
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AlerterJusqu’à présent les politicards mentaient comme des arracheurs de dents mais se gardaient bien d’insulter la population.
Désormais, ils sont « en marche décomplexée » vers les coups bas sans prendre la moindre précaution concernant le maquillage préalable des faits. Juste des « commentaires à chaud » repris en cœur par les journalopes de service dont la carrière ne dépend plus désormais que du bon vouloir de ces enfumeurs et de leurs « protecteurs ».
Diffamez, mentez, il en restera toujours quelque chose… Le principal problème auquel ils seront confrontés à l’avenir sera le retour de bâton quand tous leurs mensonges glissés sous le tapis réapparaîtront et qu’ils se retrouveront à poil devant une population bien excédée par toutes leurs manigances et leurs coups bas.
Et il arrivera bien un jour où les membres des « forces de l’ordre » cesseront de les soutenir car il seront écœurés de servir de courroie de transmission entre un pouvoir dictatorial, manipulateur et menteur et la population dont ils sont eux-mêmes membres.
À ce moment là il ne restera plus que l’armée, mais c’est pas gagné pour les « grands hommes » car les militaires ont eux aussi avalé beaucoup trop de couleuvres sans avoir leur mot à dire.
Et quand ça sentira réellement le roussi, tous les « grand journalistes » (Apathique compris) retourneront leurs vestes et prendront des postures « offensées » concernant le comportement des « élites ».
De toutes façons, ils n’auront pas le choix : L’autre alternative étant d’être guillotinés sur la place publique devant une foule passablement énervée.
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AlerterIl ne faut pas se faire d’illusion avec les membres des forces de l’ordre :
-entre 1940 et 1944 ils ont traqué sans complexe juifs, communistes, gaullistes, étrangers…
-fin 1944 tous étaient devenus gaullistes.
-en 1947-49 ils ont cogné sans complexe sur les grévistes et ça n’a finalement jamais changé !
-entre 1954 et 1962 ils ont cogné très très forts sur les algériens et les français qui manifestaient contre l’OAS.
-en 1968 ils ont remis ça contre les grévistes et les étudiants
-en 2010 contre les opposants à la réforme des retraites.
– en 2013 ils ont cogné sur les manifestants anti-mariage pour tous (hé oui!!!)
-en 2016 contre les opposants à la loi EL Khomeri…
On connaît la suite.
Donc si on veut qu’ils changent d’attitude il faudra changer de gouvernement et à ce moment ils cogneront sans aucun état d’âme sur les macronistes…
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AlerterLeurs gosses commencent à avoir des problèmes à l’école, ce n’est vraiment le top d’être considéré comme le fils ou la fille d’un éborgneur par les temps qui courent.
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AlerterIl faut faire le vide humain autour des flics, des gendarmes aussi, et de toutes les autorités. La peur doit changer de camp.
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AlerterUn ami de mes enfants est flic : nous savons qui a peur lorsqu’il doit faire des patrouilles en banlieue.
Là aussi, il faut que la peur change de camp.
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AlerterLe problème, c’est qu’ils ont reçu l’ORDRE de ne pas « déranger » les loubards de banlieue car ils ne représentent AUCUN danger pour nos « élites » qui habitent dans des quartiers à l’abri de toutes les « racailles » (loubards, gilets jaunes, SDF, ouvriers, précaires etc…).
Alors quand ils reçoivent l’ORDRE de se défouler sur une manifestation pacifique et désarmée ils s’y mettent à cœur joie car ils ne risquent ni de se prendre une balle perdue ni de prendre une remontrance d’un quelconque « défenseur des droits de l’homme ».
Finalement, ils sont bien comme la majorité de la population : Ils se contentent d’obéir aux ordres de leur hiérarchie pour pouvoir survivre et nourrir leur famille.
Le seul problème, c’est que la « loi » leur permet de cogner sur des hommes, des femmes et des enfants qui n’ont pas le droit de simplement se défendre contre ces agressions.
Il arrive parfois que l’un d’entre eux prenne conscience de la réalité de sa fonction et, face à ce constat, décide de mettre fin à son existence qu’il juge réellement honteuse à l’aide de son arme de service.
Je n’aimerais pas être à leur place car le jour où ils commencent à réfléchir (malgré le fait, comme le disait Coluche, que le képi empêche la tête de se développer) la seule issue qu’ils trouvent est dramatique.
Le pire, c’est qu’en cas de chute de « popularité » de ces fonctions de nombreuses entreprises privées sont disposées à « conquérir ce marché » en remplaçant ces fonctionnaires par des vigiles non formés et payés à 50% du SMIC…
Ce sera ENCORE PIRE.
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AlerterJe ne crois pas que les forces de répression laisseront tomber le pouvoir. Jamais sauf peut-être quand la « populace » sera à 1 ou 2 heures de gagner. Je les ai vu agir. Quel plaisir ils ont de faire le mal ! Incroyable. Et la BAC ! Ils ne lâcheront pas un pareil plaisir facilement. Le 1er mai j’en ai entendu rire quand leur collègue touchait un manifestant « Celui là, tu l’as bien amoché » » celui là! Celui là ! Ouaais ! »
Certains croient que la fonction de la police ou de la gendarmerie est de protéger la population. Grave erreur ! Leur rôle est de la mater quand elle a le tort de réfléchir. Et là en armure sans risque car protégés par leur hiérarchie, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Open bar de coups de coups de pieds dans la face etc.. Ils semblent aimer particulièrement frapper les femmes et les vieux. Des gueux agressent des gueux. Si la populace gagne, il se pourrait qu’il y ai un retour de bâton « On avait des ordres ! » comme la milice de Pétain. Pareil pour les magistrats qui apparemment haïssent eux aussi les gueux.
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AlerterPlus que guillotiné, je dirais tondus à la libération. Ceci dit, pour Apathie, il est déjà prêt ?
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AlerterLe problème n’est pas que ministre ait parlé trop vite, « à chaud », le problème est la nature calomnieuse de ses paroles. C’est « fake news » en continu. En fait, ce monsieur Cautrès vient au secours du gouvernement. « Il s’est trompé, il a juste parlé un peu trop vite » devient le refrain de la Macronie.
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AlerterSi la parole d’un ministre est sacrée et donc non mise en doute par les médias, alors elle ne peut-être mensonge.
Mais la faculté d’un journaliste n’est-elle pas de douter, et de chercher ce qu’il y a derrière les paroles?
Si ils ne sont que des porte paroles des communicants politiques (ce qui est bien souvent le cas aujourd’hui) alors ils ne servent à rien, si ce n’est à être les faire valoir du pouvoir
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AlerterDes curés refusant de douter de la parole de la Très-Sainte Église catholique.
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AlerterOu n’importe quel représentant d’une « religion révélée » en fait.
Désormais, le catéchisme ne se fait plus dans les églises mais dans les « universités » des partis politiques.
Et les techniques d’embrigadement sont bien plus sournoises et bien plus efficaces.
Pour des « cours » d’autodéfense contre la manipulation je vous conseille vivement la chaîne Youtube du hacking social considérée par nos « élites » comme « hautement complotiste ».
https://www.youtube.com/channel/UCGeFgMJfWclTWuPw8Ok5FUQ
Au moins vous apprendrez comment on vous a manipulé et vous aurez les armes pour vous défendre conte les techniques éprouvées.
Par contre, si un « génie » découvre un nouveau « machin » qui permet de téléguider les « pouilleux » j’espère que Gull nous en informera immédiatement.
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Alerter« on ne peut pas, même en tant que média, dire qu’on n va pas croire le ministre de l’Intérieur ? »
Ce qui me chiffonne c’est le « même en tant que média ». Je comprend par là que tous les autres, tous les « non-médias », vous et moi, ne sont aux yeux de ces journalistes, que des beni ouioui buvant la parole gouvernementale sacrée sans recul.
Eh oh!! il est temps de se réveiller! Aujourd’hui, Geoffrey Livolsi, Mathias Destal et Benoît Collombat inquiétés par la DGSI au sujet des armes vendues à l’AS, et vous qui vous demandez s’il faut croire le ministre de l’intérieur!!! Hier, Jean Pascal Couraud, Denis Robert et tant d’autres courageux que vous n’avez jamais osé regardé en face.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pascal_Couraud
La France est au 32e rang à l’index de la liberté de la presse de reporter sans frontière. Elle est derrière la Jamaïque (8), le Costa Rica (10), le Surinam (20), la Namibie (23) ou le Ghana (27). Tous ces pays sont bien plus dangereux que la France, l’information y est un combat bien plus courageux… La France au 32e rang…
https://rsf.org/en/ranking
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AlerterInfo familiale : Je sais, ce n’est pas passé à la télé, mais j’ai plus confiance dans ce que me disent mes parents que de ce que ne dit pas la télé (ou France info).
Apparemment, les retraités français en Belgique n’ont pas reçu ce mois-ci leur retraite de France.
A vérifier si c’est plus large que mes parents. Comme France info peut invoquer la période électorale pour ne pas diffuser, je ne sais pas comment interpréter leur silence sur le sujet.
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AlerterCa c’est moche. Alors que les retraités belges de la SS touchent la leur, eux. Au moins les allemands, ils sont réglos.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/20/des-belges-ayant-collabore-avec-les-nazis-touchent-encore-des-pensions-de-retraites-versees-par-berlin_5425994_3210.html
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AlerterPerso, ai reçu la mienne (Suisse).
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AlerterMesdames, Messieurs, je vous demande de bien comprendre ce que ça signifie. 🙂
Les Autorités, les Dirigeants d’une manière générale ont, de par la légitimité de leur pouvoir, la nécessité d’être une référence dans la direction de leurs Charges. La valeur de leurs actions tient à la foi en leurs paroles de Dirigeant.
Quand un Dirigeant en arrive à devoir mentir dans l’exercice de sa Charge, ce n’est pas parce qu’il est mauvais, mais parce que une Révolution est en cours. Et qu’il en arrive à remettre en cause lui même la légitimité de son pouvoir.
C’est un mécanisme et un phénomène classique.
La défense des propositions gouvernementale par En Marche à l’assemblée procède du même. Les acteurs n’y croient pas.
A chacun d’en prendre la mesure.
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AlerterLes acteurs godillots n’y croient pas certes, mais ils continuent d’approuver les Macronneries car ils ont l’assurance que les pensions correspondant à leur présence servile à l’Assemblée seront versées par l’état.
Et donc financées par les « abrutis » qui manifestent « violemment » les samedis et qui ne peuvent PAS, contrairement aux « amis » de Zupiter, se soustraire à l’impôt.
C’est AUSSI ça la « grandeur » de la « république » : Les gueux sont obligés de se saigner à blanc pour que leurs bourreaux soient grassement payés.
Elle n’est pas belle la vie ?
Du moins quand on est « du bon côté ».
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AlerterC’est très juste. J’ajouterai que la crise a commencé comme cela et pour cela: eux mêmes n’y croient pas et ils l’ont laissé voir. Ainsi lorsque le 14 juillet le président transforme le palais de l’Elysée en boîte de nuit il désacralise son trône et s’il le fait c’est parcequ’il n’en comprend pas la signification parcequ’au fond il n’exerce pas le pouvoir. Cet épisode précède la crise des gilets jaunes et non l’inverse.
Impotents, ces faux importants n’exercent qu’un pouvoir superficiel. Du coup les fausses notes pleuvent. Ils jouent faux. Et ces roitelets sont chaque jour plus nus.
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AlerterMacron n’a jamais été au pouvoir, car le pouvoir n’est plus à l’Élysée, il est arrivé au sommet du monde marchand rapidement ,( président d’un pays est le sommet de la hiérarchie des employés de banque) il sait qu’il est juste gestionnaire aux ordres de ses patrons pour qui le peuple est seulement la masses des salariés de l’entreprise « France », il n’est pas équipé pour habiter la fonction ,donc, il la privatise et jouit du décor qui lui est prêté comme Mr Ghosn à versailles les « gaulois réfractaires fainéants » ont le même statut pour lui que les noirs des plantations de coton et , en plus, pur bonheur du gestionnaire ,ils ne lui coûtent ,rien à contrario des esclaves qui avaient une valeur marchande.
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