Source : Jean-Marc Janvcovici, 11-03-2018
Géographie seconde – Sociétés et développement durable, Nathan, 2010
(nombre de pages non précisé, 30€)
Nous avons beau jeu de nous gausser de Donald Trump quand il énonce une ânerie – et il n’en est pas avare – sur le changement climatique, ou plutôt sur le fait que tout cela n’est pas démontré. Car il est possible de trouver chez nous des propos qui, sur le fond, sont identiques, mais qui sont distillés dans un environnement qui les rend bien plus délétères : à l’école.
En effet, dans le manuel de géographie de Seconde « Sociétés et Développement Durable » dont la couverture figure en photo en tête de cet article, apparemment épuisé en version imprimée mais toujours disponible à la vente en version électronique, il est possible de trouver des propos que votre serviteur croyait disparus depuis longtemps des endroits « sérieux ».
C’est page 186 de ce manuel, reproduite ci-dessous, que se trouve la plus belle collection d’âneries.
Cette page comporte une section, intitulée « des controverses sur les origines du phénomène », où nos chères têtes blondes peuvent lire, dans la partie de gauche : « Une partie des scientifiques et les mouvements écologistes pensent que les activités humaines, en développement rapide depuis l’industrialisation du XIXè siècle, sont responsables du réchauffement global, en raison de l’émission croissante dans l’atmosphère de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, dioxyde de soufre, et méthane) qui retiennent sur terre une part plus importante de la chaleur émise par le soleil. »
Aie aie aie ! En un seul paragraphe, quatre erreurs :
- le dioxyde de soufre est non pas un gaz à effet de serre, mais un polluant local responsable des pluies acides, et par ailleurs un précurseur d’aérosols soufrés qui refroidissent le climat et non le réchauffent (voir la section « aérosols » de la page sur les gaz à effet de serre).
- ce n’est pas sous forme de chaleur que le soleil nous envoie son énergie (la chaleur ne peut pas traverser le vide qui nous sépare du soleil), mais sous forme de rayonnement ; la chaleur est produite par le sol qui absorbe l’énergie du soleil
- c’est bien évidemment la chaleur de la terre que les gaz à effet de serre piègent, et non l’énergie envoyée par le soleil ! Si les gaz à effet de serre absorbaient l’énergie du soleil, ils empêcheraient le rayonnement de parvenir jusqu’à la surface et de chauffer cette dernière, et cela refroidirait la terre au lieu de la réchauffer !
- enfin assimiler les scientifiques et les militants écologistes revient à dire que les seconds sont nécessairement de bons porte-paroles des premiers. C’est malheureusement inexact : sur certains sujets les écologistes sont raccord avec la science (qu’ils exagèrent, mais bon, ce n’est pas trop grave à ce moment-là), mais sur d’autres ils défendent des positions qui ne sont basées sur aucun constat disponible dans la littérature scientifique. Les seuls à même de juger la science sont les scientifiques du même domaine (même un glaciologue ne sait pas apprécier la pertinence du travail d’un physicien des matériaux), et surement pas les militants écologistes, ni les politiques.
Mais c’est le deuxième paragraphe qui est le plus pervers : « D’autres scientifiques, climatologues, géographes, historiens, pensent que le réchauffement actuel fait partie de cycles naturels qui existaient depuis longtemps. Plusieurs phénomènes naturels seraient à l’origine du phénomène : variations de la radiation solaire, rôle des éruptions volcaniques, oscillations de l’axe de rotation de la terre ». Suit une courbe de température concernant l’Europe, qui laissera penser à tout élève que le réchauffement n’existe pas, puisque sur cette courbe l’Europe serait moins chaude aujourd’hui qu’en 1200.
Aie aie aie une deuxième fois !
- On admirera tout d’abord la perversité du procédé qui consiste à présenter les scientifiques compétents sur la question comme « une partie des scientifiques », mis au surplus dans la même catégorie que les militants (qui exagèrent toujours, tout le monde en est conscient, même quand on les aime bien), alors que les climatosceptiques sont présentés comme « climatologues, géographes, historiens », la mention de catégories précises apportant nécessairement du crédit.
- les éruptions volcaniques majeures contribuent à refroidir la terre ; il est donc étonnant de les proposer comme des contributeurs possibles au réchauffement global
- les variations des paramètres orbitaux sont de fait à l’origine des grandes transitions glaciaires-interglaciaires de la terre, mais cela concerne des échelles de temps – la dizaine à la centaine de milliers d’années – qui ne sont pas du tout celles du processus que nous avons enclenché,
- enfin si c’était le soleil le responsable du réchauffement, la température devrait monter plus vite quand il y a du soleil (aux tropiques, en été, le jour) que quand il n’y en a pas, or actuellement la température augmente le plus vite là où il n’y a pas beaucoup de soleil ou pas du tout (aux pôles, en hiver, et la nuit). Cela empêche par construction que ce que nous observons actuellement soit le résultat d’une augmentation de l’énergie solaire.
- la température planétaire actuelle est très supérieure à ce qu’elle était en 1200. Pour l’Europe, il est possible qu’il y ait peu de différence, mais l’Europe n’est pas la planète dans son ensemble !
- enfin, mais nous n’en sommes plus à cela près, l’échelle de la courbe de température n’est pas homogène : chaque graduation de l’axe horizontal représente un siècle… sauf la dernière qui représente 10 ans, on se demande bien pourquoi. A l’exception de cette anomalie, cette courbe est issue d’un graphique publié page 202 du premier rapport du GIEC, en 1990. Mais il y a quelques différences : d’abord, dans le rapport du GIEC, il n’y a pas d’échelle verticale de température, et ensuite la courbe était accompagnée de la légende « Schematic diagrams of global temperature variations [for] (…) the last thousand years. The dotted line nominally represents conditions near the beginning of the twentieth century ». Mais Nathan la reprend sans préciser que c’est une vieille courbe (on a publié bien mieux sur les 20 dernières années) ni qu’il s’agit d’une courbe illustrative sans échelle verticale de températures !
Comme quand on aime on ne compte pas, le manuel nous offre un peu de rab page 256.
Pour illustrer l’incertitude sur les effets du changement climatique, les auteurs du manuel ont choisi de mettre l’affiche du film « Le Jour d’Après ». Il se trouve que ce film est bourré d’invraisemblances scientifiques, et notamment le fait que le réchauffement climatique pourrait provoquer une glaciation dans l’hémisphère Nord. Il se trouve que votre serviteur a eu à prononcer un petit discours le jour de l’avant-première de ce film. Comme pour tout film de science fiction, on ne saurait reprocher aux auteurs d’avoir pris leurs libertés avec la physique, mais cela empêche justement de se servir de ce film pour illustrer ce qu’est une incertitude scientifique, puisque ce film n’est pas compatible avec la science !
Car si le réchauffement climatique pourrait provoquer un arrêt de la dérive nord-Atlantique, et de ce fait une modification brutale du climat de l’Europe de l’Ouest, il est impossible que cela engendre une glaciation sur l’hémisphère Nord. C’est même l’inverse : par effet de transfert, dans un climat qui se réchauffe globalement, si un endroit se réchauffe moins vite ou pas du tout, cela signifie par construction une accélération du réchauffement ailleurs.
Bref il y avait beaucoup plus malin à faire que d’utiliser ce film pour illustrer les incertitudes de la science.
Puis, page suivante, encore quelques points discutables.
- La présentation du Fonds Français pour l’Environnement Mondial comme un acteur ayant la moindre influence sur la performance thermique des bâtiments en Chine, ce qui ne va pas aider les élèves à comprendre les ordres de grandeur. La construction en Chine représente chaque année de 1 à 2 milliards de mètres carrés, pour un coût de construction de l’ordre de quelques centaines de milliards d’euros au bas mot. Or, le budget des opérations financées par le FFEM (tous pays d’intervention confondus) est de 20 millions par an. Même si tout allait sur l’efficacité énergétique des bâtiments en Chine, cela ferait moins de 0,01% du chiffre d’affaires de la construction dans ce pays, ou encore le coût de construction d’un petit immeuble par an ! Comment peut-on laisser croire aux élèves que cela peut « améliorer l’isolation thermique et les systèmes de chauffage » ? C’est comme si on leur expliquait que l’on allège le poids des voitures en vidant le cendrier !
- le fait que Copenhague, c’est-à-dire la 15è édition de la Conférence des Parties de la Convention Climat, ait été un échec. Savent-ils, nos chers auteurs de manuels, que l’objectif des 2°C, les 100 milliards du Fonds Vert et la clause de dommage pour les pays du Sud sont justement nés à Copenhague en 2009 ? Sans Copenhague, il n’y aurait jamais eu d’Accord de Paris, qui n’a fait qu’entériner dans des formes « classiques » ce qui avait été acté à Copenhague entre 27 chefs d’état dans la nuit du Jeudi au Vendredi de la deuxième semaine. Et si ces objectifs – 2°C, 100 milliards etc – sont apparus à Copenhague, c’est entre autres sous l’impulsion des USA et de la Chine… (je le sais, j’y étais).
Le manuel dont je viens de commenter quelques pages n’est évidemment pas le seul disponible pour les élèves de Seconde, et il faut espérer que les autres pages sont d’une qualité plus élevées que celles qui figurent ci-dessus. Il n’empêche : on se demande bien comment de telles bêtises – dont on peut se demander si elles sont uniquement le fruit du hasard ou de l’ignorance – peuvent échapper à la vigilance de ceux qui sont chargés de vérifier que nos élèves apprennent des choses vraies, et ni des racontars médiatiques transformées en légendes urbaines, ni des énormités scientifiques. Pourquoi personne ne vérifie que le manuel est scientifiquement orthodoxe, quitte à l’envoyer au pilon si il contient des choses grossièrement fausses ? Peut-être que les éditeurs seraient un peu plus vigilants en pareil cas ?
Source : Jean-Marc Janvcovici, 11-03-2018
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Bien vu, M. Jankovici. Etonné de voir la présentation d’un manuel de seconde, qui ressemble plus à un magazine du dimanche, y compris le contenu, fait pour distraire, plutôt qu’à un manuel de géographie, présentant des résultats scientifiques. La culture du buzz, des références à des films grands spectacles, où l’on mélange fiction et connaissance scientifique….Beau miroir de la société, où le but est de vendre et de plaire…(mais peut-être suis-je « ronchon »).
102 réactions et commentaires
« la température planétaire actuelle est très supérieure à ce qu’elle était en 1200. Pour l’Europe, il est possible qu’il y ait peu de différence, mais l’Europe n’est pas la planète dans son ensemble ! »
=>une preuve ou un source ou un graphique serait la bienvenue….
+9
AlerterJe peux vouvous donner ceci Pierre : https://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/climat-variations.php et vous ?
+8
AlerterTrès bonne remarque.
Mais comment faire un tel graphique sans une immense quantité de capteurs de température précis (puisque l’on parle de seulement un ou deux degrés par siècle) ? En fait, c’est impossible.
On peut voir les avancés et reculs des glaciers dans les Alpes et au Groenland mais ils ne sont pas répartis sur toute la planète. En plus, l’interprétation actuelle des carottes de sondage est discutable, car la neige se tasse inégalement selon les endroits, les gaz peuvent s’échapper, etc.
Même au 21e siècle, on manque cruellement de stations météo, notamment dans l’hémisphère sud, qui a une immense surface océanique déserte, et on ne peut pas tout mesurer avec précision depuis les satellites.
+5
AlerterVous niez donc qu’il existe actuellement sur Terre des dizaines de milliers (ou plus, j’en sais rien) de capteurs capables de rendre compte de la température ?
Vous niez qu’il est possible de modéliser des masses d’air et d’eau en fonction de leur température, de leur vitesse, de leur densité, etc ?
Vous niez donc, il me semble, la climatologie … jetez un oeil sur ce minuscule échantillon des données disponibles : http://www.climatemps.com/
En bas de page il y a une carte interactive répertoriant les moyennes climatiques de centaines de stations météo.
+6
AlerterJe vois que votre carte montre un nombre ridicule de capteurs. Comptez le nombre de thermomètres dans l’océan pacifique et dans l’océan indien. Même dans l’Atlantique et en Méditerranée, il en faudrait beaucoup plus. Le site infoclimat donne beaucoup plus de relevés que votre site. Malgré tout, il y en a qu’un pour 30km2 en moyenne dans les pays très développés. C’est beaucoup trop peu.
Une augmentation de 1 ou 2 degrés par siècle, réclame une précision d’un dixième de degré par an, sinon les marges d’erreurs sont grandes. Or pour obtenir un dixième par an, cela implique de connaitre la température à, au moins, un centième de degré près par jour. Non seulement, nos thermomètres n’ont pas cette précision-là, mais en plus il faudrait au moins un thermomètre tous les 10km2, ce qui est très très très loin d’être le cas.
On est incapable de donner la température moyenne terrestre pour la date du jour avec moins de 4 degrés d’erreur. C’est 400 fois trop hasardeux.
+6
AlerterCette carte ne représente évidemment pas la totalité des données disponibles, réveillez-vous ^^
Si les points sont tous situés à terre sur cette carte c’est parce qu’ils correspondent à des lieux habités, choses rares en plein milieu des eaux.
Mais il y a également des mesures en milieux océaniques … comment croyez-vous que l’on alimente les modèles météos ?
Franchement vous donnez l’impression de ne pas du tout chercher à comprendre la situation réelle, mais plutôt à confirmer votre préjugé – fût-ce en restant sur des ignorances pour ne pas avoir à constater ce qui contredirait vos évidences.
+1
Alerterle nombre de thermomètres dans les océans est effectivement peu important, ce sont des bateaux ou des bouées. Mais ça n’est pas là qu’il faut chercher les capteurs, c’est dans le ciel: les satellites! Et ceux-là déversent des « flots » de données dans les supercalculateurs.
sans chercher bien loin:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_de_temp%C3%A9rature_par_satellite
https://www.eumetsat.int/website/home/Data/DataDelivery/index.html
Par ailleurs en des points bien identifiés, disposant de longues séries de mesure, on est aussi capable de vérifier les mesures satellitaires voir de constater un réchauffement
+1
Alerter« enfin si c’était le soleil le responsable du réchauffement (…) » : chacun sait que le soleil ne réchauffe pas la Terre. On éteint le soleil, pour voir ?
+17
AlerterVous ignorez sciemment l’explication qu’il a donné ? Parce qu’il en a donné une …
« -Enfin si c’était le soleil le responsable du réchauffement, la température devrait monter plus vite quand il y a du soleil (aux tropiques, en été, le jour) que quand il n’y en a pas, or actuellement la température augmente le plus vite là où il n’y a pas beaucoup de soleil ou pas du tout (aux pôles, en hiver, et la nuit). Cela empêche par construction que ce que nous observons actuellement soit le résultat d’une augmentation de l’énergie solaire. »
+9
AlerterJ’ai bien envie de commenter les commentaires de M. Jancovici. Mais je me souviens que je suis fonctionnaire de l’Éducation nationale, et je respecterai donc mon devoir de réserve puisqu’il s’agit du contenu d’un manuel de lycée. Je me suis contenté de deux lignes anodines ci-dessus, qui sont « en attente de modération ».
+3
Alertervotre devoir de réserve ….
c’est ce soit disant « devoir de réserve » qui prive pas mal de monde de leurs cerveaux et de leurs langues, ces personnes qui se taisent au lieu de dénoncer l’inacceptable, ces personnes qui soufflent dans le sens du vent quel qu’il soit ….
Commentez donc, respirez, vivez, participez au débat !
+13
AlerterEffectivement, un point du statut de la fonction publique (en fait, je n’en suis même pas sûr) qu’il serait bon de réviser. Pour les juges,les hauts fonctionnaires, ok. Mais les fonctionnaires de base, ceux sans pouvoir de décision, devraient avoir la liberté de parole.
+4
Alerter1) Je ne vois pas quel pourrait être le devoir de réserve qui interdirait de critiquer la qualité du contenu d’un manuel.
2) La remarque concernant la chaleur est très pertinente, car considérer le soleil comme un gros radiateur électrique est une grossière simplification qui en l’occurrence qui induit totalement en erreur concernant la compréhension du phénomène de l’effet de serre de l’atmosphère. Je partage donc l’opinion que ce genre d’erreur est indigne d’un manuel scolaire digne de ce nom, quand bien même serait il destiné aux maternelles. A moins d’enseigner dans les manuels que l’électricité vient du mur (allusion a une enquête aux USA…) ou qu’une perceuse est puissante parce qu’elle fait 19V (conseils client dans un célèbre magasin de bricolage…).
+8
AlerterZavez bien raison. Le soleil, source de chaleur ? Chacun sait qu’il fait plus chaud sur Pluton que sur Mercure.
+5
AlerterC’est une source de rayonnement qui pour partie se transforme en chaleur au contact des molécules qu’il rencontre.
Pour ce qui nous concerne ça ne se produit qu’une fois le rayonnement parvenu jusqu’à la terre : le Soleil n’émet pas de chaleur mais du rayonnement.
La chaleur c’est de l’agitation à l’échelle moléculaire, il ne peut pas y en avoir dans le vide. Vous montrez là votre ignorance du sujet monsieur le professeur.
+6
AlerterSans commentaire.
+7
AlerterAprès c’est un livre de géographie pas de physique. Dire que le soleil chauffe au lieu de dire qu’il rayonne ne me choque pas du tout. C’est comme quand les gens parle de leur poids en kg ( alors que tout le monde sait que le poids est en Newton et qu’en fait ils confondent avec leur masse 😉 )
+5
AlerterEn CE2, il y a longtemps, j’avais osé dire que le soleil était plus proche de la terre en hiver qu’en été. Le maître a pris une colère noire, s’est écrié que tout le monde sait que le soleil est plus proche en été car c’est là qu’il fait plus chaud, et il m’a donné une bonne raclée. [modéré]
+1
AlerterFritz, vos réserves sont étranges. J’ai moi-même enseigné l’histoire géo en seconde, et je peux vous dire que le manuel d’histoire de seconde qui m’était imposé était encore bien pire. A peu près tout ce qui concernait l’histoire des sciences était au mieux confus et approximatif, et au pire complètement faux. Je me suis insurgé et j’ai obtenu l’abandon de ce manuel dans mon établissement. A quoi bon se taire pour transmettre des idées fausses ?
+7
AlerterRassurez-vous, je fais tout mon possible pour ne pas induire mes élèves en erreur. Bien des fois, je leur ai montré les faiblesses ou les erreurs de nos manuels, sans dénigrer leurs auteurs, et sans imposer ou même suggérer mes idées aux élèves – c’est ainsi que je conçois mon devoir de réserve.
Vous aurez constaté que le débat concernant le climat est très tendu, même sur les-crises. Marchant sur des œufs, j’ai d’abord invoqué le devoir de réserve, c’était peut-être inapproprié.
+2
AlerterBonjour,
On sent bien que ce monsieur est trés remonté contre ce manuel scolaire qui pourtant présente les deux versions du débat. Et oui cela fait partie de liberté d’opinion.
Tel un inquisiteur envoyé par le Decodex il vient remettre le dogme à sa place, sans la moindre preuve.
100 milliard pour -2°C, mais de qui se moque t-on ?
Quand au Fonds Français pour l’Environnement Mondial, un petit coup d’œil sur le site permet de comprendre qu’il envoie des conseillers sûrement pour faire du lobbies.
Ce n’est pas le chiffre d’affaire du Fonds Français, qui n’est pas une entreprise à but lucratif, qu’il faut regarder mais plutôt celui de Lafarge. Si Lafarge fournit le ciment pour la construction en chine alors Lafarge emporte une partie du gateau du marché Chinois et les Fonds Français auront bien fait ce pourquoi ils sont payés.
Comme sur l’Europe, il n’y aura bientôt plus de débat sur le climat.
+17
AlerterMais si, M. Jankovici présente « les deux versions du débat » :
– d’un côté, « les scientifiques compétents sur la question »
– de l’autre, « les climatosceptiques »
Pas convaincu ? Vous voulez plus de pédagogie ?
+18
AlerterLa question n’est pas de présenter deux versions d’un débat mais de présenter des faits vrais pour ces deux versions
+4
AlerterBonjour,
C’est le but d’un débat scientifique et de démontrer la vérité en s’appuyant sur des preuves.
+5
AlerterEt c’est ce que les scientifiques font, avec tous les travers inhérents à notre époque particulière et aux humains en général.
Le débat scientifique n’est évidemment pas au niveau d’un élève de seconde, à ce niveau il s’agit de donner les conclusions d’un consensus qu’il ne peut pas comprendre dans ses détails.
Les années suivantes il apprendra peut-être le fond de l’affaire, ou en tous cas il va peut-être acquérir les moyens de s’en faire une opinion éclairée. Mais chaque chose en son temps.
Dans ces pages de manuel scolaire il ne ressort pas du tout qu’il y a un consensus parmi les climatologues sur la question, alors que c’est bien le cas.
+11
AlerterMais M. Ducasse, nous ne sommes plus en 1980, cela fait bien longtemps que le débat sur la question a été tranché. Il n’y a que les climatosceptiques pour oser dire qu’il subsiste toujours un débat sur le réchauffement climatique dans les milieux scientifiques.
Un peu comme sur le débat sur la terre ronde a été tranché il y a déjà un moment : selon les terraplatiens de youtube il faudrait toujours « présenter les deux versions du débat ».
+14
AlerterMais M.Tassin, depuis la nuit des temps le climat a évolué, même avant la présence de l’homme.
Si le débat est tranché pour vous il ne l’est pas pour tout le monde, cela s’appelle la liberté, et traiter de débiles les gens qui remettent en doute la version officielle ne répond pas au fond du problème, cela reste un débat scientifique qui doit reposer sur des preuves. Si la communauté scientifique est divisée c’est que les preuves ne sont pas irréfutables. Alors qu’ils sont tous d’accord pour dire que 2+2=4, et que la terre est ronde.
+16
AlerterLa communauté scientifique est divisée sur beaucoup de questions, mais justement pas sur celle-là …
D’ailleurs vous ne connaissez visiblement pas le sujet car il y aussi consensus sur le fait que le climat terrestre évolue depuis ses débuts. Il n’y a aucune controverse là-dessus.
+11
Alerterje suis un autre Fritz
« » » »La communauté scientifique est divisée sur beaucoup de questions, mais justement pas sur celle-là … » » » »
La communauté scientifique , il est vrai n’est pas divisé sur ce sujet, du moins dans sa grande majorité, parce qu’elle se désintéresse de ce sujet; et pourquoi donc? Parce que ce sujet est complètement sorti du domaine scientifique , capté par les politiques , les journalistes et les économistes
+6
Alerter« je suis un autre Fritz » ? Méfiez-vous des imitations.
+2
AlerterMais la communauté scientifique n’est PAS divisée sur ce sujet. Ce sont justement les climatosceptiques qui tentent de faire croire cela.
https://www.les-crises.fr/climat-scientifiques-media-pop/
+11
AlerterEncore faudrait-il savoir ce qu’on appelle « la communauté scientifique », si c’est comme la « communauté internationale » composée uniquement des pays atlantistes qui désigne les bons pays des mauvais, ça ne fait pas très sérieux.
climatosceptiques dites-vous? Et que pensez vous des eurosceptiques, des farfelus aussi?
Désolée, mais je suis de l’avis de isidor ducasse, le débat est loin d’être tranché.
+12
Alerter@Tassin : si l’on vous suit, la communauté scientifique exclut Marcel Leroux, Richard Lindzen, Vincent Courtillot, etc.
+6
AlerterTraiter les »sceptiques » de débile ou de terreplatiste devient une technique de démolition. Sur le sujet il n’y a plus débat, l’affaire est close laissant ouverte la porte
Au lobbies des technologies »decarbonnees » mêmes si certaines sont parfaitement biaisées comme la voiture électriques par ex qui ont un enorme pot d’échappement
Localisé dans les centrales.
+6
AlerterJancovici, l’auteur de cet article, est parfaitement critique à l’égard de ce qui est dit « décarboné » (très souvent à tort) en général et à l’égard de la voiture électrique en particulier.
Vos adversaires ne sont pas aussi stupides que vous le croyez.
+4
AlerterVos adversaires ?! Je suis un observateur ,un spectateur et je suis aussi bien les propos de JM Jancovici que ceux de Judith Curry. Si suspendre son jugement c’est être sceptique alors d’accord
+5
AlerterC’est tout à fait vrai, c’est une technique de démolition. Mais d’un autre côté, on a abandonné depuis longtemps le débat sur le fait de savoir si la matière était constituée d’air, d’eau, de terre et de feu. Combien de temps faut-il encore perdre pour convaincre des gens qui ne veulent pas être convaincus? Pourquoi les scientifiques dont je fus doivent débattre avec des personnes qui, dès leur premiers arguments éculés, prouvent qu’ils parlent de choses dont ils ne connaissent rien, après que ces scientifiques aient donné dix ans ou plus de leur temps pour construire leur expertise?
+0
AlerterVous êtes au courant tout de même que la Terre n’est pas ronde ? Elle est patatoïdale…
http://www.saga-geol.asso.fr/Geologie_page_conf_forme_Terre.html
+0
AlerterQu’est ce qui vous fait croire qu’il y a deux versions du débat?
Il y a un Américain qui a voulu se lancer dans l’espace pour vérifier de ses propres yeux que la terre était plate. Cela ne mérite toutefois pas un débat sur la forme de la terre.
Mais si le changement climatique ne fait pas débat, on peut avoir des avis différents sur ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, et là on peut avoir un débat sur les mesures à prendre.
+1
AlerterBien vu, M. Jankovici. Etonné de voir la présentation d’un manuel de seconde, qui ressemble plus à un magazine du dimanche, y compris le contenu, fait pour distraire, plutôt qu’à un manuel de géographie, présentant des résultats scientifiques. La culture du buzz, des références à des films grands spectacles, où l’on mélange fiction et connaissance scientifique….Beau miroir de la société, où le but est de vendre et de plaire…(mais peut-être suis-je « ronchon »).
+34
AlerterLe MONDE, tout le monde le sais, est une référence de véracité! et représente l’organe d’information totalement indépendant de toute idéologie
Merci pour ce lien qui le démontre une fois de plus et est parfaitement en relation avec l’article ci dessus.
+2
AlerterEn 2010, nos connaissances sur ce sujet méritaient mieux que le ton badin, léger, désinvolte … Intentionnel ?
En histoire aussi ce n’est pas triste. Combien d’âneries ai-je du avaler sur les pyramides, Jeanne d’Arc, Le bon roi Henri IV, la révolution de 1789, et avant, et après … C’était dans le manuel. C’était donc vrai. Et dans les autres matières ?
D’accord avec la conclusion du billet, mais si le corps enseignant arrive encore à éveiller la curiosité, l’intérêt, le discernement, alors tout n’est pas perdu.
+3
AlerterIl ne devrait pas y avoir de débat sur le climat, puisque, je vous le répète, c’est démontré, c’est moi qui ai raison. C’est évident et indiscutable. Tous les arguments avancés pour me contredire ne sont pas scientifiques, sont fallacieux et mal venus. On est scientifique ou on ne l’est pas !
+5
AlerterPour ceux doutent et veulent des souces…. lol
Comment dire.
Les rapports du GIEC qui sont un état de l’art de la connaissance scientifique sur le sujet. 300 pages ou plus en anglais. Il y a des synthéses en fr
Sur ipcc.ch – site officiel tout est télechargeable
Sinon mr Jancovici explique trés bien sur son site et façon pédagogique et sourcée
Quand je vous lis, je lis ça : « 2 + 2 = 4. Source ? »
Ça fait un drôle d’effet.
+15
AlerterCette courbe ne remet pas du tout en cause les découvertes, Jancovici l’explique rapidement, car c’est une courbe « locale », l’europe uniquement, alors qu’on parle de l’évolution du climat mondial sur la même période et pas seulement l’europe. Et au niveau mondial ça n’a rien à voir.
Cette courbe est un zoom en fait, qui masque la réalité mondiale sur la même période. Le raisonnement des sceptiques est biaisé. Mais je te conseille de vérifier ça par toi même et d’être seul juge.
Sinon je peux t’assurer que la commiunauté scientifique ne doute pas du phénomene, à part qq aigris revanchards qui se comptent sur les doigts d’une main et qui se sont complétement discrédité.
Je vous conseille cet excellent article tiens :
https://www.fakirpresse.info/4000-ans-de-Fukushima-partie-I
https://www.fakirpresse.info/4000-ans-de-Fukushima-partie-II
+0
AlerterEn quoi Mr Janvcovici est il plus compétent que les scientifiques qui doutent de la validité des modèles du climat
dans les « âneries » que relève ce monsieur, il en profite pour en commettre d’avantage:
– le dioxyde soufre est un gaz à effet de serre, sa structure lui confère la propriété d’absorber et d’émettre un rayonnement infrarouge. Sa réactivité chimique par ailleurs fait qu’il peut interagir avec l’eau de l’atmosphère.
– l’activité du soleil, telle qu’elle est observée à partir de ses taches est corrélée aux périodes de froid. La période de formation des ces taches est de 11 ans, mais les maxima changent sur une période plus longue de l’ordre de 3 siècles. Les conditions du minimum de Maunder 1645-1715, se trouveraient réunies actuellement et l’on pourrait à nouveau entrer dans une période froide.
Faire savoir aux élèves que le doute est non seulement permis en science, mais en est même le moteur est plutôt une bonne démarche pédagogique.
+18
AlerterSous l’action de l’eau et de l’oxygène de l’air, le dioxyde de soufre forme rapidement des aérosols sulfatés. C’est sous cette forme qu’il a un effet refroidissant. En balancer de grandes quantités dans la stratosphère fait d’ailleurs partie des techniques (risquées) de géoingénierie parfois envisagées pour limiter les effets du réchauffement.
+3
AlerterLe doute est permis, mais une rédaction biaisée pleine de sous-entendus discutables n’est pas permise dans un manuel scolaire qui fait autorité. Maladresse ou intention de semer le doute sur des faits quasi-certains, en tout cas assez probables pour qu’il soit légitime d’enseigner une culture de la prudence et de l’économie ?
Le manuel date, le mal est fait, mais il est désormais impossible de faire confiance à nos éditeurs sur des sujets aussi sensibles.
+1
AlerterIl faudrait également parler de la place donnée à Malthus, dans certains manuels de seconde générale, en Histoire et en Géographie, avec très peu de recul sur ses théories, alors que le ministère n’invite aucunement dans ses préconisations, à présenter d’une telle manière Malthus.
Je vous renvoie, en géographie, aux pages 26 à 29 du livre de Géographie de Hatier(2010). A la page 27 se trouve la métaphore du banquet restituée, dans son intégralité, sans qu’aucune critique ne l’accompagne. La seule question accompagnant le document est: « Doc 4 et 6. Quelles relations Malthus établissait-il entre la croissance démographique et les choix sociaux et politiques? ».En sachant que le document 6, de la métaphore du banquet est donc ainsi relié, au document 4, qui est une carte de la sous-alimentation dans le monde. Ce qui invite, tout de même, sans l’expliciter, fortement les esprits à relier sous-alimentation, dans le monde, à surpopulation et aux thèses de Malthus, qui sont l’invitation à la mort, pour ces personnes sous-alimentés, qui n’ont pas leur place, selon lui, dans la nature (Allégorie du banquet). Le cours à la page 27 est intitulé « Trop d’hommes sur la planète? ». La page 29 comprend un nouveau document à étudier sur Malthus intitulé « le malthusianisme ». Il en est de même, en Histoire, puisque le bouquin d’Histoire de Nathan(2010), seconde, nouveau programme,(https://enseignants.nathan.fr/catalogue/histoire-2de-g-le-quintrec-livre-de-l-eleve-9782091727776.html) comprend également une référence documentaire au malthusianisme, encore une fois, avec un document intitulé « le malthusianisme » à la page 21, qui là encore ne s’accompagne d’aucune critique. Deux questions suivent seulement, qui amènent à s’interroger sur la problématique soulevée par Malthus, aux solutions qu’il préconisait et à se demander si sa théorie a été vérifiée, et invite à une recherche sur celui-ci.
Il semble que cela fasse beaucoup, et qu’il y ait une forme de biais idéologique à présenter ainsi des documents sur Malthus.Cela d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une recommandation du ministère, mais d’une prise de liberté contestable des éditeurs de manuels.
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AlerterOui ce n’est pas parce que trois allumés prétendent que la terre est plate que cela mérite qu’on présente les « deux versions » dans un manuel scolaire.
Simplement étonné que Jancovici n’ait pas relevé la formulation « dont les travaux sont actuellement sujets à débat » accolée au GIEC : ça salit gratos sans mentionner les « débats » en question. De e que j’avais compris, il y a justement un consensus historique sur le sujet entre scientifique QUI TRAVAILLENT DESSUS (on exclut donc les spécialistes d’autre chose, et d’autant plus les ex ministres de l’éducation nationale n’ayant pas fait de travaux depuis 15 ans au moment de leur sortie contre le GIEC…)
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AlerterEn science la notion de consensus est un non-sens, le consensus faisant partie d’une dynamique d’ordre politique. En science, tant qu’il y a débat, et il y a débat, on ne peut jamais parler de consensus, tout au plus d’idées qui s’imposent temporairement, de paradigme. Alors parlons plutôt de dogme. Le dogmatisme, c’est ce dont Jancovici fait preuve ici. Le GIEC est un groupement intergouvernemental, c’est à dire une organisation qui a des visées politiques, voire géopolitiques. Dès lors que la « politique » a mis son pied sale et puant de fric dans la science, alors on n’est plus dans la science.
Enfin le fait que ceux qui travaillent sur le climat seraient tous d’accord entre eux est non seulement faux mais ne prouve rien. Beaucoup de scientifiques du GIEC en désaccord avec ce qui s’y passe l’ont quitté, et n’ont pas voix au chapitre. Dès lors on a l’illusion d’un consensus qui n’est qu’une façade politico-médiatique.
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AlerterC’est un peu comme le dogme de la terre ronde, c’est vraiment dingue que personne ne le questionne !
…
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AlerterArgument d’une rare platitude, il faut le reconnaître.
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AlerterJe n’ai aucun mérite, c’est dans le forme le même que le vôtre.
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AlerterPour le consensus je vous renvoie au lien rappelé fort à propos par Tassin ci-dessus.
Quant à la politique, c’est exactement le contraire, comme le montre Naomi Klein au début de « tout peut changer » : il y avait aussi un certain « consensus » dans l’opinion publique jusqu’à ce que les néo-libéraux comprennent la menace que les implications du changement climatique faisaient peser sur le modèle qu’ils voulaient pousser, et ils ont donc injecté des millions pour favoriser ce qu’on a appelé le « climato-scepticisme » – avec un succès dépassant toutes les espérances si j’en crois ce que je lis ici…
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AlerterA mon sens, le climatoscepticisme ne subsiste que pour 3 raisons :
– il n’y a pas de substitution facile et unique aux techniques émettant les gaz à effet de serre en excès (a contrario, cf le problème de l’ozone stratosphérique : l’existence de substituts a réglé le problème et fait taire les sceptiques);
– des intérêts économiques colossaux (multinationales et états) sont remis en cause dans leur existence même, et se défendent par tous les moyens (et après eux le déluge ! comme aurait dit Louis XV);
– beaucoup de gens aiment se montrer comme « celui à qui on ne la fait pas » (j’en suis à l’occasion – p.ex. je verrais bien les ultranationalistes ukrainiens à l’origine de l’attaque chimique sur Skripal et sa fille à Londres).
D’autre part, il y a plus de 20 ans que JM Jancovici travaille sur l’énergie et le climat, et met tout en ligne, en indiquant ses sources, sur son site https://jancovici.com/ : il est parfaitement compétent sur ces sujets.
Enfin, un détail à préciser concernant l’article de JMJ : les volcans ont un double effet, refroidissant dans un 1er temps (poussières, aérosols soufrés), réchauffant dans un second temps (une fois les poussières et aérosols retombés, il reste dans l’atmosphère .le CO2 qu’ils ont craché en abondance). Il n’a pas voulu compliquer.
Pour conclure, je prévois qu’il y aura d’ici 20 ans maximum (le temps que les catastrophes climatiques deviennent insupportables) un tribunal pénal international pour juger les crimes contre l’humanité des climatosceptiques et de leurs commanditaires. Qui a envie d’être au banc des accusés ?
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Alerter« Et pourtant elle tourne », diront ceux qui sont sur ce banc. Encore l’inversion dont je parle plus bas… sournoise évocation d’une interdiction du doute, en amalgamant des éléments politiques avec des éléments scientifiques… Ce qui n’est tout de même pas très éloigné d’une approche d’inquisition. Les « réchauffistes » qui aiment bien dénommer (pointer du doigt) les « climatosceptiques » ont quand même tendance à être bien plus dans la morale que dans l’honnêteté intellectuelle… façon tout à fait « SJW ».
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AlerterVous prétendez donc que le climat terrestre se refroidit ou ne change pas ?
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AlerterVous vous trompez, la chasse au CO2 est un business en or pour les multinationales, car forcément les solutions peu émissives en CO2 vont nous être facturées plus cher, en plus c’est idéal pour nous détourner des vrais enjeux, l’économie de ressources (et ça, ça serait vraiment pas bon pour leur business).
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AlerterIl me semble qu’un vrai scientifique doute. « dans l’état actuel des connaissances scientifiques, nous pouvons dire que…. »
Un ingénieur, un technicien un technocrate un politique (un religieux) ne doute pas il n’a que des certitudes, c’est ce qui les rends très dangereux.
Janvcovici ne doute jamais, il n’a que des certitudes. Tout ces articles, toutes ses conférences sont comme çà. Que des certitudes. C’est pourquoi les politiques l’aime bien : car lui il sait, il a LA solution !…
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AlerterS’il y a bien un truc qu’il n’a jamais prétendu avoir, c’est « LA » solution.
Il pose le problème mais ne le résout pas. Son idée c’est que sa part du travail consiste à donner des ordres de grandeurs et des repères schématiques pour distinguer ce qui est complètement impossible de ce qui est peut-être envisageable.
Et oui, il y a des choses très assurées qui nous permettent de dire que telle ou telle chose est impossible compte tenu de ce qui est admis à l’heure actuelle (les principes de la thermodynamiques, par exemple).
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AlerterCe qui me choque le plus, c’est la troisième page qui annonce « un risque majeur » en montrant des images de tourbillons et une statue de la liberté prisonnière des glaces.
En réalité, si le GIEC a raison, on aura un ou deux degrés de plus dans un siècle (disons 5 degrés pour être large). Cela ne provoque pas de tourbillons infernaux ni de glaciation. Au pire, les Pays-Bas devront remonter leurs digues de quelques centimètres (disons un mètre pour être large), et on devra baisser le chauffage en hiver, et avoir un tout petit peu plus de climatisation en été. Les vendeurs de pulls auront un peu moins d’argent, et les vendeurs de glaces un peu plus. C’est tout.
Franchement, est-ce un risque comparable aux famines, guerres, épidémies, esclavagisme et épuisements des ressources ? Ne faut-il pas apprendre aux enfants à ne pas paniquer pour pas grand chose, et à prendre en compte les priorités ?
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AlerterNon c’est une moyenne mondiale. Il faut bien comprendre que 5°C d’écart sur la moyenne mondiale c’est l’écart entre une période glaciére et une période interglaciaire. Càd que c’est la grosse merd**…
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AlerterRené Fabri. Un réchauffement de 5 degrés, ou même moins fort mais rapide, aura bien d’autres conséquences que celles que vous imaginez sur des sociétés sédentaires, fragiles et complexes. Cela produira justement des famines, des guerres et des épidémies, mais vous pourrez toujours considérer qu’il n’y a pas lieu de remonter aux causes premières et déplorer ces phénomènes pour eux-mêmes.
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AlerterCa se saurait si l’homme avait besoin de réchauffement pour déclencher des guerres. Pour cela, des politiciens et des banquiers sont suffisants…
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AlerterOh, pas grave, il y aura juste un problème de manger, probablement de boire aussi.
A oui, plein d’habitants des côtes devront trouver refuge quelque km plus loin.
Par chez moi, les lentilles d’eau douce des nappes phréatiques commencent à se saliniser. Pas glop, les plantes, elles zaiment pas…
+1
AlerterNous vivons incontestablement une époque de connaissance éclairée et de lumière scientifique. Euh, attendez une minute…
Galilée était le grand symbole de la contestation des dogmes. Il se battait contre le dogme du terre-platisme géocentrique promulgué par une Eglise, symbole de l’obscurantisme. Galilée était donc invoqué pour combattre les fausses certitudes, les schémas obtus.
Aujourd’hui, on invoque le terre-platisme contre ceux qui mettent en avant leur droit au doute. L’appel à Galilée est donc désormais utilisé en faveur de la certitude du moment, contre le scepticisme, totalement à contre-emploi.
Tout compte fait je ne suis plus si sûr que nous vivions cette glorieuse époque d’éclairement, de méthode et de pensée critique. Nous sommes entrés dans un nouveau genre d’obscurantisme, bien d’époque, où l’on réplique au sceptique par le symbole qui avait été sa plus grande référence. Encore une totale inversion.
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AlerterOui nous vivons une époque du dogme. L’effervescence scientifique qui nous a fait faire un bond en avant est étouffé par ceux qui sont en place et veulent garder leur gâteau.
D’ailleurs pour ne prendre en exemple que la médecine, quelle invention majeure depuis les antibiotiques ? un truc qui marche de folie ? Rien, que pouic.
Bien entendu on a tout plein de petite merdes technologiques, mais rien de révotutionnaire en science.
Nous sommes un fin de cycle. Avant c’était l’église qui maintenait le couvercle, maintenant c’est l’ordre établi, nous sommes dans une période d’obscurantisme autoritaire (il n’est que voir l’inflation des obligations qui contrent le scepticisme aux dogmes dominants)
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Alerter@Loxosceles : l’église romaine ne disait pas que la Terre était plate, mais elle avait repris le paradigme scientifique de Ptolémée : le géocentrisme. Après l’intégration de la philosophie d’Aristote, c’est encore un cas d’hellénisation du christianisme.
+2
AlerterLoxosceles, vos arguments pourraient se retourner comme un gant. On pourrait dire que les climatosceptiques ne comprennent pas plus la révolution scientifique en cours que les religieux de l’époque ne comprenaient la révolution galiléenne. Quant au terre-platisme, il faut reconnaître qu’il était discrédité bien avant l’époque de Galilée, pour votre information. C’était même avant le début de l’ère chrétienne…
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AlerterCertes, le doute en science est permis. D’ailleurs la médecine en est une et j’invite les climatosceptiques à opter, lorsqu’ils auront contracté une maladie grave, pour le traitement que préconisent une minorité de médecins par ailleurs non spécialistes de la maladie en question .
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Alerteroui c’est une bonne idée. Savez-vous que la chimio améliore l’espérance de vie, en moyenne de…. 2,3 mois pour des conditions de vie plutôt merdiques pendant pas mal de temps. Merci le spécialiste.
Encore le bon exemple du dogme érigé comme vérité. Je ne comprends pas comment les gens n’arrivent pas à imaginer que, comme il y a 200 ans, nous sommes de la même manière prisonnier de ce que nous croyons.Celui qui ne pense pas comme moi est forcément idiot parce que moi je SAIS en ayant lu des trucs publiés par ceux qui savent (que j’ai adoubé comme ceux qui savent). En science cela s’appelle le biais de confirmation.
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AlerterBeaucoup de climatosceptiques sont des climatologues. Les chiffres sur le prétendu « consensus » sont totalement biaisés et cela a été démontré, mais bien sûr pas sur ce blog où l’on peut remplacer les liens proposés par des commentateurs par d’autres, totalement à l’opposé du propos du commentateur. Oui, cela a été fait il n’y a pas si longtemps.
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AlerterÉtonnamment vous n’indiquez aucune source.
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AlerterOn peut féliciter Jancovici pour son effort de s’attaquer aux inepties qu’on enseigne souvent dans les écoles maintenant que les problèmes climatiques vont entrer dans la constitution ; mais il ne faudrait pas qu’il tombe dans les mêmes travers en affirmant
« » » » »enfin si c’était le soleil le responsable du réchauffement, la température devrait monter plus vite quand il y a du soleil (aux tropiques, en été, le jour) que quand il n’y en a pas, or actuellement la température augmente le plus vite là où il n’y a pas beaucoup de soleil ou pas du tout (aux pôles, en hiver, et la nuit) » » » » »
Tout le monde sait que Jancovici est un réchauffiste et il ne devrait pas oublier que les deux pôles ne suivent pas du tout le même réchauffement et qu’il faut apporter beaucoup plus de chaleur pour réchauffer de 1°C un corps chaud qu’un corps froid et que par conséquent en apportant la même chaleur, un corps froid se réchauffe plus vite qu’un corps chaud ; ce qui explique facilement que les pôles ( le pôle Nord surtout) se réchauffent plus vite que le reste de la planète , que les températures hivernales ou nocturnes grimpent plus vite que les températures estivales ou diurnes ; ceci dit il est évident que l’action de l’homme réchauffe les endroits où il vit , voir les ilots de chaleur urbaine
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AlerterBien entendu que l’homme réchauffe l’endroit ou il vit : la chaleur corporelle étant de 37° et des caouette et les lois de la thermodynamique affirmant que le chaud réchauffe autour de lui, obligatoirement l’homme réchauffe autour de lui (sauf dans les pays ou la température extérieure est de plus de 38). Il suffit de faire l’expérience de mettre 200 personnes dans une petite salle, il va faire très rapidement très chaud.
La question n’est pas de savoir si ce réchauffement à un impact (c’est certain) mais est-ce que cet impact est déterminant dans le grand tout. Par exemple, les gens qui sulfatent dans leurs jardins polluent, mais est-ce que arrêter de mettre du roud-up sur les 50 mètre carré de gravillons à un impact alors que l’agriculteur d’à coté en répand sur 900 hectare ?
+1
AlerterL’homme ne réchauffe pas simplement l’endroit où il vit parce que son corps est à 37 °C ce qui correspond à environ une dissipation moyenne de 100 W.
L’homme, contrairement aux autres animaux à sang chaud, réchauffe son environnement énormément plus que ça de par sa « civilisation » qui implique transport, agriculture, industrie, chauffage etc etc. Ainsi pour un Américain c’est équivalent à une dissipation de près de 10 kW, un Français 5 kW soit 50 à 100 fois plus…
Une vie « civilisée » décente implique quelques kW de dissipation par personne et si les 7+ milliards d’humains y accédaient cela ferait environ 0.07 W/m^2 en moyenne, globalement, essentiellement négligeable donc. Mais ce n’est pas négligeable du tout localement, dans une ville comme Paris où c’est environ 100 W / m^2 comparable aux flux naturels !
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AlerterEh oui; si vous avez la patience , prenez la loi de Stéfan, celle sur laquelle se base le GIEC pour affirmer que les GES nous font passer de -18°C à +15°C et calculez delta T en fonction du flux
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AlerterC’est quoi ce délire ?
La chaleur spécifique de l’eau, de l’air ou des roches est à près constante aux températures ambiantes. Il faut par exemple apporter 1 calorie pour augmenter la température de 1 g d’eau de 1°C que l’on parte avec de l’eau à 10 °C ou à 25 °C !!!!!
L’amplification polaire est un vrai phénomène bien compris mais qui n’a rien à voir avec la ridicule pseudoscience que vous nous déblatérez là.
Ceci dit, Jancovici a lui-aussi tort sur ce point. Si le soleil était à l’origine du réchauffement il y aurait aussi amplification polaire contrairement à ce qu’il prétend. L’amplification polaire n’est pas du tout une spécificité du RCA qui serait caractéristique d’un réchauffement produit par l’augmentation du taux de CO2 et l’effet de serre associé.
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Alerter@Ermisse, Procureur général, Torquemada,
Voici la liste , et elle n’est pas exhaustive :
https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique.
Quand donc ce débat pourra-t-il se poursuivre de façon calme, argumenté, sans insultes ou menaces ? Il suffit d’abonder les preuve que le CO² n’est pas un gaz à effet de serre pour se faire incendier par des fanatiques…
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AlerterSympa de fournir une liste des futurs inculpés !
A part ça, et si vous vous donniez la peine d’étudier vraiment la question par vous-même ? Trop peur de vous sentir coupable chaque fois que vous attaquerez un gros steak de boeuf argentin ?
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Alerter@Ermisse « A part ça, et si vous vous donniez la peine d’étudier vraiment la question par vous-même ? » Cher Ermisse, je n’attends que d’être convaincu de la justesse de vos vues, mais chaque fois que j’ai posté des références sur ce post ou d’autres en tant que climatoseptique, j’ai été purement et simplement censuré. Cela fait seulement 50 ans que cette question me passionne d’un point de vue scientifique. La doxa climatique actuelle s’apparente plutôt à une religion dont il me semble je sois excommunié. Le jour où vous admettrez que peut-être il soit possible que des personnes aient une position argumentée solide qui défie vos certitudes, nous reprendrons le débat, mais sur des chiffres et pas des accusations provocatrices de bœuf argentin…
+2
AlerterBah oui parce que moi j’ai mesuré l’effet de serre du CO2 tandis que vous ne faites que reproduire de la propagande pseudo scientifique. De quoi pourrais-je discuter avec vous? J’ai un master en écologie et vous dites juste que je me trompe et que je devrais en discuter avec quelqu’un qui n’a simplement pas le niveau nécessaire pour comprendre, et qui va me ressortir des arguments mille fois démontés, toujours les mêmes, copiés directement de gens qui ont, eux, un agenda politique alors que moi je n’en ai aucun…. Quand ma machine à laver à un problème, je suis bien obligé de m’en remettre à l’avis de mon réparateur, et si j’ai un doute je m’en remettrai à l’avis de la majorité des réparateurs.
+0
AlerterJe n’ai pas d’avis sur le climat (savoir si l’activité humaine est déterminante dans l’image globale à l’échelle des 10 000 ans), par contre je sais que autour de moi, je peux avoir une attitude qui diminue mon empreinte. Même si cela est inutile, sauf financièrement. Si j’arrive à économiser 10 M3 d’eau sur l’année (faut y aller !) cela ne changera rien au problème de la pollution des eaux de surfaces (les nappes seront inutilisables à moyen terme car les polluants migrent vers le bas inéluctablement). Mais si j’arrive utiliser dans mes eaux de rejets que des trucs bio-dégradables je ne fait pas continuer le soucis. Pourquoi, puisque nous sommes ‘mondialisé’ nous produisons du maïs et de la betterave, grands consommateurs d’eau dans des régions ou il ne pleut pas assez, consommant des millions de M3 ?
Quelle politique industrielle pour améliorer notre empreinte ? Il faut combien de personne qui ferme le robinet pendant qu’elles se brossent les dents et pendant combien de temps pour contrebalancer 1 ramette de papier recyclé ?
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Alerter1 ramette de p apier recyclé c’est 500 litres d’eau économisés. On peut le recycler 10 fois. Je vous laisse calculer.
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AlerterJe souhaiterais alerter sur la dégradation des manuels scolaires, en particulier en géographie. Il suffit de comparer un manuel de seconde des années 1980 avec un manuel actuel. Il est vrai qu’aujourd’hui, il faut être absolument agrégé (le CAPES n’est plus suffisant) pour faire des cours, car il faut carrément réécrire les programmes! Les manuels permettaient à des profs pas forcément très diplômés de donner des cours corrects, ce qui n’est plus le cas. On enseignait aux enfants et adolescents des bases de climatologie, on expliquait comment fonctionnait la circulation atmosphérique, les différents climats, sans que ce soit hermétique, etc.
+1
AlerterAllez, je sors de mon devoir de réserve. La dégradation des manuels de géographie est spectaculaire en collège, si on les compare avec ceux des années 1980 et de la première moitié des années 1990. Une raison essentielle : on a jeté la géographie physique par-dessus bord, par anthropocentrisme délirant, et pour satisfaire une crise d’adolescence que certains géographes universitaires cultivent depuis 40 ou 50 ans.
Les ados septuagénaires, y en a marre.
« La géographie, ce sont les rapports que les hommes entretiennent avec un espace socialisé », me disait un inspecteur. Devant mon silence éloquent, il a répété sa formule trois ou quatre fois. Aujourd’hui, je lui répondrais respectueusement que sa définition n’est pas conforme à l’étymologie de « géographie ».
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Alerterà Fritz de the fritz
« » » » »Allez, je sors de mon devoir de réserve » » » » » »
On va pas vous dénoncer, faut s’affirmer ; pour moi la géographie, c’était avant tout des cartes ; le GPS a remplacé cela dans la tête des gens et si vous les amenez dans la forêt ils ne savent plus ou est le Nord et le Sud
Le domaine de la géographie s’est étendu à l’environnement , la sociologie et la climatologie; mais comme vous dites , dans ces domaines là , la science a perdu la main ; les modélisations perdent de plus en plus la connexion avec la réalité , et j’irais même plus loin , les données de la nature sont de plus en plus trafiquées par les modélisations
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Alerterà idiot tracker
non Cp des roches varie avec T
par exemple pour l’alumine elle est de de l’ordre de 0,5 J/g K à 200k (- 70°C au Pole) et de 0,9 à 320K (T à l’équateur) et l’alumine se réchauffe plus vite (il faut moins de chaleur) au pole qu’a l’equateur comme l’écrivait the fritz
+0
AlerterOui, toutes les chaleurs spécifiques diminuent progressivement et tendent vers 0 à basse température vers 0 K.
Mais elles ne varient que peu pour les matériaux qui nous intéressent ici autour de la température moyenne de la Terre.
Vos -70 °C du pole sud sont extrêmes et concernent de la glace et de l’air et non de l’alumine !!!!
Idem pour les moins extrêmes -40 °C de l’arctique et surtout les températures moyennes des zones polaires sont bien au dessus de ça et concernent essentiellement là encore de l’ eau et de la glace.
Poor la glace ça varie que de 20% seulement entre -70°C et 0°C
Et le mécanisme de l’amplification polaire du réchauffement n’est définitivement pas dû à cela
[modéré]
https://en.wikipedia.org/wiki/Polar_amplification
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AlerterLien pour le Cp de la glace:
https://www.engineeringtoolbox.com/ice-thermal-properties-d_576.htmlur
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AlerterDu contenu erronné dans un manuel de propagande scolaire, ça alors !!! Au fait comment va votre propagande nucléaire M. Janvcovici ?
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AlerterSi je peux me permettre, à la lecture de certains commentateurs, Jancovici n’est pas de ceux à qui on donne des leçons avec une culture scientifique approximative. La climatologie est visiblement encore loin d’être comprise, ou c’est l’enseignement qui a foiré. Remarque avec des manuels contenant des erreurs et des professeurs qui ne comprennent pas eux-même …
Les intuitions de l’échelle humaine ne sont pas valides sur le système planétaire et solaire, c’est le problème. Un peu comme la géométrie euclidienne ne marche que localement.
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AlerterA moins que l’un d’entre vous lecteur ou auteur ayez l’amabilité de me fournir la loi universelle de physique qui donne la T° en fonction du nombre de molécule de CO2 dans l’atmosphère et valable partout sur les autres planètes avec atmosphère de notre système solaire puisque on a des données on pourrait vérifier ? Et aussi me faudrait s’il vous plait les expériences qui ont confirmées cette théorie de l’effet de serre pour que ça ne soit plus une théorie et que la discussion soit close ??
La science ne fonctionne pas par conscensus, la T° moyenne de la planète est un formalisme pas une réalité physique, en thermodynamique la T° est une valeur INTENSIVE ! je rejoins Freeman DYSON sur ce point, on a pas les mesures à la hauteur du problème pour etre catégorique. Dans 2 ans on sera fixé si le soleil a une influence ou non et du moins pour ce qui sont persuadé sans preuve irréfutables que l’homme est responable de quelque chose depuis 1975 à une augmentation d’une T° globale moyenne du globe mal calculée et donc certainement fausse. Je renvoie également aux dernières recherches sur les phénomènes de vortex lorsque les rayonnements du soleil entre en collision avec le champ magnétique de la terre (2017) et créée des vortex de chaleur (non modélisé par l’IPCC), le fait que les explosions solaires éloignent les particules cosmiques qui n’ont jamais été aussi nombreuses depuis Janvier ou décembre 2017.
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AlerterBref beaucoup de flou, d’incertitude qui malgrès un « concensus » ne permet pas de croire dur comme fer sans avoir un doute raisonnable, la science à besoin d’hérétiques (Freeman DYSON) ! Allez un lien, Mme Masson-Delmote, je la présente pas aux personnes persuadés de la culpabilité de l’humanité, lorsqu’elle écrit aux élèves de l’école de Mines elle dit ceci : (…) « Il apparaît assez nettement dans l’état des connaissances actuelles que la température antarctique (à travers la composition isotopique de la glace) évolue avant le CO2 (avec une différence d’âge estimée entre 0 et 800 ans selon les travaux) pour la dernière déglaciation. » (cf. http://controverses.mines-paristech.fr/prive/promo07/C07B6/Masson_Delmotte.html) et par contre dans la presse grand publique elle dénonce la démarche anti-science de Trump, bref elle pleure des sousous…. Au scientifique elle explique qu’en l’état actuel des connaissances c’est la T° qui évolue avant le CO2, ah zut on a pas de cause à l’effet donc et …donc de conséquence a l’autre effet de Serre celui-là .. ?? Je demande le droit d’avoir un idée sur le sujet même si je suis pas climatologue (physicien avant tout) et tant qu’on a pas une loi universelle à me soumettre, je resterais un hérétique du réchauffement climatique antropique. Merci bonne journée.
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AlerterQuel est le véritable fond du problème?…
L'ENSEIGNEMENT DE L'IGNORANCE ET SES CONDITIONS MODERNES
(…)
« dans le siècle à venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale ». Sur des bases aussi franches, le principal problème politique que le système capitaliste allait devoir affronter au cours des prochaines décennies put donc être formulé dans toute sa rigueur : comment serait-il possible, pour l’élite mondiale, de maintenir la gouvernabilité des quatre-vingts pour cent de l’humanité surnuméraire, dont l’inutilité a été programmée par la logique libérale!
La solution qui, au terme du débat, s’imposa, comme la plus raisonnable, fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski sous le nom de tittytainment. Par ce mot-valise il s’agissait tout simplement de définir un « cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète ». Cette analyse, cynique et méprisante, a évidemment l’avantage de définir, avec toute la clarté souhaitable, le cahier des charges que les élites mondiales assignent à l’école du XXIe siècle. C’est pourquoi il est possible, en se fondant sur elle, de déduire, avec un risque limité d’erreur, les formes a priori de toute réforme qui serait destinée à reconfigurer l’appareil éducatif selon les seuls intérêts politiques et financiers du Capital.
(…)
http://www.broguiere.com/culture/ignorance.htm
+2
AlerterBonjour, merci pour tous ces avis éclairés. Par rapport au changement de climat je ne suis pas expert mais j’ai remarqué un certain biais :
Personne ne prend jamais en compte l’affaiblissement du champ magnétique terrestre dans toutes ces théories climato-oui-non
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-affaiblissement-champ-magnetique-terrestre-confirme-54170/
Pourtant il me semble (mais je suis très moyennement intelligent) que c’est un paramètre capital, et en plus qu’il nous a laissé des données fossiles bien plus anciennes que les carottes de glace et autres.
J’aimerai comprendre pourquoi ce silence gêné sur la question. Il me semble que ça valide les 2 parties en présence tout en les disqualifiants sur les solutions à apporter, le problème étant d’une complexité irresoluble par l’homme. N’essaie t’on pas de cacher notre totale impuissance face au phénomène de réchauffement sous des piles de rapports magiques.
Je pose la question.
+2
AlerterJe plaide pour un débat dépassionné. Nils-Axel Mörner a démontré que le niveau des océans n’a pas bougé depuis 50 ans, et Hannibal ne connaissait pas les glaciers alpins. La banquise Artique augmente, le sahel recule, et la quantité de verdure globale de la terre augmente sous la « pression » de ce méchant CO². La vraie science du climat ne devrait pas être dévoyée par des politiques. Expérience 1 : trois béchers à 2/3 d’eau deux couverts l’un avec du CO². Trois thermomètres précis. On éclaire avec une lampe la température augmente dans les béchers couverts, sans différence entre l’air et le CO². Effet de serre du CO² = zéro. Expérience 2 : achetez dix petits sapins ; mettez en cinq sous atmosphère de CO² . Attendez un an ou deux et mesurez-les. 20 à 30% de différence.
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AlerterEt ça ne confirme ni infirme le réchauffement anthropique. Et le fait que les sapins pousse plus vite prouve… que les plantes se « nourrissent » de CO2, le problème est que le taux de capture du C02 par la rubisco (la protéine qui fixe le CO2) diminue avec la température.
Les mesures des températures moyennes montrent une augmentation nette, le reste est du blabla pseudo-scientifique que vous ne maitrisez manifestement pas.
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AlerterEt voilà LA courbe « C’est pas Moi C’est l’Autre » revenue ! « En crosse de hockey », « illustrative sans absisses ou dé-ordonnée », sans aucun rapport avec le sujet, en forme de Prix Nobel, échelles des axes incohérentes… de tout !
Mais n’est-ce pas la faute -et non l’erreur- de ceux qui veulent prouver leur science dans le domaine des Sciences Naturelles en Géographie qui n’ont pas su faire passer les différences énormes entre climat et météorologie, les bases de raisonnement comme le paléo climat ou les statistiques sur les observations dans les stations, l’analyse d’une carotte glaciaire ou terrestre modulo le terrain foré…
Comme d’habitude, on devrait voir dieu ou diable chaque fois au bout de la communication, faire avancer la science, etc. Rien que du confus, de l’approximatif ou de la ruse; pour obtenir une renommée et éventuellement des crédits. Le géographe et l’écologue sérieux se taisent quand ils ne sont pas colère devant ce souk contemporain. Misére que de voir écrit tout çà dans des manuels scolaires. Un ministre ne voulait-il pas dégraisser le mammouth qui opprime les programmes de l’EN ?toutes choses égales par ailleurs le concernant, le sort de cette race velue-poilue est a reconsidérer.
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Alerter« Le dioxyde de soufre est non pas un gaz à effet de serre, mais un polluant local responsable des pluies acides, et par ailleurs un précurseur d’aérosols soufrés qui refroidissent le climat et non le réchauffent »
Attention, ce n’est que très récemment que l’on a prouvé cette assertion qui avant était une hypothèse ou plutôt une énigme. On ne parvenait à dire si l’effet était positif ou négatif.
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AlerterJe suis prof de sciences et si je devais écrire des articles sur la qualité des « livres » avec lesquels je suis forcé de travailler, qui comportent des erreurs, des incohérences, une utilisation approximative du vocabulaire, de la propagande, des preuves d’incompréhension totale des notions épistémologiques les plus simples, je pourrais remplir des centaines de pages.
O tempora, o mores
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