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28.novembre.201428.11.2014 // Les Crises

[Grand Débat] Comment permettre aux médias et aux journalistes de jouer leur rôle de contre-pouvoir ?

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Aujourd’hui, je vous (re)propose un espace de débat, afin de réfléchir aux idées que nous pourrions promouvoir pour lutter contre la désinformation. Ce sera une contribution du 5e pouvoir (Internet) pour que celui-ci fasse pression pour que le 4e pouvoir (la presse) exerce ses prérogatives…

Avec un axe « médias » et un axe spécifiques « journalistes ». Je vous soumets quelques idées, pour que vous puissiez commencer à débattre. Je complèterai au fur et à mesure.

A vous de jouer en commentaires – surtout si vous êtes journaliste ! 🙂

Les médias

M1 : Voter une loi sur la Liberté d’information, imposant l’indépendance et le pluralisme des médias, et protégeant l’indépendance des journalistes et le secret de leurs sources

M2 : Mise en place d’un système transparent de large financement public des journaux d’information (comme pour les partis et les syndicats) via un choix individuel annuel des citoyens lors de la déclaration d’impôts. (on pourra cocher « Le Figaro », et cela donnera une subvention annuelle de 5 euros au journal)

M3 : Interdiction à des groupes vivant de la dépense publique (Armes, BTP…) d’entrer au capital de journaux d’information.

M4 : Interdiction de la publicité dans les journaux d’information (les pertes sont compensées par M2)

M5 : refondre le fonctionnement et le contrôle de l’Agence France-Presse et augmenter ses moyens. Assurer un contrôle externe indépendant de son travail.

M6 : Toute sensibilité politique réalisant plus de 2 % des voix aura droit à un financement public destiné à la création d’un journal d’information sur Internet

M7 : Toute sensibilité politique réalisant plus de 5 % des voix aura droit à un financement public destiné à la création d’un journal d’information papier

M8 : Seront créés 1 ou 2 journaux papiers publics

Les journalistes

Là, je lance quelques propositions en l’air, pour avoir le regard de professionnels

J1 : bien séparer les journaux et magazines d’information des autres titres. Les premiers ont obligation de ne travailler qu’avec des Journalistes professionnels pour leurs pages d’information, qui seront clairement séparées des pages des éditorialistes (qui pourront s’y exprimer sans aucune contrainte).

J2 : Le titre de « Journaliste » sera conféré par un nouvel Ordre Professionnel des Journalistes auxquels ceux-ci devront obligatoirement adhérer. Celui-ci délivrera la Carte de presse.

J3 : Il sera créé un code de déontologie des journalistes, s’appuyant largement sur La Charte de Munich. Son non-respect par un journaliste – agissant dans le cadre de son journal ou de tout autre média destiné au public, entrainera passage dans un Conseil de Déontologie, pouvant transmettre le cas à un Conseil de Discipline – où les journalistes seront minoritaires -, pouvant sanctionner le journaliste jusqu’au retrait temporaire ou définitif de la Carte de Presse. Tout particulier s’estimant lésé peut saisir le Conseil de Déontologie.

J4 : L’Ordre des journalistes est financé par une cotisation des employeurs ainsi que par une dotation publique venant diminuer la montant des aides à la presse par plafonnement absolu des aides à un seul journal.

J5 : Il sera créé un Haut-Conseil à la pluralité de l’information (ou un Conseil Supérieur de la presse papier, comme le CSA), qui veillera à éviter le « bourrage de crane », à ce que les experts invités à s’exprimer soient compétents, et que les propos soient toujours balancés tant que la réalité des faits n’aura pas été établie.

 

Commentaire recommandé

Tchernine Vladimir // 29.07.2014 à 11h50

Entre toutes les guerres en présence, la vraie avec des morts, la guerre d’information, la guerre idéologique, la guerre des propagandes, il y en a encore une qui ne s’est pas déclarée officiellement (ou peut être si, dans ce cas j’ai raté un commentaire). C’est la guerre entre anciens médias et Internet. Je vais vous faire sourire mais ça me fait penser à Stalingrad. Si, si c’est la guerre pour la survie. Les Allemands, malgré l’horrible froid, se battaient jusqu’au dernier souffle en sachant que s’ils perdaient ce serait la débâcle.
Les medias traditionnels le savent aussi. Ils ne sont pas totalement débiles. Ils se battent pour plusieurs raisons : l’argent, puisque ils sont de bons employés de leurs propriétaires, les multinationales anglo-saxonnes et françaises, mais surtout ils se battent pour leur existence même. Je pense qu’ils ont compris que l’Internet comme alternative à leurs boites à lobotomisation peut causer la perte du pouvoir absolu qu’ils exercent sur l’ensemble de la population. Et c’est valable pour toutes les TV du monde, russe, ukrainienne, occidentales. Ca ne se fera pas en un jour, mais la crise ukrainienne, à mon humble avis, c’est un tournant.

321 réactions et commentaires - Page 2

  • Nerouiev // 29.07.2014 à 10h23

    Bravo pour avoir lancé ce débat, le fer étant plus que chaud. Mais déjà tous les post plus intéressants les uns que les autres montrent la difficulté, voire l’impossibilité de trouver un accord sur quelques principes au moins pour débuter un semblant de solution.
    Je dirais tout d’abord que nous devrions connaître d’une façon générale l’opinion des gens sur ce qu’ils pensent de la véracité des informations qu’ils reçoivent et qui forgent leurs convictions. Il reste malgré tout une difficulté supplémentaire qui concerne la gradation des sujets pour chacun de nous car on se fout de la vérité sur les cancans et moins au fur et à mesure des sujets nous concernant plus particulièrement et différents pour chacun.
    Faut-il attaquer le sujet par l’éducation et l’esprit critique, ou par l’écart à la démocratie, ou par les lois ou autre ? C’est vrai que je n’ai rien proposé jusques là. Alors peut-être commençons par un SONDAGEd’opinions pour déjà arrêter de cacher qu’il y a un réel problème et on verra quel est le pourcentage de gens qui se disent désinformés, pas informés, trompés ou inversement qui leur dit ou ne leur dit pas la vérité etc.

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  • DUGUESGLIN // 29.07.2014 à 10h27

    Pas vraiment hors sujet le blog par exemple russiepolitics.blogspot.com/
    qui ne manque pas d’intérêts dans lequel les questions de l’indépendance de la presse se posent aussi comme pour nous.D’autres blogs sont cités Lescrises entre autres.
    Voilà donc l’idée: Un regroupement de divers blogs et sites peuvent-ils se regrouper et s’organiser tout en restant indépendants pour se donner plus de poids et exercer un contrepoids à la presse AFP?
    Avec financement bénévole (ou associatif) pour se faire connaître et contrer s’il y a lieu la dictature de l’information orientée
    La publicité coûte chère, mais internet est quasi gratuit.
    Si nous pouvions avoir, en tant que citoyens libres et indépendants, la possibilité de gérer nos propres journaux la presse uniformisée perdrait son monopole.
    Un grand journal avec renfort de pub pour se faire connaître indépendant des partis politiques et de la haute finance internationale soucieux d’une vraie information source de liberté, celle pour chaque lecteur de se faire sa propre opinion est-ce un rêve réalisable? Avec une charte bien torchée évidemment.
    Je suis prêt à cotiser.

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    • erde // 29.07.2014 à 14h51

      « Voilà donc l’idée: Un regroupement de divers blogs et sites peuvent-ils se regrouper et s’organiser tout en restant indépendants pour se donner plus de poids et exercer un contrepoids à la presse AFP? »

      Idée séduisante, mais encore faudrait-il dépasser le clivage « blog de gauche vs blog de droite ».ce qui est loin d’être évident.
      Il est certain que les blogs réacs et extrême droite ne seront jamais ma tasse de thé et pourtant ….

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      • DUGUESGLIN // 29.07.2014 à 16h22

        Pourquoi le clivage droite gauche est plus ou poins en voie de disparition, mais il suffit de respecter chacun, le but est de regrouper ses forces pour avoir accès à une information honnête,dans le respect du pluralisme, une sorte de fédération. Ce qui serait la trame serait une charte que chacun devra respecté. On peut imaginer un titre TEL EVENEMENT et point de vue de UNTEL et point de vue des autres UNTELS. mais au moins les couleurs seraient affichées.Mais l’EVENEMENT factuel serait commun, contrôlé, vérifié, sourcé.
        Untel sensibilité de gauche dirait voilà comment je comprends l’EVENEMENT et Untel sensibilité de droite dirait et moi voilà comment je comprends l’EVENEMENT. On n’est pas obligé de s’engueuler ou de mentir si on est pas du même bord.

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        • Incognitototo // 29.07.2014 à 17h01

          Je ne suis pas sûr que cela soit sur les compréhensions et les analyses qu’il y a tant de divergences… les clivages se situant de moins en moins dans la perception des problèmes. Par exemple, sur l’UE, je pense, que nous sommes une majorité (au moins 55 %) à penser que ça ne pas continuer comme ça… y inclus en partageant les analyses qui nous ont conduits à cette conclusion.

          Non, là où ça devient très compliqué, c’est quand il faut se mettre d’accord sur « quoi faire » ? Et là, la foire d’empoigne recommence, selon des mécanismes qui, malgré tout ce que j’ai pu lire sur la sujet, restent finalement assez obscurs… Le morcellement des partis politiques français « alternatifs » à ce sujet est particulièrement significatif… À la gauche du PS une vingtaine de partis environ, à la droite de l’UMP quasiment autant, et au centre une dizaine ;-)… On croit rêver, mais non…

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    • C Balogh // 29.07.2014 à 15h27

      Bonjour,
      Je pense perso que si le net devient trop encombrant pour l’état; il le supprimera tout simplement, ou trouvera un moyen pour que les gens n’accèdent plus à leurs sites favoris.
      Malheureusement, nous nous rencontrons ici et c’est un endroit qui peut disparaître du jour au lendemain, que pourrions-nous y faire si effectivement, le net ne nous était plus accessible?

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  • Fangio // 29.07.2014 à 10h29

    Sur la formation des journalistes, il existe un livre de référence : « les petits soldats du journalisme » de François Ruffin qui raconte au vitriol sa formation au CFJ, le Centre de Formation des Journalistes, LA grande école du métier, qui forme l’essentiel des pros de la télé et de la radio. Là il y a vraiment un problème.

    Voici le résumé qu’en fait amazon et la 4ème de couv du bouquin :

    Amazon.fr
    Le CFJ, Centre de formation des journalistes, existe depuis 1946. Le but de cette école que l’on intègre sur concours après deux années d’université au minimum est de former l’élite journalistique puisque le centre, situé à Paris rue du Louvre, se targue lui-même d’être « une école d’excellence ». En fait d’excellence, François Ruffin, qui est sorti de l’école il y a peu, a surtout trouvé une gigantesque machine qui « fabrique des journalistes-techniciens à même de produire une information-marchandise qui alimente l’industrie de la presse ». Rassemblant quantité de souvenirs personnels, de paroles d’étudiants qui ont connu le même désenchantement, citant la parole des directeurs exhortant cette petite troupe d’élites à ne pas réfléchir, François Ruffin raconte de l’intérieur comment on devient « un gratte-papier obéissant », « habitué à produire du vide ». L’habitude de recopier les dépêches AFP, la logique de remplissage, la collusion trop fréquente entre information et communication (le plus souvent au profit de grandes firmes), la reproduction des poncifs et clichés et, en conséquence, la négation de tout style et de toute pensée, l’acceptation « d’un mode de production routinier », et surtout la connivence entre tous le médias, prédisposés à faire plus ou moins tous la même chose… Ruffin met en scène le théâtre (de marionnettes) du journalisme tel qu’il le conçoit.

    Les Petits Soldats du journalisme ne se veut pas un pamphlet. Pas non plus, malgré les apparences, une dénonciation virulente. Il s’agit d’une enquête sans concession menée par un ancien élève de l’école qui s’insurge contre l’appauvrissement du contenu des médias. Voilà qui permettra aux lecteurs non compatissants de prendre la distance qui leur conviendra… Le texte de François Ruffin est accompagné de plusieurs dessins humoristiques et satiriques de Faujour. L’un deux représente un directeur de l’information sermonnant son stagiaire : « On s’en fout que tu n’aies rien à dire, l’important c’est de l’écrire »… –Denis Gombert

    Quatrième de couverture
    Le Centre de formation des journalistes se proclame « la meilleure école de journalisme en France et même en Europe ». Patrick Poivre d’Arvor, David Nadas, Pierre Lescure, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Joffrin et tant d’autres ténors de la presse sont passés dans ses murs.
    Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple. Élève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des « grandes plumes ». Il s’est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu.
    « Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j’appelle « le complot de famille », c’est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c’est comme ça que la machine fonctionne. » Un « complot » que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées sans vergogne.
    Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle alors sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l’information prémâchée comme seul horizon…
    Un récit incisif et insolent qui démonte, pièce à pièce, les rouages de la machine médiatique.
    « Dans la meilleure école de journalisme d’Europe, la formation se décline en trois mots : Produire, Abrutir, Obéir. Lavage de cerveau, écrasement de tout embryon de pensée non conforme, nos futurs journalistes deviennent de simples communicants, intermédiaires entre le pouvoir politico-économique et le peuple. Fini la pensée indépendante, il faut maintenant caresser dans le sens du poil tout à la fois les lecteurs-auditeurs-téléspectateurs, la hiérarchie, les annonceurs potentiels, les grands groupes actionnaires et les puissants de toute sorte. »

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  • Wilmotte Karim // 29.07.2014 à 10h35

    Le vote d’une loi sur l’indépendance des médias n’a pas de « sens » si elle n’est pas accompagnée par une mise à disposition des ressources nécessaires.

    Si les Le Monde, Libération, l’Humanité sont aux ordres, eux et leurs journalistes, c’est parce que c’est facile, parce que ça paye et parce qu’ils n’ont pas le choix.

    Ainsi, reprendre sans les vérifier les annonces des agences (AFP, Reuter, Belga) a un coût largement plus faible qu’un vrai travail journalistique.

    Il faut donc des médias indépendants du capital, indépendant de l’état (financement automatique), dépendant des lecteurs avec un libre choix important des lecteurs et des médias pluralistes.
    Pour atteindre ces objectifs, je créerai un institut chargé d’abonner tout les citoyens en âge de vote auprès de journaux indépendants et constitué sous forme exclusive d’absl, soumis à un contrôle pointilleux de la cour des comptes.

    En fonction de la représentativité de ces journaux, les émissions d’informations des radios/télés serraient mis sous contrôle des médias (un journal couvrant 20% des abonnés à droit à 20% des journalistes dans les médias télés et radios, un certain nombre d’animateur de débat, etc).

    Cela coûterait cher… C’est le coût du débat publique, nécessaire à une démocratie.

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    • erde // 29.07.2014 à 14h55

      Certes mais petite précision pour les Français.

      « sous forme exclusive d’absl, » ASBL autrement dit Association Sans But Lucratif en Belgique , et en France « loi 1901 »

      Ah ces Belges quand même !!!! lol

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  • leclercq // 29.07.2014 à 10h36

    Pour que les journalistes jouent un vrai rôle de contre pouvoir,

    il va falloir déjà qu’il réalise que le monde a profondément changé et qu il ne peuvent plus appliquer leurs vieilles méthodes de feuilles de choux sur les support numérique. De ce postulat, l’approche rédactionnel actuelle est totalement obsolète.

    Car je parle bien ici de consumérisme compulsionnel de l’information comme trame de fond de la posture journalistique. Tout ceci est erroné. avec 15 ans d’expérience dans les médias, J’ai bien tenté d’en parler Monsieur Berruyer ( que je respecte beaucoup) via les écononoclastes afin de lui faire comprendre les nouvelles voies possibles via le media transversal. C’est un peu comme dire a un poisson rouge qu’il vie dans le l’eau … Tout le monde reste prisonnier de la forme par manque de perspective, le fond qui en découle est évidement amputé par essence de ce qui pourrait faire la différence …
    tant pis …

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  • PatateMystere // 29.07.2014 à 10h46

    La profession est surtout atteinte du syndrome du cornichon: tout corps trempé dans le pot a cornichon deviendra inévitablement un cornichon.
    Comme dans toutes les professions, on ne recrute principale que ceux qui ont les même schéma de pensée que vous.
    D’une part, il faut arriver a casser cette dynamique.

    Ensuite, il faut sans doute faire en sorte que les journalistes soient indépendant de tout contrôle d’argent, dans le sens dans le sens ou il ne doit pas exister de patron de presse, choisissant les sujets à la place des journalistes. Des fonctionnement de type scoop seraient sans doute profitable, ou tous les journalistes d’un journal (ou de la profession entière!! ) possède les même droit du publication de son travail et de décision sur ce qui doit être publié et comment. Bref, un fonctionnement plus démocratique de la profession.

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    • chios // 29.07.2014 à 13h27

      Cette idée me plaît bien: une foire aux nouvelles….
      des enchères, comme ebay
      et puis, pour les « tricheurs », des sanctions drastiques…
      les débusqueurs de la triche seraient récompensés, au prorata du prix qu’a atteint la nouvelle lors de la vente

      Il faudrait définir ce qu’est une « nouvelle », d’abord.

      Ceci n’est qu »un rêve….

      Comme tout ce fil, d’ailleurs.
      Ce n’est pas « nous », dans la mesure où il y a un « nous », même sur ce site, qui décidons.

      Cette discussion serait utile, si 1 consensus sur 1 proposition, peut être trouvée.

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  • Xnoun // 29.07.2014 à 10h49

    Proposition :
    Avoir un financement public décentralisé des médias dit d’information.

    * Impôt pour l’information, pour toute personne soumise à la déclaration de revenus.
    * Choix individuel de la répartition de ces sommes entre les médias d’information (somme identique par citoyen)

    (+possibilité de choisir un organisme tiers de confiance dont le seul objet est de répartir ces sommes. Il deviendra possible d’avoir des logiciels pour « noter » au cours de l’année les médias et autres, pour en fin d’année choisir la répartition de son financement)

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  • Maria A. // 29.07.2014 à 10h49

    Il y a eu une conférence intéressante de deux journalistes italiens à London School of Economics le 5 mai 2010.
    « The Status of Freedom of Information in Italy »

    http://www.youtube.com/watch?v=Xfuac7oz-TQ

    Je pense que les journaux peuvent accepter un peu de publicité mais qui ne provient pas des banques ou des multinationales, autrement ils sont liés et ils ne peuvent pas fournir de l’information indépendante.

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  • Alfred // 29.07.2014 à 10h51

    Petit exercice de reflexion:
    Combien de personnes seraient prêtes à payer pour pouvoir diffuser leurs idées de contre-propagande envers un disons (au hasard) bhl à 100 000 personnes simultanément?
    Au lieu de cela un lecteur du point (pauvre de lui) paye combien de fois pour se voir infliger la propagande d’éditorialistes?
    1/ une fois en payant le torchon c’est son choix
    2/ une fois en payant ses impôts (aide à la presse) ce n’est pas son choix
    3/ une fois en achetant un parfum pour mémé (publicité) ce n’est pas son choix
    Réponse : trois fois
    Conclusion: le torchon n’est pas prêt de crever et c’est autant d’argent qui ne va pas financer la recherche d’information véritable ou la diffusion de points de vue alternatifs..

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  • perceval78 // 29.07.2014 à 10h54

    Pour vérifier par vous même ce que je dis, in internet twitto veritas
    =
    http://www.ecfr.eu/paris/fr/conseil
    =

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    • Papagateau // 29.07.2014 à 12h55

      Suite à ton lien sur les membres français de comité de l’union européenne sur les médias.
      Si c’est ça le futur comité de déontologie de la presse française et européenne , alors la démocratie est morte !

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      • perceval78 // 29.07.2014 à 13h11

        c’est pas un comité sur les medias @papagateau , c’est un comité non gouvernementale sur les affaires étrangères. Sauf que le non-gouvernementale accueille 1 fois par mois le gouvernemental, et que le non-gouvernementale infllue pour la nomination du gouvernementale.

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  • VladP // 29.07.2014 à 10h59

    La plupart de ces commentaires reflètent l’ignorance totale du grand public sur les coûts représentés par l’édition d’un grand quotidien.
    Même si on a une idée « que c’est cher » voir même « très cher », les gens pensent uniquement au N° qu’ils ont dans les mains, et pas à celui de la veille ou de l’avant-veille, ni a tous les autres exemplaires identiques qui arrivent presque à la même heure dans les mains de chaque lecteurs potentiels, ni a celui du lendemain ou du sur-lendemain. Autrement dit, personne n’imagine les rotatives, les départements d’adressage et d’expédition, le pré-presse, etc..
    IL FAUT aller visiter une fois un grand quotidien et suivre toutes les étapes de sa réalisation pour imaginer que tout ça NE PEUT PAS être libre!
    Il en va de même pour une grande chaine télé: les coûts sont beaucoup trop importants pour que cela ne soit pas dépendant du grand capital.
    C’est à partir de là que doit démarrer la réflexion et la façon de lire la presse ou d’écouter et de regarder la radio/télé: c’est trop cher AU QUOTIDIEN (c’est à dire jour après jour) pour être indépendant.
    La FORTUNE privée moyenne individuelle peut, peut-être, assumer UNE édition pour tenter de faire passer UNE vérité, UN SEUL jour, mais en aucun cas, jour après jour. Et cette vérité ne peut qu’être noyée dans le flot de mensonges intéressés que le système oligarchique a les moyens de diffuser à volonté.

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    • FabriceM // 29.07.2014 à 11h24

      En quoi l’Etat est-il nécessaire pour agréger les petits capitaux de chacun d’entre nous dans une PME (ce que constitue une imprimerie) ? En quoi l’Etat est-il nécessaire pour diriger cette même PME en fonction des directives des actionnaires que nous serions ? En rien.

      Vous n’avez visiblement aucune idée de la complexité des relations qui a permis d’amener le moindre stylo bille ou crayon de mine jusqu’à votre bureau.

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      • Papagateau // 30.07.2014 à 12h42

        D’après ce que j’ai compris, un journal c’est 50 personnes, soit 50 salaires BRUTS à payer 12 ou 13 fois par an.

        Calcul : 50×30’000=1’500’000 euros par an.

        Puis ils faut payer le distributeur et les libraire/vendeurs de journaux.

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    • chios // 29.07.2014 à 13h36

      En même temps, on peut se demander pourquoi cela existe.
      En quoi cela est nécessaire. Que ce soit « si cher », alors qu’il y a des radios libres, des sites internet, comme celui-ci, qui fonctionnent avec un minimum de frais, des volontaires pour les traduc etc.

      Oui, le « papier ».
      Pour qui?

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      • FabriceM // 29.07.2014 à 14h08

        Le meilleur journal français fait 8 pages, est imprimé une fois par semaine sur du papier recyclé tout pourri, en 2 couleur, n’a pas changé de charte graphique depuis au moins 20 ans, n’a pas de site internet, ne fait pas de pub ni pour lui ni pour d’autres, et a rendu ses proprio riches malgré un prix modique.

        Délivrer de l’info à cout modique en support papier, c’est tout à fait possible.

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        • harvest02 // 29.07.2014 à 14h49

          Sauf que le Canard Enchainé est de plus en plus politiquement correct depuis dix ans. Il y a donc aussi des moyens pour le pouvoir de « diriger » un journal « indépendant ».
          Mais je concède qu’une presse à son image, ça serait déjà un immense progrès.

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  • Nerouiev // 29.07.2014 à 11h01

    Bravo pour avoir lancé ce débat, le fer étant plus que chaud. Mais déjà tous les pots plus intéressants les uns que les autres montrent la difficulté, voire l’impossibilité des trouver un accord sur quelques principes au moins pour débuter un semblant de solution.
    Je dirais tout d’abord que nous devrions connaître d’une façon générale l’opinion des gens sur ce qu’ils pensent de la véracité des informations qu’ils reçoivent et qui forgent leurs convictions. Il reste malgré tout une difficulté supplémentaire qui concerne la gradation des sujets pour chacun de nous car on se fout de la vérité sur les cancans et moins au fur et à mesure des sujets nous concernant plus particulièrement et différents pour chacun.
    Faut-il attaquer le sujet par l’éducation et l’esprit critique, ou par l’écart à la démocratie, ou par les lois ou autre ? C’est vrai que je n’ai rien proposé jusques là. Alors peut-être commençons par un SONDAGEd’opinions pour déjà arrêter de cacher qu’il y a un réel problème et on verra quel est le pourcentage de gens qui se disent désinformé, pas informés, trompés ou inversement qui dit ou ne dit pas la vérité etc.

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    • chios // 29.07.2014 à 13h53

      Il y a des gens qui veulent juste « savoir ce qui se passe ».
      Honnêtement. Ils ne s’attendent pas à être manipulés ou trompés.
      J’ai vécu avec ça toute ma vie, gauche ou droite, et cela permettait qu tout le monde « vive ensemble »

      Mais, depuis quelque temps, ça change….

      Essayer d’expliquer l’Ukraine, commencer, ou répondre à des remarques là dessus, devient un crime de « lèse-majesté ».
      Quoi?
      Mais l’Otan est là pour nous protéger…

      Et ça s’arrête là….

      Parce que si je vais plus loin, on me dit, nous ne nous comprenons plus….

      s

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  • Ludo_T // 29.07.2014 à 11h13

    Ayant été beaucoup en contact avec les journalistes, j’ai trouvé leurs méthodes de fonctionnement exécrable. Je dirai même à vomir.

    Déjà pour apporter de l’indépendance dans les médias, il faudrait faire tomber de leur piédestal tous ceux qui se pensent journaliste alors qu’ils ne sont que des bourgeois hautains, arrogants et méprisants. Cette phrase n’étant pas réservée au PPDA, Pujadas et autres « vedettes », elle s’avère tout autant valable pour les pigistes des boites de production « Toni Comiti », Réservoir Prod, et bien d’autres.

    En dehors des influences financières, l’indépendance des médias passe également par le comportement et la conscience des journalistes. Du haut de leur piédestal de « carte de presse », comment ne pas s’interroger sur leur moralité et mentalité quand ils vous donnent comme consigne (dans le cadre d’enregistrements télévisés) : » parlez comme si vous parliez à des enfants de 6 ans ». Donc le téléspectateur est considéré comme ayant 6 ans d’âge mental.

    Ce qui est d’ailleurs intéressant en contrepoids c’est de voir le succès des reportages de Marie-Monique Robin et d’autres qui ne prennent pas les téléspectateurs pour des c**s.

    En tout cas, n’oubliez pas que quand vous regardez la télévision, vous avez un cerveau d’un enfant de 6 ans et pas plus !

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  • Ant // 29.07.2014 à 11h21

    Bonjour:

    je ne suis pas journaliste, mais connaissant bien la situation en Ukraine + Russie, j’ai decouvert (un peu tard!) la nullite et les mensonges (surtout en fait l’art de mettre le volume a zero sur les « infos » qui vont pas dans le bon sens et le volume a max sur les « infos » qui vont dans le bon sens, j’utilise des «  » car toute info peut etre reportee de facon differente).

    Du coup je me dis que c’est la meme chose sur les autres sujets, y compris ceux que je maitrise moins bien.
    Bref, ma confiance dans les grands medias est maintenant zero.

    N’etant pas journaliste, je ne comprends pas:
    i) sont-ils nuls et honnetes?
    ii) comprennent-ils ce qu’il se passe, et mentent?
    Je ne sais pas, et c’est fondamental d’avoir une reponse a cette question pour resoudre le probleme.

    IDEES:

    i) s’inspirer de wikipedia.

    Wikipedia n’est pas parfait, mais sur quasiment tous les sujets qui pretent a debat, l’approche wiki a un avantage sur un article d’un auteur X ou Y: l’approche wiki pointe vers les differentes opinions de differentes personnes (un article de X ou Y aura tendance a ne voir les choses que sous un angle, et a oublier/mal representer des arguments de l’adversaire).
    -> a la tele, le debat avec des gens contradictoire est bien sur une option.
    -> sur internet, un debat sous forme d’echange d’emails (entre 2 personnes pensant differement) permettrait de voir les differentes analyses.

    ii) les erreurs/mesnsonges ne doivent pas etre oublies

    (cette idee devrait s’appliquer aux politiques aussi).
    nombre de mensonges, d’erreurs d’analyse, sont enoncees par des journalistes.
    Mais avec le temps, on oublie.
    Je pense qu’il devrait y avoir des sites qui les rappellent.
    Exemple: aujourd’hui The Economist fait la lecon a tout le monde. Il serait bien de resortir ses articles lors de la guerre en Irak…. Ca le calmerait un peu, et surtout ca rappelerait aux lecteurs que The Economist a un historique de supporter la politique etrangere americaine jusque dans ses plus gros mensonges/plus grosses erreurs.
    Ce rappel de prises de position anterieures permettrait aussi de mettre journalistes (et politiques) devant les 2 poids 2 mesures qu’ils appliquent a outrance…

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  • Ardéchoix // 29.07.2014 à 11h29

    Eh ben toute énervée Caroline , méchant Olivier méchant !!!
    http://www.huffingtonpost.fr/caroline-fourest/propagande-russe-ukraine_b_5294550.html

      +0

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    • Ardéchoix // 29.07.2014 à 11h43

      Même sur la maison des syndicats à Odessa Caroline a bien regardée la vidéo :
      « Dans le flash suivant, la chaîne pro-Russe laisse entendre que les pro-Ukrainiens ont bloqué les accès du bâtiment pour empêcher ceux qui se trouvaient à l’intérieur de sortir, quitte à les laisser brûler vifs. Alors que les vidéos amateurs montrent, au contraire, qu’ils ont lancé des échelles pour tenter de les aider à s’échapper par les fenêtres. »
      No comments

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    • perceval78 // 29.07.2014 à 12h18

      c’est un peu vieux @Ardechoix, par contre le CNRS est de retour avec Caroline Fourest

      Caroline Fourest @CarolineFourest · 23h
      A 13h30, on reçoit Marie Mendras, chercheuse CERI, pour parler de la Russie de Poutine. @franceinter
      =
      http://www.franceinter.fr/emission-ils-changent-le-monde-marie-mendras
      =

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      • Ardéchoix // 29.07.2014 à 14h15

        @ perceval78
        oups pour mon commentaire , par contre j’ai écouté Marie Mendras . J’en ai retenu, pour connaitre la Russie , il faut l’étudier à Harvard dans le Massachusetts.

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        • perceval78 // 29.07.2014 à 16h00

          j’ai écouté aussi @ardechoix, il me semble que l’émission avait 2 objectifs :

          1) prouver qu’elle est compétente
          2) montrer que Poutine est méchant

          Ce faisant j’ai appris des choses très interessant, par exemple que son grand-père Edmond était attaché militaire francais à moscou en 1933.

          Elle n’a pas trop donné dans le détail, j’ai donc ma petite enquète
          Il se trouve que ce brave homme était partisan d’un rapprochement militaire avec Moscou.Il est vrai que Staline n’avait pas le niveau de méchanceté de Poutine.J’ai appris aussi qu’ il était :

          1) le candidat de de lattre pour le poste à Moscou
          2) partisan des blindés
          3) professeur de de Lattre à l’Ecole de Guerre
          4) il avait pointé l’obstacle majeur que posait la pologne pour ce rapprochement
          5) il semblerait qu’il ai demandé a être relevé de ses fonctions décu la réalité soviétique

          Tu trouveras tout ici (recherche les occurences de « mendras »)
          =
          http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57334440/texteBrut
          =
          il a également fait un compte rendu sur la situation en ukraine en 1933

            +0

          Alerter
  • Thibaut // 29.07.2014 à 11h31

    Le soucis de « rentabilité » de l’information est réellement problématique.
    Quand on impose à des journalistes (papiers, web ou de télévision) de vendre plutôt que d’informer, il n’est pas étonnant que cela dérape en marchandisation de l’information.
    Dès lors, le but du journaliste n’est plus d’être objectif, ni même un contre pouvoir, mais de faire de l’audience, du tirage, des vues ou des « likes ». Pour cela et face à ses concurrents, il entre dans une frénésie de l’information: toujours plus vite, toujours plus, si bien qu’il bâcle son travail et devient colporteur de ragot. Il cherche à plaire, à surprendre, à énerver parfois. Tout devient matière à discuter, à polémiquer, pour maintenir l’attention.

    Ainsi lorsqu’un otage est libéré, le journaliste posera la question: « fallait-il négocier et payer une rançon aux terroristes? » En revanche, si un otage est exécuté par ses ravisseurs, le même journaliste (accompagné de la famille des victimes) lancera un cinglant: « la France a-t-elle abandonnée ses compatriotes? »
    Si un accident de train survint, notre journaliste demandera: « la SNCF avait-elle les moyens d’empêcher ce drame? » et lors d’une grève, il ira chercher un passager énervé en espérant qu’il lui bave face caméra la fameuse phrase: « c’est intolérable, on nous prend en otage! » Reste plus qu’à savoir à combien s’élève la rançon? 🙂

    De même s’il est « sponsorisé », il ne voudra pas s’attirer les foudres de celui qui le nourrit et tirera la vérité dans le sens qu’il faut pour ne pas être inquiété. C’est bien normal après tout, il ne veut pas se retrouver sur la paille!

    Revoir notre système d’accès à l’information est primordial. Toutefois, il ne faudrait pas oublier la part de responsabilité des citoyens dans cette affaire. Si les Français ne s’intéressent pas à leur avenir (si ce n’est qu’à très court terme) et attendent de leurs journaux qu’ils les divertissent plus qu’ils ne les informent, qu’ils ne parlent que du dernier fait divers, de la météo, des résultats sportifs ou de la tradition culinaire à Trifouillis-les-Oies, vous pouvez réformer à la perfection le monde de la presse, cela ne changera rien.

    Bien entendu rien est simple, mais je crois qu’il faut amener les citoyens et surtout les futures citoyens à s’investir d’avantage dans la vie publique. Leur donner les clefs de compréhension, l’envi de ne pas rester passif et donc de s’informer correctement. Tout ceci passe nécessairement par une refonte de l’école républicaine. Expliquer que tout n’est pas acquis et qu’il ne faut pas attendre que le salut vienne de l’État ou des autres. Arrêter de dénigrer la littératures, les arts et les sciences sociales qui forgent une réelle sensibilité et un véritable esprit critique. Mettre en avant les lectures de Orwell, de La Boétie, de Platon et d’autres…

    Bref, c’est principalement parce qu’on accepte (consciemment ou non) d’être mal-informé, qu’on le devient par habitude. Comme dans le conflit ukrainien, nous devenons les otages d’un système sans nous en rendre compte.
    Reste à savoir qu’elle est le prix de la rançon…

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    • FabriceM // 29.07.2014 à 12h14

      « Le soucis de “rentabilité” de l’information est réellement problématique. »

      Le vers est dans le fruit dès le moment où vous avez des gens qui se sont spécialisés et n’ont pas d’autre source de revenus. A partir de là, les gens sont dépendants, vulnérables, et vont faire n’importe quoi pour survivre.
      C’est bien pour ça que tous les grands journaux ont fini par être vendus à des financiers lors de situation de crise.
      Ce problème est valable dans tous les domaines, pas seulement dans le domaine de la diffusion d’information. Mais dans cette histoire, l’Etat n’a jamais été qu’une force déstabilisante, poussant les gens à se retrancher au lieu de s’adapter, d’agir.

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    • jacqueline // 29.07.2014 à 12h32

      « Reste à savoir qu’elle est le prix de la rançon… »

      La subvention publique de l’ i-Monde s’élève à 16 millions d’ €.

      Je suis persuadée que cette somme est suffisante, pour créer une équipe qui sortirait de l’information de qualité avec une structure plus légère que celle des journaux qui date de la dernière guerre et qui sert de planque aux copains. Pour afficher sa puissance, il fallait du monde.

      Dans cette somme je n’inclus pas la diffusion électronique, ni la diffusion papier. ( on peut les financer en prenant les subventions des suivants sur la liste).

      Quand l’ état fait un site web, ça coute plus de cent fois le prix que ça vaut. Tout le monde se gave au passage.

      A-ton besoin d’une édition papier quotidienne et de réagir spontanément à chaque petite phrase de Copé ou Fillon par exemple ?

      Et quand il ne se passe rien , il faut tout de même remplir pour vendre l’espace publicitaire et respecter les contrats.

      Regardez comment a été présenté le charcutage des nouvelles régions . Ce n ‘est plus de l’info, on est dans l’émotion pure ! On fait des sondages, on dresse les uns contre les autres, alors que ce sujet soulève plein de problèmes. C ‘est aussi de la faute du gouvernement , dans sa façon de balancer des « saucisses » à l’opinion et à la presse. On risque de ne rien économiser, au contraire de dépenser plus : Ca ne réduit pas les charges ( routes, lycées, collèges, etc..).

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  • Huhu // 29.07.2014 à 11h42

    Il serait peut être intéressant de prévoir la possibilité de fondations, fonctionnant sur le principe de la coopératives, avec un système de droit de vote interdisant d’avoir un groupe dominant et financé majoritairement par des dons de particuliers.

    La fondation attribuerait des bourses sur des périodes longues (de l’ordre de 6 mois à 1 ans) pour des articles fouillés. Les finances de la fondation seraient publique, contrôlées par un organisme indépendant, et validé par l’état. Tout versement, en dehors de l’achat d’articles, serait publique et donnerait droit à déduction fiscale.

    Il y aurait un comité de validation, constitués de journalistes et d’universitaires, chargé de s’assurer de la qualité des articles avant parution. Le principe serait celui des referee de la recherche universitaire, l’anonymat des deux côtés devant être assuré pour éviter toute pression.

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  • passenger // 29.07.2014 à 11h44

    Bonjour
    Je propose de supprimer la totalité des subventions et de la publicité. la plupart des journaux y passerait, mais de mon point de vue les morts valent les zombies. Seuls les journaux qui ne se moquent pas de leur mission auraient un avenir et les lecteurs retrouvant des journaux libres, reviendraient. La faillite de la presse n’est que la conséquence de sa prostitution, accélérée par le net.

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  • koui // 29.07.2014 à 11h56

    Si les propositions sur les médias me semblent assez intéressantes, celles sur les journalistes sont tout à fait liberticides. N’importe qui peut s’intituler journaliste et écrire dans des journaux, c’est la liberté de parole à laquelle tous les républicains sont justement attaché car elle fonde notre système politique. Les informations transmises par un média sont toujours vues comme des mensonges par le bord opposé. C’est la confrontation des points de vue qui crée le débat. Un tribunal de déontologie ne serait qu’un nouveau carcan pour les opinion non conformes. Notre société s’enfonce dans le tout judiciaire et la normalisation, il ne faut pas participer à cette entreprise vaine, couteuse et liberticide. Bien sur je comprends la colère de Berruyer et d’autres contre les bobards de la propagande Otanique, mais ce n’est pas avec un contrôle judiciaire de l’information qu’on va remplacer le regard critique qui manque à nos concitoyens.

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  • Theoven // 29.07.2014 à 12h03

    Le journalisme est mort. Du moins ses idéaux.

    Je fais moi même partie de la « caste », mais voilà des années que j’ai pris de la distance avec mes chers « confrères ». Pour moi, la messe est dite et nous ne ferons jamais marche arrière, surtout en ce qui concerne les médias installés.

    Les quelques signatures qui continuent vaille que vaille à défendre un peu l’honneur de ce métier survivent tout juste ou sont à peine connus du grand public. Et quand ils sortent des vrais dossiers, le reste de la corporation leur tombe sur le rable (voir l’inénarable Apathie). Le qualificatif de « chiens de garde » n’a jamais été aussi pertinent pour 98% des porteurs de carte de presse (qui est aussi une belle connerie, les commerciaux et les secrétaires de grands titres en bénéficient, en contradiction avec les règles de la commission de la carte qui se vautre depuis des années dans des combines pas claires).

    Il y a quelques années, Laurent Bazin (RTL notamment) avait publié sur son blog un éditorial où il avouait qu’il n’était plus du tout possible de faire son travail de journaliste en France. Bien désabusé le bonhomme. Sauf qu’il a eu un éclair de lucidité (ne jamais insulter l’avenir, c’est la devise des journalistes bien en place), et a retiré son billet quelques heures après publication, sans doute sous la pression amicale de ses … amis. J’ai toujours regretté ne pas avoir gardé copie de cette saillie, qui en disait long sur l’état de décomposition avancée du contre-pouvoir à la française…

    Pour moi, la principale cause de cette chute vers la médiocrité moutonnière s’appelle « Sciences Po ». Plus poétiquement baptisée par les lucides « la fabrique de larves ». C’est dans cette école que sont passés la plus grande partie des journalistes vedettes, établissement où ils ont pu apprendre à « bien penser », en compagnie d’autres perdreaux qui composent désormais la quasi totalité du personnel politique et économique. Aucune surprise à les voir se taper mutuellement sur le ventre et boire des coups à la santé du libéralisme mafieux triomphant.

    Ce n’est plus l’ENA qui donne le ton (et depuis longtemps), c’est le clapier de la rue Guillaume. Si vous voulez vous taper une bonne barre de rire, allez voir la composition du conseil de direction de cette noble institution (Medef, CFDT, Unef pour quasiment tous les représentants étudiants…). Ensuite relevez le nombre d’anciens élèves qui polluent les rédactions, et des intervenants des débats super-hyper-ultra-intéressants façon « c’est dans l’air » qui sont tous enseignants dans ces amphis de l’oligarchie.

    L’ambition de Richard Descoings (tiens au fait, il va comment ?) était d’occuper le terrain avec ses petits soldats bien élevés comme il faut. Extrait du site officiel « (Ils lui soulignent) la nécessité d’une formation fondamentale pour les étudiants en journalisme car ceux-ci manqueraient de culture générale pour décrypter les évolutions contemporaines de nos sociétés. L’IEP de Paris revendique le fait de former des journalistes mais aussi des managers de médias. L’ambition internationale se voit très affirmée.  »

    Pas besoin de vous faire un dessin sur ce que ces gens estiment être la « culture générale » nécessaire à « décrypter les évolutions contemporaines ».

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  • juni palacio // 29.07.2014 à 12h03

    La lecture de ces propositions me saisit d’effroi. Je préfère et de loin la situation actuelle. imaginer tous ces conseils , ordres et syndicats décider qui doit dire quand et comment est proprement effrayant.
    je sais que l’adjectif est galvaudé mais en l’occurrence il s’applique parfaitement . je veux parler de l’adjectif pétainiste.

    J’estime en ce qui me concerne que le problème vient de la sous-éducation plutôt que la sous information. l est urgent de réformer l’éducation nationale

    C’est la propriété des journaux qui pose problème et la publicité . Tous les journaux devraient être des coopératives de salariés largement exemptées fiscalement. Cela s’applique aux journaux télévisés et aux chaines d’infos. La publicité devrait être interdite dans les journaux

    On devrait pouvoir déduire fiscalement les dépenses pour l’achat d’informations. Les abonnements par les sociétés devraient être encadrées.

    Il serait interdit tout financement par l’état des journaux

    La constitution reconnaitrait explicitement le 4eme pouvoir – La législation ainsi que toute modification de cette dernière nécessiterait l’approbation des 2/3 des représentants du peuple.

    Couper tout lien entre l’exécutif et les journalistes. Tout citoyen peut exercer le métier de journaliste.

    AU GRAND JAMAIS , NE JAMAIS CONFIER A UN GROUPE QUELCONQUE LE SOIN DE DISTINGUER LE BON DU MAUVAIS JOURNALISTE JAMAIS —

    OB dans ce cas nous prépare des lendemains pires que ce que nous vivons aujourd’hui. Cela a un nom ce système. chacun trouvera facilement
    Dans ce cas , je monte au maquis

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    • FabriceM // 29.07.2014 à 12h21

      Les propositions Ji sont visiblement inspirées du fonctionnement de l’ordre des médecins, lui même une création pétainiste. Penser à ce mot n’est donc pas du tout aberrant.

        +1

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  • barre-de-rire // 29.07.2014 à 12h05

    M1 : une loi de plus, le décret ne sera jamais publié comme les autres 80% … sert à rien.

    M2 : impossible à vérifier pour le français moyen, en politique la notion de transparence est un mot novlangue qui désigne une base déclarative. le système existe déjà pour le patrimoine des gouvernants : hatvp.fr, c’est incomplet par nature et donc invérifiable… puisque on ne peut pas trouver ce dont on ne sait pas même chercher.

    M3 : moyen de communication des masses progressivement détourné et mis à disposition des politiques, pourquoi se contenter de refondre les médias quand il faut réécrire totalement le code pénal et le code civil basés sur une architecture désuète de 200 ans… impossible à mettre en place, grèves, etc… acquis sociaux.. en plus on touche pas a un système couvert pas les medias, on toucherait au système DES MEDIA EUX MÊME, impossible.

    M4 : impossible, ça revient à légitimer les extrêmes gauche et droites qui sont infréquentables et ouvre la porte à l’anarchie la plus complète, le bi partisme à l’avantage de contrôler à peu près dans un couloir étroit la direction de la gouvernance ainsi que la direction de la fuite des capitaux et autres détournements ( cf: fils fabius de 7 briques et l’appart en plein paris ) si on joue plus à 2 mais à 10 c’est impossible de museler tout le monde, par nature le système à déja du mal a accepter le tri-partisme alors ouvrir la proportionnelle…

    M5 : donc la c’est carrément donner du fric ( encore & toujours ) à tous les +5% et donc payer lepen pour qu’elle face ces copiés collés de asselineau…. y en a d’autres des conneries dans le même genre ?

    J1 : le journalisme n’est pas une fonction étatique, c’est des groupes de presse, c’est privé, faut cesser de mettre le nez dans les intérêts privés des groupes, si ça vous plait pas, n’achetez pas, c’est la meilleure sanction possible.

    J2 : qui dirige l’ordre, qui donne les cartes… ca revient au même que le système actuel. à un moment donné y a un mec derrière le manche qui pilote et fait ce qu’il veut ou lui est dicté de faire.

    J3 : vu la vitesse de diffusion de l’information et son coté éphémère ( Fukushima après 86 Tchernobyl c’est la plus grande catastrophe au monde, ça pollue la planète entière le pacifique est en train de mourir tout est contaminé jusqu’aux cotes ouest des USA… on en parle ? non , tout le monde s’en branle, pourquoi ? passé l’effet d’annonce la vie reprend son court, et ça ne vend pas passé le buzz… votre déontologie vous pouvez vous la foutre dans le cul quand l’Élisée on reçoit des nazis et que les 200 connards de journalistes rebalancent photos et vidéos mais personne percute ( sauf toi OB ) que la on est en train de faire de la merde genre 1914… TOUT LE MONDE S’EN BRANLE tant que ça touche pas au porte feuille, la déontologie… c’est une notion égale au respect, ça s’est éteint au 20° siècle.

    J4 : « L’Ordre des journalistes » ouai donc c’est une secte et la proposition c’est on leur donne moins de moyens, comme ça déjà avant le journalisme d’investigation c’était lever son cul du fauteuil pour aller à la machine à café entre 2 copier coller d’un site chelou en anglais, maintenant il auront même pu de machine à café…

    J5 : y a pu de compétence, expert russie expert roche-orient… les mecs y sont jamais allés. toi même t’es économiste OB tu fais du journalisme ( et mieux que les vrais journaleux de formation )
    moi je me suis auto proclamé expert fouteur de merde trolliste sur les forums et blog, voila, vous voulez savoir comment on troll, invitez moi. blague à part, hormis les fonctions scientifiques exigeant rigueur et précision, toute activité sociale et économique n’est plus sous obligation de qualité et de formation ( ex tt le monde ouvre des chambres d’hôte, on branle rien on reçoit à domicile et on encaisse et on déclare que le tiers, vive la France, question: on est 65 millions d’hôteliers ? vous savez que y a un c.a.p, une formation… c’est un vrai métier… suffit pas de retaper le lit et mettre 3 croissants sur une table au petit déjeuner pour faire le boulot…
    tout le monde s’improvise X ou Y… et le monde part en couille… regardez la restauration, les gens pas qualifiés s’autoproclament restaurateurs, ouvrent des boui boui, font de la merde, empoissonnent les gens, ça se finit à l’hosto et on en arrive à retourner la situation en faisant d’un média une émission qui va à la rencontre des restaus dans la merde pour les aider à redresser le tir… c’est …..pfff

    enfin… ‘ai fait mon avis, il est arrêté, la situation est simple, les usa entrainent le monde avec eux dans leur chute, brics ou pas, chine fait aussi du QE… » brics > FED  » c’est une utopie, le système est au bout, y a pu d’alternative, le reset c’est la guerre pour abraquer le peu de ressources qu’il reste. le détenteur c’est la russie, l’agresseur c’est les USA. il y aura la guerre à un moment ou a un autre, juste une question de temps puisque aucun pays au monde n’est près pour l’ère post oil, simplement parce qu’on ne peut pas remplacer 100ans de progrès sur l’exploitation d’une matière par une autre car il en existe aucune autre de substitution.

    c’est aussi simple que ça. j’ai donné mon point de vue, chacun voit midi à sa porte.
    j’attends. j’observe. je ne me battrai pas pour un pseudo idéal, encore moins pour mon pays, je n’ai pas de patrie. je suis un simple être vivant et je n’appartiens à rien ni personne.

    les gens sont tous des faux culs. l’individualité prime, de ce postulat, rien ne peut être changé. toute tentative sera court-circuité par les menacés, et ces même gens dirigent déjà nos vies, de près ou de loin.

    le changement c’est maintenant ? je réponds qu’il n’y a rien qui puisse être changé en faveur des masses. j’ajoute même que dès l’or qu’elles deviendront elles mêmes un problème, alors d’autres épreuves bien plus difficiles que celle de naviguer sur internet pour connaitre la vérité sur un crash d’avion ou une annexion s’imposeront à nous, et là, ce n’est pas la technologie de l’information qui nous sauvera.

    vous avez le droit et le devoir de ne pas être d’accord, je suis au delà du pessimisme.

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    • harvest02 // 29.07.2014 à 15h24

      C’est sûr qu’en étant si peu lucide sur la gauche (ce que tu appelle, comme tes mentors télévisés, l’extrême gauche) tu ne risque pas de voir de solution.
      Continue comme ça, tu es (comme une denrée très répandue) l’idiot utile du système et celui-ci t’en remercie.

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  • Please // 29.07.2014 à 12h08

    Oublions la presse, mais préservons le Net et sa neutralité, si nous souhaitons que des millions comme Olivier Berruyer montrent l’exemple à suivre aux deux milliard d’internautes.

    La page à tournée, c’est la guerre parce nous avons échoué.

    Comment se sont finies les radios libres ? Elles se sont faites achetées. C’est identique. Les réseaux sont la cible, la liberté de parole est remise en cause, ce qui prouve que les démocraties reculent.

    Alors, où en sommes-nous ? Nous sommes dans le virage et il n’est pas beau si vous comprenez ce qui se passe en ce moment. Ce n’est pas faute de l’avoir souligné mainte fois, mais c’est peut-être déjà trop tard…

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    • perceval78 // 29.07.2014 à 13h19

      effectivement @please , mettons nous un instant à la place de l’adversaire , qu’est ce qui leur nuit :

      1) internet , controllons le
      2) twitter : controllons le

      c’étais l’objet d’une conférence à l’ASPEN Security Forum il y a 4 jours
      Comment équilibrer sécurité et liberté
      =
      http://www.youtube.com/watch?v=yG3JSWUhp_E
      =

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  • Christophe Vieren // 29.07.2014 à 12h10

    Dans les propositions Mi, ne pas oublier l’audiovisuel. C’est peut-être regrettable, mais nos congénères recherchent avant tout des images. Tant que les chaines de TV capteront la grande majorité des auditeurs/spectateurs, l’information alternative restera confidentielle, sauf peut-être les -crises.fr 😉 .
    Ne faudrait-il pas une chaine télévisuelle associative ?

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    • Incognitototo // 29.07.2014 à 16h03

      Bonjour Christophe,

      Oui, totalement d’accord… J’ai étudié cette possibilité, mais dès que tu veux t’appeler « télé », les contraintes sont tellement colossales qu’il faut beaucoup de moyens, pour y faire face (même si on en croit le CSA pour une Web Télé)… Un service de VOD est plus souple et plus simple à créer, mais ce n’est pas encore un réflexe pour tous de l’utiliser…

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  • rastignac // 29.07.2014 à 12h11

    bravo pour le boulot.

    avez vous déja mis ça ? si oui désolé mais cela va tellement vite niveau médias…

    http://humanrightsinvestigations.org/2014/07/28/why-is-paris-match-lying-about-the-location-of-a-buk/

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  • albert // 29.07.2014 à 12h15

    Les termes « medias journalistes informations » sont bien galvaudés ou mal définis, un peu comme la culture.
    Des journalistes/medias spécialisés dans le sport ou la musique, font-ils partit du débat proposé?
    Et les journalistes/médias avec comme simple objectif de faire de l’info-spectacle (éluder volontairement les analyses complexes, se contenter des fait-divers, des marronniers et de météo)? Auront ils le droit de faire du « vrai » journalismes, d’aborder un sujet politique et de proposer une analyse?
    Comme évoqué dans un autre commentaire, est-ce qu’on n’a pas un problème au niveau des rédactions plutôt qu’avec les journalistes ?

    Olivier est le parfait contre-exemple de ses propres propositions ; il propose un modèle de source d’information et pourtant:
    il ne profite pas d’un financement public
    il n’est pas journaliste professionnel
    il suit son propre code déontologique et je n’ai pas senti le besoin de le sanctionner (et vous savez que je suis souvent en désaccord)
    il est invité en tant qu’expert même si en autodidacte il n’a pas de titre, qu’il n’est pas adoubé par la profession

    Je ne pense pas que c’est avec des lois, des codes, des contrôles et des hautes autorités qu’on peut aller vers plus de liberté (d’expression et d’information en l’occurrence). C’est une vision anachronique à l’heure du média internet qui permet une edition/publication (et même des moyens d’investigations dans une certaine mesure) à moindre cout .
    Il ne reste que l’investigation de terrrain qui demande beaucoup de moyen.

    Je n’ai qu’une contre-proposition à faire:
    1) créer des associations, qui noteront les journalistes et medias, aidant les lecteurs/auditeurs à faire leurs trie dans les sources d’informations, faire la promotion des sources sérieuses (et une cérémonie de récompense pour les meilleurs et les pires).
    a. les journalistes seront minoritaires,
    b. pas de financement public

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  • Papagateau // 29.07.2014 à 12h20

    Concernant les 5 propositions médias : tous très bien.
    Concernant les 5 propositions journalistes : qui nommera les juges ? De plus les tribunaux sont censés combattre la calomnie (certes pas en temps réel / immédiatement).
    Un journaliste rayer de l’ordre pourra très bien trouver un emploi fictif comme chargé de communication, lobbyiste, avocat, une fois qu’il aura trompé son monde.
    Le seul moyen serait que l’ordre puisse juger en procédure d’urgence mais ce serait alors semblable à un ministère de la vérité.
    Qui juge le juge ?
    Qui nomme les juges ?

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  • perceval78 // 29.07.2014 à 12h31

    tirage au sort bonne idée @bugalez, on pourrait améliorer le système et faire que toutes les sessions du CSA soient filmés et diffusés, a chaque citoyen de juger.

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  • kinimodo // 29.07.2014 à 12h31

    Si maintenant, ils s’y mettent à plusieurs… la tâche va être ardue !

    Caroline Fourest reçoit … Marie Mendras !!

    l’émission du lundi 28 juillet 2014, France Inter
    Le Mur de Berlin est-il en train de renaître de ses cendres

    http://www.franceinter.fr/emission-ils-changent-le-monde-marie-mendras

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  • reneegate // 29.07.2014 à 12h33

    c’est surtout un service public d’information qu’il faudrait financer à 100% et dont l’organisation garantirait son indépendance. Une agence de presse avec des reporters sur le terrain, et au moins une chaîne publique sans pub, et des magazines, reportages de fond. Aucun financement vers les officines privées.
    Enfin une rétro évaluation systématique (telle que vous l’avez faite sur le vol MH17 et la façon dont les différents médias ont relégué mensonges et falsification) permettant à tous d’évaluer chaque média.

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  • furax // 29.07.2014 à 12h39

    Voilà une info qui va faire, n’en doutons pas, la une de nos « merdias »aujourd’hui:
    http://www.wikistrike.com/2014/07/mh17-un-pilote-ukrainien-affirme-avoir-abattu-l-avion.html
    :-))

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  • Maud // 29.07.2014 à 12h59

    Certes un statut spécial est nécessaire notamment pour encadrer les propriétaires dont seraient exclus les industriels ou financiers en tout genre et prenant toutes les précautions pour que la loi ne soit pas détournée. Mais si un charte déontologique devenait plus stricte on oublie trop souvent que comme tout un chacun les journalistes ont des convictions et une idéologie personnelles. Il suffit aux propriétaires d’engager des journalistes en ligne avec eux, les chartes n’y changeront rien.
    Les convictions sont bien souvent plus fortes que les faits. L’homme parfait existe t il sans doute mais il est rare. Alors seule la pluralité permet d’en sortir.
    A prévoir également, un statuts spécial pour les chaînes d’info TV : les chaînes nationales hors de portée du pouvoir en place et une stricte obligation de pluralité des intervenants.
    Je crains que la tendance actuelle ne soit pas facile à combattre.

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  • Le Russe // 29.07.2014 à 13h03

    Je pense que la question initiale est très bonne, mais tout le postulat de base est erroné.

    Ce n’est pas avec les « lois » d’un système, autrement dit, son « architecture » que l’on construit quelque chose de nouveau.

    L’ancien système est vérolé depuis les racines, et au niveau des racines, on trouve la question de l’argent certes, mais surtout son emprise et son pouvoir de « torsion » sur la nature humaine.

    La question centrale n’est donc pas l’argent, mais la gratuité… cela « inverse » totalement la logique qui « arme » et qui sous-tend l’ancien système et cela induit immédiatement une disposition d’esprit de « service » et non pas de « profit ».

    Le « nouveau » il est déjà là, en marche, sous nos yeux… et ce blog en est un très bon exemple précurseur.

    Au lieu d’un système où c’est l’argent qui domine et asservie et « biaise » l’information… nous avons un « éco-système » où il y a de l’entre-aide, de la coopération… de la sincérité et de la vérité.

    Là, vous avez des « ingrédients » qui sont totalement « révolutionnaires » lorsqu’ils parviennent à s’assembler en une belle et joyeuse harmonie…

    Il ne faut pas cherche à être un CONTRE POUVOIR… car le « pouvoir » rend les hommes fous…

    Il faut juste agir en Conscience, Responsabilité et Vérité…

    Mettre son égo de côté aussi, ça c’est TRES IMPORTANT !
    A savoir, favoriser tout ce qui peux « propager » l’information, et limiter autant que possible les « filtres égotiques » (style copyright : c’est MOI qui ait fait ça !! On ne reprend pas MES INFORMATIONS n’importe comment ! On vient me lécher les babouches avant et on met une bannière de 1500 x 3400 pour indiquer que JE SUIS la source de cette merveilleuse information !!)…. non, ça on oublie, ça fait partie de « l’ancien monde ».

    Dans le nouveau… c’est « open source »…
    On avance avec les vertus de partage et de désintéressement.
    D’entre-aide…

    Bref, ce Blog est un « petit laboratoire » de ce qu’il est IMPORTANT de CREER aujourd’hui.
    Vous pouvez passer des années à essayer de « rénover l’ancien système », ce sera une perte de temps…

    Nous n’avons certainement pas des années de paix devant nous… si nous n’AGISSONS PAS IMMEDIATEMENT… avec les outils qui sont à notre disposition, en coopérant les uns avec les autres…

    Merci à OB pour le travail produit sur ce Blog.
    Merci à ceux qui l’aide…

    En des temps si sombres, cela fait toujours du bien de voir des petits foyers d’espérance…

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  • Fulsi // 29.07.2014 à 13h03

    « M1 : Voter une loi sur la Liberté d’information, imposant l’indépendance et le pluralisme des médias, et protégeant l’indépendance des journalistes et le secret de leurs sources. »

    En concret ça donne quoi ? Comment on protège l’indépendance des journalistes ? Ils (pas tous) seront toujours les employés d’une entreprise (Lemonde, Libération…).

    « J5 : Il sera créé un Haut-Conseil à la pluralité de l’information, qui veillera à éviter le “bourrage de crane”, à ce que les experts invités à s’exprimer soient compétents, et que les propos soient toujours balancés tant que la réalité des faits n’aura pas été établie. »

    Le problème est du même type, si le Haut-Conseil est composé d’incompétent ou de personne parti-pris, ils vont coller l’étiquette Expert à leur guise.

    Les idées sont intéressantes, mais je pense que la pratique sera moins belle que le papier. Ces propositions ont pour objectif de changer les choses par le bas, par les journalistes. Mais, comme il a été dit dans les commentaires, les médias et les journalistes qui les composent sont soumis aux intérets des actionnaires, au courant idéologique de l’entreprise. Il peut y avoir une pré-sélection des journalistes qui a pour effet de choisir ceux qui se complaisent dans la propagande.

    Il y a cependant un point sur lequel je vous rejoins, c’est le J3. La capacité de pouvoir sanctionner les informations fausses….
    Cependant, je ne pense pas qu’il faille sanctionner le journaliste, qui sera pressurisé entre la déontologie et l’entreprise. Je pense que c’est directement l’entreprise qu’il faut punir (et pas forcément monétairement), il faut que l’entreprise (ou le journaliste s’il est indépendant) soit obligé de dire qu’elle a transmis une fausse affirmation, et cela par une diffusion équivalente/similaire à la fausse information.
    Par exemple si Libération fait sa Une sur les conversations truquées entre « séparatistes » ukrainien, elle peut être traduit « en justice » pour statuer si l’information est vraie, fausse, ou non prouvable. Et si elle est fausse, Libération devra faire sa prochaine Une sur l’erreur/propagande qu’ils ont commis.
    Cela a pour effet que la vérité soit rétablie et que les lecteurs/auditeurs…. puissent voir que l’information qui leur est fournie par les médias main-streaming peut être fausse.

    L’idée sous-jacente c’est de « judiciarisé » l’information, par une entité type La Justice indépendante du pouvoir éxécutif. D’imposer des lois qui doivent être sanctionnable, notamment par la diffusion de la vérité (car c’est le principal tort causé), par exemple pour l’interview de Poutine à la télévision française, les téléspectateurs doivent être informés que l’interview a été coupé, et éventuellement préciser les sujets qui ont été coupés (Crimée).

    Pour toutes les modalités de fonctionnement je suis incapable de les donner, et peut être que ce que je propose existe déjà, car j’avoue ne pas avoir beaucoup de connaissance sur le fonctionnement du journalisme en France.

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  • Casquette // 29.07.2014 à 13h28

    Je rebondis sur les M4 et M5 , est-ce qu’il ne faudrait pas obliger les journaux déjà installer à ouvrir leurs colonnes et leurs rédactions à des sensibilités différentes ?Mais de manière permanente et non ponctuelle comme le fait le Monde avec ses rubriques Opinions.

    Je me demande si le temps des journaux d’opinion n’est pas révolu…si nombre d’entre eux n’étaient pas financé par les contribuables il en resterait pas beaucoup…au passage je suis entièrement d’accord avec la solution libérale , quand ça marche plus on ne soutient plus.

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  • David D // 29.07.2014 à 13h33

    Réaction à chaud, sans avoir encore lu le fil des commentaires qui ont suivi : les règles proposés me paraissent hélas corruptibles.
    Ce que je perçois actuellement, c’est surtout ceci : il y a tellement de journalistes que le système de grosse presse qui s’est développé, le mainstream, fait qu’il suffit de virer le journaliste qui refuserait de respecter tel ou tel omerta, qui refuserait de suivre le discours imposé. Il est clair qu’une omerta existe sur les massacres de civils russes en Ukraine, puisque les médias se refusent à montrer des vidéos d’un pouvoir éloquent digne de films, puisque les massacres deviennent un seul signalé une seule fois à l’occasion en tout petit. On peut penser que ceux qui ne sont pas virés n’en pensent peut-être pas moins, mais tiennent à leur emploi. Le discours de quelques trublions complotistes passe parfois, mais c’est hélas un moyen de discréditer l’opposition au mainstream, de rendre suspectes les réactions indignées. On peut penser que les cadres ne se contre-informent guère à l’aide d’internet et que bien des fonctionnaires ne vont pas aller manifester contre l’Etat aujourd’hui.
    Je cherche la faille, il ne faut en tout cas jamais perdre sa patience et sa lucidité.
    Ce qui me frappe, c’est la capacité extraordinaire de la population à consentir à tout. Par exemple, dans le cas du fils du vice-président américain qui a des parts dans la direction d’une entreprise du gaz en Ukraine, les gens sont prêts à soutenir que tout le monde fait ça. Je ne sache pas que le fils de Fillon ou le fils d’Ayrault (peu importe les noms que je cite) fasse cela. Ce serait tellement mal vu en France qu’ils ne le font pas, alors que les élites américains ont changé, en tout cas terriblement évolué en mal. Ce que je sens, c’est qu’il va falloir un travail de fourmi pour contrecarrer la ploutocratie réelle à la tête des médias. Les gens dans la rue, ils y croient à ce qu’on leur raconte et ils s’indignent avec les américains. Il faut surtout reprendre la main par une argumentation serrée dans les secteurs internet et mainstream qui sont encore accordés à la raison. Artistes ou journalistes, l’omerta doit pouvoir être fissurée par un travail sans relâche. Certes, il faudra revoir le cadre juridique pour qu’un journaliste puisse diffuser de l’info, mais c’est tellement corruptible tout ça qu’il faut commencer par la visibilité et la réussite argumentative. Mais, tout mon soutien à l’action de ce site.

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  • pierre // 29.07.2014 à 13h37

    Le cinquième pouvoir peut faire l’économie du quatrième.
    Est-ce bien utile de tenter de pratiquer la respiration artificielle sur une profession suicidée?
    Les chaînes de TV et journaux sont pour l’essentiel désormais des instruments au service du pouvoir, servis par des fonctionnaires.
    Une fois que c’est dit et su, qu’importe finalement?
    Le seul journalisme (au sens ancien) encore d’intérêt public me semble être aujourd’hui le journalisme local. Au-delà, le 5ème pouvoir a pris le relais.
    RAS
    Bien à vous

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  • Eldorai // 29.07.2014 à 13h57

    Si les médias ont un pouvoir sur le peuple, alors il doit être organisé/contrôlé par la constitution.

    Maintenant, on y retourne « Pour que la constitution puisse contrôler nos hommes de pouvoir, ce n’est pas eux de l’écrire.  »

    Quand on aura réussi ça, on verra pour organiser la profession de journaliste.

    Mais créer un code de déontologie… moui… un nouvel ordre (mondial?) de journaliste… moui…
    Vous voulez qu’ils se sentent au dessus du simple du citoyen?

    Non le journalisme, l’information, doit être populaire! Regardez quand on donne la parole au peuple, les média citoyens sur le net tapent plus que fort, et font du très bon travail.

    Quand au contrôle des journalistes, qui? un conseil de déontologie élu? nommé?
    Vue que le code de déontologie sera écrit par des journalistes, ou des hommes de pouvoir(même problème que la constitution), il sera compliqué, chiant, inapplicable, ou avec des passes droits. Et hop votre conseil au #@$….

    Si un défaut de journalisme est constaté, => justice, séance publique (pour que les autres journaux puissent venir), jury tiré au sort, juge indépendant, voir même un juge tiré au sort et un juge de profession.

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  • caroline Porteu // 29.07.2014 à 13h59

    Celle là : rumeur ou information …

    Elle est de taille .. si ce n’est pas une rumeur ..
    http://www.alterinfo.net/Les-empires-se-brisent-souvent-de-l-interieur-L-Allemagne-sur-le-point-de-rejoindre-les-BRICS_a104644.html

    Mediapart a sorti ce jour même un article sur le fait que Berlin serait en train de mettre un coup d’arrêt au TTIP ..
    ce qui irait dans le sens des déclarations de Jim Willie .

    Ces exemples sont typiques . Nous avons besoin de médias objectifs à la recherche de la vérité.. et qui aident à l’information ou la réinformation .

    Car il ne peut y avoir de paix sans justice et la justice ne peut exister que si il y a une recherche de la vérité des faits..

    Des organes de presse coopératifs , les clients devenant acteurs et actionnaires ?
    Il y a sûrement des pistes à explorer dans la notion d’économie solidaire

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  • languedoc 30 // 29.07.2014 à 14h00

    Dans dix ans, si nous sommes toujours là, nous nous demanderons encore et encore ce qu’il faut faire ,pour que la presse soit plus indépendante, pluraliste, objective etc… Je suis très pessimiste, nous n’arriverons jamais à extirper de la tête des gens, qu’ils soient journalistes ou autres, la mauvaise foi, le parti pris, le mensonge délibéré, la malhonnêteté. L’affaire ukrainienne est là pour nous montrer à quel point nous sommes isolés. A part ce site et un ou deux autres, qui est intéressé par ce qui se passe réellement en Ukraine? On assassine des civils innocents dans le plus grand silence, au nom de la démocratie et des droits de l’homme, avec la bénédiction de l’UE et de tout le camp occidental.

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    • Kiwixar // 30.07.2014 à 00h36

      Je pense aussi que le système médiatique ne peut pas être réformé, puisqu’on touche au pouvoir.

      Puisqu’il est néfaste, il vaut donc mieux qu’il ne coûte plus rien au contribuable (en subventions aux journaux, ou en avantages fiscaux aux journalistes)… Finies les « cartes de presse »…

      A l’heure d’internet et du libéralisme, les bons sites d’information/réflexion survivront, soit petits et sans pubs donc intègres (comme ce blog), soit énormes avec de la pub et des « intérêts » à défendre. Mais au moins ça ne nous coûtera rien.

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  • Janna // 29.07.2014 à 14h25

    http://www.independent.co.uk/voices/iv-drip/poll-nigel-farages-favourite-world-leader-is-putin-whos-yours-9226480.html

    Sondage – « The Independent »

    Enquête sur favori parmi les leaders mondiaux.

    Poutine 63%
    Obama 2%
    Hollande 0%

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  • Canto président // 29.07.2014 à 14h31

    Bonjour Mr Berruyer, les autres non. lol

    Est ce que je peux attaquer en justice Sarko ou Hollande quand ils déclarent que la crise est finie alors que les chiffres disent le contraire ?

    Sans prétention aucune, je pense que tout est résumé dans cette phrase. La parjure médiatique et politique est autorisé. Et je pense qu’il est utopiste de penser que l’on peut changer cet état de fait. L’histoire est ainsi faite.

    Tant que les 1% ont ce pouvoir, les 90% subissent. Et il y a 90% des 90% qui ne se rendent pas compte que les 1% décident de tout.

    Il manque l’éveil citoyen ! Il n’y qu’Hollywood qui prétend que nous sommes éveillés.

    A+

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  • Fabrice Catoire // 29.07.2014 à 14h32

    Un petit mot pour remercier Olivier Berruyer pour le travail qu’il fait à la place de nos journalistes, je n’aurais jamais pu être renseigné comme je le suis au sujet, par exemple, de l’Ukraine, sans son travail. Merci encore.

    Améliorer la presse ? Vaste chantier, si l’on en juge à ce que peuvent en dire l’ACRIMED ou @si ou d’autres encore. L’auteur et d’autres commentateurs ont déjà repris les propositions autour de la pluralité et de la possession par des groupes industriels.

    A coté de ça, je proposerais volontiers une réforme du « temps médiatique » : si l’on part du principe que collecter des données sur un sujet, vérifier les données collectées, choisir celles qui ont de la pertinence, les agréger dans une réflexion qui rend intelligible des événements intéressant le citoyen… si l’on part du principe que tout cela prend énormément de temps, il n’est rien moins qu’aberrant de voir des chaines d’informations en continu, de voir des JT bavarder à propos de diverses tragédies (parler supposerait d’avoir quelque chose de signifiant à dire).

    La piste que j’invite à explorer pour une réforme serait d’interdire (ou mépriser comme produit low-cost) la prétention à informer sur un sujet lorsque l’on n’a pas quelque chose comme une semaine de recul. Autrement dit, quand le MH17 s’est écrasé, les journalistes ne devraient pas avoir le droit (au sens légal ou au sens de « sinon, il sera méprisé ») de dire autre chose que « Un avion s’est écrasé dans la zone de guerre en Ukraine. Démêler les circonstances de tels événements prendra du temps, c’est pourquoi nous dépêchons une équipe pour se renseigner et nous vous communiquerons leurs conclusions uniquement lorsque leur travail sera raisonnablement abouti ».
    Peut-être interdire (ou mépriser) les publications dont la régularité serait supérieure à une semaine ?

    Pensez à toutes les inepties qui se disent dans les émissions lors des soirs électoraux ! Alors que la plupart des questions posées et sujets abordés, notamment « Quel sera le score ? » sont très faciles à trancher. Pour ma part, quand je me demande quel sera le score électoral, j’attends quelques jours et je consulte wikipedia et j’ai une réponse très très précise : avouez que c’est formidablement astucieux, je comprends qu’il ne soit pas donné à tous de pouvoir concevoir une idée d’une telle sophistication.

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  • harvest02 // 29.07.2014 à 14h37

    C’est bien beau les amis d’avoir des idées et de faire des propositions sur les médias, mais qui va les appliquer ?
    Ceux qui en ont actuellement le pouvoir sont justement ceux qui ont institué cet état de fait … dans le but de protéger leurs pouvoirs.
    Il faudrait donc changer le pouvoir avant de pouvoir changer les médias. Et là c’est pas gagné !

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  • O FJ // 29.07.2014 à 15h03

    Sur les propositions M3 et M4, plusieurs remarques :
    – lors de quelle élection mesure t-on les 2% ou 5% ? L’élection présidentielle ? Si oui, pour atteindre 2%, il faut déjà franchir le cap des 500 signatures de soutien par des élus. Or, de plus en plus fréquemment, ceux-ci hésitent à soutenir un « petit » candidat, car ils craignent alors que les subventions accordées à leur commune par des instances supérieures (communauté de communes par ex) leur soient refusées ensuite. A noter qu’en 1958, la constitution ne prévoyait pas cette barrière des 500 signatures, instaurée par VGE si mes souvenirs sont exacts, à l’époque avec 100 signatures seulement.
    – s’il doit y avoir un financement public, le montant global doit être fixé a priori, et ce montant réparti entre tous les candidats, au prorata du nombre de voix recueillies.
    – Les résultats aux élections sont directement corrélées aux durées de passage sur les grands medias (TV et radios essentiellement). Le site de l’UPR donne des informations très détaillées sur ce sujet. De façon plus générale, l’UPR a des idées intéressantes pour mieux garantir l’équité de traitement des partis politiques, notamment sur le remplacement du CSA qui n’a qu’un rôle très limité et ne garantit rien du tout in fine. L’image du CSA = « garant de la neutralité des medias » est en fait complètement fausse.
    – il faut enfin tenir compte du fait que la majorité des personnes ne sont « informées » qu’à travers les journaux télévisés (ou les journaux gratuits diffusés dans les transports en commun). Pour chercher des informations autres que celles que nous proposent les merdias, il faut au départ pouvoir y consacrer beaucoup de temps. Ce n’est qu’après plusieurs semaines d’enquête personnelle de plusieurs heures par jour, sur l’affaire ukrainienne qui m’était apparue comme « louche » à la mi février, que je suis, enfin, « tombée » sur ce site. Aujourd’hui, sur l’Ukraine, je consulte très régulièrement une dizaine de sites. Mais sur le proche-orient, j’ai baissé les bras, cela m’aurait pris trop de temps de me récréer une liste de sources d’informations intéressantes.

    Sur la protection des sources : il n’est pas acceptable que « fuitent » dans les journaux tant d’informations issues des procédures policières et de justice. Les sources ne doivent pas être protégées dans ces cas,me semble t-il, car ce type de fuite contribue à une défiance généralisée envers l’Etat. Au contraire, les personnes qui se permettent de divulguer des informations couvertes par le secret de l’instruction devraient avoir une obligation de désigner leurs sources aux enquêteurs, sauf dans le cas particulier où ces informations démontrent que la loi n’a pas été respectées, par des fonctionnaires du ministère de l’intérieur ou de la justice.

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  • Alain // 29.07.2014 à 15h32

    Je crains qu’il n’y ait aucune solution réglementaire ou autre; il faut avant tout des hommes et des femmes qui veuillent faire éclater la vérité. Ce qu’il faut prévoir c’est leur donner les moyens de mener leurs investigations et aussi de vivre correctement sans se « prostituer ». les cultes sont financés par l’état dans certains pays (comme la Belgique), un mode de financement similaire pourrait être trouvé. Donc proposition M1 plus des awards récompensant les meilleurs mais aussi les les journalistes de proximité voulant faire éclater la vérité de ce qui se passe à l’échelon local (la grande politique ne doit pas être le seul objectif)

    Et aussi cesser de mettre un nom de journaliste là où il n’y a que reprise d’une dépêche. Il faudra aussi mentionner obligatoirement la source à la base dépêche. On annonce que cela sera de plus en plus des robots capables de faire cela beaucoup plus vite, cela devra être indiqué dans la dépêche! Il faudrait aussi interdire aux agences de presse le moindre commentaire, uniquement des faits bruts, c’est aux journalistes d’analyser et de commenter en fonction de leur sensibilité

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  • Fracture // 29.07.2014 à 15h39

    Bonjour,

    une petite info concernant le MH17 à remonter. Sur le FT, il y a un article sur l’offensive de Kiev

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/6f0b7662-166a-11e4-a5c7-00144feabdc0.html#axzz38rUjGkIH

    et au détour d’un paragraphe (j’ai laissé le paragraphe d’avant pour la compréhension) :

    Ukrainian military planners initially aimed at creating a 5km sanitised corridor along the border. Using three isolated brigades stationed south of Donetsk – the 24th and 72nd mechanised and the 79th airborne – Kiev seized key crossings, such as that at Dolzhansky, which had been main transit points for Russian-supplied materiel.

    While efforts failed to reinforce those brigades by air – MH17 was on the same flight path as Ukrainian transport planes to the positions – land forces this weekend broke through at Amvrosievka.

    Une petite info vite glissée, la flèche du Parthe pour ré-renforcer l’affirmation que ce sont les résistants à Kiev qui ont abattu l’avion.

    Car ici quelqu’un qui n’a lu que la propagande mainstrean comprend bien pourquoi les résistants ont abattu l’avion, ils pensaient abattre un transport kiévien.
    Mais si cette hyphothèse était vraie, pas d’interrogation de la part du FT pour savoir qui a mis cet avion civil sur cette route, en autre.

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  • harvest02 // 29.07.2014 à 15h51

    M1 : Voter une loi sur la Liberté d’information, imposant l’indépendance et le pluralisme des médias, et protégeant l’indépendance des journalistes et le secret de leurs sources
    ==> L’indépendance, oui, mais le pluralisme, comment tu l’impose par la loi ?

    M2 : Mise en place d’un système transparent de financement public des journaux d’information (comme pour les partis et les syndicats) via un choix individuel annuel lors de la déclaration d’impôts.
    ==> Injuste: c’est comme si ceux qui ne payent pas d’impôts ne pouvaient pas voter par exemple.
    Financement public, oui, mais le même pour tous dans une même catégorie (papier, tv, net …).
    Si c’était le nombre qui choisissait qui publie quoi, on aurait tout de suite du carressage dans le sens du poil des idées réacs.

    M3 : refondre le fonctionnement et le contrôle de l’Agence France-Presse et augmenter ses moyens
    ==> Une société indépendante (auto-gérée) à financement public. Contrôle par la Cour des Comptes.

    M4/M5 : Toute sensibilité politique réalisant plus de x % des voix aura droit à un financement public destiné à la création d’un journal d’information sur Internet.
    ==> Valable si complété par une interdiction de création autre que celle-ci, et montant identique pour tous quelque soit l’audience.

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  • Nerouiev // 29.07.2014 à 15h59

    Peine perdue. Les médias et les journalistes n’ont pas comme rôle d’être un contre pouvoir, ils n’ont que celui de donner des informations. Le manque d’information est souvent pire que des informations fausses et condamnables. Une information peu précise ou tronquée peut devenir fausse sans être condamnable. On n’a pas fini d’entrer dans des conflits perpétuels qui éclipseront tout le reste. Je ne vois qu’une solution : le droit de réponse obligatoire, mais comment le rendre unique ?

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  • filipos // 29.07.2014 à 16h03

    Il me semble qu’il existe une loi sanctionnant la divulgation de fausses nouvelles non ?.

    Par ailleurs a-t-on prêté attention au fait que le Pape a cru utile d’évoquer la question de la désinformation et de quelle manière ?!

    « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo. « La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ». « La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice». « Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Evitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.

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