Aujourd’hui, je vous (re)propose un espace de débat, afin de réfléchir aux idées que nous pourrions promouvoir pour lutter contre la désinformation. Ce sera une contribution du 5e pouvoir (Internet) pour que celui-ci fasse pression pour que le 4e pouvoir (la presse) exerce ses prérogatives…
Avec un axe « médias » et un axe spécifiques « journalistes ». Je vous soumets quelques idées, pour que vous puissiez commencer à débattre. Je complèterai au fur et à mesure.
A vous de jouer en commentaires – surtout si vous êtes journaliste ! 🙂
Les médias
M1 : Voter une loi sur la Liberté d’information, imposant l’indépendance et le pluralisme des médias, et protégeant l’indépendance des journalistes et le secret de leurs sources
M2 : Mise en place d’un système transparent de large financement public des journaux d’information (comme pour les partis et les syndicats) via un choix individuel annuel des citoyens lors de la déclaration d’impôts. (on pourra cocher « Le Figaro », et cela donnera une subvention annuelle de 5 euros au journal)
M3 : Interdiction à des groupes vivant de la dépense publique (Armes, BTP…) d’entrer au capital de journaux d’information.
M4 : Interdiction de la publicité dans les journaux d’information (les pertes sont compensées par M2)
M5 : refondre le fonctionnement et le contrôle de l’Agence France-Presse et augmenter ses moyens. Assurer un contrôle externe indépendant de son travail.
M6 : Toute sensibilité politique réalisant plus de 2 % des voix aura droit à un financement public destiné à la création d’un journal d’information sur Internet
M7 : Toute sensibilité politique réalisant plus de 5 % des voix aura droit à un financement public destiné à la création d’un journal d’information papier
M8 : Seront créés 1 ou 2 journaux papiers publics
Les journalistes
Là, je lance quelques propositions en l’air, pour avoir le regard de professionnels
J1 : bien séparer les journaux et magazines d’information des autres titres. Les premiers ont obligation de ne travailler qu’avec des Journalistes professionnels pour leurs pages d’information, qui seront clairement séparées des pages des éditorialistes (qui pourront s’y exprimer sans aucune contrainte).
J2 : Le titre de « Journaliste » sera conféré par un nouvel Ordre Professionnel des Journalistes auxquels ceux-ci devront obligatoirement adhérer. Celui-ci délivrera la Carte de presse.
J3 : Il sera créé un code de déontologie des journalistes, s’appuyant largement sur La Charte de Munich. Son non-respect par un journaliste – agissant dans le cadre de son journal ou de tout autre média destiné au public, entrainera passage dans un Conseil de Déontologie, pouvant transmettre le cas à un Conseil de Discipline – où les journalistes seront minoritaires -, pouvant sanctionner le journaliste jusqu’au retrait temporaire ou définitif de la Carte de Presse. Tout particulier s’estimant lésé peut saisir le Conseil de Déontologie.
J4 : L’Ordre des journalistes est financé par une cotisation des employeurs ainsi que par une dotation publique venant diminuer la montant des aides à la presse par plafonnement absolu des aides à un seul journal.
J5 : Il sera créé un Haut-Conseil à la pluralité de l’information (ou un Conseil Supérieur de la presse papier, comme le CSA), qui veillera à éviter le « bourrage de crane », à ce que les experts invités à s’exprimer soient compétents, et que les propos soient toujours balancés tant que la réalité des faits n’aura pas été établie.
Commentaire recommandé
Entre toutes les guerres en présence, la vraie avec des morts, la guerre d’information, la guerre idéologique, la guerre des propagandes, il y en a encore une qui ne s’est pas déclarée officiellement (ou peut être si, dans ce cas j’ai raté un commentaire). C’est la guerre entre anciens médias et Internet. Je vais vous faire sourire mais ça me fait penser à Stalingrad. Si, si c’est la guerre pour la survie. Les Allemands, malgré l’horrible froid, se battaient jusqu’au dernier souffle en sachant que s’ils perdaient ce serait la débâcle.
Les medias traditionnels le savent aussi. Ils ne sont pas totalement débiles. Ils se battent pour plusieurs raisons : l’argent, puisque ils sont de bons employés de leurs propriétaires, les multinationales anglo-saxonnes et françaises, mais surtout ils se battent pour leur existence même. Je pense qu’ils ont compris que l’Internet comme alternative à leurs boites à lobotomisation peut causer la perte du pouvoir absolu qu’ils exercent sur l’ensemble de la population. Et c’est valable pour toutes les TV du monde, russe, ukrainienne, occidentales. Ca ne se fera pas en un jour, mais la crise ukrainienne, à mon humble avis, c’est un tournant.
321 réactions et commentaires - Page 3
Bon je joue le jeu mais avec pour l’instant un niveau de réflexion bien sommaire.
J’ajouterais un raisonnement de base, suite à ce que j’ai pu lire des réactions. Je considère que la séparation des pouvoirs n’existe pas quand tous les pouvoirs mangent ensemble au restaurant et couchent ensemble. Il faut que cette idée devienne de plus en plus claire à l’esprit des gens qui s’informent auprès du mainstream.
Ensuite, une nuance s’impose. Les journaux sont détenus par des personnes qui du coup vont influer sur ce qui va être écrit par les journalistes, mais on sait que les journalistes expriment aussi une opinion politique différente des propriétaires des grands quotidiens nationaux. Une opposition gauche / droite par exemple au sein d’un quotidien. Puis, les journaux sont censés se positionner contradictoirement les uns par rapport aux autres, avec par exemple toujours une opposition gauche/droite, bipartisme fâcheux par ailleurs à une époque où il faut de nouveaux horizons politiques alternatifs.
Ce qui est propre à notre époque, c’est cette uniformité consensuelle qui amène l’ensemble du spectre journalistique et politique à tenir une même ligne quelles que soient les iniquités de la position défendue. Il me semble toutefois que ça ne va pas sans légers remous et qu’une argumentation serrée de haut niveau pourrait amener le retour sur la scène d’une opposition politique, d’autant qu’au sein même de la ploutocratie qui a le pouvoir il y a des divergences d’intérêts, d’opinions, d’attentes des événements. Je pense qu’il faut travailler patiemment à comprendre et démonter cette impressionnante uniformité du discours autorisé. Je ne vois pas au nom de quoi cela serait impossible, le tout pourri n’est pas une fin de non-recevoir suffisante à mes yeux.
M1 : je n’ai pas compris sa nouveauté. Placé dans une conversation, M1 sera selon moi une affaire entendue, déjà juridiquement posée. J’en vois les mots clefs « pluralisme », « indépendance » et une idée peut-être plus de spécialiste sur le « secret de leurs sources ».
M2 : à méditer, je comprends l’intention.
M3 : je n’y connais rien.
M4 et M5 : Cela me semble poser problème, il suffira de revendiquer ce droit et la machine à succès essaiera de s’entretenir sur ces bases. Je ne le sens pas.
J1 : c’est surtout aux lecteurs de distinguer les différents types de journaux. Puis qui fait bien son boulot fait bien son boulot, d’où qu’il vienne.
J2 : Je ne sais pas dans quelle mesure ce serait nouveau, mais deux choses : que serait cet ordre, car il peut devenir un pouvoir de captation ? Et qu’est finalement un journaliste, car un journaliste écrit quasi indifféremment sur la Chine, l’Equateur, l’Australie, la politique, les faits divers et l’agriculture ? Peut-être que sa spécificité est dans son travail de sourcier?
J3 : vu qu’il n’y a pas de séparation des pouvoirs le soir dans le lit, ou au restaurant, le code de déontologie me semble exploitable à souhait comme le montrent d’ailleurs les Etats-Unis sur le cas ukrainien, ou le tout récent jugement du tribunal de La Haye contre la Russie. Le code devient très vite un paravent.
J4 : intéressant, mais je suis trop largué pour l’instant que pour donner là-dessus un avis pertinent.
J5 : bref trouver un moyen de remédier au bourrage de crâne, mais l’idée de « Haut-Conseil » me rappelle les institutions à l’abri desquelles se joue déjà l’enfumage politique. Puis évaluer la nécessité de la pluralité de l’information dépend aussi de la nature de l’information transmise, cela doit supposer des sous-parties pour un traitement adéquat je pense.
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AlerterPaul Graig Roberts ou Philippulus le prophète (Tintin l’Ile mystérieuse) ???
« …C’est le châtiment !…
faites pénitence !…
La fin des temps est venue !… »
Je sais, ce n’est pas marrant, j’essaye de détendre l’atmosphère, car elle est plutôt pesante ces derniers temps.
‘War Is Coming’
Paul Craig Roberts
http://www.paulcraigroberts.org/2014/07/28/war-coming-paul-craig-roberts/
Hollande doit déjà être dans son bunker sous l’Elysée… Plus le temps de s’occuper du chômage.
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AlerterJe ne crois pas à un grand complot pour nous faire croire à une chose ou une autre . Simplement nous sommes ainsi faits que souvent nous ne retenons que les informations qui correspondent à notre croyance.
Je pense qu’actuellement les journalistes sont persuadés que le gouvernement ukrainien actuel est réellement démocratique et que le pays est victime d’une agression russe . Aucune loi ne pourra changer ça .
Il serait quand même bon que l’AFP ou autre précise quand leurs informations sont de source gouvernementale.
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Alerter« Je ne crois pas à un grand complot pour nous faire croire à une chose ou une autre. »
Les médias, c’est la seule industrie où les capitalistes investissent à perte.
C’est donc que cet investissement est rentable d’une autre manière : permettre d’influencer les populations sur tous les sujets qui seront bénéfiques aux 0.1% :
– travailler plus pour gagner moins
– importer des travailleurs à 200 eur/mois pour que nos travailleurs se sentent moins seuls
– avoir peur des « ennemis », dépenser en armement (Lagardère)
– privatiser tout
– privatiser les bénéfices des banques, mutualiser les pertes
– permettre à la BCE de prêter de l’argent qu’elle n’a pas à un taux de 0.1% aux banques privées qui prêteront aux Etats (le contribuable) à un taux de 2 – 8%.
– etc
– etc
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AlerterJe ne pense pas que vos suggestions aillent dans le bon sens. En effet, malgré leur bon esprit d’origine, on voit bien la dérive qui arriverait bientôt avec une corporation encore plus fermée que maintenant qui se partagerait les pompes à fric d’argent public garanti que vous proposez. D’ailleurs, avec ce genre de Haut conseil, je pense que vous feriez face à des poursuites pénal car votre blog s’apparente à du travail de journalisme alors que vous ne faites pas parti de la dite corporation avec autorisation de publication.
A mon avis, plutôt que d’institutionnaliser les déversements d’argent public vers la presse, il faudrait les stopper complètement. Au sujet de la véracité des propos, les personnes concernés pourrait très bien porter plainte pour calomnie tout comme le font les personnes privés. Je pense que les lois existent déjà. Il faudrait donc plutôt une association totalement indépendant qu porte plainte systématiquement, tout comme les associations de consommateurs le font avec les abus des entreprises ou les publicités mensongères.
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AlerterS’il s’agit d’un montant par lecteur/abonné couplé avec des facilités de créer de nouveaux journaux
Par exemple, pétition et engagement d’un nombre minimum de lecteur/abonné à s’abonner via le système de financement public. Mettons qu’a 100 000 pétitionnaires, la création du journal soit financée sur fond public
Si vous stopper complétement les financements, vous allez encore réduire la déjà faible pluralités et renforcer la domination de ceux qui ont les ressources nécessaire à la survie des groupes de médias.
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AlerterLe problème du contre-pouvoir, c’est le pouvoir, plus précisément qui l’exerce et comment il est exercé; en d’autres termes, la solution au pouvoir trompeur, menteur et tyrannique, c’est la démocratie en action, à savoir l’exercice quotidien, incessant, du pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple seul, pour qu’enfin la pensée libre soit et s’épanouisse.
Cela dit, je suis d’avis que l’on ne saurant régler le problème du pouvoir arbitraire, ploutocratique et dès lors largement bien qu’hypocritement totalitaire (pas davantage que celui de l’absence si répandue de conscience morale et de courage) par des lois et des règlements, par du financement public alternatif, par plein de petits « systèmes » et une myriade de contrôles complexes, par des formations professionnelles, par la création de titres, d’Ordres Professionnels, et de multiples « obligations » (avec émission de cartes), moins encore par la mise en place de ces soi-disant codes de déontologie avec Conseils et Hauts-Conseils à l’appui, et tout le saint-frusquin… tout en laissant en place et intact ledit pouvoir
.
Pourquoi? Parce que comme cela fut démontré ad nauseam et se voit encore assez, le pouvoir que nous connaissons, qui est bien de chez nous et qui sévit chez nous parvient toujours, en fin de compte, à contourner ces petits obstacles, pour tôt ou tard les abattre. On ne compte plus nos sociétés « civilisées, modernes, progressistes et surdéveloppées » où, bien que tous ces obstacles-feuilles-de-vigne aient été mis en place et opérationnels durant des décennies, sévit une corruption institutionnalisée, systémique, généralisée, omniprésente et permanente, et main dans la main avec le crime organisé. Que cela soit tu ne change rien à l’affaire. Il est du reste de notoriété publique que nos poissons pourrissent par la tête et que les soi-disant « professionnels » sont les premiers à participer à ce système de corruption et à en profiter largement. – Ce ne sont pas les noms d’individus et d’institutions qui manquent (pudique, je les tairai), qui ont agi ainsi en toute impunité depuis des décennies et sans jamais être même «inquiétés », comme eux-mêmes continuent de l’affirmer du reste.
Pour tout dire, et ce sera ma conclusion, tant et aussi longtemps que dans une société donnée un traité de Lisbonne non seulement pourra prévaloir, mais prévaudra sur les résultats d’un référendum légitime, subsisteront des problèmes fondamentaux et non encore surmontés avec le pouvoir, nonobstant tous les contre-pouvoirs qui existeront pour la galerie. En d’autres termes, l’essentiel restera à faire.
Rappelons-nous cet énoncé, si lourd de sens, attribué à Emma Goldman : «Si voter changeait quelque chose, ils déclareraient cela illégal. » (« If voting changed anything, they’d make it illegal. ») On peut en dire autant des contre-pouvoirs. Je crois donc que cela mérite réflexion et approfondissement, avant que de s’épuiser dans des luttes qui sont susceptibles de changer bien peu de choses.
P.S.
Je nous dois une goutte d’espoir : je crois bien davantage au travail quotidien accompli sur les-crises.fr et à la diffusion la plus large possible, toujours croissante, de ce que l’on y trouve jusqu’à présent, qu’à toutes les propositions faites dans le billet qui apparaît ci-haut. Comme l’affirmait le philosophe Émile Chartier dit Alain : « La pensée est libre ou elle n’est pas… En la comparant aux martyrs du cirque, je dirais que la pensée libre ne souhaite nullement d’être livrée aux bêtes. Pourquoi? C’est qu’elle veut gagner, et gagner en cette vie; gagner, c’est-à-dire empêcher que les fous gouvernent. » (« Propos II », 22 décembre 1934)
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AlerterJe pense qu’il n’y a rien à attendre du gouvernement actuel pour légiférer afin de redonner une véritable liberté aux médias. En effet, il est issu de la classe politique dominante PS-UMP.
En effet ces 2 corporations sont cornaquées par l’oligarchie qui agit en sous-main, c’est là toute son habileté.
Par contre, quid du 5e pouvoir ?
La vraie question est bien d’estimer l’impact des « gros » blogs (en terme d’audience) en comparaison des médias mainstream.
Car si l’on fait le bilan en terme d’audience, la TV semble loin devant avec des dizaines de millions de consommateurs, puis la presse écrite loin derrière avec 1 ou 2 millions de lecteurs au maximum.
Donc pour les blogs, si par exemple celui-ci « fait » 200 000 visites/mois, en additionnant les Agoravox, Jorions, Chouar, etc…on arrive probablement au même ordre de grandeur que la presse écrite non ?
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AlerterLa structuration en :
1°) Médias
2°) Journalistes
me semble assez intelligente. Je la reprends.
Une considération liminaire : A l’époque de l’ORTF, tout le monde critiquait le manque d’indépendance des médias. Aujourd’hui, ils sont soit disant totalement indépendants. Et pourtant, l’information est plus biaisée que jamais. Ce qui signifie que l’indépendance et la liberté totale donnent lieu à des réflexes moutonniers qui vont à l’encontre de l’objectif initial (pluralité de l’information).
On est donc pris entre les 2 possibilités :
– réglementer, légiférer, imposer par le haut des procédures et mécanismes visant à un contrôle des médias. C’est la solution autoritaire, avec un risque de dérive vers un contrôle des médias par le pouvoir,
– laisser faire, laisser aller, et les réflexes moutonniers vont faire que la masse des médias deviendra un pouvoir.
La 1ère direction, un peu administrative et autoritaire, reste très dans la tradition française. Une alternative serait la version libérale pure, qui joue à fond sur la concurrence entre les journaux, en espérant qu’il n’y aura tellement plus d’argent dans la presse que celle ci mourra preque totalement, et son pouvoir d’influence avec. La seule presse qui survivrait étant celle capable d’intéresser ses lecteurs, et donc de nous servir autre chose que ce qu’on a tous les jours.
OB semble aller plus dans la 1ère direction, j’aurais tendance à faire pareil. Mais l’alternative doit sans doute aussi pouvoir se défendre.
Partie 1 : médias :
M1 : La proposition me semble être une proposition à la Bayrou, c’est à dire un affichage de bonnes intentions, sincère, mais sans corrolaire concret.
M2 : Excellente idée s’agissant des partis et syndicats : tout ceci pourrait se substituer aux complexes mécanismes de financement des partis et syndicats existants actuellement. Une réserve toutefois : les riches donneront plus d’argent que les pauvres (non imposables) ; et les partis défendant les riches se trouveront mieux dotés que ceux défendant les pauvres. Je suis plus réservé s’agissant des journaux. On se retrouverait avec l’Equipe et Paris Match qui auraient des sous à ne plus savoir qu’en faire… Ce qui n’arrangerait pas tellement le coeur du problème de l’information.
M3 : Dit comme ça, on ne voit pas bien où on va : « refondre », sans préciser ce qu’on doit changer concrètement n’avance pas à grand-chose.
M4 & M5 : Très bonne idée à la base. Mais il s’agira de journaux d’opinion. Il vaut mieux certes avoir des journaux d’opinion de plusieurs opinions différentes. Mais il suffit de regarder la diffusion de l’Humanité ou du journal du FN (je sais plus comment il s’appelle) pour se rendre compte qu’une presse étiquettée comme politique n’intéresse finalement pas tant de monde que ça. Sans compter que (s’agissant de le version papier), je vois peu de français, même parmi les électeurs du FN, aller au kiosque chercher le journal du FN…
– – –
Idées supplémentaires :
Piste supplémentaire n°1 :
Mettre des exigences sur l’actionnariat, pour éviter que les médias ne soient le jouet de leurs riches propriétaires ou de grands groupes. Par exemple, en interdisant à toute personne physoque ou morale de détenir plus de 15% du capital d’un journal. Le problème qui se posera alors sera le financement de la presse. Car les actionnaires n’auront plus d’intérêt à y aller à fonds perdus. Et il y aura donc bien quelque chose qui restera à résoudre.
Piste supplémentaire n°2 :
L’autre source de conflit d’intérêt est l’autre source de revenus : la publicité. Il serait logique de l’interdire pour la presse d’information. Mais cela repose ici encore le problème du financement, qui devra être assuré autrement.
Piste supplémentaire n°3 : Variante de la proposition M2 : Chaque parti politique dispose, proportionnellement à son électorat, d’une somme pouvant être allouée aux journaux de la presse d’information qu’elle souhaite, sans dépasser un certain montant par exemplaire vendu (genre 10 ou 20 centimes). Ainsi, cela créera des mécanismes incitatif pour les journaux à ne pas négliger le point de vue de certains partis. Problème : c’est tout l’inverse de l’indépendance de la presse, et c’est du clientellisme pur et dur. Mais quitte à ce qu’il y en ait, on peut faire le pari qu’il y en ait de tous les cotés.
Bref, sans doute efficace (avec un FN 1er parti de France, il y aura pas mal de journaux qui arrêteront de taper dessus en espérant quelques soussous). Mais éthiquement, ça me gène un peu. Je préfèrerais une presse indépendante à une presse multidépendante.
Piste supplémentaire n°4 : Et si le salut venait de l’étranger ? Trouver une manière que puissent s’exprimer, un peu comme dans « Courrier International », en langue française, les points de vue de 5 ou 6 pays sur l’actualité française. Par exemple : USA, Allemagne, Russie, Chine, Bresil/Argentine, Espagne/Italie. Je ne sais pas trop comment on pourrait arriver à ça. Mais par exemple, la couverture des conflits à Gaza ou en Ukraine serait différente si la Russie, la Chine, ou le Brésil, pouvaient faire passer leurs points de vue dans nos journaux…
Piste supplémentaire n°5 : Obliger l’AFP, qui contient le gros des sources brutes d’informations de nos journaux, à retranscrire sur les principaux sujets d’actualité, les points de vue chinois, américains, sud-américains, et russes, à part comparables.
Partie 2 : journalistes
J1 : Qu’il faille bien séparer est en soit une bonne idée.
Que les premiers ne doivent travailler qu’avec des professionnels, j’avoue que je vois mal la finalité. S’il s’agit des sources qui doivent toutes êtres des pros, cela limite très fortement la capacité à avoir de l’info au plus près du terrain (par exemple, quelqu’un qui chercherait aujourd’hui à joindre des habitants de Donetzk pour savoir comment ils vivent, serait tout à fait dans son métier). S’il s’agit de ceux qui signent les articles, c’est déjà le cas dans les journaux qui font le plus n’importe quoi, alors que de nombreux médias en ligne (comme par ex celui ci) font bien mieux leur travail sans avoir des pros.
Ceci dit, s’il s’agit uniquement du signataire de l’article, qui, quelque part, prend la responsabilité vis à vis du lecteur d’assurer que le contenu de l’article correspond à la charte des journalistes. Oui, très bien !
J2 : Excellente idée. Qui n’est d’ailleurs pas nouvelle. Et j’ajouterais qu’il faudrait des sous-collèges. De même qu’au sein de l’ordre des médecins, il y a des cardiologues, des chirurgiens, etc. Il faudrait qu’au delà de la qualification de journaliste, puisse exister des spécialités, correspondant à des compétences vérifiées, pour éviter que, par exemple, le nom de « journaliste scientifique » ne soit bradé. Les articles à caractère scientifique devant être signés par des journalistes scientifiques.
Je conseille à ce sujet le roman « A petite doses », écrit par un médecin et chercheur (Jean-Claude Artus), qui assassine pas mal les réflexes des journalistes, et parle de la nécessité d’un tel ordre, comme pour les médecins.
J3 : Excellente idée. Sauf éventuellement sur la composition. Le « où les journalistes seront minoritaires » me choque un peu. Qui nommera alors les membres ? Est ce que le pouvoir politique ne risque pas de s’en méler ? Si c’est pour avoir des personnes nommées en fonction de leurs accointances politiques, mieux vaut encore n’avoir que des journalistes !
J4 : A voir. Comment est traité le cas des journalistes indépendants ? Pourquoi pas tout simplement une cotisation des journalistes eux-mêmes ? Quitte à ce que cette cotisation, comme les cotisations syndicales, soit remboursée aux 2/3 par les impots…
J5 : On est en France. Les « Hauts Conseils », « Comités », etc. n’ont jamais trop d’efficacité. Ce sera encore un de ces nombreuses structures non gouvernementales, qui coûtent cher à l’Etat, sans être réellement efficace. Surtout, si ses responsables sont nommés par le pouvoir politique (et par qui d’autre pourraient ils être nommés ???), on peut difficilement leur faire confiance pour éviter la propagande mainstream.
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Piste supplémentaire :
Il y a dans les journaux (comme dans les clubs de foot) des problèmes de rémunération : des journalistes qui sont bien mieux payés que ce qu’ils peuvent -même dans une optique libérale- rapporter à leur employeur. Il ne serait pas aberrant que l’ordre des journalistes trouve un moyen d’imposer un écart max de revenu de 1 à 4/5 entre les journalistes (c’est le même métier, après tout), pour un travail à plein temps. Je ne sais pas comment ça peut se faire, après tout. Mais les grands mamamouchis de l’oligarchie, qui ne peuvent naturellement pas se contenter de 5000 à 10000 € par mois, seraient obligés d’abandonner leur carte de presse, ce qui serait plus sain pour tout le monde.
Le principe étant qu’à partir du moment où on est mieux payé que cela, on arrive forcément dans des cercles de pouvoir qui font qu’on manque d’indépendance.
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AlerterRéformer l’enseignement du métier de journaliste peut être un plus (exemple : relativiser fortement la formation au micro-trottoir).
Sinon, rien ne sert d’offrir un enseignement pointu en journalisme à des gens amenés à travailler pour des titres de presse peu exigeants sur la qualité. (que sert d’apprendre la gastronomie si c’est pour travailler chez MacDo ?)
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Alerter“Comment permettre aux médias et aux journalistes de jouer le rôle de contre-pouvoir ?”
Partant du principe que c’est celui qui paie, qui choisit la musique, il faut tout simplement arrêter de les subventionner ! Ils doivent pouvoir vivre des bénéfices de la qualité de leurs “produits” intellectuels, cesser toute affiliation idéologique pour redevenir un véritable contre-pouvoir (le 4ème ?) et éviter d’avoir également un “mur des cons” dans leur rédaction à l’instar du syndicat de la magistrature ! La désaffection massive envers la presse et les les médias mainstream est largement justifiée par la relation incestueuse entre les politiques et les journalistes !
Pour mémoire :
1 – Hollande dîne avec 100 journaliste : leplus.nouvelobs.com/contribution/909774-francois-hollande-dine-avec-des-journalistes.html
2 – Montant des aides à la presse en 2013 : link to observatoiredessubventions.com
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AlerterElections internes au sein des différents médias du rédac chef
Election au suffrage universel/ au sein du personnel de l’audiovisuel du président du CSA en insistant sur l’éthique et l’indépendance
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AlerterDésolé, mais pendant qu’on fait du wishful thinking sur internet les européens viennent de voter des nouvelles sanctions justifiées par l’avion malaysien. Rien n’est prouvé mais la machine de guerre où nos états sont entraînés est en route. A quoi bon la voix de quelques citoyens isolés ? A quoi bon internet sans moyens ?
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AlerterLa seule sanction réelle du journalisme est le nombre de lecteurs prêts à payer pour lire ces informations.
Les lecteurs ne sont majoritairement pas capables de décoder les incohérences et les manipulations en raison d’un manque de culture de défense intellectuelle.
L’éducation populaire (et politique), voulue par Christiane Faure, aurait permis aux adultes d’accéder à une pensée critique.
L’éducation des enfants, l’apprentissage d’un métier ou de compétences permettant de travailler n’a pas empêché la barbarie nazie.
L’éducation sociale, civique et politique des adultes est une conséquence nécessaire de l’histoire de l’Europe.
D’autre part, les citoyens ne se sentent pas concernés car leurs actions possibles sont sans effet (exemple : la scission des banques en unités non problématiques … ).
Tant que les citoyens n’auront pas de moyens d’exercer directement la démocratie, ils n’ont aucune raison de se préoccuper de la qualité de l’information et de la politique (par exemple : la finance amie/ennemie de la gauche …).
Si les lecteurs ont les outils intellectuels pour juger de la presse et une conscience que leurs jugements auront une utilité, les lecteurs pourront abandonner éventuellement la presse actuelle pour manque de qualité, et d’autres journaux de meilleure qualité seront sélectionnés et pourront émerger et croître.
Le travail fait sur ce blog est un vrai exemple d’éducation populaire.
Sans ce blog, mon avis sur la société, sur les manipulations que nous subissons, sur la propagande de toute part seraient différent.
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AlerterLe titre m’a fait bondir. Mais de quoi, de qui, les journalistes sont-t’ils le contre-pouvoir ? Le pouvoir politique, militaire, religieux ? Quand ces ces médiocres et ces mielleux ont-t’ils pris la défense de quoi que ce soit sinon leurs intérêts et ceux de la caste qui les paient ? De contre, ici, il n’y a que vous, il n’y a que nous. Et quoi encore ? Leur offrir en sus un blanc-seing légal, moral et juridique, les dédouaner sous prétexte de déontologie ? Ils sont très bien là où ils sont : dans l’ombre servile de leurs maîtres. Qu’ils y restent : ils n’y seront nulle part plus visibles.
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AlerterAprès ce qu’on a vécu ensemble sur ce site les 10 derniers jours, je me demande encore pourquoi il faudrait garder un titre de « journaliste ». Ceux-ci se sont en en effet montré en dessous de tout sur l’affaire MH17. Ils n’ont fait que reprendre une seule version sans rien vérifier. Bref, il ont juste désinformé… Alors que nous, simples citoyens, avons contribué à faire une véritable enquête. Donc j’estime qu’on devrait supprimer ce titre fallacieux et tous ses avantages.
En contrepartie, une démocratie digne de ce nom devrait disposer d’un financement public de l’information, qui serait affecté aux blogs d’information, en fonction du nombre de visites et de commentaires pertinents. La modération devrait pouvoir se faire par le biais des commentateurs eux-mêmes, à l’image de ce qui se passe sur les forums.
Ainsi, un site comme celui-ci devrait permettre à son auteur de s’y consacrer à plein temps, étant bien rémunéré et en employant des collaborateurs si nécessaire. Il ne me parait pas normal de devoir payer pour avoir le droit de commenter sur LeMonde, ou pour lire Mediapart ou @rrêt sur image, alors que l’on paye si cher la redevance télévisuelle et que la presse touche d’énormes subventions (5 milliards € en 3 ans d’après la cour des comptes). Il faut permettre aux hommes de bonne volonté de gagner leur vie en nous informant. C’est la base de la démocratie.
Je propose les conditions de subventions pour les blogs respectants les critères suivants :
– L’information doit être accessible gratuitement sur internet
– Toute information doit comporter (date de publication, nom de l’auteur)
– Le site doit autoriser le dépot de commentaires sans lourde inscription préalable
– Les plaintes de commentateurs dont les commentaires auraient été refusés sans raison valable donneraient lieu à diminution du montant de la subvention
– les articles auraient un numéro d’identifiant unique
– toute modification d’un article donnerait lieu à création d’un nouvel identifiant
– les articles retirés donneraient lieu à diminution drastique du montant de la subvention
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AlerterTrès bonne question : Rétablir système Soviétique en Russie pour contrer les appétit d’outre-atlantique, pour faire régner sur les mers et les terre. Le seul contre-pouvoir qui se respecte. Avec les « sanctions » d’Allemagne après la grande guerre on a préparé le chemin à Hitler. Poutine ne réclame que les respects.
http://french.ruvr.ru/news/2014_07_29/La-Russie-na-jamais-viole-le-traite-FNI-expert-6989/
Et ici est déjà question de traité FNI sur la table. Un journaliste ou il est a son compte ou il trouve pas de boulot. Que veut dire politiquement correcte ?
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AlerterJe pense en outre qu’une démocratie digne de ce nom devrait mettre en place un arsenal législatif destiné à lutter contre la propagande et la désinformation :
– délit de désinformation
– crime contre la vérité
Avec des sanctions sérieuses à la clé :
– amendes
– interdiction d’exercer
On pourrait reprendre l’approche légistive utilisée pour lutter contre le racisme et la discrimination, et permettre à des associations citoyennes de poursuivre les responsables de ces actes délicteux, à la manière des associations de lutte contre le racisme et les discriminations.
On pourrait ainsi avoir :
– SOS mensonges…
– Mouvement contre la propagande et pour la vérité envers le peuple…
– Ligue contre la désinformation et le mensonge…
– etc…
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AlerterCréer rapidement une association ayant pour objet de mettre en place un plan d’ actions pour traiter la problématique :
Par tous les liens personnels que nous avons tous, générons une dynamique afin que des journalistes ou des experts reconnus dans leur domaine puissent y participer.
Définir des critères de selection irréprochables.
Penser à des profils de type économistes primés (idéalement prix nobel) sur le tabou de l’euro par exemple.
Lancer un appel au don, afin notamment de préparer une campagne de communication.
Lancer un sondage officiel sur le sujet afin que le point apparaisse clairement.
Il faudrait idéalement y inclure plusieurs leader d’opinions qui pèsent dans le paysage médiatique français sans qu’ils soient marqués politiquement.
Réaliser un livre blanc à l’issue de ces réunions (d’ici la fin de l’année) qui puisse être publié à grande échelle et le remettre aux autorités compétentes.
Si rien ne bouge sous un an : lancer la création d’une chaine TV
Internet c’est bien, mais la grande majorité des votants continuent de privilégier la TV comme le relais médiatique fiable.
Soutiens indéfectibles
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AlerterMerci mille fois pour votre travail.
Le changement passera par des démarches comme les vôtres auxquelles de plus en plus de monde adherera. Ce sera long car nous partons de loin mais cela se fera, inévitablement.
Continuez, nous sommes avec vous !
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AlerterPersonnellement, je ne pense pas que le contre pouvoir existe, si ce n’est un mirage. L’idée que l on se fait du politicien ou du journaliste, l’un usant avec excès de ses prérogatives et l’autre dévoilant ses ombres, réhabilitant une lueur chagrine, mais une lueur quand même, n est crédible que sur une fiche de poste, département RH… Le journalisme n est pas un métier, ça ne s apprend pas, c est une philosophie, peut être un gène. Photographe du monde, après l’avoir préalablement correctement éclairé. Il n est contre personne, il fait ce qu il a faire.
Le contre pouvoir est probablement en chacun de nous. Une carte? Un salaire? Un JRI pour assurer le taf? Non, pas forcément.
Des hommes de conviction, doués d empathie, étrangement sains.
Dans les médias, ce n est même pas la qualité de l information restituée qui compte mais sa quantité. C est comme chercher sa bagnole dans le fond d’un shooter chinois de l horreur.
Obsédés par la mort, la corruption, les scandales, les fêtes de merde. De merde oui.
Ce qu il nous faut, c est une technologie calquée sur les possibilités de l internet mais de manière libre et sans régulateur, quelques qu il soit. Le journal à un propriétaire, pression donc. Le blog, non. Avec les commentaire, c est a double sens. L auteur étant en quelque sorte le phare.
Mais dans cet internet, filaire, centralisé, directif, c est peine perdu. Nous ne possédons rien. Combien de pages pour la totalités du flux? Le degrés d orientation? Comme je l ai si souvent lu ici, les « autres » sont possédés par la propagande, peu importe d ou elle vienne. Dans un réseaux libre, sans gogogagtet news, les mass média n aurait plus leur place, le choix de recherche ne serait plus orienter par un algorithme top *****. Cet Internet nous domine, avouons le, combien de temps perdu, vidéos et lectures abominablement sans intérêt.
Inventons le DEMONET.
(Merci d avoir lu ces pensées diffuses)
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AlerterSoyons pragmatique.
Sujet : Ukraine.
Sur les crises, la qualité de l’information est là. Face au flot de « communication » continu du Mainstream, il ne manque que la quantité (diffusion) pour qu’un maximum de personnes soient informées.
Problème = manque de notoriété
Je propose pour y remedier d’utiliser le financement participatif pour se payer… De belles pleines page de pub dans des grand media mainstream… Histoire de buzzer suffisament. (campagne tres courte et tres agressive sur la desinformation… Avec l’adresse du site)
Creation participative des visuels, avec vote démocratique pour le choix de la parution,
Il faut devenir le poil a gratter (qui fait reflechir).
Ça vous tente ?
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AlerterEt pourquoi pas le washington Post ? … Voyons les choses en grand si le but est de buzzer. (Il faudrait dans ce cas que les grands dossier soient disponible en anglais…).
Un petit blog francais qui se paient une pleine page dans le Washington Post sur la désinformation des medias, ça buzz jusqu’au Bangladesh !
Voyons deja avec des promesses de dons jusqu’ou on peu aller…
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AlerterCette question n’a de sens qu’avec un rétablissement de la démocratie, très hypothétique : le ps et l’ump ne vont pas exploser car il y a trop de foin à se partager. Même un projet sain et convaincant ne fera pas changer les médias d’un iota. Les deux seuls moyens sont : donner l’exemple sur internet (comme sur cet excellent site) pour les ringuardiser et dénoncer les abus les plus flagrants (pratiqué ici aussi). Un observatoire contributif des idioties les plus basses et/ou rigolotes ne serait évidemment pas du luxe.
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AlerterIl y a un article dans le numéro de Manière de voir d’Août-Septembre sur les tentatives de régulation des médias en Amérique Latine.
La référence : « En Amérique Latine, les gouvernements affrontent les patrons de presse », Renaud Lambert, décembre 2012.
Pour les abonnés : http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/LAMBERT/48471
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AlerterLa plupart des journaux (ou la totalité ?) tirent les nouvelles courantes de liste déroulantes (AFP ou autre). Ne reste que les nouvelles régionales à glaner par différents petits moyens.
Un grand progrès serait de classer les nouvelles d’abord par leurs sources, par exemple :
1° Réseaux sociaux, ragots, colportage et autres sources non vérifiées.
2° Directement transmis par les personnes (physiques ou morales) concernées.
3° Articles / reportages renseignés sur place.
4° Articles / reportages renseignés sur place et vérifiés de manière indépendante.
5° Points-presse officiels en précisant la source, gouvernements, partis politiques, finance, industrie ou autre.
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AlerterJe pense qu’il n’y a rien à attendre du gouvernement actuel pour légiférer afin de redonner une véritable liberté aux médias. En effet, il est issu de la classe politique dominante PS-UMP.
En effet ces 2 corporations sont cornaquées par l’oligarchie qui agit en sous-main, c’est là toute son habileté.
Par contre, quid du 5e pouvoir ?
La vraie question est bien d’estimer l’impact des “gros” blogs (en terme d’audience) en comparaison des médias mainstream.
Car si l’on fait le bilan en terme d’audience, la TV semble loin devant avec des dizaines de millions de consommateurs, puis la presse écrite loin derrière avec 1 ou 2 millions de lecteurs au maximum.
Donc pour les blogs, si par exemple celui-ci “fait” 200 000 visites/mois, en additionnant les Agoravox, Jorions, Chouar, etc…on arrive probablement au même ordre de grandeur que la presse écrite non ?
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AlerterJe créerais des outils pour permettre à nous autres victimes des paroles de la presse de pouvoir retrouver, identifier, et citer rapidement des articles de presses avec certitude.
Ce qui donnerait le levier à quelques millions de personnes de juger ce qui leurs est servit, et donc forcer le cadre à ce plier à ces volontés/besoins.
Un genre de site internet où on devrait consigner les articles de presses avant publication, que toutes modifications y soient consignées aussi.
Sauf que cela ne saurait être géré par un gouvernement de corrompu, ou presque……… Hors aujourd’hui il n’y à pas de technologie, à ma connaissance, qui permettrait d’horizontaliser l’exploitation de tes outils.
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AlerterPROFESSION JOURNALISTE?
Avec l’arrivée d’internet on doit pouvoir s’informer librement. Surtout pas de subventions aux médias.
Ne pas confondre Tribune d’Opinion Libre qui n’engage que son ou ses auteurs et qui est aussi une manière de s’informer avec Article d’Information pour lequel on doit exiger de la rigueur.
Donc toujours préciser l’Intitulé de l’écrit ou vidéo diffusé.
1/ Pour s’informer librement, comme dans tout bon travail Universitaire, Obligatoire de citer les Sources qui appuient l’article d’opinion ou l’Article d’Information. Point super important, à bas le plagiat!!! Si tout le monde joue le jeu on pourrait ainsi remonter l’info, le plus objectivement possible.
2/ Est capable de faire du journalisme toute personne de n’importe quelle classe sociale. Simplement il suffit d’organiser son écrit. pourquoi, comment, opinion, dénonciation de faits dangereux pour la société, réflexions…..maintenant s’en faire un gagne pain, pourquoi pas mais en se modelant à des critères d’honnêteté intellectuelle…..(les sources)
3/ Autre chose est de considérer comme métier et métier à risque le journalisme de terrain, rémunérer oui dans ce cas. Mais il peut aussi y avoir des témoins quelconque des situations de crises.
4/ Un journalisme de terrain doit aussi citer ses sources mais peut aussi donner ses impressions personnelles en précisant qu’elles sont personnelles et si on envoie des films-témoins par tweeter
on peut accepter la spontanéité de l’information comme telle.
5/ Emission de vidéo sur web. Idem Citer les sources. Nommer les personnages qui sont filmés en générique avant toute visualisation. Citer les coupures. Citer la durée réelle de la filiation, lieu, heure, année. Evidemment mettre un titre et une signature ou respecter l’anonymat en spécifiant
les causes de son utilité (danger, menace…..)
Bon on pourrait continuer comme cela mais il faut sortir du labyrinthe médiatique rémunéré via subventions, souvent pour limiter ce que l’on appelle de si beaux mots « liberté d’expression » chers à de grands penseurs et écrivains. Des critère, bêtes comme ceux-là donneraient une autre dignité aux mots et évidemment représenteraient l’arrivée sur Internet du « bon esprit critique » cher aussi à tout ceux qui aiment cette Planète Terre.
je n’expose que de humbles idées pour améliorer une de nos perceptions du monde.
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AlerterEt pourquoi pas un système fiscal qui encouragerait fortement les médias à appartenir à un collectif (genre coopérative – par les journalistes ou socios – par les lecteurs) et à ne pas se financer par la pub. Les ressources pourraient être prises sur les médias « d’informations » financés par les grands groupes.
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AlerterIl faut veiller surtout à maintenir cet espace de liberté qu’est Internet contre toute tentative de censure.
Le 4ème pouvoir est trop imbriqué dans le 1er et 2ème ( voir livre ou documentaire » les nouveau chiens de garde ») , la presse est déjà morte ( Libé à vendre 5 millions….c’est dire que ça vaut pas grand chose).
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AlerterMoi, je pense qu’il faut surtout déterminer pourquoi nous n’avons plus de journalistes « mainstream » qui cherchent le scoop, désintéressé ou pas, en étalant des vérités qui tendent les bras.
Tout au long du siècle, les journalistes ont pu être soumis à la ligne éditoriale d’un tirage, à la susceptibilité d’un patron. Tout au long du siècle, les journalistes ont pu intriguer pour se faire une place aux côtés des politiques et puissants.
Mais, le conflit des opinions existait entre journaux, la presse pouvait sortir des scoops dérangeants.
Un meilleur contrôle exercé sur les journalistes est sans aucun doute en cause, la menace plus facile à exécuter aujourd’hui de virer les perturbateurs aussi.
Il y a peut-être aussi une forme de politiquement correct qui est en cause. On s’habitue à penser de travers médiatiquement pour avoir une population neutre, moins vive de réaction, moins suspecte de basculement violent ou extrémiste.
Tout se passe comme si les gens se disaient : « oui, c’est peut-être vrai que nous avons tort en Ukraine, mais si on écoute ceux qui critiquent cette guerre, quelle boîte de Pandore ouvrons-nous? »
Ce n’est pas très intelligent, mais il y a visiblement un raisonnement de ce type-là aujourd’hui.
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AlerterA ne pas oublier : ABROGER LA LOI DE 1949 !!!!!!!!!!!!!
(On le sait peu, mais elle est toujours régulièrement utilisée)
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AlerterVoici deux articles, non exhaustifs :
http://www.histoiredesmedias.com/La-presse-et-la-loi-de-1949-entre.html
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2000-04-0143-012
Ca a surtout concerné la presse populaire, mais ça peut s’abattre à tout moment sur n’importe quel media.
C’est une loi qui permet une interdiction administrative émanant directement du ministre de l’intérieur, sans passer par la voie judiciaire et le débat contradictoire, comme le dit bien l’un des deux articles.
Elle ne concerne plus du tout « les publications destinées à la jeunesse », elle peut être, et elle a été, utilisée contre la presse politique.
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AlerterEgalement, modifier la loi sur la diffamation.
On le sait peu également, mais des gens gagnent des procès en diffamation alors que les faits qui leur sont reprochés sont authentiques, voire de notoriété publique ! Il n’y a pas besoin qu’une affirmation soit mensongère pour gagner son procès !
Par exemple, si l’on dit « BHL s’est rendu à Kiev soutenir une manifestation dans laquelle quelques personnes arboraient des croix gammées. », on peut être attaqué en diffamation… et perdre, même si on montre les photos des croix gammées en question ! Ca s’est déjà vu.
Je ne connais pas toutes les bizarreries des lois françaises concernant l’information, mais rien que ça…
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AlerterObliger à présenter honnêtement les experts et spécialistes invités à se prononcer.
Par exemple, ne pas citer seulement qu’untel est docteur en droit et chercheur au CNRS, mais dire aussi qu’il est au conseil d’administration de tel entreprise, qu’il conseille tel banque, etc.
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AlerterRrmmm… Le grand Charles n’aimait pas trop la liberté de la presse, ou alors, bien encadrée ! A son époque, la télévision était nationale, et pour tout dire, gouvernementale, et il s’est aussi bien servi de la loi de 1949.
Il faudrait que je vérifie… Qui était aux manettes du pays en 1949 ? Ce n’était pas lui ?
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Alertervoir l’article dans le Monde Diplo de décembre sur le sujet.
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Alerter( apparemment ça passionne ce sujet … bizarre… )
Pourtant, c’est une non-question.
Un journaliste est un agent « d’information », entendre : de propagande. Point.
L’arme nécessaire du pouvoir des temps industriels.
Les turlupitudes autour de la déontologie, etc. ne sont que de la poudre aux yeux.
Mais bon… pour comprendre ce que c’est que cette civilisation de la communication, faudrait d’abord se faire un solide fonds de connaissances…
Et comme y en a pour 15 ans de boulot…
t’façon ze cause dans le vent… et c’est tant mieux…
S’intéresser à un faux-sujet, c’est faire du vent, du faux dans le faux… un méga-sophisme disons.
allez, biz !
M/
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Alerter1) je suis allergique au code de déontologie (perte de temps proportionnelle à son épaisseur)
2) « journaliste » et « expert » sont deux termes à supprimer
compte tenu qu’on a pu constater que les uns et les autres finissaient par être plus ou moins influencés par un lobby ( en tout bien tout honneur)
3) financement public et par le lecteur (rétorsion contre les financements occultes : rien n’empêche une compagnie d’acheter les exemplaires)
le fonctionnement apparent du canard enchainé me parait adapté , un groupe de journaliste orienté ou pas, pas de pub , et semble t il transparent et autonome financièrement
Et enfin clairement identifier les médias dépendants de groupes de pressions (lobbys), de l’armée ou des services secrets 🙂
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AlerterL’urgence réside dans l’émergence de grands médias indépendants alternatifs, il est vain d’attendre du milieu journalistique qu’il se réforme de lui même, il ne le souhaite et ne le peut pas car il bénéficie du système d’aides actuels, d’avantages catégoriels, et multiplie les conflits d’intérêts. Cette émergence est considérablement freinée par la position de rente actuelle des médias subventionnés, même si des titres parviennent néanmoins à exister, notamment sur Internet.
L’obstacle à l’émergence de grands médias indépendants réside donc dans la situation de rente actuelle des médias traditionnels qui ne survivent que grâce aux subventions publiques, qui permettent également aux grandes fortunes propriétaires d’avoir accès à des mécanismes de défiscalisation via leur holdings. Ces mécanismes de défiscalisation sont une des raisons essentielles de l’intérêt du grand patronat pour ce secteur non rentable.
1 Il est donc urgent d’arrêter de subventionner les journaux de Bolloré, Lagardère, Dassault, ou Bernard Arnaud…
2 Un grand nombre de titres actuels cesseront tout simplement d’exister sans subventions publiques. Cela sera très douloureux pour la profession mais permettra un électrochoc salvateur et une remise en cause du secteur. D’autres modèles émergeront, sous l’impulsion de journalistes enfin « libérés » d’un système profondément malsain et corrompu. Tout ne sera pas rose, mais des exemples comme Le Monde diplomatique, Mediapart, ou encore Basta ! montrent que des médias peuvent vivre simplement avec l’argent de leurs lecteurs, ce qui devrait sommes toutes être la base du financement d’un journal.
3 Concernant l’AFP, cette agence doit redevenir 100% publique ET indépendante. La garantie de cette indépendance passe par un financement public et un mécanisme de prise de décision au niveau de la « base », c’est à dire par la société des rédacteurs et les syndicats, comme ce fut autrefois le cas lorsque Le Monde était encore un grand journal de référence…
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AlerterSur la forme, et quelque soit le mode de diffusion de l’info, il est très efficace d’y mettre une note d’HUMOUR ou d’IRONIE, même pour compléter des sujets graves. le grand public retient bien mieux l’info et se l’approprie. Exemple : les récents reportages TV allemands sur ARD.
Un gag colporté par le grand public a beaucoup de poids et dure dans le temps, exemple : Sketchs de notre grand COLUCHE.
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AlerterC’est bien beau de raisonner sur le corpus de règles qui permettrait de remédier au problème, mais pourquoi le système accoucherait-il d’un tel corpus ?? Au mieux, on aura un projet de loi boiteux, neutralisé ensuite par des amendements, et on nous fera croire que la France se dote de garde fous démocratiques uniques au monde.
La seule solution amha est de créer un journal payant (papier et web), avec une maquette semblable à celle des média ambiants, journal qui reprendrait les propos de divers blogs, un peu à la manière de ce que fait Courrier International.
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AlerterJe propose de licencier tous les amis de BHL !
Je crois que la question est mal posée car les médias n’ont pas vocation à être un contre-pouvoir contrairement à ce nous vend la doxa « démocratique ». Les médias sont un instrument (par plein de mécanismes) de l’emprise idéologique de l’hyperclasse dominante, et cette hyperclasse nous fait croire, par les médias eux-mêmes, qu’il n’en est rien ! Que les médias sont un espace de liberté, de contre-pouvoir, patati, patata. Donc poser la question comme ça, c’est déjà être sous emprise idéologique.
Selon ce point de vue, pour changer les médias, il faut changer ceux qui ont le pouvoir. BHL y aura beaucoup moins d’amis, mécaniquement !
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AlerterCoïncidence, dans le dernier Monde diplo, quelqu’un (désolé j’ai oublié qui) propose une réforme complexe, en gros et de mémoire il s’agit d’un financement public et mutualisé de toute la partie technique. Les différents journaux utiliseraient tous les mêmes imprimantes, distributeurs voire logiciels, (économies d’échelles énormes, pas de pub), chaque journal n’étant autonome que par le contenu qu’il fournit et les bénéfices éventuels. Analogie avec les compagnies aériennes qui n’ont pas chacune leur aéroport. C’est plus compliqué et plus détaillé mais je ne veux pas dire de conneries.
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AlerterPour ma part, la liberté d’expression et de presse n’est pas compatible avec la non liberté de ton de la presse française.Cette non liberté de ton est permise par la concentration des pouvoirs économiques et médiatiques,le silence des autorités régulatrices comme le CSA,les petits arrangement entre amis.
Nous tous lecteurs,nous voulons en quelque sorte mettre au pas la profession de journalisme sans lui ôter libre arbitre et faculté d’expression, mais empêcher la dite profession de collaborer avec le capital.Capital et journalisme ce sont deux métiers différents.
Donc je voie moi une interdiction pur et simple de participation des sociétés financières et holdings dont l’objet social n’a rien à voir avec l’audiovisuel( ou est l’affectio societatis quand martin bouygues detient 25% du capital de lagardère),la presse.
Une autre initiative c’est surtout de revoir le fonctionnement du CSA en instituant le tirage au sort parmis les citoyens:ceux qui siègent au CSA sont en quelque sorte des amis de ce petit monde.Pourquoi pas la judiciariser,mais toujours la préserver des sphères de corruption.
Une nationalisation de TF1 serait salutaire avec un système de contrôle citoyen.Il me semble que le bas a autant le droit de se mêler de ce qu’il le regarde que les gouvernants.
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AlerterIl y a de bonnes idées
je propose de rajouter :
la possibilité de retirer la carte de presse temporairement ou définitivement pour tout journaliste qui ne respecterai pas l’impartialité nécessaire à sa fonction comme c’est le cas pour d’autres métiers comme les médecins dans certains c’est flagrant quand on regarde les Apathie ou les Calvi
rendre les membres du CSA éligibles et (ou) tirés au sort par tout les journalistes afin que ceux qu’on ne voit jamais et sont payés au lance-pierre puisse avoir le mot à dire. Il faudra leur donner une vrai capacité d’enquête, leur garantir une indépendance des autres pouvoirs notamment politiques afin qu’ils puissent s’assurer que tout les journaux puissent être représentés à leur juste valeur notamment lors des revues de presse. Ça ne m’étonnerai pas que le Monde Diplomatique soit plus lu que l’Express. Il pourrait aussi décider de la répartition des subventions publiques pour les journaux
interdire les groupes qui bénéficient d’argent public ou tout élu d’être propriétaire d’un journal, ex : Dassault avec le figaro
Permettre aux journalistes d’entrer au conseil d’administration de leur journal
Limiter les subventions de l’État pour un journal dans le temps, 1 ou 2 ans ça peut-être pas mal, on a des journaux comme le point il me semble qui tiennent debout grâce à l’argent de l’État mais qui passent leur temps à dire qu’il faut baisser la dépense publique…
Ces subventions auront une part propre défini dans le budget de l’État ou de la collectivité pour les journaux locaux
Séparer de matière stricte, l’information du divertissement, il y a une généralisation de « l’infotainment » ce qui rend impossible pour une personne de développer quelque chose au bout de 5 minutes, il, se fait couper. Le meilleur exemple de ça c’est Le Grand Journal, on a un mec qui essaie de dire quelque chose, Apathie qui balance ses contre-vérités et hop on est coupés par un De Caunes qui balance une blague, transition on fait du divertissement, et ainsi de suite, un débat, une blague etc… . On l’a bien vu avec la taxe tobin, t’as apathie qui fait son sketch et tu peux rien répondre or on peut pas parler de la taxe tobin en 5 minutes. Il faut choisir soit on fait une émission de divertissement soit on fait une émission d’information mais on peut pas faire les deux en même temps.
Créer une charte de déontologie que devra respecter tout journaliste, une sorte de règle de bonne conduite.
Pouvoir condamner une chaîne de télé et (ou) un journaliste à une amende pour non respect de la charte voire une astreinte afin que cela soit dissuasif.
Assurer un minimum de transparence des financements des journaux, ça serait intéressant de voir un peu qui finance libé, le monde, le figaro etc… ça permettrait de relativiser leur distance sur les sujets qu’ils abordent.
Réformer l’AFP pour les professionnaliser et leur donner plus de moyens.
Donner le pouvoir au CSA de vérifier et d’obliger les journalistes à confronter les différents points de vue, le débat PS-UMP tourne en rond et détourne les gens de la politique
Permettre à tout citoyen majeur de participer au financement d’un journal
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AlerterJe pense que cette page :
http://independancedesmedias.lesdemocrates.fr/2009/02/20/point-sur-la-concentration-des-medias-en-france/
fait : 1) Un excellent état des lieux ; 2) un bon Rappel des lois concentration ; 3) une bonne synthèse qu’ont dit les Etats généraux de la presse fin 2008 ?
N’y est hélas pas développé le 5e pouvoir sujet du débat proposé par Olivier B.
Je pense qu’il y a effectivement de quoi réfléchir à la question suivante : comment faire en sorte que, dans les médias audiovisuels, soit pris en compte l’audience des sites internet (de presse ?) et pas seulement l’audience des journaux papier.
Exemple : sur France Inter (service public !!!), la revue de « presse » se limite à la presse papier (qui n’est pas libre pour des raisons financières essentiellement), et très rarement y sont cités les medias numériques (sauf peut-être, mais je n’en suis pas sûr Mediapart, Slate, Atlantico). De même toujours sur France-Inter, sont invités a débattre des représentants d’organes de presse papier (Joffrin de l’obs/Libé, Barbier de l’express, Seux de les échos, … ) ou radio (Lechipre de BFM, et rarement issu de la presse libre (Politis, le monde Diplo, . . . ) à part peut-être Alter Eco (Chavagneux le samedi matin, 20 mn face à Lechypre).
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AlerterIl faudrait, en TOUT PREMIER LIEU, que la France recouvre son INDEPENDANCE et sa SOUVERAINETE … C’est-à-dire qu’elle ROMPE avec les Etats-Unis, l’OTAN ET l’UE … C’est la condition sine qua non pour que le journalisme et les journalistes recouvrent leur propre indépendance !!!
Car on ne saurait nier (ni empêcher) que le journaliste (et le média qui l’emploie) soit les « CREATURES » d’un parti politique … Et comme l’on sait que TOUS les partis politiques dits « démocratiques » sont DESORMAIS INFEODES aux Etats-Unis, à l’OTAN et à l’UE … il n’y a, actuellement, AUCUN ESPOIR qu’une « charte » de déontologie journalistique et d’indépendance voit le jour … En tout cas, tant que les Etats-Unis seront les MAÎTRES du Monde !!!
Il faudra une guerre PERDUE par les Etats-Unis, qui les fasse déchoir de leur éminence … Soit, une guerre MONDIALE !!!
Avis personnel tragiquement pessimiste dira-t-on … C’est qu’il n’est que de « VOIR » le Monde actuel et le DEUX poids – DEUX mesures régnant en MAÎTRE … selon la « LOI » étatsunienne !!!
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AlerterSi je partage son diagnostic, les quelques ébauches d’idées présentées ici par Olivier ne me semblent pas répondre à la question première : comment rapprocher ce qui s’imprime dans la presse de la vérité factuelle ? Car, faut-il le rappeler, le rôle de la presse n’est pas d’exercer à proprement parler un contre-pouvoir, mais d’assurer à la population la possibilité d’exercer son droit de CONNAITRE les vérités s’attachant aux questions qui la concerne, puisque sans connaissance, le vote n’est qu’un leurre et un jeu de dupes.
Protéger le secret des sources est à mon avis destructeur : car on se retrouverait rapidement confronté à une presse qui DISSIMULERA ses sources, et donc à des « infos » sans source. Ce problème des sources est très ancien. Il découle directement de ce poison français qui est la culture du démenti, qui fait que lorsqu’un journal « classique » apprend que, par exemple, un ministre a un compte dissimulé en suisse, il est tenu de demander confirmation de l’info au ministère concerné avant de la publier ; hors en France, on dément systématiquement et fort naturellement puisque le démenti mensonger n’est pas puni par la loi lorsque l’info s’avère être exact après quelques jours ou quelques semaines. Ce qui fait que les grands journaux se heurtant perpétuellement à des portes closes lorsqu’ils tentent de faire confirmer leurs infos par les autorités responsables ou compétentes, ces portes ne s’ouvrent qu’à la dynamite de la presse « marginale », dont le canard enchaîné a longtemps été le plus glorieux prototype , et qui n’est jamais attaquée, elle, lorsqu’elle ne cite pas ses sources en lançant des radeaux enflammés sur un sujet quelconque. Ce qui est choquant n’est donc pas tant que l’on empêche la plupart des journaux de protéger leurs sources, mais c’est que l’on autorise les sources à mentir ou à dissimuler, surtout lorsqu’elles se trouvent être des autorités publiques, donc au service du public en théorie.
Ma proposition est donc : pénalisation du démenti mensonger et de la dissimulation d’information. Toute information démentie ou refusée à un organe de presse, par une autorité publique, quelle qu’elle soit et dont il sera prouvé qu’elle en avait connaissance, autorisera l’organe de presse en question à mettre en accusation le responsable de cette autorité publique. La culpabilité de celui-ci l’exposera à une peine de prison, et à l’interdiction d’exercer une fonction publique de 5 ans minimum.
Enfin, l’idée n°8 d’Olivier pour créer des journaux publics me parait vraiment mauvaise : à quoi bon diable se protéger de la propagande provenant de la mamelle droite, si c’est pour se précipiter sur celle de la gauche ? Olivier s’imaginerait-il qu’un journal public est nécessairement une source pure de vérité ? La puissance publique n’aurait-elle donc jamais d’intérêts à défendre contre le public?
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Alerter« … le démenti mensonger… »
D’où: « Believe nothing until it’s been officially denied! » (« Ne croyez rien qui n’ait été démenti officiellement. ») — attribué à Claud Cockburn… qui n’en a jamais revendiqué la paternité…
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AlerterChaviste !!!!
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AlerterBonjour,
J’évoque l’exigence de considerer une fois pour toute la presse comme etant un 4eme pouvoir, et donc la necessité d’etablir une nouvelle séparation des pouvoirs dans mon blog:
« F. Hollande, ou la matérialisation de l’ère post démocratique »
http://puissantsetmiserables.fr/2014/10/27/f-hollande-ou-la-materialisation-de-lere-post-democratique/
Pour ma part, il s’agit dans la mise en oeuvre:
1/ Supprimer toute subvention publique a des organes de presse dont les proprietaires ont, au sens large, des intérêts dans des activités industrielles/financieres. L’Etat n’a pas vocation a subventionner une structure qui cherche a faire des bénéfices en informant les gens (cela va aussi pour la TVA reduite).
2/ Pour les organes subventionné : il convient de creer une charte de deontologie, avec interdiction de mentir de mauvaise foi (la mauvaise foi etant une notion juridique). Systeme de sanction jusqu’a l’exclusion de l’activité de journaliste (subventionné).
Le système de subvention et de controle des organes subventionné est la clé.
Pour info, le Monde Diplomatique a touché l’année dernière 3 x moins de subventions que Closer…
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AlerterJuste un truc.
Pourquoi des journalistes devraient ils avoir du Pouvoir?
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AlerterBonne question.
Mais pour moi la véritable question ce n’est pas est-ce que les journalistes ont ou pas du pouvoir, ou s’ils devraient en avoir ou pas. La réalité c’est qu’ils sont une composante du POUVOIR actuel, qu’ils sont à la fois acteurs du système et outils au service des politiques et des financiers (qui sont les deux autres composantes de la triade oligarchique aux manettes).
Dans ce jeu pervers, ces trois acteurs sont tour à tour dominants et dominés. Ils se détestent et se méprisent, mais se tiennent tous par la barbichette. Et ils ont tous intérêt à ce que cette situation perdure.
S’attaquer à une seule de ces parties est inopérant, les deux autres viennent systématiquement lui apporter leur soutien. Combien de fois avez-vous entendu des journalistes nous présenter les politiciens français comme intègres ? Combien de fois avez-vous entendu les politiciens parler des journalistes comme indispensables au bon fonctionnement de la démocratie ? Combien de banquiers et de « grands patrons »sont venus déverser des millions d’euros pour sauver des journaux à l’agonie sous prétexte de sauver la pluralité d’expression ?
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AlerterÉléments de réflexion apportés par Acrimed pour garantir la déontologie professionnelle des journalistes …
http://www.acrimed.org/article4037.html
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