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7.juillet.20157.7.2015 // Les Crises

Grèce : la BCE durcit encore le ton – comme les Allemands !

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Les crétiiiiiiiiiiiiiins…….

Franchement, cela ne m’étonne pas vraiment, mais je pensais qu’il y aurait quand même un peu plus d’intelligence chez nos dirigeants…

Hollande et Merkel tentent de faire front commun

Black and white, clair obscur. Ouverture d’un côté, fermeté de l’autre. Solidarité d’un côté, responsabilité de l’autre. François Hollande et Angela Merkel, qui intervenaient lundi soir depuis l’Élysée, à l’issue d’une réunion de travail dans le bureau du président, ont pris acte du vote grec, qu’ils disent «respecter». Très attendus sur ce point, ils ont indiqué que la «porte des négociations» (Hollande), le «dialogue» (Merkel), restaient «ouverts». Voilà pour l’ouverture. Venait ensuite un volet fermeté. Le président et la chancelière ont mis la pression sur le premier ministre grec, Alexis Tsipras, l’enjoignant à faire des propositions «sérieuses et crédibles», pour «que cette volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire avec un programme» durable, a lancé le chef de l’État. Merkel a été plus loin encore, assurant que, pour l’heure, les «conditions de base» n’étaient «pas remplies» pour parvenir à un accord. […]

La chancelière a rappelé que l’UE avait déjà fait preuve de beaucoup de «générosité» envers la Grèce. Et qu’il fallait tenir compte aussi des positions des membres de la zone euro, dotés d’une «souveraineté commune». En d’autres termes, si les Grecs se sont exprimés démocratiquement, c’est au tour des membres de la zone euro de dire si, oui ou non, ils souhaitent que la Grèce reste dans leur club. Le couple franco-allemand a insisté enfin sur «l’urgence». Pour la Grèce et pour l’Europe.

La première portait sur le principe même des négociations: doivent-elles, peuvent-elles reprendre? Hollande y est favorable depuis le départ. Mais Berlin se montrait plus fermé. Dans la matinée, un porte-parole de la Chancellerie avait ainsi jugé que «les conditions pour des négociations autour d’un nouveau programme d’aide» n’étaient pas réunies. Avant que le gouvernement grec ne publie, un peu plus tard, un communiqué assurant que Merkel était «d’accord» pour qu’Athènes présente des propositions au sommet de l’UE. La déclaration commune de Hollande et Merkel a levé les doutes. «Petit à petit, l’oiseau fait son nid», se félicite-t-on dans l’entourage du président, où l’on explique que François Hollande a «enclenché une petite mécanique», qui conduit les uns et les autres à se remettre à la table des négociations ; un grand pas en avant, au regard de la tension de la veille. […]

De fait, le vice-chancelier Sigmar Gabriel a réclamé lundi après-midi à Athènes de nouvelles propositions qui aillent «au-delà des précédentes» et «au-delà de ce à quoi (Tsipras) s’est dit prêt jusque-là». Une condition sine qua non, selon lui, pour un maintien de la Grèce dans la zone euro. Voilà le Grec prévenu.

Eh oui, Tsipras a gagné, il doit donc enlever son pantalon, c’est logique, hmmm…

Et quelqu’un peut il les prévenir que c’est à EUX de faire des proposition sur le seul vrai problème de la Grèce : baisser le montant de la dette !!!!

BONUS : extrait de la conclusion de l’article du Monde – une pépite, comme souvent :

Contrairement à la plupart des autres pays de la zone euro, dont la France, l’Allemagne – conservateurs et sociaux-démocrates confondus – est désormais convaincue qu’une zone euro sans la Grèce serait plus stable qu’une zone euro dont les principes seraient bafoués par un de ses membres. Dans cette logique, ne pas sauver la Grèce, c’est , d’une certaine façon, sauver l’Europe. De plus, même si Angela Merkel se garde bien de le dire, les retombées négatives devraient être telles pour la population grecque que cela servira sans doute de leçons aux autres pays.

Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) , Le Monde


Grèce : la BCE durcit encore le ton, par Romaric Godin

La BCE a donc décidé l’offensive. L’institution de Francfort a choisi de répondre au « non » des électeurs grecs dimanche 5 juillet aux propositions des créanciers par la menace. L’accès des banques grecques à l’aide à la liquidité d’urgence (programme ELA) a certes été maintenu à son niveau de mercredi dernier, soit 89 milliards d’euros, mais le Conseil des Gouverneurs a durci le ton. Il a refusé l’augmentation de 3 milliards d’euros demandée par la Banque de Grèce et surtout, dans son communiqué, la BCE indique que « la décote appliquée aux collatéraux a été ajustée. »

Décote plus forte sur les collatéraux

Que signifie cette phrase ? Pour obtenir les crédits de liquidité d’urgence, les banques grecques déposent des titres en garanties. Une décote est appliquée à ces titres en fonction de leur valeur et du risque qu’ils contiennent. Schématiquement, pour obtenir 100 euros de liquidité, une banque devra déposer deux titres d’une valeur de 100 euros si la décote est de 50 % (cet exemple est fictif). Plus la décote est élevée, plus la banque doit donc déposer des titres en garanties. C’est ce qui s’est passé ce lundi 6 juillet au soir. La BCE demande désormais plus de garanties aux banques grecques. Elle rappelle que « la situation financière de la Grèce a un impact sur les banques grecques car elles utilisent beaucoup de collatéraux basées sur l’Etat grec pour avoir accès à la liquidité d’urgence. » Du coup, la BCE a estimé que le « non » réduisait la possibilité d’un accord. Elle a donc revu à la baisse la situation des banques grecques et demandé plus de garanties.

Quel durcissement ?

Quelle est l’ampleur de ce durcissement ? Nul ne le sait, car le niveau des décotes n’a pas été publié. Selon le site « zero hedge », il serait de 45 % sur les titres d’Etat grecs. Le Financial Times, de son côté, estime, sans citer de sources, qu’« on s’attend à ce que les quatre banques grecques disposent d’assez de collatéraux pour pouvoir renouveler leurs prêts. » Si cela est vrai, la BCE montre sa mauvaise humeur, mais la situation sur le terrain reste la même. Les banques grecques vont pouvoir disposer d’un niveau de liquidité suffisant pour agir dans le cadre défini depuis le 29 juin : des banques fermées, un contrôle des capitaux strict, des retraits limités à 60 euros par jour.

Menace

Le durcissement des conditions d’accès à l’ELA serait donc neutre ? Pas tant que cela. En durcissant la décote, le Conseil des Gouverneurs envoie un message à Athènes et aux créanciers. Si un accord n’est pas rapidement trouvé, un nouveau durcissement est possible. Et donc l’épuisement des collatéraux ne saurait tarder. Dans ce cas, la faillite des banques grecques deviendra inévitable, enclenchant un mécanisme très dangereux pouvant aller jusqu’à l’expulsion de fait de la Grèce de la zone euro.

La pression sur Athènes

En réalité, c’est surtout Athènes qui est sous pression. Le gel du plafond de l’ELA le 28 juin a placé le pays dans une situation difficile et l’a mis en marge de la zone euro. Désormais, les relations financières entre la Grèce et le reste de la zone euro sont très réduites, les paiements électroniques vers l’étranger sont impossibles, limitant les importations et empêchant une partie des exportations. Plus cette situation perdure, plus elle est dangereuse pour l’économie hellénique. La décision de ce lundi 6 juillet réduit à néant le désir du premier ministre grec de rouvrir rapidement les banques exprimé par téléphone ce lundi à Mario Draghi. Selon les banquiers grecs, les établissements resteront donc sans doute fermés toute la semaine. La semaine dernière, le cash commençait à manquer en Grèce, la situation ne devrait pas s’améliorer, bien au contraire. Si les collatéraux manquent, il faudra sans doute encore réduire les retraits autorisés aux guichets.

Possibilité d’un futur contrôle du gouvernement grec

Enfin, en durcissant la décote, le Conseil des Gouverneurs de la BCE sous-entend qu’un relèvement du plafond, s’il intervient suite à une promesse d’accord restera nécessairement plus limité qu’auparavant puisqu’il faudra plus de collatéraux pour en profiter. La BCE agit donc d’ores et déjà comme le gardien futur d’un éventuel accord, s’il devait en avoir un. Le « nœud coulant » reste en place, et il ne se desserrera que si la Grèce exécute les réformes promises. Une surveillance sans doute encore plus efficace que celle de l’ancienne troïka, mais dont on peut se demander s’il relève du rôle de la BCE.

Situation paradoxale

On n’est cependant encore loin d’un nouvel accord. L’eurogroupe et le Conseil européen du mardi 7 juillet permettront d’en savoir un peu plus. En attendant, la position de la BCE est assez inconfortable et ambiguë. La BCE ne peut, en théorie, donner des fonds ELA à des banques non solvables. Elle considère donc que les banques grecques restent solvables. Mais plus elle resserre les conditions de l’ELA et plus elle limite leur accès à ce programme, et moins leur solvabilité est garantie. La BCE prend donc le risque de provoquer une faillite qu’elle devra ensuite, selon les traités, prendre comme prétexte pour couper l’ELA. Et donc provoquer l’expulsion de la Grèce de la zone euro…

Numéro d’équilibriste

En réalité, sa position est très politique. Si les banques grecques sont solvables, il faut leur donner les moyens de le rester. Si elles ne le sont pas, il faut couper l’ELA. Mais la BCE ne veut pas être celle qui appuiera sur la gâchette. Elle veut donc éviter de couper l’ELA. Mais elle veut un accord en faisant céder le gouvernement grec, car elle souhaite aussi ménager les créanciers. Elle exerce donc une pression croissante sur Athènes pour que le gouvernement grec signe les conditions des créanciers. Pour cela, elle a placé la Grèce dans une position financière périlleuse qui pourrait lui échapper. Un numéro d’équilibriste dangereux.

Source : Romaric Godin, la Tribune, 6/7/2015


Cinq faits dérangeants au sujet du Grexit

Tandis que les « sauveurs de l’euro » poursuivent leur bras de fer avec le premier ministre Tsipras, le public perd lentement mais sûrement la vue d’ensemble. C’est pourquoi nous présentons ici cinq points essentiels que l’on doit connaître, mais qui sont la plupart du temps passés sous silence.

1. C’est Merkel qui a orchestré le diktat. Les objectifs centraux concernant le surplus primaire et les réformes ont été formulés à la Chancellerie fédérale sous l’égide de la chancelière Merkel. Il faut le savoir – puisque c’est aussi Merkel qui désormais ne veut plus démordre du FMI – ce FMI qui veut serrer toujours plus la vis. La chancelière est donc de la partie, au premier chef.

2. Schäuble œuvre contre Athènes. Ainsi, lors de l’Euro-groupe de ce lundi, le ministre des finances Schäuble a lancé l’idée d’introduire le contrôle des mouvements de capitaux et d’en finir avec les aides d’urgence de la BCE à la Grèce. De ce fait, il accélère encore la fuite des capitaux, ce qui fait monter la pression sur Athènes. C’était aussi Schäuble qui, au début 2015, faisait courir la rumeur que le Grexit ne constituait pas un problème. Il contrecarre ainsi les efforts de Merkel – et cela depuis des mois.

3. Le capital fuit vers l’Allemagne. En dépit de ce qu’affirment toutes les campagnes du journal Bild, l’Allemagne continue de profiter de la crise. Selon le Monde, la plus grande partie du capital quittant la Grèce cherche un refuge en Allemagne. De plus, le drame grec permet à Schäuble de maîtriser les coûts grâce à la réduction des intérêts servis sur les emprunts d’état.

4. L’aide part en fumée pour couvrir le service de la dette. Si l’on s’en tient au diktat des créanciers, Athènes ne sera aidée d’aucune façon, bien au contraire : en quelques semaines, les crédits de soutien seraient engloutis dans le service de la dette. Alors les 7,2 milliards d’euros seraient fichus – en contrepartie Athènes devrait économiser environ 8 milliards, ce qui exacerberait par là même la récession. C’est insensé !

5. On n’arrivera pas à une conclusion le 30 juin. Certes, cette date marque la fin du programme de soutien en cours. Mais on pourrait le prolonger et faire patienter le FMI qui attend le paiement d’échéances. Le moment de vérité ne surviendra que le 20 juillet lorsque la BCE exigera le remboursement de ses prêts. Si aucune solution n’est trouvée d’ici là, la BCE fermera probablement le robinet des crédits, et ce sera alors la fin.

Source : Lost in EUrope, le 24/06/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

bm607 // 07.07.2015 à 05h11

Juste une remarque de détail : le passage surligné par Olivier :
 » un porte-parole de la Chancellerie avait ainsi jugé que «les conditions pour des négociations autour d’un nouveau programme d’aide» n’étaient pas réunies »

c’est mot pour mot le non-argumentaire utilisé par notre président pour refuser la livraison des Mistrals à la Russie il y a quelques mois et qu’on trouvait dans la presse à l’époque : « les conditions ne sont pas réunies » !
Par exemple :
http://www.lesechos.fr/12/02/2015/lesechos.fr/0204154983802_livraison-du-mistral-a-la-russie—–les-conditions-ne-sont-pas-reunies—-selon-hollande.htm

C’est d’un creux infini, typiquement de la langue de bois, de la novlangue, ça meuble un trou, mais ça fait bien, c’est plein de sous-entendus : donc ça devrait faire bondir une personne avec un peu d’intelligence, surtout quand, comme ces 2 cas, ça a des conséquences importantes.
La vacuité serait-elle un dénominateur commun de nos grands dirigeants européens ?

185 réactions et commentaires - Page 2

  • ANNA // 07.07.2015 à 15h36

    *Je ne sais pas si l’information est importante ou pas, mais je vous la donne…

    Aujourd’hui F.Hollande et V.Poutine ont parlé au téléphone sur sujet de la Grèce et de referendum grecque :

    http://www.aif.ru/politics/world/putin_obsudil_s_ollandom_itogi_referenduma_v_grecii

    (en russe)

    j’ai trouvé aucune information a ce sujet dans la presse française

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  • Louis Robert // 07.07.2015 à 16h50

    Notre erreur fondamentale demeure entière.

    Nous avons tort de prendre pour acquis qu’au pouvoir, nous avons affaire à des créatures rationnelles. On n’insistera jamais assez: tel n’est pas le cas.

    En conséquence, nous avons tort d’espérer obtenir des résultats meilleurs des créatures en question. En clair, il n’y a rien de bon à en attendre. C’est en cela et ainsi que l’espoir nous tue. Mais… un trop grand nombre de masochistes parmi nous continuent de le préférer à l’énergique « Dégage! » qui parfois fait, avantageusement, heureusement et une fois pour toutes, place nette.

    Encore et toujours, la liberté a un prix, qui demeure élevé… and there is no free lunch.

      +3

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  • anne jordan // 07.07.2015 à 17h05

    « au tour des membres de la zone euro de dire si, oui ou non, ils souhaitent que la Grèce reste…  »
    chiche ?

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  • Dizalch // 07.07.2015 à 17h16

    Peut-être une petite pépite de Zero Hedge, qui apporte un éclairage que je trouve très intéressant (pour ne pas dire utile pour les Grecs); En effet, ils montrent que les 2 pays les plus exposés à la dette Grecque sont bien sûr l’Allemagne et la France, d’où le « couple » si rapide à se réunir hier… et,
    surtout, quels sont les « hommes » qui ont tirés/tirent les ficelles de la crise Grecque… leur dénominateur commun? Tous sans exception d’anciens de Goldman Sachs… et les noms et leurs
    fonctions parlent d’eux même… (Draghi, Monti, Papademos, Sutherland, etc.)
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-06/who-biggest-winner-greek-tragedy
    A creuser, comme dirait l’autre 😉

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  • jp // 07.07.2015 à 17h54

    Obama a dit début 2015 que « on ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression »
    et les USA ont fait pression sur la France et Allemagne pour effacer 80% de la dette de l’Irak quand ça les a arrangé https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_odieuse#L.27Irak

    Par ailleurs la Commission pour la vérité sur la dette grecque (créée et présidée par la Présidente du Parlement grec Zoe Konstantopoulou) avec l’aide du CADTM a terminé son rapport qui dit en très très résumé que la dette grecque étant illégale illégitime odieuse et insoutenable, elle peut être répudiée unilatéralement par la Grèce.
    Les États créanciers n’ont pas envie de publicité via un procès sur la scène internationale (c’est en catimini que les USA ont fait effacer la dette française de l’Irak en représailles du refus de la France de s’engager à leurs cotés dans la guerre contre l’Irak) je pense que l’Allemagne et la France vont céder une fois de plus et vont devoir en rabattre, la menace des USA de « tordre le bras des pays qui ne font pas ce que nous voulons » n’est pas un vain mot.

    La synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque est là http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la

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  • Léa // 07.07.2015 à 17h59

    L’Eurogroupe vient de subir un affront !

    Euclide est arrivé sans propositions écrites !

    Ca veut dire : je n’allais pas en rajouter aux précédentes que le peuple grec à refusé à plus de 60 % avec le référendum.

    Les allemands ne veulent toujours pas parler de la dette.. Hollande comme il fallait s’y attendre s’est merkelisé.

    Le tout prochain conseil européen de ce soir va être tendu.

    Un grand moment demain Tsipras devant le parlement européen. Je ne sais pas s’il y a un direct ?

    S’ils sortent la Grèce de l’ UE, un intervenant expliquait que le principal risque c’est pas de perdre les 40 milliards prêtés pour la Grèce, c’est le montant de la fraude fiscale, mais dés le lendemain les taux de nos emprunts vont augmenter, tant que cette UE de m***** existera. Soit il faudra augmenter les impôts, soit la TVA chez nous et encore plus pour les petits roquets qui aboient contre la Grèce. Tout ça pour quelques points de TVA dans les iles grecques que les allemands ne veulent pas lâcher.

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  • Gribouille // 07.07.2015 à 18h06

    A mon avis, l’info la plus importante de la journée
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-07/beware-greeks-bearing-nothing-eurogroup-ends-dijsselbloem-statement-follow
    La réunion de L’Eurogroupe n’a duré que deux heures !…….
    A peine le temps de s’asseoir, de prononcer quelques mots, et de se dire au revoir.

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    • Louis Robert // 07.07.2015 à 18h29

      Cela est clair, on tente de résoudre les problèmes européens par le vide.

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  • Crapaud Rouge // 07.07.2015 à 18h23

    Il est quasi certain que la victoire du non va rapidement se diluer, s’enliser et disparaître dans de nouvelles négociations.

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  • François Sendant // 07.07.2015 à 18h39

    Bonjour, que penser de cette info dans le contexte de la crise grecque?

    La Grèce est assise sur une immense réserve de gaz en mer, révèle une étude
    Le gaz naturel en mer pourrait changer le destin de la Grèce si les premières estimations qui révèlent 464 milliards d’euros de réserves de gaz sont confirmées, révèle une étude présentée au premier ministre, Antonis Samaras, et consultée par Reuters.

    http://www.euractiv.fr/energie/la-grece-est-assise-sur-une-imme-news-515192

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    • ulule // 08.07.2015 à 07h03

      Des liens :

      * Compilation d’articles LHK : Les richesses de la Grèce attisent la convoitise des marchés…
      Grâce la compilation d’articles ci-dessous, on a une idée plus claire des ressources cachées de ce pays décrit à l’envi comme pauvre et en faillite. Rien n’est plus faux. La mise sous tutelle et la privatisation de ce pays ne peuvent qu’asseoir encore plus le pouvoir de la haute finance! LHK : https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/07/06/les-richesses-de-la-grece-attisent-la-convoitise-des-marches-compilation-darticles-lhk-2/
      Les ressources cachées de la Grèce sont explotées par les firmes transnationales si le programme de privatisations prévu dans l’accord Grèce-UE aboutissait. Lire aussi : https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/07/03/les-enjeux-du-referendum-grec-du-5-juillet-liliane-held-khawam/
      – Grèce. D’importantes mines d’or qui excitent les convoitises étrangères Par Hervé Hillard
      http://www.ouest-france.fr/grece-denormes-mines-dor-qui-excitent-les-convoitises-etrangeres-3530734/
      – La Grèce, pays de l’or noir ? Sylvie Gruszow/ 8-03-2013
      https://lescarnetsderoute.wordpress.com/2013/03/08/223/
      – La Grèce est assise sur une immense réserve de gaz en mer, révèle une étude
      http://www.euractiv.fr/energie/la-grece-est-assise-sur-une-imme-news-515192

      * Sur le blog à Lupus: Ce qui se cache derrière la dette grecque/ Grèce. D’importantes mines d’or qui excitent les convoitises étrangères/ Rappel: La Grèce, pays de l’or noir ?
      http://leblogalupus.com/2015/07/04/ce-qui-se-cache-derriere-la-dette-grecque-grece-dimportantes-mines-dor-qui-excitent-les-convoitises-etrangeres-rappel-la-grece-pays-de-lor-noir/
      (…)
      – TROP, c’est trop .. J’ACCUSE !!!! 23 Juin 2012 Par MARIE CAROLINE PORTEU
      (…) « L’omerta médiatique ne devient rien d’autre qu’une complicité active de crimes insensés . Je ne sais plus qui parlait de génocide financier concernant la Grèce ou l’Europe … mais on peut désormais ajouter le terme de colonisation et d’occupation, favorisée par nos médias et bien sûr par les membres de la commission Européenne . L’allemagne avait d’ailleurs prévu un plan de relance pour la Grèce, incluant des zones franches favorisant les investissements étrangers avec une dérégulation totale du marché de l’emploi Grec.. : nouveaux camps de travail européens ?
      Si cette information avait été un minimum relayée par les médias, les taux d’emprunt de l’Etat Grec seraient sans doute au même niveau que ceux de la France et de l’Allemagne. Les intérêts financiers prélevés sur les grecs, comme les plans d’austérité, ne sont donc que les conséquences d’une immense escroquerie, à laquelle les médias ont participé par leur silence.
      La Grèce est le pays le plus riche de toute l’Europe !!! Ses taux d’emprunt d’état devraient être inférieurs à ceux de l’Allemagne !!!!
      (…) La Société Latsis visiblement majoritaire dans le Groupe Hellenic Petroleum, également actionnaire de la Société Energean qui exploite déjà deux forages en Grèce, cherche activement des partenaires pour ces forages et ces explorations (…) Il semble utile de préciser à ce stade que Latsis entretien des relations très étroites avec Barroso, ce qui peut éclairer les décisions de la Commission Européenne … (http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/240612/de-denis-de-rougemont-barroso-la-nouvelle-matraque-pour-impose?onglet=commentaires#comment-2250182).
      Ils ont aussi – et surtout – découvert que les entreprises de Spiro Latsis avaient eu au moins à six reprises, depuis 1999, les honneurs de la Commission européenne dans ses avis ou décisions. Ainsi, de 1999 à 2004, la banque du groupe grec, EFG Eurobank, a été choisie par la Commission pour faire transiter l’argent des financements européens en Grèce. De même, l’exécutif européen a autorisé plusieurs rapprochements entre le groupe Latsis et des banques ou entreprises grecques. (…) Enfin, pour tout arranger, Barroso, une fois installé à la tête de l’exécutif européen, a nommé conseiller spécial à la Commission un certain Dusan Sidjanski, également patron du Centre européen de la culture [le CEC fondé par Denis de Rougemont], un machin largement financé par… le groupe Latsis. »

      ========= Modération =======

      Trop long

        +2

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  • Carabistouille // 07.07.2015 à 18h47

    BREAKING NEWS!!!

    hou la!!! scéance à l’ukrainienne style Rada en vue au Parlement Européen demain???

    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/29/une-semaine-decisive-pour-la-grece-et-l-euro_1339195

    Gageons que certains vont chahuter Tsipras et que d’autres vont le défendre.

      +1

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  • yvan // 07.07.2015 à 18h58

    Guy Verhofstadt ‏@GuyVerhofstadt
    If Tsipras wants European taxpayers to bail out #Greece, he must explain what he wants to do next in full transparency in #Eplenary

    @GuyVerhofstadt
    European Taxpayers bailed out private banks in #Greece
    Never did @Europarl_EN offer convenient solution to @atsipras

    VERHOFSTADT, l’exemple type de l’eurodéputé tellement obnubilé qu’il est devenu aveugle.

    L’Union Européenne, c’est ICARE !

      +1

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    • Wilmotte Karim // 07.07.2015 à 22h25

      Verhofstadt en Belgique, son ancien surnom c’était « Baby Tatcher » (il s’est « un peu » éloigné de ces conceptions.)

      Il peut être en pointe sur des questions de droits humains.
      N’attendez rien de lui sur le plan socio-économique.

      Et dans la Flandre « catholique zombie »*, il y a deux religions (qui ne s’excluent pas nécessairement) : l’européisme le plus béat et le nationalisme flamand (ou haine viscérale des francophones).

        +2

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  • Macarel // 07.07.2015 à 19h13

    Dilemme cornélien, les Yankees pour des raisons géostratégiques veulent garder la Grèce dans le giron occidental, les teutons , les vieux teutons qui ont peur pour leur épargne veulent chasser la Grèce de l’Euro, si ce n’est de l’UE, risquant de la pousser vers le pacte de Shangaï.
    Le Peuple grec, les uns et les autres s’en fichent comme de l’an 40.
    « Ils » nous vendirent un jour les Etats-Unis d’Europe (chers à Victor-Hugo), en fait, tout ce projet de construction européenne a été perverti par les jeux géostratégiques et la main mise de la finance sur les institutions européennes. De sorte qu’aujourd’hui, le roi est nu, l’UE est un monstre qui nie en son sein la souveraineté des peuples, le président de l’Eurogroupe, n’a-t-il pas dit hier : qu’importe le vote des grecs, la Grèce devra faire des sacrifices.
    Certes, mais que vaut-il mieux des sacrifices librement consentis, en vue de relancer sa propre économie, ou imposés par des puissances d’argent extérieures pour rembourser leurs propres banques ?
    C’est tout l’enjeu des jours à venir, il faudra sans doute que le gouvernement grec choisisse entre mener une politique à l’Islandaise, ou voir son pays étouffer dans une lente agonie étranglé par la « solidarité » des pays du nord.
    Cette UE, n’est pas solidaire et ne l’a jamais été. L’Europe politique est une foutaise, et sans Europe politique aucune monnaie unique n’est viable. Le projet européen, sans doute « beau » au départ, au moins en ce qu’il visait à préserver la paix, entre les peuples, a été dévoyé en quelque chose qui finit par faire peur.
    Le P »S » porte chez nous une responsabilité écrasante dans cette tragédie historique, qui va voir une fois de plus une Allemagne redevenue hégémonique faire le malheur de l’Europe.
    L’Europe est dominée par l’Allemagne, une Allemagne prussienne, or cette Allemagne n’a jamais eu de tradition démocratique bien solide, sa tradition est faite d’esprit de domination, d’esprit hiérarchique, et d’une tendance certaine à la rigidité. La France qui fait un complexe d’infériorité envers cette Allemagne (1870, 1914-18, 1940-45), ne contrebalance pas comme elle seule pourrait le faire sur le continent ces tendances lourdes des teutons qui mènent l’Europe à un nouveau drame historique. La France capitule, avant même que d’avoir livré bataille, la France est sortie de l’histoire.

      +6

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    • Macarel // 07.07.2015 à 19h45

      Tiens un article qui va dans le le sens de ce que je disais précédemment, ou vice-versa :

      La bien triste Europe de monsieur Leparmentier

      Romaric Godin

      Dans l’Europe d’Arnaud Leparmentier, tous les États sont strictement indépendants les uns des autres. Les résultats des pays sont mesurés à l’aune de la détermination des peuples à réaliser leurs « ajustements nécessaires » en silence. Il loue ainsi la « discrétion » de la Lettonie. Là encore, c’est un beau projet pour l’Europe que de mettre en permanence en concurrence des États en leur demandant d’être plus compétitifs que leurs voisins. C’est un beau projet pour l’Europe que de comparer sans cesse Baltes et Grecs, Allemands et Français, etc. Là encore, la fraternité entre les peuples ne manquera pas d’en sortir grandie.

      Au final, que retenir de cet éditorial ? L’image d’une Europe condamnée aux « ajustements », refusant toute solidarité interne et en même temps toute différence, montant les peuples les uns contre les autres, établissant une démocratie sur la base de critères économiques. L’Europe dont rêve Arnaud Leparmentier n’est en fait qu’un immense gâchis.

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    • aleksandar // 08.07.2015 à 00h11

      Non !
      Ses gouvernant lâches et corrompus, ces modernes  » rois fainéants  » sont sortis de l’Histoire.
      La France, elle, y jouera encore son rôle.

      J’ai assez voyagé de part le monde, rencontré des blancs, des jaunes, des noirs, des sud américains et tant d’autres qui me disaient leur amour pour mon pays, parfois avec une émotion
      évidente……comme cet interprète en Afghanistan qui me parlait de De Gaulle et de la France.

      Non, la France n’est pas sortie de l’histoire. ,

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  • naz // 07.07.2015 à 19h28

    Nous sommes bien peu de choses; notre vie, c’est du pognon, du pognon entre quelques mains.
    Je me demande si je ne préférais pas le temps où notre vie était entre les mains du bon dieu!

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  • Hellebora // 07.07.2015 à 19h28

    France-Appel de 43 parlementaires de gauche pour la Grèce

    PARIS, 7 juillet, 19h23 (Reuters) – Quarante-trois parlementaires français de gauche ont lancé mardi un appel au maintien de la Grèce dans la zone euro et à la restructuration de sa dette, au moment où le sort de ce pays au bord de la faillite se jouait à Bruxelles.

    Ces élus de l’aile gauche du Parti socialiste, du Front de gauche ou des Verts exhortent le gouvernement français à « s’engager pleinement pour le maintien de la Grèce dans la zone euro » et à « s’opposer avec vigueur à toute stratégie visant à sa sortie » de la monnaie unique européenne.

    Ils lancent un appel à l’ouverture immédiate de négociations sur la restructuration de la dette grecque et demandent au gouvernement français de s’engager à « accompagner » Athènes dans « les nécessaires réformes pour une fiscalité plus juste et une lutte renforcée contre la corruption ».

    Ils appellent également le gouvernement français à appuyer la mise en oeuvre d’un grand plan d’investissements européens, notamment pour la transition énergétique, dont la Grèce serait un des premiers bénéficiaires.
    Ils demandent enfin que le débat prévu mercredi à l’Assemblée nationale sur la crise grecque soit suivi d’un vote.

    Parmi les signataires figurent les députés PS « frondeurs » Pouria Amirshahi et Laurent Baumel, ainsi que les anciens ministres socialistes Aurélie Filippetti et Benoit Hamon.

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    • dissy // 07.07.2015 à 23h20

      Un parlementaire ‘de gauche’ ça existe encore?Ah oui ceux qui veulent rester dans l’euro mais veulent ‘changer l’Europe’,l’Europe sociale etc….ils auront fait leur carrière sur cette escroquerie,allez bientôt la retraite pour les plus vieux…courage.

      Idiots utiles ou vraiment stupides?

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  • Hellebora // 07.07.2015 à 19h32

    Et à 19h30 (Reuters) : La Grèce réclame à ses partenaires de la zone euro de parvenir à une solution provisoire permettant de couvrir ses besoins de financement jusque fin juillet, le temps de conclure un accord de plus long terme, a déclaré lundi un responsable grec.

    « La proposition de la Grèce est de parvenir à une solution jusqu’à la fin de ce mois (…) afin de préparer le grand accord viable au cours de cette brève période », a dit ce responsable.

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  • jo // 07.07.2015 à 19h41

    Il me semble que cette information a circulé au moment du référendum notamment pour obtenir un « oui » !!!

    Ce soir, la journaliste grecque sur itv disait : « il faut détruire son économie pour rester dans l’euro ? C’est cela qu’il faut faire ? L’Allemagne n’a jamais payé sa dette de guerre. La Grèce a été détruite… »

    Alors comme un seul homme les Républicains de déclamer : « ils ont voté « non » ils doivent sortir de l’euro ! » Curieusement, c’est notamment ce qu’avait voté la France en 2005. Ils ont la mémoire courte ces amnésiques qui ont imposé à la France le Traité de Lisbonne !!!!

    Giscard, lui, propose une sortie provisoire de l’euro, le temps à la Grèce de faire les réformes demandées, pour revenir de nouveau dans l’euro… !!! Un régime, effet yoyo !

    Junker s’est fait harponner au parlement parce qu’il regardait trop son tél portable !!!
    Il a répondu qu’il était en liaison avec M Tsipras !!!!

    Au moins çà cause dans les chaumières !

      +3

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  • Alfred // 07.07.2015 à 19h54

    Il est question que nos représentants aient un très bref (à défaut d’être vif) « débat » sur la situation grecque à l’assemblée; voire même suprême audace au sénat.
    Pensez vous que sera abordée par quelque téméraire la question suivante?
    A qui bénéficie le crime et avec quelles complicités?
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-06/who-biggest-winner-greek-tragedy
    Car c’est quand même après tout le nœud du problème comme le faisait remarquer Olivier sur bfm. Répondre à cette question c’est peut être le meilleur moyen d’arriver un consensus.
    Il est étonnant que tsipras ne joue pas davantage là dessus pour se mettre tous les européens dans sa poche (peut être même allemands compris)

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  • tintin // 07.07.2015 à 21h22

    Un insider raconte: comment l’Europe a étranglé la Grèce

    07 juillet 2015 | Par christian salmon

    http://www.mediapart.fr/journal/international/070715/un-insider-raconte-comment-leurope-etrangle-la-grece?page_article=4

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  • ricard’eau // 07.07.2015 à 21h30

    « L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Il n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations »

    THOMAS PICKETTY

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  • jo // 07.07.2015 à 21h50

    Pourquoi la Grèce a intérêt à sortir de l’euro ?

    Voilà ce que nous réserve Bruxelles et nos zélites !!!!

    La fin du service public, le soumettre au marché mondial !!!!

    « Qu’est-ce que cela signifie pour l’accord TiSA?

    TiSA veut saisir tous les services. Selon la classification de l’ONU concernant les biens commerciaux, les biens sont relevés dans les chapitres 1 à 4, alors que les chapitres 5 à 9 contiennent les services. On y trouve tous les services imaginables:

    les services financiers, le commerce de détail, les services de conseil, mais aussi l’approvisionnement en eau et en énergie, l’élimination des déchets, les services de santé, la formation, la communication, la poste, la sécurité, l’exécution des peines pénales, les services sociaux, les assurances sociales, autrement dit l’ensemble du service public. L’objectif est de déréguler les services et de soumettre ces derniers au marché mondial.

    Il est vrai que l’accord prévoit que chaque pays a le droit de dresser une liste négative énonçant tous les services ne pouvant être dérégulés à l’intérieur du pays. Toutefois, dès que TiSA sera mis en vigueur, il se comportera comme un cartel du pouvoir des 23 Etats membres. Selon le site internet du SECO (Secrétariat d’Etat à l’économie), TiSA devrait finalement rejoindre le système de l’OMC. Pour pouvoir admettre d’autres pays, il faudra toutefois l’unanimité des 23 pays membres de TiSA. Cela signifierait que chacun des 23 pays pourrait présenter des revendications envers tout autre pays adhérent et les imposer: face à l’Inde, la France pourrait exiger la dérégulation de l’approvisionnement en eau, les Etats-Unis la dérégulation du système de santé, la Suisse la dérégulation du secteur bancaire au profit d’UBS et de CS. TiSA représente pour le Nord un levier servant à déréguler le secteur des services du Sud, tout en maintenant le protectionnisme du Nord pour son agriculture… »
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4639

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  • jo // 07.07.2015 à 22h01

    « La Grèce, l’Allemagne et la zone euro »

    « Discours de Yanis Varoufakis, ministre des Finances de la Grèce, tenu à la Fondation Hans-Böckler à Berlin (8 juin 2015) »

    « …Quelles furent les causes de la crise de l’euro?…

    Aujourd’hui, on affirme au peuple allemand que les cigales grecques ne veulent pas rembourser leurs dettes. Elles veulent continuer de profiter d’une vie agréable, de pouvoir s’éclater, de se dorer au soleil et donc un nouveau sauvetage financier est nécessaire afin d’en avoir les moyens.
    C’est une histoire avec un impact fort. Une histoire soutenant la position de l’argent contre les Grecs, contre notre gouvernement. L’ennui, c’est que cette histoire est trompeuse. Elle jette une ombre noire sur la vérité. C’est une allégorie destinée à dresser un peuple contre un autre…

    …Permettez-moi une lapalissade: la dette de l’un est la richesse de l’autre. Donc, le déficit d’un Etat produit le surplus d’un autre. Si une nation ou une région est plus industrialisée qu’une autre, si elle produit l’essentiel des biens avec une grande valeur ajoutée, alors que l’autre se contente de biens guère négociable avec une faible valeur ajoutée, il va de soi qu’il y a asymétrie…

    Un taux de change flottant, comme celui entre le Brésil et le Japon, permet de maintenir le contrôle des déséquilibres – cela au prix de la volatilité. Mais lorsqu’on fixe le taux de change pour offrir davantage de sécurité aux affaires (ou bien encore plus en introduisant une monnaie commune), il se passe autre chose: les banques se mettent à exagérer les excédents et les déficits. Ils gonflent les déséquilibres et les rendent plus dangereux. Automatiquement. Sans se référer aux électeurs ni aux Parlements. Et même, sans que le gouvernement du pays soit au courant. C’est cela que je désigne de dettes toxiques et de recyclage des excédents. Cela se fait par les banques.
    Il est facile de comprendre ce qui se passe: un excédent commercial allemand face à la Grèce provoque un transfert d’euros de la Grèce vers l’Allemagne. Par définition!
    Et c’est précisément ce qui s’est passé dans les années folles – avant la crise. Les euros, gagnés par les entreprises allemandes en Grèce et ailleurs à la périphérie se déversèrent dans les banques de Francfort. Cet argent augmenta le volume financier de l’Allemagne (réserves de liquidités) et abaissa le prix de l’argent. Quel est le prix de l’argent? Le taux d’intérêt! C’est pourquoi ces derniers se maintinrent si bas en Allemagne
    par rapport à d’autres membres de la zone euro.
    Soudainement, les banques du Nord avaient un motif pour à nouveau prêter leurs réserves aux Grecs, aux Irlandais, aux Espagnols – aux Etats où les intérêts étaient nettement plus élevés, du fait que les liquidités dans les régions déficitaires d’une union monétaire se réduisent constamment.
    C’est ainsi que se déversa un tsunami de dettes depuis Francfort, la Hollande et Paris – sur Athènes, Dublin, Madrid, sans se préoccuper de la perspective d’une dévaluation de la drachme ou de la lire, puisque nous avons tous l’euro, tous appâtés par l’idée d’un risque sans risques, une conception fantaisiste semée par Wall Street, le berceau de cette horrible «financiarisation».
    Autrement dit, les torrents de dettes dans des pays telle la Grèce étaient l’envers de la médaille des excédents commerciaux de l’Allemagne. Les dettes de la Grèce et de l’Irlande envers les banques allemandes privées permirent de maintenir les exportations allemandes vers la Grèce et l’Irlande. Cela est comparable à l’achat d’une voiture chez un vendeur qui vous fournit en même temps le prêt pour que vous puissiez vous permettre cet achat. On appelle cela le financement de l’offrant (vendor-finance).
    Voyez-vous le problème? Pour maintenir l’excédent commercial d’un Etat à l’intérieur d’une union monétaire, le système bancaire doit entasser des dettes auprès des Etats déficitaires…. »
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4657

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  • Alae // 07.07.2015 à 22h04

    Obama a appelé Merkel pour l’inviter à se calmer sur la dette grecque et à accepter un haircut.
    Les Américains ont peur de perdre leur vache à lait européenne, dirait-on.
    http://www.zerohedge.com/news/2015-07-07/obama-calls-merkel-reinforces-imf-case-debt-haircut

      +3

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  • Micmac // 07.07.2015 à 22h04

    Le Lordon nouveau est arrivé :

    http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

    Et il est particulièrement gouteux.

    Je prédis un grand avenir à l’image de la poule et du démonte pneu (mais je spoile…).

      +8

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  • LePlouc // 07.07.2015 à 22h49

    On m’a expliqué que c’est BCE qui imprime de l’argent puis les donne à des banques à 1%. Les banques prêtent à la Grèce pour 6-9%. Donc j’ai compris que l’argent vient de l’air. Alors pourquoi ne pas imprimer 320 milliards, les donner aux Grecs, pas à des banques, et les Grecs rembourseront. Point.

      +2

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  • Macarel // 07.07.2015 à 23h24

    Hypocrisies européennes

    J.Sapir

    http://russeurope.hypotheses.org/

    La zone euro est morte, mais aucun des brillants dirigeants que sont Hollande, Merkel, Rajoy ou Renzi n’ont le courage de la reconnaître. Elle est morte parce qu’il n’y a aucune volonté politique de la faire vivre par des transfert entre pays riches et pays pauvres. Pire même si cette volonté existait le poids des transferts serait trop lourd même pour l’économie allemande.

    Alors foin d’hypocrisie : LA ZONE EURO EST MORTE, arrêtons cette folie tant qu’il en est encore temps.

      +4

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    • ponsov // 08.07.2015 à 00h27

      Non seulement la zone Euro est morte,mais elle n’a jamais vraiment existée, elle nous a été vendue comme la solution à tous nos problèmes, un pot commun alimenté par des dettes contractées au prés de créanciers privés, qui ont pu construire des routes en Espagne, en Autriche, financer le fameux métro grec etc etc Sauf que à un moment, vu la rigidité des règles de l’euro , la croissance nulle….PLOUF, et chacun rejette la faute sur son voisin, on vote aux extèmes, on veut du national ( Ecosse,Catalogne…enseigner le Gaelic, etc…croyez vous sincèrement que le projet UE fasse réver quelqu’un de nos jours?

        +3

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      • dissy // 08.07.2015 à 00h40

        The Greferendum Shocker: Tsipras « Intended To Lose » And Is Now « Trapped By His Success »

        http://www.zerohedge.com/news/2015-07-07/greferendum-shocker-tsipras-intended-lose-and-now-trapped-his-success

        Dernière chance du Peuple Grec apprenant ceci,une méga manif à Athènes demain ou ils seront cuits et vendus pour la xième fois(Après le Pasok,Nd and co).

        Faut croire que l’UE veut AD au pouvoir la prochaine fois,faut dire qu’en Ukraine ça leurs convient parfaitement ce genre de parti.

        Triste..l’Europe c’est la ‘paix’ qu’ils disaient,ils font tout ce qu’il faut pour avoir la guerre.

        Quant à la ‘prospérité’..c’est la misère…n’oublions pas que nous sommes sur la liste,sans révolte…je ne vois pas les partis du système nous protéger de ces catastrophes.

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  • dissy // 08.07.2015 à 00h13

    Selon les sources du RU,Merkel veut plus d’austérité encore car le PIB s’est (dixit)écroulé depuis l’arrivée de Syriza,donc ce qui était prévu dans le plan des créanciers(refusé dimanche par le peuple)n’est plus suffisant,Un haircut est hors de question,une certaine forme de mouvement sur la dette serait uniquement possible à la fin du futur 3ème plan se sauvetage(autant dire jamais)et encore sous réserve d’évaluation positive.Dimanche est le deadline final pour la BCE.C’est non négociable.Elle s’est aussi fichu de Tsipras et du processus de referendum…

    Bon visiblement Obama n’a plus l’influence qu’il avait ou une fois de plus elle bluffe(sa grande spécialité).Le problème c’est qu’avec Merkel tout le monde sait que c’est toujours NEIN NEIN NEIN..et qu’à la dernière seconde c’est un petit ja ou un grand ja s’il faut sauver les banques,les riches etc..ses électeurs surtout,le reste de l’Europe elle n’en a rien à cirer.

    Tous les petits pays russophobes(baltes)et les suspects habituels(Pologne,Slovaquie,P Bas,Finlande etc) sont avec elle.

    La Belgique le c..entre deux chaises.

    Tout le reste avec Hollande et Renzi qui veulent comme Obama un haircut et pas de grexit(ou qui font semblant).

    Paul Masson sur channel 4 news a de très bonnes infos,il est en plus à Athènes et en contact permanent avec Syriza.

      +2

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  • dissy // 08.07.2015 à 00h30

    ALERTE – Tsipras prêt à un effort pour un accord qui garantisse une sortie de crise

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Tsipras-pret-a-un-effort-pour-un-accord-qui-garantisse-une-sortie-de-crise/610317.rom

    Un nouveau sommet de la zone euro aura lieu dimanche. Le Premier ministre grec s’est dit déterminé à «poursuivre l’effort» pour éviter un grexit.

    http://www.tdg.ch/monde/europe/Tsipras-pret-a-un-effort-pour-une-sortie-de-crise/story/13200972?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed

      +0

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  • Léa // 08.07.2015 à 01h55

    Source Office de presse de la maison blanche :

    Obama a bien appelé Merkel

    https://pbs.twimg.com/media/CJVT8srUYAALIZn.png:large

    https://twitter.com/SimonMarksFSN/status/618492826737733632/photo/1

    Mais aussi Hilary Clinton :

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/07/20002-20150707LIVWWW00016-en-direct-tsipras-faillite-grexit-referendum-non-eurogroupe.php#679135.

    A la fin de la réunion Tsipras riait ( je me demande comment il fait avec le stress de ces négociations pour être aussi relaxe) donc fini les exigences débiles de la Merkel ( comme elle fait avec Poutine : « les conditions ne sont pas réunies » )

    En venant les mains dans les poches, c’était pour rompre avec le jeu de dupe des négociations précédentes. Faire acter les résultats du référendum et le soutien de tous les partis ( les autres ne peuvent qu’en rêver ).

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  • ANNA // 08.07.2015 à 07h36

    Larousse !

    Absolument !
    Il y a que la « Troïka » qui n’a pas compris, que si la Grèce sort de l’euro, c’est la fin de la « Troïka », et de la zone euro, et de l’UE 😀
    Ce n’est qu’une question de « la vitesse » avec la quelle l’UE va imploser…
    *Les politiciens n’ont pas tirés des leçons ni de l’implosion de l’URSS, ni de l’Yougoslavie

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  • henri // 08.07.2015 à 17h12

    est-il exact que Khol a trouvé un arrangement avec Mitterrand qui l’aurait aidé financièrement pour la réunification allemande en assouplissant les critères de Maastricht pour la RFA?

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  • georges glise // 09.07.2015 à 10h50

    il me semble évident que « les « institutions » ont déjà décidé : ce sera le grexit!

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