Source : NouvelObs
TRIBUNE. Le lien entre les interventions militaires occidentales et certains attentats n’est jamais interrogé, déplore ce texte signé notamment par Virginie Despentes, Adèle Haenel, Annie Ernaux, Jean-François Bayart et Alexis Jenni.
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Il ne fait pas bon avancer quelques arguments posés au pays de la liberté d’expression. Celle-ci est brandie à cor et à cris par ceux-là mêmes qui, dans le même temps, stigmatisent, injurient, intimident et menacent quiconque tenterait d’éclairer sous un jour différent la situation terrible que nous traversons.
Cette situation, qui a vu se succéder plusieurs assassinats abjects faits pour nous épouvanter, est de fait épouvantable. Mais au-delà de l’épouvante, il ne faudrait rien dire : aux yeux de ces détracteurs, les attentats commis par des terroristes fanatiques ne mériteraient aucune autre explication que cette tautologie : ils sont commis par des terroristes fanatiques. Toute personne proposant des éléments d’analyse et de compréhension est aussitôt vouée aux gémonies sur les réseaux sociaux, par des commentateurs et dans certains journaux qui se repaissent des attentats pour achalander leur boutique raciste et fourbir leurs appels à la guerre comme au choc de civilisations.
Ce que produisent nos guerres
Les guerres menées par notre pays sont soit passées sous silence soit glorifiées. Les chefs d’État successifs qui en décident sans aucune validation démocratique aiment s’afficher en chefs de guerre. Sans aucune validation démocratique en effet, puisque c’est là le fait du prince, comme le veulent les institutions de la Ve République. Le Parlement, qui n’a déjà pas beaucoup de pouvoir en général, n’a qu’à se taire. Se taire : c’est l’essentiel de ce qui se passe sur ces guerres.
Il faut donc puiser dans les travaux de chercheuses, chercheurs en politique internationale et d’ONG pour avoir davantage de prise sur ces situations dont la démocratie est exclue tout comme le droit à l’information. Parmi bien d’autres, on citera ceux d’Arund Kundnani, Robert Pape, James K. Feldman, Alex Braithwaite, Marie Cold-Ravnkilde, Katja Jacobsen, Vron Ware, Marielle Debos, Mathias Delori et Christophe Wasinski. Par ailleurs, un réseau de chercheuses et de chercheurs appelé OCTAV (Observatoire contemporain du terrorisme, de l’antiterrorisme et des violences) a travaillé pendant trois ans sur le caractère relationnel et mimétique des violences « terroristes » et « anti-terroristes ».
Tous montrent non seulement bien sûr la violence inhérente à ces opérations militaires mais en outre leur absolue inefficacité quant aux finalités dont elles sont officiellement dotées lorsqu’elles se désignent comme « guerres antiterroristes ». Nombre de ces analyses avancent que le phénomène est celui du « pompier pyromane » : loin de combattre le terrorisme, il l’alimente en nourrissant le ressentiment.
Approximation indécente
Que sont ici les victimes civiles des frappes, bombardements et guerres faites par notre pays, seul ou dans le cadre de coalitions internationales ? À peine des chiffres, rarement avancés. Ce sont des morts abstraites, invisibles, ignorées. 1 600 civils dans la seule ville de Raqqa entre 2017 et 2019, 4 000 ou 6 000 civils à Mossoul. En juillet 2016, quelques jours de bombardements incessants sur Manbij ont tué plus de 400 personnes civiles, parmi lesquelles une centaine d’enfants.
« Une centaine » : cette approximation en soi nous paraît indécente. On aimerait leur donner un visage et un nom, à ces femmes, ces hommes et ces enfants. Mais elles et ils demeurent trop loin de nous, bien que l’État dans lequel nous vivons soit responsable de leur mort. D’aucuns avancent la notion de « terrorisme de l’air », si l’on admet que le mot « terrorisme » renvoie à la violence faite à des civils sans défense. Dans tous les cas, les observatoires internationaux, parmi lesquels Amnesty International, évoquent de manière très ferme et très claire des violations du droit humanitaire et des crimes de guerre.
De leur côté, les euphémismes des puissants ne mentionnent, du bout des lèvres et des communiqués, que des « dégâts collatéraux ». « Bavures », lit-on parfois dans les journaux, comme quand « le Figaro » accorde à la catastrophe des bombardements sur Manbij une brève de six lignes. Il faut chercher ailleurs ces images et les regarder bien en face : voir ce que font les avions de la coalition, voir ces mains d’enfants tués qui dépassent des décombres, voir l’ampleur de l’horreur.
Alors que la coalition avait largué des milliers de bombes sur la ville d’Hajin en Syrie, le colonel français François-Régis Legrier, engagé en Afghanistan puis en Irak, déclarait : « Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale, laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre. »
Causalités multiples
Au-delà, on n’a pas suffisamment su, ici, les conséquences meurtrières qu’ont eues en Irak les guerres et l’embargo auxquels la France a pris sa part. Et là, les morts se comptent par centaines de milliers, parmi lesquels une majorité d’enfants. Dans la plus grande indifférence – ou avec la justification cynique de Madeleine Albright : « Nous le savons, mais cela valait la peine. »
Assurément, tous les attentats ne sauraient s’expliquer par ces ingérences militaires et guerrières. Chaque situation a sa singularité et trouve aussi ses raisons multiples dans la trajectoire biographique, sociale et psychologique des individus qui les perpètrent. Bien sûr, le terrorisme djihadiste a son propre agenda, des stratégies déterminées par des contextes précis, une histoire nourrie des causalités complexes propres à chacun des pays où il prend racine et à chacun des pays où il frappe : aucune explication n’est mécanique et il ne faut se satisfaire d’aucune interprétation univoque ou réductrice.
Mais il est essentiel de ne jamais s’interdire l’examen de ces causalités, dans toutes leurs composantes, tant il est certain qu’on ne peut lutter contre un phénomène qu’en analysant précisément tout ce qui l’a rendu possible et a favorisé son essor. On ne répétera jamais assez qu’expliquer n’est pas justifier, et que l’exercice de la lucidité et de la raison n’ont strictement rien de commun avec des inclinations légitimatrices.
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Premières et premiers signataires
Alain Badiou (philosophe), Ludivine Bantigny (historienne), Jean-François Bayart (politiste), Mehdi Belhaj-Kacem (philosophe et écrivain), Miguel Benasayag (philosophe et psychanalyste), Omar Benderra (économiste), Didier Bigo (sociologue), François Burgat (politologue, islamologue), Cécile Canut (linguiste), Manuel Cervera-Marzal (politiste), Yves Citton (philosophe), Alain Damasio (écrivain), Laurence De Cock (historienne), Christine Delphy (sociologue), Virginie Despentes (écrivaine), Emmanuel Dockès (juriste), Elsa Dorlin (philosophe), Francis Dupuis-Déri (politiste), Annie Ernaux (écrivaine), Jules Falquet (sociologue, féministe), Pascale Fautrier (essayiste), Bernard Friot (économiste), Bruno Gaccio (artiste), Patrice Garesio (enseignant, coprésident de l’association Survie), Isabelle Garo (philosophe), François Gèze (éditeur), Barbara Glowczewski (anthropologue directrice de recherche CNRS/Collège de France), Adèle Haenel (actrice), Éric Hazan (éditeur), Alexis Jenni (écrivain), Anasse Kazib (cheminot, militant Sud Rail), Razmig Keucheyan (sociologue), Michel Kokoreff (sociologue), Stathis Kouvelakis (philosophe), L’1consolable (rappeur), Mathilde Larrère (historienne), Yvan Le Bolloc’h (artiste), Hervé Le Corre (romancier), Jean-Yves Lesage (ouvrier d’imprimerie – CGT), Frédéric Lordon (économiste et philosophe), Bernard Lubat (artiste, musicien), Sandra Lucbert (écrivaine), Christian Mahieux (cheminot retraité, syndicaliste Solidaires), Gilles Martinet (géographe), Xavier Mathieu (comédien, ex-porte-parole CGT Conti), Gérard Mordillat (écrivain), Olivier Neveux (universitaire), Albert Ogien (sociologue), Ugo Palheta (sociologue), Serge Quadruppani (traducteur, écrivain), Floréal Romero (agriculteur et militant), Adeline Rosenstein (dramaturge), Elias Sanbar (écrivain), Todd Shepard (historien), Nikos Smyrnaïos (universitaire), Alessandro Stella (historien), Pacôme Thiellement (écrivain), Enzo Traverso (historien), Albin Wagener (linguiste)
Source : NouvelObs – 14/11/2020
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
« On ne répétera jamais assez qu’expliquer n’est pas justifier, »
Sauf que celui qui vous écoute n’entendra que par le biais de son dogme.
Si vous tentez une explication sur une proposition qui est contre sa pensée, vous serez traité de complotiste.
Le COMPLOTISME, c’est le nouveau point Godwin.
Exemples:
tout ceux qui ne sont pas pour Macron sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour l’UE sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour les réformes sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour le 49.3 sont complotistes.
…
58 réactions et commentaires
« On ne répétera jamais assez qu’expliquer n’est pas justifier, »
Sauf que celui qui vous écoute n’entendra que par le biais de son dogme.
Si vous tentez une explication sur une proposition qui est contre sa pensée, vous serez traité de complotiste.
Le COMPLOTISME, c’est le nouveau point Godwin.
Exemples:
tout ceux qui ne sont pas pour Macron sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour l’UE sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour les réformes sont complotistes.
tout ceux qui ne sont pas pour le 49.3 sont complotistes.
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AlerterApparemment ce serait la morale « hooligan » que nous avons hérité de nos ancêtres les premiers homo sapiens qui provoquerait cette réaction : « notre morale instinctive inclut aussi un rejet de ceux qui ne sont pas nos semblables” (qui pense comme “nous”) : https://www.youtube.com/watch?v=ki26tUbxpnUco (Lê de Science4all l’explique)
Ne pas expliquer, ne fera que faire comme les pompiers pour un feu de forêt : éteindre l’incendie. Des politiques ne veulent pas expliquer car c’est avouer leurs culpabilités ? Leurs erreurs ? Ou ils savent que c’est inéluctable, que la guerre aura toujours des conséquences et qu’ils veulent bien les prendre (sans nous avertir car pour eux, nous n’avons pas pleine conscience des enjeux) ?
Le mot « guerre » a disparu de la constitution et est remplacé par « opérations militaires » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_35_de_la_Constitution_de_la_Cinqui%C3%A8me_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise
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AlerterJe rectifie, c’est « opérations militaires extérieurs » dans la modification constitutionnelle en 2008 car la France ne fait plus (en bonne et due forme) une « déclaration de guerre » et permet d’informer le Parlement.
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AlerterDe toutes façons, les guerres, qu’elles soient « officielles » ou « terroristes » (ce qui revient exactement au même) ne font de victimes QUE parmi la population qui n’avait strictement rien demandé.
Et les terroristes (des deux camps, tant du « bien » que du « mal », c’est juste une question de point de vue subjectif) ne valent pas mieux les uns que les autres.
Qu’ils soient les soldats officiels d’armées qui attaquent des populations étrangères sur ordre de leur hiérarchie ou des « serviteurs de la foi » (religieuse, politique ou autre) qui suivent AUSSI les ordres de leur hiérarchie, ils sont tous des criminels mais ne sont que le bras armé de ceux qui les manipulent.
Et bien sûr, ces agressions barbares servent TOUJOURS les intérêts des « guides » qui profitent de l’opportunité pour faire avancer leur propre agenda personnel afin de toujours mettre la population en esclavage.
Les premiers (et les seuls) qui aient compris ce fait étaient les anarchistes qui ne s’attaquaient pas à la population opprimée (dont ils étaient issus, ne l’oublions pas) et qui ne s’en prenaient qu’aux « élites » et à leurs chiens de garde (même si ces derniers étaient présentés comme de gentils agneaux venant de naître).
Le problème est uniquement de la responsabilité des « élites » qui sont en permanence protégées dans leurs bunkers et par une armée performante (de « pros » ou de « volontaires » surentraînés) qui les mettent à l’abri de tout danger.
Et quelque soit leur « camp » ils se foutent totalement des civils qui ne sont que des « excuses » pour ensuite « justifier » leurs « actions bienfaisantes » contre les populations innocentes.
Comme dans toutes les guerres, je les enfermerais tous dans une grande arène et les obligerais à se battre jusqu’à la mort pour leurs « idées ».
Sans bien sûr la possibilité de « signer la paix » afin de sauver leurs petites fesses joufflues d’un massacre dont ils seraient à la fois les acteurs et pour la première fois de l’histoire de l’humanité les victimes.
Une fois débarrassées de « leurs » élites autoproclamées les populations pourraient peut-être enfin vivre en paix, à condition bien sûr d’éviter qu’elles ne renaissent de leurs cendres.
+20
Alerter>Les premiers (et les seuls) qui aient compris ce fait étaient les anarchistes qui ne s’attaquaient pas à la population opprimée (dont ils étaient issus, ne l’oublions pas) et qui ne s’en prenaient qu’aux « élites » et à leurs chiens de garde
Juste un point, vous idéalisez un peu la cause anarchiste. Émile Henry, Auguste Vaillant, ont tapé au hasard – pour ne parler que des Français… A moins que buter un quidam attablé dans un bistrot constitue pour vous le meurtre justifié d’un « chien de garde »..? J’imagine que non. Ou alors, on est tous des chiens de garde !
Le terrorisme des années 1890 a constitué la « maladie infantile de l’anarchisme ». Je ne vois pas grande différence avec les terrorismes contemporains.
+2
AlerterJe tiens aussi à vous rappeler que les anarchistes étaient totalement opposés à la violence, et qu’ils ont choisi cette option à contre-cœur en constatant que les manifs pacifiques n’entraînaient qu’une réaction des élites d’une violence infinie (comme toute violence d’état d’ailleurs).
Ils ont bien compris que le seul moyen efficace de lutter contre les institutions (uniquement destinées à préserver les intérêts des « élites », fait réel depuis l’aube de l’humanité et qui perdure encore aujourd’hui, ne consiste qu’à utiliser les mêmes armes que l’oligarchie (violence sans aucune limite) pour la combattre.
Et juste pendant cette courte période des attentats anarchistes, contentez-vous seulement de compter les victimes des deux camps (même en comptant les attentats sous fausse bannière si ça vous fait plaisir) et vous constaterez que les anarchistes étaient des « petits joueurs ».
Désormais, le terrorisme a été institutionnalisé et ne sert plus que les intérêts d’oligarques (économiques, politiques ou religieux) qui se taillent la bourre sans bien sûr ne jamais s’en prendre aux membres de leur caste placés dans « l’autre camp ».
Les anarchistes se sont battus pour la cause des populations qu’ils défendaient, pas pour celles de types ignobles qui, s’ils « défendent » des « idées » divergentes, s’entendent très bien entre « personnes civilisées » pour continuer à faire fructifier leur « business ».
+0
AlerterPour apporter de l’eau à votre moulin sur les « élites mondiales » ce témoignage bouleversant de Gulbahar Jalilova , ouïghoure d’origine kazakhe détenue arbitrairement pendant 15 mois dans un camp de concentration chinois. J’ai mis concentration plutôt que « rééducation » en connaissance de cause vu les mauvais traitements (doux euphémisme) subis par ces pauvres gens.
https://www.arte.tv/fr/videos/097407-071-A/28-minutes/
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AlerterLe jihadisme est un symptôme, pas une maladie.
+5
AlerterA propos d’indécence ce texte fait preuve d’un indécent parti pris. Ainsi il nous rappelle (à juste titre) les milliers de victimes (civiles et militaires) du qualifat à mossul et à raqqa mais oublie les victimes de ce meme qualifat (les mille sept cents égorgés de Tikkrit (« à la main » en deux jours), le génocide des yézidis, ou les massacre de tribus irakiennes et syriennes non loyales à desh). Toutes ces choses sont les revers d’une même médaille et les ceux qui ont attaqué mossul et raqqa appuyés par les occidentaux etaient les anciennes victimes de daesh.
Par ailleurs ni daesh ni les differents groupuscules djihadistes ne sont nés de rien. Ils ont fait un excellent travail (poke Laurent Fabius) pour le complexe militaro industriel americain et l’otan. Armés par l’otan via la turquie entre autres , cela a été documenté. (Personne n’etait vraiment dupe de la destination des missiles antichar tow à destination des modérés qui finissait chez les djihadistes). A ce titre là on peut parler de retour de baton mais sur ce sujet l’obs et ces andouilles sont étrangement coits.
IL faut aller jusqu’au bout de la démarche les gars. A qui profite le crime? En s’arrêtant ainsi à mi chemin d’une démarche légitime on en perverti sa nature et on obtient un résultat mensonger. Non messieurs du nouvel obs les terroristes ne sont pas des victimes. Leurs donneurs d’ordre sont dans le même camp que les donneurs d’ordres des militaires chez nous. Et les population d’Irak, d’Autriche et de France en sont les victimes de la même manière. Et sinon: Pourquoi la Suède et l’Autriche?
+26
Alerter« Non Messieurs (et Mesdames, me semble-t-il – un jour, on s’étonnera que des femmes se mettent à décapiter des hommes, désespérées du manque de respect et des violences qu’elles subissent depuis des millénaires, malgré leurs revendications pacifiques!) du nouvel obs(ou plutôt les auteurs/autrices ainsi que les signataires de l’article), les terroristes ne sont pas des victimes »
Cet article parle de victimes CIVILES, dont beaucoup d’enfants.
Considérez-vous que les enfants de terroristes sont des terroristes?
Vous semblez ne rien avoir compris à cet article…
Au-delà des coupables et des innocents, c’est le business de l’armement qui est le principal responsable de la majorité des tueries perpétrées en nos temps modernes.
Car on ne fabrique pas des armes pour faire la guerre, mais on fomente des guerres pour vendre des armes.
+6
AlerterJ’ai lu l’article et je reproche aux signataires comme à vous même leur naiveté ainsi qu’un ethnocentrisme qui confine au complexe de superiorité par rapport aux populations extra europeennes.
« Car on ne fabrique pas des armes pour faire la guerre, mais on fomente des guerres pour vendre des armes. »
Ni erdogan ni israel ni l’otan n’ont fomenté la reprise de la guerre du haut karabagh pour vendre des armes. Tous les protagonistes on fait cette guerre pour des raisons qu’ils jugeaient existentielles (certains d’entre eux (les arméniens) pour leur survie même en tant que peuple).
Je passe sur le passage pathétique sur les femmes qui décapiteront des hommes pour se faire respecter.
Sur le fond cette tribune et votre commentaire n’envisagent jamais le point de vue des populations concernées. Ainsi les femmes de daech du camp d’al kol ne sont pas à différentier de leurs hommes. Par ce qu’elles sont capables de se faire sauter d’une part (parité vous devriez etre contente) et parcequ’elles ont été complices des crimes (notamment la mise en esclavage).
Pour vous il n’y a que des victimes ou des bourreaux. Dans le monde réel, plus complexe on rencontre des victimes qui ont été bourreaux. Que dites vous aux yézidis qui retrouvent comme réfugiés en Allemagne leurs anciens bourreaux de daech?
Enfin quand ceux qui dénonçaient les guerres otaniennes en Irak en Lybie et en Syrie etaient traités de suppot de Poutine je trouve un peu riche de recevoir des leçons d’un média atlantiste qui oublie la moitié de l’histoire. C’est trop facile pour l’obs de se dédouaner ainsi.
+11
Alerter« Dans le monde réel, plus complexe on rencontre des victimes qui ont été bourreaux. »
Autant je peux comprendre des bourreaux qui ont été victimes, autant j’ai de la peine à comprendre « des victimes qui ont été bourreaux ».
Les égorgeurs, des victimes?
+0
AlerterD’anciens égorgeurs réfugiés en Europe par exemple. Je donne plus haut un exemple qui a fait la une des journaux allemands mais cela a toujours été une réalité. Souvenez vous des auteurs du génocide rwandais qui sont morts au congo-kinshasa. Tout le monde ne devient pas bourreau (quoique dans certaines circonstances cela vient aux gens plus facilement qu’on ne le croit) mais pour devenir victime il suffit d’un changement de conjoncture. C’est « à la portée » de tout le monde.
+2
Alerter@Alfred Ah…vous avez relu le texte ci-dessus et enfin compris que, si l’Obs a consenti à le publier, il n’a pas été rédigé par ses journalistes, mais bien écrit et co-signé par des personnalités fort diverses…
Je vois que mon encart sur les conséquences désastreuses que peuvent causer des injustices répétées(ici chez les femmes) a atteint son but… mais pas au point de bousculer vos vagues certitudes nourries d’islamophobie sous-jacente.
Parce que vous savez, vous, ce qui a déclenché les dernières hostilités au Haut-Karabagh!? Et qui a vendu les armes qui les ont permises?!
Quand des jeunes (blancs ou bronzés, mais de parents pauvres) n’ont pas d’autre avenir que de tenir les murs, que de devenir chomeurs à vie, sans métier, sans amour, sans pouvoir fonder une famille(ces trois choses qui donnent du goût à la vie), ou petits délinquants constamment méprisés et vite emprisonnés, la moindre propagande bien emballée peut les faire rêver et les embarquer…que ce soit dans notre « Défense », nos « Forces de l’ordre »… ou dans des initiatives aventureuses et périlleuses qui leur font espérer n’importe quoi mais AUTRE CHOSE.
Les générations exclues précédentes choisissaient l’anesthésie, le paradis de l’héroïne, et en mouraient tout autant.
À présent, mystère(sans doute dû aux péripéties de la guerre en Afghanistan et aux imperatifs du trafic internationnal), l’héroïne a été supplantée par la « cocaine », ou les drogues chimiques qui en tiennent lieu, bien plus excitantes, énervantes… et incitantes à des actes insensés.
+0
AlerterJ’ai cru que vous trolliez au début tant je vous trouvais caricaturale. Comme ce ne semble pas être le cas je vous répond :
L’obs s’est précipité pour publier plutôt qu’il n’a consenti à oublier une tribune issue d’un areopage très monolithique en termes de pensée (un microcosme dont on distingue clairement les contours et que l’on connais par coeur).
Je n’ai pas trop compris le but que vous pensez avoir atteint avec vos amazones coupeuses de têtes mais faites vous plaisir.
Vous pourriez tres bien savoir vous même le qui, le pourquoi, et le comment de la guerre au haut karabagh si vous vous donniez la peine de vous renseigner. Au passage pour l’instant seuls les soldats azeris ont posté des images de leurs sevices sur des prisonniers; pas les Arméniens. Cela n’est pas de l’islamophobie ni une phobie d’aucune sorte mais un constat. Vous qui aimez les petits chats et les victimes il est étonnant que cela ne vous que pas touché.
Le manque d’amour qui explique la propension à abimer son prochain je trouve toujours ça savoureux. Les êtres ne sont pas des astres mus par des forces mécaniques savez vous? Ils existe des victimes veritables qui ne deviennent jamais des salauds. Peut être n’avez vous pas assez rencontré de belles personnes.
+0
AlerterC’est vous qui me caricaturez avec vos à-priori bornés!
Je n’aime pas plus ni moins les petits chats que les petits de n’importe quel être vivant, y compris de n’importe quel être humain.
S’il existe UNE chose que je considère comme sacrée, c’est bien l’enfance, TOUS LES ENFANTS, y compris ceux des terroristes de toute sorte, que vous semblez trouver « normal » de bombarder en même temps que leurs parents.
Êtes-vous au courant que la peine de mort a été abolie dans votre pays?
Contre votre gré, sans doute?
Être une femme âgée qui ose parler de paix, d’amour et de liberté, cela correspond sans doute à la caricature qui a été faite de ma génération idéaliste, tant moquée et dévalorisée en son temps par des « pragmatiques » ambitieux et intéressés à DOMINER, par tous les moyens, une société livrée au pouvoir de l’argent.
On voit ce que ça a donné!
N’empêche que cette génération-là (ceux et celles qui ont résisté en dépit des tentatives de récupération et d’éradication perpétrées à leur égard) n’a cessé d’aiguillonner les politiques pour faire évoluer les lois vers un monde plus juste, celui dans lequel vous et moi nous vivons ici et maintenant, qui permet à chacun-e de s’exprimer.
+0
AlerterLes djihadistes considèrent qu’un crime commis par un chrétien est un crime chrétien dont tous les chrétiens sont coupables. Frapper n’importe quel citoyen de n’importe quel pays chrétien est donc légitime.
C’est exactement le même raisonnement qui a conduit les USA à envahir l’Irak, qui n’avait rien à voir avec le 11 septembre, mais qui était un pays musulman. Ou Obama d’ordonner à ses opérateurs de drone de massacrer des processions de mariage.
+15
AlerterN’est-ce pas peut-être pour la richesse en pétrole de l’Irak ? C’est aussi un pays plus « facile » à attaquer que les autres : petit pays, dictateur. Il était plus aisé de convaincre leur population du bien fondé pour attaquer ce pays : Renverser un dictateur qui opprime son peuple et peut les attaquer avec des armes de destructions massives.
Selon Wikipédia : « Le pétrole est la principale ressource du pays, avec une production en novembre 2006 de 2,05 millions de barils par jour, malgré l’insécurité ; soit : 41 milliards de dollars de revenus pétroliers et des concessions étrangères pour 2006. Ceci fait alors de l’Irak le sixième plus gros producteur au sein de l’OPEP. En 2008 la production a retrouvé son niveau du temps de l’embargo (2,4 millions de barils par jour en mars, et 2,9 millions espéré fin 2018)36. En 2004, ses réserves estimées étaient de 115 milliards de barils (chiffres suspects selon quelques spécialistes (voir Pic pétrolier). Classé quatrième après l’Arabie saoudite, le Venezuela et l’Iran en termes de réserves, ce pays a pris la deuxième place au palmarès des producteurs OPEP pendant la décennie 2010, derrière l’Arabie saoudite, mais devant l’Iran et les Émirats. »
+0
AlerterLire l’excellent livre : « Gouverner par les Fake News », de Jacques Baud, ex-colonel du renseignement suisse, qui détailles les corrélations entre guerres et actes terroristes.
+7
Alerter« Commencer à expliquer c’est chercher des excuses au terrorisme »: Manuel Valls chez Ruquier après Charlie
5 ans de retard de nos baveux de journaleux qui prennent conscience enfin de la merde sous leurs godasses…on ne les a pas attendu et bien con désormais celui qui croit en leur compétence quant à leur sincérité…je ne sonde pas les coeurs, donc je me fie aux actes.
+7
AlerterL’armée belge engage… et réalise des spots télévisés pour ce faire.
Elle fait appel aux jeunes gens (garçons ou filles) pour identifier leurs talents particuliers et les mettre au service de « la Défense », soulignant qu’il ne s’agit pas de « travail » mais de « missions ».
Sans, bien sûr, ajouter que les « missions de défense » peuvent également, éventuellement, comporter des « missions d’attaque ».
Nul doute que de nombreux-ses jeunes talentueux-ses et désoeuvré-e-s (grosse augmentation du chômage en raison de la « crise sanitaire ») répondront favorablement à cette invitation exaltante à défendre leurs concitoyen-ne-s, inconscient-e-s, lors de leur engagement, que leurs talents seront peut-être aussi utilisés pour tuer et blesser des victimes innocentes d’autres pays…
+0
AlerterRien n’est simple… Même si on sait que plus on tue de terroristes, plus on en crée, je suis personnellement persuadé qu’on ne peut pas réduire tous les problèmes de terrorisme à des actes politiques et de guerre, à des actions, réactions ; qu’une grande partie du déni est ailleurs.
Quand il y aura un manifeste qui parlera aussi de la santé mentale des populations, du lien entre cette dernière et les politiques sociales et éducatives appliquées, je signerai aussi.
En attendant que nos politiques se décident à considérer qu’un type qui se fait sauter en criant « Allah akbar » n’est pas différent d’un schizophrène qui passe à l’acte, je doute que nous arrivions à adopter les bonnes solutions.
Le problème est que personne n’ose défendre cette thèse pour la simple et « bonne » raison qu’assimiler les « croyances » à un problème de santé mentale, ce serait s’attaquer à ce qui constitue le quotidien « cognitif » d’une grande majorité des populations… une hérésie totale et inentendable actuellement. Peut-être que dans 2 à 3 générations les populations seront assez mûres pour l’entendre… peut-être qu’un jour on fera le constat que les croyances sont le vrai cancer de toute société…
« L’élément le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité est sans doute l’illusion d’une réalité « réelle » avec toutes les conséquences qui en découlent logiquement. » ; Paul Watzlawic.
+7
Alerteravec un QI de 60 on est illettré voir analphabète
et la seule manière de s’exprimer est la violence
+3
AlerterQuand on écrit : »voir analphabète », c’est qu’on est illettré mais pas analphabète !
https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/voir-ou-voire-orthographe/
Désolé, mais vous l’avez bien cherché !
+0
AlerterOui, cette question de l’équilibre mental est primordiale, mais les croyances ne sont qu’une conséquence de l’ignorance… et de la difficulté de vivre avec.
On tente de nous rassurer avec une profusion d’informations, +ou- fausses ou +ou- vraies, et il en résulte une confusion invraisemblable… et inédite, étant donné les moyens actuels de communication.
Bien plus qu’un problème de QI(m’enfin, Petitjean, comme si tous les analphabètes étaient violents! J’en connais qui chantent joyeusement!), notre société est confrontée à une insatisfaction généralisée et à un manque de sens criant, que la plupart d’entre nous comblent par une consommation à outrance…qui n’arrive jamais à les satisfaire… »comme c’était prévu dans le plan…et on oublia le bonheur… » Chanson de B.Fontaine et Areski, « Le bonheur »
+1
AlerterQue voulez-vous dire par « les croyances ne sont qu’une conséquence de l’ignorance…et de la difficulté de vivre avec » ?
PS : Merci pour vos encouragements sur l’autre article. Ce n’est pas facile, pour tout le monde (surtout au début), de voir les causes car il faut avoir des informations diverses (que nous ne pouvons tous, avoir les mêmes) pour essayer de « voir » par dessus ce qu’on voit aux premiers abords. Et surtout de le « voir » sans être « perturbé » par nos émotions « négatives ». Ceci n’est pas facile. C’est pour cela que discuter ensemble, comme vous dites, en essayant de faire taire ces émotions « négatives », peut nous aider. Courage à vous aussi.
+0
AlerterHé ben…je voulais dire… Comme une des pires calamités de la vie, c’est de devoir mourir, et de quitter ainsi les choses et les gens qu’on aime, on a tendance à se demander « POURQUOI? », cette question devenant souvent un véritable tourment…
Or, jusqu’à présent, les plus intelligent-e-s des savant-e-s de toute sorte n’ont pas encore réussi à expliquer d’où a surgi le phénomène de la vie(et du cosmos dans lequel il se développe). C’est ce que j’appelle l’ignorance, qui est insupportable aux êtres humains persuadés que leur particularité de petits mammifères parlants devrait pouvoir leur faire tout comprendre et surmonter.
C’est ainsi que surviennent les croyances, basées sur des mythes répandus par des gros malins qui, eux, comprennent bien l’avantage de faire croire à des histoires invraisemblables et rassurantes pour réussir à dominer et exploiter leurs semblables, afin d’améliorer leur quotidien trop banal à leurs yeux « d’élites » (politiques, religieuses ou scientifiques).
Heureusement, beaucoup de gens comprennent à présent que l’important n’est pas de tout savoir, mais de s’intéresser surtout à l’essentiel: comment faire pour que chaque être vivant ait la chance de vivre, sans souffrir inutilement, SA vie, et d’en mourir content.
« Pour que durent, durent, les moments doux… » et le phénomène de la vie elle-même, à présent menacé par la « folie des grandeurs » de l’humanité.
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AlerterNos ancêtres Homos sapiens ont créé des références symboliques (visuelle, musicale ou écrite). Un grand récit retrouvé expliquant la mort remonte à 30 000 ans, époque des chasseurs-cueilleurs. Ce qui a permis de mieux collaborer pour la survie du groupe (car permet de se sentir appartenir au groupe). Lê de Science4all l’explique d’après la théorie de Jonathan Haidt : https://www.youtube.com/watch?v=ki26tUbxpnU
Selon Vincent Mignerot (chercheur indépendant et essayiste), nous avons cette capacité de se raconter des histoires, des récits, c’est-à-dire de créer une « surcouche/interface entre la réalité et ce que nous préférons voir de la réalité » (mythologies, cultures, religions…). D’après lui, cela permet à l’humain « de cloisonner sa responsabilité et surtout de se défausser de sa responsabilité ». https://www.youtube.com/watch?v=HTFeoBsOcXU
Les religions se basent sur des récits et ont permis la cohésion d’humains afin de travailler ensemble, de s’aider etc. Et aussi avec de la spiritualité (différent de croire en dieu) : « Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité » (Larousse.fr).
Malheureusement, cela a aussi servit à s’unir pour attaquer d’autres groupes d’humains (qui n’ont pas les mêmes récits et aussi de se défausser de sa responsabilité) afin de conquérir des terres (richesses) pour la survit ou l’enrichissement du groupe/territoire. Les humains ont cette capacité de bonté, générosité etc mais aussi d’avidité, de mépris, violence etc. C’est cela qui pervertit tous les systèmes.
Le récit (croyance) de nos sociétés occidentales, n’est-il pas celui de la matérialité ?
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AlerterOui, oui, en dépit du vieux proverbe de « bon sens populaire » qui dit que « l’argent ne fait pas le bonheur », le système capitaliste(pervers par essence, car il promeut la préséance du dominant, du plus fort, du plus « créatif », du plus riche) a réussi à convaincre le plus grand nombre de tout sacrifier en vue d’accumuler des possessions matérielles(ce qui servait ses « grandioses » projets de productions industrielles, dont l’industrie de la guerre et de la « conquête spatiale », la plus vaine et grotesque de toutes, compte tenu de la misère récurrente qui règne encore sur terre).
La publicité, « la réclame », est devenue un « art » et une arme de persuasion massive, bien plus subtile et efficace(car « amusante ») que n’importe quelle propagande. Déjà dans les années 60, la jeunesse la dénonçait comme agressive et violente(car imposée dans l’espace public, non consentie). D’ailleurs, c’est elle qui subsidie tous les « réseaux sociaux » et la plupart des autres médias de communication, et son coût dans chaque produit est répercuté sur la personne qui achète.
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Alerter@Ceveyanh Mon vieil iPad ne me donne plus accès à YouTube(et je ne tiens pas à faire les mises-à-jour qui le rendraient totalement inopérant).
Mais je sais, par des décennies d’observations qu’il serait trop long de référencer ici, que les êtres humains, petits mammifères faibles et vulnérables, n’ont pu subsister et se développer formidablement que parce qu’ils ont « fait société », en communiquant(se parlant, s’écrivant, se transmettant leurs savoirs et capacités), et donc en s’aidant les uns(et les unes!) les autres… ce qui a amené des rivalités entre les divers groupes guidés par la peur de l’autre, mal ou in-connu, et surtout la peur du manque (de territoires, d’eau et de nourriture, de « ressources »), peurs tellement habilement utilisées par les « chefs » et leurs sous-fifres.
Or, cette compétition est devenue anachronique, à l’heure où l’on sait (grâce à la science, finalement) que tous les êtres vivants sont interdépendants et que chacun-e contribue à l’équilibre du phénomène de la vie. (Voir le combat pour la protection des insectes pollinisateurs)
LA vie, NOTRE vie, à vous et à moi, qui, jusqu’à preuve du contraire et en dépit de nos aspirations métaphysiques, est TOUT ce que l’on possède réellement(pour un certain temps…)
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AlerterJe suis d’accord avec vous : qu’en fin de compte c’est la VIE que nous possèdons « réellement » et j’ajouterais notre PENSEE. Pour cela, nous avons besoin de la spiritualité, des informations/connaissances de diverses disciplines qui permettent (j’espère) une plus grande compréhension de l’impact de nos façons de vivre, de nos « travers » et de nos modes de pensée. Ceci nous amènera certainement à plus de sagesse. L’humain est différent des autres animaux par cette capacité de « l’esprit », de « conscience ».
Ne devrions-nous pas écrire le prochain récit mondial en nous évitant cette « compétition anachronique » et en nous aidant à moins impacter/avoir d’emprise sur notre planète pour pouvoir vivre tous ensemble (« sans souffrir inutilement ») et sauver les autres vivants pour mieux équilibrer ‘le phénomène de la vie » ?
Votre idée de la vie me fait penser à ce texte rédigé en langue akkadienne à l’époque paléo-babylonienne
(XVIIIe – XVIIe siècle av. J.-C.) :
« Gilgamesh, où donc cours-tu ?
La vie que tu cherches, tu ne la trouveras pas.
Lorsque les grands dieux créèrent les hommes,
C’est la mort qu’ils leur destinèrent
Et ils ont gardé pour eux la vie éternelle,
Mais toi, Gilgamesh
Que sans cesse ton ventre soit repu
Soit joyeux nuit et jour
Danse et joue
Fais chaque jour de ta vie
Une fête de joie et de plaisirs
Que tes vêtements soient propres et somptueux
Lave ta tête et baigne-toi
Flatte l’enfant qui te tient par la main
Réjouis l’épouse qui est dans tes bras.
Voilà les seuls droits que possèdent les hommes. »
Nous avions eu depuis longtemps le message de vie.
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AlerterMerci pour cette délicieuse poésie… bien que les « grands dieux » évoqués me semblent aussi extravagants que le « Dieu le père » de mon enfance.
Toujours étonnée que les philosophes occidentaux s’intéressent si peu à leurs confrères orientaux…
J’ai eu la chance de lire Krishnamurti vers 15ans(mais aussi A.Camus, J.Giono et Apollinaire, entre autres-grâce au livre de poche, une des plus belles initiatives culturelles du 20ème siècle) et je me suis aussi formé l’esprit à l’écoute de troubadours comme Brassens, Ferré, Colette Magny(entre autres-grâce à la radio qui, en ce temps-là, remplissait sa mission de service public).
À noter que la pensée, l’esprit, la conscience, tout ça passe par les mots… Je reste persuadée que c’est notre capacité de les former et de les associer (ensuite de les écrire et de les imprimer-grâce à notre habileté manuelle également particulière) qui ont permis aux êtres humains de se soustraire aux fatalités de leur condition naturelle, animale, d’estomacs sur pattes surtout préoccupés de survivre et de se reproduire(les deux principales occasions d’user de violence).
Enfin, la faculté de compter(et d’écrire des chiffres) y est sans doute aussi pour quelque chose… En espérant que la « numérisation » ne va pas stopper la lente et constante progression intellectuelle de l’humanité.
À vous retrouver dans un autre débat… car les commentaires, ici, seront sans doute bientôt fermés.
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AlerterA Incognitoto :
N’est-ce pas plutôt un problème de nos sociétés matérialistes et ses incohérences que des gens qui ont un problème de santé mentale ? Où pour « réussir », il faut avoir un travail, une maison, une famille etc ? « Faire et être comme la plupart des gens » ? Des gens qui n’y « arrivent » pas ou se sentent loin de cette façon de pensée (ils ne sont pas « moulés ») cherchent à comprendre et donner un sens à leur vie. Certains se tournent vers la religion. Si cela concerne des mulsumans (et certains non pratiquant), ce sont certains imams qui profitent de leur détresse (en apportant de l’aide, de la « solidarité », spiritualité etc) pour les amener à haïr et servir leur cause.
https://www.lesinrocks.com/2015/06/news/une-jeune-francaise-raconte-sa-vie-a-chez-daesh/
https://www.vice.com/fr/article/bnqaym/quand-vos-filles-partent-faire-le-djihad
https://www.vice.com/fr/article/j593vp/les-recrues-de-lei-connaissaient-apparemment-peu-de-chose-de-lislam-dapres-des-documents
Certaines personnes ne cherchent pas cette voie et se suicident ou tentent de le faire. En France, il y a environ 9 000 suicides et 89 000 hospitalisés par an pour tentative. https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2019/suicide-et-tentative-de-suicides-donnees-nationales-et-regionales
https://www.lepoint.fr/societe/suicide-il-y-a-de-plus-en-plus-de-jeunes-en-detresse-10-09-2019-2334729_23.php
Certains comme écrit Grd-mère Michelle le cherchent à travers les drogues, d’autres dans le sens du devoir (soldats, polices…). Pourtant, dans la police, il y a aussi des suicides.
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AlerterOui, oui, bien sûr! On pourrait même ajouter: « …nos sociétés matérialistes et normalisatrices… »
D’où l’expression « T’es pas normal!? »
À présent, le contraire de la folie, c’est la normalité.
Alors que, dans l’antiquité, c’était la sagesse.
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Alerter@Cévéyanh
Jusqu’à preuve du contraire ce ne sont pas les « matérialistes » qui se font sauter, tandis que de tout temps les « croyants » (y compris les « croyants politiques ») sont partis en croisade contre ceux qui ne croyaient pas comme eux… Les phénomènes de croyance ne sont donc pas liés à notre contexte « matérialiste » (qui génère cependant ses propres problèmes comme le « vide » que vous évoquez).
Pascal Boyer dans « Et l’homme créa les dieux » analyse très bien les phénomènes de croyance dont l’universalité intemporelle n’est pas à démontrer. Ce « besoin » de croire plutôt que de rester dans l’incertitude face aux énigmes de la vie (et dans le vide) est une donnée de base de notre système cognitif.
Les problèmes commencent quand cette pensée devient totalitaire et totalisante ; un phénomène très psychotique… tout ce qui contredit leur délire est alors perçu comme une menace susceptible de les annihiler et aucune rationalité ne peut changer cela. Ce sont des pathologies mentales très bien identifiées et tant que le politique ne voudra pas le reconnaître nous répéterons sans cesse les mêmes erreurs et errances, sans jamais traiter le fond.
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AlerterLes matérialistes ne se font pas sauter, ils envoient des armées de jeunes gens tuer et se faire tuer dans des guerres qui n’ont d’autre but que de conforter leurs privilèges.
Et, dans le même temps, ils emploient (en les exploitant) des tas de gens à fabriquer l’armement , et les véhicules, les uniformes, la « technologie », nécessaires à cette funeste besogne, tout en bourrant le crâne de ces travailleurs-euses (qui ont juste besoin de se loger et se nourrir ainsi que leurs enfants) de « bonnes raisons » de « défense » et de « sécurité », pour qu’ils/elles ne culpabilisent pas trop.
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AlerterJe ne dis pas autre chose que vous… puisque je parle aussi des « croyants » politiques (notamment les néolibéraux et les communistes, pour les nommer) qui ne sont pas en reste pour partir en croisade sous des prétextes le plus souvent fallacieux.
Cependant a contrario des croyants religieux, vous ne trouverez pas un seul individu prêt à se faire sauter de sa propre initiative pour imposer aux autres sa conception du consumérisme et son droit de ne croire en rien…. Ça fait une très grosse différence avec tous ceux qui pensent que tout le monde doit vivre à l’image de ce qu’ils croient, et se sentent menacés par tous ceux qui ne sont pas comme eux.
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AlerterPeut-être que si l’URSS domine le monde aujourd’hui, et que celui-ci est devenu communiste, il y aurait peut-être des consumérismes (capitalistes) qui aurait pris cette voie. Nous sommes dans un monde régit par les consumérismes.
Il n’y a pas que des gens au nom de leur religion qui ont fait des attaques suicides (https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat-suicide) :
– « les Tigres tamouls (LTTE), un groupe laïc, marxiste-léniniste, dans la guerre civile du Sri Lanka »
– « En 1996, puis en 1999, c’est le PKK kurde qui utilise la même tactique contre la Turquie. » C’est une organisation politique armée.
Après la 2ème guerre mondiale, des matérialistes (des capitalistes, représenté par les Etats-Unis) ont fait la guerre contre les communistes (un système différent, une croyance différente) par pays interposés. Kennedy, dans son discours d’investiture : « Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se font notre ennemi s’avancent autour du globe. La survie de nos amis est en danger. Et pourtant on n’a déclaré aucune guerre ; aucune frontière n’a été traversée par des troupes en marche ; aucun missile n’a été tiré. (…) Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre. » (source Wikipédia)
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AlerterOui, les USA redoutaient le communisme et s’en sont servi d’épouvantail pour protéger leur projet capitaliste et consumériste d’envahissement mondial par le commerce de produits superflus.
Bien que… quand on regarde comment a tourné le communisme en URSS et en Chine, on se rend compte que ce système comporte aussi tous les ingrédients qui peuvent conduire à l’exploitation du plus grand nombre au profit de quelques-un-e-s…
(LE problème à résoudre… dans un cas comme dans l’autre).
À propos du suicide, c’est le résultat d’un déséquilibre, d’une faiblesse, d’une confusion mentale, qui entraîne souvent une faiblesse physique( et/ou vice-versa- d’où la difficulté de se « reprendre »), d’ailleurs répertorié dans les maladies mentales. Personnellement, je considère que le meurtre est du même ordre. Se « faire sauter » combine les deux, mais notre justice punitive, qui veut à tout prix séparer le bien du mal, s’obstine à condamner, même les plus déboussolé-e-s, désorienté-e-s (pour l’exemple, bien sûr!), au lieu de les observer consciencieusement pour comprendre et éviter de telles dérives.
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AlerterA grd-mère Michelle :
Le capitalisme est un régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d’échange n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail (définition de Le Robert). Il a permis (grâce au charbon et surtout au pétrole) de mieux collaborer pour « prélever » les richesses de la Terre et ainsi la distribuer à un plus grand nombre et a permis a beaucoup de gens d’avoir plus de confort matériel (ce qui ne fait pas le bonheur), de pouvoir avoir une éducation, augmenter l’espérance de vie, le nombre d’humains… Ce n’est pas que « négatif ». La publicité a aussi « aidé » le consumérisme car c’est un des moyens du mercatique (marketing) qui a repris les « codes » de la propagande (voir le documentaire d’Arte « Propaganda, la fabrique du consentement »). Certains humains ont donc perverti le système entre autres. Le communisme en URSS et en Chine n’y a pas dérogé et encore moins celui des khmères rouges.
A propos du suicide, il est aujoud’hui considéré comme une maladie mentale mais peut-être demain considéré autrement (l’homosexualité était aussi considéré comme telle il y a 30 ans.) Je pense que les considérer comme cela c’est-à-dire défaillant, nous stigmatisons ces personnes qui ne sont pas mort, après leur tentative, et cela ne les aide pas vraiment.
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Alerter@ceveyanh OK, l’homosexualité n’est pas une maladie, mais une particularité, d’ailleurs assez insignifiante, portant peu à conséquence, et dont les souffrances ne sont causées que par les usages règlementés de sociétés patriarcales et normalisatrices, et leur obsession de « catégoriser », de forcer tout le monde à « s’identifier » jusque dans les moindres détails, même les plus intimes(et parfois mal cernés par les individus eux-mêmes).
Hélas, il existe diverses maladies mentales(déséquilibre entre l’appréhension du réel, de l’imaginaire et du symbolique, les trois constituants de notre « esprit », selon la définition de la santé mentale par des psychanalystes, pour faire simple quelque chose d’extrêmement compliqué) qui conduisent des individus à (se) tuer, pour échapper aux souffrances qu’ils endurent.
J’en sais quelque chose, et je me suis soignée par la parole, exprimée à quelqu’un que je payais pour m’écouter(à qui je pouvais dire ma vérité).
Car seuls les mots guérissent les maux du mental.
Mais il existe aussi des personnes qui (se) tuent pour attirer l’attention sur leurs souffrances, ou d’autres, en sachant que c’est le seul moyen « d’exister publiquement », de faire parler d’elles à la TV(voir l’assassin de John Lennon, toujours « mis hors d’état de nuire », enfermé à perpétuité).
Cette dernière pathologie a fort augmenté au cours des dernières décennies, compte tenu de la société/spectacle dans laquelle nous vivons.
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AlerterLa maladie mentale, cela ne veut-il pas dire que les personnes ne sont pas dans la norme du moment ? Qui peut changer à une autre époque ? C’est cela que je voulais souligner. Je comprends que ce soit un déséquilibre comme vous l’expliquez. Cela ne pourrait-il pas être « que juste » une perception ressentie de douleurs beaucoup plus fortement par rapport à la majorité des gens (qui ne peuvent donc comprendre) et considère cela comme une maladie mentale car ils se suicident ? Ainsi si plusieurs suicides ont lieu (exemple dans la société France Télécom, fin des années 2000), est-ce vraiment des malades mentaux ou un « dysfonctionnement » dans la société ?
Oui, les mots ont un grand pouvoir de guérison. Il manque à nos sociétés le pouvoir des mots de la sagesse.
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AlerterA Incognitototo :
Autres problèmes de nos sociétés matérialistes, du paraître, ils « fabriquent » des imposteurs dans tous les stractes de nos sociétés (entreprise, politique, association…). Roland Gori l’explique : « L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes. » https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU
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AlerterLe bouquin GOUVERNER PAR LES FAKE NEWS de Jacques Baud est un excellent récapitulatif des mensonges d’état occidentaux guerriers de ces 30 dernières années, en liaison avec les guerres.
En particulier, Il démontre clairement le lien entre les interventions militaires occidentales et certains attentats…
Ce Colonel, ancien responsable du renseignement de La Suisse, a réalisé une synthèse des informations touchant à la sécurité dans la monde… A lire avec lucidité, sur l’air: Tiens c’est vrai, ce mensonge-là, je l’avais gobé à l’époque… Tant la désinformation s’insinue dans nos vies et dans nos jugements… Ca rend modeste…
Toutes les sources sont systématiquement indiquées et vérifiables…(plus de 2500)
Peu de médias échappent à ces diffusions volontaires ou non de Fake news mortelles
Une excellente mine d’informations anti va-t-en guerre…
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AlerterJ’ai découvert Jacques Baud gràce à Frederic Taddei sur RT France.. Voici le lien, (Youtube censure le lien) :
https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/78453-culture-numero-147
C’est très instructif, surtout provenant d’un ancien membre (occidental) de service des renseignements
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AlerterHeureux de voir que le message passe!
Dans un précédent sujet, j’avais évoqué ce livre et cet entretien… et mon message avait mystérieusement disparu.
On s’intéressera aussi bien aux nombreux entretiens de Jacques Baud avec Hélène Richard-Favre qui est au côté d’OB en procès contre une russophobe (procès en appel):
helenerichardfavre.ch
+1
AlerterMais au juste quel est le but de cette n-ième tribune. Que prétend elle concrètement produire? Qui exactement l’a initiée?
J’ai l’impression que les signataires de cette tribunes flattent simplement leur égo de « gens-de-bien » à peu de frais. Sans d’ailleurs s’être vraiment renseignés sur qui étaient les gens morts lors de la chute des bastions de daesh de raqqa et mossul. Des civils nous dit on. Des femmes, des enfants et des vieillards certainement. Mais nul combattant. Pourtant la réalité est plus complexe. Si ces villes ont été écrasées sous les bombes c’est que les kurdes à raqqa (qui étaient les gentils à l’époque de kobane, allez comprendre les poissons rouges de l’obs) et les milices chiites à mossul ont eu énormément de mal face à la résistance acharnée des combattants (pardon des civils) de l’etat islamique.
Face à cette réalité on pourrait comprendre ceux qui passeraient les civils liés aux anciens tortionnaires par pertes est profits. On pourrait aussi comprendre ceux qui louent la résistance héroique des combattants de l’etat islamique et de leurs proches qui ont choisi de se battre quasiment comme les juifs à massadah. Mais non nul volonté, nul combat existentiel entre groupes multiseculairement ennemis pour nos parapheurs. Simplement l’occident avide et ses victimes dont on oublie la volonté propre et même le courage. Et en plus dans un organe de propagande de cet occident avide. C’est assez culotté quand même. Alors pourquoi?
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AlerterVous semblez ignorer le fait que les occidentaux n’ont fait aucune différence entre les daeschiens et les habitants de Mossoul et de Raqqa. Crimes de guerre, cela ne vous parle pas?
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AlerterAuparavant « les occidentaux » n’avaient fait aucune différence entre « le régime » de sadam ou celui de bashar et les irakiens (respectivement les syriens). Crime contre la paix cela ne vous parle pas?
Quand on justifié et appuyé toutes ces « aventures » et amené la guerre chez autrui c’est très culotté pour l’obs de publier ce genre de tribune. Ayez simplement de la mémoire.
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Alertermettez y autant de cautions intellectuelles que vous pouvez, apportez autant d’arguments que possible, décomptez toutes les victimes, faites donc ce travail du tri de la boucherie autant que vous le pouvez, cela ne changera rien car la haut ils ont décidé de se raidir sévère. Le sujet n’est plus de raisonner avec des gens qui ne veulent plus rien entendre.
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AlerterCet article commence très mal !
« pays de la liberté d’expression »
mais où est donc la « liberté d’expression » en France ?
il n’y a plus de liberté d’expression parce que la démocratie est morte.
Quand la « liberté d’expression » est encadrée par d’innombrables lois liberticides, où est la « liberté d’expression » ?
Et ça commence en 1972 avec la promulgation de la redoutable loi PLEVEN
la suite se passe de commentaires…………
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AlerterVous voulez vraiment une liste des pays où il n’y a pas vraiment de liberté d’expression? Ou plutôt vraiment pas ? Combien de gens ont été decapites ou égorgés ou abattus par la loi Pleven? Non mais sérieusement quoi! Il faut arrêter le délire là.
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AlerterJe vais avoir 72 ans et je me dis que lorsque j’avais 20, 30, 40 ans, il n’y avait pas ces tragédies entre l’Occident et le Moyen Orient. Il y avait le conflit israélo-palestinien malheureusement toujours pas réglé et pas prêt de l’être . Les actions atroces restaient localisées dans cette région. D’où est-ce parti? Chacun peut le déterminer en revoyant l’histoire récente.
Rectificatif; bien sûr, ne pas omettre les guerres états-uniennes en Indonésie, au Vietnam et en Amérique Latine.
Je ne pense pas que depuis quelques années, des individus du Moyen Orient se lèvent un matin en disant: » Tiens! si je devenais terroriste. »
Je crois me souvenir qu’un jour, Bush fils avait posé la bonne question mais sans y répondre.
Il avait dit après le 11 septembre: » Pourquoi ne nous aiment-ils pas? »
Son père aurait pu lui répondre facilement!….
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AlerterLa crise de Suez (invasion anglo-français de l’Égypte) la guerre civile libanaise toussa toussa.
Vous avez oublié bien des choses.
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AlerterGuerre « civile » libanaise ? Sérieusement Alfred. Venant de vous j’en reste coi. Parceque pour vous les palestiniens sont des libanais? Allons quoi!
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AlerterJe ne voulais pas faire un inventaire des guerres, c’eut été trop
long.
Je n’ai pas été assez clair. L’idée principale était que le terrorisme au XXe siècle n’est
n’est pas né spontanément.
Emettre ceci , est-ce excuser?
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AlerterJ’ai bien rigolé en lisant cet article. Alors comme ça le lien entre intervention « occidentales » et terrorisme n’est pas interrogé. L’inverse non plus d’ailleurs. Et quid des invasions non occidentales ? Y en a pas? Non? Ah… donc à quand remonte le début de l’Histoire pour ces braves « intellectuels » et autres acteurs de cinéma ? Voyons voyons. Si mes calculs sont bons l’Histoire commence avec l’invasion de l’Afghanistan et de la chute de son régime adulé par le peuple afghan. Le reste de l’article est à l’avenant. Le Bazar du lieu commun et des certitudes à géométrie variable. Sérieusement, qu’est ce que ça fait sur les Crises? Peut être passé sous le radar vigilant d’OB , je crois, j’espère. Merci M Mme le la modérateur trice de publier une un opinion avis différent te.
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AlerterQue se soit d’un coté ou de l’autre,le soi disant clan du bien contre celui du mal ils ont une non valeur commune l’etre humain.
La valeur commune commune est le profit.
Compte tenu de ces équations les souffrances et les profits entrainent des conflits et des guerres ,des profits relatifs aux armements et à l’exploitation des richesses des pays agressés et cela sans fin.
Nous devons revenir à l’éducation des élites privées de formation humanitaire.
De plus ,les peuples doivent reprendre en main leur destinée avec la reconstruction de la Démocratie!(l’angélisme est là)
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