Source : Marianne, Louis Nadau
Le site Mediapart a révèlé, mercredi 1er avril, une note commandée par l’Elysée de la Caisse des dépôts et consignations qui préconise de continuer de faire de plus en plus de place au secteur privé dans l’hôpital public.
L’hôpital public va dans le mur ? La Caisse des dépôts et consignations propose d’appuyer sur le champignon… et même de klaxonner. Pendant que l’aggravation quotidienne de l’épidémie de Covid-19 en France souligne cruellement le manque de moyens dont souffrent soignants et patients, le site Mediapart révèle, ce mercredi 1er avril, l’ébauche d’un plan de bataille pour l’hôpital. Ô surprise : cette note, émanant du bras armé de l’Etat en matière de finance et sollicité par l’Elysée, recommande… de continuer la privatisation à bas bruit de l’hôpital public.
On pensait pourtant l’exécutif vacciné. Comme le soulignent nos confrères, Emmanuel Macron déclarait en effet, dans son allocution du 12 mars dernier : “Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, [pour] notre État-providence, ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe […]. Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.”
LE COME-BACK DES PPP
“Enfin !”, pourrait-on dire, si les propositions mises sur la table par la Caisse des dépôts (CDC) n’allaient pas exactement dans le sens contraire. Dans son sabir technocratique, la CDC préconise en effet de “mettre en place des PPP – Partenariat public-privé, ndlr. – vertueux intégrant des démarches de développement durable (construction, modernisation, exploitation, …) particulièrement innovantes et performantes”. Piqûre de rappel : très populaires dans les années 2000, les PPP permettent à une collectivité locale ou à l’Etat de confier à un seul opérateur privé – en général, un consortium réunissant des entreprises du BTP et des services – la conception, la construction et le financement d’un équipement public, mais aussi son exploitation sur une longue période allant de vingt-cinq à trente ans. Pendant cette période, l’utilisateur public paie un loyer, avant de finalement devenir propriétaire de l’équipement en question.
Que ce soit à Marseille, Saint-Nazaire, Bourgoin-Jallieu, Douai, dans le Haut Limousin ou pour le centre hospitalier sud francilien, les PPP ont surtout démontré leur efficacité pour créer des surcoûts inutiles avec des factures exorbitantes, une gestion rigide et coûteuse à la main d’un opérateur privé en position de force, et un endettement inutilement élevé, amputant toute marge de manœuvre budgétaire pour les hôpitaux.
La Cour des comptes s’est déjà montrée très critique concernant les PPP. En 2014, elle constatait, dans un rapport consacré aux partenariats hospitaliers, que “ces procédures avaient été engagées de manière précipitée”, que les “avantages qui sont attribués aux partenariats public-privé” avaient été “mal exploités”, et enfin que “leurs enjeux financiers ont été insuffisamment pris en compte”. Après un audit dans les secteurs du transport et des infrastructures de communication, la Cour des comptes européenne pointait quant à elle, en 2018, les “multiples insuffisances et les avantages limités” des PPP. Malgré cela, les auteurs de la note de la Caisse des dépôts veulent donc remettre le couvert.
SOUTENIR… LE PRIVÉ NON LUCRATIF
Et ils ne s’arrêtent pas là : le plan de la CDC inclut également tout un volet consacré à la question de la dette des hôpitaux, qu’il s’agit de restructurer. La CDC appelle ainsi de ses voeux la “création d’un fonds de dette pour renforcer la structure financière à très long terme des établissements privés de santé à but non lucratif”, dits « Espic ». Autrement dit : l’effort financier de l’Etat devrait porter sur… le renforcement du privé. “Nous pourrions imaginer un fonds de dette qui prêterait en hybride soit aux hôpitaux, soit préférablement aux mutuelles ou aux fondations qui les détiennent avec une obligation de fléchage de la ressource”, se prennent à rêver les fonctionnaires de la CDC. Rappelons tout de même que les Espic concurrencent l’hôpital public en matière d’offre de soin, puisque leurs financements privés les autorisent à proposer des salaires bien plus affriolants que ceux du public aux médecins.
Le tableau ne serait pas complet sans l’inévitable volet “numérique” du plan : “La santé numérique peut avoir de grandes vertus mais son impact réel est encore marginal, le marché peu mature, les solutions nombreuses et les modèles économiques fragiles”, regrettent les auteurs de la note, soulignant l’existence de “plus de 700 startup medtech en France” sur lesquelles il serait temps de s’appuyer pour “favoriser le déploiement de solutions numériques à forte valeur ajoutée et impact sur l’efficience des soins”. Et pendant ce temps, la question toute bête de la hausse des moyens de l’hôpital public – ne serait-ce que pour couvrir ses frais de fonctionnement – brille par son absence.
Source : Marianne, Louis Nadau
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Commentaire recommandé
J’admire le « très populaires dans les années 2000, les PPP… »
« Populaire » chez les élites corrompues certainement mais la partie de la population douée de mémoire sait que pour l’essentiel ces PPP se sont révélés être des désastres pour les usagers-contrinuables. Des désastres prévisibles et probablement prévus. Des désastres voulus? Si cela vous rappelle la situation actuelle c’est que ça a exactement le même goût. Un PPP ça ne sert qu’à orienter l’argent public vers des actionnaires et seulement à ça. Certainement pas à baisser les dépenses ou à rationaliser quoi que ce soit. C’est une arnaque et l’expérience nous l’a montré.
27 réactions et commentaires
A voir Frank Lepage, Covid-19, l’ami des dominants :
https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/73793-franck-lepage-sur-covid-19-ami-des-dominants
Les extrémistes de l’extrême centre comme tout les extrémistes sont gouvernés par une idéologie et non par la raison. Pour eux si cela a foiré ce n’est pas à cause d’un trop mais d’un trop peu. Si on les laisse faire (stratégie du choc) les catastrophes vont aller en s’aggravant jusqu’à ce qu’on ne puisse plus s’en relever.
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AlerterComme tous les idéologues, communistes, libéraux, etc. Si la situation n’est pas bonne, c’est que nos idées ne sont pas appliquées avec suffisamment de rigueur et de ferveur.
J’imagine que la passionara du démantèlement de la puissance publique, Agnès Verdier-Molinié, de l’IFRAP, doit s’étouffer de l’explosion de la dépense publique. Ou bien peut-être se dit-elle que de cette crise peut surgir le meilleur, à ses yeux tout du moins.
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Alerteret pourtant c’est ce qui va se passer.
notre système est malade de trop d’état, de trop de bureaucratie , de trop d’administration , on peut le constater tous les jours avec cette crise.
Quels seront les remèdes in fine ? rajouter de la bureaucratie pour contrôler la bureaucratie existante , nommer des technocrates supplémentaires pour un « choc de simplification » avec des cerfas supplémentaires, des contrôles en plus , peut-être même un observatoire de la simplification, une commission de suivi … une agence de coordination des agences régionales …
ha j’oubliais .. pour payer les technocrates sans faire exploser des budgets déjà bien grassouillets , il suffira de virer des soignants … comme d’hab.
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Alerterfaux
notre système manque juste de responsable qui doivent rendre des comptes
ajoutez cela et vous verrez comme tout peut vite changer
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Alerteroui mais le système actuel que le monde nous envie fonctionne sur le principe de l’opacité. Les citoyens ne voient pas le coût réel et n’ont pas de vraie possibilité d’agir. Donc l’administration a toute l’attitude pour croître et embellir.
je suis assez favorable au « salaire complet » , le salarié touche l’intégralité de son salaire + charges ( y compris les charges dites patronales ), ensuite il paie lui-même les charges aux différents organismes .. donc il a le même net que d’habitude et l’employeur paie la même chose. Mais le salarié sait combien ça lui coûte .. donc première prise de conscience. Il pourra aussi comparer avec les prestations fournies.
Si le système tient 3 mois ça sera bien. On peut ensuite gérer ces caisses indépendamment de l’état en faisant élire les responsables par ceux qui cotisent .. et là ça va devenir intéressant.
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Alertera priori l histoire vous echappe un peu patrick .ces caisses ne sont justement pas etre censees gerees par l etat d ou la tentative de reforme pour mettre la main dessus!
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AlerterPas gérées directement par l’état mais largement sous contrôle avec des dettes reprises ou garanties par l’état et organisées selon une kyrielle de lois et de règlements sous l’influence et le contrôle de l’état.
Alors il n’y a pas de grosse différence, et c’est la même faillite et les citoyens ne peuvent que regarder le naufrage.
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AlerterBonjour Patrick
Il va falloir que vous consultiez votre fiche de paie !
Toutes les informations existent par rubrique:
– salaire de base brut
– vos différentes cotisations salariales en taux et en montant et par tranche
– les différentes cotisations employeur en taux et en montant et par tranche
– votre salaire net
– les cumuls depuis le début de l’année
Après il faut s’intéresser aux différentes rubriques :
– CRDS CSG
– maladie
– vieillesse
– mutuelle
– Agirc Arcco
– Accident du travail
– etc.….
ça prend un peu de temps mais ça permet de comprendre où vont ces cotisations.
Par contre demander au salarié de payer lui-même ses cotisations , qui sont obligatoires, aux organismes est complètement irréaliste.
Avez-vous déjà gérer une gestion de paie ?
Il faudrait un comptable pour chaque salarié qui devrait s’assurer de la bonne réalisation en temps et en valeur des virements aux organismes.
De nombreuse caisses sont indépendantes de l’Etat :
– mutuelle
– retraite complémentaire
– prevoyance
– assurance
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AlerterPour aller dans votre sens, je me suis toujours demandé comment un petit pays comme la Suisse, par exemple, 8,5 millions d’habitants, très pauvre à l’origine ( des paysans montagnards) a pu se développer pour acquérir un niveau de vie très élevé, avec des niveaux de salaire incomparables par rapport aux nôtres, tandis que nous, 70 millions d’habitants, ancienne grande puissance et empire colonial, sommes à ce point à la ramasse ! Je pense que nous nous sommes bien fait entuber, en fin de compte.
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AlerterEn tant qu’employeur je connais parfaitement le contenu de la fiche de paie , et je sais combien ça me coûte.
La plupart des salariés ne se préoccupent que du net et au mieux comparent leur brut et leur net mais pas plus.
J’avais eu cette discussion avec un de mes salariés il y a quelques années , il ralait en me parlant uniquement de son net , en ignorant tout le reste.
Donc le gaspillage peut continuer, et avec la retenue de l’impôt à la source ça risque d’être pire.
Le salaire net pas assez élevé c’est la faute de l’employeur.
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Alerterle gaspillage il est quand l’etat décide de priver ces caisses de ressources et ne les compensent pas. L’idée que chacun puisse cotiser où il veut, c’est la réforme des retraites et faire que l’argent partent dans des fonds de pension ou autre qui ne serviront qu’à engraisser encore d’autres intervenants.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/retraite-universelle-par-points-un-projet-inutile-et-dangereux-1158051
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AlerterPatrick, ce que vous nommez « état » n’est qu’une caste qui a très peu de légitimité démocratique. La bureaucratie lui sert de relais.
Si vous imaginiez un système démocratique et décentralisé, le mot « état » reprendrait sa valeur noble. C’est le bien commun, l’intérêt général. Si vous préférez mettre les décisions entre les mains du privé, vous changez juste de caste mais le fond du problème reste le même: la souveraineté. Ce n’est visiblement pas une notion qui vous intéresse. Chacun son dada: vous c’est le libéralisme.
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Alerterje suis bien d’accord avec l’appellation « caste » composée des élus professionnels et des hauts fonctionnaires, qui s’appuie sur une forme de clientèle.
L’état doit resté sous le contrôle des citoyens ce qui implique la disparition des élus professionnels et des hauts fonctionnaires. Cet état devant se limiter à ses fonctions régaliennes ( justice, sécurité , auxquelles ont peut ajouter un peu de supervision des infrastructures et de l’éducation ).
Et surtout que l’état arrête de s’occuper de tout et n’importe quoi alors que les initiatives locales et privées peuvent faire bien mieux.
On se souvient avec émotion de tous les foirages de la gestion de l’état ( plan calcul, régie Renault , Crédit Lyonnais ) …. et maintenant dans la gestion de la santé.
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Alerternon,non, ne mélangez pas tout. Dans chaque cas, y en a qui sont partis avec de l’argent dans les poches ! on se sert et on magouille avec les copains.
On sait très bien gérer sérré quand on veut, regardez l’hôpital.
Regardez aussi la SéQ, qu’on pompe à longueur d’année tout en créant son déficit !
et la gestion de la crise aujourd’hui, elle vient de loin et cherchez qui était aux commandes avec tourraine, vous trouverez du salemon et du veran
….
Que la justice prenne ses responsabilités et vous verrez si on n’assaini pas tout ça rapidement.
pour voir le contraire, il suffit de voir balkani confiné librement chez lui
Il s’agit avant tout de responsabilité et de justice
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AlerterC’est exactement la vidéo à laquelle je pense. Superbe analyse de Franck Lepage sur ce dont traite cet article (entre autre).
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AlerterCette nouvelle crise est l’occasion d’accélérer la destruction programmée de la France de Clovis, Philippe Auguste, St Louis, Richelieu et Louis XIII, destruction économique, culturelle et sociale entamée en 1792. Les valeurs l’ont emporté sur les vertus.
L’incendie criminel de Notre Dame marquait le début de l’assaut final de ces prédateurs messianiques haineux envers le peuple de France
C’est une guerre à mort contre la Nation France, son identité, sa souveraineté, son âme profonde et son peuple
A nous de comprendre et d’agir chacun à notre niveau contre ce projet criminel mené par des assassins et permis par l’ignorance cultivée d’un peuple leurré trop divisé pour s’organiser et trop occupé à dénoncer les employés pour s’attaquer aux commanditaires de toutes ces crises que nous traversons
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AlerterJ’admire le « très populaires dans les années 2000, les PPP… »
« Populaire » chez les élites corrompues certainement mais la partie de la population douée de mémoire sait que pour l’essentiel ces PPP se sont révélés être des désastres pour les usagers-contrinuables. Des désastres prévisibles et probablement prévus. Des désastres voulus? Si cela vous rappelle la situation actuelle c’est que ça a exactement le même goût. Un PPP ça ne sert qu’à orienter l’argent public vers des actionnaires et seulement à ça. Certainement pas à baisser les dépenses ou à rationaliser quoi que ce soit. C’est une arnaque et l’expérience nous l’a montré.
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AlerterLe PPP , le summum du capitalisme de connivence , accords entre potes et plus si affinités.
Le PPP c’est aussi le meilleur moyen de faire des dettes sans que ça se voit trop dans les comptes ( pas de ligne comptable , c’est génial !! ), du pain béni pour nos socialistes toujours à court de pognon des autres, ça permet de tenir des promesses inconsidérées et les faire payer par les suivants.
+6
AlerterJ’ai travaillé à l’époque sur le dossier du CHSF. La posture de l’Etat était de désengager de la gestion d’un hôpital car selon les idéologues de l’époques (les mêmes qu’aujourd’hui..), l’Etat est très mal gestionnaire.
Eiffage a eu le contrat qui prévoyait la fourniture d’un hôpital assez grand prévu pour se substituer à une vingtaine d’établissement dans l’Essonne.
L’ingénierie d’Eiffage a fait des bourdes énormes (ça devenait une blague sur le site à un point où chacun ne voulait pas à l’avenir se faire soigner dans cet établissent).
Par exemple, ils avaient oubliés la piste d’hélicoptère en toiture ou bien, l’énorme groupe électrogène qui ne rentrait dans le bâtiment et je ne vous parlerai pas des « salles blanches »,
Bref. Des regrets de la part de ceux qui, comme experts, nous disaient que nous étions passéistes à vouloir tout garder dans le public?
Non, jamais. Chez EIffage quelques têtes sont tombées mais rien de plus.
+3
AlerterLa CDC est un outil au service de la France.
La France des 30 Glorieuses a été un moment de construction d’un pays avec l’aide de la CDC (investissement dans les hôpitaux, université, transports etc …
Malheureusement, dans les années 2000, la CDC a été l’instrument de l’entrée des produits drivés financiers en Bourse et a été un des acteurs de la promotions des PPP.
Comme tous les outils, c’est celui qui l’utilise qui est responsable de son usage.
C’est donc la classe politique qui est ici coupable de brader l’Hôpital pour une rentabilité financière immédiate.
c’est comme si la crise du COVID 19 n’avait pas eu lieu !!!
Vivement que celui qui utilise l’outil pense à l’intérêt général et pas à quelques intérêts financiers.
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AlerterPeut-être un début de quelque chose :
« 12h56 : La Caisse des dépôts prête à financer la relocalisation d’entreprises
La Caisse des dépôts, bras financier de l’Etat, est prête à contribuer au financement de relocalisations d’entreprises, a déclaré mercredi le numéro un de l’institution, appelant à réfléchir en termes « d’indépendance nationale » à une nouvelle organisation industrielle et publique. »
À l’instant sur le direct de 20minutes
De temps en temps on peut rêver…
+2
Alerterdonc ça ne marchera pas …
le pire qu’un chef d’entreprise puisse entendre : » je viens de la part du gouvernement , je suis là pour vous aider «
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AlerterBernard A. de Roubaix et de Bernard T. de Marseille ne partage pas l’avis de votre commentaire … ça a très bien marché pour eux.
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Alertercapitalisme de connivence … les copains du socialisme de gauche et de droite, et le bon peuple en redemande .. toujours plus d’état pour se faire arnaquer toujours plus.
Pour les autres , le principe est vrai !!
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AlerterC’est mieux si la CDD fait un un bon vieux PPP, et q’un patrick apporte son financement pour un crédit à 10%. Avec bien sur l’entretien et les charges à payer par l’état. L’état n’a pas d’argent……. mais elle a des idées pour en donner aux moins nécessiteux
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AlerterIl faut savoir débrayer!
https://youtu.be/wvX8lfLwYbg
Hum, ça fait du bien de rire un peu. 🙂
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AlerterQuoiqu’il en soit, l’hôpital tel qu’il existe aujourd’hui ne peut survivre mais la télémédecine et autre réduiront considérablement la facture…moins infectieux, plus adaptés, plus écolo même si les nouvelles technologies sont énergivores mais moins que ces transports intempestifs, ces infections nosocomiales invraisemblables car il n’y a pas que le COVID…SARM, BLSE, BHR (bactéries hautement résistantes ) pullulent depuis bien longtemps et entraînent des surcoût impressionnants …omerta totale sur le sujet ! Structures hospitalières obsolètes et très énergivores aussi…
Qualité de vie des patients bien meilleure aussi…
Pas mal non plus de se débarrasser des institutions qui ont montré leur incompétence à tous les niveaux !
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