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6.avril.20186.4.2018 // Les Crises

Hystérie collective, par Eric Denécé

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Source : CF2R, Eric Denécé, mars/avril 2018

La crise diplomatique entre l’Occident et la Russie ne cesse de prendre de l’ampleur,avec l’expulsion de près de 150 diplomates et « espions » russes de plus d’une vingtaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord 1Les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Norvège, l’Ukraine et seize pays européens – dont la France – ainsi que l’OTAN , ont annoncé qu’ils allaient renvoyer des diplomates russes. Même au plus fort de la Guerre froide, une telle vague d’expulsions n’a jamais eu lieu.. Les raisons d’une telle réaction sont, officiellement, une « riposte » à la tentative d’attentat contre la personne d’un ex-espion russe – Sergueï Skripal 2Il a été recruté comme agent double par les services britanniques en 1995. – et de sa fille, à Salisbury, au Royaume-Uni, le 4 mars dernier. Or, il convient de noter que cette incroyable campagne antirusse ne repose sur presque rien et que les réactions qu’elle suscite apparaissent totalement disproportionnées.

UN ASSASSINAT… SANS MORT ET SANS PREUVE

Jusqu’à présent, force est de constater qu’aucune preuve irréfutable de la culpabilité de la Russie dans cette tentative d’assassinat n’a été fournie au public. Pour le moment, toutes les accusations demeurent verbales. Considérons rapidement les faits 3Pour de plus amples précisions, nous renvoyons à l’excellente analyse d’Alain Rodier, « Royaume Uni : l’enquête sur la mort du transfuge russe se complique », Note d’Actualité n°509, mars 2018 :

  • indéniablement, une tentative d’assassinat a bien eu lieu contre Skripal et sa fille ;
  • un policier britannique aurait été également contaminé 4Notons toutefois qu’il est rapidement sorti de l’hôpital, ce dont la presse n’a quasiment pas fait état. ;
  • mais il n’y pas eu dans cette affaire mort d’homme 5L’état de Ioulia Skripal, « s’améliore rapidement« , a indiqué l’hôpital où elle est soignée avec son père ;
  • l’utilisation du Novichok n’est pas formellement prouvée ;
  • La manière dont la substance neurotoxique a été diffusée n’est pas clairement établie : la police britannique a tour à tour parlé d’un cadeau empoisonné apporté par Ioulia Skripal, puis d’un gaz diffusé via le système de ventilation de la voiture de son père, pour enfin constater qu’il y avait une forte concentration de traces du produit sur la porte d’entrée – à l’extérieur – du domicile de la victime.

Cela fait beaucoup d’incertitudes qui ne permettent pas, en l’état actuel des choses, d’accuser Moscou de cette tentative d’assassinat d’une manière catégorique 6Nous n’écartons évidemment pas la possibilité que le gouvernement britannique puisse disposer d’informations obtenues via des interceptions ou une source humaine implantée au cœur du système russe qu’il cherche à protéger. Toutefois, cette absence de production des preuves affaiblit considérablement l’acte d’accusation public, d’autant que d’autres zones d’ombre existent :

  • si le neurotoxique utilisé se révélait bien être du Novichok, cela ne serait pas la preuve irréfutable de son emploi par les services russes ou de l’implication de Moscou. En effet, la fin de la Guerre froide pourrait très bien avoir permis à des organisations ou des puissances étrangères de se procurer ce produit auprès du complexe militaro-industriel de l’URSS, alors en pleine décomposition. Il convient donc de rester prudent. Le président tchèque Milos Zeman a ainsi demandé à ses services de renseignement de vérifier si le Novichok pouvait avoir été fabriqué ou stocké dans son pays 7Reuters, 26 mars 2018 ;
  • quand bien même Skripal aurait été ciblé par des Russes, encore faudrait-il déterminer s’il s’agit de la mafia, des services, de dissidents des services et si l’ordre a été donné par Poutine lui même, ce que n’ont pas manqué d’affirmer péremptoirement les autorités britanniques 8Certains spécialistes de la Russie y voient une opération orchestrée par une frange conservatrice et panslaviste de l’appareil de sécurité russe.

Surtout, il est difficile de voir l’intérêt qu’il y avait pour Moscou d’éliminer un individu comme Skripal. Rappelons qu’il n’était que l’un des nombreux ex-espions russes réfugiés à Londres et l’un des moins dangereux. Cet ancien officier du génie parachutiste a poursuivi sa carrière dans les relations internationales à partir des années 1990 : il a été attaché militaire à Malte puis à Madrid avant de revenir à Moscou en 1996 pour raisons de santé (diabète). A noter que si, dans le système russe, les attachés militaires sont administrativement rattachés au GRU, les titulaires de ces postes ne sont pas nécessairement issus de ce service. Très peu d’entre eux sont au courant des noms des agents clandestins opérant dans leur pays de résidence. D’ailleurs la relative « légèreté » de la condamnation de Skripal – 13 ans de prison – pour avoir espionné au profit du Secret Intelligence Service britannique, montre bien qu’il n’a pu donner des informations stratégiques à ses officiers-traitants, sans quoi il eut écopé de la perpétuité et n’aurait sans doute pas été échangé en 2010 contre d’autres membres du SVR arrêtés aux États-Unis.

De plus, Skripal vivait depuis sept ans en Angleterre sous son identité réelle, de manière transparente et n’y menait pas d’activités antirusses[9 . Si Skripal n’a pas continué à travailler pour le SIS, certains estiment qu’il aurait en revanche coopéré avec plusieurs sociétés de renseignement privées d’outre-Manche, dans le collimateur du Kremlin pour avoir travaillé sur le dossier des soi-disant liens russes de Donald Trump.]. Il ne représentait donc aucun un danger pour Moscou. On perçoit donc mal l’intérêt pour le Kremlin de l’éliminer même si certains font le lien avec le discours de Poutine mi-février devant les membres des services. Dans son allocution, le président russe a en effet déclaré qu’il ne pardonnerait jamais les trahisons. Dès lors, certains commentateurs en ont tiré la conclusion pour le moins hasardeuse qu’il s’agissait d’un appel au crime. Cela n’a guère de sens. En effet, il n’est pas dans la tradition des services de quelque pays que ce soit d’éliminer quelqu’un que l’on a échangé. Au demeurant, ces « observateurs » omettent de rapporter que, dans ce même discours, le président russe a appelé à rétablir le dialogue avec les services américains 9http://www.lepoint.fr/monde/poutine-retablir-le-dialogue-entre-services-secrets-russes-et-americains-16-02-2017-2105320_24.php.

Ainsi, pour le moment, les Britanniques n’ont fourni ni aux médias ni à l’opinion de preuve concrète de leurs accusations à l’égard de la Russie… qu’attendent-ils donc pour le faire ! S’ils en ont la preuve irréfutable, que ne la produisent-ils publiquement ? Sans doute considèrent-ils qu’une accusation tonitruante et un battage médiatique intense suffisent à convaincre le monde de la culpabilité de Poutine. Mais pour l’instant, les Britanniques n’ont fait qu’accuser gratuitement Moscou, le sommant de prouver son innocence, ce qui sur le plan juridique est une scandaleuse inversion de la charge de la preuve et semble n’avoir choqué personne ! Londres a également refusé la coopération des Russes pour cette enquête, ce qui ne manque pas de poser la question de leur intérêt à ne pas ouvrir le dossier à d’autres acteurs 10Le Royaume-Uni avait également refusé la coopération des autorités russes lors de l’enquête sur le meurtre de Litvinenko (2006), affaire similaire dans laquelle la soi-disant culpabilité des services russes n’a jamais été prouvée.

Enfin, si les preuves étaient produites 11Et l’on ne peut écarter l’hypothèse qu’elles soient « fabriquées ». et qu’il soit démontré que cette action ait bien été ordonnée par le Kremlin et exécutée par ses services, rappelons que Skripal est un traître à son pays. Dans la mesure où il pourrait avoir livré au SIS les noms d’officiers et d’agents russes, il n’est pas illégitime que des proches de ceux qui ont été victimes de sa trahison cherchent à se venger.

Ce ne sont pas les Américains qui diront le contraire, eux qui n’ont de cesse de poursuivre Edward Snowden et Julian Assange pour avoir révélé des informations portant atteinte à leur sécurité nationale. Certes, les deux hommes n’ont pas fait l’objet de tentative d’assassinat, mais les menaces proférées à leur encontre et les pressions exercées sur ceux qui les hébergent sont sans équivoque ; Washington n’a jamais caché son intention de leur faire payer leur trahison (Snowden) et leur complicité (Assange[13 . Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, est réfugié depuis 2012 dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Le 27 mars dernier, il a été traité de “misérable petit ver” par Alan Duncan, le ministre britannique des Affaires étrangères, qui lui a demandé de se livrer à la justice.

DEUX POIDS, DEUX MESURES

En l’état actuel des choses, nous sommes conduits à mettre en doute les affirmations des autorités britanniques, reprises par les Américains, car nous n’oublions pas que les plus hauts représentants de ces deux Etats ont, dans un passé récent, effrontément menti au monde.

En 2003, les Américains ont envahi l’Irak, sur la base de renseignements faux (armes de destruction massive) ou en partie fabriqués par Donald Rumsfeld et son Office of Special Plans (OSP) co-dirigé par Paul Wolfowitz et Douglas Feith. Dans le cadre de ce conflit, le Premier ministre britannique Tony Blair, assisté de son Spin Doctor Alastair Campbell, faute d’arguments fournis par ses services – car il n’en existait pas –, a sans vergogne utilisé des éléments sans aucune valeur scientifique issus du mémoire de master d’un étudiant qui prétendait que Saddam disposait de missiles équipés d’armes de destruction massive pouvant être tirés en moins de 40 minutes. À l’époque, le directeur du SIS, Richard Dearlove, pourtant parfaitement conscient du mensonge de ses dirigeants se tînt coi. Pire encore, il appuya les Américains dans leur stratégie afin que ne se produise pas de découplage entre les deux rives de l’Atlantique, ce que les sujets de sa majesté redoutent par dessus tout. Ainsi, le SIS s’est rendu pleinement complice de cette supercherie 12Voir à ce sujet Gordon Corera, MI 6 : Life and Death in the British Secret Service, Weidenfeld & Nicholson, Londres, 2012, pp. 357 à 397. et sa crédibilité a été largement entamée. Il n’est donc plus possible de prendre pour argent comptant ce que déclarent Londres et ses services.

Par ailleurs, les accusations et les rétorsions dont la Russie fait l’objet pour avoir violé – à travers cet acte, comme via ses nombreuses cyberattaques supposées – les règles du droit international, laissent songeur. En effet, il convient de rappeler, qu’en la matière, les Américains et leurs alliés ont fait bien pire.

– En 2003, les Etats-Unis ont envahi illégalement l’Irak, bafouant à la fois le droit international et le vote des Nations Unies, fabriquant les preuves dont ils avaient besoin pour justifier leur agression. Ils ont renversé le régime de Saddam – ce que personne ne regrette -, créant un chaos dont les conséquences se font toujours sentir aujourd’hui et qui a permis l’éclosion de Daech.

– Rappelons également que les Américains et certains de leurs alliés opèrent aujourd’hui illégalement sur le territoire d’un État souverain, toujours reconnu par l’ONU : la Syrie. Dans ce pays – dont le régime a été « noirci » à l’envi par les médias occidentaux -, les seules forces étrangères présentes légalement sur le terrain sont celles auxquelles a fait officiellement appel le gouvernement de Damas : Russie, Iran, Hezbollah. Les autres sont des intrus, que cela nous plaise ou non, car il n’y a pas deux droits internationaux.

– Dans le cadre de son action en Syrie, Washington a armé, consciemment et inconsciemment, divers groupes djihadistes qui ont perpétré de nombreux attentats et massacres contre la population de ce pays, ce que les médias pro-occidentaux passent sous silence.

– Rappelons aussi que depuis le 24 août 2016 – date du déclenchement de l’opération Bouclier de l’Euphrate -, la Turquie est également entrée illégalement en Syrie pour y mener une guerre contre les Kurdes, qui sont pourtant chez eux, provoquant de nombreuses victimes civiles, sans que l’Occident ni la communauté internationale ne s’insurge de cette violation flagrante du droit international et de l’intégrité territoriale de ce pays.

– De même, l’Arabie saoudite, grand allié régional des États-Unis, et les Émirats arabes unis, ont déclenché une guerre sanglante contre les Houthis au Yémen. Certes, le gouvernement « légal » mais minoritaire d’Aden a lancé un appel à l’aide internationale pour vaincre ces rebelles. Toutefois, cela ne justifie en rien les massacres et destructions (ciblage délibéré des populations civiles et d’infrastructures économiques vitales) qui caractérisent cette opération, laquelle a lieu avec le soutien moral et logistique des Américains, des Britanniques et des Français. Elle a engendré une catastrophe humanitaire sans précédent que les médias Mainstream évoquent à peine.

– Enfin, nous ne saurions oublier les nombreuses victimes innocentes des frappes de drones américains effectuées dans le cadre contre la Guerre contre le terrorisme (GWOT), ni les « erreurs » de ciblage dont les Américains semblent coutumiers (ambassade chinoise à Belgrade en 1999, hôpital de Médecins du Monde en Afghanistan en 2015, etc.)
Aucune de ces actions n’a donné lieu à une condamnation de la communauté internationale, pourtant ouvertement méprisée par les auteurs de ces actes, ni à l’expulsion de diplomates américains, britanniques, turcs ou saoudiens par la Russie ou les autres Etats qui se disent indépendants et respectueux du droit international… dont la France ! Washington et ses auxiliaires ont imposé au monde leur version très personnelle du droit international, et leurs nombreux affidés s’y sont pliés sans broncher.

Une autre illustration de cette triste réalité a été donnée lorsque, dans le cadre de la GWOT, les États-Unis ont multiplié les enlèvements extra-judiciaires à l’étranger (Renditions) et ont autorisé leurs services à employer la torture, allant jusqu’à légaliser et formaliser son usage avec l’aide de nombreux juristes. Face à une telle dérive, indigne d’une démocratie et d’une civilisation se disant « évoluée », quelles sont les voix qui se sont élevées ? Combien ont rompu les relations diplomatiques avec Washington ou renvoyé ses diplomates ? Nous cherchons toujours. Et il en est allé de même lorsqu’il fut révélé que les Américains avaient mis la planète sur écoute, espionnant jusqu’à leurs serviles alliés européens. Seules quelques timides protestations furent émises, murmures à peine audibles et bien vite oubliés.

Ainsi, l’ampleur de la campagne antirusse semble bien relever d’une stratégie délibérée et non d’une réaction indignée à d’hypothétiques violations de règles internationales de l’espionnage. Cela explique les réactions totalement disproportionnées qu’a engendré cette affaire. Au passage, il est pitoyable de constater le comportement de moutons de Panurge des pays européens – dont encore une fois la France 13Rappelons que notre pays est de plus en plus dépendant pour ses opérations extérieures (Barkhane notamment) du soutien logistique américain et qu’une partie de nos troupes et de nos équipements est acheminée au Sahel par des compagnies aériennes ukrainiennes. On connaît la détestation de la Russie qui caractérise ce pays. Il y a fort à parier que les termes de la « négociation » ont dû être très clairs. -, au nom d’une soi-disant solidarité européenne, suite à des preuves que leur aurait fournies le gouvernement britannique, mais dont personne hors des cercles gouvernementaux n’a vu la couleur. Il est vrai qu’on ne demande pas aux médias de recouper l’information mais de la relayer, ni aux opinions de réfléchir, mais de croire ! Nous assistons en conséquence à une véritable diabolisation de la Russie, certains Britanniques allant jusqu’à procéder à un amalgame pitoyable entre la présidence Poutine et le Troisième Reich !

PUNIR LA RUSSIE… D’EXISTER !

Au-delà de la tentative d’assassinat contre Skripal, la riposte occidentale s’inscrit plus largement dans une volonté de réagir aux « nombreuses agressions dont la Russie est responsable ». Citons pêle-mêle l’annexion de la Crimée, le soutien aux séparatistes du Donbass, les cyberattaques contre l’OTAN, les tentatives de perturbation des élections américaines, le soutien au régime de Bachar, etc.

Pour les Occidentaux, c’est proprement insupportable, car bien sûr, eux ne se sont jamais livrés à de telles actions. La CIA n’a jamais cherché à influer sur l’issue d’élections (cf. la succession d’Eltsine) ou à installer des régimes favorables à ses intérêts dans le monde. Les États-Unis n’ont pas soutenu la pseudo révolution ukrainienne de Maïdan qui a renversé le régime – indéniablement pourri – du président Ianoukovitch, pourtant légalement élu en présence d’observateurs de l’OSCE qui avaient jugé le scrutin « transparent et honnête » ! De plus, il est bien connu que les Américains ne se livrent pas à l’espionnage, pas même contre leurs alliés européens et n’écoutent jamais leurs dirigeants politiques. Enfin, Washington n’essaie pas non plus de déstabiliser les régimes iranien ou vénézuélien. Non, les Occidentaux sont irréprochables !

Certes, depuis deux décennies, les services russes – et surtout chinois – ont redéployé leurs réseaux de renseignement d’autant plus facilement que les services de sécurité occidentaux ont, à partir de 2002, délaissé le contre-espionnage pour se focaliser sur la lutte contre le terrorisme islamique. Mais lorsque l’on accuse Moscou d’espionnage – ce qui est une réalité –, il convient de ne pas oublier que si Skripal et d’autres ex-officiers de renseignement russes sont aujourd’hui réfugiés au Royaume-Uni et aux États-Unis, c’est bien la preuve que les pays occidentaux espionnent aussi allègrement leur rival russe… ce dont personne ne semble s’offusquer (53 officiers traitants et 386 agents de services étrangers ont été démasqués en Russie en 2016).

Cette tentative d’assassinat du transfuge russe est une aubaine pour les États-Unis. En effet, depuis près de deux ans, les membres de l’Establishment américain – républicains et démocrates mêlés – tentent par tous les moyens de faire tomber le président Trump, lequel n’est pas issu de leur monde et ne partage pas leurs intérêts de classe. À cet effet, ils ne cessent de brandir l’argument des liens coupables que lui et les membres de son entourage entretiendraient avec le Kremlin. Tout cela sans preuve. Mais ces attaques à répétition contre l’hôte de la Maison-Blanche permettent au passage de dissimuler les malversations dont s’est rendue coupable Hillary Clinton afin de ravir l’investiture démocrate à Bernie Sanders lors des dernières élections présidentielles, les magouilles judiciaires et financières des Clinton et d’Obama sur lesquelles la justice d’outre-Atlantique enquêtera peut-être un jour, et les dysfonctionnements graves de la « démocratie » américaine qui vit sous la menace permanente du Shut Down en raison de ses querelles politiques internes 14Outre-Atlantique, les discussions autour du budget sont le principal champ d’affrontement entre les partis. Ainsi, faute d’un accord durable, depuis quelques années, le budget de l’Etat fédéral est déterminé de trois mois en trois mois et donne lieu à des débats constants et à des menaces de blocage (Shut Down).. Relancer la Guerre froide, sous une forme ou sous une autre, est donc la seule solution qu’ont imaginé les édiles d’outre-Atlantique pour résoudre leurs graves problèmes internes et refaire l’unité d’un pays dont les classes dirigeantes s’entre-déchirent.

Paradoxalement, ce procès en sorcellerie de la Russie ne semble guère du goût de Donald Trump. À l’occasion de cette crise, le président américain s’est montré bien moins catégorique que la majorité des élus américains. Les félicitations qu’il a adressées à Vladimir Poutine à l’occasion de sa réélection ont ainsi été critiquées par les grands médias américains qui l’ont accusé de réticence à critiquer frontalement son homologue russe.

LA LÉGITIME RÉACTION DE MOSCOU

Ces provocations constantes à l’égard de Moscou 15Imaginons quelle aurait été la réaction de Washington si le Mexique ou la Jamaïque avaient rejoint le Pacte de Varsovie ou si Moscou avait soutenu une « révolution démocratique » au Canada…, malgré l’étonnante mesure dont Poutine a fait preuve, ont conduit les Russes à réagir, faisant malgré eux le jeu des Américains et les aidant dans leur stratégie machiavélique.

Rappelons qu’à l’issue de la Guerre froide, un certain nombre d’engagements furent donnés par les Occidentaux au nouveau régime russe (traité de limitation des armements, engagement de non extension de l’OTAN, etc.). Aucun n’a été respecté et Washington n’a cessé de chercher à affaiblir Moscou. Néanmoins, la Russie a apporté son soutien aux opérations antiterroristes américaines en Afghanistan (2002) en mettant à leur disposition certaines de ses bases aériennes et en coopérant en matière de renseignement. Les États-Unis ne leur en furent jamais reconnaissants.

Puis à l’occasion des soi-disant « révolutions arabes » (2011), les Occidentaux ont systématiquement outrepassé les résolutions de l’ONU auxquelles les Russes s’étaient associés, notamment en Libye (résolution 1973), pour provoquer des changements de régimes… plus ou moins heureux et durables.

Devant ces tromperies et humiliations à répétition, la Russie ne pouvait indéfiniment rester sans réagir. Dans un premier temps (2014), Moscou a décidé de ne pas abandonner les populations russophones du Donbass et a tiré parti du chaos créé par la « révolution » ukrainienne – pilotée par des groupes d’extrême-droite soutenus par l’Occident – afin de « récupérer » la Crimée par des moyens tout aussi irréguliers que ceux qui ont conduit au renversement de Ianoukovitch. Depuis, les Russes continuent d’apporter leur soutien aux habitants d’Ukraine orientale, que Kiev cherche à remettre au pas par les armes.

Dans un second temps, Vladimir Poutine a décidé d’intervenir en Syrie à la demande légale du gouvernement de Damas (2015). L’entrée en action des forces russes a significativement contribué à sauver le régime de Bachar El-Assad ainsi que les minorités chrétiennes, druzes, alaouites et les sunnites qui le soutiennent et qui vivent depuis 2011 sous la menace constante d’une barbarie islamique infiniment pire qu’un régime autoritaire.

Finalement, ce retour de la Russie au premier rang de la géopolitique mondiale paraît davantage être le résultat des provocations répétées de l’Occident – en réalité des États-Unis – à leur égard, que d’une volonté planifiée de réaffirmer urbi et orbi, une puissance déchue. Mais aussitôt que ce retour s’est produit, les apprentis sorciers qui ont tout fait pour le provoquer ont jubilé car la menace inconsistante qu’ils évoquaient prenait enfin forme, leur donnant raison… mais selon quel stratagème machiavélique !

Il demeure pourtant ahurissant de considérer que Moscou menace les Occidentaux. Rappelons que le budget de défense russe est neuf fois inférieur à celui des États-Unis et qu’il est également deux fois inférieur à ceux de la France, du Royaume Uni et de l’Allemagne cumulés. Il ne représente qu’1/13e de celui de l’OTAN… On aimerait comprendre qui menace qui ? D’autant que suite à sa réélection, le 18 mars dernier, Vladimir Poutine a confirmé son intention de réduire les crédits militaires en 2018 et 2019 afin d’empêcher toute nouvelle course aux armements 16Cette baisse des dépenses militaires russes avait déjà été annoncée par le président russe en août 2017. Et en 2016, sous le coup des sanctions économiques et de la baisse du prix du pétrole, Moscou avait déjà réduit ses dépenses militaires de 2,7 milliards de dollars.

Tout semble donc orchestré afin de faire resurgir une menace russe, tant pour des raisons de politique intérieure que pour pousser les Occidentaux à faire bloc avec Washington. Ainsi, l’affaire Skripal tombe à point nommé pour lancer une nouvelle manœuvre de diabolisation de la Russie.
Moscou a initialement protesté, considérant que la décision des pays européens d’expulser des diplomates russes était un geste provocateur au nom d’une prétendue solidarité avec Londres et que cela témoignait d’une volonté claire de confrontation. Puis le 29 mars, la Russie a riposté en expulsant soixante diplomates américains et en annonçant la fermeture du consulat des États-Unis à Saint-Petersbourg. Des sanctions ont également été prises contre les pays européens 17Moscou a également annoncé l’expulsion de 23 diplomates britanniques et ordonné la fermeture du British Council et du consulat britannique de Saint-Pétersbourg., à titre de réciprocité.

Même si l’histoire ne se reproduit jamais à l’identique, la situation actuelle n’est pas sans faire penser à celle de 1918 et aux très lourdes sanctions imposées à l’Allemagne, lesquelles furent en partie à l’origine du sentiment de revanche germanique à l’origine de l’accession d’Hitler au pouvoir et de la Seconde Guerre mondiale.

Va-t-on pour autant vers une Seconde Guerre froide ? Il est encore trop tôt pour le dire. Car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, pour le moment, les deux « camps » paraissent tirer bénéfice de la situation. Souhaitons seulement que cette « stratégie de la tension » ne monte pas aux extrêmes. Car le problème avec les apprentis sorciers que produit régulièrement l’Amérique, c’est que l’on ne sait jamais comment cela va finir. L’histoire a montré que leurs stratégies hasardeuses produisaient rarement des effets heureux. Les Irakiens peuvent en témoigner.

Le plus grave dans cette affaire est que l’Europe s’est délibérément placée encore un peu plus dans l’orbite des États-Unis. Ce faisant, elle ne mesure pas à quel point elle est en train de perdre tout respect et crédibilité à l’international. En effet, l’Occident, sous domination américaine, se veut toujours donneur de leçons de morale et de droit… qu’il ne respecte pas. Tant de mensonges, de mauvaise foi, de violations des lois internationales et des engagements pris ont quasiment réduit à néant le magistère moral qu’il exerçait jadis. Pour bien des pays des quatre autres continents, l’Europe n’est plus autonome et l’Occident n’incarne plus l’exemple à suivre. Ce dernier est devenu un perturbateur comme les autres, voire pire peut être. Et beaucoup s’en défient désormais, à juste titre.

Source : CF2R, Eric Denécé, mars/avril 2018

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Notes

Notes
1 Les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Norvège, l’Ukraine et seize pays européens – dont la France – ainsi que l’OTAN , ont annoncé qu’ils allaient renvoyer des diplomates russes. Même au plus fort de la Guerre froide, une telle vague d’expulsions n’a jamais eu lieu.
2 Il a été recruté comme agent double par les services britanniques en 1995.
3 Pour de plus amples précisions, nous renvoyons à l’excellente analyse d’Alain Rodier, « Royaume Uni : l’enquête sur la mort du transfuge russe se complique », Note d’Actualité n°509, mars 2018
4 Notons toutefois qu’il est rapidement sorti de l’hôpital, ce dont la presse n’a quasiment pas fait état.
5 L’état de Ioulia Skripal, « s’améliore rapidement« , a indiqué l’hôpital où elle est soignée avec son père
6 Nous n’écartons évidemment pas la possibilité que le gouvernement britannique puisse disposer d’informations obtenues via des interceptions ou une source humaine implantée au cœur du système russe qu’il cherche à protéger. Toutefois, cette absence de production des preuves affaiblit considérablement l’acte d’accusation public
7 Reuters, 26 mars 2018
8 Certains spécialistes de la Russie y voient une opération orchestrée par une frange conservatrice et panslaviste de l’appareil de sécurité russe
9 http://www.lepoint.fr/monde/poutine-retablir-le-dialogue-entre-services-secrets-russes-et-americains-16-02-2017-2105320_24.php
10 Le Royaume-Uni avait également refusé la coopération des autorités russes lors de l’enquête sur le meurtre de Litvinenko (2006), affaire similaire dans laquelle la soi-disant culpabilité des services russes n’a jamais été prouvée
11 Et l’on ne peut écarter l’hypothèse qu’elles soient « fabriquées ».
12 Voir à ce sujet Gordon Corera, MI 6 : Life and Death in the British Secret Service, Weidenfeld & Nicholson, Londres, 2012, pp. 357 à 397.
13 Rappelons que notre pays est de plus en plus dépendant pour ses opérations extérieures (Barkhane notamment) du soutien logistique américain et qu’une partie de nos troupes et de nos équipements est acheminée au Sahel par des compagnies aériennes ukrainiennes. On connaît la détestation de la Russie qui caractérise ce pays. Il y a fort à parier que les termes de la « négociation » ont dû être très clairs.
14 Outre-Atlantique, les discussions autour du budget sont le principal champ d’affrontement entre les partis. Ainsi, faute d’un accord durable, depuis quelques années, le budget de l’Etat fédéral est déterminé de trois mois en trois mois et donne lieu à des débats constants et à des menaces de blocage (Shut Down).
15 Imaginons quelle aurait été la réaction de Washington si le Mexique ou la Jamaïque avaient rejoint le Pacte de Varsovie ou si Moscou avait soutenu une « révolution démocratique » au Canada…
16 Cette baisse des dépenses militaires russes avait déjà été annoncée par le président russe en août 2017. Et en 2016, sous le coup des sanctions économiques et de la baisse du prix du pétrole, Moscou avait déjà réduit ses dépenses militaires de 2,7 milliards de dollars
17 Moscou a également annoncé l’expulsion de 23 diplomates britanniques et ordonné la fermeture du British Council et du consulat britannique de Saint-Pétersbourg.

Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 06.04.2018 à 07h11

Le tour de la question est clairement fait.
On peut ajouter qu’une telle tentative d’assassinat sans préparation sérieuse, puisqu’elle a échoué, ne peut être décemment attribuée à des services russes, par ailleurs reconnus comme compétents, voire redoutables, capables, par exemple, d’influencer la politique des atlantistes.
C’est une insulte à la Russie de lui attribuer cet attentat raté. C’est encore une façon de faire passer la Russie pour ce qu’elle n’est pas.
Il faut choisir.
Les russes sont-ils des incapables primitifs et archaïques, ou des calculateurs redoutables et dangereux?
Messieurs les atlantistes, avec vos grossiers excès et vos contradictions, je suis désolé de vous dire que vous n’êtes pas crédibles.
Quand à nos dirigeants, qui font semblant d’y croire, ils n’ont pas peur du ridicule.

105 réactions et commentaires

  • ANNA // 06.04.2018 à 06h36

    Le fameux agent innervant « novitchok » n’est pas un gaz, mais un liquide visqueux, couleur jaunâtre, avec une très forte mauvaise odeur.
    Le fait que les Britanniques affirment que c’est « novitchok », mais ne savent toujours pas le mode opératoire exacte de son utilisation, est une preuve qu’ils se foutent de notre tronche

      +51

    Alerter
  • Fritz // 06.04.2018 à 07h03

    Bien, M. Denécé. Enfin un expert qui dit les choses clairement.

      +53

    Alerter
    • mon nom // 06.04.2018 à 22h39

      « indéniablement, une tentative d’assassinat a bien eu lieu contre Skripal et sa fille » — Eric Denécé

      Là s’est arrêtée ma lecture.

      Qu’il commence par démontrer qu’il y a réellement eu tentative d’assassinat et non pas un simple empoisonnement alimentaire et je me donnerai peut-être la peine de lire le reste.

        +8

      Alerter
  • Max31 // 06.04.2018 à 07h08

    Excellent article mais qui me laisse un peu sur ma faim, je voudrai vous faire part de mon premier étonnement : le nombre de diplomates expulsés par l’Ukraine dans cette affaire Skripal : 13, beaucoup plus que les autres pays européens (Allemagne et France : 4) et en nombre directement après la Grande-Bretagne et les États-Unis.
    Mon second étonnement : rien vu dans la presse ou ailleurs sur une éventuelle piste ukrainienne dans cette affaire alors que le pouvoir ukrainien en grande difficulté (plus de gaz russe, économie en berne, population en décroissance forte, incapable de reprendre le Donbass et encore moins la Crimée) a intérêt à radicaliser les relations OTAN – Russie, qu’il aurait pu facilement de part son ancienne appartenance à l’URSS disposer du produit, que de plus l’empoisonnement est dans ses mœurs politiques (même le modus opérandi mal ficelé parait être symptomatique d’un pays à la dérive)
    Quid du rôle éventuel de l’Ukraine ? simple facilitateur (fournir le produit, le mettre en œuvre? ) ou bien initiateur avec l’idée qu’une provocation diplomatique concertée avec une offensive sur le front du Donbass pourrait amener l’OTAN à s’engager davantage… militairement ou simplement dans une négociation ou la Russie serait obligée de lâcher du lest pour faire baisser la pression?
    Qu’en pensez-vous ?

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    • Chris // 06.04.2018 à 15h03

      Je pense que le but de cet article n’est pas d’accuser l’Ukraine, sur qui je porte aussi mes soupçons, vu qu’ils sont aux abois dans leur propre pays comme sur la scène internationale : des idiots utiles parfaits pour se mouiller dans le scénario « Skripal ».
      Mais plutôt de passer en revue et démonter toutes les élucubrations proférées par les autorités du RU pour endommager davantage la réputation de la Russie.
      Ont-ils réussi ? Je serais curieuse du résultat d’un bref sondage des opinions publiques en Europe…

        +11

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      • P’tetbenkwui // 06.04.2018 à 15h30

        Dans la foulée, oseriez -vous imaginer que si sondage des opinions publiques EU il y avait, les résultats seraient communiqués dans la plus parfaite transparence ?

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    • olivier // 06.04.2018 à 17h21

      C’est en effet l’hypothèse la plus probable. Ca impliquerait une phase 2, un incident « russe » sur le sol Ukrainien « justifiant » une offensive totale de l’Ukraine contre la Crimée ce printemps.

        +6

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      • Bigtof // 06.04.2018 à 20h16

        La Géorgie a essayé… Elle a perdu toute sa quincaillerie occidentale pourtant flanbant neuve en 2h.
        Toute la difficulté des Ukrainiens est de faire la guerre juste assez sans déclencher une réponse de Moscou qui serait massive et définitive.

        Je doute, malgré les accords, que les allemands, les français pour ne pas parler des pays baltes ou de la Pologne (qui lorgne sur beaucoup de territoires ukrainiens) sont prêt à risquer un conflit majeurs avec la Russie pour des néo-nazis.
        Lever le menton est une chose, aller au front en est une autre…
        A ce titre, il faut juste rappeler que les 3 derniers soldats russes qui étaient en passe d’être fait prisonniers en Syrie on préféré se battre à mort plutôt que d’être capturé. Cela dénote un état d’esprit très déterminé..
        Pour compléter l’analyse d’Éric Dénécé, on peut aussi penser que le ton de plus en plus belliqueux que nos pays adoptent est en fait le signe du déclin des puissances occidentales face aux nouveau pôles de puissance mondiale : Chine, Russie, Inde, Iran, etc…

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  • DUGUESCLIN // 06.04.2018 à 07h11

    Le tour de la question est clairement fait.
    On peut ajouter qu’une telle tentative d’assassinat sans préparation sérieuse, puisqu’elle a échoué, ne peut être décemment attribuée à des services russes, par ailleurs reconnus comme compétents, voire redoutables, capables, par exemple, d’influencer la politique des atlantistes.
    C’est une insulte à la Russie de lui attribuer cet attentat raté. C’est encore une façon de faire passer la Russie pour ce qu’elle n’est pas.
    Il faut choisir.
    Les russes sont-ils des incapables primitifs et archaïques, ou des calculateurs redoutables et dangereux?
    Messieurs les atlantistes, avec vos grossiers excès et vos contradictions, je suis désolé de vous dire que vous n’êtes pas crédibles.
    Quand à nos dirigeants, qui font semblant d’y croire, ils n’ont pas peur du ridicule.

      +96

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    • Alfred // 06.04.2018 à 07h44

      Nos dirigeants ? Trois possibilités :
      – ils pensent que les russes ont utilisé un « gaz novichok » : nous sommes morts si nous sommes gouvernés par des imbéciles de ce calibre.
      – ils savent bien qu’il n’en est rien mais pensent que la majorité de la population le gobera grâce aux formidable travail des presstitués. C’est le plus probable. Rien de nouveau sous le soleil.
      – ils savent que c’est bidon ET que les gens le voient bien mais ils s’en foutent car rien ne change pour eux. C’est le cas de figure le plus grave: Sont ils handicapés par la visibilité du mensonge? Non. Ils peuvent nous cracher à la g.. en toute impunité pensent ils. Tout au plus savent ils que ceyte forme de violence symbolique aura pour réponse un jour une violence physique. Soit ils pensent que c’est « plus tard » et pas pour eux soit ils s’y préparent. Dans tous les cas le fossé s’est encore creusé.

        +87

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      • javaj // 06.04.2018 à 13h40

        Quatrième possibilités (et ce n’est pas a votre honneur de l’oublier) :

        ils n’ont pas le choix, ou du moins le choix est vite fait, avec d’un côté les USA et l’Angleterre, allié historique ultra déterminant sur bien des points et de l’autre la « petite » Russie qui a bien des défauts (aussi) et pas grand-chose à faire valoir a par ses énergies fossiles, son rôle de bouc émissaire (on pleure !) sa force perturbatrice voire disruptrice (très en vogue) et sa condition géographique certes majeure.

        Selon moi la France et l’Europe (qui font surtout le maxi minimum sur cette affaire) sont en plein exercice de « realpolitik » sur un sujet qui j’imagine les embête plus qu’autre chose…

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        • javaj // 06.04.2018 à 13h43

          Pour finir, la France et l’Europe (l’Angleterre n’a jamais vraiment voulut faire partie de l' »idée social » (ratée,voire immature) Européenne, nous sommes d’accord?) sont en pleine zone grise, en zone tampon, empêtrés dans une boue qui les concerne hautement mais qui n’est pas la leur.
          je ne crois pas a une inféodation de l’Europe (encore moins de la France (la grande prétentieuse)) aux USA, c’est trop simpliste, on se range du coté du plus fort, pour le meilleur, pour le pire et pour l’instant, car on ne peut pas vraiment faire autrement, les autres options son encore trop faible, l’Europe est trop faible, trop divisé, et c’est une carte que la Russie et les USA ne se lassent pas d’utiliser a leur unique profit.

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          • lvzor // 07.04.2018 à 10h54

            « on se range du coté du plus fort, pour le meilleur, pour le pire et pour l’instant, car on ne peut pas vraiment faire autrement, les autres options son encore trop faible,… »

            En un mot, l’éternel vichysme…

              +9

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        • Alfred // 06.04.2018 à 16h55

          J’inclus cette realpolitik dont vous parlez dans le troisième cas. Mais de quoi parle t on? l’Autriche ne fait elle pas de la realpolitik ? La petite France chétive n’a pas les moyens de faire ce que fait la grande Autriche surpuissante?
          La « realpolitik » ‘edt souvent t qu’un habillage de la traîtrise ou de la couardise. Parfois des deux.

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          • javaj // 06.04.2018 à 17h58

            « La “realpolitik” ‘ n’ est souvent qu’un habillage de la traîtrise ou de la couardise »

            Ça c’est vous qui le dite et je pense que c’est beaucoup trop réducteur .

            si vous jouiez aux échecs, au go, au poker ou tellement d’autre jeu (la « realpolitik » et une chose beaucoup plus ludique que vous ne semblez l’imaginer…), vous sauriez qu’il faut souvent savoir perdre pour pouvoir gagner, que savoir perdre,laisser passer la tempête, battre en retraite, peu s’avérer être un avantage décisif sur le long terme ( les Russes savent très bien ça !)

            Pour le reste, comme je le dit dans mon précédent commentaire, l’Europe est divisé, c’est un fait qui fait plaisir a beaucoup et selon moi pas les meilleurs…

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            • Barbe // 06.04.2018 à 18h22

              Si vous considérez que les gens qui gouvernent sont les meilleurs, je comprends mieux votre propos.
              Ce sont les meilleurs qui veulent le fédéralisme, la non reconnaissance de 2005, la suppression de la possibilité même d’en référer au peuple… Les meilleurs qui ont vraiment le souci de leur people…

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            • Alfred // 06.04.2018 à 18h26

              Merci pour la leçon de go/ d’échecs ou que sais-je.
              1- vous avez fort commodement évacué le contre argument de l’Autriche.
              2- subir les mesures de rétorsion politiques et économiques du bloc anglo-saxon consisterait selon moi à « savoir perdre pour obtenir un avantage décisif » (dingue non?).
              Vos propres arguments peuvent donc servir ludiquement à defendre la position exactement inverse de celle que vous défendez. Il n’y a pas de miracle à cela. C’est le principe même de la realpolitik : Du  » bulshitt » qui permet à chacun de voir midi à sa porte. Seule la Politique existe et elle est affaire de volonté et de choix à assumer (chose que ceux qui se cachent derrière la realpolitik ne font pas).

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          • Sainthomas // 09.04.2018 à 13h53

            L’Autriche n’a pas de parc de centrales nucléaires qui se font survoler par des « drones »…..

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        • DUGUESCLIN // 08.04.2018 à 09h31

          Il me semble que la quatrième possibilité que vous proposez est la soumission à la politique des anglo-américains qui redoutent la naissance d’une vraie Europe.
          Cette politique de domination par la division et notamment celle des européens entre eux, permet aux anglo-américains de maintenir artificiellement leur prépondérance.
          Il suffit de remonter dans l’histoire de l’Europe pour en comprendre la constance.
          L’Angleterre est anglaise et n’accepte l’Europe que dans le cadre du prolongement de sa politique impérialiste de domination du monde. Le seul « empire où le soleil ne se couche jamais » selon la formule anglaise.

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    • javaj // 06.04.2018 à 16h13

      Cette idée que les services Russe seraient infaillible parce qu’ils sont Russe me semble tellement idiote ! je l’ai lu plusieurs fois ici et ailleurs…
      Vous avez beau envelopper ça de gras… enfin mince quoi ! Le facteur humain ça vous dit quelque chose ? Je vous explique : c’est souvent lui qui fout la merde la où on ne l’attend pas, et c’est souvent lui qui rend la vie si passionnante.

        +2

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      • javaj // 06.04.2018 à 16h35

        À croire que par honte de leurs infiabilités intrinsèque les gens finissent par singer la bêtise logique des ordinateurs.

          +1

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        • Catalina // 06.04.2018 à 21h12

          « petite” Russie qui a bien des défauts (aussi) et pas grand-chose à faire valoir »
          Sauf qu’aujourd’hui, grâce à elle, la géopolitique mondiale est rééquilibrée grâce à sa technologie de l’armement qui a des années d’avance sur les autres et qui réduit à néant les milliards de dollars investis outre-atlantique pour la cerner ! ainsi que la Chine.(sans compter le grotesque F-35 et autre frégate qui ne resistent à aucun test).
          Alors « pas grand chose à faire valoir », c’est vous qui le dites, vous ne semblez pas un observateur aguerri des plaques techtoniques-géopolitiques.

            +13

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          • javaj // 07.04.2018 à 05h30

            « la géopolitique mondiale est rééquilibrée  »

            Comme si c’était possible…

            Les usa ont tellement d’armes qu’ils peuvent en créer pour le fun… vous imaginez un peu? De toute façons peu importe, entre la Chine la Russie et les USA c’est nucléaire ou rien…

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            • Alfred // 07.04.2018 à 07h20

              Une belle illustration de ce qu’est le « soft power » y a pas à dire…

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            • Catalina // 07.04.2018 à 08h04

              Dissuasion, ça vous parle ? bon, devant les agités du bocal qui sont capables de penser à utiliser des »petites bombes » nucléaires….Qui sèment la terreur contre des pays faibles depuis 1979, on ne sait pas comment ils vont gérer leur grosee grosse frustration.
              ;O)

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  • caliban // 06.04.2018 à 07h44

    Encore un qui vient de se fermer les plateaux télés et qu’on va retrouver sur Russia Today.
    C’est pas encore la Guerre Froide mais au niveau journalistique, les médias ont pris de l’avance 🙂

    @Les-Crises : un souci dans la mise en page de cet article (shortcode mal fermé ?)

      +41

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    • Owen // 06.04.2018 à 08h53

      Si ce n’était que ça…

      Je crains que des points rouges ne s’accumulent maintenant sur RT et SputnikNews

      C’est de plus en plus flagrant: ces deux sites fournissent des informations qu’on ne trouve pas ailleurs.

      Je croise les doigts…

        +44

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      • Bigtof // 06.04.2018 à 20h27

        Vous pouvez lire ici (http://lesakerfrancophone.fr/lexpulsion-des-diplomates-russes-montre-la-vraie-face-des-intentions-occidentales) la réaction du journal chinois.
        Cet article illustre sans doute très bien la perte d’influence dont parle Éric Dénécé.

        L’UE va vite réaliser, avec en plus la réalité du pétroYuang, qu’un marché en croissance de 1,4 Milliards d’individu est plus porteur qu’un marché Us de 300 Millions de personnes qui ne rembourseront jamais leurs dettes.
        L’UE attend donc que les US s’affaiblissent suffisamment pour lui échapper. Ne doutons pas qu’ensuite l’UE fera la leçon de façon très arrogante à ces mêmes USa auxquels ils se sont si longtemps soumis.

          +5

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        • Owen // 07.04.2018 à 17h54

          Oui, j’avais lu cet article de très bonne qualité, qui pourrait figurer, d’ailleurs, sur ce site. Et j’ai mis « Global Times » en favori. Ce type d’analyse sans concession m’a étonné de la part de Chinois ; qui sont à suivre maintenant.

          « L’UE va vite réaliser… », malheureusement, je ne vois pas comment. Si elle n’a toujours pas compris, depuis 30 ans, qu’il y a à l’Est l’autre moitié de son continent où tout est encore possible économiquement, je ne vois pas ce qui pourrait maintenant changer. De même que pour la Chine, l’article le montre justement très bien: l’UE a adopté la même animosité que les Etats Unis, ne montre que le souhait de rester dans le giron, (même avec un D Trump) et aucune imagination pour penser autrement. L’intérêt évident de la Chine, à l’avenir, est d’éviter l’UE et de voir ailleurs.

          Et je ne vois pas plus d’éclaircie depuis la France. Le FN reste l’éteignoir utile à toute idée de souveraineté et avec les générations qui montent, le souvenir et l’idée d’une autonomie s’évapore. Macron est le troisième président qui ne sert à rien pour le pays, le système politique et médiatique saura bien, aux prochaines élections présidentielles, nous sortir du chapeau un nouveau candidat inutile à nos intérêts.

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      • MichelR // 06.04.2018 à 23h11

        eh oui RT et Spuntik dans le collimateur du macaron, téléguidé de Washington..

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        • Owen // 07.04.2018 à 00h44

          Je n’osais pas en dire plus, mais là, c’est la présidente de RT France qui vient de s’exprimer : https://francais.rt.com/rt-vous-parle/49492-parce-que-ligne-editoriale-ne-convient-pas-pouvoir-place-rt-bientot-censure
          Xénia Fédorova qu’on a entendu à Thinkerview.

          Elle reprend la déclaration de Le Drian en fin de cette conférence (lien de marie p):
          https://www.pscp.tv/w/1dRJZePZlwAGB

          Il est patent, dans ce maelström lancé avec cette affaire Skripal, qu’une cabale, avec des étapes, est en cours contre la Russie. Et que le calendrier français est facile à deviner (on sait aussi que Macron vient d’appeler Poutine pour lui expliquer ce qu’il doit faire à Syrie).

          RT France a un point de vue, une perception du monde, comme n’importe quel média. On ne peut établir le vrai et le faux que pour des faits. Pour ma part, je n’ai jamais trouvé de mensonge sur RT.
          On le sait particulièrement ici, le problème réel est l’information partielle et c’est la diversité des médias et des points de vues qui permet une vision d’ensemble et de ses aspects sur un sujet.

          Je ne sais pas, je n’ai pas les mots… Il faut vraiment faire quelque chose, sinon la les fermetures de RT et Sputnik New seraient l’une des dates les plus marquantes de la disparition du droit à l’information en France.

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    • marcvador // 07.04.2018 à 02h24

      C’est déjà fait, depuis qu’il a parlé de l’implication saoudienne dans l’aide aux terroristes islamistes, et dans l’hypocrisie des occidentaux , il n’a plus jamais été invité dans « c’est dans l’air ».

        +9

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  • Wollaston // 06.04.2018 à 07h47

    Ça me rappelle l’antrax juste après le 11 septembre 2001.
    Psychose total! «on nous a attaqué, on veux nous empoisonner, vite signons le patriote act, attaquons l’axe du mal» puis… plus rien. On n’a jamais rien su de plus sur ce poison.

      +33

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    • Ben // 06.04.2018 à 10h16

      La France s’est complètement déconsidérée dans cette affaire en s’alignant aveuglément sur les thèses anglo-américaines.
      Ainsi donc, ce Macron ne se contente pas de vouloir liquider tout ce qui a fait l’orgueil et l’honneur de la France, depuis le CNR, en matière de politique sociale et de services publics de qualité, ce foutriquet a également décidé de pulvériser le reste de crédit de notre pays dans le domaine des affaires étrangères (déjà mis à mal, il est vrai, par Hollande et Sarkozy).

      S’il ne se produit pas un soulèvement de masse contre toutes les ignominies auxquelles on assiste, la France est vouée à devenir un petit pays merdique. Rien de plus.

        +48

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      • herve_02 // 06.04.2018 à 11h43

        voué à devenir ?

        C’est déjà un petit pays merdique, vous n’êtes pas encore touché, mais cela viendra

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      • P’tetbenkwui // 06.04.2018 à 12h01

        Suite au commenraire de Ben

        Pas si sûre que la France se soit contentée de s’aligner sur des thèses anglo-américaines .
        Je verrais bien la France plus intimement impliquée dans une opération militaire ou « secrète » comme on dit, en binôme avec l’Angleterre. Trop de paramètres troublants le laissent penser.

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        • Chris // 06.04.2018 à 15h14

          Oui, d’autant plus que les Britanniques et Français ont récemment « renouvelé leur voeux » de coopération et renseignement militaire (traité de Lancaster House) encore plus approfondie…
          https://uk.ambafrance.org/France-et-Royaume-Uni-renforcent-leurs-liens-bilateraux
          A noter que depuis 2004, les Français sont sur tous les « coups » anglo-saxons » et que nos implications vont crescendo !
          D’affreux relents coloniaux d’anciennes puissances qui s’accrochent désespérément aux palmiers.
          Mais la roue tourne. : les vaincus d’hier deviendront les vainqueurs de demain.
          Qui aurait parié il y a 160 ans sur la Chine et la Russie ?

            +13

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          • P’tetbenkwui // 06.04.2018 à 16h27

            Yes. La Chine, qui a longtemps rayonné sur une grande partie du monde, reprend la main sur l’Occident en utilisant les mêmes techniques que celles qui l’ont anéantie dans un passé pas si lointain. C’est de bonne augure.
            Même s’il reste du chemin à parcourir, la Russie de Poutine est sortie en un temps record du désastre économique et humanitaire dans lequel l’avaient plongée des politiques et gouvernants peu voire mal inspirés.
            La force du peuple russe est sans doute à aller rechercher dans leur fierté d’être russe.

            Et en France ?

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            Alerter
      • plebs // 06.04.2018 à 18h13

        Mais enfin arrêtons avec Macron !

        Comme ses prédécesseurs, il n’est qu’un fondé de pouvoir, un homme de paille si vous préférez, mis en place pour appliquer les diktats de l’UE, de sa commission, et donc de Washington et des grands lobby (multinationales) qui gravitent autour. Point.

        Continuez de taper sur Macron … il a précisément été élu pour que vous vous intéressiez à lui plutôt qu’à ses commanditaires.

        « Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt. »

          +28

        Alerter
    • René Fabri // 06.04.2018 à 12h47

      Pour l’affaire de l’anthrax, l’enquête américaine a fini par trouver le coupable, la source, etc. On sait tout maintenant. Un documentaire américain a été fait qui raconte clairement ce qui s’est passé.

      En résumé, au lieu que ce soit une terrible attaque terroriste islamiste, comme le proclamaient les politiciens belliqueux de Washington, cela venait d’un chimiste américain déprimé qui voulait plus d’argent pour ses recherches.

      Or justement, dans l’affaire Skripal, on ne peut pas exclure l’hypothèse d’un problème interne, venant par exemple de Porton Down, situé à seulement 8 miles de Salisbury.

        +8

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      • _Phil_A // 07.04.2018 à 08h33

        C’est faux pour cette histoire d’antrax.
        Pour tout les enquêteurs indépendants (y’a un ou 2 bouquins) qui étudient de près cette affaire, on est très loin du compte.

          +0

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    • Mr K. // 06.04.2018 à 13h17

      @ Wollaston

      A propos de l’affaire de l’anthrax vous dites : « On n’a jamais rien su de plus sur ce poison. »

      Au hasard, « Le point », aout 2008 (mais il y a aussi, le monde, libération,…) :

      « Un scientifique du gouvernement américain s’est suicidé alors qu’il était sur le point d’être poursuivi dans le dossier des attaques mortelles au courrier empoisonné à l’anthrax qui ont touché les États-Unis en 2001. »

      http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-08-02/mis-en-cause-dans-le-dossier-de-l-anthrax-un-scientifique/924/0/264756

      Si il y a une chose que l’on sait parfaitement c’est que c’est de l’anthrax américain, instrumentalisé par un (des?) américain(s?) qui a tué des américains.

        +14

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    • Dominique // 06.04.2018 à 13h23

      Tu fais bien de rappeler cette histoire d’antrax. On peut aussi rappeler celle des couveuses koweïtiennes, fabriquée par une agence de com et financée par le gouvernement US. Lorsqu’on fait la liste des mensonges US, on en oublie forcément, tellement ils sont nombreux.

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    • Pierre // 06.04.2018 à 20h20

      Bonjour, on a quand meme su que l’anthrax etait de fabrication militaire, provenait de labos de l’armée US et que l’accusé principal final (il y avait d’abord eu deux trois pauvres gars accusés sans preuve) travaillait dans un des labos etait bien sur un mort récent qui n’avait pas pu s’empecher de mourir suspectement. Mince alors… Enquete classée
      Je rappelle en outre que les deux seuls parlementaires US destinataires des lettres à l’anthrax, etaient les deux seuls parlementaires s’étant ouvertement opposés au vote du premier patriot act. Flute alors…

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    • tepavac // 06.04.2018 à 20h25

       » on veux nous empoisonner, vite signons le patriote act, attaquons l’axe du mal» puis… plus rien. On n’a jamais rien su de plus sur ce poison. »

      Si plusieurs scientifiques travaillant sur ce poison, sont décédés de mort non naturelle…
      http://www.wikistrike.com/article-70-des-plus-grands-chercheurs-meurent-en-30-ans-1ere-partie-1982-2001-71405803.html

      Cela a déjà été posté précedement

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  • ANNA // 06.04.2018 à 07h53

    moi aussi j’ai un souci de présentation des comm’ ce matin… je suis sur Opera et (ou) FF, je pense que c’est un bug

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    • newmoon // 06.04.2018 à 09h15

      même problème sur « new moon », une variante de Pale Moon.

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  • BASLE // 06.04.2018 à 08h31

    Excellent article qui mérite la plus grande diffusion.

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  • Placide // 06.04.2018 à 08h32

    Les anglo-saxons sentent que les peuples européens basculent à l’est malgré les pare-feu polonais et roumains, cela les rend fous et fébriles ; il préféreraient nous voir en proie aux guerres civiles causées par les migrants plutôt que nous voir passer en l’état à « l’ennemi. »

      +24

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  • Hervé // 06.04.2018 à 08h33

    Non sous firefox également, les commentaires apparaissent sur un colonne collée à l’article. Il doit y avoir une ligne de code de la page qui a sauté!

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  • basile // 06.04.2018 à 08h55

    pareil, sous Chrome, ou Firefox, pareil

    http://www.casimages.com/i/180406090018834515.jpg

      +3

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  • François Marquet // 06.04.2018 à 09h23

    Les américains, mais aussi les anglais et les français s’installent à Manbij en Syrie pour soutenir les kurdes contre le gouvernement Syrien, en contravention du droit international. Nous ne serons pas étonnés que ces 3 pays votent contre les résolutions russes au conseil de sécurité de l’ONU, notamment dans l’affaire Skripal.

      +16

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    • Fabrice // 06.04.2018 à 11h49

      Contre les Syriens mais pas contre la Turquie ? ça va être chaud pour gérer les obus, celui-ci est turc on laisse passer, l’autre Syrien (pas sûr que ce soit leur priorité) on riposte.

        +4

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      • Fabrice // 06.04.2018 à 17h57

        Tiens un point amusant sur un précédent sur un autre empoisonnement attribué par le R-U à la Russie : https://youtu.be/QXEfQlSRsDk.

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  • Ardéchoix // 06.04.2018 à 09h26

    @Larousse
    On va mettre cela sur le compte des Russes .

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    • basile // 06.04.2018 à 11h24

      y a que Fritz qui s’est rendu compte de rien. Il doit avoir un sacré glaucome.

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  • Dorian // 06.04.2018 à 10h39

    Quand on voit l’acharnement qu’ont mis les néolibéraux à faire annuler les décisions prises démocratiquement par les peuples, il se pourrait bien qu’il y ait du Brexit là-dessous. C’est ce que suggère Alexander Yakovenko, ambassadeur russe à Londres.

    En tout cas l’affaire est censée souder entre eux des peuples européens qui ne le sont pas assez aux yeux des néolibéraux. Beaucoup de nations actuelles (ou par le passé) existent parce que leurs membres ont dû s’unir contre un ennemi commun.
    On n’avait pas d’ennemi, merci Bruxelles d’y avoir pensé.

      +14

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  • JCH // 06.04.2018 à 11h52

    Il y a un point dans cette affaire Skripal sur lequel je n’arrive pas à passer: les agents innervants ou neurotoxiques (dont fait partie la famille des « Novichok » si on en croît la presse) sont censés agir de manière « très rapide », si on se réfère à l’OAIC: https://www.opcw.org/fileadmin/OPCW/Fact_Sheets/French/Fact_Sheet_4_-_CW_types.pdf
    …ce qui correspond à mes vieux souvenirs de service militaire où on nous « drillait » à s’équiper d’un masque à gaz et à revêtir une tenue anti-chimique en un temps donné à la moindre alerte « chimique », le tout vérifié par un officier chronomètre à la main.

    Or Skripal et sa fille ont quitté leur domicile, pris leur voiture, circulé, l’ont parquée, ont marché jusqu’à un pub, puis vers un restaurant où ils ont déjeuné, avant d’arriver dans le parc où ils ont été retrouvés (source: http://www.bbc.com/news/uk-43315636).

    Les britanniques ont commencé par dire que c’était la ventilation de la voiture qui avait été piégée, avant de dire que de fortes concentrations du produit toxique ont été retrouvées sur leur porte d’entrée…
    J’ai loupé un chapitre où ça ne fait pas de sens?

      +28

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    • MIZZGIR // 06.04.2018 à 17h38

      D’autant qu’on apprend ces jours-ci que Skripal et sa fille vont de mieux en mieux… pour un peu ils se porteraient presque comme des charmes, les bougres… bizarre pour des individus exposés à un agent neurotoxique mortel (mais il est vrai que les Russes sont d’une robustesse exceptionnelle !)… c’est sans doute un miracle…

      Miracle qui n’aura pas eu lieu pour les animaux domestiques de l’ancien espion, dont on apprend ces jours-ci également que les deux cochons d’inde sont morts et que le chat a dû être euthanasié !

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-skripal-les-animaux-domestiques-de-l-ancien-espion-sont-morts-06-04-2018-7649190.php

      Bien entendu, les pauvres bestioles ont été dare-dare incinérées (saloperie d’agent neurotoxique grrr !).

      Allez donc voir l’article du Parisien (en lien) assorti d’une très belle photo de « Ioulia Skripal et son chat Nash Van Drake avant l’empoisonnement ».

      Bon, j’arrête-là mon commentaire, car il faut que j’aille aux toilettes sinon je vais littéralement me pisser dessus à force de rigoler !

        +10

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      • tepavac // 06.04.2018 à 20h43

        D’autan que les deux cochons d’inde sont morts de déshydratation, parce qu’on les a oublié…
        Et le chat!, euthanasier un animal domestique bien portant quelle idée.

        Par contre je ne suis pas certain de vouloir en rire, tout ceci montre fort bien que nous sommes là face à un défi public déguisé en accusation farfelue.

        Cela explique la position « officielle » de la France, et de certains autres pays, qui manifestement, sont en désaccord avec cette « démarche » de bras-de-fer.

        Se dire que nous pouvons entrer en guerre pour une histoire d’orgueil mal placé, c’est franchement pathétique.

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    • Madake // 06.04.2018 à 21h38

      Qui donc a publié une photo du domicile de Skripal, toujours gardé par un bobbie derrière un brin de rubalyse, et négligemment adossé contre l’entree… vous savez, celle où l’on a retrouvé la plus forte concentration de gaz innervant novitchok…
      Vous, si vous deviez monter la garde devant une façade contaminée au gaz de combats innervants, et même si on vous dit qu’on a bien tout nettoyé, vous posez votre dos contre la porte?

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  • Mitch // 06.04.2018 à 11h55

    Ce Eric Dénécé est sans aucun doute à la botte de poutine!

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    • Mr K. // 06.04.2018 à 17h45

      Vous avez oublié le « parce qu’il n’y a aucune autre explication plausible », nouvelle avancée démocratique de la loi britannique.

        +11

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  • Deres // 06.04.2018 à 12h00

    Le principal intérêt de faire monter la « mayonnaise anti-russe » est que cela pousse une bonne partie des pays européens à vouloir bénéficier de la « protection » du « grand frère » américain. Mais cette protection n’est pas gratuite loin s’en faut. Ils exigent un budget militaire conséquent (2% du PIB) et demande une « compatibilité » des armements avec les leurs pour pouvoir les secourir. Et bien entendu, les armements les plus compatibles sont ceux des américains eux- mêmes … Résultat les européens achètent plus d’armes aux américains qu’entre eux alors qu’ils ont tout en catalogue et parfois en plusieurs exemplaires et en plus moderne …

    On est donc en face du fonctionnement exact de la mafia rançonnant des commerçants. Les USA créent artificiellement une menace et demande ensuite à être payer pour leur « protection ».

      +47

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  • Christian Gedeon // 06.04.2018 à 13h35

    Encore une WMD…à l’ONU on ne va tarder à nous brandir une fiole de Novitruc en prenant le « monde » à témoin. Et puis Poutine,il est tellement con,que non seulement il ordonne l’assassinat d’un espion de ´seconde zone,avec sa fille,mais qu’en plus,ces idiots du FSB se loupent en laissant des traces partout,sur la porte,dans la voiture et pourquoi pas à Picadilly Circus tant qu’on y est. Et toujours pas de mort. Tout cela est du plus parfait ridicule. Bientôt on apprendra que le régime syrien comme on dit à attaque Londres au gaz…de ville.

      +18

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  • Michel Ickx // 06.04.2018 à 13h37

    Le fait que Tony Blair, dont les mensonges ont contribué a la mort de centaines de milliers de personnes dans la guerre d’Irak, mensonges qu’il a bien été obligé de reconnaître, n’est toujours pas inculpé discrédite le Royaume Uni comme investigateur indépendant.
    Le soutien inconditionnel, aujourd’hui même, de la France, de la Pologne et de la Hollande devant les Nations unies est une honte pour nos gouvernants.

      +32

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    • Jean Paul B. // 07.04.2018 à 09h36

      Et le TPI que fait-il pour Blair et ses ministres de l’époque de la guerre contre l’Irak?
      Pour les citoyens US par contre même s’il le voulait (non je plaisante!) le TPI ne le pourrait pas car il n’est pas compétent: en effet les USA n’ayant pas signé le traité créant le TPI, ses citoyens ne peuvent donc pas y être poursuivis!
      Chapeau l’artiste!

        +4

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  • Eric83 // 06.04.2018 à 13h52

    « On accuse sans preuve », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, pour lequel « il s’agit de discréditer la Russie ». « Nous sommes dans le théâtre de l’absurde », a lancé le diplomate russe. « Nous avons dit à nos collègues britanniques +Vous jouez avec le feu et vous le regretterez+ ».

    Suite à cette dernière phrase qui est clairement menaçante, je ne serais pas étonné que des informations compromettantes pour les services British sortent dans des médias dans un avenir proche.

    Au hasard, implication des services britanniques dans la guerre en Syrie pour destituer Assad et/ou implication dans le « Russiagate » pour destituer Trump et/ou implication dans l’affaire « Skripal »…

      +12

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    • Eric83 // 06.04.2018 à 18h22

      L’intervention, hier à l’ONU de l’ambassadeur russe.

      Je crois que ces trois courtes phrases résument on ne peut mieux l’accusation contre la Russie dans « l’affaire Skripal ».

      « Je ne sais même pas comment commenter cela. C’est une sorte de théâtre de l’absurde. Vous n’auriez pas pu trouver une meilleure fausse histoire? »

      https://www.zerohedge.com/news/2018-04-06/russia-demolishes-uk-poisoning-hoax-during-emergency-security-council-meeting

        +16

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    • Séraphim // 07.04.2018 à 07h39

      Réfléchissez en n’oubliant pas l’avantage majeur qu’exercent sans cesse les Occidentaux: la vitesse. C’est grâce à celle-ci qu’ils peuvent faire des montages à destinée médiatique: toujours les premiers à dégainer. Les Russes disposaient déjà non seulement d’informations sur les Anglais en Syrie, mais ont même fait des actes concrets d’élimination des centres occidentaux d’appui aux rebelles dans les souterrains de la Ghouta. Ils avaient publié les détails sur la préparation de fausses attaques chimiques (camions, quantités). Donc?
      Donc les Anglais ont pris de l’avance et anticipé ces révélations éventuelles. D’où le montage « discréditant » Skripal. Quoique disent les Russes désormais, cela paraitra toujours comme une réplique, entachée par avance de soupçon de fausseté. Le but est déjà atteint, les Anglais ont déjà gagné cette bataille de la communication. La crédibilité est, à juste titre, le dernier de leur souci.

        +3

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  • bluetonga // 06.04.2018 à 14h01

    Patrick Armstrong, sur sic semper tyrannis, déclare tout de go que l’affaire Skrypal est si ridicule qu’il ne convient même pas d’en débattre : daigner en discuter les détails revient à entériner, ne fût-ce qu’infinitésimalement sa colossale absurdité.

    L’article de Dénecé ne fait d’ailleurs qu’effleurer la totalité de l’argumentaire, et on pourrait ajouter comme dernières infos en ligne que les spécialiste britanniques de Portdown ont nié avoir certifié l’origine russe de la substance impliquée, que Yula Skrypal aurait communiqué avec sa cousine en Russie, témoignant de son bon rétablissement, que le chat survivant des Skrypal a été tardivement euthanasié par les autorités pour mettre fin à sa détresse (?)

    Dénecé souligne à très juste titre que la vraie morale de l’histoire, c’est la totale décrédibilisation de l’occident face au reste du monde, en particulier de l’Europe, incapable de s’affranchir de son embarrassante tutelle aux intérêts de l’oncle Sam et empêtrée dans son glacis de mensonges puérils.

      +19

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    • Séraphim // 07.04.2018 à 07h48

      Dénécé se trompe: la crédibilité n’est pas une valeur utile. La décrédibilisation non plus. Ca, c’est juste pour les critiques chicaneurs et tâtillons des médias, qui rêvent -on ne sait pourquoi- d’y lire « la vérité ».
      A la différence de Colin Powell et de sa fiole (quoique…je me souviens avoir sur le champ, en direct, respiré l’arnaque totale) Johnson et May affichent la vulgarité et l’incohérence de leurs accusations. Ils suppriment a posteriori des tweets, des déclarations sur leur site officiel, suite aux ‘presque doutes’ émis par le labo. Ils ne cherchent pas « être crédibles » mais à être forts, rapides, déterminés, unis. La crédibilité est inutile pour ça

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  • FRED // 06.04.2018 à 14h10

    A quoi pouvait bien servir une tel turbin digne des pires série B , de nanars cinématographique , que cette affaire SRYPAL ? et bien a exfiltrer des centaines d agents infiltre dans les chancelleries eux et leurs familles sans attirer de soupçons sur la manœuvre … pourquoi ? sans doute parce qu il se prépare des événement de grandes ampleur qui nécessite le rapatriement d URGENCE de tout ces agents ! du reste vous pouvez constater que transfert des agents désormais termine , cette affaire est entrain de faire pschitt ..

      +5

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    • Chris // 06.04.2018 à 15h29

      May be… Peut-être pas !
      A souligner que l’Allemagne et tout récemment les USA ont laissé la porte ouverte pour le remplacement des diplomates russes expulsés.
      Un gros cinéma pour impressionner les populations, les rendre craintives et bien conditionnées ?

      Mais un scénario extraordinairement bâclé !
      Qui marche peut-être pour les Anglo-Ricains abreuvés aux télé-réalités, jeux vidéo, bière et coke-gin, mais je doute que la sauce ait prise en Europe où les gens se posent tout de même plus de questions malgré une MSN merdique.

        +3

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      • Alfred // 06.04.2018 à 22h43

        De même que le référendum de 2005 ce genre d’épisodes ne sont pas neutres et laissent des traces au sein des populations.

          +4

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  • Phil_A // 06.04.2018 à 14h17

    John Elmer est une tres bonne sources d’informations , surtout sur les aspects legals:
    http://johnhelmer.net/the-empire-strikes-backwards/#more-18987

    L’affaire est un fiasco nauseabond , l’angleterre et ses complices ne respectent rien du droit ni anglais ni internationnal dans cette affaire (y compris l’oiac qui invoque le droit au secret vis a vis des demandes russes ,et l’hopital qui sequestre literallement yulia Skripal et l’empeche de communiquer), et la france y joue un role tres sous-estimé , completement ignoré par les msm.

    https://twitter.com/RealDeeptiC/status/976532988040183808

    On a deja vu l’ OIAC recevoir des pressions et s’y plier:
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/nous-savons-ou-vos-enfants-vivent-comment-john-bolton-a-menace-un-jour-un-officiel-international-the-intercept

      +10

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  • Lili // 06.04.2018 à 14h25

    Lol… Au secours, le Brexit s’est brutalement envolé !!!! Faut dire que dans « l’en même temps » que se déclenchait « l’affaire » Skipral, l’UE/GB concluaient au nez et à la barbe des sujets britanniques tous les points névralgiques de l’accord sur le Brexit… (sauf frontière irlandaise) May qui était proche du suicide souvenez vous a brusquement ressuscité pour s’incarner en Maréchal… Wow !
    Curieux…

      +7

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  • Actustragicus // 06.04.2018 à 14h33

    « indéniablement, une tentative d’assassinat a bien eu lieu contre Skripal et sa fille » : même ceci n’est pas prouvé, du moins à ma connaissance ? comment sait-on qu’il ne s’agit pas d’une intoxication accidentelle ?

      +14

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  • kinimodo // 06.04.2018 à 14h49

    Troublant !
    La série d’espionnage américano-britannique « Strike back » mettant en scène les activités d’une cellule du MI6 évoque le « novichok » dans l’épisode 4 de la sixième saison diffusée en Grande-Bretagne le 14 novembre 2017.
    Extrait vidéo
    https://www.youtube.com/watch?v=FkI7TLNouR0

      +2

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    • Dominique // 06.04.2018 à 17h22

      Oui, mais comme document de travail on pourra trouver mieux : Extrait de cet extrait « Le Novichok est dix fois plus puissant que n’importe quel autre virus ». Sauf que bien entendu ce n’est pas un virus, et que comparer la « puissance » d’un neurotoxique à celle d’un virus n’a absolument aucun sens !

        +2

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  • moshedayan // 06.04.2018 à 14h55

    Les victimes de cette « affaire Skripal » sont déjà les animaux de compagnie de la famille : un des chats a été euthanasié par les Britanniques, si je ne fais pas d’erreur de traduction, l’autre chat s’est enfui (ouf !). Les Skripal’s apprécieront les méthodes « efficaces » des Britanniques (même pas de quarantaine d’observation – euthanasie et crémation sans doute pour brouiller les pistes encore davantage…) (en russe : on dit Khramstvo !)
    Quant à Monsieur Macron, il a eu un échange avec Poutine sur cette affaire -mon petit doigt me dit que ça n’a pas du être très facile – sans commentaire, comme on dit; je pense que le voyage de Macron prévu en mai en Russie est très très compromis.

      +9

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    • basile // 06.04.2018 à 17h28

      conclusion. Le camp du bien, comme les bons élèves de la classe, peut se permettre tout, impunément, sans déchaînement des média :
      .
      – il ne donne pas les preuves qu’il prétend posséder
      – il incinère celles existantes.

        +7

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    • MIZZGIR // 06.04.2018 à 18h06

      Veuillez me pardonner Monsieur ou Madame moshedayan, car j’ai éventé votre commentaire après en avoir fait un autre en réponse plus haut, alors que je n’avais pas encore lu le vôtre (mais je n’ai pas pu me retenir).

      En tout cas on est bien contents qu’au moins l’un des chats ait réussi à prendre la fuite !

      Ah tiens, j’en rigole encore.

        +1

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  • Subotai // 06.04.2018 à 18h44

    Moi, ce qui m’interpelle, c’est :
    « C’EST QUOI CE BINZZ,??? »
    Parce que, une tentative de meurtre mal ficelée qui provoque une telle hystérie???
    Qu’est qu’il y a derrière?
    C’est quoi le truc qu’on n’a pas vu et qui fait s’envoyer en l’air les Anglais et tous les autres?
    Parce que toutes les « bonnes » raisons qu’on trouve, depuis la géopolitique, l’économie, jusqu’à la débilité des dirigeants me laisse sur ma faim.
    Et si c’était simplement un PÉTAGE DE PLOMB au niveau étatique, genre radicalisation express..?

      +8

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  • alexg81 // 06.04.2018 à 19h05

    Une des conséquences de cette affaire, jamais évoquée dans tous les médias, c’est la montée du racisme anti blanc occidental (ou judéo-chrétien) en Russie et dans tous les pays orthodoxes affiliés. Et celui-ci est bien orchestré par l’intelligentsia poutinienne et ses deux multinationales de l’information que sont Sputnik et RT. Puis relayée par les médias alternatifs par « solidarité avec la Russie », mais sans comprendre la caractère haineux sous-jacent et bien dissimulé derrière un anti-impérialisme en héritage de l’URSS et de l’Internationale marxiste.

    Finalement Huntington n’avait pas tort en séparant la religion chrétienne et l’Europe en deux blocs civilisationnels. Mais beaucoup de monde à droite et chez les populistes ne le comprendront que beaucoup trop tard, déjà qu’ils ont des œillères sur le virage islamiste de la diplomatie et de la géopolitique du Kremlin.

      +3

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    • Fritz // 06.04.2018 à 19h21

      Votre vision des choses est … divertissante. La droite populiste, aveuglée par son amour pour Poutine, ne discerne pas son bolchevisme anti-blanc ? Son orthodoxie anti-judéo-chrétienne et pro-islamiste ?

      Quant à la haine sous-jacente, elle suinte du discours de Poutine au Bundestag, en septembre 2001…
      https://www.youtube.com/watch?v=ipBiF6KiyLU

        +6

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    • Alfred // 06.04.2018 à 20h22

      « comprendront que beaucoup trop tard, déjà qu’ils ont des œillères sur le virage islamiste de la diplomatie et de la géopolitique du Kremlin ».
      Il fallait oser. Vous l’avez fait. Et le « virage » islamiste de la diplomatie et de la geopolitique de la maison Blanche (mujahidin afghans et alliance wahabite) ou occidentale en générale (jihadistes en Tchétchénie, en Bosnie, en Lybie, en Syrie) vous en faites quoi ?
      Je vous souhaite de n’être qu’en train de vous moquer de nous.

        +12

      Alerter
      • alexg81 // 06.04.2018 à 20h54

        Le soutien des US aux mujahidin et aux pétromonarchies du Golfe, c’est tellement documenté et évident, et je ne le soutiens pas. Mais ce n’est pas mon sujet.
        Personne ne parle des conséquences des accords d’Astana en arrière-plan du règlement de la guerre en Syrie entre la Russie (slave orthodoxe), l’Iran (arc chiite) et la Turquie (monde turc, Frères Musulmans) + la Chine. C’est une véritable alliance militaire informelle qui s’est produite contre la coalition militaire de l’Occident (judéo-chrétien + arabe sunnite). Un parfum de 1914 plane dans l’air et l’affaire Skripal, peut importe ce que disent les médias, rajoute une couche dans les tensions. Il suffit d’une étincelle pour qu’un camp envahisse l’autre.
        De plus le virage islamiste du Kremlin est récent (vers 2012) et ne serait pas possible sans l’immigration de masse qui a commencé en 2000 et l’évolution de l’idéologie des élites russes envers l’Asie Centrale et le Moyen Orient. Eurasia se construit devant nous.

          +2

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        • basile // 07.04.2018 à 05h51

          « Personne ne parle des conséquences des accords d’Astana entre la Russie (slave orthodoxe), l’Iran (arc chiite) et la Turquie (monde turc, Frères Musulmans) »

          et alors ? Et à qui la faute ? Quand c’était nous (État) qui faisions ce genre d’alliances que nous (peuples populistes) ne voulions pas, on nous enfonçait dans le crâne à coup de média que c’était pour notre bien. Mais quand c’est Poutine, ce n’est plus bien.

          « nous vivons maintenant dans une ère où les valeurs normales ont été déplacées. Le bien s’appelle mauvais, le mauvais, bon »

          Anna Politkovskaya

          à qui la faute donc ? Même si je n’aime pas vraiment les Turcs, tout au moins ceux qui sont en France avec leurs femmes voilées, je me réjouis du bon retour de manivelle que fait la Russie à l’UE.

          Par contre, les bases américaines en Turquie ne devaient pas vous gêner. Les F16 vendus au Turcs non plus.

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    • Pierre // 06.04.2018 à 20h32

      Mince j’ai du mal à voir si il y a du second degré dans ce comm d’alex. Si c’est le cas, bien joué. Si ce n’est pas le cas,…. comment dire….

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    • bluetonga // 06.04.2018 à 20h44

      De deux choses l’une, Alex. Un, c’est de l’humour. Bravo, mais laissez-nous le temps de nous y habituer, car tel quel ça enfonce les Monty Pythons même dans leurs prestations les plus délirantes. Deux, ce n’est pas de l’humour. Tant mieux, une place vous attend dans le gouvernement britannique. Votre analyse répond à leurs canons de rationalité, et la place de Boris Johnson pourrait se libérer sous peu (tant va la cruche à l’eau…).

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  • Zevengeur // 06.04.2018 à 19h10

    Excellent article qui remet les pendules à l’heure et qui aurait sa place dans un grand journal d’investigation dans le cadre d’une presse indépendante.
    Mais tout cela n’existe plus ici depuis longtemps ?

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  • kisifi // 06.04.2018 à 20h49

    « rappelons que Skripal est un traître à son pays. Dans la mesure où il pourrait avoir livré au SIS les noms d’officiers et d’agents russes, il n’est pas illégitime que des proches de ceux qui ont été victimes de sa trahison cherchent à se venger »

    Juste après avoir expliqué qu’il n’y avait aucune preuve d’implication de la Russie cette phrase fait franchement désordre dans l’argumentation. C’est la blague de la plaidoirie-balle dans le pied, « non monsieur le juge ce n’est pas moi qui ait volé cette casserole, et puis elle était percée, et de toutes manières j’en avais besoin. »

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  • alexander gam // 06.04.2018 à 21h30

    c’était peut être leur gaz a eux.. et ils se sont empoisonnés à la suite d’une mauvaise manipulation…
    Mais je régresse… A bas la Russie.

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  • vinel // 07.04.2018 à 00h49

    Tout ce merdier n’est qu’une manip à l’attention des populations de l’Europe.
    Il y a nécessite de dévaloriser par tous les médias mainstraem l’image de Poutine.
    Cela devrait précéder des opérations de déstabilisation ou secrétes engagent la Russie et justifiant en raison de l’image dégradée l’envoi de forces plus ou moins secrétes des pays européens.
    Pour résumer le cirque est développé à l’attention des peuples europeens.
    Vu la manière dont tous les média on enfoncé le clou,simultanément ,avec les mêmes termes,c’est assurément une saloperie US et OTAN.
    En continuant ainsi,ils arriveront à perdre tout crédit!Tant mieux!

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    • moshedayan // 07.04.2018 à 20h13

      Vous êtes bien trop optimiste. Les gens comprendront que tout est fait pour saboter le bon déroulement de la Coupe du Monde en Russie. Cela vous avez raison, les gens ne sont pas naifs. Néanmoins, la majorité des populations croit encore aux mensonges des médias, et surtout ce qui est dit sur la Russie (qui est ramenée à son ancien statut d’URSS). Voilà pourquoi, on peut dire que l’OTAN prépare l’Europe occidentale à une guerre contre la Russie – le prétexte est déjà prêt : « breaking news – la Russie vient d’agresser la Lituanie,… à la demande du gouvernement lituanien une riposte générale des forces de l’OTAN est menée aux frontières de la Lituanie, des bombardements sont menés sur des points stratégiques de Kaliningrad… » Les rares officiers occidentaux qui sont contre un tel scénario sont maintenant écartés de toutes les instances décisionnaires tant à Berlin, qu’à Londres ou Paris.

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  • Verif // 07.04.2018 à 02h38

    Quand on compare avec les interventions de l’obscur prof à Sciences po Tenzer, invité partout… Un vrai Dr Folamour qui veut le boycott du Mondial en Russie..
    Depuis l’escroquerie du Non à Maastricht, la France est la proie de vautours tous plus éhontés les uns que les autres. Ils ont table ouverte, débitent leurs sornettes sur toutes les antennes et vont jusqu’à vouloir interdire la parole qui n’est pas dans la ligne (ils osent encore parler de fake news après l »‘affaire  » Skripal ou les interviews réécrites de Borne que les Echos refusent de publier).
    Il n’est absolument pas exagéré de dire que la démocratie est morte en France lors du contournement du NON à MAASTRICHT.

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  • wesson // 07.04.2018 à 05h28

    Cette affaire de novichok aura finalement fait 3 morts: 2 cochons d’Inde et un chat, qui après avoir passé 1 mois dans la maison de Skripal (où selon la police Britannique le poison aurait été mis), ont fini par mourir … de faim.

    En réalité et compte tenu du flou qui entoure cette chose, même le fait qu’il s’agisse d’un empoisonnement volontaire par un neurotoxique n’est même pas certain: C’est environ 1 heure après avoir mangé dans un restaurant poissonnier que les Skripal ont perdu connaissance. Cela rends possible la thèse d’un empoisonnement alimentaire peut-être involontaire.

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    • P’tetbenkwui // 07.04.2018 à 17h13

      Quoique tout est relatif

      « Le fameux agent innervant “novitchok” n’est pas un gaz, mais un liquide visqueux, couleur jaunâtre, avec une très forte mauvaise odeur.
      Le fait que les Britanniques affirment que c’est “novitchok”, sans expliquer  le mode opératoire exact de son utilisation, est une preuve qu’ils se foutent de notre tronche ».

      Information diffusée le 6/04/2018 – 6:36 par une commentatrice Russe (Anna) sur ce site , laquelle a le mérite d’interpeller.

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    • moshedayan // 09.04.2018 à 13h33

      pour avoir une vue plus large plus cette affaire et à l’attention des russophones, voici un lien intéressant :
      https://www.gazeta.ru/politics/2018/04/05_a_11707321.shtml
      Avec les propos de la nièce de Youlia Skripal, on comprend que la situation est plus complexe qu’il n’y paraît et qu’un vrai malaise règne chez les Skripal, parce que Londres et Moscou sont en confrontation et Londres ne veut en rien céder sur l’accès à tous les éléments de l’enquête et de l’affaire.
      La Russie est accusée…ce sont des préparatifs; pense-t-on à Moscou. Quant à la Chine, en tant que membre du Conseil de Sécurité, elle a constaté médusée la violence des attaques verbales de Londres. Face à cet événement, la Chine a bien l’intention d’agir à titre préventif, j’en suis persuadé.

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  • METZGER // 07.04.2018 à 12h24

    « J’ai commencé à comprendre les Anglais le jour où j’ai enfin réalisé qu’ils disent exactement le contraire de ce qu’ils pensent. »
    Citation de Marianne Faithfull

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    • P’tetbenkwui // 07.04.2018 à 17h04

      @ Marianne alors

      La perfide Albion a ses travers et de ce côté de la Manche nous en avons d’excellents.

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  • keg // 09.04.2018 à 10h09

    Il faut bien une guerre froide pour réchauffer les relations diplomatiques qui tiédissaient depuis qu’elles s’étaient fait le mur en « berlin » grand sport…. Dies L.
    On s’embêtait sans l’équilibre terroriste et puis il faut répondre au terrorisme djihadiste par celui des ox y dents ! Un seul terrorisme et le monde est déséquilibré… Pour revenir à la position idéale et précaire, il faut un système durable de terreur contre terreur. Et c’est parce que Robespierre en a manqué qu’il a été désavoué…. Jusqu’aux tranchées de tête.

    https://wp.me/p4Im0Q-2lQ

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