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21.décembre.201421.12.2014 // Les Crises

Il y a urgence car le secteur financier est hypertrophié, par JM Naulot

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Pour l’ancien banquier et ex-membre de l’Autorité des marchés financiers Jean-Michel Naulot, les États doivent se dépêcher de réguler :

Ancien membre de l’Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Michel Naulot (1) pointe les dangers d’une sphère financière toute puissante et plaide pour une taxe sur les transactions financières (TTF).

Etes-vous confiant sur l’instauration d’une TTF ?

Non. J’y ai cru à l’automne 2009. Nous étions alors au lendemain de l’explosion de la crise. Adair Turner, à l’époque en charge de la régulation à la City, souhaite «corriger un secteur financier qui a enflé au-delà d’une taille socialement utile». Le Premier ministre britannique de l’époque, Gordon Brown, lui apporte son soutien. Jean-Pierre Jouyet, président de l’AMF en 2009, me confie alors : «Si les Anglais s’y mettent, c’est que les lignes vont enfin bouger dans la finance.»

Que se passe-t-il ensuite ?

Nous sommes toujours à l’automne 2009, au G20 de Pittsburgh. Les Etats-Unis sont contre une taxe, Dominique Strauss-Kahn, alors patron du Fonds monétaire international, l’est tout autant, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et patron de l’Eurogroupe, y est farouchement opposé… La messe est dite au printemps 2010, quand David Cameron est nommé Premier ministre en Grande-Bretagne. Certes, le candidat Hollande l’a inscrit dans son programme et ça plaît aux opinions. Mais on connaît la suite…

C’est-à-dire ?

Le renoncement des gouvernements à prendre le sujet des dangers de la finance à bras-le-corps. Le sommet de l’hypocrisie est atteint le 22 janvier 2013, lors de la réunion des ministres européens des Finances. Ce jour-là est engagée une coopération renforcée de onze pays pour avancer rapidement sur le sujet de la TTF. Pierre Moscovici, ministre français de l’Economie, se félicite qu’une TTF puisse rapporter plusieurs dizaines de milliards d’euros. Il valide ainsi le projet de Bruxelles. Or, on apprend plus tard, par des dépêches de presse, que les Français négocient sur la base d’une division par dix de la taxe.

N’y a-t-il pas quelques progrès ?

C’est indéniable. Les fonds propres des banques sont renforcés, les hedge funds sont mieux contrôlés. Idem pour les agences de notation. Il y a plus de transparence sur les marchés financiers. Pour autant, nous sommes loin du compte.

Pourquoi estimez-vous qu’il y a urgence à adopter une TTF ?

Parce que la finance est hypertrophiée. Nous assistons à une poursuite du déséquilibre entre la sphère financière et la sphère de l’économie réelle. Et c’est justement ces déséquilibres qui provoquent des crises de plus en plus violentes.

Concrètement ?

Aujourd’hui, le poids des produits dérivés est plus important qu’il ne l’était avant la crise de 2008. Ils représentent dix fois le PIB mondial. En outre, ces produits sont traités à 90% par des acteurs financiers. Au bout du compte, les capitalisations boursières ont doublé, voire triplé, alors que la croissance ralentit fortement.

Face à l’hypertrophie financière, les changements seraient donc insignifiants ?

Je ne dis pas cela. Mais prenez le trading à haute fréquence. Il était marginal avant la crise, il représente aujourd’hui 50% des transactions sur les marchés actions aux Etats-Unis et en Europe. Quelle est l’utilité sociale de ces opérations faites par des robots en une nanoseconde ? Faut-il rappeler que 12% des hedge funds britanniques ont un effet de levier supérieur à 50 ?

C’est-à-dire ?

C’est simple, ces fonds ont des positions sur les marchés qui représentent 50 fois les montants qu’ils gèrent. Ces effets de levier peuvent se révéler des bombes à retardement.

Où sont les risques ?

Nous avons vu que la sphère financière n’en finissait pas de grossir. Par ailleurs, nous vivons un moment de crise où les Banques centrales tentent le tout pour le tout. Dans l’espoir de faire repartir la croissance, elles ne cessent de créer de la monnaie. Or, cette liquidité en abondance se déverse en grande partie dans la sphère financière. Et ce au risque d’alimenter la spéculation et de participer à la formation de bulles qui peuvent éclater à tout moment. Nous serions alors désarmés. Certes, en 2009, les Etats ont tenté d’endiguer la crise en actionnant les budgets publics. Mais cet outil est devenu inutilisable. Les dettes publiques ont explosé sous l’effet de la crise de 2008. Quant à la politique monétaire, nous n’avons plus aucune marge de manœuvres puisque les taux sont à zéro. D’où l’urgence à réguler la sphère financière.

(1) «Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien». Le Seuil, 284 pages, 19 euros.

Recueilli par Vittorio DE FILIPPIS«Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien». Le Seuil, 284 pages, 19 euros.

Source : Libération, 8/12/2014

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 21.12.2014 à 07h40

La finance est de la criminalité mafieuse légalisée, sous forme pyramidale, avec un ruissellement de richesse inversement proportionnel à la distance du sommet, donc un appauvrissement relatif de la majorité de la population. C’est un cancer qui détruit deux fondements principaux de l’humanité, qui ont oeuvré à son développement : l’éducation et le travail.

A 20 ans et en diversifiant son investissement pendant 10 ans, il est plus rentable d’investir l’argent de son éducation en jouant au hasard au casino de la bourse (avec ses bulles volontaires : immobilier, bourse, etc) que de prendre la peine de s’éduquer pour ensuite obtenir un meilleur boulot et un meilleur salaire. Quand on est entrepreneur, pourquoi s’emmerder à essayer de faire péniblement 10% de marge en créant des nouveaux produits, en les lançant, en formant du personnel, etc… il vaut mieux vendre son entreprise pour aller profiter de cette manne de la création monétaire massive où on gagne à tous les coups.

Les seules entreprises qui peuvent rivaliser en rentabilité avec la finance pure, ce sont les entreprises en position de cartel. On revient à nouveau à de la criminalité mafieuse, légalisée dans la pratique (« justice à 2 vitesses », notamment aux US où ont peut faire un deal avec le procureur avec une amende inférieure au gain, et personne n’allant en prison).

95 réactions et commentaires

  • Louis Malle // 21.12.2014 à 06h35

    J’imagine que le bonhomme blanc dit Krach en fait…

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  • ovuef2r // 21.12.2014 à 07h17

    Il suffit de regarder la courbe du « Dow Jones » sur 10 ans pour bien comprendre ce que veux dire le monsieur http://www.boursier.com/indices/graphiques/dow-jones-industrial-US2605661048,US.html
    On y voit une remontée en flèche de cet indicateur depuis la chute de 2008-9 où il était tombé de 14000 à 7000 et aujourd’hui il tutoie les 18000.
    Il est difficile de croire que cette envolée soit due à une reprise de l’activité : le cour du pétrole qui chute (aussi) en raison de la baisse de la demande et l’indice du transport des marchandises « sèches » en chute libre http://www.zerohedge.com/news/2014-12-19/baltic-dry-index-has-never-crashed-fast-post-thanksgiving semblent en effet indiquer l’inverse.
    Et comme leur Dow Jones est re-monté bien plus haut qu’en 2008 on peut estimer que plus dure sera la chute !

      +8

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    • Franck // 21.12.2014 à 13h02

      C’est assez simple. Dans un premier temps, la planche à billet US sert aux spéculateurs américains à faire monter les cours. Pour que cela se produise, les entreprises émettent à ce moment précis des actions en grand nombre afin d’accumuler de la liquidité. Les spéculateurs achètent donc à bas cout, et font monter les cours. Une fois un certain pallier atteint, les spéculateurs revendent une partie de leurs actifs en ayant prévenu les entreprises de leur volonté. Ces dernières rachètent alors leurs actions avec un cour haut, ce qui les fait monter encore plus vers les pallier suivant. Ils se rattrapent alors de leurs pertes sur le volume d’ensemble qui lui a pris une valeur considérable. C’est du délit d’initié, mais tout le monde à bien compris qu’il n’y avait plus aucun marché, que ces derniers étaient totalement truqués. D’une part car ces émissions massives de fausse monnaie qui devraient dévaluer le dollar ne le font curieusement pas. Et d’autre part, parce que ces fonds spéculatifs jouent la main dans la main avec les multinationales cotées pour spéculer (généralement à la baisse) sur les matières premières avec des émissions massives d’ETF. Ainsi, les cours de l’or, de l’argent et du pétrole sont totalement déconnectés de la réalité. Les grand perdants sont les pays producteurs, et les grand gagnants sont les USA qui contrôlent non seulement les marchés, mais réalisent des marges totalement hallucinantes sur le dos des producteurs, de manière purement spéculative et financière. Mais le pire, et c’est ce que cet article décrit assez mal, ce sont les produits dérivés. En gros, ce sont des actions d’action, un peu comme les SICAV monétaires. Elles permettent de gonfler considérablement les bilans, mais ce qui est anormal et étrange, c’est qu’elles payent jusqu’à dix fois leurs valeurs de départ, celles sur laquelle elles sont fondées. Personne ne comprend comme cela est possible. Si les dividendes d’une action renault et peugeot génèrent à elles seules 10 euros, alors comment expliquer que par des montages purement financier de la SICAV renault+peugeot, ils payent jusqu’à 100 euros, et jusqu’à 10 niveaux ? Clairement, il y a une arnaque, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

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      • Ours Blanc // 21.12.2014 à 16h45

        « Elles permettent de gonfler considérablement les bilans, mais ce qui est anormal et étrange, c’est qu’elles payent jusqu’à dix fois leurs valeurs de départ, celles sur laquelle elles sont fondées. Personne ne comprend comme cela est possible. Si les dividendes d’une action renault et peugeot génèrent à elles seules 10 euros, alors comment expliquer que par des montages purement financier de la SICAV renault+peugeot, ils payent jusqu’à 100 euros, et jusqu’à 10 niveaux ? Clairement, il y a une arnaque, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises… »
        Parfaitement incompétent en la matière, je tente quand même une explication : Ne serais-ce pas en vampirisant, en vidant de toute richesse (immobilière, matérielle, humaine…) les entreprises en question ? Soit dit en passant, ce processus ne peut être que momentané (quelques mois ou années) et se termine ainsi par la liquidation de l’entreprise !

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  • Kiwixar // 21.12.2014 à 07h40

    La finance est de la criminalité mafieuse légalisée, sous forme pyramidale, avec un ruissellement de richesse inversement proportionnel à la distance du sommet, donc un appauvrissement relatif de la majorité de la population. C’est un cancer qui détruit deux fondements principaux de l’humanité, qui ont oeuvré à son développement : l’éducation et le travail.

    A 20 ans et en diversifiant son investissement pendant 10 ans, il est plus rentable d’investir l’argent de son éducation en jouant au hasard au casino de la bourse (avec ses bulles volontaires : immobilier, bourse, etc) que de prendre la peine de s’éduquer pour ensuite obtenir un meilleur boulot et un meilleur salaire. Quand on est entrepreneur, pourquoi s’emmerder à essayer de faire péniblement 10% de marge en créant des nouveaux produits, en les lançant, en formant du personnel, etc… il vaut mieux vendre son entreprise pour aller profiter de cette manne de la création monétaire massive où on gagne à tous les coups.

    Les seules entreprises qui peuvent rivaliser en rentabilité avec la finance pure, ce sont les entreprises en position de cartel. On revient à nouveau à de la criminalité mafieuse, légalisée dans la pratique (« justice à 2 vitesses », notamment aux US où ont peut faire un deal avec le procureur avec une amende inférieure au gain, et personne n’allant en prison).

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    • bluetonga // 21.12.2014 à 11h11

      Tout à fait d’accord.

      J’ajouterai que la potion magique de la finance, c’est la dette, le crédit. En prêtant, on s’enrichit – du moins virtuellement. Bien sûr que les riches aiment la dette. Ils l’adorent. C’est la levure dans la pâte, c’est là que le pognon gonfle tout seul. Ce qui nous renvoie d’ailleurs au sujet d’Emmanuel Todd (pour lequel, encore une fois, il lui sera beaucoup pardonné) :

      https://www.youtube.com/watch?v=a5YA_ZwNIDE

      https://www.youtube.com/watch?v=T1DgCY-51FU

      La dette c’est chouette, sauf lorsque qu’elle est pourrie et qu’elle ne sera jamais remboursée. Et comme un certain nombre de « produits financiers dérivés » (ah, poésie financière…) ont volontairement été créés pour mélanger les abats avec les morceaux nobles, de manière à les fourguer quand même au meilleur prix, la dette pourrie, telle la mérule, a infiltré le système qui ne cesse d’osciller dangereusement sur ses fondations, au bord de la falaise.

      La dette, c’est honteux quand c’est un pauvre qui emprunte pour vivre mieux ou pour vivre tout simplement. La dette c’est sexy quand ce sont les riches qui la proposent comme du crack sur des affiches, des toutes-boîtes et des pubs à la télé. Empruntez, consommez, remboursez, crevez. Les financiers se voient comme de grands prédateurs. Moi je les vois comme des asticots, des bactéries malsaines qui ont besoin de viande putréfiée pour prospérer.

      Durant les âges sombres ou moyenâgeux, se succédaient de longues périodes où l’usure était interdite et même punie de mort. Et la seule fois où Jésus a vraiment pété un câble, lui qui était toujours très fort dans le self-contrôle, c’est lorsqu’il a viré les marchands du temple à coups de lattes au train. A mon avis, il devait voir loin.

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      • Chris // 21.12.2014 à 17h50

        Tout à fait d’accord pour ce rappel : Jésus chassa les Pharisiens du Temple, les pharisiens étant à cette époque les « marchands » vivant de l’usure, nos banquiers !

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    • Nerouiev // 21.12.2014 à 19h06

      Très bon votre commentaire. On voit bien qu’on est à croissance zéro car on ne sait pas où orienter travail et éducation comme vous les avez cités. C’est là que les élus se devraient de rassembler et d’orienter, piloter le changement au lieu d’occuper le terrain et saisir l’occasion pour s’en foutre plein les fouilles. Comme on dit au bridge : il vaut mieux tenir la marque que de faire du mieux.

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    • paddy // 21.12.2014 à 22h29

      Quelle est la manière la plus rapide de s’enrichir ? Ne cherchez pas du côté du talent ou du travail. La façon la plus sûre de s’enrichir, c’est le vol. Mais le vol est illégal ce qui n’est pas un mince inconvénient. Alors comment faire ?
      C’est simple. Il suffit de trouver des systèmes qui matériellement sont du vol mais juridiquement ne le sont pas. La finance est en pleine inventivité. On achète sans payer, on vend sans posséder, on fabrique des produits si complexes que parfois même leurs créateurs ont du mal à s’y retrouver.
      Et ça ne pose aucun problème : 1) parce que la théorie dit que le marché trouvera les bons cours et que le système sera en permanence autorégulé, 2) parce que la même théorie dit que de l’égoïsme de chacun sortira la meilleure situation possible, 3) parce que si la théorie ne marche pas, il suffira de faire payer ces couillons de contribuables et qu’on n’aura après qu’à recommencer.

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      • Stéphane Grimier // 23.12.2014 à 12h23

        Encore un excellent commentaire.
        Le dogme de l’occident financiarisé -et dont le seul but est le vol requalifié-, mis à nu.
        Un grand merci d’expliciter la réalité.

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  • lemoine001 // 21.12.2014 à 07h48

    Les grands financiers savent aussi bien que tout le monde que les seules richesses qui sont réelles sont celles qui sont produites dans ce qu’ils appellent « l’économie réelle ». S’ils n’y investissent pas leurs capitaux, c’est tout simplement qu’ils ne peuvent pas le faire avec profit.

    Ils connaissent bien la loi de « la baisse tendancielle du taux de profit moyen » et savent qu’ils ne peuvent rien contre elle. En accroissant sans cesse la masse des capitaux, ils se donnent un moyen d’accumuler encore du profit même si c’est seulement en accaparant une masse indue des richesses produites. Cela se fait au prix du gonflement de « bulles » qui ne peuvent qu’éclater avec toujours plus de fracas.

    Attention à la casse : eux l’attendent et se préparent à la reporter sur les peuples.

      +27

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    • olivier69 // 21.12.2014 à 09h53

      Bonjour Lemoine,
      « La baisse tendancielle du taux de profit moyen” ? Je vous conseille plutôt d’arrêter la lecture de Marx. Le capitalisme d’état n’est pas la solution (empiriquement et mathématiquement vérifiée). Où se trouve le progrès technique dans cette baisse tendancielle (analyse à l’emporte pièce) ? Et la propriété intellectuelle, alors ?
      Faire de l’économie, c’est plus sérieux qu’une simple lecture politique et démagogique. L’un utilise l’outil mathématique et l’autre, la dialectique (la séduction). Et les beaux discours ne règlent pas les problèmes de répartition des richesses.
      Question : Savez-vous à quoi sert la fonction des coûts dans les prix ? Non ? Et bien, il faudrait peut-être penser qu’ils sont la source (la condition) d’une substitution possible grâce aux besoins d’alternatives (le progrès et les avancées techno).
      Cdlt
      ps : le paradoxe de l’eau et le diamant

        +2

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      • lemoine001 // 21.12.2014 à 10h15

        Rien n’est plus facile que de faire une présentation mathématique de la baisse tendancielle du taux de profit. La difficulté est plutôt de comprendre ce qu’est une loi tendancielle et comment elle se manifeste.

        Vous me faites penser à un prof d’économie que j’ai eu (en préparant le diplôme de l’ITB – institut technique de banque). Ce prof m’avait sabré un devoir parce que j’avais parlé des « monopoles ». Il avait écrit dans la marge « pensez par vous-mêmes, ne récitez pas un catéchisme ». La fois suivante je lui ai rendu un article qui avait été signé par Georges Marchais (fait sans doute avec la collaboration d’économistes de profession). J’avais juste remplacé les mots comme « monopoles » par des expressions comme « les marché » « les investisseur » etc. Ce crétin de prof a lu cela, il a bien senti qu’il y avait un truc mais il n’a pas osé se lancer dans une contestation. Du coup j’ai eu une bonne note. Il m’a rendu la copie sans un mot !

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        • olivier69 // 21.12.2014 à 10h23

          Lemoine,
          Je vous fait penser à un crétin ? L’intro et la conclusion sont intellectuellement très relevées. Le matérialisme dialectique…..Pourquoi vous ne répondez pas à la question si simple ? Savez-vous à quoi sert cette fonction des coûts ? J’ai un doute sur vos capacités à appréhender les phénomènes économiques. Je vous ai parlé du marché ? C’est certain que vous dirigez une conversation tout seul. Un monologue, quoi….
          Grossièrement vous vous comportez comme Marx lorsqu’il jugeait les travailleurs parisiens : «Ouvriers de luxe, qui se trouvent, sans s’en douter, appartenir très fort à la vieille ordure. Ignorants, vaniteux, prétentieux, bavards, gonflés d’emphase»
          Cdlt

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          • olivier69 // 21.12.2014 à 10h41

            Quelle est la différence entre une firme d’état lorsque l’on est internationaliste et une firme privée ? Aucune, c’est le même modèle sauf que le nom change….
            Alors, vos facilités mathématiques se limitent à la propriété du profit sans voir la génération des gains de productivité ? C’est une approche plutôt capitaliste, vous ne trouvez pas ?
            Cdlt

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            Alerter
            • RGT // 21.12.2014 à 13h19

              @ olivier69
              Vous ne seriez pas la réincarnation de Tomás de Torquemada par hasard ?

              Le « Diable », c’est tout ce qui est « public », tout ce qui n’est pas « privé », donc commercialisable avec profit.

              Écoutez attentivement les préceptes de mon église qui elle seule détient la VÉRITÉ DIVINE.

              Si vous n’êtes pas d’accord, nous ouvrirons pour vous un tribunal d’exception au sein de la grande inquisition.

              P.S. J’ai cru au « libéralisme » quand j’étais jeune. Je me suis très vite rendu compte que c’était une énorme escroquerie.
              Pour paraphraser une phrase célèbre : « Si on n’est pas libéral à 20 ans, c’est qu’on a pas de tête. Si on l’est toujours à 40 ans, c’est qu’on a pas de cœur. »

                +13

              Alerter
            • olivier69 // 21.12.2014 à 13h37

              Bonjour RGT,
              Vous remarquerez que la baisse tendancielle du taux de profit moyen évoquée par certains, nous empêche de voir les vrais enjeux. Vous croyez que ce sont les producteurs (notamment les petits) qu’il faut spolier ? Alors qu’il y a une hausse substantielle au sein des institutions financières ! Pourquoi celle-ci, on se garde d’en parler à votre avis ?

              Le marxisme est la mise à jour d’un système de gouvernement tyrannique et violent « détruire la religion, abolir la propriété, détruire la famille, complété par la destruction de toute morale, travail obligatoire pour tous, impôts fortement progressifs … le tout de préférence par la violence et en écrasant ses ennemis… » ( lire B. Nicolaïevski et O. Maenchen-Helfen, Karl Marx, éditions Gallimard, 1937).

              Les premiers camps de concentration avec travail forcé ont été ouverts par Lénine et Trotski en juin 1918. Mais, le marxisme, c’est sacré, on y touche pas.
              Plus de 120 millions de morts passés. Pour les matheux….
              ps : Avec ceci, vous croyez donc au communisme ? On a besoin d’un changement de cadre, mais pas des arnaques idéologiques. En général, J’essaie de chercher plus loin que le bout de mon nez (si vous me permettez). Je n’ai aucune animosité mais je n’aime pas les idéologues qui se prétendent plus malins que les autres (je fournis des sources contrairement ici, à mes contradicteurs, et elles dérangent ) ….
              Cdlt

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            • Lee // 21.12.2014 à 14h15

              @ Olivier69

              Rectification : Les premiers camps de concentration datent de1904 en Namibie , le premier génocide du vingtième siècle également avec l’extermination de Hereros d’ailleurs.Sous l’impulsion du Général Von Trotha.On y retrouve une autre figure historique dont la descendance officiera plus tard comme le bras droit d’un petit moustachu.Historiquement en tout cas il est prouvé que la paternité des camps de concentration est due aux allemands en Namibie.http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_H%C3%A9r%C3%A9ros

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            • olivier69 // 21.12.2014 à 15h36

              Merci Lee,
              j’aime toujours lorsque l’on me donne des références lors d ‘une argumentation (préférable pour se forger une opinion). Vous avez raison, je n ai rien à redire….La vérité avant tout !
              Cdlt

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            • Van // 22.12.2014 à 01h37

              il me semblais que le déplacement et confinement des population était la panache des nations coloniale tel que l’Angleterre et la France , avec même des extras comme l’esclavagisme de masse et le génocide des siècle avant l’Allemagne , mais bon je vous comprend Lee il est plus courageux de faire porter le chapeau a une idéologie qui est morte en 45 .

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              Alerter
            • RGT // 23.12.2014 à 03h31

              @ olivier69 – Le 21 décembre 2014 à 13h37 (il n’y a pas de possibilité de réponse à cette réponse sur le blog)…

              « Vous remarquerez que la baisse tendancielle du taux de profit moyen évoquée par certains, nous empêche de voir les vrais enjeux. Vous croyez que ce sont les producteurs (notamment les petits) qu’il faut spolier ? »

              Je ne soutiens PAS DU TOUT la notion de profit car celle-ci incite à toujours vouloir l’augmenter sans limite (et comme les ressources sont limitées, il faudra le faire au détriment des autres acteurs plus « modestes »).

              Je défends seulement une JUSTE RÉMUNÉRATION pour les efforts engagés ET l’utilité du bien ou du service produit.

              Cette juste rémunération entraîne donc l’obligation d’augmenter les RENENUS (pas les profits – nuance, mais si vous n’avez pas compris je ne peux hélas rien pour vous) des PRODUCTEURS RÉELS DE RICHESSE (au sens « ceux qui produisent réellement les biens et les services qui sont utiles à tous »).

              Donc, je suis STRICTEMENT OPPOSÉ au laminage des RÉMUNÉRATIONS des « petits »…

              Par contre, je suis TOTALEMENT favorable au fait que cette rémunération soit « polarisée », c’est à dire qu’une personne qui a une activité néfaste reçoive une rémunération NÉGATIVE.
              Et là, ça risque de faire TRÈS MAL !!!
              Imaginez un peu ce que Loyd Blankfein devrait payer !!!
              Ce serait pharaonique et il n’y aurait plus aucune pauvreté dans le monde !!!
              Par contre, Loyd ne pourrait même plus se payer un petit coin sous un pont.

              Si cette politique de rémunération était réellement appliquée, les personnes les plus VITALES pour la société seraient les mieux rémunérées : Ceux qui nous permettent simplement de nous NOURRIR !!!.
              Les paysans, les « culs terreux » (ou tout autre terme péjoratif à la mode)…
              S’ils s’arrêtaient de travailler du jour au lendemain, en QUELQUES SEMAINES (le temps de vider les stocks) nous assisterions à une chute drastique du nombre d’êtres humains sur cette planète…

              Et ce sont bien sûr les plus mal rémunérés…

              Pendant ce temps, des financiers et des traders gagnent des rémunérations indécentes en produisant un travail bien souvent très nuisible.
              Plus ils sont haut dans la hiérarchie, plus ils sont nuisibles et plus ils ont de fortes rémunérations) alors que leur travail n’apporte RIEN DE CONCRET à l’ensemble de la population.

              Ils permettent seulement à quelques nantis d’accroitre encore plus leurs profis au détriment de la majorité de la population.

              Ça, ça me scandalise réellement. D’un côté nous avons des personnes qui nous permettent de VIVRE et qui sont méprisés et traités comme des chiens, et de l’autre des PARASITES que l’on encense et que l’on cite en exemples de vertu.

              C’est ça la finalité du capitalisme, et rien d’autre.
              Et depuis toujours, depuis que certains humains ont réussi à s’approprier des quantités énormes de biens et qu’ils ont réussi à faire bosser presque gratuitement les autres par la ruse ou la contrainte.

              « Le marxisme est la mise à jour d’un système de gouvernement tyrannique et violent ../.. Avec ceci, vous croyez donc au communisme ? »

              Je pense que vous vous méprenez sur mon engagement politique : Je n’en ai AUCUN car tout DOGME politique n’est qu’un attrape-nigaud destiné à enfumer les autres avec des idéologies « fabuleuses » pour en retirer des avantages consistants.

              Le communisme est pour moi l’expression la plus aboutie du capitalisme le plus féroce : Il n’y a même plus la possibilité de pouvoir créer un « petit truc à soi dans son coin » car les oligarques sont omnipotents et ne permettent AUCUNE concurrence.

              Quoique, dans le « vrai » capitalisme, la « concurrence » est uniquement limitée à des queues de cerises destinées à donner l’illusion de pouvoir « grossir » pour calmer le mécontentement des foués.
              Si vous voulez faire fortune, « montez votre boîte ou fermez votre gueule !! ».
              En fait les « petits patrons partis de rien » se font autant essorrer que les simples esclaves du tiers-monde.

              Seuls les « fils de » ont droit à la fortune et à la gloire. Il ne faut SURTOUT pas permettre à des GUEUX de pouvoir réellement profiter du gâteau !!!

              De toutes façons, le débat capitalsime vs. communisme est bel et bien clos et l’euphorie du « bien » est en train de sombrer dans les abîmes de la haine.
              Actuellement un sentiment anti-capitaliste et anti-« libéral » gonfle encore plus fortement que dans les anciennes « républiques démocratiques ».
              Il faut dire que les « libéraux », certains d’avoir « gagné la guerre » se sont cru tout permis. Il se sont donc acharnés contre les peuples pour les dépouiller avec une telle férocité qu’ils en ont oublié toute retenue.
              et le balancier est en train de revenir…
              Quand ils vont se le prendre dans la gueule ils seront tout penauds… Mais ils l’auront bien cherché.
              Espérons qu’il y aura à ce moment un « Gorbatchev » pour permettre une transition en douceur.
              Mais vu les « faux-cons » qui tiennent actuellement les rennes des pouvoirs, j’en doute et ça risque fort de se terminer dans un grand bain de sang…

              Quand j’étais jeune, j’avais des idées « de gôche » et je me suis rendu compte grâce à Mitterrand que c’était une escroquerie.

              J’ai donc opéré un « virage libéral »… Qui fût encore plus bref que mon « engagement humaniste »…

              Depuis, je me contente d’être moi-même, de suivre mes convictions intimes et de ne plus écouter le barratin des boni-menteurs professionnels.

              Et mon seul combat est désormais de lutter contre les PARASITES qui exploitent les autres en étant convaincus qu’ils sont « supérieurs »…

              J’ai infiniment plus de respect pour le paysan qui habite à côté de chez moi que pour n’importe quel « grand homme exemplaire ».

              Questions de valeurs, on ne se refait pas.

              P.S. Professionnellement, j’ai occupé des postes assez importants mais j’ai vite « réduit la voilure » car j’avais certaines « obligations » que je ne voulais pas remplir.
              Comme je souhaite pouvoir me regarder dans une glace sans être atteint de nausée j’ai changé d’employeur et j’ai depuis refusé toute « Promotion Prestigieuse » qui pouvait m’obliger à être en désaccord avec ma conscience.
              Il n’y a pas que l’argent dans la vie : Je gagne suffisament pour vivre décemment avec ma famille. « C’est pas le Pérou » mais ça me suffit.

              Je pourrais sans doute gagner au moins 5 ou 10 fois plus, mais pour quoi faire ?
              Si c’est pour me retrouver hanté par mes actes avant de m’endormir ou pour renier mes convictions intimes, ça n’en vaud pas la peine.
              Certains me disent que je suis le roi des cons avec mes « convictions profondes »…
              C’est ma vie, et ça fait des heureux : Ceux qui bénéficient des « Promotions Prestigieuses »… Braves chiens de garde !!!

                +3

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            • olivier69 // 23.12.2014 à 11h06

              Bonjour RGT,
              Rapidement et fin du débat : je tiens à vous dire que pour être plus crédible, on me fait passer pour un prof (ce qui est faux). En plus, on fait croire que les prof sont libéraux alors qu’en qualité de candidat libre et autodidacte, je peux vous dire qu’ils étaient en général tous socialistes ou communistes. Mon père et moi-même n’avons pas eu la chance de faire des études sans travailler en même temps. Cela met tout de suite les choses au point !

              Ensuite lorsqu’un diplômé de banque de surcroit me dit qu’il y a une baisse tendancielle des taux de profit alors que les grands financiers font justement du profit par la spéculation, je trouve cela déplacer. Et cela dure depuis des siècles….Passons…. Est-ce que le bien-être et les services sont comptabilisés chez Marx par exemple ? Et bien non, puisque nous assistons à une matérialisation de tout. Marx était un matérialiste, je vous signale.
              Voici quelques sources intéressantes si vous êtes curieux :
              http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/03/26/baisse-ou-hausse-tendancielle-du-taux-de-profit-les-deux-22/
              Sans compter qu’il y a aussi les études de Michel Husson qui invalide la position.

              Le taux tendancielle de profit des financiers qui baissent ? C’est la plus grosse blague que l’on peut entendre d’un militant marxiste. On ne passe pas de la micro à la macro comme il est indiqué ici avec le taux de profit. C’est tout simplement impossible car nous ne connaissons pas toutes les variables spatiales et temporelles.

              Ainsi, c’est tout simplement oublié que l’argent fait parti du réel (du temps et de l’espace). Il y a une perméabilité entre la sphère réelle et la sphère monétaire, d’où la hausse substantielle du taux de profit des financiers dans le cadre de la croissance de la masse monétaire dans le temps. Qu’est ce qu’un profit ? Réponse : tout dépend du cadre. De Marx, Malthus ou Ricardo, cela fait combien de temps qu’ils nous annoncent des théories qui ne se vérifient pas. Les rendements décroissants ? Comparons ceux des siècles passés ? Et la fameuse bombe H, combien sommes nous ? Enfin, aujourd’hui l’arrêt à terme du profit à cause d’une théorie ? Soyons sérieux…

              Enfin, cette spoliation à travers la dette, nous ampute d’un avenir plus respectueux vis à vis de notre environnement (autrui compris). Cette dette pour nous et nos enfants, elle explose et n’est pas considéré comme un profit alors que les financiers s’emparent de tous ? Comment peut-on convaincre la population que les financiers réduisent leurs profits au fil du temps par un simple jeu dialectique (même pendant les guerres, les profits ont été juteux). ? Parce que notre salaire sert à vivre dans le réel et notre dette fait partie du profit des financiers dans le temps, si vous ne le savez pas. Mais que notre espérance de vie aussi par exemple. Marx n’a pas remarqué que la variable d’ajustement si nous réduisons tout à la notion de capital, c’est la population ? A t il pris ceci en compte dans son équation ? Ainsi que la notion de bien-être dans son modèle, est elle présente ? Le profit est une notion subjective, voilà pourquoi !
              Cdlt
              ps : A combien, vous m’avez sauté dessus ? Vous trouvez cela équitable ? Rares ont été ceux qui m’ont demandé des précisions. Par contre, j’ai eu le droit à un lot d’insinuations.

                +1

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            • Homère d’Allore // 25.12.2014 à 17h38

              @Olivier69
              En ce jour de trêve de Noël, je voulais vous exprimer les sentiments suivants:
              Je commence, à travers vos commentaires, à me faire une idée plus précise de votre personne et de votre parcours. Il m’est désormais évident que je n’aurais jamais eu la dent aussi dure avec vous dans la vie réelle que dans le monde virtuel que représente un forum internet. Malgré toutes nos divergences, je vous ressent comme quelqu’un d’honnête.
              Arrêtez de vous polariser contre Marx et les marxistes. Aujourd’hui, ce ne devrait plus être votre combat pas plus qu’un catholique ne combat les parpaillots ou qu’un marxiste ne combat les anarchistes.
              Combattez L’Empire
              C’est l’ennemi.

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            • Stéphane Grimier // 23.12.2014 à 12h30

              L’avocat du diable a toujours le droit à un traitement de faveur.
              Voyez le bon coté des choses, les gens ne dorment plus aussi profondément.

                +1

              Alerter
      • regis // 21.12.2014 à 10h42

        Vous semblez très intelligent avec vos théories économiques incompréhensible par 99% de la population mondiale (qui font elles l’économie réelle). Vous critiquez un système qui a été élaboré avec ces théories si chère. Théories qui semblent marchés dans un monde idéalement non pervertie par certains à leurs seuls profils mais qui ne marchent visible pas vu le nombre de cracks, guerres et récessions.
        Reconnaissez que si on choisi au hasard les dirigeants on minimise de fait la possibilité du détournement par certain à leurs seuls profits. L’économie doit etre au profit de l’homme et non l’inverse. Car un homme « normal » préfère ses semblables (salarié, employé, ville, région, pays etc…) à un gros chiffre en bas d’un papier à 0.002 cents ou virtuellement sur quelques pixels d’écran. L’ennuie avec la société actuelle c’est des gens comme vous jugent plus important le respect des chiffres que le respect de vie (hommes, animaux, insectes, plantes etc…)

          +8

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        • olivier69 // 21.12.2014 à 11h18

          Bonjour Régis,
          Vous vous trompez sur mon compte (et par conséquent de cible). Je ne vends rien c’est à dire aucune salade politique, et c’est facile à vérifier. Mais si vous cherchez un gourou, vous le trouverez, j’en suis certain…Plus, vous serez exaspéré et plus vous risquez de choisir un mauvais parti. Savez-vous que l’humain est capital et non un capital ? La fiche de paie commence par l’instruction que vous vous donnez au cours de votre vie (surtout face à la technologie)….Je suis autodidacte. Pourquoi pas vous ?
          Cdlt

            +0

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          • olivier69 // 21.12.2014 à 12h31

            Karl Heinrich Marx : …Né à Trèves en 1818, il était le fils d’un riche avocat israélite dont il hérita une coquette fortune. …Il épousera Jenny, fille du baron von Westphalen, dont la mère procura au jeune ménage une domestique… pendant toute leur existence. A la mort de Westphalen il leur échut encore un bel héritage. Il faut ajouter que cet acharné pourfendeur du capitalisme n’hésitait pas à en profiter en … jouant au Stock Exchange de Londres.

            Friedrich Engels : …Né à Barmen (Prusse Orientale) en 1820, son père était l’opulent propriétaire d’une manufacture de tissage avec succursale à Manchester en Angleterre. Ayant pris une part active au soulèvement badois de 1848, Friedrich Engels jugea opportun de se réfugier à Manchester ou il vécut très à l’aise des bénéfices de sa manufacture ; bénéfices procurés par les «forçats de la faim» de son tissage, non moins pressurés que ceux de ses concurrents. Ce fut Engels qui assura largement la subsistance de Karl Marx, tant à Bruxelles que, plus tard, à Londres…

            En fait de «damnés de la terre», Marx, Engels et Lafitte, seraient plutôt à ranger parmi les «capitalistes» abhorrés… dit Jacques Bordiot page 266. …Car si, en public et dans leurs écrits, Marx et Engels se faisaient les ardents défenseurs du «prolétariat», auquel ils prêtèrent toutes les qualités, il en était tout différemment dans le privé. Au cours de ses conversations, Engels parlait des prolétaires avec un profond mépris. …Les traitant «d’ânes et de stupides travailleurs qui gobent n’importe quoi». Rien d’étonnant de la part des bourgeois qui jouaient à la gauche pour s’infiltrer et diviser tout le monde ….. Il leur reprochait leur manque d’intelligence, leur écœurante «apathie et leur mesquine jalousie» (Léopold Schwartzchild dans «Le Prussien Rouge», Grosset & Dunlap, New-York, 1947, cité par Alan Stang – «The Manifesto».
            Cdlt

              +3

            Alerter
            • Philippe, le belge // 21.12.2014 à 13h35

              C’est sur que vos références me donnent envie de vous croire…

              concernant Jacques Bordiot:  » En 1940, il suivit le maréchal Pétain et opta pour l’Armée de Vichy. En 1945, il est exclu de la Royale, puis emprisonné pendant l’épuration (il fut notamment le codétenu d’Henry Coston).

              Dans les années 1950, il collabora à l’Écho de la Presse de Noël Jacquemart, et à La Vie des Métiers.

              Il travailla ensuite pour la revue d’extrême-droite Lectures françaises en tant qu’éditorialiste », cf wikipédia

              concernant Leopold Schwarzschild:  » was praised by Winston Churchill but criticised by H. G. Wells, who called Schwarzschild « superficially intelligent and massively stupid », tjs cf wiki

              concernant Alan Stang: « a longstanding champion for conservativism and outspoken opponent of communism in the U.S », cf WND

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              Alerter
            • boduos // 21.12.2014 à 13h51

              l’erreur que l’on fait tous est de se référer en permanence a des gourous,à des écoles et d’enfiler les mots et les expressions qui nous enferment dans leurs théories .nous ne pensons pas suffisamment par nous même en appelant un chat un chat.
              et à commencer par s’étonner qu’il soit difficile de cultiver sa terre et aussi facile de spéculer sur le blé.
              il est évident que nos chers représentants que nos votes reconduisent invariablement ne légifèrent surtout pas pour réguler ces anomalies .
              le faire serait reconnaitre la primauté du droit national sur le droit apatride,européen ou des traités léonins dont les signataires devraient relever de la haute cour de justice.
              le reste est de la littérature qui laisse croire que des reformes à la marge peuvent être la solution .

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              Alerter
            • olivier69 // 21.12.2014 à 14h55

              Philippe,
              Winston Churchill : «Je suis fortement en faveur de l’utilisation de gaz empoisonné contre les tribus non civilisées. L’effet moral devrait être bon … et elle se répandrait une vive terreur …. » – (Winston Churchill commentant l’usage britannique de gaz toxiques contre les Irakiens après la Première Guerre mondiale)
              H. G. Wells adhère à la Société eugénique en 1907 (wiki). Le darwinisme sociale et le racisme scientifique, ce sont des supers références que vous nous citez là !
              Cdlt
              ps : pour Pétain ? Je n’y étais pas. Ce n’est pas ma génération mais je ne suis adepte d’aucune secte…

                +3

              Alerter
          • Philippe, le belge // 21.12.2014 à 12h33

            Plutôt que d’être agressif envers ceux qui postent un commentaire, pourquoi vous ne la leur donner pas votre définition des « coûts dans les prix »?
            Je suis curieux de voir en quoi elle invalide la théorie marxiste…

            PS: c’est pas parce que vous ajouter « cdlt » à tous vos commentaires que vous êtes cordial! Votre systématisme est même plutôt suspect…

              +8

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            • olivier69 // 21.12.2014 à 13h54

              Bonjour philippe,
              Les coûts dans les prix ont la fonction de forcer la substitution qui peut se faire en douceur (si les cours sont ajustés raisonnablement à la rareté) ou brutalement (si trucage)…. C’est par les coûts que l’on observe une recherche de progrès technique et une possibilité de transferts. Surtout lorsqu’une ressource devient rare…..Aujourd’hui, la hausse substantielle du taux de profit des institutions financières que vous ne dénoncez pas, va contribuer à subir des réajustements brutaux des prix relatifs.
              ps : La politesse commence par un bonjour. par exemple (c’est suspect ? Il vous faut pas grand chose pour accuser…). Mais regardez plutôt l’historique de Marx ? Par contre, vous ne trouvez pas cela étonnant, c’est votre choix…Agressif avec des meurtriers ? Oui…
              Cdlt
              ps : je critique toutes les aberrations sans exception (libérales ou communistes)

                +2

              Alerter
            • master t // 21.12.2014 à 15h53

              la baisse tendancielle du taux de rendement est au premier abord assez simple à comprendre:
              plus je mets d’energie dans un moteur et dans l’innovation de ce moteur plus je dois m’attendre à en améliorer le rendement recherché… sauf, qu’il se produit une chute du rendement attendus alors meme que la quantité d’energie physique et intellectuelle est constante. La hausse du rendement devient moins importante que souhaitée, c’est l’histoire de « la reine rouge », pour seulement rester sur place il faut accelerer la cadence.

                +2

              Alerter
            • olivier69 // 21.12.2014 à 16h16

              Bonjour master,
              « ce moteur » ? Oui, « ce » ! Il n’y a pas eu qu’un seul type de moteur. Cela s’appelle le progrès. Les énergies (et donc les moteurs) ont pris différentes formes au fil des époques (de l’énergie fossile au nucléaire à…). Qui a modélisé l’innovation ? Marx avait une boule de cristal ou protégeait plutôt les intérêt des puissants ?
              http://www.lefigaro.fr/automobile/2012/11/27/03001-20121127ARTFIG00293-du-carburant-avec-de-l-eau-du-soleil-et-du-co2.php
              Cdlt
              ps : la peur du manque apporte toutes les dérives.

                +1

              Alerter
      • K // 21.12.2014 à 13h30

        C’est étonnant d’entendre un commentateur appeler à ne pas lire un auteur sous prétexte qu’il n’est pas d’accord avec ses thèses. Pourtant, il me semble qu’on a plus à apprendre de ceux avec qui on est en désaccord (du moins, ceux qui sont de bonne foie).

        D’après Marx, la baisse tendancielle du taux de profit n’est que la conséquence du fait que le capital croit plus vite que la production. Si on suppose l’intensité capitalistique constant (il faut toujours mobiliser X€ de capital pour créer 1€ de production). Ceci était vrai au 19e siècle.

        Vous allez me dire qu’aujourd’hui, l’intensité capitalistique n’est pas constante, elle croit. En particulier la part technologique. Et que ce besoin accrue en capital va absorber les profits passés, de manière à ce que l’offre et la demande en capitale s’équilibrent.
        Dans ce cas, il faudra rappeler que les gains de productivité ne cessent de baisser d’année en année jusqu’au jour où le progrès technique ne rapportera plus rien (je ne reviens pas sur les causes de la baisse des gains de productivité, cf le concept de contre-productivité d’Ivan Ilitch).
        On en revient donc au problème de la baisse tendancielle du taux de profit : l’investissement en capital permet de moins en moins en moins la montée en productivité. D »où, logiquement, une baisse à venir de la rémunération du capital.

        Pour mettre fin à la baisse tendancielle du taux de profit, on peut collectiviser l’économie. Mais sinon on peut simplement limiter le taux profit de manière à ce que le taux de profit soit égale au taux de croissance. L’écart de taux entre profit est croissance est d’ailleurs au coeur du travail de Pickety (on s’étonne qu’un auteur qui mette le doigt sur la contradiction fondamentale du capitalisme soit si populaire aux Etats Uns).

        Quand à la croyance selon laquelle l’équation rend mieux compte de la réalité que le récit, ça, pour le coup, c’est du catéchisme. L’outil mathématique ne permet de traiter que les paramètres quantifiables. Or en économie, la plupart des paramètres ne le sont pas.

        Quand on en arrive à qualifier sont contradicteur de démagogue, ça veut dire qu’on a plus grand chose à dire. Après tout le démagogue, c’est juste celui qui ne pense pas comme soi.

          +17

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        • coinfinger // 21.12.2014 à 14h41

          Pour ce qui est de Marx , on a dira jamais assez de mal , à cause des marxistes . Olivier69 il l’a bien habillé là .
          Alors je vais en dire du bien , mais pas comme Marxiste , leur étude du Capital est en général déplorable et leurs connaissances de la société et de l’économie , proche de zéro .
          Ce qu’il a fait , intellectuellement , je le trouve extrémement intéressant . ( théoriquement) . En ce qu’il est parvenu a une application , restreinte , des mathématiques , dans un domaine qui ne s’y préte pas , les rapports sociaux .
          Ce n’est pas un économiste , c’est un critique de l’économie . Plus exactement du libéralisme économique . Il a pris le libéralisme économique à la lettre , théoriquement et à démontré que loin d’étre une panacée libératoire , celui-ci rajouterai des cercles aux cercles comme les épicycles rendant compte des mouvements des astres , à mesure de ces difficultés .
          Ce faisant pour ce but , il a écarté d’emblée la rente , l’état , la nature , la culture dans sa méthode ,( comme le libéralisme économique) et reduit le réel à des abstractions , ses investigations se sont arrétées ( et encore nettement avant ) à l’économie de son époque
          .Ce que je déplore chez les marxistes c’est d’avoir fait de ses écrits un corpus ‘scientifique’ , et de s’étre abstenus d’étendre l’analyse aux nouveaux rapports sociaux apparut depuis . Et pire de croire pouvoir substituer des créations de leur esprit au réel créé par la société civile ( qui suppose qu’elle soit libre la société civile) .
          Il suffit de voir tout le bien que pensait Marx des nationalisations par exemple ( il était farouchement contre et pensait avec raison que ce serait pire que le capital ) , pour comprendre que dans le Marxisme y a un bug .

            +2

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        • olivier69 // 21.12.2014 à 15h25

          Bonjour K,
          J’ai lu Marx et bien d’autres (suivez-vous mes interventions ?). Je ne fais de cadeaux à aucun. Pas de concession….
          Vous remarquerez que si vous me dites que le progrès technique est décroissant, c’est une vue de l’esprit. A l’heure de la robotique, de l’informatique, de la nano, de la génétique et j’en passe, vous aurez bien du mal à convaincre que le progrès technique va s’arrêter (une asymptote horizontale ou verticale)….On croirait entendre Malthus, Ricardo et autres des siècles passés. En fait, les eugénistes…
          Cdlt
          ps : coinfinger a raison, Marx a apporté certaines choses mais je n’en fais certainement pas un gourou puisqu’il y a des ambiguïtés réelles.

            +1

          Alerter
          • coinfinger // 21.12.2014 à 16h04

            Le rapport C/V , la baisse tendancielle , etc ….Ne sont pas des rapports techniques , mais sociaux . Si on veut en faire un rapport technique ( on peut ) , on sort de l’économie , y compris politique . Il existe une production qui n’apparait jamais dans les systémes d’équations c’est la principale : la production des hommes et des femmes . C’est aussi béte que çà .

            La péréquation des tx de profits , défi d’Engels . Nombre de Marxistes ont ‘trouvé’ la solution . Nombre de libéraux (et autres ) s’en sont mocqué .
            A ma connaissance , personne n’a relevé le processus réel par lequel elle s’effectue , et n’a soupçonné le rapport . Cette péréquation s’effectue par les marchés boursiers , en dehors de la production . çà aussi c’est trés con , çà révéle en plus combien les uns et les autres sont à coté de la plaque .

              +3

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            • olivier69 // 21.12.2014 à 16h36

              Oui,  » la production des hommes et des femmes ‘,
              c’est évidement la raison pour laquelle je dis que l’homme est capital et non un capital (perception de la richesse). Et que je me bat sans cesse pour l’éducation et l’information gratuite.
              Enfin, le taux de profit s’inscrit uniquement dans un cycle et non dans l’histoire de l’homme. Les neurosciences rencontreront les mêmes limites modélisées. Les querelles politiques ne m’intéressent pas..Le cerveau est le prolongement de la main.
              ps : le progrès, ce n’est pas que de la technique (l’homme est un capital ?), et les marxistes ont déjà montré le peu de progrès social qu’ils pouvaient apportés (des eugénistes en puissance)
              Cdlt

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          • K // 21.12.2014 à 16h22

            A aucun moment je ne vous soupçonne de ne pas avoir lu Marx, je rebondissais sur votre phrase « Je vous conseille plutôt d’arrêter la lecture de Marx ».

            Les gains de productivité sont en baisse dans la plupart des pays, ce sont les statistiques (on peut toujours discuter des modes de calcul mais en gros la tendance est baissière).
            La part de la R&D dans le PIB stagne voir augmente et pourtant les gains de productivité baissent, il faudrait s’interroger sur ce paradoxe apparent.

            On parle beaucoup des nouveaux domaines de recherche (robotique de service, intelligences artificielles, nano-technologies, neurosciences, thérapie génique) et pourtant, les découvertes dans ces domaines arrivent au compte goutte.
            Par exemple, les laboratoire pharmaceutiques ont de gros problèmes de rentabilité depuis quelques années car leurs brevets arrivent à échéance et ils ont le plus grand mal à trouver de nouvelles molécules malgré les milliards engloutis. L’informatique n’a pas beaucoup évolué depuis 10 ans et la généralisation d’internet. Les robots dans les rues, les voitures volantes, le vaccin contre toutes les maladies, la colonisation du système solaire, la fusion nucléaire… ça fait 50 ans qu’on en parle mais on attend toujours.

            On vit dans un monde où le progrès technique est la nouvelle religion donc on nous fait croire que la sortie du dernier iphone ou les mises à jour de facebook sont des révolutions technologiques alors que ce sont des technologies maîtrisées depuis plus de 10 ans.
            La technologie est partout, ça ne veut pas dire qu’elle avance…

            Et bravo pour l’accusation d’eugénisme, il fallait oser écrire ça !

              +7

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            • olivier69 // 21.12.2014 à 18h21

              K,
              « pourtant, les découvertes dans ces domaines arrivent au compte goutte. », vous êtes-vous poser déjà la question du pourquoi ? Attendez là, nous parlons d’exploiter un business rentable et surtout d’en prendre le contrôle. Qui a dit qu’une bonne crise s’exploite jusqu’au bout ?
              Enfin, pour l’eugénisme, c’est wiki qui est osé, non ?
              Cdlt

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            • coinfinger // 21.12.2014 à 20h40

              Je dirais , comme çà , complexité croissante ( exponentiellement ) , parce que concentration croissante .
              Une issue , que les idées redeviennent , domaine public . ( question de propriété ) et qu’elles soient récompensées , autrement que par les échanges marchands et financiers standards , devenus archaiques .
              Ce sont de nouveaux rapports sociaux qui débouchent sur des starts-ups
              qui naissent dans un monde qui leurs est étranger et à son insu .

                +2

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            • K // 21.12.2014 à 23h28

              Olivier69, si vous voulez être cordial, ce n’est pas en inscrivant « cdlt » que vous y parviendrez mais en cessant de prendre les gens de haut et en cessant de croire que vous avez la science infuse, vous en êtes très loin.

              Quand au pourquoi du ralentissement du progrés technique, j’ai donné une analyse précédemment, avec la notion de contre-productivité d’Ilitch. On peut aussi citer la loi des rendements décroissants ou encore souligner que de plus en plus d’inventions ne sont pas des outils (productifs) mais des gadgets à destination des particuliers. On peut aussi brocarder le court-termisme, imposé par la finance et la politique, qui ne favorise pas les grandes inventions de rupture.

                +5

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            • olivier69 // 22.12.2014 à 00h11

              K,
              Vous apportez quoi ? Vous n’êtes pas un pervers, vous ? Avez-vous lu le message (d’un ami financier ou ancien) le 21 décembre 2014 à 17h37 ?
              Grand génie ! Vous progresserez sans doute plus vite sans contradicteur.
              Cdlt
              ps : Les français ont pu lire mes écrits, qu’ils jugeront eux-mêmes, c’est le principal…Merci à mr Berruyer, toujours honnête (RAS).
              Allez salut !

                +2

              Alerter
            • madake // 22.12.2014 à 04h07

              l’orientation prise par la recherche suite à la privatisation des labos, et les partenariats entreprises/recherche et le financement orienté vers des applications commercialisables expliquent au moins en partie la raréfaction des percées fondamentales.
              On cherche préférentiellement dans les domaines applicatifs d’intérêts des financeurs, et c’est rarement, très rarement, de la recherche fondamentale, et encore plus rarement un terrain fertile de la sérendipidité….

                +2

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        • Homère d’Allore // 21.12.2014 à 15h49

          On peut aussi faire repartir le taux de profit à la hausse par la cure de jouvence du capitalisme: la guerre. Socialisme ou barbarie comme l’écrivait Engels.

          Quant à reprocher à Engels d’être un fils de grand bourgeois et à Marx d’être un fils de petit bourgeois, c’est un argument stupide.
          A ce compte là, Robespierre était noble, Benjamin Franklin, britannique et Kropotkine aristocrate.
          Cela ne les a pas empêchés de penser contre leurs racines familiales, ce qui me paraît plus intéressant que de suivre bêtement la voie tracée par papa.
          Dire que le capitalisme d’état, ça ne marche pas, c’est vrai. Du moins à partir d’un certain seuil.
          Au début, lors de l’accumulation primitive, il est souvent obligatoire pour le développement du capitalisme. La Compagnie des Indes en est un bon exemple. Le stalinisme a construit une industrie lourde suivant les principes de Boukharine qui savait, lui, qu’il ne s’agissait pas de socialisme et encore moins de communisme. Staline a travesti cette mission historique en l’appelant « construction du socialisme ».

          Le seul dignitaire soviétique ayant survécu aux purges qui ait gardé dans ses discours une cohérence théorique était Molotov.
          Quand on lui demandait où en était la « construction du socialisme », il répondait invariablement  » Nous ne construisons pas le socialisme, nous construisons les bases du socialisme ».
          Ce qui, pour un marxiste, signifiait « Nous construisons le capitalisme ».
          Bien sûr, il ne pouvait le dire plus clairement sous peine d’être eliminé physiquement.
          De même, il est désormais prouvé que Beria voulait passer au capitalisme privé dès les années 1950 et abandonner l’hypocrisie du vocabulaire de la « Patrie du socialisme ».
          En effet, l’industrie lourde était créée ( grâce à la plus-value extorquéé aux prolétaires et à leur souffrance atroce des années 1928-1953 ) et on pouvait désormais passer à une autre phase.

          Le marxisme a trois ennemis.

          -Les négateurs. Ils sont nombreux et divers mais leur discours est déjà réfuté par Marx et Engels sur la plupart des problématiques.

          -Les falsificateurs. Staliniens et Maoïstes. Les premiers font de la construction du capitalisme en Russie du socialisme et les seconds, d’une grande jacquerie paysanne le développement historique. Et bien entendu, ils jettent aux orties l’internationalisme.

          -Les modernisateurs. Trotskistes et gauche hollandaise de type Pannekoeck. Bien que marxistes, ils introduisent des concepts fumeux du type « État ouvrier dégénère » ou « révolution permanente » qui obscurcissent le débat.

          Ces derniers sont, bien sûr, les pires.

            +4

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          • olivier69 // 21.12.2014 à 18h27

            Bonjour homère,
            vous savez au moins reconnaître certains faits. C’est déjà une bonne base pour discuter. Par contre, les propos de Marx sont sans appel, et je pense que la problématique est ailleurs. Vous savez très bien que l’usufruit dans le temps est le noeud du problème, et non la propriété en soi. Peut-être serez-vous intéressé par mes propos en réponse à reneegate ?
            Cdlt

              +2

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            • Homère d’Allore // 21.12.2014 à 19h18

              Je vois votre gros hameçon, Olivier69.
              Les propos de table que vous prêtez à Engels
              ( par le truchement d’auteurs sujets à caution) ne me gênent nullement.
              Un de mes auteurs favoris, Georges Darien, anarchiste, lui, disait bien pire des « pauvres » qui, selon lui, étaient certes avilis par l’exploitation, mais n’en restaient pas moins vils pour autant.

              Je vais le citer.

              « Je n’aime pas les pauvres. Leur existence qu’ils acceptent, qu’ils chérissent pour certains, me déplaît. Leur résignation me dégoûte.
              A tel point que c’est, je crois l’antipathie, la répugnance qu’ils m’inspirent qui m’a fait devenir révolutionnaire.
              Je voudrais voir l’abolition de le souffrance humaine afin de plus être obligé de contempler le repoussant spectacle qu’elle présente.
              Je ferais beaucoup pour cela. Je ne sais pas si j’irais jusqu’à sacrifier ma peau mais je sacrifirais sans hésitation celles d’ un grand nombre de mes contemporains, responsables de cette situation.
              Qu’on ne se récrie pas ! La férocité est bien plus rare que le dévouement ! »

              Vous voyez que vous ne choquerez pas avec vos ragots genre
               » Marx a dit ça, Engels avait des employés dont il a dit du mal »

                +2

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      • François // 21.12.2014 à 16h02

        Bonjour Olivier69

        L’économie n’est pas une science au sens strict – sinon nous n’aurions pas tous ces ennuis. Le capitalisme d’Etat n’est sans doute pas une solution, mais le capitalisme « privatif » non plus, n’est-ce pas? Au final, les deux sont d’essence dictatoriale…
        Vos conseils sont donc vraiment mauvais (d’ailleurs personne ne vous les demande…) Il faut lire Marx au contraire et Le Capital en particulier, ne serait-ce que pour en produire une critique décente et cohérente.

          +3

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        • olivier69 // 21.12.2014 à 17h09

          Bonjour François,
          je n’ai pas dis qu’il ne fallait pas le lire. Relisez…Je m’adresse à Lemoine qui en faisait un livre de chevet (arrêtez de lire, n’est-ce pas le terme que j’ai utilisé ?). Si l’économie n’est pas une science au sens stricte, alors pourquoi faites-vous la promotion économique de Marx sur la baisse tendancielle du taux de profit moyen ? Très cohérent, n’est-ce pas ?
          Lorsque vous dites : « d’ailleurs personne ne vous les demande », le marxisme au grand jour ? Très décent, n’est-ce pas ?
          Cdlt
          ps : je suis loin de la retraite (génération sacrifiée)

            +2

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      • reneegate // 21.12.2014 à 17h15

        et que pensez vous du bilan économique de Cuba? les chiffres parlent dit on! il s’agit de travaux pratiques cette fois ci : http://www.la-lef.fr/cuba-grande-raul-castro-ruz-devant-lassemblee-nationale-le-20-decembre-2014/
        Votre discours suggère toujours qu’une économie socialiste serait empirique (ou le capitalisme d’état qui est très vague et ne signifie je suppose que la nationalisation de certaines structures sans redistribution). Force est de constater que ce petit pays sans ressource éponge cette crise bien mieux que les économies de marché occidentales et pour mieux comparer antillaises).

          +4

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        • coinfinger // 21.12.2014 à 18h08

          Il me semble assez clair que ce qui s’est appelé socialisme ( URSS) , n’est qu’un dispositif ultime , pour se défendre de l’internationalisme financier .
          D’abord la France avec son colbertisme et son blocus Napoléonien , puis le protectionnisme ( USA , Allemagne , Japon , Italie ) , ensuite URSS , Chine , etc …
          ( Cuba) . Avec les Khmers Rouges çà devient pathologique , Cronos mange ses enfants .
          Cuba a un coté particulier , peu connu . Mme Peggy De Luny , on peut l’appeler Mme Rockfeller . Trés entichée d’écologie , elle a fait des plages de Cuba , des merveilles Corses . Alors qu’elle s’occupait des mollusques , Castro a fait appel à elle , pour négocier auprés des USA ses démélés Sud-Africains . Ne pouvant négocier directement . Elle s’est si bien prétée à sa demande , qu’elle a obtenu la libération de Nelson Mandela , cerise sur le gateau des négociations .
          Là il faut un peu entamer aussi le mythe Mandela , les gréves à répétition dans les mines , et les interventions un peu partout dans le Sud de l’Afrique ,( çà peut aller jusqu’au Ruwanda y on ouvert incidemment une place à ‘l’émancipation’ Américaine aux dépends des ex colonisateurs , et diminué l’alimentation en or des Européens .
          Il y a beaucoup de choses à découvrir , au delà de la fumée des Havanes . Excellent tabac ,au demeurant , en fait vrai tabac , roulé sur cuisses de Cubaines , un vrai plaisir .

            +2

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        • olivier69 // 21.12.2014 à 18h10

          Bonjour reneegate,
          La source, voyons ? Mais, je vois que vous voulez vraiment mon avis. Je pense que l’état doit intervenir pour favoriser un état providence. C’est son rôle de permettre la sécurité face aux besoins fondamentaux et certains risques mais aussi de promouvoir la recherche et l’investissement dans certains cas.. Et, il doit également reprendre le contrôle de l’émission monétaire.
          Par contre, il devrait y avoir un adressage des flux monétaires : épargne/investissement et consommation/production dans le cadre d’un revenu temporel dynamique. Il faut que la monnaie ne soit pas libellée uniquement par une géographie mais par les conditions économiques. Je fais l’avenir avec ce que j’ai et non avec ce que je pourrais espérer (des chimères et l’esclavage des générations futures).
          Par conséquent, deux monnaies inconvertibles (les deux modes de financements distinctes : l’endettement pour la désynchronisation des recettes et des dépenses et de l’autre côté, l’autofinancement). Les formes de monnaies peuvent très bien définir cette frontière pour l’adressage et l’inconvertibilité. A l’inverse, aujourd’hui, la monnaie géographique unique permet de spéculer dans le temps (et même plutôt contrôler). Le rendements des actifs sont ainsi entre les mêmes mains depuis des siècles. Ce n’est pas une histoire uniquement de propriété publique contre /privée mais « avec » et dans un cadre.
          Cdlt

            +2

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  • Judabrutus // 21.12.2014 à 08h25

    Où l’on peut mesurer les limites de l’automédication. Par quelle fausse naïveté peut-on croire et surtout vouloir faire croire que la sphère financière serait capable aujourd’hui d’une abstinence qu’elle n’a pas eu hier. Il y a quelque chose de la conduite addictive dans cette recherche effrénée du profit financier, et l’on compte sur l’alcoolique pour repousser le verre ! La chose est d’autant plus étonnante que s’installe dans le même temps, dans toutes les têtes, à commencer par celles des spéculateurs eux- mêmes, cette certitude que le profit financier, issu de l’activité financière pure, constitue une richesse immédiatement recyclable dans le champ de l’économie réelle, ce que semble pourtant contredire l’analyse de presque toutes les grandes crises qui ont bouleversé nos économies. Il semblerait même que ce soit le propre d’une crise économique que de mettre en évidence toute la distance qui peut séparer le fonctionnement du monde des richesses matérielles et celui de la production des signes abstraits de la richesse matérielle, et par le fait, l’impuissance de l’accumulation des biens financiers à raviver un système économique préalablement anémié par l’extraction de ces biens financiers. Je ne suis pas économiste et je ne saurais dire pourquoi, mais j’ai l’impression que tous les profits personnels dérivés de l’activité collective ont subi une espèce de transmutation qui les rend inaptes â avoir le moindre effet sur le fonctionnement de l’appareil de production( le capital pur serait-il du travail mort à proportion de sa pureté ?). Aussi le plus sage, me semble-t-il , est encore non pas d’imposer et taxer après -coup l’activité spéculative qui parasite l’appareil économique, mais de la restreindre à la source, au moment où se forme le distillat financier, ce qui nous oblige à revenir sur les fondements du capitalisme perçu comme l’expression de cette liberté qui résume ,aux yeux de certains , toutes les autres : celle de s’enrichir par la voie de son travail ou de son habileté, sans autres limites que nos capacités.

      +18

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    • Leveau // 21.12.2014 à 11h28

      Distillat financier…c’est beau.
      Les produits dérivé ont été créés pour refourguer les pertes des opérations spéculatives ( ou dettes d’État c’est la même chose) …et qui peut croire que les inventeurs de tels venins vont soutenir un projet visant a les empêcher de gagner a tous les coups…
      Bon après tout on s’en fou…ce soir y a telefoot…pour les révolutions prière de repasser plus tard.

        +5

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    • Jacques // 21.12.2014 à 22h57

      Enfin un commentaire qui a rapport au thème du billet, merci Judabrutus! On nourri le troll, ce soir! Que fait le modérateur?

        +2

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  • karluss // 21.12.2014 à 08h35

    je n’ai jamais bien compris pourquoi les banques centrales n’obligent pas leurs interventions non conventionnelles à se diriger dans l’économie réelle, et non pas sur le casino spéculatif. Il y a un truc qui m’échappe, elles ne font qu’engraisser l’obésité des bulles. Et je pense pourtant qu’elles savent ce qu’elles font.

      +3

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    • gracques // 21.12.2014 à 09h29

      Pourquoi les banques centrales ne dirigent pas leurs liquidités vers le secteur réel ?
      Réponse simple :

      – « les acteurs économiques et notamment le secteur financier concurrentiel est l’instrument adéquat pour optimiser l’allocation des ressources (donner le fric a qui peut en faire des petits)  »
      – « Les BC ne peuvent (plus) prêter directement aux états qui dépenseraient tout n’importe comment (c’est mal !) »

      Enfin comme dirait un certain Leibniz au XVIII e siècle : « nous vivons dans le meilleur des mondes possibles ».

      Penser le contraire vous désigne comme « comunist » au mieux.

        +7

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      • karluss // 21.12.2014 à 11h45

        voulez-vous dire qu’il vaut mieux finalement cultiver son jardin 😉
        le meilleur des mondes, à la lettre, c’est un roman d’Aldous Huxley.
        cordialement

          +0

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      • Judabrutus // 21.12.2014 à 12h32

        Désolé mais c’est Gracques qui a raison : la formule qu’ il reprend est bien de Leibniz. Elle a été récupérée et détournée par Voltaire qui l’a amputée de l’adjectif restrictif « possible » de manière à exagérer le caractère optimiste du système finaliste leibnizien. D’ailleurs Candide n’est qu’une machine de guerre contre la dernière grande synthèse classique entre métaphysique et théologie.

          +3

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    • gil // 21.12.2014 à 13h47

      A cause de l’inflation que ça déclencherait.

        +0

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      • karluss // 21.12.2014 à 14h54

        oui gil, mais on assiste à une inflation des actifs financiers, immobiliers, alors… si les injections étaient cadrées sur l’investissement et le financement des entreprises, ce serait plus efficace. Donc, je continue à rester perplexe…

          +0

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      • Miguel31 // 21.12.2014 à 17h10

        Bonjour Gil,
        Désolé, mais l’argument de l’inflation ne tient pas… Lorsque la banque centrale rachète des titres de dette publique sur les marchés obligataires aux grandes banques qui les détiennent (QE), cela induit une création de monnaie centrale équivalente ! La valeur des titres est maintenue ou augmentée (artificiellement) par de la création monétaire massive, qu’est-ce donc sinon de l’inflation ! Lorsque le Dow Jones passe de 8000 à près de 18000 points (pour le plus grand bénéfice des fameux 1 %), qu’est-ce donc sinon de l’inflation ?
        La grande différence avec des prêts DIRECTS de la banque centrale aux États (comme le faisait la banque de France jusqu’en 1973), c’est que les États ne maîtrisent absolument plus les taux d’intérêt sur leur dette, désormais fixés par des marchés qu’ils ne maîtrisent pas davantage. C’est une dérégulation fondamentale, justifiée en son temps par la lutte contre l’inflation, alors que les QE dont raffolent les marchés aujourd’hui sont tout aussi inflationnistes… La différence entre QE et financement direct des Etats par la banque centrale ne réside pas dans le risque inflationniste mais dans le fait que ce dernier aurait le mauvais goût de remettre en question le monopole des banques privées dans le financement des États, donc le pouvoir et la mainmise exorbitants qu’a acquis la finance sur les politiques économiques aujourd’hui menées ainsi que la rente que représente le financement des dettes souveraines à des taux d’intérêts réels le plus souvent supérieurs au taux de croissance économique.

          +5

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        • Surya // 21.12.2014 à 17h55

          Vous avez remarqué que l’augmentation de la base monétaire n’a pas induit une augmentation de la masse monétaire dans les mêmes proportions ?

          Sinon au passage les banques ne prêtent quasiment pas aux états.

            +2

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          • LA ROQUE // 21.12.2014 à 22h03

            Comment expliquez vous cela Surya, l’augmentation de la base monétaire n’a t ‘elle pas justement servi en partie à prêter aux états et également participer à la liquidité du marché interbancaire ce qui expliquerai que la base monétaire n ‘a pas suivi la masse monétaire?

              +1

            Alerter
            • Surya // 21.12.2014 à 22h44

              ben oui

                +1

              Alerter
    • bluetonga // 21.12.2014 à 13h41

      Impressionnant. Plus le château de cartes est haut, plus il prend les coups de vent. D’où viendront les défauts, peu importe. Des montages qui atteignent, je cite « 20 times the size of the world economy » (un marché des produits dérivés qui atteint 20 fois la taille de l’économie mondiale), ça nous fait une tour méchamment haute avec une toute petite base. La seule manière que ça tienne, c’est de ne pas trop remuer. Et tant que ça tient, les irresponsables ajoutent des étages.

      Et comme ça ne peut pas durer ad vitam eaternam, l’ascension, il va bien falloir que ça dégringole un jour ou l’autre. Et dans le chantier qui s’ensuivra, bien maline la chatte qui reconnaîtra ses chatons. Une phase de chaos est évidemment à prévoir, et sans état fort et légitime, ça va être la loi de la jungle. Le principe fondamental de propriété privée va en prendre un coup. Malheur aux vaincus, malheur aux faibles, malheur aux isolés.

      Gageons que les géants de la finance, de leur côté, ont déjà réfléchi au problème… Ou plutôt, qu’ils payent des gens pour ça.

        +10

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      • olivier69 // 21.12.2014 à 14h20

        Oui bluetonga,
        je pense que la rareté d’une ressource (notamment l’argent métal probablement qui est utilisé dans de nombreuses applications, ce n’est que mon avis mais…Faites des recherches) va déstabiliser le système (avant même l’énergie). Lorsque les délais de livraison vont se tendre, les manipulations seront vaines. Il faut voir aussi les objectifs géopolitiques à terme. C’est la gestion d’un timing. Si ils veulent faire un marché transatlantique alors ils feront tout pour mettre en place une seule monnaie. C’est pourquoi, ils vont procéder à l’effondrement de l’euro ou du dollar qui sont des monnaies trop fortes pour être déboulonnées et imposées leurs vues. Vous comprenez peut-être pourquoi, j’ai évoqué le paradoxe de l’eau et du diamant dans la fonction des coûts sur les prix.
        Cdlt

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        • bluetonga // 21.12.2014 à 17h15

          Ce qui rend l’édifice fragile, ce n’est pas tant ce qui est objectif, comme une pénurie de matière première, que ce qui est subjectif. Une dynamique de prêt implique une dynamique de confiance, du créancier au débiteur, ou du créancier vis-à-vis de sa propre estimation du risque (d’où les agences de notation, entre autres).

          La dérégulation de la finance à permis de créer des produits qui ne sont au bout du compte adossés sur rien sinon sur de la dette exposant x. Plus on s’éloigne de la source, les produits primaires, plus leur fiabilité est chimérique. Le dilemme, ou paradoxe, pour les spéculateurs, est de continuer à parier sur ces produits opaques au risque de perdre beaucoup d’argent (virtuel, certes, mais c’est bien de ce dont on parle). D’un côté ils ne peuvent pas arrêter la partie sinon ils la perdent – après tout, il ne s’agit ici que d’une gigantesque partie de monopoly entre dinosaures de la finance. Mais ce faisant, en démultipliant les produits dérivés (20 fois le volume de l’économie mondiale comme suggéré plus haut) ils contribuent à distendre le lien de confiance associé à ces produits, et augmentent d’autant leur exposition à un défaut éventuel (et si on raisonne froidement, inéluctable).

          Il s’agit pour moi d’une espèce de Mexican stand entre voleurs, à la Sergio Leone, tout le monde continue de se remplir les poches d’argent virtuel en braquant un pistolet sur les autres. Ils ne sauraient pas s’entendre, parce que c’est une compétition où tout le monde se refuse à jeter l’éponge, mais ils sont bien obligés de respecter quand même certaines règles, parce que si un des leurs tombe, il risque bien d’entraîner toute la cordée de créanciers/débiteurs dans sa chute (il ne peut plus les rembourser, donc ils ne peuvent plus rembourser les autres, et ainsi de suite). C’est le crash et le krach.

          N’importe quel événement d’une certaine importance peut faire basculer le système, il suffit qu’un des grands acteurs financiers panique et cherche brutalement à reprendre ses billes. Et franchement, dans l’état actuel du monde, alors que se dessine un combat de titan entre les économies occidentales et les économies émergentes, un retour tranquille et raisonné vers une finance simplifiée et assainie ressemble à un conte de Noël.

            +4

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          • olivier69 // 21.12.2014 à 17h37

            Bluetonga,
            la confiance ? Ils veulent tuer le « fidus », la liquidité ! Que ferons-nous lorsque nous ne pourrons faire des échanges qu’avec l’électronique uniquement (nous n’aurons plus le choix sauf…) ? Croyez-vous que la confiance sera notre arme ? Il faut voir plus loin…
            Par contre, nous risquons pour les exclus et les déviants de voir se développer un processus de gré à gré (remplaçant probablement le rôle de la liquidité pour la confiance, mais une société à deux vitesses encore plus exacerbée et violente). La monnaie est fluide et mobile….
            Cdlt

            MESSAGE DE LA MODÉRATION: 19 commentaires sur 70. M. OLIVIER 69 VOUS SERIEZ BIENVENU DE VOUS MODERER. MERCI.

              +2

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            • olivier69 // 21.12.2014 à 22h35

              Bonsoir,
              Je prends note, vous observerez au moins 13 interlocuteurs différents. Ce qui explique peut-être la quantité, non ? Je laisse donc la place….Entendu.
              Cdlt
              ps : bonne période de fête à toutes et tous.

                +2

              Alerter
  • esope // 21.12.2014 à 09h01

    Les gouvernants politiques n’ont toujours rien compris. Ils s’alignent sur des prétendus économistes experts embourbés dans la doxa néoclassique, et les médias spécialisés avec. Le bouquin  » L’imposture économique  » de Steve Keen l’explique de manière très documentée.

      +7

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  • Alainjrdva // 21.12.2014 à 10h16

    BOF…Nos maîtres se sentent de toutes façons bien protégés quoi qu’il arrive non?

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2445

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2445

      +2

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  • Patrick Luder // 21.12.2014 à 10h18

    Un secteur financier « hypertrophié » montre simplement où la société place toute sa pensée et toute sa force. La finance n’est plus un « moyen » … la finance est devenu un but => ou LE but …

    S’il subsistait d’anciens « sages », ils mettraient en place un grand « RESET »,
    de manière à placer tous les acteurs au même rang,
    les endettés comme les fortunés repartiraient de zéro.

      +6

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  • fanfan // 21.12.2014 à 11h10

    Série intéressante de Eric Toussaint (CADTM) :
    >>>> Les États au service des banques au prétexte du « Too big to fail »

    http://cadtm.org/Les-aides-massives-des-banques

    Partie 1 Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées
    Partie 2 Les cadeaux et aides des gouvernements aux grandes banques privées
    Partie 3 Les banques privées jouissent scandaleusement du monopole du crédit au secteur public
    Partie 4 États-Unis : La Fed au secours de Wall Street
    Partie 5 BCE / LTRO : Késako ?
    Partie 6 Les grandes banques privées dopées au LTRO
    Partie 7 En vérité, quels objectifs poursuit la BCE ?
    Partie 8 Le piège de la liquidité

      +9

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    • boduos // 21.12.2014 à 14h28

      @fanfan
      7: la BCE……rendre plus compétitives les grandes entreprises européennes face…
      cette compétitivité dont politiques et économistes de salon nous battent les oreilles représente en fait dans leur esprit « l’attractivité » de l’Europe pour les capitaux ,fonds de pension et hedge fonds par le rendement et la perspective des effets de levier sur la rentabilité escomptée à la future revente.
      donc ,compétitivité presse citron des couts,des salaires,des effectifs…pour le cours terme et à la limite le moyen terme (4 à 5 ans ,tiens un quinquennat).
      aucune prise en compte du long terme pour lequel on devrait privilégier la recherche,l’innovation,la formation,l’épanouissement et la fidélisation des salariés,l’originalité et l’identité de l’entreprise…
      évidemment,pour ce faire,il faut un État qui protège et encourage cette vision de l’entreprise.
      or on fait tout le contraire….on detricote.

        +2

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  • fanfan // 21.12.2014 à 11h20

    « Europe : alternatives à la crise » par Eric Toussaint

    « Ce texte propose une séries d’alternatives concrètes à la crise que traverse l’Europe. Il contient dix-neuf mesures immédiates à prendre au niveau de la finance en général et de la banque en particulier. Au-delà de ces mesures, il propose la socialisation du secteur des banques et des assurances sous contrôle citoyen. Ensuite, il aborde les autres mesures à prendre pour une sortie de crise favorable à l’écrasante majorité de la population : stopper les plans d’austérité ; annuler la dette publique illégitime, insoutenable, odieuse ou/et illégale ; annuler les dettes privées illégitimes ou/et illégales ; augmenter les ressources des pouvoirs publics et réduire les inégalités par l’instauration de la justice fiscale ; réaliser des emprunts publics légitimes ; développer et étendre les services publics ; renforcer le système des retraites par répartition ; réduire radicalement le temps de travail pour garantir le plein emploi et adopter une politique des revenus pour réaliser la justice sociale ; questionner l’euro et agir pour une autre Europe ce qui implique de remplacer les traités actuels via un véritable processus constituant des peuples. Il s’agit de propositions soumises au débat.

    http://cadtm.org/Europe-alternatives-a-la-crise

      +6

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  • coinfinger // 21.12.2014 à 11h30

    Le tableau de Naulot reléve du simple constat . Ce qui m’étonne moi , c’est qu’on puisse croire un seul instant que les politiques ou/et les banques font faire quoique ce soit pour trouver une solution .
    Ils ne le feront pas parce que ce systéme est fait pour eux , c’est leur demander de scier la branche sur laquelle ils sont assis . Ils iront jusqu’au bout des possibilités que leur offre la création monétaire , la seule chose qui puisse les arréter est une défaite militaire par un outsider .

    L’ Histoire a vu se répéter ce scénario , des milliers de fois qui se répétent inlassablement . Comme en moyenne çà dure 250 ans çà à tous l’air d’une éternité pour les membre du systéme et comme cela mobilise toutes les formes sociales , y compris les plus intimes , il faut un gros effort pour en saisir la complexité .

    On peut se représenter ce qui se joue en ce moment , à mon avis avec une analogie parfaite , comme la fin de l’Empire des Habsourgs ( Allemagne , Espagne , etc…) . Les Pays-Bas Protestants d’aujourd’hui , c’est la Chine . La Russie c’est l’Angleterre ., etc …

    Se départir d’une grave erreur , trés inculquée : ce n’est pas la surproduction d’or et d’Argent dans les Amériques qui fut à l’origine , en soi , de l’inflation du 16e , de l’arbitraire fanatique , et des violences ESpano-Chales Quinesque , CE SONT LES ASSIENTOS , en général les dettes de l’état , ce fut un siécle de monnaie fiduciaire , papier , surabondante . Comme le notre ( 20e siécle) . Sans cela les états sont raisonnables . Le point d’inflexion c’est la défaite de l’Invincible Armada . L’enterrement : la terrible guerre civile des Trentes ans .
    çà finit dans la violence parce , comme on le vérifie une fois de plus , on ne peut pas les raisonner . Doit y avoir une raison , je vous laisse deviner .

      +10

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  • Thomas Yves // 21.12.2014 à 12h15

    Si plutôt que de parler de cette fameuse croissance qui nous mène dans le mur aussi si bien sur le plan économique, sociale et écologique on parlait d’une meilleure répartition des richesses crée par cette croissance?

      +2

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  • Dany // 21.12.2014 à 12h47

    [PDF]Banque mondiale, le Coup d’État permanent
    http://www.gbv.de/dms/zbw/520133048.pdf
    Sommaire. A propos du livre. 10. Abréviations. 12. Terminologie employée pour les pays en développement ! 14. Préface de l’auteur. 16. Chapitre 1

    Il faut vraiment lire ce livre d’Eric Toussaint pour comprendre dans quel monde de rapaces nous sommes…

      +3

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  • Melmoth // 21.12.2014 à 12h58

    Conférence de Rafael Correa (Président de l’Équateur) à Berlin lumineuse et brillante sur les rouages politiques et économiques qui conduisent les États aux faillites.
    http://www.dailymotion.com/video/x2ci4di_conference-de-rafael-correa-a-l-universite-de-berlin-sous-titres-francais-a-voir_news
    Que n’avons-nous pas en Europe un Président comme lui!

      +10

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    • Chris // 21.12.2014 à 15h11

      Un exposé que chaque citoyen devrait connaître par coeur, ou relire ponctuellement pour se nettoyer de la gangue idéologique du capital financier qui nous absorbe !!!
      Merci.

        +3

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  • Franck // 21.12.2014 à 13h08

    On va dans le mur, mais le grand reset des monnaies est inévitable. Ces escrocs d’américains ont voulu nous entuber en grossissant leurs bilans, en émettant massivement des ETF, en manipulant comme ils le voulaient les marchés. Les pays producteurs n’en peuvent plus d’être spoliés, en ont plus que marre. Et la banque des BRICS va tuer le pétrodollar aussi surement qu’elle proposera en alternative une monnaie mondiale cotée sur des actifs tangibles (métaux précieux), non étatique (pas le dollar), et dont les cours ne pourront pas être manipulés par l’émission massive de fausse monnaie ou de titres spéculatifs sur les prochaines récoltes… Et là, on saura enfin ce que valent vraiment la France et les USA…

      +14

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  • TC // 21.12.2014 à 13h54

    Au lendemain de la crise de 2008, le monde de la finance a su mater la contestation en deux, trois mouvements en faisant plier un à un tous les gouvernements. C’est dire la place qu’a prise le pouvoir de l’argent dans nos sociétés aujourd’hui ! Il est loin le temps où l’intérêt général primait dans l’esprit des politiques comme c’était le cas sous Roosevelt qui avait mis en place le Glass-Steagall Act et lancé le New Deal après la crise de 1929.

    Pourtant, on aurait pu penser que devant l’ampleur et la gravité de la crise, non seulement des voix s’élèveraient (on les a entendues, pour la plupart véhémentes et sans concession vis-à-vis de la finance) mais des lois contraignantes seraient votées. Or, on n’en a pas lu une seule qui écarte véritablement le risque systémique.

    C’est peut être difficile à admettre et extrême comme solution mais finalement il faut sans doute souhaiter que la prochaine crise apporte le chaos et ce, jusqu’au plus hauts étages de notre société pour qu’enfin nous soyons délivrés de l’emprise de la finance ? J’ai bien peur qu’il faille en arriver là !

      +2

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    • 1Direct // 21.12.2014 à 16h45

      Juste un point sur le chaos dont vous parlez.
      Les payeurs, soyez en sûr, seront nous. Par nous, j’entends toute personne ayant un livret A ou équivalent.
      Je ne délire pas ils l’ont déjà il y a peu. En une nuit ils ont fermé les banques, bloqué tous les comptes et décrété une ponction d’office.
      Les « gens avertis » savaient (pléonasme, je sais 🙂 ) et ont donc déplacé leurs pécules.
      Par contre la classe moyenne et les petits épargnants, eux, y ont eu droit.
      Croyez-vous sincèrement qu’ils (gouvernants, élites …) vont se gêner pour recommencer?

      Bien sûr, en boucle, nous entendrons sur tous les médias la même chanson déjà connu:
      « … C’est systémique … Nous n’avons pas le choix … »

      Bref vous avez déjà entendu tous cela.

      Par contre, la loi du plus fort prévalent, soyez certain que ces derniers (les plus forts qu’ils personnes physiques ou moral) s’en sortiront sans problèmes.
      Enfin … un minimum de problèmes comparativement aux conséquences pour les lambdas.
      L’histoire nous l’a prouvé. Non?

        +6

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  • 1Direct // 21.12.2014 à 16h24

    Une bizarrerie …
    En dehors des théories qui, ne sont que des théories enrobées de justifications (pseudo?) mathématiques, personnes ne répond à une question:
    Comment Messieurs Moscovici puis Sapin peuvent ils justifier un retournement de position de la France sur la TTF?

    A tel point que ce sont les autres pays qui, dernièrement, on tapé du point sur la table pour « recadrer » (toujours avec amour) la France initiatrice de cette TTF !!

    Ils pourraient nous faire grâce du baratin que j’ai entendu (M. Sapin):
     » … Il vaut mieux une petit taux sur une assiette large que rien … » (quelque chose dans le genre)
    Comment peuvent-ils nous croire assez idiot pour que nous gobions une telle marche arrière. Divisé par 10 !!

    Y aurait il quelques conflits d’intérêts?
    Le lobby bancaire français a t’il proféré des menaces en leurs laissant le choix entre la carotte et le baton?

    Mais … Chuuuut !! Silence dans les rangs!

      +5

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    • Chris // 21.12.2014 à 18h04

      Par le même tour de magie que la France (et l’Allemagne) se sont empressées de légiférer de prétendues séparations dans les activités bancaires respectives, lorsqu’il s’est agit de s’aligner sur la réforme Barnier, qui pourtant n’était pas révolutionnaire, mais faisait un pas dans la bonne direction.
      http://reseauinternational.net/le-lobby-bancaire-reprend-la-commission-europeenne-en-main/

        +1

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      • 1Direct // 21.12.2014 à 19h06

        Justement …
        M. Moscovici est actuellement interviewé sur BFM.
        Je suis certain qu’aucun des journalistes, ni lui-même, ne lui parleront du « paradoxe » de la position de la France sur la TTF.
        Au mieux un murmure sur le sujet pour une réponse bien édulcorée, bien mijotée et ressassée.
        Hors mis grogner notre dépit, sur ce blog (excellent au demeurant), c’est comme ça … que voulez-vous que nous y fassions nous, spectateurs lambdas.

          +1

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  • Hélène Nivoix // 21.12.2014 à 22h13

    Bonsoir, je ne suis absolument pas spécialiste, juste intéressée (et atterrée) par tout ce qui se passe. Ma grande inquiétude est la suivante : les dettes ne seront jamais remboursées, c’est l’évidente évidence. Or, outre que la création monétaire ex-nihilo nourrit une spéculation débridée, il y a une réalité pire que l’accumulation des bulles, c’est que des dégâts irrémédiables sont commis vis-à-vis de la nature avec ces tombereaux de fric venus de nulle part. Cf les projets chinois visant à inverser le cours des fleuves, et ce n’est qu’un exemple parmi un million d’autres. Au secours, ils sont devenus fous !

      +1

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    • coinfinger // 23.12.2014 à 17h03

      Je vous donne raison de soulever cette question . C’est un plus grand danger encore . D’autant que l’enjeu ne porte pas seulement sur la nature extérieure à nous mais aussi sur notre propre nature .
      Il faudra à mon avis qu’on parvienne à trouver une maniére de matérialiser la valeur potentielle de la nature , de façon qu’il y ait un préjudice , une pénalité immédiate , à tout bafouement .
      Cela dépasse la question financiére , et implique de revoir nos notions et pratiques sur la richesse .
      Pour ce qui est des Chinois , peut étre le savez vous , ils ont eu un gros pb avec le Hoang Ho . Cet énorme fleuve s’est mis à vouloir changer de lit et du coup à inondé sans ménagement tout le Nord de la Chine , jadis . En Europe l’équivalent aurait été l’inondation em méme temps de l’Allemagne l’Angleterre et la France ! … D’où un gros effort pour lui faire un lit confortable de maniére à ce que çà ne le reprenne pas . Méme si cela a certainement excité beaucoup de spéculations , ce n’est pas la finance qui en est à l’origine . Mais vous avez raison une finance débridée permet n’importe quoi sans pénalités .

        +1

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      • Hélène Nivoix // 25.12.2014 à 17h27

        Merci beaucoup pour ces précisions ! Je me suis permis de proposer une idée de monnaie complémentaire mondiale verte car indexée sur la dynamique naturellement inflationniste (mais dans des limites raisonnables !) de la biomasse terrestre saine, non convertible évidemment, appelée « le Crocus », cf sur Mediapart Le blog d’hlnlink, Le Crocus en 20 questions : http://blogs.mediapart.fr/blog/helene-nivoix/221014/le-crocus-monnaie-mondiale-verte-et-vertueuse

          +1

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  • Christian PIRE // 22.12.2014 à 06h48

    Bonjour,
    Je vous propose une visite sur le http://www.agencedecotationihr.com pour comprendre que les bases de la déstabilisation actuelle sont uniquement dans l’information boursière et la seule prise en compte de la règle comptable mark to market.

    Des courriers de « Lanceur d’alerte » sont sur le site http://www.socioecopofi.com
    Les thèses développées n’ont JAMAIS été contredites par les autorités ni les ministères concernés….

    Très bonnes fêtes

      +1

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  • karluss // 23.12.2014 à 08h55

    @RGT : on peut malgré tout préciser que le communisme n’a jamais été mis en application, surtout pas en URSS, sombre dictature, ni même en Chine, puisqu’il s’agit d’un capitalisme d’état. Mais le libéralisme non réglementé, c’est la sélection dans une lutte aveugle qui mène à l’extinction. L’humain est chosifié au service d’une dictature marchande et du fétichisme de la marchandise (pour reprendre un thème cher à Francis Cousin). Bien à vous.

      +1

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  • TZYACK // 30.12.2014 à 19h48

    Les dettes des pays importateurs nets de produits pétroliers correspondraient à leurs achats payés à crédit (QE) avec de la monnaie de singe (Pétrodollar) depuis les accords de Bretton-Wood. :
    http://petrole.blog.lemonde.fr/files/2013/04/rech-croissance-dette-souveraine-importations-hydrocarbures.png

      +1

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