Vous la subissez au quotidien, en passant à la caisse du supermarché, ou en payant votre plein d’essence. Elle est au cœur de l’actualité économique. Et la guerre en Ukraine est souvent présentée comme la responsable majeure de sa hausse. Vous l’aurez compris, il s’agit de l’inflation et de son impact plus large sur l’économie mondiale.
Alors comment en sommes-nous arrivés là ? La situation était-elle en réalité prévisible ? Quel rôle joue la Banque centrale européenne ? Et surtout, devant quel dilemme se retrouve-t-elle aujourd’hui ?
Pour répondre à ces questions, place au focus de Blast, avec le statisticien Olivier Berruyer. Depuis la crise de 2008, il observe avec un regard critique la situation économique française et européenne.
Commentaire recommandé
Ce sont la masse et les termes de l’échange qui définissent la valeur de la monnaie (hors USD of course). Le Zimbabwé, comment dire…
La zone euro est excédentaire grâce à l’Allemagne, elle garantit donc la valeur de notre monnaie. Ok depuis qq semaines, ce n’est plus le cas mais je pense que c’est temporaire.
Si la France fait défaut, il n’y a plus d’économie occidentale. Donc elle ne fera pas défaut (sauf si Poutou est élu, mais c’est une autre histoire).
Le chantage au défaut est orchestrée par la BCE pour faire avancer l’agenda politique fédéraliste / anti souverainiste, c’est juste du comportementale comme le moindre tableau de bord XL sorti par un contrôleur de gestion.
Le plus important pour les européistes, c’est l’Euro et de facto la BCE. le reste c’est de la littérature.
13 réactions et commentaires
Qui serait touché au portefeuille par un non remboursement de la dette ? Le non remboursement de l’emprunt russe au début de la révolution soviétique a plutôt favorisé une grande majorité de la population « russe ». Évidemment ce ne fut pas le cas des grands ou des petits porteurs de l’emprunt
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AlerterLe non-remboursement des prêteurs n’est pas le plus gros inconvénient d’un défaut sur la dette. Le problème est plus de continuer à boucler le budget de l’État lorsqu’on ne peut pas le boucler sans l’argent des prêteurs. Et quand on fait défaut sur sa dette, les prêteurs ne se précipitent pas pour revenir. Ils reviennent, mais plus tard.
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AlerterIls reviennent toujours; c’est leur matrice de fonctionnement; dans un monde multi polaire ils ne seront plus les seuls à fixer le seuil du retour; bref, c’est le bon moment de faire sauter le système;
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Alerter@Havoc
bien sûr, mais quel besoin de se financer sur les marchés ? ce raisonnement est valable lorsqu’on tient à rester dans la fiction du système de financement actuel par des « prêteurs » ; mais si on ne les rembourse plus, on sort de fait de cette fiction, pour entrer dans une autre – l’auto-financement de l’État par lui-même par exemple, ce qui n’est pas moins sensé…
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AlerterSe financer sans les marchés et sans même l’existence d’une banque centrale et concevable, selon les travaux menés par un économiste. Plus d’infos, par ici : https://www.tri-articulation.info/actualite/theme/crise-dette/revolution-dans-la-monnaie
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AlerterC’est sûr que le monde n’a pas du tout changé entre 1917 et aujourd’hui
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AlerterLes états de la zone euro ne doivent pas s’inquiéter.
Même avec des taux de 15%, la BCE ne les laissera pas tomber. Tant que la dette est roulée, tout va bien. La BCE n’a pas le choix. C’est ça ou l’explosion de la zone euro. L’inflation est bénéfique étant donné le niveau de la masse monétaire/ création de monnaie.
Chaque euro créé ne peut être remboursé que par un autre euro créé…
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Alerteroui et c’est comme cela que le Zimbabwe a imprimé des billets de 100.000 milliards de dollars ( zimbabwéens ) qui ne valent plus rien.
On peut toujours imprimer de la monnaie , mais les citoyens comprennent rapidement que le papier ne vaut rien. C’est la stratégie actuelle de plusieurs gouvernements de la zone euro , ils pe,se,t payer leurs dettes mais ils vont ruiner les citoyens , et mamie qui a quelques milliers d’euros sur son livret A va se retrouver sans rien.
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AlerterCe sont la masse et les termes de l’échange qui définissent la valeur de la monnaie (hors USD of course). Le Zimbabwé, comment dire…
La zone euro est excédentaire grâce à l’Allemagne, elle garantit donc la valeur de notre monnaie. Ok depuis qq semaines, ce n’est plus le cas mais je pense que c’est temporaire.
Si la France fait défaut, il n’y a plus d’économie occidentale. Donc elle ne fera pas défaut (sauf si Poutou est élu, mais c’est une autre histoire).
Le chantage au défaut est orchestrée par la BCE pour faire avancer l’agenda politique fédéraliste / anti souverainiste, c’est juste du comportementale comme le moindre tableau de bord XL sorti par un contrôleur de gestion.
Le plus important pour les européistes, c’est l’Euro et de facto la BCE. le reste c’est de la littérature.
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Alerter« Tout ce qu’il ne faut pas faire pour gérer un pays »… sauf si le but est de faire s’écrouler les pays pour les mettre sous tutelle d’un pays unique.
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AlerterUn pays digne de ce nom n’est pas mis sous tutelle. Si les citoyens du-dit pays se laissent faire, c’est qu’ils ne sont pas dignes de constituer un pays indépendant.
J’avoue que depuis l’absence de réaction de nos concitoyens suite à la forfaiture du TCE en passant par l’acceptation de toutes les lois liberticides, je me pose des questions non pas sur l’aspect « valeurs communes » de la France. Donc vous avez raison de poser cette question.
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Alerterhttps://twitter.com/R_DeCastelnau/status/1549272233729728514
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AlerterSur la dette publique, Berruyer a oublié un problème. La dette publique « roule », c’est-à-dire que les emprunts émis sont remboursés par de nouvelles émissions d’emprunts. Si les investisseurs se détournent de la zone euro parce qu’elle est moins rémunératrice, refinancer la dette va devenir moins aisé.
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