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Inondations sans précédent au Brésil : un tournant pour les politiques climatiques

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Selon les experts, ces inondations pourraient marquer un tournant décisif dans les politiques climatiques et les stratégies d’adaptation des Brésiliens.

Source : Truthout, GRIST, Zoya Teirstein
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Deux hommes à bord d’un bateau à Praia do Lami alors qu’il pleut dans une zone touchée par les inondations, le 10 mai 2024, à Porto Alegre, au Brésil. JEFFERSON BERNARDES / GETTY IMAGES

Vitor Martinez, musicien et animateur de quartier de 25 ans, vit à Porto Alegre, la capitale du Rio Grande do Sul, l’État le plus méridional du Brésil. Le quartier de Martinez borde le lac Guaíba, autour duquel sont regroupées les principales attractions de Porto Alegre. Par une journée ensoleillée de la fin mars, où les températures atteignaient 27 degrés Celsius, les gens faisaient du vélo, couraient et se baladaient le long de la promenade qui entoure le lac. Les clients affluaient dans un centre commercial situé au dernier étage d’un hôtel Hilton DoubleTree flambant neuf, au milieu du quartier. Plus de 23 000 personnes venues du monde entier étaient réunies à quelques kilomètres de là, dans un centre de conférence près du centre-ville historique, pour débattre de l’avenir de la technologie et des affaires en Amérique du Sud. Selon Martinez, cette version proprette et prospère de Porto Alegre n’est plus qu’un lointain souvenir.

Vendredi dernier, après une semaine de pluies continues déversant des dizaines de centimètres d’eau sur le sud du Brésil, le lac Guaíba – en fait un fleuve qui recueillant les eaux de ruissellement de cinq autres affluents – est sorti de son lit et s’est déversé dans Porto Alegre. La crue a submergé de vastes secteurs de la ville, dont le centre-ville historique et l’aéroport, et a causé des dégâts indescriptibles dans le reste du Rio Grande do Sul. Quand est arrivé le jeudi suivant, dans 417 des 497 villes de l’État, les inondations et les glissements de terrain avaient déjà frappé 1,45 million de personnes. Près de 100 000 maisons avaient été endommagées ou détruites, 155 000 personnes se retrouvent déplacées ou sans abri, et le nombre de morts s’élève à 113, plus de 140 personnes étant toujours portées disparues. Le lac Guaíba commençait à peine à se retirer lorsque de nouvelles pluies ont commencé à tomber le vendredi d’après.

« La crise que nous traversons au niveau de l’état est sans précédent au Brésil », a déclaré jeudi soir Jonatas Rubert, un autre habitant de Porto Alegre. « Les craintes quant à ce qui va se passer dans les prochains jours sont très vives ».

Martinez s’est réfugié dans son petit appartement avec sa mère et ses grands-parents contraints d’évacuer leurs maisons à mesure de l’avancée des eaux. L’appartement, situé sur un terrain surélevé, a été épargné par le pire des inondations. À Porto Alegre et dans d’autres parties de l’État, les personnes qui ont perdu leur maison à cause des inondations survivent avec des réserves de nourriture limitées et des ressources en eau potable qui s’amenuisent. « En raison de la hauteur des eaux, nous ne savons pas encore combien de personnes sont mortes », a déclaré Martinez.

Les inondations dans le Rio Grande do Sul s’annoncent comme l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire du Brésil. Jeudi, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a annoncé une enveloppe de 50 milliards de reais (près de 9 milliards d’euros), à déployer immédiatement, destinée à l’aide d’urgence et à la reconstruction du sud du Brésil, un investissement historique qui représente le « premier » volet d’aides, a-t-il déclaré.

De nombreux facteurs ont contribué à produire une catastrophe d’une telle ampleur. Comme principaux responsables de l’intensité et de la rapidité des inondations, les experts désignent le changement climatique et El Niño, phénomène météorologique naturel qui modifie périodiquement les conditions océaniques et atmosphériques. Mais une série de décisions prises par les autorités locales, étatiques et fédérales du Brésil au cours de la dernière décennie ont également contribué à l’effet dévastateur des inondations concernant les communautés du Rio Grande do Sul, mis en place une aide humanitaire inadaptée face aux détresses actuelles dans cette région et restreint la capacité plus générale du Brésil quant à son adaptation à l’aggravation des effets du changement climatique.

Des experts ont déclaré à Grist que l’ampleur et le coût astronomique des inondations pourraient marquer un point d’inflexion dans la façon dont les Brésiliens envisagent les politiques environnementales et le changement climatique, en particulier l’adaptation au changement climatique, c’est-à-dire les mécanismes systémiques susceptibles de protéger le pays contre les impacts futurs.

« Voilà qui va bousculer les mentalités des électeurs », a déclaré Carlos R. S. Milani, chercheur confirmé au Centre brésilien des relations internationales, un groupe de réflexion, et au Conseil brésilien du développement scientifique, une organisation gouvernementale. Reste à savoir si la catastrophe aura une incidence sur les décisions prises par les représentants élus.

Cette année, le Rio Grande do Sul a été le théâtre d’inondations importantes et récurrentes, ce qui est l’un des effets du changement climatique que les climatologues ont annoncé pour le Brésil et l’Amérique du Sud en général. Mais les inondations ne sont que l’un des phénomènes météorologiques extrêmes auquel les Brésiliens ont fait face au cours des 12 derniers mois. Fin 2023, les cours d’eau de la forêt amazonienne ont atteint des niveaux historiquement bas alors que les températures au Brésil atteignaient un record de 60°C [il s’agit de la température ressentie pour 42° degrés celsius effectif, NdT] – l’une des neuf vagues de chaleur qui ont frappé le pays l’année dernière. Une jeune femme de 23 ans est morte d’un arrêt cardiaque après avoir fait la queue pendant des heures pour assister à un concert de Taylor Swift alors que les températures atteignaient des records. En mars, Rio de Janeiro a enregistré un nouveau record de chaleur : plus de 62°C.

« Je n’ai aucun doute, le changement climatique y est pour quelque chose », a déclaré Raissa Ferreira, directrice de campagne pour Greenpeace Brésil, en faisant référence à ces récents événements. « L’effet des gaz à effet de serre est de plus en plus intense. »

Le phénomène El Niño qui s’est formé l’année dernière et qui se prolonge cette année a exacerbé, partout au Brésil, les graves dégâts climatiques, notamment la sécheresse en Amazonie et des précipitations accrues dans les régions méridionales du pays. Les scientifiques cherchent à savoir si l’intensité d’El Niño – qui pourrait être la plus forte depuis sept décennies – est également un symptôme de l’aggravation du changement climatique.

Les impacts climatiques des 12 derniers mois n’auraient pas dû prendre le gouvernement brésilien de court. En 2014, l’administration de la présidente de l’époque, Dilma Rousseff, a commandité un document stratégique intitulé « Brésil 2040 : scénarios et alternatives pour l’adaptation au changement climatique. » Le rapport était prémonitoire, bien que beaucoup trop prudent : Bon nombre des effets climatiques qu’il prévoyait, notamment les inondations extrêmes, se sont produits avec plus de 15 ans d’avance. L’administration Rousseff, de centre-gauche, a fini par enterrer le rapport, et les gouvernements suivants n’ont pas repris le flambeau. En conséquence, le Brésil, sixième émetteur de gaz à effet de serre et puissance mondiale émergente, a une stratégie d’adaptation au climat purement symbolique. « Il est nécessaire de prendre des mesures d’adaptation au climat, a déclaré Ferreira, mais les signes d’une priorité politique en la matière sont extrêmement décevants au Brésil. »

Pendant ce temps, depuis des années, les partis politiques brésiliens s’évertuent à démanteler les mesures de protection environnementale, ignorer les données scientifiques avérées sur le climat et promouvoir les intérêts du secteur agro-industriel, en plein essor, au détriment des fragiles ressources naturelles du Brésil. Cette stratégie, farouchement combattue par la gauche et les communautés indigènes du pays, a bénéficié d’un soutien sans faille de la part de l’opinion publique.

Le Rio Grande do Sul, un État qui dépend fortement de la production agricole, en particulier du riz et du soja, a voté à deux reprises pour l’ancien président brésilien, fervent climato-sceptique, Jair Bolsonaro, avec une avance considérable. Le maire de Porto Alegre et le gouverneur du Rio Grande do Sul, tous deux des politiciens de droite, ont amputé les budgets des collectivités locales et de l’État des fonds destinés à l’environnement et à la protection civile.

Le maire de la ville, Sebastião Melo, n’a pas dépensé un seul centime en 2023 pour améliorer les systèmes anti-inondation de la ville, et a fait des coupes conséquentes dans les programmes municipaux de prévention des inondations en 2021 et 2022. Porto Alegre aurait pu planter des mangroves et des espèces végétales pour contribuer à absorber les eaux de crue, mettre en place des systèmes d’alerte précoce pour les quartiers à risque et construire des murs et d’autres infrastructures pour empêcher l’eau du fleuve de pénétrer dans la ville. Aucune de ces précautions n’a été prise. Pendant ce temps, dans son budget de 2024, le gouverneur de Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, a alloué moins de 50 000 réais – moins de 9 000 euros – à la préparation aux situations d’urgence, aux évacuations, à la reconstruction et à d’autres aspects de la protection civile.

« Le bruit court que le gouverneur a alloué 9 000 euros pour parer à l’éventualité d’une pareille catastrophe, a déclaré Giordano Gio, cinéaste de 31 ans habitant Porto Alegre. C’est en quelque sorte le prix d’une Honda Civic. » Dans un sondage de cette semaine, 70 % des Brésiliens ont déclaré que des investissements dans les infrastructures auraient pu réduire les effets des récentes inondations.

Les inondations soulèvent un certain nombre de questions quant à l’avenir du Rio Grande do Sul et du Brésil en général. Avant les inondations, le gouvernement de Lula tentait de rééquilibrer le budget fédéral, de réduire le déficit national et de favoriser la classe moyenne brésilienne. La crise pourrait venir contrecarrer ces efforts. Selon Mauricio Santoro, politologue et professeur à l’université d’État de Rio de Janeiro, les inondations « vont avoir un impact majeur sur l’inflation et les prix des denrées alimentaires au Brésil. C’est une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement Lula à un moment où le président a déjà de nombreux défis à relever ». L’un de ces défis, qui est une priorité pour Lula, est de réduire la déforestation rapide de la forêt primaire amazonienne. Celle-ci, qui vise en grande partie à augmenter la superficie des terres arables à des fins de production agricole, est responsable de la moitié des émissions de carbone du Brésil.

Les fonds fédéraux qui déferlent sur le Rio Grande do Sul contribueront à la reconstruction de l’État, mais les experts interrogés par Grist et les gens sur le terrain à Porto Alegre s’interrogent sur la suite des événements dans une perspective de préparation au changement climatique. « Lula a été élu dans le cadre d’une grande coalition qui compte beaucoup de gens de droite », explique Gio, le réalisateur. Les partis de gauche ne contrôlent qu’un quart des sièges à la Chambre et au Sénat brésiliens, ce qui entrave les chances de Lula de faire passer une législation sur le changement climatique. « Il se passe beaucoup de choses sur le plan politique qui pourraient avoir une incidence sur une éventuelle politique climatique », a déclaré Gio.

D’autres catastrophes environnementales frapperont le Brésil dans les mois à venir. Les températures élevées de cette année devraient entraîner une sécheresse encore plus grave en Amazonie, par exemple, et les États qui entourent la forêt tropicale sont parmi les plus pauvres du pays. Le Rio Grande do Sul, l’un des États les plus riches du Brésil, se trouve en meilleure position que la plupart des autres régions du pays pour se remettre d’un événement de cette ampleur. « Si une telle catastrophe se produit dans une région riche du pays, que se passera-t-il si la prochaine fois, cela se produit dans une région très pauvre ? s’interroge Milani. « La capacité d’adaptation et de réaction est bien moindre. »

Cette question – que se passe-t-il maintenant ? – perdurera longtemps après la décrue des eaux. « En tant que scientifique politologue, mon intuition me dit que dans tout le pays, en raison des événements survenus dans le Rio Grande do Sule, le climat et l’environnement seront cette année, au cœur des débats dans de nombreuses élections municipales, a déclaré Santoro. Aujourd’hui, ce combat est plus politique qu’autre chose. »

À Porto Alegre, Martinez gère la soupe populaire locale et travaille avec ses compagnons leaders de la communauté pour mettre au point des systèmes permettant de gérer l’afflux d’aide humanitaire qu’ils reçoivent du monde entier. Pour lui, le fait de voir les membres de sa communauté s’entraider est une petite lueur d’espoir au milieu de l’horreur en cours. « Les autorités locales nous ont abandonnés, a-t-il déclaré. Nous ne pouvons pas assister à la destruction de nos quartiers sans rien faire. »

Cet article a été publié à l’origine sur Grist. Grist est une organisation médiatique indépendante à but non lucratif qui a pour vocation de relayer des exemples de solutions climatiques et promouvoir avenir équitable. Pour en savoir plus, consultez le site Grist.org

Zoya Teirstein est rédactrice à Grist.

Source : Truthout, GRIST, Zoya Teirstein, 12-05-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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8 réactions et commentaires

  • jp // 04.06.2024 à 19h38

    il y a un cercle vicieux : les plus riches se déplacent en hélicoptère pour éviter les embouteillages et les favelas. La pollution de ces hélicos est bien supérieure à tout autre moyen de locomotion. Et ces gens votent et soutiennent/financent les partis politiques, donc on repassera pour le grand tournant car ils s’en fichent des inondations, ils passent au dessus, littéralement.

    les hélicoptères prospèrent au Brésil :
    https://www.helico-fascination.com/flash/924-le-ciel-n-a-pas-de-limites-les-helicopteres-prosperent-au-bresil

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    • ouvrierpcf // 05.06.2024 à 11h00

      On a les mêmes a Monaco Monaco n’a aucune centrale électrique ni thermique ni nucléaire aucune éolienne aucun barrage les beaux studios ou villas regorgent d équipements énergétique energetivore climatisation piscines chauffées refroidies ou polluants yatchts équipés de groupes électrogènes un monégasque consomme 15 fois plus de gaz de pétrole de watts qu un ménage avec 4 enfants moyen de France et on laisse faire Oui il faut rendre Monaco libre indépendant mais sans les raccordements d’eau de gaz de courant a la France

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  • Calvin // 05.06.2024 à 02h08

    en France, avant qu’on ne procède à de lourds travaux d’aménagements des fleuves, il y avait des crues chaque année… parfois sévères… il serait intéressant de savoir si ces villes au développement souvent anarchique et aux aménagements souvent défaillants, ne sont pas tout bonnement victimes d’un tel phénomène… dans combien de villes existe-t-il des « rue des hautes-eaux » ou « rue des grosses-eaux » aujourd’hui très loin d’être inondables ? Le réchauffement est une chose, l’aménagement en est une autre.

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    • Bouddha Vert // 05.06.2024 à 09h45

      Porto alegre a 3 siècles, sur un continent qui a mis en place les premières civilisations hydroagricole? La crue et l’étiage, ils connaissent.
      Par ailleurs, quand le centre ville historique et l’aéroport sont sous les eaux, on peut peut être supputé que ce qui vient de se passer est à prendre au sérieux… d’autant qu’il parait qu’un réchauffement planétaire global est en cours (?) et que la déforestation n’améliore pas le cheminement des eaux de l’endroit où elle tombe jusqu’au premier océan!

      A moins que tout cela ne soit que supputation…
      Il semble quand même qu’il va falloir repenser la ville, voir le monde, et ce n’est pas la même histoire.

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    • Bouddha Vert // 05.06.2024 à 11h51

      On peut quand même imaginer qu’une ville de 3 siècles, sur un continent qui maitrise l’hydro-agriculture depuis plus de 3000 ans, et son aéroport ne se trouvaient pas encore là en 2023 pour rien. Les emplacements ont été choisi ou maintenu pour un risque maitrisé, mais comme les risques augmentent, les accidents improbables également.
      En 2024, le Brésil n’est pas le seul pays à voir ses infrastructures côtières balayées par une météo plus violente dans un monde où les océans montent.
      Certes des aménagements seront nécessaires mais à quelle hauteur construit on les futurs ports, les quais, les routes, pour quel niveau de mer ou d’océan?
      Pour mâtiner encore un peu le tableau, les villes historiques sur l’océan abritent un patrimoine immobilier également historique difficile à conserver d’autant qu’avec moins de ressources en général, une agriculture contrainte, moins de machines animées à notre service, nous risquons de faire moins.
      On peut quand même associer réchauffement et aménagement, car suivant l’ampleur du premier découlera la capacité, ou pas, à mettre en oeuvre le second.

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      • Patrick // 05.06.2024 à 15h05

        Les océans ont monté de quelques millimètres , et encore …
        Donc il faut arrêter de se lamenter avec la montée des eaux. Il y a de l’érosion , c’est naturel et ce n’est pas nouveau.
        Tout manque d’entretien et par faute de place on construit là où on n’aurait pas du construire, il y a maintenant des agglomérations de plusieurs millions d’habitants , là où il n’y avait avant que des villes de taille moyenne , voire même un simple village de pêcheurs ( et tout le monde s’en foutait si ce village était rayé de la carte ).

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    • Patrick // 05.06.2024 à 15h01

      Quand j’étais ado , il y a bien longtemps 🙂 , je montais su les hauteurs pour regarder les crues de la Saône.
      L’autoroute n’était plus qu’une digue au milieu de l’eau et tous les champs étaient recouverts d’eau.
      Je n’ai pas revu ce type d’inondation depuis longtemps . Moins de précipitations ou meilleurs aménagements ?

      Une bonne partie des désastres climatiques qu’on nous présente sont surtout dus à de mauvais aménagements , à des bâtiments construits dans des zones connues pour être inondables , à de mauvais entretien des installations , des digues , des cours d’eau.
      Les dernières inondations en Allemagne ont été causées par la rupture d’une digue et d’un barrage , mais les médias se sont bien gardés de le dire.

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      • Bouddha Vert // 06.06.2024 à 09h50

        Comparer l’inondation d’une petite vallée, avec celle qui concerne 60% de de 2 états brésiliens (de 400 000 km2) n’est pas très sérieux. Pas plus sérieux que minorer les alertes scientifiques concernant la réponse du système terre aux modifications physico-chimiques des activités humaines.
        Quelle idéologie défendez vous?
        Quels sont les articles scientifiques que vous remettez vous en cause?
        L’indigence du contenu des médias que vous vous contentez de lire vous apporte cynisme, mais cela semble calmer vos peurs, sans pour autant donner un socle à votre réflexion.

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