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13.novembre.201913.11.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire – A. Caillé et O. Babeau – L’économie du don : une alternative possible ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 30-10-2019

Frédéric Taddeï reçoit :

– Alain Caillé, sociologue

– Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens

Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 30-10-2019

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Commentaire recommandé

douarn // 13.11.2019 à 10h40

Parler, dans cet entresoi, de la philanthropie des riches anglo-saxons/protestants en prenant pour exemple B. Gates, est un peu fort de café.

Il faut lire le bouquin de Todd (Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine). On y apprend que ces sociétés indifférentes aux inégalités, car relevant du choix divin, avaient comme stabilisateur social une prise en charge a minima des éléments potentiellement les plus destabilisants (orphelins, vieux, …). Ainsi, l’Angleterre avaient un système de pension au XVIIIe siecle.

Quant à la fondation Gates, c’est d’abord un levier de défiscalisation pour Billou. Sous couvert de lutte contre les inégalités, c’est aussi un moyen d’imposer des multinationales (semence, pharmacie,…). Elle finance des organismes internationnaux (sans contrepartie bien sûr :-/) et place des capitaux dans Exxon, Mac Donald ou Pepsi. On peut se demander si elle est réellement concernée par la santé publique…

Etre milliardaire en moins d’une vie ne peut se faire qu’au détriment des autres (vente forcée de windows, étouffement dans l’oeuf par rachat de technologies concurrentes), pas par son travail. Arrive peut être le moment, où, vieux, il se déclare « philanthrope » pour continuer sa course au profit et faire que les pigeons fassent perdurer sa mémoire.

https://lesmoutonsenrages.fr/2019/09/23/bill-gates-la-philanthropie-dans-le-circuit-ferme-du-grand-business-le-media/

41 réactions et commentaires

  • Catalina // 13.11.2019 à 08h31

    le capitalisme créateur du don….
    Ouiache…
    Et la marmotte….
    PS ; quand je fais un don, je n’attends AUCUNE CONTREPARTIE, et vous ?

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    • Owen // 13.11.2019 à 12h39

      Le don sans contrepartie, (chrétien, kantien), n’est pas la même chose que le don, contre-don, de Mauss, intégrateur de relation. Ces deux types de dons sont même antinomiques, bien que l’un n’empêche pas l’autre.
      Quand vous êtes invitée à un repas, si vous ne pouvez pas vous empêcher d’apporter quelque chose, une bouteille, des fleurs, vous comprenez Mauss.
      Avec l’argent, n’êtes pas redevable, avec un don, si. Le don maussien est celui qui donne une raison à la relation. « On se dépanne », « On s’entraide », « on fait un repas à la bonne franquette », c’est le don maussien.

      Rien à voir avec les produits anonymes qu’on fait tomber dans de caddie:c’est du simple consumérisme, juste qu’il faut bien bouffer et renouveler son papier-toilette. Ni avec le capitalisme: c’est comme dire qu’un poireau, c’est la même chose qu’une carotte car ce sont des légumes. C’est du bonneteau sémantique.

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    • Florent // 13.11.2019 à 13h00

      Il y a toujours une contrepartie au don, sauf si vous entendez ce concept dans un sens uniquement monétaire. Il n’y aurait pas de don s’il n’y avait pas de contrepartie. Le désintéressement n’existe pas et c’est une bonne chose.

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      • Catalina // 13.11.2019 à 13h53

        Comment ça le désintéressement n’existe pas ? Quand j’aide une vielle dame à passer le feu, désolée, je suis totalement désintéressé. Bien sûr que cela existe, encore heureux !

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        • Florent // 15.11.2019 à 13h54

          Vous croyez l’être mais vous ne l’êtes pas. Mais, et alors ? Littéralement, si vous étiez désintéressé, cette vieille dame vous ne la verriez pas et ne l’aideriez pas à passer. C’est vrai que « désintéressement » a plusieurs sens, et je préfère m’en tenir au plus objectif : « Fait de ne porter aucun intérêt, aucune attention à quelque chose, quelqu’un »

          Rien que votre premier message est assez significatif « Je n’attends AUCUNE CONTREPARTIE, et vous ? » Tout est dans le « et vous ? ».

          Quand j’aide une femme à monter ou descendre sa poussette dans les escaliers du métro, c’est évidemment de façon intéressée : ne serait-ce que pour ne pas la laisser en carafe, lui permettre d’utiliser les transports comme n’importe qui, probablement que parce que j’aimerais qu’on fasse pareil à ma femme (que je n’ai pas encore, mais par hypothèse). C’est de l’empathie et l’empathie est intéressée, sinon elle ne serait pas sollicitée.

          Enfin bref, je suis trop spinoziste, et pour répondre à Louis Robert, oui, toutes nos conduites sont guidées par notre égoïsme, si par égoïsme on entend le conatus de Spinoza. Encore une fois, et alors ? Usé à la corde, je ne sais pas.

          Et Pierrot est complètement à côté de la plaque sur sa réponse. Des conclusions hâtives sur une soi-disant génération vénale et individuelle, blablabla. Pour reprendre un mot à la mode: « OK boomer ».

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          • Pierrot // 20.11.2019 à 02h49

            Je n’avais pas bien saisi le sens de votre propos. J’avais incidemment considéré les termes d’intéressement et de don (y compris non monétaires) dans leur acceptation courante, c’est-à-dire en rapport avec l’intervention de Catalina (à laquelle vous répondiez) et avec la question de politique économique traitée dans l’émission. Je ne m’étais pas aperçu que vous vous livriez à cet exercice qui consiste à tordre le sens des mots jusqu’à leur faire dire l’inverse de ce qu’ils signifient, en particulier pour nous dans cette discussion.

            En effet, pour imposer le principe de l’inexistence du désintéressement, ne suffit-il pas de définir la conséquence d’un don comme une contrepartie et l’objet d’un intéressement, éventuellement immatériels, virtuels ou inconscients ? Mais à ce compte-là, cette gymnastique sémantique peut abolir n’importe quelle notion, comme par exemple la guerre, l’esclavage ou l’ignorance, qu’on considérerait alors respectivement comme des formes de paix, de liberté et de force (si vous n’avez pas saisi l’allusion, relisez « 1984 » de George Orwell).

            Vous comprendrez qu’en interdisant toute réflexion sur le désintéressement qui sert à qualifier le don, c’est votre point de vue qui tombe à côté de la plaque vis-à-vis du sujet traité et vis-à-vis de cette discussion.

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      • Louis Robert // 13.11.2019 à 16h21

        « Le désintéressement n’existe pas et c’est une bonne chose »… ?

        *

        Auriez-vous omis par hasard de compléter par la conclusion ancienne, usée à la corde: «… toutes nos conduites sont égoïstes »?

        À ajouter au catalogue d’Orwell: « le désintéressement, c’est l’égoïsme »

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      • Pierrot // 14.11.2019 à 01h06

        Peut-être parlez-vous pour vous, qui êtes probablement issu d’un milieu ou d’une génération dont le mode de vie repose sur la vénalité et l’individualisme.

        Pour ma part, j’ai toujours fait des dons et apporté mon aide sans attendre de contrepartie des bénéficiaires, en fonction de mes possibilités du moment, juste pour avoir la satisfaction d’améliorer le monde qui m’entoure.

        Mais force est de constater que ces derniers temps, quelque chose de moisi s’est développé et a pris de grandes proportions dans notre société, au point que celle-ci, déclinante, en mérite de moins en moins le nom. Comme l’idéologie ultra-libérale nous pousse à limiter nos interactions à des relations commerciales basées sur ce qui s’apparente de plus en plus à de la fausse monnaie, il est probable que cette société finisse bientôt par s’effondrer, non sans heurts. Et comme l’Histoire aime à se répéter, les éternels égoïstes qui ont bien profité du système seront alors certainement les premiers à en faire les frais, par esprit de justice et par mesure d’hygiène sociale.

        Par ailleurs, je dois porter à votre connaissance le fait qu’il existe à travers le monde, mais également en France, de nombreuses communautés de condition modeste qui vivent grâce au don de soi et de ce que chacun produit ou possède, et dans lesquelles personne ne pourrait survivre si son fonctionnement ne reposait que sur le peu d’argent disponible. Qui peut imaginer qu’on peut arriver à vivre sur des revenus inférieurs à 1 euro par jour et par personne… et pourtant !

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      • Grd-mère Michelle // 15.11.2019 à 16h14

        @Florent Pierrot dit qu’il est satisfait d’améliorer le monde, et n’est pas du tout « à côté de la plaque »: il a bien compris que nous sommes, tou-te-s et chacun-e, partie intégrante du monde des êtres vivants sur terre(interdépendants-prouvé scientifiquement), et il se fait donc immédiatement plaisir en faisant plaisir à quelqu’un d’autre(contrairement à ceux/celles qui croient et espèrent une récompense post-mortem-charité chrétienne ou karma asiatique).
        Vos pinaillements au sujet du mot « désintéressement »(que tout le monde ici a justement entendu comme « sans intérêt égoïste ») ne font que démontrer le sur -développement de votre ego et le besoin de reconnaissance de votre « savoir » inspiré de vos lectures savantes très datées, vous en conviendrez…

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        • Florent // 15.11.2019 à 20h07

          Vous avez raison. Il n’était que partiellement à côté de la plaque, et le seul paragraphe que vous citez est juste. Le reste n’a quand pas grand chose à voir avec ce que je disais initialement.

          Sinon, oui c’est du pinaillement peut-être pour vous.

          C’est le fait que je cite Spinoza que vous dérange ? C’est le seul philosophe que je comprends. J’ai lu 3 pages de Kant et j’ai arrêté car je ne comprenais rien. Sinon le « très datées », vous conviendrez aussi du ridicule de l’adjectif. Comme si que la date ou l’âge d’un livre avait à voir avec sa modernité ou sa qualité.

          Et je ne pense pas trop avoir un égo plus développé que la moyenne, en tout cas pas plus que le vôtre ou que les autres participants ici.

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        • Grd-mère Michelle // 16.11.2019 à 17h29

          @Florent Qu’il s’agisse de Spinoza ou de Marx(si souvent appelé à la rescousse ici), et bien que certaines de leurs analyses restent pertinentes, leur monde est bel et bien passé, et nous devons nous efforcer de réfléchir à nos problèmes actuels sur base de nos propres observations et de celles que les avancées de la science nous offrent.
          À noter que l’un comme l’autre étaient fortement influencés par les religions découlant du Livre, qui ne nous permettent pas d’avancer sur le chemin de la sagesse car elles reposent sur des légendes destinées à maîtriser la masse de ceux/celles qui ne lisaient pas. Les principaux progrès de l’humanité étant l’écriture, l’imprimerie et cette possibilité de communication instantanée actuelle qui permet à chacun-e(qui sait lire et écrire)de se forger ses propres convictions pour choisir son destin.
          La philosophie, aujourd’hui, si elle veut être d’un réel secours, doit être pratiquée au jour le jour par ses fidèles ami-e-s. On peut aussi la nommer « RÉVOLUTION PERMANENTE ».
          Remplacement de tous les cours philosophiques(morale et/ou religions), pendant tout le temps de la scolarité obligatoire, au moins dans les écoles publiques, par des « ateliers de parole » hebdomadaires où les enfants/jeunes apprendraient les un-e-s des autres les réalités de l’existence et, en même temps, à s’exprimer correctement pour pouvoir prendre part au débat démocratique lorsqu’ils/elles parviennent à l’âge de la responsabilité et des choix de toute sorte.

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  • monsipoli // 13.11.2019 à 09h03

    « Le marché va être le moyen sans recours à la violence physique de gérer ce problème de ressources. La vénération ou la haine qu’on peut avoir du Marché est une nostalgie des origines » déclare Babeau de cet Institut sapiens dont font partie, entre autres membres, les Pascal Perri, Ferghane Azihari et Laurent Alexandre… est-il besoin d’en dire davantage ?
    Après ces assertions introductives surréalistes j’ai décidé de me passer des lumières de ce monsieur propre sur lui, bien présentable pour la télé. J’ai envie d’autre chose que de ces gugusses tous identiques au discours formaté par le Capital qui ont envahi l’espace public. Vous êtes soucieux de la pollution, alors boycottez ces émissions, ce sera votre contribution à l’épuration de la parole en ces temps de post-vérité nauséabonds.

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    • Pinouille // 13.11.2019 à 09h48

      Vous lancez un sujet intéressant sans le développer.
      Que reprochez-vous au marché?
      Quelle organisation peut-on concevoir qui n’ait pas recours au marché?
      Comment cela peut-il fonctionner? Y-a-t-il des exemples où cela fonctionne déjà?

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      • monsipoli // 13.11.2019 à 10h02

        Le Marché est le nom qu’on a donné aux dérives capitalistes du commerce et de l’échange, je n’ai rien contre ces deux dernières activités si elles servent l’Intérêt général. La captation enragée et illimitée des richesses par quelques-uns servis par les lois iniques des pouvoirs à leur solde me semble être l’exact opposé des buts initiaux assignés à ces activités où, fut un temps lointain, chacune des parties pouvaient y trouver son compte. Ce qui, vous en conviendrez, n’est plus du tout le cas aujourd’hui.

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        • Pinouille // 13.11.2019 à 11h12

          J’entends bien le discours argumenté sur les dérives du capitalisme, mais il me semble peu judicieux de tout amalgamer et tout rejeter d’un bloc. Cette attitude est révélatrice du raz le bol d’une partie importante de la population (c’est une information importante en soi), mais peu constructive, voire destructrice.
          Si l’on part du principe que les invités de F Taddei sont sincères et pas trop idiots, leurs arguments (quel que soit leur camp) sont toujours teintés d’une certaine cohérence. C’est cette cohérence qui mérite d’être questionnée car toute cohérence a ses imites.
          Considérer qu’aucun argument d’untel n’est recevable car il fait partie du camp du mal, est une tendance lourde sur ce site. Elle a un nom: radicalisation. Je la trouve dangereuse à tout point de vue.

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          • monsipoli // 13.11.2019 à 11h27

            « J’entends bien le discours argumenté sur les dérives du capitalisme, mais il me semble peu judicieux de tout amalgamer et tout rejeter d’un bloc ».
            Vous préconisez sans doute une « transition » comme on le dit pour l’écologie, je n’y crois pas un seul instant, toute transition est un leurre pour modérés de l’extrême centre, et ne tendra qu’à conserver l’état des choses.
            Et la « radicalisation » des contributeurs à ce site, écrivez-vous, me semble pour le moins un trait d’humour, chacun appréciera. Le Marché n’est-il pas radicalement radical, lui ?!…

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            • Pinouille // 13.11.2019 à 15h54

              Vous parlez (vous n’êtes pas le seul) de captation enragée et illimitée des richesses par quelques-uns. Je me permets de qualifier ce discours de radical. Tout simplement parce qu’il semble ne pas rendre compte de la réalité: http://www.blog-illusio.com/tag/repartition%20et%20inegalites%20de%20revenus/
              En s’appuyant sur le deuxième paragraphe du lien ci-dessus, on observe que:
              – les inégalités de revenus ont diminué ces 110 dernières années en France
              – les revenus des 10% des français les plus riches représentent maintenant 32% des revenus des français. Certains trouveront que cela reste beaucoup trop, mais en admettant que l’on baisse leurs revenus pour atteindre 20%, cela contribuerait à augmenter les revenus du reste des français d’environ 13%. Libre à vous de considérer que cela résoudrait tous les problèmes du pays, mais il est à priori plus probable que non.
              – Même remarque pour les revenus des 1% les plus riches qui représentent 11% des revenus des français.
              Ces éléments ne suffisent pas à tout expliquer, mais contribuent en tout cas à réfuter certains arguments « radicaux » et simplistes.

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            • Louis Robert // 13.11.2019 à 16h48

              @ Pinouille

              Personne n’est assez naïf pour suggérer que l’égalité  «résoudrait tous les problèmes du pays »… mais chacun comprend par ailleurs que l’égalité résoudrait à tout le moins UN problème social, humain, fondamental, celui des inégalités scandaleuses, savamment entretenu au seul profit des pareils aux mêmes.

              Du reste il ne s’agit pas uniquement de répartir les revenus équitablement mais bien de répartir équitablement TOUTES LES RICHESSES, DE TOUTE PROVENANCE, LICITES ET ILLICITES, ce qui est une toute autre affaire, globale, universelle, comme le sont la conscription, la mobilisation, le rationnement, les réquisitions, etc., en temps de guerre… pour la survie et le bien commun.

              L’égalité doit être imposée, mieux, s’imposer. C’est l’un des devoirs du peuple de le faire.

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            • Pinouille // 14.11.2019 à 16h50

              Donc vous considérez que les inégalités sont intolérables en soi. Indépendamment de l’impact qu’elles peuvent avoir sur la pauvreté de certains (que j’ai essayé de relativiser sans trop y croire).
              Le riche doit disparaître non pas parce qu’il génère de la pauvreté, mais juste parce qu’il est riche.
              ?
              Cela me fait étrangement penser au récent billet de Charles Gave: https://institutdeslibertes.org/pourquoi-les-francais-sont-tristes/

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      • Louis Robert // 13.11.2019 à 10h37

        Ce qu’on appelle « le marché » n’existe pas. Il s’agit d’une fiction instrumentalisée par de faux idéalistes à seule fin de détourner l’attention de la réalité inavouable.

        N’existe qu’un espace constamment manipulé, en tout et de toutes les façons, afin de mieux parvenir à exploiter et profiter au maximum de ses semblables en toute impunité. Cet espace n’a rien d’une jungle ni d’un comptoir Emmaüs, mais tout des bagnes réservés aux galériens.

        On peut « développer » bien davantage… sur demande.

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        • Pinouille // 13.11.2019 à 11h25

          Vous faites l’expérience quotidienne que le marché existe en allant faire vos courses. Vous avez envie/besoin de tomates et avez accès à plusieurs vendeurs qui proposent des tomates différentes à des prix différents. Et votre acte d’achat de tomate valide le choix qui vous est personnel de consacrer une partie de votre richesse à l’appropriation de telle tomate de tel vendeur plutôt qu’une autre.
          C’est ça un marché.
          Cela a existé dans chaque village bien avant la naissance du capitalisme.
          Et contrairement à votre affirmation, il vous rend un service auquel vous n’accepteriez pas de renoncer. Dans le cas contraire, merci de préciser quel processus plus efficace peut satisfaire nos besoins.

          Tout développement sur ce thème est bienvenu. Il est central, selon moi.

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          • Louis Robert // 13.11.2019 à 14h12

            « Le marché » au temps d’Adam et Ève, comme à l’ère d’avant le capitalisme avait bien peu à voir avec notre soi-disant « libre marché » capitaliste (stade de l’impérialisme), désormais globalisé, mondialisé.

            Je ne vous apprends rien je crois si j’ajoute que la révolution industrielle, le colonialisme, l’impérialisme, le complexe militaro-industriel, la mondialisation, la financialisation des économies, la science et la technologie, les infrastructures, le transport, toute la reconfiguration géopolitique en cours, le nouvel ordre mondial, etc. ont rendu les échanges (le commerce) d’une complexité infinie.

            Si l’on tient, dans ce contexte, à parler « marché« , c’est de cette énorme, monstrueuse réalité dans toute sa complexité dont nous devons parler et surtout tenir compte, et non pas de ce qui se passe au comptoir des tomates du « marché » que je fréquente. J’ose affirmer que cette réalité est tout sauf un « espace de don»… et n’est surtout pas en voie de le devenir. J’ose même ajouter que OUI, j’accepterais volontiers d’y renoncer. L’espace manque pour documenter cette longue histoire.

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            • monsipoli // 13.11.2019 à 14h54

              C’est si évident qu’on se demande pourquoi développer. Je plussoie sans réserve.
              Méfiez-vous tout de même de ne pas vous radicaliser, hein…

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            • Louis Robert // 13.11.2019 à 15h26

              @ monsipoli

              ☀️Merci pour ces éclats de rire prolongés, monsipoli. 🌝 — J’y veillerai…

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            • Pinouille // 13.11.2019 à 16h18

              Donc le marché actuel est plus complexe que celui d’antan… Et? Quelle est donc cette réalité inavouable?
              Contrairement à Monsipoli, je trouve votre développement pour le moins insatisfaisant.

              « J’ose affirmer que cette réalité est tout sauf un « espace de don» »
              Tout comme au marché du village. Personne ne veut me donner des tomates. Cela ne fait pas du vendeur un monstre pour autant.

              Vous accepteriez d’y renoncer. Soit. Mais pour le remplacer par quoi? Comment allez-vous vous procurer vos tomates? Cela fait 3 fois que je pose la même question… En vain.

              « On peut « développer » bien davantage… sur demande. »
              Je vous le demande

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            • Louis Robert // 13.11.2019 à 17h11

              @ Pinouille

              Encore les tomates?

              Je les cultiverai moi-même, à partir de mes propres semences.. j’irai même jusqu’à en distribuer, en donner.

              L’autarcie, vous connaissez?

              UN SEUL exemple… Marinaleda, Séville, Espagne, ça vous dit quelque chose? Une société selon ce modèle, ça vous inspire? L’économiste marxiste Richard D. Wolff qui en parle, ça vous parle?

              « HOW DID THE TOWN OF MARINALEDA SURVIVE THE GLOBAL FINANCIAL CRISIS?« 

              https://www.rdwolff.com/hugoteffer/how_did_the_town_of_marinaleda_survive_the_global_financial_crisis

              https://www.theguardian.com/world/2013/oct/20/marinaleda-spanish-communist-village-utopia

              « Richard Wolff: « Democracy at Work: A Cure for Capitalism » | Talks at Google »

              https://www.youtube.com/watch?v=ynbgMKclWWc

              https://www.rdwolff.com/

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          • Grd-mère Michelle // 15.11.2019 à 14h10

            @ Pinouille Le problème réside dans la collusion entre le politique et le Marché…
            Ainsi, on en vient à criminaliser le don et la solidarité(accueil chez soi de gens dans le besoin), l’initiative spontanée sur des territoires/bâtiments laissés, intentionnellement ou non, à l’abandon(voir les ZAD et autres squats), et l’échange de semences autres que celles « brevetées »(pas encore effectif mais c’est en route…)
            Pour notre soi-disant sécurité, on ne peut plus nager, se promener, où l’on veut dans l’espace public, remplir ses bidons à des sources d’eaux vives, boire, manger ou fumer, se soigner avec autre chose que des produits estampillés, planter quoi que ce soit sur des sols en principe communs, y planter sa tente pendant plus d’une nuit, ou y organiser un pique-nique … ou y distribuer des tracts sans autorisation…
            Par contre, nous allons devoir subir les nuisances de la 5G partout et tout le temps, comme nous exposons notre progéniture à subir les nuisances des déchets nucléaires pendant les siècles à venir…
            C’est par la restriction des libertés individuelles et le contrôle systématique de chaque âme que le politique vendu au Marché, à l’aide de ses bras armés(police et armée) nous asservit de plus en plus à ses dispositions/lois destructrices et envahissantes, de jour en jour.
            Hier, en Belgique, dépôt d’une plainte contre l’installation de la 5G.
            Voir sur Cyberacteurs une multitude d’actions, locales ou internationales, à soutenir sans réserve.

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        • Grd-mère Michelle // 13.11.2019 à 15h27

          À distinguer, le petit marché et le Grand Marché(qu’on peut observer dans les supermarchés, réels ou virtuels).
          Le petit marché villageois traditionnel, où les producteurs/artisans de l’entité marchaient jusqu’à la place centrale pour proposer, régulièrement, leurs réalisations à des habitants qui marchaient jusqu’aux étals pour les acquérir (et, bien souvent, les échanger immédiatement contre leurs propres productions) fut peu à peu envahi par les commerçants, marchands, dont la seule fonction était d’ACHETER et de TRANSPORTER des produits venant d’ailleurs pour les VENDRE. Dans les deux cas, il s’agissait de se déplacer pour trouver ce qu’on ne produisait pas soi-meme.
          C’est donc le COMMERCE qu’il faut remettre en cause, et les nuisances qu’il entraîne du fait de l’intensité des transports, ainsi que la pratique du CRÉDIT, qui permet d’acheter alors qu’on n’en a pas les moyens mais en engageant sa future force de travail(et sa liberté!) et a conduit à la suprématie du capitalisme et des riches bien placés dans ce système de prédation qui se mord la queue(les travailleurs-ses/chômeurs-ses pauvres n’ayant plus les moyens de consommer).
          Voir le formidable travail du CADTM sur les dettes…

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        • Grd-mère Michelle // 13.11.2019 à 15h45

          À noter que les premiers commerçants furent les peuples nomades qui, ne possédant pas de terres, ni donc non plus la possibilité d’accumuler, en périodes d’abondance, ce qui serait nécessaire en périodes de disette(sens de « l’économie »), trouvèrent ce moyen d’améliorer leur ordinaire.
          À noter aussi que les « gros » producteurs d’antan étaient déjà bénéficiaires (généralement par héritage) de portions exagérées de terres souvent mal acquises(volées, conquises-voir les « seigneurs » et les colonisations) qui leur permettaient d’opprimer les plus pauvres/faibles de leurs semblables.
          La prise de conscience généralisée de ce système qui favorise les plus « malins »(comme les interlocuteurs opportunistes ci-dessus), en écrasant/maintenant en servitude tou-te-s les autres, pourrait-elle mener à imaginer/réaliser un équilibre qui établirait le droit pour chacun-e de vivre sa vie comme il/elle l’entend(liberté de choix) ainsi que des règles qui empêcheraient la liberté des un-e-s d’empiéter sur celle des autres(égalité de droits)?

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          • Dominique Gagnot // 13.11.2019 à 15h58

            A l’origine, les terres sont nécessairement volées, sinon qui les auraient vendues ?
            Depuis, on ne fait que recel et racket, que l’on appelle le marché du foncier.

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            • Louis Robert // 13.11.2019 à 19h03

              Ne devrait-on pas plutôt dire qu’à l’origine les terres sont tout simplement occupées, ensuite appropriées puis léguées, beaucoup plus tard « travaillées » — sans droit de propriété — au profit des propriétaires, puis acquises (à soi cédées, vendues, etc.), ou saisies, volées, conquises, confisquées, selon le cas?

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      • Wakizashi // 14.11.2019 à 06h48

        « Que reprochez-vous au marché? »

        Que le « marché » soit l’alpha et l’oméga de la destinée humaine.

        Le fait que les humains commercent n’est pas un problème en soi ; le problème réside dans le fait que toutes les décisions fondamentales soient prises à l’aune du bizness. Que l’être humain et l’intégralité du vivant soient au service de l’économique, alors que la seule et unique justification possible de l’existence de l’économique serait d’être au service de l’humain justement. Que produire et consommer résument à eux seuls le sens de la vie, c’est ça le problème.

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  • Louis Robert // 13.11.2019 à 10h20

    Il ne fut jamais question de transformer la bête féroce en agneau, ce qu’elle n’est pas et jamais ne sera.

    Il ne s’agit donc pas de transformer le capitalisme du pillage universel en « capitalisme du don » mais bien de l’anéantir – à défaut qu’il ne parvienne à s’autodétruire bien avant… rien de moins.

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    • Dominique Gagnot // 13.11.2019 à 16h03

      Poser le problème correctement consiste à – d’abord – se demander comment gérer les ressources planétaire (bien avant de parler d’économie du don, pourquoi parler de ça d’ailleurs, c’est une blague ?)

      De toute évidence le marché en est incapable… Gestion collective est la seule réponse possible.
      Comment ? : voir la 2èm partie de ce livre : http://bit.ly/capitalisme

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      • Grd-mère Michelle // 15.11.2019 à 16h36

        @Dominique Quand je clique sur le lien ci-dessus, le serveur safari de mon vieil iPad(que je ne peux pas mettre à jour, pour cause d’obsolescence programmée annoncée) ne m’offre qu’une page blanche… Dommage…
        Votre livre est-il disponible (éventuellement à la vente) ailleurs?
        Je vous en prie, ne vous gênez surtout pas pour l’indiquer ici: je sais, pour vous lire depuis un certain temps, que votre démarche d’écriture et de diffusion de vos idées n’est pas « vénale ». BONNE CONTINUATION!

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  • douarn // 13.11.2019 à 10h40

    Parler, dans cet entresoi, de la philanthropie des riches anglo-saxons/protestants en prenant pour exemple B. Gates, est un peu fort de café.

    Il faut lire le bouquin de Todd (Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine). On y apprend que ces sociétés indifférentes aux inégalités, car relevant du choix divin, avaient comme stabilisateur social une prise en charge a minima des éléments potentiellement les plus destabilisants (orphelins, vieux, …). Ainsi, l’Angleterre avaient un système de pension au XVIIIe siecle.

    Quant à la fondation Gates, c’est d’abord un levier de défiscalisation pour Billou. Sous couvert de lutte contre les inégalités, c’est aussi un moyen d’imposer des multinationales (semence, pharmacie,…). Elle finance des organismes internationnaux (sans contrepartie bien sûr :-/) et place des capitaux dans Exxon, Mac Donald ou Pepsi. On peut se demander si elle est réellement concernée par la santé publique…

    Etre milliardaire en moins d’une vie ne peut se faire qu’au détriment des autres (vente forcée de windows, étouffement dans l’oeuf par rachat de technologies concurrentes), pas par son travail. Arrive peut être le moment, où, vieux, il se déclare « philanthrope » pour continuer sa course au profit et faire que les pigeons fassent perdurer sa mémoire.

    https://lesmoutonsenrages.fr/2019/09/23/bill-gates-la-philanthropie-dans-le-circuit-ferme-du-grand-business-le-media/

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    • calal // 13.11.2019 à 11h14

      Etre milliardaire en moins d’une vie ne peut se faire qu’au détriment des autres (vente forcée de windows, étouffement dans l’oeuf par rachat de technologies concurrentes),

      Il faut temperer cette opinion: le marche a quand meme produit des os concurrents a windows,comme les ibm ps/2,linux,android.
      Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas surveiller ce « marché » et particulierement le marché de « l’argent »,intermediaire des echanges. Quand verra t on des licenciements parmis les fonctionnaires des services charges de surveiller les banques? Ne peut on esperer que des « suicides » dans ces secteurs pour que les banquiers « rentrent dans le rang »?

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  • calal // 13.11.2019 à 13h23

    whaa! je commence a regarder le debut de l’emission et les mecs en sont deja a donner des sens au mot don qui sont deja super etendus.
    Serieux,faut arreter de deformer les mots:je sais bien qu’on attrape pas les mouches avec du vinaigre et qu’on forme des dizaines de millers d’etudiants en droit chaque annee mais quand meme…

    mettre du flou partout fait proliferer les loups…

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    • calal // 13.11.2019 à 13h58

      debat tres interessant comme souvent chez taddei.Il a bien fait de reduire le debat a 2 personnes plutot qu’a 4,ce qui augmente la clarte et la fluidite du debat.
      Qu’un taddei n’ait pas trouve sa place dans le paf francais et qu’il faille une tele russe pour pouvoir profiter de l’intelligence de ses emissions est tres symptomatique de l’etat actuel de la france.

        +9

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  • Brigitte // 14.11.2019 à 10h35

    Débat entre le maître et l’élève, pas tout à faut affranchi d’ailleurs. Pas inintéressant même si on sait dès le début qu’on ne fera pas avancer d’un pixel notre société schizophrène, hypocrite et avide.
    Le marché est la continuation du troc, système d’échange vieux comme le monde qui aurait permis aux sociétés primitives de vivre en paix et bonne intelligence, au lieu de tueries et de pillages. Bon, on voit qu’entre la théorie et la pratique, il y a un monde….et au final l’argent n’a t-il pas remplacé la massue?
    Le reste n’est que nuances de gris (et de rose) dans la recherche de satisfaction des besoins et de récompense, quelle soit d’ordre morale, affective ou financière. .
    Le don contre-don et le don « sec » ou charité ne sont jamais totalement désintéressés mais qu’importe après tout c’est le résultat qui compte, créer du lien social et satisfaire un besoin. En étant un peu cynique, ne peut-on pas dire que l’on cherche souvent à « s’acheter » une bonne conduite? Que serait la charité sans dieu et la philanthropie sans défiscalisation?
    Et que dire du don de soi ou dévouement? Que serait l’humanité sans cette disposition à servir une cause, une personne ou une entreprise, pour le meilleur ou pour le pire ?

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  • Renaud // 14.11.2019 à 22h27

    On peut partir du principe que le don peut entretenir et développer la vie. Si je ne fais que donner autour de moi et tous les autres aussi, et bien nous tous ne manquerions jamais de rien.
    Dans les échanges toute nature, ce sont les objets et les services à échanger qui – d’abord et avant tout – comptent. Ce qui nous fait vivre, ce sont les objets et les services, rien d’autre. La monnaie (quelque soit sa forme) pour « pratique » qu’elle soit, ne nourrit pas et ne fait vivre personne. Voici sur quoi l’on retombe systématiquement dans la vraie reflexion économique et sociale.

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