Source : Russia Today France, Interdit d’interdire
Frédéric Taddeï reçoit :
– Antoine Flahault, directeur de l’Institut de de santé globale, Université Genève
– Elise Klement-Frutos, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière
-Laurent Toubiana, épidémiologiste, chercheur à l’Inserm et directeur de l’IRSAN
Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 24-08-2020
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« – Antoine Flahault, directeur de l’Institut de de santé globale
– Université Genève, Elise Klement-Frutos, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière »
Correction:
– Antoine Flahault, directeur de l’Institut de de santé globale, Université Genève.
– Elise Klement-Frutos, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière
Ai-je bien entendu? Toubiana nous dit que l’épidémie est terminée depuis le mois de mai. Tentative de justification: « Cette épidémie est un peu spéciale »… C’est surréel.
Ventose a trouvé la bonne occasion d’avoir un scénario centré sur son petit « moi » .
Autres perles de cette personne:
– il n’y a plus de morts… Il ne sait même pas qu’il y a un décalage d’au moins un mois entre les contaminations et les décès. Près de 400 décès sur la dernière semaine. Et il n’y a pas que les décès, mais aussi des atteintes diverses: cardiaques, cérébrales, etc. Et même pour des personnes qui n’ont jamais été hospitalisées.
– le confinement a accéléré l’épidémie… et Flahault qui le contredit justement: le confinement a été la mesure la plus efficace pour contrôler l’épidémie.
– la Suède n’a pas confiné… Alors là il s’est fait remettre en place par Flahault propre en ordre: les Suédois se sont auto-confinés sans avoir besoin d’une contrainte étatique parce qu’ils sont responsables, eux.
Et en attendant, quel département a le plus de personnes hospitalisées, et le plus de personnes en réanimation?
Ne cherchez pas, puisqu’on vous a dit et répété qu’il n’y a pas de deuxième vague.
« il y a un décalage d’au moins un mois entre les contaminations et les décès. Prés de 400 décés sur la derniére semaine. »
10000 personnes sont mortes cette semaine, dont moins de 4% étaient porteuses du Covid. Il y a un mois le taux de positivité était de 4%. On pourrait en conclure que les porteurs du covid on actuellement autant de chance de mourir que les gens qui ne sont pas porteurs.
Cependant le taux de positivité est probablement surévalué, il doit donc y avoir une légére surmortalité. Mais uniquement si l’on admet qu’il faille réellement un mois: a la vitesse ou le taux de positivité monte, une semaine de plus et c’est une hécatombe, une semaine de moins et on passe en sous-mortalité.
j’aimerais bien qu’on se mette d’accord sur la liste de symptômes de ce virus, il y a des cas longue durée qui me font m’interroger. En // les autorités, et autres professeur de médecine, semblent vouloir se murer dans la crainte des cas respiratoires grave, hors cela ne m’apparaît que comme le sommet de l’iceberg.
Je veux pour exemple tatiana ventose qu’on a pu voir changer du tout au tout en 6 mois de temps.
Cette vidéo date un peu (bientôt un mois – 24 août 2020) compte-tenu de l’évolution rapide de la reprise.
Dès le début du confinement je m’étais renseigné et j’avais bien sûr été informé du très gros risque d’un second pic d’infection (effet rasoir à deux lames) qui risquait, selon de nombreux épidémiologistes, d’être largement plus létal que le premier, le virus ayant eu le temps de muter pour devenir bien plus « efficace » pour se propager.
Cette mutation (plusieurs mutations en fait, un rétrovirus mutant en permanence en fonction des « hôtes » ) pouvant le rendre inoffensif ou infiniment plus létal.
Un bel exemple d’épidémie « vénère » en deux passes étant bien sûr la fameuse « grippe espagnole » (qui provenait des USA d’ailleurs) dont la « première couche » a été sérieuse, mais dont a « seconde couche » a fait infiniment plus de victimes six mois plus tard.
La cause principale de la propagation foudroyante de ces infections (qui n’est pas la première depuis quelques années) étant principalement la grande densité de population et les moyens de transports accélérés qui permettent à un pathogène d’être diffusé sur l’intégralité de la planète (hormis « trous paumés » en quelques heures.
« d’être largement plus létal que le premier, »
Non, ce ne sera pas le cas, du moins proportionnellement, car les médecins – pas les charlatans qui proposent des médicaments qui ne servent à rien sauf à provoquer des arythmies – savent mieux traiter les graves conséquences d’une contamination par ce virus.
Pour l’instant, le moyen le plus fiable de ne pas risquer d’être contaminé ou de contaminer les autres est de loin d’éviter d’être en contact avec toute personne pouvant vous contaminer ou que vous pourriez contaminer.
Donc, rester chez soi en désinfectant tout ce qui provient de l’extérieur, garder un distance de sécurité vis à vis de personnes inconnues, éviter de s’approcher de personnes à risque, etc, etc.
Je suis sans doute parano mais une personne est venue chez moi pour faire un devis.
Nous avons tous deux pris de grandes précautions pour éviter tout risque de contamination.
Suite à son départ, j’ai désinfecté à la javel le sol et le mobilier des pièces qu’il avait visité.
Même s’il n’était pas porteur du virus, ça ne coûte rien et au moins je suis tranquille.
Par contre, mon épouse, enseignante, s’est vue dotée « en standard » par l’administration de masques qui ne sont même pas homologués pour le carnaval.
Et même avec un certificat médical spécifiant qu’elle était personne à risque ET proche de personnes encore plus à risque il faut qu’elle accepte ces « fanfreluches » ou qu’elle apporte elle-même des masques offrant un niveau de protection garanti en attendant que son cas soit examiné par une commission qui se tiendra à une date pas encore définie.
Et comme elle est loin d’être la seule dans ce cas, soit la commission se tiendra aux calendes grecques, soit toutes les demandes seront rejetées car ça coûte « un pognon dingue ».
Le gouvernement a fait le forcing pour que les parents renvoient leurs enfants à l’école afin qu’ils puissent de nouveau aller bosser, mais sans prendre la moindre mesure sanitaire de protection pour ceux qui seront chargés de s’en occuper.
Si un enseignant est contaminé, il le sera en dehors du milieu scolaire bien sûr.
Et comme ils se sont votés une loi d’auto-amnistie, même si la preuve formelle de contamination sur le lieu de travail est apportée ce sera ENCORE la faute de la victime et les responsables ne seront jamais inquiétés.
Lamentable.
C’est du niveau de l’affaire Dreyfus cette affaire de confinement.
L’histoire nous dira peut-être qui avait raison ; en tout cas ici, manifestement, on a renoncé à discuter. Chacun campe sur ses positions et l’hostilité vis à vis du camps adverse est sans appel.
L’émission de Rt reflète aussi cet état d’esprit – en dépit de la courtoisie de façade. Le fait que le débat se passe par écran interposé (rendant plus difficile l’invective ou la possibilité de couper la parole) est d’ailleurs assez symptomatique de cette situation.
Il faudrait comparer avec des pays ayant les mêmes données environnementales que la Suède. La Norvège, la Finlande, le Canada, les pays Baltes, le Danemark; mais il faut comparer de manière fine en tenant compte des densités de population, de la présence ou nom de personnes immigrées, défavorisées (problèmes de logements exigus et/ ou pas de logement); proportion de personnes âgées, en surpoids, avec du diabète, etc.
Il faut aussi comparer l’espace moyen disponible dans les bureaux, la manière dont sont organisées les transports publics; il n’est pas dit que sur ce plan la, la Suède soit plus proche de ses voisins immédiats que de l’Allemagne où la France.
Une différence énorme entre la Suède et la France, c’est le comportement social de base et en cas de crise:
– les contacts physiques dans la vie quotidienne (poignées de main, embrassades,…) n’existent quasiment pas en Suède, donc c’est toujours ça de moins pour la propagation du virus,
– les Suédois font confiance à leurs gouvernants (trop?), et les gouvernants à leurs citoyens, donc une consigne édictée d’en haut est suivie à la lettre, sans discuter des heures, ni même discuter du tout. Je ne dis pas que c’est bien, mais c’est comme ça
2 différences essentielles à prendre en compte dans les comparaisons des résultats
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