Source : Russia Today France, Interdit d’interdire
Frédéric Taddeï reçoit André Comte-Sponville, philosophe, Emmanuel Blézès, auteur d’une tribune dans Le Monde intitulée «La génération confinement paiera pour les boomers», Michel Billé, sociologue, Mélissa Petit, directrice de Mixing Générations
Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 16-09-2020
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33 réactions et commentaires
Un titre et une émission plus pertinente serait :
» Sacrifier les jeunes à la santé des actionnaires «
Il est clair que ce gouvernement cherche plus souvent à diviser le jeunes, les séniors, les anciens, les classes moyennes, les pauvres, que d’assumer sa responsabilité, les intérêts économiques, l’infantilisation ainsi que la culpabilisation des français n’est pas innocent et le pire c’est que beaucoup de médias les relaient et répandent une réalité déformée.
Le pire c’est que ça marche j’ai encore récemment discuté avec un couple d’ami qui me disait que l’on ne pouvait pas dire la vérité aux français car incapable de faire face et d’être responsable, dans leur discours il n’y avait que 20% de la population qui pouvait comprendre alors que je leur indiquais que c’était le manque d’information de qualité qui posait problème et que 80% des français pouvaient faire face mais pas si on les maintenait dans le mensonge sans fin.
Les Français peuvent très bien entendre.
En revanche, les « élites »… c’est autre chose.
200 milliards depuis 40 ans spoliés aux travailleurs. En 1980, les salaires et cotisations représentaient 75 % de la valeur ajoutée des entreprises, en 2019 c’est 60 %.
Tout dépend des infos qu’on utilise, en effet.
Les cotisations ne sont pas des revenus qui reviennent aux travailleurs. Les cotisations sont justement des revenus qu’on retire autoritaitement aux travailleurs pour les verser à des non travailleurs.
Faux, les cotisations font pleinement partie des revenus des travailleurs, soit en prestations sociales, de retraite, ou sous forme de revenus différés comme les retraites, que des gens désinformants comme vous contribuent à amoindrir.
Comte-Sponville est à la « goche » ce Ferry est à la « droate », en fait les deux travaillent pour le même patron. Ils sont là pour rendre faire croire à la réflexion quand ce n’est que de la propagande. Jamais le système n’est analysé et surtout pas mis en cause. C’est pour ça qu’ils sont tant présents dans les medias.On est très loin d’un Castoriadis ou d’ un Michea. A prendre pour ce que c’est…
Faux débat.
Après la multiplication et la superposition des crises, la répression prolongée et barbare des honnêtes citoyens résistants, après la débâcle sanitaire, économique et politique, le manque de tout, le début d’effondrement d’un groupe humain (une « société »?) en faillite, d’un état qui ne parvient même plus à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens — même plus à les soigner et à les maintenir en vie!!! — il ne manquait plus qu’un faux débat sur un faux conflit générationnel opposant grand-parents, parents, enfants et petits-enfants, afin de bien masquer la réalité monstrueuse, inavouable.
Faux débat donc, bien digne du Pouvoir en place.
Assez de vieux et de jeunes, assez de citoyens de tous les âges et de toutes conditions ont été sacrifiés. Cette « société » devenue folle et qui tout bêtement s’effondre ne compte que des victimes, incluant tous les « petits malins » qui en profitent pour s’enrichir et s’accrocher désespérément au Pouvoir.
Assez de faux débats!!! Y compris censurés sur la chloroquine et le professeur Raoult…
L’honnête homme sait ce qu’il doit savoir.
Oui, il sait… hélas!
Ben oui, l’interdiction de traitement est la vraie question… Noyée derrière masques, confinements, mise à mort des petits commerce… La bien pensance soutient tout ça !
Comte-machin (8’00 »):
« La létalité de la peste du temps de Montaigne, c’était proche de 200%. »
Bravo! Bravissimo!
Non, il dit « la létalité de la peste du temps de Montaigne était proche de, de 100%. » Le sarcasme est parti un peu vite, là…
Aaaaah, la dette, la dette, la dette!!!!
C’est pas Harpagon qui dit ma cassette, ma cassette!!!! ?
C’est quoi la dette ?
Des chiffres sur un papier ou encore mieux des bits dans des serveurs. Pfui, complètement ou presque immatériel.
La dette d’un État ce sont des impôts non rentrés: fraudes fiscales, cadeaux aux plus riches, aux entreprises, paradis fiscaux…
De plus avec un taux d’intérêt à 0% (ou même négatif), la dette ne coûte rien.
La dette est un crédit que nous faisons et qui sera remboursé par les générations futures. Rien de plus immoral, et contre-productif, car les intérêts payés depuis 40 ans auraient pu nous permettre de construire hôpitaux crèches et écoles. Le taux zéro actuel est l’arbre qui cache la forêt qui va bien vite flamber en cas de remonté des taux. Et puis c’est un mauvais signe envoyé aux preneurs de risques puisque des obligations d’état payent mieux que les actions ou le travail.
Et surtout, surtout ne pas parler de la Chine ou des autres pays asiatiques qui ont contrôlé avec succès l’épidémie sur les deux plans sanitaire et économique.
On peut tout de même en parler un tout petit peu… Non?
Dominique Delawarde, « Explosion de la dette US et conséquences prévisibles : Point de situation au 30 septembre 2020 »
https://reseauinternational.net/explosion-de-la-dette-us-et-consequences-previsibles-point-de-situation-au-30-septembre-2020/
Au visionnage de cette vidéo, je me demande ou se trouve ma tranche d’age, la tranche 30-50.
On a bien un « jeune », 25 ans, HEC, costume, cravate, immunisé à vie contre les travaux pénibles. On a deux « vieux », 70 ans de moyenne, philosophes, probablement étranger à tout travail manuel.
Mais ou est la tranche d’age intermédiaire ? Celle qui est née avec La Crise (Laquelle au fait ? 1973 ? 1983 ? 1998 ? 2008 ? 2012 ? On a le choix !)
Merci de penser à ceux qui sont à la cave, en train de tourner les manivelles pour que certains puissent s’autoriser à penser au chaud.
Déjà ce titre est une provocation
que suggère l’auteur ? Le meurtre de nos ainés ? C’est vrai que l’euthanasie est inscrite dans la loi
Il faudrait peut être rappeler aux jeunes qu’un jour aussi ils seront vieux. Qui organise cette haine des « vieux » ? Qui organise la fracturation de la société ?
Les jeunes n’ont-ils pas des parents et des grands parents……vieux ??!!
Les vieux qui ont travaillé toute leur vie , qui ont cotisé, qui ont épargné, ça dérange qui et pourquoi ?
Les « vieux » ont l’immense défaut d’avoir la mémoire du « temps d’avant » . Et ce n’est pas à l’avantage du « temps présent ».
Une société qui ne protège plus, qui ne respecte plus ses ainés et une société qui est devenue une barbarie
Opposer les générations pour le bénéfice de qui ?…………..
Que faire ?
-De tous les pays du monde c’est en France que le niveau des impôts et des taxes est le plus élevé : où va cet argent ?
-Quand l’immense majorité du peuple est désarmé intellectuellement par des décennies de propagande et de terrorisme intellectuel, que faire ? Qu’attendre d’un tel peuple ?
-quand la démocratie est morte et que tout est mensonge et illusion, que faire ?
tous nos bavardages sont donc inutiles…………………
— « Qu’attendre d’un tel peuple ?»
— Que mettant fin à sa servitude volontaire, il saisisse le Pouvoir qui lui appartient comme unique souverain et qu’il l’exerce: du peuple, par le peuple, pour le peuple seul. Andre Vltchek : «L’impérialisme occidental est le seul problème de cette planète. »
C’est « bizarre » de réduire les problèmes que pose la Covid aux vieux « contre » les jeunes (qui en plus ne sont pas à l’abri de tous risques)…
Rappels sur les personnes à risque :
– les plus de 65 ans représentent 21 % de la population !
Mais si on y rajoute les personnes de moins de 65 ans souffrants de :
– diabètes (3,5 M de personnes en France, dont 525 000 insulinodépendants)
– maladies cardio-vasculaires ou pulmonaires
– cancer évolutif
– immunodépression (porteurs du VIH, greffés …)
– insuffisance rénale
– addiction au tabac (30 % à eux-seuls de la population)
– obésité…
On arrive à combien de personnes à risque, susceptibles de développer une forme grave ? À la louche (pas envie de chercher les chiffres exacts), 30 à 40 % de la population !
Alors, faisons une hypothèse basse : si sur 30 % (19 M de personnes) de cette population 0,1 % seulement développe en même temps une forme grave, de combien de lits de réa aurions-nous besoin ? 19 000 lits !!! La France dispose à ce jour de 15 000 lits de réa et soins intensifs… On comprend tout de suite à quel Armaguédon sanitaire (et pas que pour les patients Covid) on serait confronté, du moins pour ceux qui refusent que la « sélection naturelle » fasse sa loi.
Ensuite est-ce que c’est vraiment un « sacrifice » pour les jeunes de se passer pendant un certain temps de faire la fête ? Et ils vivront comment ces jeunes, s’ils devaient supporter le poids de la culpabilité d’avoir laissé la population être malade et pour 0,5 % mourir ? Leurs parents, grands-parents, connaissances, amis, et cetera… Et ils vivront comment ces jeunes s’ils ont à supporter les 5 % à 10 % de malades qui auront des séquelles de cette maladie ? Ils décréteront, contraints et forcés, la fin de la solidarité sociale et le retour du chacun pour soi ?…
Alors, arrêtons de produire des générations d’enfants gâtés et décervelés de leur humanité qui ne verraient pas plus loin que le bout de leur nez et incapables de gérer leurs frustrations en trouvant « affreux » ce qu’ils supportent.
Bref, ce débat est tellement réducteur qu’on peut se demander si les premiers ravages faits par la Covid ne concernent pas d’abord et avant tout la perte de neurones, de vision à long terme et d’humanité…
P.-S. : Quant à la « dette », c’est vraiment un faux problème. Pas la place de développer ici, mais on se fout de nous avec cet épouvantail.
« …. Ils décréteront, contraints et forcés, la fin de la solidarité sociale et le retour du chacun pour soi ?… »
Exactement ce qui a été dit (et fait) aux malades du covid en mars-avril : Vous devez rester chez vous,contraints et forcés. Prenez du paracétamol et appelez le SAMU quand vous serez prêt pour une intubation….puis une mise en bière sans témoin.
Pour les malades atteints d’une autre maladie : Restez chez vous il n’y a plus de lit…
Ce n’est pas un hasard si les jeunes amalgament le problème de la dette et du CoviD. Ils résument ainsi la situation à l’emporte pièce : « Les vieux qui s’en sont mis plein les poches pendant les trente glorieuses, nous ont endetté depuis 40 balais, ne voulant pas faire les sacrifices qui s’imposaient en LEUR temps, et qui n’ont pas payé de retraites ou si peu, nous font ch… avec leurs problèmes de survie alors que nous devons supporter ET eux ET la dette, et être aux petits soins sans espoir, pour nous ni de toucher la moindre retraite, ni d’avoir le même niveau de solidarité. »
C’est dur mais réaliste. Nier le sabordage d’une génération par une autre à travers la dette, et nier les effets et la réalité de cette dette n’est qu’une vision de narcomane.
La prétendue opposition hommes/femmes, jeunes/vieux, français/immigrés, actifs/chômeurs, intégrés/séparatistes, fermes/laxistes, manuels/intellectuels, utiles/inutiles, etc… est une vieille ficelle des dominants pour diviser, faire diversion et tenter d’occulter les responsabilités écrasantes du capitalisme à l’origine des inégalités sociales et économiques qui créent les tensions et minent les bases du « vivre ensemble ».Quant à la dette, de mon point de vue, ça n’est pas un faux problème. Même si « l’argent magique » est le bienvenu pour trouver une issue positive à la crise majeure que nous traversons, n’oublions pas que la dette caractérise la configuration actuelle du capitalisme globalisé et financiarisé en régime de basse pression salariale avec un endettement faramineux et généralisé des ménages, des entreprises, des Etats (le crédit en substitut aux revenus, aux taux de profits, aux recettes à la baisse, pour solvabiliser la demande). Détenue par les marchés financiers, même si pour l’instant les taux d’emprunts sont très bas voire négatifs, notre dépendance à leur égard fait peser une lourde hypothèque sur les chances d’une gauche de transformation sociale arrivée au pouvoir (on peut toujours rêver!) de pouvoir financer son programme. Par le biais des marchés de capitaux, le capital menacé, aurait tôt fait d’exploser à la hausse les taux d’intérêt précipitant la faillite économique. A méditer par ceux qui aspirent au changement…
« Quant à la dette, de mon point de vue, ça n’est pas un faux problème. » ; bé si, c’est vraiment un faux problème qui vise à nous culpabiliser, alors que seules les politiques suivies en sont responsables pour justifier la dégradation et la casse des services publics.
Quand le gouvernement :
– voudra bien mettre en place les moyens de récupérer 10 ans de fraudes fiscales et sociales qui représentent la moitié de tous nos déficits publics,
– augmentera le taux marginal d’imposition de façon à rejoindre au minimum celui de tous les pays qui sont beaucoup moins endettés que nous et qui ont plus de moyens (Pays-Bas, Danemark, Autriche, et cetera),
– voudra bien faire les réformes structurelles profondes des circuits décisionnels qui sont devenus un mille-feuille délirant où une décision communale doit passer par 4 instances (communauté d’agglomérations, département, région, et même parfois État) avant d’être validée,
– fera une réforme profonde de la fiscalité notamment pour la rendre conforme à l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de notre Constitution,
– renationalisera les banques,
– et cetera, et cetera…
Vous verrez, ça ira beaucoup mieux pour tout le monde et plus personne ne parlera de cette soi-disant dette et pas plus les marchés financiers.
Pour le reste, oui totalement d’accord , les oppositions stériles sont bien une manœuvre pour diviser et surtout ne régler aucun problème, y compris celle portée par la soi-disant lutte des classes.
Nous sommes d’accord, Incognitototo, dans le cas d’une France indépendante qui a sa monnaie, ses frontières son auto-détermination, et son contrôle des changes. Vous oubliez le deal générationnel par le caractère confiscatoire des gros héritages. ( On ne parle pas des entreprises pour lesquelles il existe une foule de montages pour leur permettre de continuer à vivre sans casse : le fils à papa n’est pas indispensable ).
Mais dans l’état des choses telles qu’elles sont, faire croire que cela est ACTUELLEMENT possible, c’est rêver éveillé…
C’est parce que, comme probablement 90 % des Français, vous ne connaissez pas grand-chose à la fiscalité que vous avez ce type de positionnement. Ce n’est pas votre faute, nos politiques ont fait tout ce qu’il fallait pour la rendre occulte et apparemment compliquée, alors que ça ne l’est pas du tout.
Si vous saviez tout ce que la fiscalité permet, sans avoir aucun besoin de réinstaurer des frontières, une monnaie nationale, et cetera… et sans avoir besoin de faire supporter le poids des dettes aux générations futures, vous auriez une autre vision des choses…. exactement la même que la mienne en fait.
J’espère qu’on pourra en reparler un jour, preuves à l’appui.
Débat stérile alors qu’il aurait pu être fécond. Avec un peu de moraline pour assaisonner le tout. Débat de comptable, de consumériste, comme si le temps était un bien de consommation, acheté à crédit dont il faut absolument profiter tant qu’on est jeune….
La vie n’a pas d’âge, elle prend son temps…
L’avenir de la jeunesse? vieillir…
Les « boomers » quel horrible mot..sont accusés de tous les maux, avoir dilapidé les ressources, saccagé la planète…et maintenant voler la jeunesse, lui siphonner son énergie vitale pour faire rouler leur vieux diesel. Il est temps qu’ils soient jugés et condamnés devant l’éternel (recommencement).
Allez boom! ou pschiiit…
Merci qui? Merci covid!
@ Incognitototo
Je dois être aveugle pour ne pas m’être rendu compte que nos gouvernants successifs depuis des décennies s’efforcent avec pugnacité de contenir voire de réduire la dette publique (celle du privé, pourtant de plus du double, est curieusement absente des discours officiels).
A coups comme vous dites de « récupération de fraudes fiscales et sociales, d’augmentation de taux marginal d’imposition, de réformes structurelles profondes, de réforme profonde de la fiscalité, de renationalisation des banques, etc, etc… ». Toutes mesures qui, effectivement, seraient de nature à réduire significativement notre dépendance aux marchés financiers pour payer nos dépenses courantes.
J’ai bien noté que vous avez pris soin de faire précéder vos pertinentes préconisations de l’impérative condition : « Quand le gouvernement voudra… » et nous sommes bien là au cœur du problème ! J’ai malheureusement bien peur que nous soyons condamnés à attendre très longtemps pour la réalisation de cette nécessité qui relève selon moi d’un vœu pieu. La dure réalité c’est que l’oligarchie dominante entend bien nous faire rembourser rubis sur l’ongle, et jusqu’au dernier cent, l’argent magique de la dette, sans changer d’un iota sa politique économique et sociale au service des privilégiés de la fortune.
Avec la dette à rembourser, pas question de céder aux revendications qui risqueraient de la creuser encore plus. Place au « sérieux » dans la gestion des recettes de l’Etat, à la « rigueur » budgétaire, à l’austérité en lieu et place de la satisfaction des besoins sociaux de toutes natures. Enfin, si comme je le pense, une gauche radicale arrivée au pouvoir s’avisait de vouloir renverser la table, la menace bien réelle d’une remontée subite et fulgurante des taux d’intérêts par les marchés de capitaux, annihilerait dans l’instant toute velléité de contester l’ordre capitaliste.
Voilà pourquoi, je continue de penser que la dette est un vrai problème et qu’il importe de réfléchir à sa solution, notamment aux moyens de se débarrasser de cette épée de Damoclès qui hypothèque l’avenir. A l’évidence, pas une mince affaire, mais des exemples historiques témoignent que lorsque la volonté politique est là, des possibilités apparaissent : l’inflation, faire défaut, répudier partiellement ou totalement la dette odieuse ou illégitime, s’émanciper des marchés financiers, réarmer la banque centrale nationale, mettre fin à la totale liberté de circulation des capitaux…
Il y a beaucoup plus simple que de se mettre à dos les marchés financiers et ça peut même se passer en douceur… du moins pour ceux qui continueront à avoir leur foyer fiscal en France.
J’ai envoyé un programme complet de réformes fiscales à la FI, y compris pour récupérer 10 ans de fraude fiscale, mais visiblement, ça les dépasse… Mais quand OB voudra bien le publier, on en reparlera.
Je vous assure la dette n’est pas un problème (ne vous laisser pas intoxiquer par cette propagande qui justifie tout et n’importe quoi depuis 40 ans), et elle l’est d’autant moins que quand on compense des dettes et les créances, elle perd déjà environ 30 % de son poids.
« Sacrifier les jeunes » ?
Il faut arrêter de jouer les princesses au petit pois et de se plaindre d’avoir des vapeurs à cause du masque.
Les prolos se coltinent les chaussures de sécurité pendant 8h, avec le casque anti bruit les gants etc.
Ils ne réclament pas le droit de porter des charentaises ou les cheveux au vent dans les machines pour vivre « libres » « quitte à en mourir ».
L’État a été suffisamment criminogène inutile d’en rajouter.
Il faut avouer que le bilan des vieux (dont malheureusement je fais partie) vis-à-vis des jeunes (à étendre de manière large jusqu’à la quarantaine car cela ne date pas d’hier) est terrifiant:
– des finances publiques et des dettes publiques qui finiront soit par tout paralyser, soit ruiner tout le monde
– dernièrement on en remet une couche avec le quantitative easing qui détruit la monnaie
– un environnement massacré
– des retraites de plus en plus longues et revalorisées pesant de plus en plus lourd sur les jeunes
– une réforme des retraites où l’on dit que cela ne s’appliquera qu’aux nouveaux entrants, donc aux jeunes qui paieront pour les retraites actuelles mais auront beaucoup moins eux-mêmes le jour venu (à méditer par ceux qui ont toujours les mots « droits de nos cotisations » à la bouche mais qui s’accommoderont d’une réforme à laquelle ils échapperont)
– et maintenant on détruit leurs emplois, on massacre leur enseignement, on les empêche de faire la fête pour éviter que des vieux à l’espérance de vie de quelques mois, quelques années tout au plus, ne décèdent plus tôt (et encore, tous les décès en EPHAD sont quand même ceux de vieux à qui on a refusé d’être hospitalisé)
A 8 minutes M. Sponville donne le taux de létalité de la peste proche de 200% !!! Cela ne fait pas sens! Si on parle de pourcent c’est donc au maximum 100 personnes qui meurent pour 100 personnes contaminées…
mon avis: Il ne faut pas opposer vieux et jeune, ni économie et santé mais faire preuve de civisme et respecter les gestes barrières pour vivre avec le virus et continuer une nouvelle vie en acceptant qu’avec le virus il n’est plus possible de vivre comme avant tant que le vaccin ou le remède n’est pas disponible, indemniser ceux qui perdent leur emploi et les entreprises en se basant sur les 3 dernières années pour le chiffre d’affaire qu’on oblige à fermer.
La santé est le bien le plus précieux pour tous et si les « vieux » (+ de 65ans) sont à risques de mourir du virus hélas les jeunes peuvent aussi faire des formes graves avec éventuellement des séquelles peut-être à vie…pour préserver l’économie il faut donc veiller à la santé de tous.
« Le bilan des vieux vis à vis des jeunes est terrifiant ». C’est plutôt votre analyse à ras des pâquerettes qui est terrifiante et proprement révoltante. Ce ne sont pas les vieux qui sont responsables de l’état des finances publiques et de la dette, de l’environnement massacré, de la destruction des emplois, du manque de moyens pour l’enseignement, l’hôpital, les services publics et le reste. Sans le « quantitative easing » comment aurait-on trouvé l’argent magique pour assurer le financement du chômage partiel et le redémarrage de l’économie ?
Au lieu d’accuser les vieux de tous les maux (au point de s’accommoder de leur faible espérance de vie pour les plus âgés), et vous tromper de responsables, ouvrez plutôt les yeux sur les ravages qui découlent des logiques du néolibéralisme et d’un capitalisme mortifère. A la place du « on » que vous utilisez, ayez le courage d’identifier clairement ceux qui ont mené et qui mènent encore les politiques sociales et économiques dont vous dénoncez les conséquences, ce sera plus constructif pour l’avenir !
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