Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 28-05-2019
Frédéric #Taddeï reçoit :
– Corinne Van Oost, médecin
– Damien le Guay, philosophe et éthicien
– Jonathan Denis, secrétaire général de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité – ADMD
– Frédéric Guirimand, médecin
Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 28-05-2019
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Commentaire recommandé
Vous distribuez vos insultes à la légère. Vous vous méprenez sur qui je suis. Mais ce n’est pas le sujet. Je relève simplement que l’un des arguments contre la peine de mort c’etait son côté définitif et le risque d’erreur judiciaire et l’on a préféré que des salauds s’en tirent à un prix modique plutôt que d’envoyer un seul innocent ad patres. Cette argumentation s’effondre si on légalise l’euthanasie. Pour rester cohérent soit on rétabli la peine de mort conjointement avec la légalisation de l’euthanasie soit on interdit les deux. Et voyez vous le problème de la mort (même par euthanasie) c’est son côté définitif. Et vous ne savez pas davantage que moi si chaque individu qui a envie de disparaître à l’instant T ne serait pas capable de vivre (même heureux) des années plus tard s’il avait vécu. Vous me paraissez passer aussi assez vite sur les états possibles de conditionnement (qui de nos jours peuvent prendre des formes extrêmement élaborées) ou l’utilisation vicieuse du processus par des malhonnêtes dans un cadre totalitaire (avec l’eugénisme qui revient à la mode en plus).
Bref je passe sur vos insultes et vous propose de côtoyer d’avantage de monde en dépression grave ou en ESPT voire en unité psychiatrique à vie. Vous seriez moins dogmatique.
Je dis simplement. Soit les deux, soit aucun des deux. L’acceptation d’un seul sans l’autre nous ramène à la barbarie.
68 réactions et commentaires
La presse française semble n’avoir pas encore découvert ce cas tragique qui interroge à tout le moins.
https://www.tvanouvelles.ca/2019/06/04/euthanasiee-a-17-ans-en-raison-de-graves-souffrances-psychologiques
+4
AlerterC’est tellement dingue que j’ai du mal à croire que c’est vrai. Si c’est le cas c’est scandaleux et dangereux de multiples manières. L’euthanasie un beau moyen pour se débarrasser des plus faibles (un pas vers l’eugénisme par induction). Quid de la peine de mort? Les victimes se suppriment pendant que les coupables finissent libres par le jeu des remises de peine dans une société « humaine et non oppressive »? Tout cela n’est pas moins barbare que la justice éthiopienne décrite par Henry de Monfreid en 1935 (le coupable etait gracié ou mis à mort par la famille de la victime).
+16
AlerterSi j’étais cette jeune fille je fais TOUT pour tuer le fils de p…e qui m’ a fait subir ce sort puis je demande l’euthanasie oui , ce n’est pas « scandaleux » ce qui est scandaleux c’est votre attitude ,vous l’obligeriez VOUS a vivre une vie de souffrance intolérable , vous etes un tortionnaire qui justifie la torture par la morale , vous devez etre un »croyant » cette plaie de l’humanité !
Chacun doit etre libre de disposer de lui meme !
En tant que Belge athée ,je suis bien sur totalement partisan du choix !
Il y a d’ailleurs eu un cas similaire en Belgique il y a 2 ans !
Et la fille n’avait meme pas été violée , simplement elle trouvait le fait de vivre insupportable et a demander partir , ce qui lui fut accordé !
Chacun doit etre libre de disposer de lui meme vous me faites penser a ces hommes qui veulent faire interdire l ‘avortement , ca ne regarde pas votre sexe , tout simplement !
M’enfin ,la comme pour tout le reste la France est loin derrière tous ses voisins !
Vous etes le pays le plus conservateur et le plus réactionnaire d’Europe !
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AlerterJe suis d’accord avec vous, la France pinaille alors qu’elle a de multiples exemples autour d’elle pour légiférer en vrai, La loi Léonetti est totalement vide, elle ne sert à rien, un pansement sur le mal français, France qui est incapable pour des raisons il me semble pécuniaires d’aider les gens à partir. Une secrétaire médicale témoignait des propos des médecins; ‘100 000 euros le cancer », de quoi s’en mettre plein les poches, Le grand spécialiste du cancer Léon Schwartzenberg disait aussi, « tant que plus de gens vivront du cancer que de gens en meurent, peu de choses seront faites contre le cancer ».
https://www.youtube.com/watch?v=TgF7E9e-qIg
Le suicide assisté – Arte
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AlerterAu contraire. La France a l’une des meilleures lois des pays européens.
Elle permet de mettre en oeuvre l’arrêt des soins médicaux quand ils sont inutiles, avec prise en charge de la souffrance, tout en préservant l’interdiction de tuer autrui, qui est fondamentale.
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Alerteravez-vous lu la Loi Léonetti dans sa totalité ? ce n’est qu’hypocrisie et rien n’y est réglé, du blabla pour faire croire qu’on a fait quelque chose….
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AlerterOui bien sûr je l’ai lue.
Rien n’y est réglé ? Vous voulez dire qu’on n’autorise pas l’euthanasie ?
Bah tant mieux, l’idée ce n’est pas de faire mourir les gens plus vite, mais de faire en sorte qu’ils souffrent le moins possible (jusqu’à la sédation profonde si nécessaire).
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Alerter@Véro (5/6 à 10h37)
Puis-je me permettre de vous la souhaiter très profonde, la sédation ultime, celle qui ne « dure qu’un instant.. » (un long, long instant, tellement long que certaines parties du corps se révoltent à l’insu du plein gré du principal concerné…mais en présence angoissée des aimés familiaux, qui, même les incroyants, prient très fort , vraiment très fort pour que « ça » s’arrête ..Assez de cette hypocrisie. Agissez pour VOUS-même comme VOUS l’entendez…
La « souffrance est rédemptrice.. » croyez-vous…eh bien souffrez autant que faire se peut….rien ne vous en empêche, surtout pas ceux qui, au contraire demandent l’ultime liberté, la liberté de VAINCRE leur PROPRE mort.
Vous ne pouvez imaginer quel soulagement peut envahir l’esprit de celui qui, consciemment, devant tous(acte public) , émet (et réitérera à loisir jusqu’à la vraie fin) ses volontés dernières quant à l’opportunité et aux conditions qui lui permettront de quitter les siens rassemblés autour de lui , dernier geste d’amour consenti à celui qui nous quitte…
Terrible avertissement…ce que vous feriez à votre chien au moment de ses dernières souffrances, ne le refusez pas à ceux que vous ne connaissez pas…et qui ne VOUS demandent RIEN…juste de ne pas vous occuper de leur manière de concevoir le QUAND et le COMMENT de leurs derniers instants.
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Alerter@Sandrine(5/6 à 14h59)
…. » fanatisme mystico-ideologique » ….
Ah!!…. auriez-vous l’obligeance de préciser…?
+1
Alerter@le Terrible, le dernier en date dont on a dit qu’il avait vaincu la mort s’appelait Jesus… Pas mal, comme ambition…
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Alerter@Sandrine(5/6 à 17h14)
Ah!!…. »Jesus » , fanatique mystico-idéologique….!! Génial…celle-là on ne me l’avait pas encore faite..!
Devez jamais être entré(e) dans une église (catholique-romaine)….pourriez y déguster l’un après l’autre les quatorze moments choisis de « sédation » profonde réservés à l’intéressé..!
https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Saint-Siege/14-stations-Chemin-croix-redigees-quinze-jeunes-demande-pape-Francois-2018-03-27-1200926966
Plus sérieusement (quoique..?) pour en (re)venir à votre (12h05 du jour) à savoir:
… »Vous a-t-on déjà parlé des vertus du « conditionnement » ?
Et ne pensez-vous pas que, plus généralement, un choix est toujours fait dans le cadre de tout une série de conditions ? »…
Vous devez savoir (ou apprendre ici) que « sa » propre mort…c’est-à-dire NON PAS ses causes futures inconnues ….mais LES CIRCONSTANCES dans lesquelles VOUS et VOUS SEUL(E) .. NE VOULEZ ABSOLUMENT PAR VOUS RETROUVER (exemple-type du récent Vincent L.) prisonnier de la volonté d’AUTRUI … ou les conditions de déchéance GRADUELLE inéluctables de certaines maladies (CHARCOT par exemple) aboutissant à la perte totale et définitive d’autonomie et de conscience SANS être dans les tout derniers instants, …le supplice pouvant durer encore plusieurs mois…ÇA se définit et SE PRÉPARE bien en amont…! C’est ÇA « vaincre sa mort »…savoir AVEC CERTITUDE, grâce à la LOI , COMMENT ON NE MOURRA PAS…!! Bonne réflexion.
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Alerter@le Terrible, La religion catholique a été construite à une époque où les soins palliatifs n’extraient pas et il fallait bien compenser par un entraînement spirituel pour faire face au lot de souffrance que la vie réservait à l’époque. Mais probablement que cette religion reste encore aujourd’hui d’un plus grand secours que vous ne pensez pour de nombreuses personnes. Pas sûr non plus que notre époque « doloriste à rebours » (tout est vu à travers le prisme de la douleur, douleur qu’il faut à tout prix éviter et qui du coup devient terrifiante) nous aide mieux à faire face aux aléas de la vie sur terre.
Pour en revenir à votre question par rapport à l’anticipation d’une maladie grave, type Alzheimer, il ne faut pas croire que la légalisation de l’euthanasie vous évitera souffrance et déchéance. Toute la difficulté réside dans le choix précis de la date et de l’heure; vous ne pourrez jamais le déterminer précisément de manière à éviter totalement cette souffrance. A moins que vous ne pensiez prendre la décision au moment du diagnostic ? Mais dans ce cas, pas besoin d’assistance au suicide même si cela peut paraître plus confortable et plus « hygiénique».
L’humanité occidentale crève de son obsession de l’hygiene et du confort, ne l’oublions pas.
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Alerter@Sandrine(5/6 à 21h25)
Il est tard quand je peux vous lire.. Je vous souhaite une bonne nuit.
J’accepte l’idée de ne pouvoir vous convaincre…Vous convaincre de quoi d’ailleurs..? ..de la justesse de mes vues ?? …même pas..Vous convaincre SEULEMENT de « foutre la paix » à ceux qui ne VOUS demandent RIEN , à qui vous ne devrez rien, sauf peut-être en fin de cet échange (ferme et courtois à mon sens) reconnaître le droit de s’organiser sans contrainte pour s’éviter au mieux, donc par l’organisation dans la LOI, ce risque TERRIFIANT de dépendance du bon vouloir d’autrui…
[[Imaginez-vous responsable d’une unité d’urgence médicale où l’on m’amène, moi, un soir, réduit définitivement à l’état de plante verte, le cerveau seul conscient …voyez mes yeux suppliants, relisez mon dossier officiel d’une clarté absolue prévoyant cette éventualité..entendez les membres de ma famille unanimes à défendre ma volonté anticipative..Entrevoyez-vous l’enfer qui s’ouvre sous mes pieds inertes à jamais lorsque je vous découvre et vous reconnais, vous, au moment où je vois dans vos yeux cette bienveillance condescendante de quelqu’un qui va agir selon ses « principes » pour mon « bien »… qui va décider de m’imposer, bien entendu pour mon plus grand bien, cette vie enrichissante de larve prisonnière dans son bocal]]….. Pour clôturer peut-être ceci : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/02/01016-20171002ARTFIG00104-euthanasie-la-romanciere-anne-bert-est-decedee-en-belgique.php
+1
Alerter@le Terrible vous parlez dans votre précédent message d’Alzheimer et là vous sautez sur un cas similaire à celui de de Vincent Lambert, ce qui est très différent.
Mais encore une fois, je le répète, nous avons les moyens de remédier à un cas de ce type dans notre législation, l’arrêt des soins si le patient l’a demandé (ou des proches).
Pas besoin de refaire une loi « boîte de Pandore » sur l’Euthanasie.
Et puis nous sommes en Europe, non? qu’est-ce qui vous empêche d’aller en Suisse ou en Belgique faire le nécessaire. Vous êtes libres.
+0
Alerter‘ l’interdiction de tuer autrui, qui est fondamentale.’ sauf si c’est moi qui décide qu’on me tue.
Je vois bien là la grande hypocrisie, arrêter les soins, prsever la vie, préserver la souffrance indigne et intolérable jusqu’à la mort, savez-vous qu’à un moment la morphine ne fait plus effet ? beaucoup croient que la morphine calme toutes les douleurs, ces gens n’ont jamais cotoyé une personne atteinte de cancer, de fibromialgie, et autres maladies atroces.
+7
AlerterNon, même si c’est vous qui décidez. Le médecin ne doit pas tuer. Certains pays légalisent le suicide assisté.
Où est l’hypocrisie ? On peut plonger les gens dans sommeil profond, si la morphine et autres drogues ne fonctionnent plus.
+2
Alerter@Vero, légaliser le suicide assisté est aussi une façon de légaliser la possibilité de « donner la mort » sous certaines conditions. On peut considérer qu’il y a potentiellement moins de dérives qu’avec l’euthanasie pure et simple, mais au fond ça revient un peu au même.
L’arrêt des soins est aussi, d’une certaine manière une façon de « tuer » la personne en ne faisant rien pour la maintenir en vie, mais néanmoins la démarche est un peu différente ; avec l’euthanasie il y a une sorte «d’effet de seuil » qui se produit, une barrière est franchie.
R.Girard, dans « la violence et le sacré » a bien montré l’importance structurante de l’interdit du meurtre dans toutes les sociétés. Lorsque cet interdit est transgresse, la violence se déchaine, par mimétisme.
+2
Alerterje sais que la morphine ne marche pas du tout sur certaines personnes. Mais il y a d’autres médocs comme le propofan, une amie qui avait un cancer incurable en prenait vers ses derniers jours en clinique, c’est tellement efficace que son pédicure lui a profondément entaillé le pied sans qu’elle ne sente rien.
Elle est morte sans souffrir au moins les derniers jours (pas les mois précédents malheureusement) étant catholique et croyante elle aurait refusé l’euthanasie.
Après, savoir si c’est le médoc ou le cancer qui l’a tuée ?
Mais c’est autre chose que de débrancher la perf d’une personne âgée qui meurt de faim et de soif en toute conscience malgré un AVC.
La différence est aussi une question de sous !
La 1ère était relativement aisée et bien entourée (elle avait un cousin et des amis médecins), la 2è était seule…
Du coup, avoir un avis sur ce genre de problématique, c’est être bien sûr de soi…
+1
Alerterpendant que d’autres sont laissées artificiellement en vie d’autres meurent sans soin comprennent qui peut
Naomi Musenga est décédée le 29 décembre après qu’une opératrice du Samu (services de secours français) avait répondu à son appel de détresse par des railleries et l’avait invitée à contacter SOS Médecins, ce qui avait retardé l’intervention des secours. La jeune femme, mère d’une fillette de 18 mois, est morte des suites d’un infarctus. Quelques heures avant son transport à l’hôpital, elle avait appelé le Samu en raison d’intenses maux de ventre.
+3
Alerter@ Leterrible.
Oui justement, agissez pour vous-même comme vous, vous l’entendez.
Je ne pense pas que la souffrance soit rédemptrice, ni qu’on puisse vaincre sa propre mort.
+1
AlerterVous distribuez vos insultes à la légère. Vous vous méprenez sur qui je suis. Mais ce n’est pas le sujet. Je relève simplement que l’un des arguments contre la peine de mort c’etait son côté définitif et le risque d’erreur judiciaire et l’on a préféré que des salauds s’en tirent à un prix modique plutôt que d’envoyer un seul innocent ad patres. Cette argumentation s’effondre si on légalise l’euthanasie. Pour rester cohérent soit on rétabli la peine de mort conjointement avec la légalisation de l’euthanasie soit on interdit les deux. Et voyez vous le problème de la mort (même par euthanasie) c’est son côté définitif. Et vous ne savez pas davantage que moi si chaque individu qui a envie de disparaître à l’instant T ne serait pas capable de vivre (même heureux) des années plus tard s’il avait vécu. Vous me paraissez passer aussi assez vite sur les états possibles de conditionnement (qui de nos jours peuvent prendre des formes extrêmement élaborées) ou l’utilisation vicieuse du processus par des malhonnêtes dans un cadre totalitaire (avec l’eugénisme qui revient à la mode en plus).
Bref je passe sur vos insultes et vous propose de côtoyer d’avantage de monde en dépression grave ou en ESPT voire en unité psychiatrique à vie. Vous seriez moins dogmatique.
Je dis simplement. Soit les deux, soit aucun des deux. L’acceptation d’un seul sans l’autre nous ramène à la barbarie.
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Alerterje ne comprends pas du tout ce que vous dites, qu’a à voir le suicide assisté et la peine de mort, dans un cas vous avez un malade qui souffre tellement qu’il préfère partir, dans l’autre vous avez un coupable, (la justice est là pour affirmer la culpabilité), et qui subit un jugement. Quel rapport entre les deux ?
+8
AlerterLe point commun? la mort d’un individu donnée par la société.
+8
AlerterBonjour Alfred, d’accord avec votre analyse, seule une différence et d’importance par rapport au consentement : pour la peine de mort, le condamné ne choisit pas la destinée de sa vie, il subit un jugement; pour l’euthanasie, le patient (ou les proches) choisit de mettre fin à sa vie dans la grande majorité des cas, sauf si ce dernier est inconscient depuis le début de son traitement.
+7
AlerterLa question du consentement dans le cadre de souffrances d’origine psychique est très discutable ( encore plus si la personne souffre de troubles de la personnalité)
+9
AlerterBonjour
J’ai songé à cette différence mais elle me paraît être une fausse différence car dans le cadre d’une société où est appliquée la peine de mort on peut considérer que le condamné consent à s’y soumettre s’il est attrapé au moment où il commet son crime (peut être y consent il même davantage que certains malades au bout de leur douleur (cela relève davantage pour lui du choix, d’une réelle alternative)).
+8
Alerter@Alfred (5/6 à 10h38 et accessoirement 8h11)
Outre ce que je suggère à « Océan de sagesse » à 10h54 … à votre attention (d’impartialité rationnelle affirmée.!!.) j’aimerais ajouter ceci :
Vous écrivez : … » Je relève simplement que l’un des arguments contre la peine de mort c’etait son côté définitif et le risque d’erreur judiciaire et l’on a préféré que des salauds s’en tirent à un prix modique plutôt que d’envoyer un seul innocent ad patres. Cette argumentation s’effondre si on légalise l’euthanasie. »…
Connaissez-vous des inculpés de Cour d’Assises qui réclament eux-mêmes la peine de mort..??
Peine de mort NON sollicitée donc, qui sera DÉCIDÉE par une douzaine d' »êtres humains faillibles et totalement « étrangers » à la cause qui leur est exposée en une quinzaine de jours d’audience ,peine de mort qui sera ensuite APPLIQUÉE par d’autres êtres humains, représentants de la « société » vengeresse, totalement étrangers, eux, aux décisions prises par d’autres en d’autres lieux…
Et vous osez comparer CELA avec un choix de fin de vie librement sollicité dans des formes règlementaires, répété tous les cinq ans, avec possibilité de modification à tout instant, y compris le jour donné, à la dernière seconde de la dernière interrogation de confirmation de volonté…. C’est pas sérieux Alfred. Nous arrêterons donc là.. et vous laisserons à votre intime conviction, que nous vous prions de ne pas nous imposer, ce dont nous vous remercions.
+8
Alerter« Et nous vous prions de ne pas nous l’imposer »
Cela s’applique aussi à vous @Leterrible.
Vous avez manifestement une foi inaltérable en la raison humaine et en la capacité de tout un chacun d’exercer sa liberté de manière absolue.
Souffrez je vous prie que d’autres puissent avoir d’autres principes.
Vous a-t-on déjà parlé des vertus du « conditionnement » ?
Et ne pensez-vous pas que, plus généralement, un choix est toujours fait dans le cadre de tout une série de conditions ?
Dans le cas d’une personne âgée sans autres ressources que le minimum vieillesse, vivant dans une région où les soins palliatifs ne seraient pas accessibles sans moyens financiers importants et qui, en outre, souffrirait de toute une série de handicaps lié liés à un défaut de prise en charge suffisamment précoce au cours de sa vie ou d’un défaut de soins préventifs faute de moyens financiers appropriés ou faute d’information (ce qui dans le cadre du déremboursement croissant de la part de la sécurité sociale n’est pas une simple vue de l’esprit)… Dans ce cas, ne pensez-vous pas qu’offrir à cette personne la possibilité de recourir au « suicide assisté » relève d’un cynisme particulièrement cinglant ?
+12
Alerter@Sandrine(5/6 à 12h05)
à Leterrible: … » Vous avez manifestement une foi inaltérable en la raison humaine et en la capacité de tout un chacun d’exercer sa liberté de manière absolue »….
Je dois vous rappeler que ce qu’on appelle (improprement) la « légalisation de l’euthanasie », par exemple en Belgique, permet à tout citoyen :
++d’exprimer par écrit, dans des formes convenues règlementées, les conditions de « survie » apparentes qu’il juge intolérables et incompatibles avec sa conception de l’ultime dignité qu’il se fait, LUI, et LUI SEUL au moment où il écrit, des circonstances et du déroulement de la fin de son chemin terrestre..
++d’y désigner le(a) ou les personne(s) de confiance qui pourront, en cas de perte totale de conscience de sa propre personnalité, témoigner et éventuellement aider à la meilleure décision avec le corps médical, d’interrompre tout acharnement « thérapeutique » démesuré jusqu’à l’interruption provoquée finale.
++d’officialiser en mairie ce choix de fin de vie, devant témoins..
++de renoncer, modifier à loisirs ces volontés jusqu’aux « derniers moments »..
Rien n’est IMPOSÉ à personne.
Une liberté individuelle seule est souhaitée explicitement. Aucun médecin n’est « obligé » de participer aucune action de ce type. Un avis(positif) de deux membres (indépendants) étrangers à la situation est requis.
++Un dossier complet pour chaque cas de réalisation de ces volontés est envoyé pour contrôle à uns autorité pluraliste habilitée pour ce faire….
+4
AlerterVous bottez entouche@Le Terrible.
Toutes les précautions juridiques que vous énoncez ne changent pas le problème de fond: fonder un »droit de donner la mort (y compris à soi-même) » sur le seul consentement créé un précédent juridique -qui sera extrêmement lourd de conséquences car je n’ai pas de doute que là comme ailleurs, la France finira par céder et rentrer dans le rang.
+6
AlerterC’est du délire pur et simple vous mélangez TOUT !
Vous en avez des frissons humanistes hein ,a l’idée de voir cette jeune femme souffrir 70 ou 80 ans !
Quelle béatitude de lui offrir votre compassion et tout votre amour , ainsi que votre morale raffinée !
C’est intolérable cette prétention a décider pour l’autre !
Et bien entendu vous mélangez tout , la peine de mort est imposée ,l ‘euthanasie un choix et une délivrance !
+0
Alerter» fonder un »droit de donner la mort »
je diraI : « fonder le droit à être aidé à mourir ».
Qui de nous laisserait souffrir un animal le sachant perdu ?
Et l’animal ne demande rien. Il fait confiance.
Et s’endort.
Alors, quoi faire quand un être que vous aimez et qui vous aime vous supllie de l’aider à stopper son enfer ? Coma dîtes-vous ? cela peut convenir à certains, perso, j’aime trop vivre, bouger pour me suffire à être une momie cérébrale.
Et puis là encore, ça dépend des cas.
Au site les Crises, ce sujet n’est que très peu évoqué, merci de l’avoir publié.
+0
AlerterLa libéralisation de l’euthanasie revient dans les médias comme un serpent de mer : le serpent de mer à la queue infinie du libéralisme libertaire, « la conquête des nouvelles libertés » : mariage et adoption pour tous, PMA, GPA, libéralisation du cannabis, etc … Tout ce qui constitue la base du communautarisme des minorités « opprimées » qui exclut la conscience collective de l’exploitation par les capitalistes.
+10
AlerterOn se demande les yeux écarquillés ce que le capitalisme et la conscience collective viennent faire la dedans !
Parlez de ca a celui ou celle qui souffre pour voir , dites leurs qu’ils manquent de « conscience collective » ,on croit rever devant tant d’égoisme conservateur !
Donc si demain je demande l’euthanasie je suis victime de l ‘exploitation capitaliste ?
Vous etes hors sujet , tout simplement !
Celui qui demande l euthanasie est SEUL avec sa souffrance , ou est le communautarisme ????????????????
Vous ne comprenez rien !
+7
Alerter« Celui qui demande l’euthanasie est seul avec sa souffrance ». C’est cela le communautarisme : le rassemblement d’individus isolés dans leur souffrance particulière formant un patchwork de minorités militantes isolées les unes des autres quand elles ne sont pas en concurrence ou en conflit du fait de leur contradictions. Cette idéologie minotariste est voulue et organisée contre le développement d’une conscience collective qui pourrait dégager une majorité d’opprimés par la minorité dominante que sont les maîtres du capitalisme. C’est pas compliqué à comprendre. Lisez Clouscard, Michéa, ils en parlent mieux que moi.
+3
AlerterOui ,il faut !
https://www.7sur7.be/sante-et-bien-etre/je-respire-mais-je-ne-vis-plus-a-17-ans-elle-se-fait-euthanasier-apres-un-viol~a030e79c/
Mais ce serait bien de l’appliquer aux coupables aussi !
En Belgique c’est légal et je trouve ca trés bien , ca ne pose aucun probéme aux Belges , ca les résout !
+6
Alerter« Ce serait bien de l’appliquer aux coupables aussi ». Pourriez-vous préciser votre pensée?
+0
AlerterIl ou elle l’a précisé plus haut.
Je tue mon agresseur moi-même, puis je demande l’euthanasie.
Une bien belle idée de la civilisation ma foi.
+3
AlerterC’est la mienne , la votre étant la culture de l’excuse et l’expiation de la victime , je préfère de loin mon « idée de la civilisation » , moi je ne tend pas l’autre joue et je ne prétend pas avoir l ‘incroyable arrogance que celle de juger ce qu’autrui a le droit de faire de sa vie ,elle n’appartient qu’a lui !
+0
Alerteril y a pourtant en Belgique aussi des belges qui ne sont pas favorables à cette loi sur l’euthanasie. Donc visiblement, ça ne résout pas les problèmes.
+3
Alerter@Véro(5/6 à 11h09) écrit:
… » des belges qui ne sont pas favorables à cette loi sur l’euthanasie. Donc visiblement, ça ne résout pas les problèmes. »
Je lis et relis..?? De quels « problèmes » parlez-vous?.. Ceux qui ne sont pas favorables à cette loi…n’y ont pas recours..tout simplement… Personne n’oblige quiconque.. Rien n’es imposé à personne. Rien n’est retiré à quiconque. Une liberté supplémentaire est accordée (moyennant conditions drastiques qui empêchent d’agir « à la légère »..) à chacun selon sa volonté, qui sera confirmée régulièrement (tous les cinq ans) ou modifiée à tout moment….
+4
AlerterEUTHANASIE: la bonne mort ; comme si la mort est bonne; Bonne pour qui? a part l’entourage proche ou social ?
+2
Alerteroui, bonne, car après des soufrances intolérables, les malades savent que cela prendra fin, je me souviens de mon beau-père qui atteint de cancer avait attrappé le pan de mon chemisier en me suppliant, « tue moi, tue moi ». C’était il y a 40 ans, à l’époque, tu claquais de souffrance…
Ma mère elle a eu de la chance, elle a demandé « une bonne piqure de morphine pour m’en aller », après nous avoir convoqués, et après notre assentiment le docteur l’a enfin été délivrée de sa souffrance et oui, elle a eu « une bonne mort ».
+4
AlerterNon, vos arguments (que j’entends) ne me convainquent pas.
La loi française est définitivement meilleure que la loi belge. Elle propose l’arrêt des soins et la sédation ce qui, bien qu’insatisfaisant d’un point de vue éthique (de mon point de vue, car s’inscrivant dans un paradigme utilitariste), elle a le grand mérite de ne pas franchir le cap du « droit de donner la mort »
Je trouve d’ailleurs tout à fait spécieuse l’argumentation de l’intervenante pro-euthanasie qui défend la loi belge au motif que les parents n’auraient pas leur mot à dire dans la prise de décision. La belle affaire! Pourquoi l’avis du conjoint ou des enfants vaudrait mieux que celui des parents!? Pourquoi nous sortir cet argument, alors ? Ou bien cette intervenante est une fanatique et ne comprends pas bien les enjeux de ce qu’elle défend ou bien je n’ai pas compris quelque chose.
+5
Alertertout à fait… les lois contre l’acharnement thérapeutique et les soins palliatifs existent déjà… là, c’est vraiment un débat flou des vieux 68ards qui commencent à sentir la fin… et comme ils sont vides spirituellement, alors ils essayent de se mettre la tête sous le sable… et discertent de 50 nuances de suicide. C’est glauque comme génération.
+3
AlerterIl peut exister des circonstances ou un individu souhaite mettre fin à ses jours pour éviter une déchéance, par exemple 100% des scléroses en plaque termineront grabataires ou faut il passer par la case Alzheimer pour mourir, décisions personnelles. Cependant je crois qu’il n’appartient pas aux médecins de se charger de la sale besogne cet acte reste éminemment personnel il suffirait de mettre à disposition de l’intéressé un cocktail létal pour une fin respectable avec ses proches car les TGV, les ponts, les cordes ou les fusils de chasse ne devraient jamais servir à ca..
+3
AlerterDeux phrases prononcées lors de ce débat me paraissent cruciales :
« la mort naturelle n’existe plus »
» La question clé est celle de la souffrance ».
La première phrase mais pointe du doigt une dimension essentielle de notre société ultra-technologique : avec les progrès de la médecine, la mort par maladie et/ou dégénérescence sénile apparait de plus en plus comme potentiellement « évitable » : le fait que certains soient plus ou moins « contraints » de mourir de maladie et/ou de dégénérescence sénile devient alors une question de moyens médicaux mis plus ou moins bien en œuvre pour retarder cette mort (au stade actuel on ne peut pas dire empêcher, mais seulement retarder). C devient donc en dernière analyse de plus en plus une question de fric (et tout particulièrement dans nos sociétés néo-libérales où la question de la rentabilité est jugée primordiale, n’est-ce pas, @Océan de sagesse…) – plus vous mettez « le paquet » financièrement, plus vous vous vous donnez les moyens de retarder l’échéance de la mort (car il faut aussi du fric pour « éviter la souffrance » et donc éviter d’avoir à choisir « librement » de recourir au suicide assisté (ou à sa version plus hard, l’euthanasie) 1/2
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Alerter2/2
La seconde phrase est encore plus cruciale ( » La question clé est celle de la souffrance »).
Dans le cas du vote « pour l’euthanasie », on votre clairement pour « préférer le bonheur à la vie ». On est là en plein dans le paradigme utilitariste pour qui la valeur ultime est la maximisation du bonheur individuel. La vie n’a pas de valeur en soi, c’est la qualité de cette vie qui compte et dans ce cadre il y a clairement des vie « qui n sont pas dignes d’être vécues » puisqu’elles génèrent trop de souffrance pour celui qui la vit (et éventuellement pour ses proches) … Et là on sent bien qu’on s’approche dangereusement du point Godwin.
Mais est-il évitable, ce point Godwin, lorsque toute la société est entièrement construite sur le principe utilitariste ?
Et qu’en sus, on prétend déterminer mathématiquement la quantité de bonheur par des opérations comptables – car c’est bien cette voie que préconise la pensée utilitariste (qui a littéralement colonisé la pensée éthique de nos sociétés occidentales) pour aider à déterminer à partir de quand un individu peut décider que la balance entre ses bonheurs et ses peines penchent du côté du « trop » de souffrance.
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Alerter[modéré]
le point Godwin fait référence à une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler. Quel rapport avec le sujet évoqué?…
[modéré]
Si la question clé est bien celle de la souffrance, il me semble utile de se la poser à soi même en premier lieu, et dans les termes les plus directs, avant de se lancer dans des circonvolutions tous azimuts: vous êtes atteinte d’une maladie dont l’issue est fatale et vous endurez d’atroces souffrances à chaque instant qu’il vous reste à vivre. Préférez-vous souffrir ou mourir? Accepteriez-vous qu’une loi décide pour vous?
Répondre à ces 2 questions ne clôt pas le sujet, mais il constitue amha une bonne base de départ.
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Alerter« point Godwin » fait référence à l’operation T4
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Aktion_T4)
justifiée à l’époque par les idéologues nazis ou assimilés (parmi eux de nombreux médecins) par le fait que « certaines vie n’étaient pas dignes d’être vécues ».
La question de savoir que faire des vieillards dépendants ne se posait pas à l’époque mais quand on étudie les textes de l’époque, nul doute que les nazis n’auraient pas plaidé pour «l’acharnement thérapeutique »… J. Chapouteau explique ça très bien dans « La loi du sang ».
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AlerterC’est un problème dans une société capitaliste oligarchique dirigée par des psychopathes, où les progrès techniques vont nous rendre obsolètes. Un engrenage. D’abord on tue les « légumes », puis les malades graves 2 ans avant leur mort prévue (les 2 dernières années sont les plus « coûteuses » médicalement), puis les vieux pauvres ayant dépassé l’espérance de vie habituelle, puis les chômeurs longue durée ayant critiqué Manu 1er.
Attali avait prévenu qu’il allait falloir se débarrasser des vieux inutiles (pas lui, apparemment). Ils trouveront des bonnes raisons : diminution de l’énergie dispo par tête = diminuons les têtes pour maintenir notre amewican-way-of-life. Il faut s’attendre au pire. Ces fous sont « no limit ».
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AlerterJ’ai bien aimé votre « les chômeurs de longue durée ayant critiqué Manu 1er ».
On pourrait rajouter : la gilets jaunes qui visiblement sont incapables de s’adapter à la société puisqu’ils n’arrivent pas à gagner assez d’argent pour survivre et qui, visiblement, en souffrent psychiquement atrocement au point de descendre dans la rue et de troubler l’ordre public.
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AlerterJe vois vraiment un point commun avec la pollution, le changement climatique, la reconnaissance des relations stériles, et logiquement le suicide assisté:notre espèce ne souhaite pas perdurer.
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Alerterles 68 ards devenus vieux… c’est logique… la vacuité égoïste dans sa dernière phase
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AlerterCe débat me met très mal à l’aise. La vie et la mort sont choses tllmt intimes. Il y a une vulgarité à prôner ainsi ouvertement l’euthanasie. C comme le débat sur l’avortement. Plus aucun sens du tabou et du sacré ds nos sociétés. Plus aucune décence.
A la lecture de tous les commentaires, les opposants à l’euthanasie me semblent infiniment plus raisonnables, humains et fréquentables que ses partisans, qui font froid dans le dos (malgré – ou peut-être à cause de – leurs nobles intentions). Le totalitarisme en marche… Merci la gauche, progressiste, athée, moderne, efficace, rationnelle… Enfin gauche, façon de parler hein…
Etre conservateur aujourd’hui, c’est vouloir sauver le peu de civilisation qu’il nous reste encore…
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AlerterVoila ce qui arrive quand la théorie Alfred fait force de loi , horrible !!!
http://www.lefigaro.fr/international/la-pretendue-euthanasie-d-une-adolescente-neerlandaise-affole-la-presse-mondiale-20190605
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Alerter@ocean de Sagesse Pourquoi vous focaliser sur ce cas de la jeune fille violee? Parce que c’est clairement un cas limite et que du coup vos belles certitudes s’en trouvent ébranlées ?
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Alerterencore un débat à la mord moi le pied dans un pays décadent… les 68ards arrivent en fin de parcours, et ils ont vraiment rien d’autre à transmettre… c’est limite drôle (même si c’est morbide)… ça va être sympa l’ambiance dans les 25 prochaines années en Europe !!… autrefois les vieux avaient des choses morales à transmettre, et jouaient un rôle moral dans la société… mais on voit mal quel rôle moral et quelle transmission pourraient faire les 68ards vieillissants… et visiblement, si j’en crois les débats sur les 50 nuances de suicide, eux-mêmes non plus ne voient pas
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AlerterEffarant, on part de l’euthanasie et on arrive à gauche-droite ,,, suffit enfin !!! Cela n’a rien à faire ici,. notre fin de vie c’est privé, et cela devrait pouvoir être un choix. En tous les cas, l' »extrémisme » que j’ai vu dans les commentaires parle bien du fait que cette question est souvent tranchée car jamais discutée en profondeur et ce n’est pas forcément « donner la mort », mais cela peut être « aider à mourir ».
C’est un processus long, rarement rapide car les médecins enquêteurs approfondissent leur relation avec la personne qui exprime une volonté d’être euthanasiée, aujourd’hui bien sûr, on ne dit plus « volonté d’être euthanasié », (ça c’est ce que nous faisons à nos animaux domestiques), mais « recherche d’aide devant une souffrance physique ou psychique insupportable ».
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Alerterextrémisme ? Je vois les aboiements de ceux qui ne supportent pas les anti-euthanasie. Leurs insultes même dont certaines ne sont plus dans la discussion car modérées.
Aller au fond des choses c’est bien ce qu’on essaie de faire, mais ce n’est pas facile. Vous dites « on arrive à gauche droite ». Mais que vient faire ici dans ce cas la religion catholique ? Systématiquement évoquée, y compris dans le débat.
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Alerter@ catalina
je ne vois pas où je parle de « gauche-droite »… Dans l’absolu, si vous voulez vous foutre en l’air, vous n’avez besoin de l’assentiment de personne, et il existe des méthodes connues et imparables.
« notre fin de vie c’est privé » : si c’est réellement le cas, alors pourquoi en faire étalage ? Non, en vérité, la génération baby-boom mène une guerre philosophique depuis des décennies, pour imposer sa visions de l’homme. Et ce débat sur la « fin de vie » (autrefois on appelait cela « la mort »), n’en est que l’ultime avatar.
Je ne suis pas contre le suicide, ni même le suicide assisté, ni même le suicide de personnes valides. La question, n’est pas les vieux, la question c’est les jeunes : qu’est-ce que vous allez leur transmettre au moment de mourir ? Allez-vous faire de votre mort l’ultime acte individualiste de votre existance, ou bien enfin vous tourner vers les autres, et transmettre quelque chose ? Croyez-vous que les jeunes n’ont pas besoin de la transmission des vieux ? Croyez-vous qu la vie et la mort des vieux ne soit que quelque chose qui les concerne eux ? La question c’est pas la manière de mourir techniquement (je suis ouvert à tout); mais ce dont on va débattre et ce qu’on va transmettre dans les 25 prochaines années.
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AlerterLe suicide assisté est pour moi l’objet d’une grande perplexité.
Avant, les gens valides se suicidaient tout seuls comme des grands. Ils prenaient des médicaments, se noyaient, se pendaient, se fusillaient, se jetaient du haut d’une falaise ou sous un train
Maintenant, les gens suicidaires veulent absolument avoir l’assentiment de la société, ou du moins celle du juge.
C’est pourquoi je me demande si cette demande de suicide, n’est pas plus une demande qu’un suicide. Une demande d’être reconnue.
Quand on voit les exemples de suicidés que nous propose ADMD, c’est toujours des cas pas claires, comme une personne malade qui dit souffrir mais qui ne veut pas se soigner (Chantal Sébire) ou récemment une personne qui se dit en bonne santé, mais au fil des interviews sous-entend qu’elle n’est pas si en bonne santé que cela (Jacqueline Jencquel)
Est ce une impression de ma part, mais j’ai l’impression que les cas mis en avant sont surtout des femmes. Et lorsqu’on sait le taux de tentative de suicide des femmes, avec des méthodes qui laissent planer le doute sur leur résolution (les hommes eux se ratent moins), on devrait rester prudent.
Avant, quand quelqu’un était suicidaire, ses proches lui disaient, » tu es malheureux, viens on va se consoler chez le curé, chez le psy, au Parti ». De nos jours, on lui dit, « je connais un bon croque mort, aucun de ses clients n’est revenu se plaindre »
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Alerterla génération des 68ards s’approche à la mort… elle essaye juste de désacraliser cette ultime étape de la vie, comme elle l’a fait à chaque étape de son parcours. Elle essaye donc de parler de « c’est mon choix » et de résumer la mort à un choix technique…
c’est probablement ce qui va se passer. Les 68ards feront de leur mort un acte indinvidualiste… ils mourront comme ils ont vécu. C’est leur religion, d’une certaine façon.
Ce qui est clair, c’est qu’ils ne se tourneront pas vers les autres générations au moment de mourir. Ils ne veulent pas revêtir leur mort d’une signification qui transcende leur petit individu.
C’est ainsi… mais quelque part, c’est cela leur transmission mystique… c’est cela leur religion.
(Bon, pour la dette écologique, sociale, démocratique, culturelle, spirituelle et démographique, faut pas leur demander de comptes. Ils vont juste filer à l’anglaise… l’individualisme, quoi)
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AlerterFaut il légaliser l’euthanasie des pauvres ?
Pour les riches, la question ne se pose même pas : ils ont les moyens de vivre jusqu’à des ages canoniques sans trop de scrupules et de passer l’éternité dans du marbre, pendant que le pauvre lui n’aura droit qu’à quelques cendres sur la commode dans un appartement en béton…
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AlerterSoigner le mal-être par la mort. Original…
Alors que la santé et les rites funéraires ont été marchandisés, qu’il faut payer pour être en bonne santé, la question « financière » du mal-être est toujours évacuée. Étonnant non ?
Le biais idéologique des partisans de l’euthanasie est flagrant : le choix, choisir, « je veux » (une éthique de l’autonomie!), ne pas être dépendant des autres, …
Et autres foutaises de l’individualisme, où le vieux souffreteux assume avec « responsabilité » sa souffrance et choisit « rationnellement » d’en finir, liberté individuelle s’il en est : « j’fais comme je veux ! ».
C’est joli, mais tout est faux. La souffrance n’est pas un choix, la vie non plus, nous sommes toujours dépendant des autres (et aujourd’hui plus que jamais), et je ne fais jamais que selon mes moyens : mes « libertés individuelles » dépendent de mon compte en banque…
Quand j’entends « la gauche humaniste » défendre « l’individualisme » et « les libertés individuelles » sonnantes et trébuchantes, je me dis qu’on n’a pas sorti le cul des ronces…
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AlerterCette même gauche humaniste s’accommodant fort bien de la maltraitance institutionnelle de nos vieux : la ruée vers l’or gris, les maisons de retraites qui poussent comme des champignons, une « rentabilité exceptionnelle », et la crémation dans le container approprié (tri sélectif…).
Et l’individualisme bien sûr, avec son corollaire : la solitude (la canicule en 2003 et ses milliers de vieux isolés, abandonnés, …).
Autant de raisons qui expliquent pourtant assez bien le mal-être de nos anciens.
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AlerterLes soins palliatifs sont un business.
Infirmière depuis 33 ans, j’ai connu FELADO et potion Saint-Christopher cocktail lithiques.
NON ce n’est pas unique…combien de patients en EVC (état végétatif chronique) en France..des centaines !…business ou banque d’organes ?
Un infirmier n’aurait jamais accepté cela !
Quelle vie ???
Et ça coûte un bras à l’ensemble des français…que les parents paient l’hospitalisation ..2000 €/jour ?
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AlerterLa loi Leonetti était une avancée mais laisser mourir de faim et de soif un patient (une langue rôtie fait mal, une déshydratation fait mal…)….lâcheté absolue !
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