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15.février.201915.2.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : Pour ou contre les privatisations ?

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Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 11-02-2019

Frédéric Taddeï reçoit Jean-Baptiste Barfety, ancien directeur du cabinet d’Arnaud Montebourg et cofondateur de la Conférence Gambetta, Aurelien Veron, président du Parti Libéral Démocrate, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique et Jean-Louis Baroux, créateur du World Air Transport Forum et du APG Wolrd Connect.

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 11-02-2019

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Commentaire recommandé

Caliban // 15.02.2019 à 09h28

Je ne comprends pas comment on peut être pour les privatisations. Contrairement à ce qu’affirme la théorie libérale (concurrence nécessairement vertueuse, création destructrice, …), il n’a jamais été prouvé que le secteur privé était plus efficace d’un point de vue économique.

On peut même assez facilement penser que c’est le contraire puisque dans le secteur privé une part des ressources est gaspillée
• du fait de la concurrence (budget pub, départements commerciaux, …)
• de la captation d’une part des bénéfices par les dividendes des actionnaires (plus de 50 milliards par an en France)
• de l’absence de vision à long terme (financiarisations et crises récurrentes qui vont avec)

Et comme vous le pointez, l’enjeu étant la préservations des conditions de la vie humaine sur la planète, cette organisation privatisée de le l’activité économique est en train non seulement de scier la branche sur laquelle se trouvent nos sociétés mais aussi l’arbre entier.

Et il est une privatisation fondamentale sur laquelle il faut absolument revenir si on veut avoir une chance de durer : c’est celle des ressources naturelles.

Pour aller plus loin, voir les conférences de Gaël Giraud sur les Biens communs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs), exemple : https://www.youtube.com/watch?v=qT3BZZ3rMJ8&t=4400s

34 réactions et commentaires

  • chokk // 15.02.2019 à 08h43

    Pour compléter chacun de ces débats sur des marronniers économiques, je conseille le livre de John Quiggin « Zombie Economics:How Dead Ideas Still Walk among Us ». Il prend 5 idées économiques classiques et leur trajectoire académique ainsi que la manière dont elles sont ravivées indépendamment des connaissances économiques du moment.

    Concernant la pertinence des privatisations, elle est considérée comme nulle depuis longtemps dans tout ce qui constitue un monopole de fait. Cela tombe bien puisque notre bloc de constitutionnalité défend l’idée qu’un monopole de fait doit être gérer par la communauté. Mais bon, l’appât du gain…

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  • Cgrotex // 15.02.2019 à 08h51

    Pour pouvoir vivre en démocratie en France, il faut être souverain. Si le peuple décide un jour de lutter enfin contre la pollution et le réchauffement climatique , il faudra mieux pour lui qu’il soit propriétaire des infrastructures de transports.
    Mais les néo-libéraux ne sont pas les personnes les plus attachés à la démocratie…

      +16

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    • Caliban // 15.02.2019 à 09h28

      Je ne comprends pas comment on peut être pour les privatisations. Contrairement à ce qu’affirme la théorie libérale (concurrence nécessairement vertueuse, création destructrice, …), il n’a jamais été prouvé que le secteur privé était plus efficace d’un point de vue économique.

      On peut même assez facilement penser que c’est le contraire puisque dans le secteur privé une part des ressources est gaspillée
      • du fait de la concurrence (budget pub, départements commerciaux, …)
      • de la captation d’une part des bénéfices par les dividendes des actionnaires (plus de 50 milliards par an en France)
      • de l’absence de vision à long terme (financiarisations et crises récurrentes qui vont avec)

      Et comme vous le pointez, l’enjeu étant la préservations des conditions de la vie humaine sur la planète, cette organisation privatisée de le l’activité économique est en train non seulement de scier la branche sur laquelle se trouvent nos sociétés mais aussi l’arbre entier.

      Et il est une privatisation fondamentale sur laquelle il faut absolument revenir si on veut avoir une chance de durer : c’est celle des ressources naturelles.

      Pour aller plus loin, voir les conférences de Gaël Giraud sur les Biens communs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs), exemple : https://www.youtube.com/watch?v=qT3BZZ3rMJ8&t=4400s

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      • chokk // 15.02.2019 à 10h14

        Je vais tenter de me faire l’avocat du diable.

        La privatisation présente également des avantages puisque la mise en concurrence va pousser réaliser un service de la manière la plus rentable possible alors que dans un service public, c’est rendre le service qui est exigé, peut importe que cela ne soit pas réaliser de la manière la plus efficace.

        De plus il ne faut pas jeter la privatisation en temps que telle mais modifier le cadre d’exigence imposé légalement aux entreprises pour forcer leur vertu, car elles sont par défaut amorale (et non immorale). Par exemple, imposons des contraintes environnementales, sociales, une part de reversement des bénéfices dans l’investissement, un plafonnement des hauts revenus…
        Les tenants de la privatisations vantent souvent les capacités d’adaptations des entreprises privés en comparaison de l’ogre publique. Aucun problème donc à modifier leur cadre, elles sauront s’y conformer même si elles nous feront croire le contraire (comme lors de l’abolition de l’esclavage, de la limite du travail des enfants, de la semaine de 40h et des congés payés…)

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        • Actustragicus // 15.02.2019 à 16h46

          « imposons des contraintes environnementales, sociales, une part de reversement des bénéfices dans l’investissement, un plafonnement des hauts revenus… » : certes, mais quel investisseur privé souhaitera financer une entreprise ainsi contrainte ?
          Autant dire: nationalisons. CQFD

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          • Babar // 16.02.2019 à 15h51

            A cette occasion je voudrais rappeler que la France est le seul pays à n’avoir pas objecté à l’injonction de la commission européenne de privatiser les barrages hydro électriques. Nos voisins ont avec justesse argué qu’il s’agit d’une ressource stratégique incompatible avec la privatisation. Il y a déjà des groupes financiers notamment italiens qui vont soumettre leurs propositions.
            Lorsqu’il s’agira d’arbitrer entre la fourniture d’électricité, l’irrigation, la protection contre les inondations, le refroidissement de centrales nucléaires, le prix de l’énergie électrique, le pompage d’eau pour stocker de l’énergie, la maintenance de la structure du barrage et sa cohésion avec les roches et le sol… Pensez vous sans risques de laisser les décisions à des investisseurs étrangers?
            Sinon voici la pétition:https://www.citizaction.fr/petition/non-a-la-privatisation-de-nos-barrages/

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        • Haricophile // 15.02.2019 à 19h07

          C’est complètement faux.

          1. Il y a des choses qui peuvent être mises en concurrence avantageusement (?) et il y a des choses qui ne peuvent pas l’être et là c’est une parodie de concurrence au profit d’un monopole déguisé, et le monopole privé c’est bien pire que le monopole d’état.

          2. Que ce soit le privé ou le public, si on laisse les dirigeants faire n’importe quoi ça se passe de toute manière mal.

          3. En moyenne et même si ça a toujours été la mode de taper sur les fonctionnaires, ils ne travaillent pas si mal que ça. Il y a des dérives de tailles de structure, et dans les très grosses boites on retrouve les mêmes problématiques que dans la fonction publique. L’appât du gain en plus.

          3. A Grenoble lors de la dé-privatisation de l’eau (après dénonciation du contrat frauduleux et d’un ancien maire passé en prison…), on a pu mesurer que le privé dans ce secteur c’est 20% plus cher pour 40% d’investissement en moins. Depuis avec le « fric de dingue » dilapidé aux seul profit des plus gros actionnaires et dirigeants ça n’a pas du s’arranger !
          Je donne un exemple facilement vérifiable, mais j’aurais plein d’autres exemple, genre le coût du traitement d’un dossier de maladie qui était quand j’avais accès au chiffres il y a un certain nombre d’année entre 2 et 6 fois plus cher dans le privé que à la sécu.

          Pour caricaturer, tout ce qui est structurel et ce qui concerne la sécurité est bien mieux dans les mains de l’état ou en tout cas sous sont contrôle total (trains, routes, santé, sécurité nucléaire ou des ouvrages hydro-électriques…).

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          • JBB // 18.02.2019 à 19h45

            L’avantage avec le privé, c’est que quand c’est géré n’importe comment, ça se casse la gueule bien plus rapidement, et avec beaucoup moins de conséquences qu’un état.

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      • Caliban // 15.02.2019 à 12h40

        @chokk

        La question de l’efficacité supérieure du privé me paraît fort discutable. Comme je vous l’indique, il y a des postes de dépenses qui existent dans le privé (publicité, dividendes, …) qui n’existent pas dans le public. Et sans oublier que
        • le secteur privé a pour manie la socialisation des coûts (typiquement, on renfloue régulièrement les errements des banques privées) et la privatisation des bénéfices
        • que l’inégale répartition des richesses, arrivée à un certain seuil, provoque non seulement la misère mais également des guerres (« Il n’est pas de paix durable sans Justice sociale » Charte de l’OIT)

        L’idéologie libérale voudrait que la concurrence soit motrice, plus efficiente que le partage. Il y a là évidemment un à priori idéologique qui contient de nombreux points aveugles, le saccage de la Nature étant le plus évident.

        L’idéologie néo-libérale mite désormais le Droit, on parle de « law sopping » (cf discours de M. Mélenchon ici : https://www.youtube.com/watch?v=qEVmjJl27LM) et de soumission de la Loi au principe d’utilité, dit autrement la question de savoir si une loi est « rentable » (voir les décisions de la Cour européenne de justice depuis l’arrêt Viking et de notre Conseil constitutionnel).

        Par conséquent, modifier le cadre légal dans lequel se meut le libéralisme ne semble plus possible : le libéralisme c’est la loi elle-même !

        Voir ce qu’en dit Alain Supiot : https://www.youtube.com/watch?v=MHjixQlYByg&index=6&list=PLwl60Z8ihqF48o9Z3QYoHaAAlgHB0CcWx

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        • Haricophile // 15.02.2019 à 19h14

          «L’idéologie libérale voudrait que la concurrence soit motrice, plus efficiente que le partage. Il y a là évidemment un à priori idéologique qui contient de nombreux points aveugles, le saccage de la Nature étant le plus évident.»
          L’idéologie je ne sais pas, mais sa nature est de chercher le monopole, donc in fine l’antipode de la concurrence. Écraser la concurrence n’est pas ni motrice, ni efficace, pas plus qu’un monopole privé n’est efficace.

          Et c’est bien notre problème, on a laissé des monstres trop grossir et ils sont devenus incontrôlable que ce soit par la population ou par les états.

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      • Dominique65 // 15.02.2019 à 18h57

        « Je ne comprends pas comment on peut être pour les privatisations »
        C’est parce que tu n’es pas allé faire de stage dans la secte européiste. 😉

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  • yack2 // 15.02.2019 à 09h35

    Est-il possible de nous donner un exemple de privatisations totales ou partielles ou les 99% sont sortis gagnants?
    Est -il possible , à l’inverse, de trouver un exemple ou le 1% ( ceux qui prennent des risques….) n’est pas sorti gagnant?
    En répondant à ces questions….On aura peut être la réponse à la question initiale!

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    • Morne Butor // 15.02.2019 à 15h45

      Globalement, privatiser une ressource non unique, telle que la téléphonie, ne pose pas de problème et la privatisation entraîne concurrence donc meilleur service à moindre coût.

      Par contre, privatiser une ressource unique, telle qu’une autoroute, c’est une autre histoire. Car une fois que l’autoroute est donnée à gérer par une société privée, celle-ci a le monopole sur l’autoroute. Elle se retrouve donc sans concurrence. Les prix et services ne se retrouvent contraints que par le contrat passé avec l’État et si ce contrat est un peu lâche, alors les actionnaires sont heureux !

      Il faudrait donc ne privatiser des ressources uniques que sous un très grand contrôle de l’État et en prenant en compte la rareté de la ressource et son renouvellement (eau, pétrole, etc.)

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      • Micmac // 15.02.2019 à 19h19

        Vraiment, la privatisation de la téléphonie a permis de rendre un meilleurs service à moindre coût?

        En ce qui concerne le coût, on ne sait pas, il aurait fallu que cela reste public pour comparer, mais il me semble que l’objectif de France Télécoms était bien de rendre le meilleurs service au meilleurs coût, et qu’il y parvenait : c’était pas cher et filable.

        Mais revenons au coût : la multiplication des opérateurs entraine une redondance de certaines infrastructures (antennes de téléphonie, terminaux), et ça coûte cher, très cher. Plus la pub, etc. Donc, un opérateur unique à but non lucratif serait-il vraiment moins cher? J’en doute vraiment. L' »ouverture à la concurrence » qui ferait baisser les coût, je ne l’ai constaté nul part. Et surtout pas sur ma facture de gaz (une véritable escroquerie en bande organisée).

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        • Micmac // 15.02.2019 à 19h21

          Suite… Désolé, ma pensée est déjà résumée…

          Et puis le service! Je me souviens dans mes jeunes années, une panne était traité en une poignées d’heure par FT. On passait un coup de fil d’une cabine téléphonique, on n’avait pas une otlayne bidon au bout du fil mais un vrai technicien, et c’était tout de suite fait. Déménager, faire transférer sa ligne, son numéro, gratos, sans soucis, comme sur des roulettes. Aujourd’hui, ces services sont un cauchemar, et un cauchemar payant!

          FT avait ses propres centres de recherches, de qualité. Le Minitel était une innovation qui n’a été détrôné que par l’ADSL. Sans ADSL, l’internet ne présentait aucun intérêt par rapport au Minitel. Aujourd’hui, il est de bon ton de se gausser du Minitel, symbole de l’archaïsme de FT. Sauf que le minitel, c’était plus de 10 ans avant l’internet grand public!

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          • Narm // 16.02.2019 à 11h51

            cout déguisé !

            l’etat, les communes, orange, etc …. subventionne du coup le privé.
            ce que l’on paie à l’opérateur final n’est rien par rapport au cout réel, pourtant, il empoche les bénéfices, lui 😉

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  • zx81 // 15.02.2019 à 10h23

    9. Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité
    https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/preambule-de-la-constitution-du-27-octobre-1946.

    Traduit dans la novlangue néolibérale : tout bien commun pouvant générer un profit pour une minorité choisie au détriment de la collectivité doit être privatisé.

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    • Narm // 16.02.2019 à 11h53

      c’est écrit, ça clos le débat à la source

      la privatisation des autoroutes, d’EDF, de la SNCF est illégale !

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  • ManaMana490 // 15.02.2019 à 10h50

    La seule chose à privatiser, c’est le service public de l’audiovisuel actuel.

    Fini les subventions publiques pour des torchons tels « Le Monde », finis l’abattement fiscal pour ces militants politiques que sont les éditorialistes, fini la captation de la redevance télé, fini la propagande à l’unisson sur toutes les chaînes d’info, fini les salaires exorbitants pour les mêmes et des salaires de misère pour les journalistes en bas de l’échelle, fini la course à l’audimat sans prise en compte à priori de la véracité des infos…

    Y’a pas trente-six solutions, il faut envoyer tous ces tartuffes de libéraux, ordolibéraux, néolibéraux goûter à leur propre remède, et pas avec le dos de la cuillère, et on verra bien si ils tiendront tous seuls comme ça.
    Idem pour le CSA qui fait du deux-poids deux-mesures à fermer les yeux sur la Grande Campagne Européenne de Macron.

    Puis recréer un autre service public de l’audiovisuel sain, avec un conseil de l’audiovisuel sain et non-corrompu, un conseil de déontologie des journalistes et les recours adéquats, plus de budget pour l’investigation, mettre une limite sur la quantité de médias que peut posséder un oligarque, et j’en passe. Alors seulement on remontera peut-être dans le classement de la liberté de la presse

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    • Haricophile // 15.02.2019 à 19h23

      Ceci dit je ne suis pas certain que le service public soit indispensable pour le contenu audiovisuel. L’argent serait bien mieux placé dans les infra ondes/câbles avec un contrôle d’accès permettant aux petits d’avoir leur place et à 100% du territoire d’être couvert correctement quelque soit la rentabilité…

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  • Dominique Gagnot // 15.02.2019 à 11h06

     » La propriété des ressources premières confère un pouvoir totalitaire à son détenteur. (Celui qui tient la gourde dispose d’un pouvoir absolu sur ceux qui ont soif)

    Ces ressources sont en particulier :
     La biosphère en général, le sol, le sous-sol.
     Les réseaux de communication :
    – matériel, – énergie, – informationnel,
     Les services de Santé, Éducation,
     Les immeubles,
     Les grandes entreprises.
     Les médias qui fabriquent « l’opinion »,
     Le Savoir,
     La monnaie.

    Ceux qui contrôlent ces ressources contrôlent absolument tout, y compris le pouvoir politique, puisqu’il est soumis aux contraintes économiques !

    La propriété des ressources premières doit donc nécessairement revenir au peuple, pour lui donner – enfin – le pouvoir et les moyens de changer de système…. »

    Extrait de : https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

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    • Dominique Gagnot // 15.02.2019 à 19h12

      De ces ressources, les collectivités pourraient tirer une rente utile à réparer la non gestion planétaire catastrophique du capitalisme. (De même que la rente issue de location immobilière permet l’entretien des immeubles)

      Les collectivités pourraient orienter une économie par ailleurs libre, afin de répondre aux besoins réels.
      (Tout comme les actuels propriétaires orientent l’économie pour satisfaire leurs délires…)

      La spéculation sur ces ressources serait de fait impossible.

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  • Chris // 15.02.2019 à 13h22

    Privatiser recèle en soi la réponse : les bénéfices reviennent en priorité aux intérêts privés et non plus au bénéfice du public.
    Pour la petite histoire, le 10 février 2019, un référendum tenu dans le canton de Zurich, pourtant haut-lieu financier, a repoussé la privatisation partielle du réseau d’eau.
    1er acte : https://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/zurich-le-parlement-accepte-une-privatisation-partielle-de-la-distribution-d-eau-potable-769799
    2e acte : https://www.letemps.ch/suisse/zurichois-refusent-privatisation-partielle-leau-potable
    Des cantons de Fribourg (2011) et du Jura (2016) ont déjà écarté toute idée de privatisation de l’eau potable.
    Sauf que…
    Si la Suisse signe un accord-cadre avec l’UE (en replacement des accords bilatéraux actuels déclarés obsolètes par l’UE!), les privatisations nous seront imposées ainsi que les tribunaux arbitraux qui vont avec !!! Au nom des GOPE.
    https://lesobservateurs.ch/2019/01/24/laccord-cadre-avec-lunion-europeenne-est-une-trahison-car-il-signifierait-la-fin-de-la-democratie-directe-en-suisse/

    Depuis la privatisation d’ENGIE, les tarifs d’électricité ont augmenté de 20%. Quant aux autoroutes…

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    • Haricophile // 15.02.2019 à 19h43

      La théorie de « la libre concurrence » et « les marchés » qui « s’auto-régulent de la manière la plus efficiente » repose sur l’utopie folle que toutes les négociations se passent d’égal a égal dans un monde idéal et homogène. C’est a dire, en gros, que le salarié d’Amazon négocie son contrat avec le PDG d’Amazon d’égal à égal…

      J’entends déjà des gens dire « n’importe quoi! » et c’est bien de ça qu’il s’agit : n’importe quoi!

      En réalité ceux qui crachent sur les théories communistes fondent leur propre théories sur des bases bien plus délirantes et extrémistes. Et une logique basée sur des bases délirantes, quelque soit la qualité théorique de la logique des raisonnements posés dessus, est une des caractéristiques typiques de la folie.

      Et beaucoup d’indices montrent que nous vivons dans un monde régenté par des fous.

        +2

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  • clauzip12 // 15.02.2019 à 13h39

    les privatisations actuelles n’ont d’autre but que d’assecher l’Etat
    la finalité est de rendre l’Etat imcompetent au plan de conomique,de lui en lever tout moyens pour revenir sur la privatisation après Macrn avec des renationalisations evidentes telles que les autoroutes .

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  • Louis Robert // 15.02.2019 à 14h54

    Depuis le temps où il fut décidé: « Tous les profits au privé et toutes les pertes au public! », je préconise, avantageusement je crois, de nationaliser tout le privé… et de lui céder, en l’état, l’ensemble du secteur public…

    Question pour le prochain « référendum »?

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    • Micmac // 15.02.2019 à 19h27

      Je ne suis pas d’accord avec les nationalisations.

      Je suis plutôt en faveur d’un vaste plan social, visant à licencier les actionnaires. Ils sont complètement inutiles et coutent trop cher.

      Je sais, c’est douloureux, mais la logique économique est implacable. Ce qui est inutile et archaïque est voué à disparaitre. De nombreux salariés n’en ont-ils pas déjà fait la douloureuse expérience?

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  • clauzip 12 // 16.02.2019 à 01h27

    La privatisation,ultime et indiscutable élément de construction et fonctionnement du libéralisme néo se justifie par la conception du commun ,de la concurrence et du profit.
    Le commun doit se limiter à l’indispensable pour protéger et maintenir le néo libéralisme:l’Armée et la police,protéger la propriété privée.
    La privatisation des bijoux de la République est ou devient selon Le maire ministre une mission de salut public.
    Les caisses d’épargne et les regroupements ont adoré les attentions de Sarkozy et de son secrétaire général de Élysée.
    Les privatisations sont aussi le moyen de mettre l’État à l’os afin que l’idéologie dominante soit irréversible,que la communauté soit limitée au moyen indispensables à l’exercice du pouvoir et de la force entant entendu que les successeurs à notre Macron soit imprégnés de l’idéologie adéquate.
    Dans cette démarche l’UE ,gardienne et instigatrice des fondements du néo libéralisme veille et impose au communs (aux États en voie de disparition) des gestions ou le profit dévolu au privé par essence ne lui échappe sous quelle forme que ce soit.
    Le constat est évidemment le suivant:un totalitarisme marchand se développe, est installé dans toute l’union européenne,La CJE tranche tous les différents relatifs au profits.
    La communauté des citoyens n’est acceptée que dans la perspectives de subvenir aux fonctions de sécurité,le troupeau est constitué ,la trajectoire des profits est établie…les gilets rouges sont programmés!

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  • Narm // 16.02.2019 à 13h21

    préambule de la constitution :
    « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »

    donc pour les autoroutes, l’eau l’électricité EDFrance, la SNationaleCF

    La rentabilité n’est qu’une ânerie. Ajouter un intermédiaire ou un actionnaire à quelque chose ne peut q’en alourdir le prix ou en faire l’exploitation d’un exécutant !

    le débat est clos.

    l’exemple des mutuelles est la preuve des fourberies. deux fois le travail et en enrichi des actionnaires. De quels droit appelle-t-on ces organismes « mutuelles » s’il y a des bénefs vers des directeurs ou actionnaires ?
    « Elle poursuit un but non lucratif menant dans l’intérêt de ses membres, moyennant le versement d’une cotisation, à des actions de prévoyance, de solidarité et d’entraide. » elle est bonne celle là, non ?

    et pour rappel :

    Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi.
    La nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
    Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

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  • Chris // 16.02.2019 à 14h52

    A l’époque féodale, la privatisation étaient le fait des seigneurs (saigneurs) sensés en retour protéger les cerfs qui assuraient l’exploitation et mise en valeur de leurs biens…
    Tout changer pour que tout demeure, une phrase qui me rappelle le somptueux film du Guêpard…

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  • Tardieu // 17.02.2019 à 05h10

    Qui nationalise, qui privatise, qui détient le pouvoir, qui profitera de la politique économique appliquée par l’Etat, quelle classe sociale ?

    « La propriété des ressources premières doit donc nécessairement revenir au peuple, pour lui donner – enfin – le pouvoir et les moyens de changer de système. »

    Un leurre s’il ne détient pas le pouvoir politique, or c’est incompatible avec la Constitution antidémocratique et bonapartiste de la Ve République. Toutes les classes qui se sont succédées au pouvoir ont fait leur révolution et ont concentré entre leurs mains tout le pouvoir pour changer de politique économique (mode de production). Il n’existe pas d’autres voies ou issues politiques. Vous n’en voulez pas, alors ne vous plaignez pas.

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  • Serge F. // 17.02.2019 à 14h42

    Je ne vois pas bien l’intérêt de ce débat.

    Jean-Baptiste Barfety a été incapable de sortir un chiffre correct, ce qui la fout mal pour un professeur à Science Po. Il aurait mieux valu pour lui venir avec des notes.

    Aurelien Veron, le libéral pur jus, ne sait même pas ce qu’est le néolibéralisme. Faut-il rappeler à sa mémoire le colloque Walter Lippmann de 1938 ? Ce monsieur doit sans doute être un adepte d’un autre libéralisme. Il nous appelle à passer de l’Etat providence à la société de confiance :

    http://www.partiliberaldemocrate.fr/article/rassemblement-de-la-galaxie-liberale-le-9-novembre

    En quoi devons-nous avoir confiance ? Au précepte de Bernard de Mandeville dans son ouvrage « La Fable des abeilles » : « soyez aussi avides, égoïstes, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens » ? Ce précepte foireux ne permet pas à l’homme d’atteindre le bonheur, mais juste à la joie de pouvoir goûter à divers plaisirs éphémères, mais pas pour tous et que pour un certain temps.

    Louis Baroux sait-il que nos modes de transport et de consommation n’est plus tenable ? Sait-il que rendre une entreprise plus performante et compétitive signifie aussi mettre sous pression son personnel qui n’ose même plus faire grève (ce qu’il semble trouver bien) ? Sait-il que l’argent de se mange pas et qu’il faudrait peut-être arrêter de saccager notre Terre nourricière ?

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    • Serge F. // 17.02.2019 à 15h07

      Il aurait été plus intéressant d’inviter Juan Branco qui nous aurait raconté les dessous de l’histoire de la vente d’Aéroports de Paris :

      https://www.facebook.com/2007947626164820/videos/562308030953123/

      Parce que le néolibéralisme, c’est aussi ça : magouilles et compagnie. Néolibéralisme et liberté, ça fait deux. La libre entreprise dans cet univers n’existe pas, car tout est verrouillé par la puissance des multinationales et le copinage. Le libéralisme aboutit toujours à l’étouffement de la liberté d’entreprendre des plus faibles. Ce n’est pas sans raison que les inégalités ne cessent de croître et qu’une aristocratie continue de prospérer.

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