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6.juillet.20196.7.2019 // Les Crises

Jean Ziegler : Pourquoi il faut détruire le capitalisme ? Par Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 14-06-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 14-06-2019

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Commentaire recommandé

vert-de-taire // 06.07.2019 à 09h38

Le capitalisme était un mode d’organisation de la production.
Il s’est imposé comme un régime politique avec Maastricht.
Tout régime politique perdure dans un rapport de forces.
En démocratie le rapport de forces porte sur les idées, en capitalisme celui du plus fort.
Comme cela ne suffisait pas, il a fallu asservir les médias. Comme cela ne suffisait pas il a fallu protéger les arnaques des entreprises. Comme cela ne suffisait pas il a fallu traiter les contestataires comme des terroristes. Comme cela ne suffisait pas il a fallut terroriser les manifestants en leur tirant dessus à bout portant. Comme cela ne suffisait pas il a fallu envoyer l’armée. Comme cela ne suffisait pas les membres de l’exécutif se sont transformés en publicitaires et législateurs et les membres du législatif en exécutants. Comme cela ne suffisait pas les membres du judiciaire se sont transformés en exécutants.
En même temps advenaient de grandes catastrophes :

Diminution systémique du rendement du capital
Pollutions massives de toute la biosphère
Pandémies massives dues aux pollutions massives
Brutales et massives disparition d’espèces
Raréfaction des ressources
Changement brutal du climat
Crise de la finance bloquant l’économie réelle (la finance n’est partageuse que dans les ennuis).
Beaucoup de personnes ont eut de plus en plus faim.
La faim provoque de grands troubles à l’ordre public.
La Police et l’armée ont du sévir.
La Police et l’armée ont du sévir.

L’auteur de ces lignes a mystérieusement disparu.
Un proche.

33 réactions et commentaires

  • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 08h36

    Le capitalisme dans son principe n’est pas nécessairement une arnaque (s’il est encadré …), mais notre Système capitaliste en est une magistrale…
    ______________

    « Pour un observateur extérieur à notre monde, les raisons des catastrophes économiques, sociales et écologiques sont évidentes voire grotesques. Et pourtant nous ne les voyons pas car nous sommes prisonniers d’un système de pensée construit tout au long de l’évolution de nos sociétés occidentales.

    « Du point de vue capitaliste, les travailleurs et la planète ne sont que force de travail et ressources physiques, qu’il convient d’exploiter au moindre coût. Toute autre considération (destruction de l’écosystème, paupérisation…) est sans objet car ignorée du capitalisme. »

    Extrait de : « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS ». PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

      +16

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    • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 08h54

      « Nous exposons un capitalisme débarrassé de sa tare originelle : la propriété lucrative privée des ressources premières. Désormais, ces dernières pourraient être la propriété des collectivités et donc source d’une considérable rente collective et non plus privée.
      Selon le désir des populations, cette rente serait susceptible de servir à la restauration des éco-socio-systèmes. Les entreprises privées qui y participeraient seraient alors motivées par le profit issu, non plus de l’accaparement ou de la destruction de ces ressources comme depuis toujours mais, comme nous le verrons, du profit résultant de la restauration des éco-socio-systèmes ! Par ailleurs, le profit n’autorisant plus l’accumulation privée de ressources, il deviendrait alors inoffensif. »

      Extrait de : “COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS”. PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

        +6

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      • Shock // 06.07.2019 à 09h09

        Il faudrait quand même préciser que vous êtes l’auteur du document que vous proposez à la lecture. Non?

          +4

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        • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 09h37

          Oui, d’un autre côté je suis un illustre inconnu, ça n’apporte donc pas grand chose que je le signale.

            +8

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          • Shock // 06.07.2019 à 10h35

            Peu importe illustre ou non. C’est une question de sincérité, si ce n’est d’honnêteté. En ces temps d’auto-promotion.

              +4

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      • Shock // 06.07.2019 à 10h53

        Je suis sidéré par votre proposition de capitalisme « encadré » (p.103). Toutes les conditions sont réunies pour que rien ne change.

        Quant à indemniser les propriétaires actuels, c’est une galéjade. Depuis quand indemnise-t-on un voleur?

          +10

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        • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 11h30

          Cela suppose évidement une Révolution…

          Tous les propriétaires ne sont pas des voleurs. Seuls les premiers en déclarant d’un bien commun « ceci est à moi » sont des voleurs. Les suivants se sont pliés aux conditions du système : emprunter chez un banquier (eux gagnent en permanence sur les proprios successifs condamnés à emprunter) pour payer un capital qui a été volé par un autre.
          Par contre les propriétés qui ne servent que la spéculation n’ont pas à être indemnisées. Cela fait partie des risques de la spéculation.

            +5

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    • Shock // 06.07.2019 à 09h05

      « Le capitalisme dans son principe n’est pas nécessairement une arnaque (s’il est encadré …) »

      Il n’est pas seulement une arnaque, mais dans son principe il est un crime. Il transforme une partie de l’humanité et le reste du monde vivant en objets.

      Encadré par qui? « Un homme, ça s’empêche. » Voilà qui n’a jamais effleuré la pensée d’un oligarque capitaliste.

        +16

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      • Calal // 06.07.2019 à 09h10

        Théoriquement, c’est le rôle de la loi,la même pour tous,le salarié comme le propriétaire du moyen de production. Sauf quand le capitalisme devient financier, avec comme leitmotiv  » donnez moi le pouvoir de création monétaire,et je me fiche de qui fait les lois ».
        Même Raymond barre s’est fait acheter…

          +5

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        • Shock // 06.07.2019 à 10h46

          La loi? Pratiquement non. Je suis dans l’embarras de proposer des exemples tellement ils foisonnent. De Cahuzac à Dettinger.

          Je propose la relecture des « Animaux malades de la peste ».

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        • bhhell // 06.07.2019 à 12h01

          La loi ne fait jamais que refléter le système de domination propre à une époque. La captation du surplus par l’esclavage puis le servage, et enfin le capitalisme se traduit par des normes juridiques qui lui donnent pleine légitimité. Le travail des enfants au 19e siècle était par exemple parfaitement légal et considéré par l’essentiel de la population comme chose normale, naturelle, tout comme la propriété privée l’est aujourd’hui pour la plupart d’entre nous

            +5

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      • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 09h28

        Les oligarques tirent leur puissance de la propriété lucrative des ressources premières, essentielles. Sans cela ils sont des citoyens ordinaires.

        Une réelle démocratie suppose donc que la collectivité en soit propriétaire car les puissants perdraient ainsi la domination qu’ils en tirent, et nous serions enfin libres de les gérer afin de restaurer la planète et sauver ses habitants dans un système qui, par ailleurs, peut être libéral.
        Le pouvoir réel est dans la propriété de ces ressources ! Celui qui tient la gourde dispose du pouvoir absolu sur ceux qui ont soif…

        Ce qui n’interdit pas une autre forme de capitalisme, dans laquelle le privé aurait à disposer du droit d’usage des ressources – propriété collective – qui lui seraient nécessaires pour son activité.

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        • Bats0 // 06.07.2019 à 10h26

          Question : « Qu’est-ce que la propriété ? » , réponse : « La propriété c’est le vol » De 1840 à 1842, Pierre-Joseph Proudhon publie sur le thème de la propriété.
          Rien de neuf sur ce qui reste de la planète terre. Le problème, déjà indiqué ici sur ce blog, c’est l’homme et son « égo », tant qu’il n’aura pas compris, et donc résolu son problème psychologique face à cet état, il ne pourra pas durablement évolué.
          Puis, après le capitalisme, c’est l’anarchie : ordre et collectivité; pas d’autre alternative, surtout dans l’état où se trouve notre planète, après que notre génération et celles précédentes depuis l’ère industrielle en aient tirées un maximum de profit en un minimum de temps.

            +5

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        • Shock // 06.07.2019 à 10h31

          « Les oligarques tirent leur puissance de la propriété lucrative des ressources premières, essentielles. »

          Actuellement la ressource la plus importante est le capital, et non plus les « ressources premières ». Nous sommes dans une économie casino.

          « Ce qui n’interdit pas une autre forme de capitalisme »

          Toute forme de capitalisme autorise une accumulation du capital. Et donc une forme de ploutocratie et d’oligarchie.

          « Une réelle démocratie suppose »

          Elle suppose d’être politique et économique à tous les niveaux. Et donc strictement anti-capitaliste.

            +3

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          • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 11h15

            « Toute forme de capitalisme autorise une accumulation du capital. Et donc une forme de ploutocratie et d’oligarchie. »

            Pas forcément, supposons une entreprise qui ne disposerait que de la propriété d’usage de son capital physique, réaliserait des profits monétaires.
            Si elle ne peut acheter de ressources (capital physique) qui seraient propriété inaliénable de la collectivité, elle ne pourrait en accumuler, ni donc accumuler du pouvoir.
            Et pourtant elle resterait motivée par le profit monétaire, qui lui permettrait d’investir dans des droits d’usage de ressources supplémentaire… si la collectivité en est d’accord. La collectivité pourrait ainsi orienter l’activité des entreprises vers les secteurs qu’elle entend développer. Ex : remise en état de la biosphère.
            Je ne sais si on peut appeler ça du capitalisme, mais ça fonctionne de la même manière, sans en avoir les inconvénients.

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            • Logique // 06.07.2019 à 13h10

              Je crains que vous n’ayez pas compris le fonctionnement du capitalisme quand vous écrivez:
              « supposons une entreprise qui ne disposerait que de la propriété d’usage de son capital physique, réaliserait des profits monétaires.
              Si elle ne peut acheter de ressources (capital physique) qui seraient propriété inaliénable de la collectivité, elle ne pourrait en accumuler, ni donc accumuler du pouvoir. »

              Les capitalistes n’ont pas besoin de « posséder » les ressources (y compris les fameuses « ressources » humaines), ils ont seulement besoin de les exploiter. Les capitalistes ne possèdent pas les travailleurs (à certains égards le sort de certains esclaves dans l’antiquité pouvait être meilleur que celui d’un prolétaire moderne), ils les exploitent. Tout ce que demandent les capitalistes, c’est ce « profit monétaire » que vous acceptez. Et qui leur permet d’asseoir leur pouvoir.

              Vous ne proposez rien de nouveau.

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            • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 14h04

              Logique,

              Peu importe en effet qu’ils soient propriétaires, mais dans tous les cas pour exploiter ces ressources, il leur faut l’accord des propriétaires de ces ressources !

              Et si la collectivité détient la propriété inaliénable de l’ensemble des ressources premières, les exploitants doivent nécessairement obtenir son accord…
              Ainsi la collectivité détiendrait un pouvoir absolu sur les exploitants, qu’elle pourrait sélectionner dans le sens que nous, le peuple, souhaitons.

              Les travailleurs sont libres dès lors qu’ils ont le choix effectif de travailler ou non… La collectivité pourrait aussi en décider.

              Le profit permet d’assoir son pouvoir s’il permet d’accumuler des ressources premières. Or si celles ci sont propriété de la collectivité, c’est impossible.

              Le Pouvoir EST dans la Propriété des Ressources premières. C’est tout ! J’en ai expliqué la logique 😉
              (c’est bien pour ça qu’ils veulent tout privatiser !)

                +2

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            • Logique // 06.07.2019 à 17h08

              « Les travailleurs sont libres dès lors qu’ils ont le choix effectif de travailler ou non… »

              Désolé, mais pour moi la discussion s’arrête ici. Je n’ai nullement envie de devenir méchant ou ironique.

              Un dernier conseil toutefois, la lecture du Capital et de cet entretien:

              http://www.unz.com/mhudson/the-world-bank-and-imf-2019/

              Bonne lecture!

                +1

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            • Dominique Gagnot // 06.07.2019 à 18h03

              Logique,

              Vous vous obstinez à rester dans le cadre du système capitaliste actuel, qui est particulier. Effectivement dans ces conditions dire que « Les travailleurs sont libres dès lors qu’ils ont le choix effectif de travailler ou non » est absurde, puisque le système actuel fait en sorte que ce soit impossible.

              Si vous réfléchissiez dans le cadre d’un capitalisme ou la collectivité serait propriétaire inaliénable des ressources premières (Marx disait des moyens de production, ce qui revient au même), vous comprendrez que la collectivité peut décider de lois permettant aux travailleurs de choisir librement leur travail.
              Condition : il suffit que l’offre de travail soit supérieure à la demande, et avec une Sécurité sociale et économique à définir collectivement en fonction des impératifs sociaux et écologiques.

              (Ce fut le cas dans les 30 glorieuses pour nombre de travailleurs … )

              Le problème est que nous sommes formatés par le système actuel, et naturellement on y raccroche notre raisonnement. Dans ce contexte il est impossible d’imaginer autre chose que ce qui existe déjà. Il faut commencer par s’ouvrir l’esprit avec un grand coup de karcher 😉

                +3

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  • Shock // 06.07.2019 à 08h52

    Il y a une certaine candeur chez Ziegler quand il dit que tout être humain éprouve de l’empathie quand un enfant est maltraité ou persécuté ou massacré… Il suffit de le renvoyer aux propos de Madeleine Albright rapportés aujourd’hui même ici:

    https://www.les-crises.fr/liran-en-ligne-de-mire-par-francis-boyle/#comment-587293

    Quant à la fin du capitalisme… nous nous en éloignons chaque jour davantage quand on lit ce qui est expliqué ici aujourd’hui même:

    https://www.les-crises.fr/quand-la-presse-portait-macron-au-pinacle-et-au-pouvoir-par-mathias-reymond/#comment-587290

      +10

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    • jp // 06.07.2019 à 12h35

      candeur peut-être mais il est normal, humain, c’est Albright qui est psychopathe.

        +5

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  • vert-de-taire // 06.07.2019 à 09h38

    Le capitalisme était un mode d’organisation de la production.
    Il s’est imposé comme un régime politique avec Maastricht.
    Tout régime politique perdure dans un rapport de forces.
    En démocratie le rapport de forces porte sur les idées, en capitalisme celui du plus fort.
    Comme cela ne suffisait pas, il a fallu asservir les médias. Comme cela ne suffisait pas il a fallu protéger les arnaques des entreprises. Comme cela ne suffisait pas il a fallu traiter les contestataires comme des terroristes. Comme cela ne suffisait pas il a fallut terroriser les manifestants en leur tirant dessus à bout portant. Comme cela ne suffisait pas il a fallu envoyer l’armée. Comme cela ne suffisait pas les membres de l’exécutif se sont transformés en publicitaires et législateurs et les membres du législatif en exécutants. Comme cela ne suffisait pas les membres du judiciaire se sont transformés en exécutants.
    En même temps advenaient de grandes catastrophes :

    Diminution systémique du rendement du capital
    Pollutions massives de toute la biosphère
    Pandémies massives dues aux pollutions massives
    Brutales et massives disparition d’espèces
    Raréfaction des ressources
    Changement brutal du climat
    Crise de la finance bloquant l’économie réelle (la finance n’est partageuse que dans les ennuis).
    Beaucoup de personnes ont eut de plus en plus faim.
    La faim provoque de grands troubles à l’ordre public.
    La Police et l’armée ont du sévir.
    La Police et l’armée ont du sévir.

    L’auteur de ces lignes a mystérieusement disparu.
    Un proche.

      +32

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    • septique // 06.07.2019 à 20h23

      Le capitalisme était un mode d’organisation de la production….le capitalisme n’a jamais été un mode d’organisation de la production mais uniquement un mode de captation de la plus-value. Ceci ET le fétichisme de la marchandise comme expliqué par Marx sont bien les choses marquantes à retenir ad minima de celui-ci.
      Le taylorisme, la création de la chaîne de production par Ford, maintenant internet et la dématérialisation des échanges ne visent qu’a UNE SEULE opération..augmenter la plus-value (qui est décroissante depuis les années 1970). La création incessante d’objets, de concepts, de clientèles spécialisées, de services, l’atomisation du commun aussi.

      Il s’est imposé comme un régime politique avec Maastricht sûrement pas il faut sortir de l’UE, il s’est imposé partout à des degrés divers, le milliardaire chinois utilise les mêmes règles que le trader à la City, le milliardaire russe ou indien ou le prince saoudien.

      Une partie des catastrophes sont la conséquences de la démographie. Au Niger l’un des pays les plus pauvres du monde, les femmes ont entre 8 et 11 enfants, 50 % de la population a moins de 15 ans, 10 % de la population a un statut d’esclave…pas de ressources naturelles (sauf de l’uranium dont les ventes se sont écroulées).

      Maltus finira en partie par avoir raison.

        +3

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  • libvert.fr // 06.07.2019 à 13h02

    Apparemment, ce Monsieur ne connaît pas la théorie de la Paix Capitaliste (dans le cadre d’un Etat de Droit avec respect des Justices et libertés inter individuelles, avec l’individu étant la plus petite des minorités à défendre)

    https://en.wikipedia.org/wiki/Capitalist_peace

      +3

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  • Louis Robert // 06.07.2019 à 13h44

    Le grand Jean Ziegler est un modèle humain. Il en a payé et continue d’en payer le prix fort.

    Vous voulez saisir ce qu’est le capitalisme cannibale à l’origine de l’Empire de la honte, de la faim dans le monde, de la haine de l’Occident? Étudiez l’oeuvre implacable du témoin Ziegler.

      +12

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    • Serge F. // 06.07.2019 à 23h39

      Pourquoi ne pas commencer par lire son livre « Destruction massive – Géopolitique de la faim » ?

        +1

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      • Louis Robert // 07.07.2019 à 01h22

        En effet, pourquoi pas?

        Personnellement, je préfère généralement m’enquérir du parcours de l’homme, examiner l’étendue de son œuvre, le contenu des ouvrages pour moi les plus évocateurs… puis enfin décider dans quel ordre je lirai les 2-3 premiers qui, vraisemblablement, m’intéresseront le plus, compte tenu de ce que je veux avant tout apprendre de lui, sans plus tarder.

        Cela dit, à chacun sa méthode, ses préoccupations, ses passions, son état d’esprit au moment de choisir, etc.!

          +1

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  • Tardieu // 07.07.2019 à 08h01

    Soit les moyens de production (dont le capital accumulé) sont privés, soit ils sont collectifs ; soit ils appartiennent à des individus, soit ils appartiennent à la collectivité ; soit ils opposent exploiteurs et exploités, oppresseurs et opprimés, ils s’inscrivent dans le cadre du règne de l’exploitation de l’homme par l’homme, soit ils font appel à des producteurs libres, consentants et conscients de servir les intérêts ou le bien-être collectif ; soit ils peuvent être transmis héréditairement, soit ils demeurent la propriété inaliénable de la collectivité ; soit ils sont conçus pour produire du profit qui tombera dans l’escarcelle des propriétaires privés, soit ils sont uniquement conçus pour satisfaire les besoins de la population (sans oublier les générations futures)…

    Bref, tout oppose capitalisme et socialisme qui incarnent deux classes indépendantes aux intérêts diamétralement et irrémédiablement inconciliables. Toute tentative de les associer ne serait que pur opportunisme, imposture, supercherie que les faits s’emploieraient à démontrer.

    On ne peut pas se prévaloir d’un esprit libre ou d’avoir atteint je ne sais quel niveau de conscience quand on a pour unique horizon le capitalisme avec ses guerres incessantes contre tous les peuples, un cauchemar qui apparemment n’empêche pas de dormir tous ceux qui ont un mode de vie relativement confortable. Le rôle historique du capitalisme est terminé depuis longtemps, il doit être relayé au musée du passé.

      +3

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  • moshedayan // 07.07.2019 à 08h46

    Dans les Instituts d’Histoire de Prague, Bratislava ou de Moscou, on nous apprenait que les premières formes du capitalisme étaient apparues fin XVe, notamment en Italie et avec les marchands affrêteurs de navire et ou propriétaires d’Ateliers de tissage (assurance et stockage)…
    Je partage bien le point de vue « septique » qui estime sur le fond que Malthus risque bien d’avoir « en partie » raison.
    Les travaux de Malthus ont pour départ une étude des origines de la pauvreté dans certains parties de la population. Sa réponse est formulée dans un langage qui heurte parfois parce qu’il présuppose le maintien des « classes aisées »… mais maintenant on est à une échelle mondiale de l’épuisement des ressources naturelles…

      +1

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    • Sandrine // 07.07.2019 à 09h27

      Malthus, c’est le gas qui disait qu’un enfant dont la famille n’aurait pas les moyens de le nourrir où qui ne pourrait pas trouver à s’employer chez une personne riche en mesure de rétribuer ses services n’a AUCUN droit de vivre… je vous laisse compléter ce raisonnement en remplaçant enfant par personne âgée et/ ou dépendante. Libre à vous de penser que la raréfaction des ressources naturelles lui donne raison. Pour ma part je considère plutôt qu’il est urgent de s’opposer à l’éthique malthusienne qui est en train de s’imposer dans les esprits à bas bruit à la faveur de la crise écologique.

        +6

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    • Louis Robert // 07.07.2019 à 13h34

      L’effondrement de notre monde sous le capitalisme impérialiste est un problème de riches dont nous sommes. Alors que la masse des populations des pays pauvres parvient à peine à survivre, per capita nous, les riches, sommes, à leurs dépens, les hyper consommateurs-prédateurs-gaspilleurs-pollueurs-destructeurs par excellence des ressources planétaires. C’est dire que si nous sommes trop nombreux sur cette planète, ce sont nous, les riches, qui sommes de trop. (1)

      D’où la suggestion de Dmitry Orlov (2) à nos malthusiens militants de d’abord libérer la planète de leur présence, laissant aux autres le soin de décider du moment qui leur semblera le plus naturel et souhaitable pour quitter ce monde.

      Pour ma part j’ai toujours trouvé du ironique, du reste, l’absence de malthusiens pour avoir loué le contrôle de la natalité par la Chine…

      ___________

      (1) Interdit d’interdire : Aurélien Barrau et Alain Damasio – La fin du monde est-elle pour demain ?

      https://m.youtube.com/watch?v=qWqsYSZUuxg

      (2) « The Death of the Liberal Idea »

      “As an aside, now that liberalism is dead, those who feel that the planet is overpopulated only have the right to speak for themselves. That is, it may very well be the case that Earth is overpopulated with you, but that, of course, is for you alone to decide. If you feel sufficiently strongly about this matter, you should perhaps take charge and rid the planet of your good self, but please allow the rest of us wait to depart this world in some other, more naturalistic and less ideologically motivated manner.”

      https://cluborlov.blogspot.com/2019/07/the-death-of-liberal-idea.html

        +0

      Alerter
      • Louis Robert // 07.07.2019 à 17h35

        Addendum portant sur ce PROBLÈME DE RICHES: en lien avec la revue de presse parue sur ce site…

        « Le Haut Conseil pour le Climat frise la Révolution

        Le premier rapport du tout neuf Haut Conseil pour le Climat (HCC) n’a pas reçu l’accueil qu’il mérite. Il cache des propositions qui frisent la Révolution. Les conclusions du HCC impliquent d’abandonner tous les indicateurs de la Loi organique relative à la loi de finance (LOLF) et de les remplacer par un indicateur prioritaire : la compatibilité avec le budget carbone de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Au niveau mondial, les 10 % les plus riches sont responsables de près de la moitié des émissions, et les 1 % les plus riches émettent à eux seuls plus de carbone que la moitié la plus pauvre de la planète. Comment les classes moyennes et populaires des pays riches et émergents accepteraient de changer leur mode de vie si les plus aisés ne sont pas mis à contribution. Toute future loi de finance qui n’organisera pas la réduction drastique des inégalités est à recaler. »

        Source:

        https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/07/03/le-haut-conseil-pour-le-climat-frise-la-revolution/?fbclid=IwAR2jrSIKjHM5iXzgmmT7nn_7RYmiJlITwBG-8pSU311UXhzmGV981lSheCg

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  • Kiva // 08.07.2019 à 14h18

    Toujours à ressasser les vieilles antiennes sur la destruction du capitalisme….Toujours les mêmes lubies de ces altermondialismes d’opérette… Tous ces gens ont une grille de lecture totalement surannée.

    Comme à chaque changement de système, nous ne nous rendons pas compte immédiatement de cette mutation mais actuellement nous ne sommes déjà plus dans un système capitaliste. C’est d’ailleurs ce que la réflexion de David Graeber semble se diriger. Il le souligne déjà dès 2015 mais l’illustre magistralement en 2018 dans son ouvrage « Bullshit jobs ». Il montre très bien que notre système multiplie tout azimut les « jobs à la con », totalement improductifs allant même à l’encontre des principes du capitalisme.
    D’ailleurs Michel Leter avait déjà fait le lit du concept de capitalisme…

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