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30.janvier.201530.1.2015 // Les Crises

[C’est dit] Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

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Notez, on l’avait bien vu en 2005 : les traités européens sont au-dessus de la Démocratie

Point positif de Juncker : sa franchise – bah oui, les Grecs, votre invention plurimillénaire est dépassée, quoi, tellement pas « moderne »… !!

Point négatif de Juncker (et les eurocrates) : il va vite voir à quoi ça sert, en général, la Diplomatie…

Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », affirme notamment le président de la Commission européenne.

Intraitable. Dans un entretien au Figaro, le président de la commission européenne adresse une fin de non recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker, oppose à la Grèce un « non » catégorique :

« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »

[OB Ca, tu vas voir qui de l’État ou de ses créanciers va gagner… P.S. 2 000 ans d’Histoire pour t’aider, comico…]

On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.

Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :

« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »

Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Interrogé sur la France, et notamment sur la question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB, Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant.

Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail ». Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autre remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. »

Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernement, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi…

Source : Politis


Le dernier Sapir pour éclairer :

L’Allemagne entre deux maux

29 janvier 2015

Par

On commence seulement aujourd’hui à bien mesurer ce que la victoire de SYRIZA peut signifier pour le zone Euro. En réalité, cette victoire met l’Allemagne au pied du mur et fait éclater son double langage quant à la zone Euro. Privée de marges de manoeuvres néanmoins, l’Allemagne peut réagir violemment et provoquer, indirectement, la dissolution de la zone, même si elle en est la principale bénéficiaire aujourd’hui. Pour comprendre cela, il faut rappeler ici quelques points.

La victoire de Syriza

La victoire, véritablement historique, de SYRIZA en Grèce a propulsée son chef, le charismatique Alexis Tsipras sous le feu des projecteurs. Il convient de rappeler que ce parti est en réalité une alliance regroupant des anciens gauchistes, des anciens communistes, des écologistes, et des anciens socialistes. Ce qui a fait le ciment de cette improbable alliance, et qui explique son succès, avec plus de 36% des suffrages exprimés, est en réalité bien plus profond, mais aussi plus complexe, que la “question sociale”. Non que cette dernière ne soit importante, voire tragique. On comprend le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010. Mais il y a aussi la question de la souveraineté nationale. Le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la commission européenne, qui s’est exprimé dès le lendemain de l’élection, est une dimension très importante de la victoire de SYRIZA. La question sociale, sur laquelle se focalisent les commentateurs français, pour importante qu’elle soit, n’explique pas tout. En réalité, SYRIZA s’est engagé dans un combat pour le souveraineté du peuple grec contre les bureaucrates de Bruxelles et de Francfort, siège de la Banque Centrale Européenne. La victoire de SYRIZA annonce peut-être celle de PODEMOS en Espagne au début de cet automne. Et, tout comme dans SYRIZA, la composante souverainiste est loin d’être négligeable dans PODEMOS, ou encore dans le parti Irlandais qui briguera lui-aussi la victoire au début de 2016, le SIN FEINN.

Au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d’abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup considèrent que c’est une alliance hors nature de l’extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur incompréhension du combat de SYRIZA et sa réduction à la seule question sociale. Ce qui justifie l’alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c’est justement le combat pour la souveraineté de la Grèce. Tsypras, dès son premier discours, a parlé de l’indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement, qui n’a eu aucun écho dans la presse française mais qui est fondamental, a été de se désolidariser justement de la déclaration de l’UE sur l’Ukraine. Une nouvelle fois, comme on pouvait s’y attendre, l’UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n’approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme. Or, ce point va devenir de plus en plus important. La politique de l’Union Européenne concernant les affaires internationales est une politique intergouvernementale. Cela implique que les décisions soient prises à l’unanimité[1]. Le nouveau gouvernement grec reproche donc à l’UE cette décision car elle a été prise sans respecter les procédures internes à l’UE[2]. Il est désormais clair que l’UE ne pourra plus se comporter comme avant en ce qui concerne tant la Russie que l’Ukraine. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l’encan de la Grèce au profit de l’étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d’affirmer la souveraineté de la Grèce. Mais, cette décision est aussi un coup très dur porté aux diverses compagnies qui s’étaient attablées devant ce marché.

Le dilemme allemand

Il faut alors chercher à comprendre la position de l’Allemagne. La déclaratio du Ministre de l’Economie, M Sygmar Gabriel est à cet égard éclairante. Il a ainsi déclaré qu’ »il faut que soit respecté un principe de justice à l’égard de notre population« [3]. Il a souligné que ce fameux « principe de justice » devait s’appliquer à l’égard « des gens en Allemagne et en Europe (…) qui se sont montrés solidaires » [des Grecs]. En réalité, ces aides sont allées majoritairement aux banques européennes qui avaient acheté une grande part de la dette grecque. Il n’y a pas eu de « solidarité » avec le peuple grec, mais un principe bien compris de socialisation des pertes. Néanmoins, il faut s’interroger sur le pourquoi de cette déclaration.

L’Allemagne ne veut pas que la zone Euro se transforme en une “union de transferts”. C’est une constante depuis le début des négociations sur la zone Euro. On peut le comprendre, d’ailleurs, car si les principes d’un réel “fédéralisme” étaient appliqués (comme ils le sont à l’intérieur d’un Etat comme la France) l’Allemagne, “région” riche de la zone Euro, devrait contribuer à hauteur de 8-9% de son PIB par an sur une période d’au moins dix ans. On peut considérer que ceci aboutirait à casser les reins à l’économie allemande. Mais, l’Allemagne veut – par contre – les avantages de la monnaie unique, et d’un taux de change inchangé avec ses pays “clients”. C’est ici que le bat blesse. En effet, soit l’Allemagne accepte une nouvelle – et très importante – restructuration de la dette grecque (ou un moratoire) et elle sera immédiatement saisie de demandes analogues par des pays comme la Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Soit l’Allemagne adopte une position “dure”, en l’enrobant de pleurnicheries obscènes comme celles de Sygmar Gabriel (et en oubliant toutes les restructurations de la dette allemande qui ont eu lieu au XXème siècle) et provoque un affrontement avec la Grèce. Mais alors, le risque est important de voir la Grèce quitter l’Euro, et un processus de contagion se mettre en place.

De fait, et quoi que fasse l’Allemagne, elle sera confrontée à ce processus de contagion, soit à l’intérieur de l’Euro (et avec une pression de plus en forte pour voir augmenter sa contribution) ou à l’extérieur, avec une dislocation probable de la zone Euro. L’Allemagne a encore le choix, maix c’est un choix entre deux maux. Et l’on peut penser que, dans ce cas, elle choisira ce qui pour elle, ou plus précisément pour ses dirigeants, apparaîtra comme le moindre: la rupture de la zone Euro. Mais, l’Allemagne ne peut pas, pour des raisons historiques, porter la responsabilité d’une destruction de cette zone. Elle devra, à tout prix, la faire porter aux grecs, quitte a déployer des trésors de mauvaise foi.

Quoi qu’il en soit, l’avenir s’annonce sombre pour l’Allemagne qui se rend compte aujourd’hui qu’elle est dans un piège, ce piège même ou elle avait cru enfermer les autres pays. Quel que soit l’issue qu’elle choisira, l’Europe, qui est aujourd’hui une forme de proriété allemande, sortira affaiblie. Mais, cet affaiblissement tire en réalité son origine du fait que l’Allemagne a sciemment pratiqué une politique de “cavalier solitaire” tout en prétendant adhérer à des mécanismes fédéraux. Le double langage se paye toujours, et dans ce cas il se payera à un prix particulièrement élevé.

Une anticipation par le BCE?

Il faut alors revenir sur la conférence de Mario Draghi du jeudi 22 janvier. On a déjà signalé l’importance de la limitation à 20% de la garantie de la BCE sur les nouveaux achats de titres[4]. Mais on peut se demander si, en réalité, Mario Draghi n’a pas anticipé la situation à venir, et une probable décomposition de la zone Euro. On peut lire sa politique, et ses déclarations comme le choix suivant: pas de mutualisation des dettes s’il n’y a pas de mutualisation économique (et en particulier budgétaire). Cette position est très sensée. La mutualisation des dettes n’auraient effectivement de sens que si l’on aboutissait rapidement à un système de mutualisation économique, et budgétaire. Or, Mario Draghi n’est pas sans savoir que l’Allemagne est fortement opposée à une telle mutualisation. Aussi est-il en train d’organiser le fractionnement monétaire du marché des dettes, et donc la renationalisation de ces dernières. Ceci pourrait bien être la dernière étape avant la dissolution de la zone Euro.

Mais, pour qu’il y ait une dissolution “organisée”, il faudrait que l’Allemagne reconnaisse le dilemme dans lequel sa propre politique l’a plongé. Il est très peu probable que les dirigeants allemands, qui ont tous – que ce soit la CDU-CSU ou la SPD – été connivents à cette politique l’acceptent. Disons le tout de suite, c’est très peu probable. Le cheminement auquel nous devons nous attendre est donc celui d’une montée de l’affrontement avec la Grèce conduisant cette dernière à faire défaut sur sa dette et à se faire “expulser” de la zone Euro, non pas dans les formes (car rien ne permet de le faire) mais dans les faits. La BCE coupera l’alimentation de la Banque Centrale grecque et décidera que les “euros” émis en Grèce ne peuvent plus circuler dans le reste de la zone Euro. Notons que des mécanismes de ce type ont été en leur temps employés, pour une durée certes très courte, sur Chypre.

Il est aussi clair que le gouvernement grec se prépare à ce type de scénario. Il va réaliser un budget en équilibre strict, moyennant bien entendu l’affectation des dépenses prévues sur les intérêt des la dette à d’autres dépenses. Mais, si cette politique fait sens pour la Grèce, elle ne le fait nullement pour la zone Euro, qui devra alors affronter une crise de défiance massive, et une contagion rapide sur d’autres pays. Ce sera le scénario de “dislocation” de la zone Euro.

Il serait important que notre personnel politique commence à s’y préparer. Mais l’on peut craindre que, vivant dans une bulle et pratiquant une forme particulière d’autisme politique, il ne voit rien venir et soit confronté à la réalité de manière très brutale.

Commentaire recommandé

stephp // 29.01.2015 à 21h54

Donc officiellement, l’Europe est une dictature !
En même temps la déclaration du chef de gang luxembourgeois a le mérite de la clarté…

199 réactions et commentaires

  • lydia // 29.01.2015 à 21h25

    mais malgré ça vous collez à un parti européiste, je suppose qu il vous faudra des démos plus musclées pour comprendre à quoi vous avez affaire, je suis confiante, ce n est qu une affaire de temps

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    • ulule // 29.01.2015 à 23h19

      Anticonstitutionnel ?

        +4

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      • Lage // 30.01.2015 à 00h12

        Olivier, ne voulez-vous pas prendre Béchade, Todd et Sapir sous votre aile et fonder un parti politique un de ces jours ?

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        • Caramba! // 30.01.2015 à 13h00

          Todd, non, il est trop anti-allemagne.et trop pro-américain, puisque c’est là qu’il se réfugiera au cas ou….

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      • 1Direct // 30.01.2015 à 14h56

        De mémoire:
        De part les traités (et autres), les Constitutions des pays sont soumises aux lois et textes émanant de l’U.E.
        EN CLAIR, notre Constitution ne sert pas à grand chose pour ne pas dire rien.
        Junker a été limpide et sans équivoque sur la démocratie vue et exercée par l’U.E..

        Comme il a été dit il y a 2 types dictatures:
        1) La dictature par la force dans laquelle le peuple doit se taire.
        2) La dictature molle. La population peut dire et faire ce qu’elle veut on s’en fout.
        (En français courant: « Cause toujours tu m’intéresses »)

        Jusqu’à présent, Bruxelles est dans le cas cette dernière.
        La nouveauté est que Junker a fini par dire (Oups !? 😉 ) tout haut ce qui se faisait/fait/fera en silence.
        J’ai bien dit « jusqu’à présent ». En effet jusque là elle n’était pas véritablement contredite par les urnes.
        Aujourd’hui, si le gouvernement grec tiens bon et/ou si « les urnes » d’autres pays suivent le même mouvement, les dirigeants -les/nos élus en place inclus – de l’U.E. vont passer/basculer vers une dictature d’un autre type. Quelque chose de plus dur !?

        En France, déjà en 2008, il était question de dictature « molle à la française » (par exemple mais pas que ici: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.agoravox.fr%2Fmot%2Ffrance-dictature-molle&ei=XofLVL_LIMGuUe7xgqAF&usg=AFQjCNEgHh9_xwXPkQedAWKiqtCni60kyw&bvm=bv.84607526,d.d24

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        • Gaïa // 30.01.2015 à 17h54

          Quand Junker avait choisi pour les Grecs les « visages familiers » des partis du naufrage grec : nouvelle Démocratie (droite) et le pasok (parti socialiste), le peuple a voté Syriza.
          Maintenant il lui dit que son choix anti-austérité n’est pas démocratique car il viole les traités. Cette réponse montre avec bien plus de clarté aux Grecs que les traités sont à l’évidence non seulement d’orientation austéritaire mais de surcroît profondément antidémocratique puisque ses défenseurs font fi de leur vote.
          Je crains que Juncker ne réalise pas que le mouvement populaire qui a porté au pouvoir Syriza se radicalisera plus grâce à ce genre de discours. Qu’il en soit ainsi car en plus on le rend invisible lors du vote sur les sanctions contre la Russie
          http://yanisvaroufakis.eu/2015/01/29/a-question-of-respect-or-lack-thereof/

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        • Phil Bellin // 31.01.2015 à 07h22

          il me semble que les urnes irlandaises et françaises en 2005 avaient contredit le Traité de Lisbonne, validé par le Parlement français en 2008, faisant de fait entrer le pays en dictature.

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    • le Prolo du Biolo // 30.01.2015 à 21h16

      Il ne s’agit pas de coller à un parti européïste, mais de faire les choses en leur temps, et en suivant une stratégie plutôt que ses animosités plus ou moins contrôlées.

      Les ruptures brusques sont des solutions simplistes qui font plaisir aux esprits manichéens, mais qui débouchent inévitablement sur rien. Ou sur des catastrophes.

      Moi ça me plaît bien que Syriza reste dans l’Europe pour y fiche le bazar et mettre ses dirigeants actuels au pied du mur.
      Egalement pour y rechercher et y construire des alliances, avec le Sinn Fein, Podémos, etc …, pour plus tard bâtir une solution alternative à l’Europe des marchés.

      Mais ce que j’en dis …

        +4

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  • Jean // 29.01.2015 à 21h44

    L ‘Europe: tu l’aimes ou tu la quittes !!!

    Longue vie Alexis !!!

      +26

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    • FL // 30.01.2015 à 08h22

      « Mémoires d’Espoir » (tome I)

      « A quelle profondeur d’illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ? »
      C. de Gaulle

      C’est en comprenant ce fait simple que l’on peut espéré construire une Europe (des nations évidement) forte et en paix.

      Junker, c’est une autre vision la réalité…celle des paradis…fiscaux…

        +33

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      • Doluos // 30.01.2015 à 17h47

        Je suis d’accord avec cela dans le contexte d’une l’époque pré-nouvelles technologies de l’information. Mais la donne a changé.

        Ce qui s’est façonnés au cours de plusieurs siècles semblent dorénavant se remodeler en quelques générations. L’acculturation semble luminique grâce au Cinéma d’abord puis à l’Internet. Sorte d' »effaceur » de l’histoire.

        La génération Z, dernière du classement, ne trouve racine, selon mon avis, que dans une histoire virtuelle, écrite en html par la génération Y (celle de mickey mouse) et dicté par celle des trente pâteuses.

        L’homme J+1 sera bien trop interconnecté pour écouter le cœur des nations d’antan. Et citer le général ne me semble plus pertinent pour l’instant.

        Athènes, où j’ai personnellement observé les ravages économiques il y a deux ans, ne s’est pas libérée avec Syriza. C’est plutôt l’abandon de plusieurs formes de ré-organisations sociétale qui est fêtés. Ce n’est par la « démocratie », par les petits bouts de papier que les nations renaitront, ni pas les commentaires, je l’avoue.

        Le virtuel nous tuerait-il à petit feu?

          +3

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  • loeillot // 29.01.2015 à 21h53

    Bon dieu, mais faites les enfermer ces salopards!
    Vite les BRICS, bougez vous les fesses. Ça urge!

    Merci beaucoup olivier pour votre travail. Soyez prudent tout de même.
    On tient à vous ici!

    Bonsoir à tous.

      +77

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  • stephp // 29.01.2015 à 21h54

    Donc officiellement, l’Europe est une dictature !
    En même temps la déclaration du chef de gang luxembourgeois a le mérite de la clarté…

      +123

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    • Macarel // 29.01.2015 à 22h28

      L’UE n’est pas, par construction, démocratique : c’est un système totalitaire, aux mains d’une oligarchie d’ apparatchiks du monde bancaire, et de la finance.

        +101

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      • stephp // 29.01.2015 à 22h33

        Oui ça on savait, mais maintenant c’est OF-FI-CIEL puisque c’est le parrain himself qui le dit, cool non ?

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        • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 07h27

          stephp,
          C’est officiel depuis longtemps, le referendum de 2005 ne vous rappelle rien ?
          Mais beaucoup de gens, y compris Sapir, ne veulent pas le comprendre.

          A quoi sert d’arriver au pouvoir dans un pays européen, alors qu’il n’est plus possible de faire des politiques intérieures nationales dans l’intérêt de son peuple?
          C’est Viviane Reding ex Vice présidente de la Commission européenne qui l’explique aux Députés français, à qui elle parle lentement comme à débiles profonds:

          http://www.dailymotion.com/video/x11kkuc_viviane-reding-il-n-y-a-plus-de-politiques-interieures-nationales-il-n-y-a-plus-que-des-politiques-e_news

          A quoi sert de faire croire qu’une autre Europe est possible?
          A faire patienter les mécontents et à laisser les financiers et les lobbys se gaver.

          Les contribuables européens paieront pour la Grèce, puisque ce ne sont plus les banques qui détiennent la dette grecque, mais les Etats.
          La Grèce obtiendra sûrement une renégociation de sa dette, comme l’a obtenu l’ Irlande, en violation du statut de la BCE.

          Cela a soulagé les Irlandais, soulagera les Grecs, mais ne changera rien de fondamental dans l’usine à gaz.

          http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150128trib8834744bb/quand-la-bce-acceptait-une-restructuration-de-la-dette-irlandaise.html

          Comment une économie comme la Grèce peut s’en sortir avec une monnaie qui n’est rien d’autre que l’euro-mark?
          Avec une agriculture qui va être laminée par TAFTA?
          Avec des Traités qui interdissent le contrôle des capitaux et des marchandises et qui ont transféré l’essentiel des compétences étatiques à la Commission européenne?

          Arriver au pouvoir dans un Etat européen revient à hériter d’une coquille vide sans barre ni gouvernail. Ce sont les peuples qu’on mène en bateau….

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          • Le Basque // 30.01.2015 à 08h22

            Ce n’est jamais qu’un discourt de facade.
            Il s’uffit d’un dirigeant Européen avec un minimum de volonté dans les « grands » pays de l’union pour montrer à notre cher Juncker la direction de la sortie. A l’image de que qu’avait fait en leur temps De Gaule ou encore la dame de fer outre manche.
            Il ne faut pas oublier certaines choses comme le fait par exemple (et parmis tant d’autre) que la France est contributeur nette à l’UE et qu’il ne peut exister d’UE sans la France. Ce qui n’est clairement pas le cas de la Grèce.
            Il s’agit là simplement d’être fort avec les faibles et faible avec les forts (sans le montrer). Le propre d’une Mafia ….

              +14

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            • lvzor // 30.01.2015 à 10h46

              Oui, nous sommes contributeurs net au budget de l’UE et oui, nous avons les moyens d’y faire prévaloir notre volonté face aux laquais de la finance mondiale qui la gouvernent. Encore faudrait-il ne pas être gouvernés nous-mêmes par les laquais de ces laquais.

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            • step // 30.01.2015 à 12h59

              j’allais le dire: méthode coué. Vous connaissez les phases du deuil :
              -dénis (il n’y a pas de problème de construction européenne)
              -colère (de toute façon rien n’est à négocier) <- Actuel
              -négociation(on peut quand même sauver…)
              -résignation(bon ben c'est mort).

              On est passé du stade 1 au stade 2. Si vous voyez un recul, moi je vois un progrès.

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            • Sissjohn // 30.01.2015 à 13h53

              Oui mais pour cela il faudrait un dirigeant qui :
              – Soit ait des « Burnes » pour dire « Vous me gonflez, je me barre » et celui qu’on a en ce moment ne semble pas en avoir, du moins par rapport à cela …
              – Soit ne puise pas dans la marmite … et c’est celui qu’on pourrait avoir dans l’avenir (on l’a d’ailleurs déja eu).
              La Grèce (qui n’a pas le poids de la France, c’est vrai) pourrait malgré tout être le « détonateur » qui pourrait faire exploser tout ce bazar.
              Du moins c’est ce à quoi on se raccroche.

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            • 1Direct // 30.01.2015 à 15h10

              Vous avez raison mais … pour cela il faudrait que nos élus soient en accord avec vos dires.
              Seulement, tous, articulant voire hurlant du « démos » à plein la gorge, ne partagent pas cet avis.
              Non seulement ils ne le partagent pas mais, sauvant leurs intérêts, à minima leurs situations, ils s’y opposent de toutes leurs forces.

              C’est navrant, je sais, mais c’est un constat. Si besoin, pour ceux qui ne savaient pas, c’est aujourd’hui factuel.

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          • kali // 31.01.2015 à 04h02

            Si la Grece etait la France, ce pays serait plus militairement plus puissant. N’oublions jamais notre puissance, elle n’est pas anodine, elle doit etre respectee.

            Si un gouvernement de type Grec arrivait en France, la done serait toute differente. Cela a du deja etre envisage, et cela est envisageable.

            L’histoire en temoigne!

            La Verite est entrain de sortir partout, elle est cruelle, n’accouche que de souffrance peine douleur, et certainement plus encore…..Que peux-t-on faire?

            Le choix des Peuples a leur souverainete est legitime, la Fraternite des peuples est soumise au meme Probleme, elle doit etre eclaire par un espoir que tout existe pour son bonheur, que le regne de la violence ne passe plus, que La verite soit! car Seul le Vrai est immortel! Malgre nos differences de peau de religion de culture nous sommes tous pareils, soumis a notre nature, nature animale dans l’Homme pensant, nature mentale trop etroite face aux monstres qu’elle a crees.
            Nous avons tous des besoins vitaux, besoins de vie pour vivre et jouir de l’existence. Ces besoins nous ratachent a notre animalite lorsqu’ils sont l’expression inferieure de notre mentalite. Nous devons cherir notre besoin d’Autre Chose, besoin de verite besoin de clarte, sans oublier que tout individu sur Terre est avec le meme besoin qui bat avec le coeur, la recherche la demande d’Amour. L’amour est un partage, l’amour est une Union d’ici de la-bas et d’ailleurs….la terre est l’enjeu de deux Forces lumineuse et tenebreuse, nous y sommes! A chacun de vouloir son enjeu.

              +1

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    • ulule // 29.01.2015 à 23h16

      En Suède…Par Pascal Titeux.

      « La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber.

      Cela ne surprendra pas les libéraux, qui savent à quel point l’étatisme électif peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures, et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes. On le voit déjà montrer les crocs, à grand renfort d’HADOPI, LPM et autres mesures « anti-terroristes ». Mais en Suède il vient de mordre pour de bon, et saigner peut-être à mort une démocratie déjà bien abîmée par le très politiquement correct « modèle suédois ».

      Les faits sont simples dans leur crudité cynique. Les dernières élections ont vu surgir un parti disons atypique, le mot « populiste » étant, en Suède comme ailleurs, un mot dépourvu de sens (tous les partis courtisent le peuple !). Avec ses 12%, le SD ne pouvait qu’être un parti d’opposition, mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, le gouvernement a été mis en minorité, et son budget invalidé : situation classique de « crise gouvernementale ». Dans toute démocratie, cela entraîne la démission du gouvernement, et chez nous ce serait un des cas où la dissolution s’imposerait. C’est si évident que dans un premier temps, le chef du gouvernement suédois, Stefan Löfven, a décidé, et annoncé pour le 22 mars 2015, la tenue de nouvelles élections.

      Jusqu’ici tout va bien, me direz-vous, le peuple va trancher.

      Mais voilà : les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du SD, l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent espérer gouverner. Craignant de perdre, avec leurs dernières plumes, les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours. En tout cas jusqu’en 2022, première date de révision de leur accord.

      Le coup d’État

      Stefan Löfven vient donc de revenir sur sa décision : les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu, et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022. La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie du monde à connaître la composition de son gouvernement avant les élections, et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat. C’est sûr que ça renouvelle le concept de démocratie, tellement même qu’il faudrait trouver un nouveau nom.

      Lire la suite http://www.contrepoints.org/2015/01/27/195862-coup-detat-en-suede

        +48

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      • Chris // 29.01.2015 à 23h21

        Je ne connais pas l’histoire politique de la Suède.
        En clair, que donne cette installation des mêmes têtes d’affiches jusqu’en 2022 ? Est-ce constitutionnellement possible ?

          +2

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      • boduos // 30.01.2015 à 00h40

        en Suède,c’est la proportionnelle intégrale avec une quinzaine de partis qui font et défont leurs alliances et c’est le paragon de la démocratie participative, la parole est aux citoyens constitués en associations et rien n’est décidé sans que toute consultation préalable transparente soit terminée.
        certes ces puritains très américanisés sont parvenus à une législation et à un politiquement correct terrifiant : Assange est recherché pour viol parce que son préservatif a péter lors d’une partouze, …les travaux de voirie à Stockholm se font la nuit pour ne pas déranger la circulation qui ressemble le jour à la circulation de la Corée du nord…..mais c’est aussi un peuple très faux cul quI s’est enfermé dans ses contradictions tant sa législation est contraignante et humainement impossible à respecter à cent pour cent.
        en fait ils ont créer leur propre enfer par leur hygiénisme moral extrémisé
        mais cher@ULULE en France le coup d’État est permanent grâce au bipartisme organisé qui ,de quota en découpage et en éclairage médiatique bien orienté permet à un des deux partis dits majoritaires de gouverner avec les voix de 20% des électeurs , ce qui fait que 80 % sont exclus du gouvernement , gouvernement qui recueille en général 15 à 20 % d’avis favorable malgré sa mainmise sur la communication et toutes les ficelles de ses communicants créant l’événement sur lequel il va rebondir.
        alors imagine,… si à cette pseudo démocratie tu ajoute l’étage de Bruxelles , tu vois ou on en est!
        ( pourvu ) que vive Syrisa!!!

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        • Alae // 30.01.2015 à 11h48

          Même si la Suède est dans un triste état à cause du politiquement correct dont elle a fait une sorte de drogue dure (il faut entendre les politicien(ne)s suédois(e)s mettre les mots « égalité de genre » quasiment dans chaque phrase pour avoir une idée de ce qu’est un bulldozer idéologique), nous ne sommes plus très loin derrière.

          Nous risquons un hold-up à la suédoise, oui. Voici bien longtemps que je me dis qu’il y a quelque chose d’étrange : le gouvernement, en France, se comporte exactement comme si le pays lui appartenait. Je me demandais s’il savait quelque chose que j’ignore, et qui lui permet de tranquillement mépriser le peuple…
          Peut-être compte-t-il sur le coma des électeurs de base, tous ces gens qui acceptent passivement n’importe quelle législation, n’importe quelle hausse d’impôts, baisse salariale ou condition de travail dégradée, tête penchée sur leur iphone et se croyant « libres » et « dans un pays démocratique » parce qu’on leur répète qu’ils le sont, qu’ils font confiance à l’État et qu’ils ont une nouvelle série télé à regarder ?
          Je me suis dit aussi que ce troupeau-là ne lèverait même pas un œil de son téléphone si, sur le chemin du travail, il passait devant une base militaire américaine installée dans son coin. Il considérerait que « c’est bien, c’est pour sa protection » et serait à mille lieues de réaliser qu’il vivrait en pays occupé.
          Est-on, dans ce pays, mûrs pour un coup d’État en douceur, est-ce que c’est ça que le gouvernement sait et qui lui permet de prendre ses aises ? Est-ce que les gens sortiraient dans la rue en masse pour virer le pouvoir s’il tournait au facho ? J’en doute.
          Un espoir : que tout l’échafaudage de l’UE s’effondre sous son propre poids et qu’on en sorte en bon ordre…

            +14

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      • lorsi // 30.01.2015 à 04h58

        nous risquons effectivement un scenario a la suedoise seule alternbative le reassemblement des nons au referendum 2005

          +5

        Alerter
      • Phil Bellin // 31.01.2015 à 07h33

        merci, j’allais mettre un lien vers ce superbe article, qui, à lui seul, démontre la supériorité d’internet sur les médias officiels aux ordres. « Silence, on tue la démocratie ».
        Un tel scénario n’est-il pas du tout envisageable en France et son front UMPS? (pour ne surtout pas dire « républicain ».

          +1

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  • Alae // 29.01.2015 à 21h58

    Un article de PCR qui fait écho à celui-ci:
    http://www.paulcraigroberts.org/2015/01/29/democracy-dead-west-paul-craig-roberts/

    Par ailleurs, ce que j’avais prédit – sans avoir besoin de boule de cristal – avant-hier est déjà en train de se matérialiser : la propagande contre Syriza « ami du Kremlin » a démarré.
    On prend les vieux slogans paranoïaques de la guerre froide, on dépoussière et hop ! on remet en circulation.
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/a87747de-a713-11e4-b6bd-00144feab7de.html
    Du coup, la politique prend un sacré coup de vieux.

      +38

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    • stephp // 29.01.2015 à 22h31

      Depuis hier je l’dis, ce (secourable ?) Alexis est un vrai bouilleur d’enfants en vérité.
      Bon, sérieux, s’il a pas le même modèle de cojones que le patron des ruskoffs, c’est mort, et pour nous ce sera mal barré par la même occasion !
      Les jours, les semaines, les mois à venir seront terriblement, au sens premier, passionnants.
      Va y avoir du tangage !!

        +13

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      • Chris // 29.01.2015 à 23h24

        Peuvent-ils être plus morts qu’ils ne le sont ? Au moins, qu’ils gardent les bijoux de famille (sans jeu de mots !) en ne les bradant pas aux transnationales.

          +11

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      • Phil Bellin // 31.01.2015 à 07h50

        si vous lisez bien entre les lignes, dans tous les scenarii , l’eurozone est morte à moyen terme, politiquement ou mécaniquement par sa propre logique.
        Les seuls questions qui se posent concernent la méthode de sortie, savoir s’il y aura beaucoup de pertes ou énormément de pertes… La façon actuelle étant, comme d’hab’, la pire envisageable.
        L’économie en tant que telle n’existe pas. Ses « lois » ne sont pas comme la gravitation ou la force électromagnétique, des lois naturelles, mais des conséquences de décisions POLITIQUES. Il semble que les Français, dont on dit sans trop comprendre qu’ils sont « un peuple politique » soient en train de prendre conscience de cette réalité.
        La France, 5eme ou 6eme puissance mondiale a parfaitement les moyens, économiques, diplomatiques, voire militaires, de sortir de la zone Euro et les aboiement d’un Junker n’y pourraient pas grand-chose.
        C’est juste un volonté politique qui détruit, détourne la richesse nationale. Et les mots pour le dire.

          +6

        Alerter
    • Lage // 29.01.2015 à 22h39

      Tsypras est tout de même un peu naïf de commencer son mandat… en se fâchant avec la Chine à propos du port du Pirée. (La Chine commençait à le racheter, mais Syriza a annoncé arrêter la procédure). Il ferait bien de nationaliser toutes les banques étrangères et continuer cette seule privatisation là !

        +5

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      • Chris // 29.01.2015 à 23h34

        Il y a probablement d’autres moyens d’intéresser les investisseurs chinois. Ne serait-ce pas mieux de les inviter à construire la prolongation du turco-Stream nouvelle version ?

          +16

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      • achriline // 30.01.2015 à 12h56

        La Chine se contentera peut-être de le louer, l’achat étant à l’époque la seule option possible.

          +1

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  • nourredine // 29.01.2015 à 21h58

    Juncker dit « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
    et bien  » qui seme le vent recolte la tempete » (proverbe biblique) et la tempete lui viendra pour dans pas tres longtemp.

      +41

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    • Jean-Pierre // 29.01.2015 à 23h29

      Vat bien falloir se décider à sortir à grands coup de pieds dans l’arrière-train les poux suceurs de sang de cette chienlit bruxelloise, à commencer par l’antipathique individu issus de l’Etat voyou luxembourgeois ! J’en rêve !!!!

        +35

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    • K // 30.01.2015 à 00h42

      La phrase de Junker « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » est factuellement fausse. Le Traité sur l’Union Européenne (TUE), dans son article 50, permet justement de sortir des traités (par la voie de la démocratie nationale). Et ce, sans avoir à renier la parole démocratique que chaque pays avait donné à son entrée puisqu’il n’y a pas de rupture de légalité.
      Si Junker avait été interviewé par un journaliste impartial, ce dernier l’aurait interrogé sur la contradiction entre son propos et ce que prévoit le TUE.

      De toutes façons l’UE va mourir. Aujourd’hui la Grèce, demain l’Espagne, l’Irlande, peut être la France. A mesure que l’idée de la sortie de l’UE va prospérer dans l’opinion, elle ne fera plus peur, et des partis non-extrémistes vont s’en saisir. L’UE ne pourra pas endigué éternellement la volonté populaire.
      La preuve, c’est que les défenseurs de l’UE jouent principalement sur la corde de l’émotion irrationnelle : « sans l’UE, ce serait le chaos, la guerre… »
      Lorsqu’ils daignent entrer dans un débat plus rationnel, ils sont contraints à utiliser des arguments fallacieux : « Le prix de l’essence va doubler sans l’euro », « la dette publique va exploser »…

      Je pense que lorsque les historiens du future analyseront la fin de l’UE, ils retiendront le 22 janvier 2015 comme le jour où les instances ont enfin pris acte que la partie était finie :
      – Monétisation de la dette pour éviter une crise systémique provoquée par un défaut de paiement sur la dette publique ou une dévaluation. Donc prise de conscience de la de la fin de l’euro.
      – Désolidarisation de la communauté sur 80% des pertes. Chaque pays reprend ses billes. Donc prise de conscience de la de la fin de l’idée européenne.

      On nous présente ce QE comme une décision purement financière alors que c’est bien une décision politique et historique.

        +22

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      • nourredine // 30.01.2015 à 14h36

        @K, vous n’avez pas tord, mais un petit point de divergence avec vous.
        Quand vous ecrivez
        « De toutes façons l’UE va mourir. Aujourd’hui la Grèce, demain l’Espagne, l’Irlande, peut être la France ».
        Vous oubliez que la Grece et l’Espagne ne demandent pas la sortie de l’Euro, a mon avis l’histoire se rappellera de l’Italie car Mr Grillo veut la sortie de l’Euro.
        La grece sera forcee de sortir de l’Euro, c’est pour moi une difference. Voila

          +1

        Alerter
      • Phil Bellin // 31.01.2015 à 08h04

        au cas où des scenarii à la suédoises se multiplieraient, il est clair que la volonté populaire devra se manifester dans la rue et que tous les opposants seront des « extrémistes », « populistes » voire « fascistes » dans le discours politico-journalistique. Le vice en armure de vertu, on commence à en avoir soupé en France. Les Irlandais sont bien remontés aussi, sans parler des Grecs et des Espagnols.
        La thèse gaullienne soutenue par Marine Le Pen a le mérite d’une assise historique indéniable: seule la Nation est à même de défendre ses citoyens et leurs intérêts bien compris.
        Le rêve de grande dictature européenne, calqué en douce sur le modèle imaginé par les Américains en 1933 et en partie appliqué par Hitler, où des peuples soumis, hier par force, aujourd’hui par la misère, fourniraient un Service du Travail Obligatoire à une Grande Allemagne vassale de Washington, n’est juste pas viable. Heureusement.

          +4

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      • 1Direct // 31.01.2015 à 15h19

        Certe il y a l’article 50. Mais il n’a de valeur que si nos élus l’utilisent et, tout bord confondu de nos « grands » partis politique, ce n’est pas pour demain.

        En attendant voici de quoi réfléchir car les paroles de ce Monsieur, outre qu’il ne soit qu’un porte-voix (de qui?), sont étayée par cela:
        « Le principe de primauté garantie la supériorité du droit européen sur les droits nationaux. Il est un principe fondamental du droit européen. Tout comme le principe d’effet direct, il n’est pas inscrit dans les traités mais a été consacré par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)  »

        Mais dite moi, depuis quand une cour de justice à plus de valeur que ces élections?
        C’est nouveau ça!
        De plus on peut lire que ce n’est pas dans les traités !!

        Qui croire?

        (source:http://europa.eu/legislation_summaries/institutional_affairs/decisionmaking_process/l14548_fr.htm)

          +5

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    • boduos // 30.01.2015 à 01h18

      les traités (promesses) n’engagent que ceux à qui elles ont été faites .(Charles Pasqua es docteur en promesses non tenues)
      un traité dont on ne pourrait sortir serait un contrat léonin en droit pur .Si les clauses de sorties ne sont pas incluses, le contrat est caduque)
      l’impossibilité de sortir d’un contrat ,c’est ce que voulait prétendre veolia,la lyonnaise de eaux et la SG ,cependant les collectivités qui ont souhaité se libérer des contrats d’affermage des eaux ont été suivies par les tribunaux sur ces critères. (ville de Paris…)

        +8

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      • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 07h46

        boduos,
        C’est pourtant le cas. Il existe une clause de sortie que pour l’ UE, ( l’article 50), mais pas pour l’euro. C’est la bande à Attali à qui nous devons ce déni de démocratie, et en plus, il s’en vante.

        https://www.youtube.com/watch?v=DOiOlNRTpAg

        Les Traités ont dépouillé les Etats de leurs droits régaliens, le Droit européen est supérieur au Droit des Etats.

        http://europa.eu/legislation_summaries/institutional_affairs/decisionmaking_process/l14548_fr.htm

          +8

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        • achriline // 30.01.2015 à 13h02

          Mais si l’on sort de l’UE nous ne sommes plus soumis au droit Européen, non ?
          Et à partir de ce moment qu’est-ce qui nous empêcherait de reprendre notre monnaie ?

            +4

          Alerter
        • blackhole // 30.01.2015 à 14h21

          Sortir de l’UE implique directement la sortie de l’Euro car faire partie de l’UE est une condition nécessaire à l’adoption de l’Euro

            +2

          Alerter
        • Piotr Peterovich // 30.01.2015 à 23h07

          @ Fifi

          « Les Traités ont dépouillé les Etats de leurs droits régaliens, le Droit européen est supérieur au Droit des Etats ».

          C’est un raccourci.

          En réalité, vous devez considérer qu’il existe deux systèmes concurrents et indépendants : le droit européen et le droit national. L’un comme l’autre sont autonomes, au sens littéral : ils produisent leurs propres normes (lois) et déterminent les conditions dans lesquelles ils reconnaissent les effets des normes de l’autre système.

          Le droit européen peut prétendre autant qu’il veut qu’il a priorité sur les droits nationaux, il n’a effectivement cette priorité QUE parce que le droit national la lui concède.

          Ce ne sont donc pas les traités qui ont dépouillé les Etats, ce sont les Etats qui ont concédé la primauté au droit européen.

          Ce qui implique une conséquence importante : ce qu’un Etat a concédé, il peut le reprendre. Il suffit d’une modification constitutionnelle pour faire sauter les dispositions qui accordent la primauté au droit européen (dans les pays où cette primauté est d’origine jurisprudentielle, un simple revirement de jurisprudence ferait l’affaire).

          Tout cela pour dire que la question n’est pas juridique, mais purement politique.

            +4

          Alerter
        • tepavac // 30.01.2015 à 23h43

          Fifibrind acier

          il n’existe pas dans l’histoire de l’humanité de traités qui n’ont pas été violé, et cela n’existera pas.

          Le supposer reviendrait à affirmer qu’il n’y a plus d’évolution, ni de l’humain, ni de nos sociétés.

          Par ailleurs le non respect du référendum de 2005, rend de facto caduc le traité de Lisbonne.

          Attali ne fait que se rassurer lui même sur sa créature.

            +3

          Alerter
  • Caleb Irri // 29.01.2015 à 21h59

    Comment un homme aussi intelligent que ce monsieur peut-il dire une chose pareille si ce n’est la peur que la Grèce fait à toute cette Europe des financiers ? Les masques tombent, on avance !
    http://calebirri.unblog.fr/2015/01/28/grece-cest-maintenant-que-tout-commence-ou-pas/

      +16

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    • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 07h55

      Caleb,
      Il le dit parce que c’est une réalité que personne ne veut entendre.
      Même pas vous, qui continuez à croire au Père Noël.
      De l’avis même de ses créateurs, comme Padoa Schiosa, un copain à Delors, la construction européenne, c’est « du despotisme éclairé ».

      Les décisions essentielles sont prises par des Instances non élues, totalement indépendantes de l’avis des citoyens: la BCE, la Commission européenne et le FMI. C’est ce qui ressemble le plus à l’ URSS, où une poignée de responsables du Polit bureau décidait pour tout le monde.
      Cause toujours, tu l’intéresses!

      Ecoutez le parallèle qu’en fait Bukowski:  » J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché ».

      https://www.youtube.com/watch?v=0ezJAIIt8Og

        +11

      Alerter
      • Phil Bellin // 31.01.2015 à 08h20

        c’est tout çà fait faux.
        Les décisions sont prises en Conseil des Ministres européens et validées par le Parlement élu; la Commission non élue n’étant qu’un exécutif « technique », « technocratique ».
        De plus, le fameux « principe de subsidiarité » est révisable à tout moment, n’étant qu’une définition des limites de concession à l’autorité supranationale.
        Les « sanctions » sont celles que vous, nous avons acceptées par le biais de nos élus. Les abandons de souveraineté idem.
        Nous aurait-on « menti à l’insu de notre plein gré »?
        Pas sur la forme, c’était assez clair pour un NON au référendum de 2005.
        Mais sur la représentativité démocratique du Parlement français.
        Aux Français d’en tirer les leçons.

          +2

        Alerter
  • pierre // 29.01.2015 à 22h00

    Je vais le dire vite mais cela n’enlève rien à ma sincère et profonde reconnaissance pour la pertinence et la qualité de votre travail, Monsieur Berruyer (et les membres de Diacrisis). Je lis vos articles depuis le début de « la crise Ukrainienne » (sic). J’étais en recherche d’information circonstanciées. Ayant travaillé sur les relations parallèles entre la construction du traité atlantique et celle de l’ue. (Je n’arrive pas à y accoler de majuscules.) Et ayant pris par ce biais la mesure des manipulations qui pourtant font sens pour la grande majorité des concitoyens. Votre travail à tous doit être reconnu d’utilité publique. Longue vie à vous tous !

      +61

    Alerter
  • Bruno // 29.01.2015 à 22h03

    La magie orwellienne : Juncker évoque « les faiblesses du droit du travail » français.
    Il aurait dû invoquer en plus la force démocratique de la commission Européenne .

      +22

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    • Stéphane Grimier // 30.01.2015 à 12h34

      J’y ai pensé comme vous. Ces gens sont clairement nos ennemis.

        +8

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  • Inox // 29.01.2015 à 22h04

    Eh bien voilà ! Au moins, ils sont sincères. C’est déjà mieux. Donc, l’Europe n’est pas un régime démocratique. On avance… C’est un pas vers la prise de conscience.

      +36

    Alerter
  • Timothée // 29.01.2015 à 22h06

    Junker sort la grosse artillerie, car ses employeurs ont peur. C’est bon signe.

      +28

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    • 1Direct // 30.01.2015 à 15h15

      Et ce n’est pas fini si la Grèce ne plie pas.
      En faisant défaut ?

        +3

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  • pratclif // 29.01.2015 à 22h10

    Il est intéressant de lire ce travail de Pierre Verluise « l’Europe est-elle une puissance? »
    http://bit.ly/1KcZt23

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    • Chris // 29.01.2015 à 22h26

      Etude très académique, de mon point de vue, qui n’inclue pas la dynamique de la géopolitique internationale. A lire, on croirait que l’Europe est un espace clos, ce qui n’est pas le cas, soumis et partie prenante de la fureur atlantiste.

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  • Achille Tendon // 29.01.2015 à 22h10

    C’est à se demander quelle est la couleur de la chemise de Ben Buncker et de ses petits copains:

    Si jamais ces propos devaient être suivis d’effets, vous pouvez imaginer un été ultra chaud ,mais les Z€urop€€ns n’en ont cure tant que le troupeau bêlant continuera sa route vers les falaises de la mort.

    Et pourtant avec le tsunami d’avertissement de la Suisse pour cette monnaie …de rien… la nomenklatura de Bruxelles devrait se méfier!!!

    http://liveticker.20min-tv.ch/livepage/images/ticker_img-LDhqdiwWdAMRSu61kvKWmg.jpg

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  • Astrolabe // 29.01.2015 à 22h13

    Sur RT, le ministre russe des Finances a indiqué il y a une heure que la Russie était prête à examiner une demande d’aide financière à la Grèce. Monsieur Tsypras, bienvenue au club des voyous !!!!

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    • lorsi // 30.01.2015 à 05h02

      vous etes marque par la propagande systeme un troll?

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    • Kiwixar // 30.01.2015 à 07h21

      Les derniers mots de François XVI seront de s’inquiéter du sort d’Astrolabe.

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    • ponso // 30.01.2015 à 12h49

      etonnant ce commentaire,voyou pour les russes?quand est il des banksters de wall-street et du système européen actuel?

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      • step // 30.01.2015 à 13h10

        non dans le monde bushiste il y a 3 clans.
        1) le bien
        2) le mal (les barbares barbus et barbants(actuellement)) qu’on finance pour mieux les canarder après qu’ils aient fait leur œuvre d’agent du chaos
        3) les voyous. C’est le mal, mais si on ouvre trop de fronts avec trop gros, on va ramasser et puis on a pas de barbus barbants là bas…donc va falloir innover dans ce qu’on va pouvoir financer pour y foutre le souk. Donc pour l’instant, on ne fait en apparence que les insulter ou les ignorer. Logiquement vu que c’est une bushe-rie, il faut prendre son numéro dans la file d’attente !

        Qui a dit que c’était une vision binaire du monde ! Médisants personnages, c’est beaucoup plus complexe !

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        • Phil Bellin // 31.01.2015 à 08h26

          cette doctrine se résume quand même au fameux binaire: « si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous », ce qui est la plus grande complexité conceptuelle qu’appréhendent Bush et consorts.

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  • Renaud // 29.01.2015 à 22h24

    Il faut rester extrêmement vigilant et circonspect en surveillant, si possible à la loupe, que des partis « européens » comme Syriza, Podemos, Sin Fein et consorts ne deviennent pas (s’ils ne le sont pas déjà) des « jokers » de la sphère financière mondialiste. C’est tellement habituel que dans la « démocratie moderne », les partis, surtout ceux qui sont déjà au « pouvoir » ou qui, comme Syriza à présent, prennent pied dans le « pouvoir politique », soient, d’une manière ou d’une autre, sous contrôle du monde financier…
    Puisse-t-il y avoir encore une authenticité politique, non démentie par la suite comme cela est arrivé tant et tant de fois, qui puisse s’affranchir d’un processus mondialiste toujours frelaté.

      +28

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  • Julien // 29.01.2015 à 22h27

    L’Europe devient de plus en plus Orwellien

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  • Ouaille // 29.01.2015 à 22h35

    Ça me rappelle un article de Philippe Grasset quand Junker avait été nommé, qui saluait cette nomination comme allant dans le bon sens (i.e. l’explosion du système), car il constatait que Junker n’était pas falot, avait des opinions et les assumait, et donc chercherait à aller à marche forcée vers un intégration européenne toujours plus forte, en même temps que les populations résisteraient de plus en plus, jusqu’à la rupture.

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    • boduos // 30.01.2015 à 01h33

      questionà Olivier /,si l’Europe signe « tafta » ,un pays qui se retire de L’UE est délivré de tafta?

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      • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 08h00

        Evidemment, et débarrassé aussi de l’euro et de l’ OTAN.

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        • MagPie // 30.01.2015 à 10h22

          Non, ce sont deux organisations internationales différentes qui ne sont pas juridiquement liées entre elles. Un pays peut appartenir à l’une sans appartenir à l’autre (la Turquie ou encore la Norvège sont membres de l’OTAN sans appartenir à l’Union européenne).

          Pour ce qui est de l’adhésion au Tafta, comme personne n’a la moindre idée de ce à quoi il ressemble, on ne peut préjuger des dispositions de sortie qu’il prévoit. Il n’est pas prévu qu’on nous demande notre avis, de toute façon. Sur le plan politique, évidemment, si un pays décidait de quitter l’UE, il pourrait dans la foulée rompre tous les autres traités qu’il souhaite – il ne serait plus à un emm****dement près.

            +4

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          • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 10h44

            L’ OTAN est entrée par le Traité de Maastritch, c’est l’article 42 du TUE.

            C’est dans le même Traité de Maastritch qu’on été officialisés l’ UE, l’euro et l’ OTAN.

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          • achriline // 30.01.2015 à 13h15

            @MagPie
            L’entrée dans l’ue implique l’entrée dans l’otan mais la réciproque n’est pas vraie.
            Donc la sortie de l’ue permet la sortie de l’otan mais le « Grand Charles » n’est plus là pour avoir le courage de le faire et ce n’est pas flamby qui prendrait cette décision.

              +3

            Alerter
          • Piotr Peterovich // 30.01.2015 à 23h11

            Non, l’adhésion à l’Union n’implique pas l’adhésion à l’Otan, ce n’est pas ce que dit l’article 42…

            Ce texte entend simplement assurer la possibilité pour les Etats membres de l’UE de concilier leurs obligations européennes au titre de la politique de sécurité et de défense avec celles qui découlent de leur adhésion à l’Otan.

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            Alerter
          • Phil Bellin // 31.01.2015 à 08h31

            l’adhésion à l’UE n’implique même pas la monnaie unique. Danemark, GB, Suède, Norvège, s’en passent très bien… et ne s’en portent que mieux.

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            Alerter
    • step // 30.01.2015 à 13h12

      saucisses, mergez, et profiter de la flambée !

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  • ErJiEff // 29.01.2015 à 22h36

    Et si nous nous rappelions que les eaux territoriales de la Grèce sont riches de gisements pétroliers et/ou gaziers ?

    Pour s’accaparer ces richesses, ne faut-il pas d’abord affaiblir l’État ?
    Et pour affaiblir l’État, ne convient-il pas de l’épuiser sous le poids de dettes irréductibles ?
    Et pour alourdir ces dettes ne convient-il pas de sans cesse établir des « plans d’aide » pour reporter des échéances et ainsi ajouter des intérêts aux intérêts ?

    Toute cette affaire est une foutaise, par laquelle on brode une histoire qui permet de brouiller les cartes et de faire oublier l’enjeu principal.
    Chypre en a aussi souffert, la Syrie en souffre aussi, et les choses prennent une tournure telle que nous finirons par en souffrir nous aussi, tout simplement parce que la Grèce est en Europe.

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    • Phil Bellin // 31.01.2015 à 08h34

      pourquoi ce futur? nous souffrons déjà énormément. Pas plus que les Argentins, mais pas nécessairement moins.
      Le tout c’est de savoir si on veut crever de gangrène en 6 mois ou couper le membre malade sans anesthésie.
      Choix politique…

        +2

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  • Bigtof // 29.01.2015 à 22h43

    Junker
    « C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des Phrases… »

      +3

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    • boduos // 30.01.2015 à 01h36

      BEN NON IL EST ADJOINT AU MAIRE DE LUXEMBOURG (250000ha)

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      • Sissjohn // 30.01.2015 à 14h02

        Encore un cumulard !
        Ceux là aussi faudrait les virer ou arrêter de voter pour eux !

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    • step // 30.01.2015 à 13h15

      effectivement, le résultat risque d’être le même.
      https://www.youtube.com/watch?v=3DN1YZd-vZM

        +1

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  • Anne // 29.01.2015 à 22h47

    Article trés trés intéressant qui me demandera plusieurs lectures…

    En attendant, sur les principes généraux on voit des techniciens de la finances qui n’ont depuis plusieurs années aucune véritable maîtrise du gouvernail,…mais qui continuent de se gorger en attendant sur le sang des peuples.

    Contaminées par les subprimes américaines en 2009, les banques européennes tétanisées par le spectre de la crise des années 30, et les politiciens européens appeurés et ignares n’ont fait preuve d’aucun courage, d’aucune initiative pour remettre à sa place la finance folle, La petite Islande elle l’a bien fait.

    Ayant réussi à faire payer le contribuable pour leurs erreurs, et celles des financiers américains, ils ont continué de plus belle à se gorger sans pudeur, et le système pervers de l’endettement encouragé par un personnel politique corrompu par les multinationales, et les intérêts de la dette ont. aggravé l’appauvrissement des pays….

    Les peuples en ont assez (voir les mises en prison en Espagne et au Portugal pour corruption )exemple entre autres : Socrates, l’ex premier ministre socialiste du Portugal est en prison pour divers actes de corruption qui ont complètement choqué les Portugais…

    Les alliances incestueuses de la politique, des médias , et de ceux qui peuvent corrompre : les lobbies bruxelloises alimentées par les multinationales et autres groupes d’intérêt souvent occultes, aux pratiques immorales opacifient et aggravent la sujétion des états.

    Une union Européenne hypocrite faisant valoir ses  » Vaaaaaalleeeurs », valeurs d’ailleurs inexistantes pour ce qui est de la morale, puisqu’aucune solidarité n’était proposée aux peuples du Sud, qualifiés honteusement de pays du Club Med,…et montrés du doigt alors même que le glacis des ex pays d’Europe de l’Est servait de base de main d’œuvre à trés bas prix (moins de 400 € ) et de terrain de jeux pour les capitaux…et l’industrie souvent allemande, détruisant les industries et le travail en France (et le travail au Sud de l’Europe).

    Nous poussant à vendre les fleurons de notre industrie, achetés avec de la monnaie de singe made in USA , par des groupes financières dopés à grand renfort de planche à billet ou autres techniques plus modernes en tenant lieu : les QE.

    Tous ces débats sur l’Europe, « l’union Européenne » sa civilisation, son hymne….son parlement blabla bla….pour finalement jouer contre les Européens, les laisser seuls après les avoir poussés à s’endetter (en sachant trés bien que le remboursement de la dette sera impossible…..ce qui était d’ailleurs le but de l’opération).

    Endetter pour des décennies à venir des générations d’enfants qui ne sont pas encore nées, équivaut à faire de nos enfants les esclaves des banksters.

    Le problème vient du personnel politique corrompu, acheté, au service d’intérêts autres que les voix qui les ont portés au pouvoir, et de ses choix politiques ineptes, idiots, et contraires aux intérêts des peuples, et travaillant au bénéfice de ceux qui détiennent des capitaux souvent opaques.

    Les peuples n’ont jamais voulu de cette Europe là, et Junker, politicien d’un micro état ayant fait de l’évasion fiscale le terrain favori de l’hémorragie affaiblissant les nations au bénéfice des multinationales vampiriques, mériterait l’opprobre et la punition des peuples des états victimes de ces spoliations fiscales.

    Les banques et institutions financières auraient tout intérêt à rendre ce qu’elles ont indûment gagné, en lâchant du lest sur leur prétentions esclavagistes… (Ils pourraient commencer par la Grèce).

    L’affrontement final ne serait pas bon pour elles ni pour les classes politico affairo médiatiques qui recueilleront la colère des peuples unis de la gauche à la droite comme Syriza.

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    • Chris // 29.01.2015 à 23h41

      Une union Européenne hypocrite faisant valoir ses ” Vaaaaaalleeeurs”,
      Les valeurs du Dow Jones, Nasdaq, Nikkei, Dax, Cac40, etc… ?

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    • Chris // 30.01.2015 à 06h36

      Beau commentaire Anne, les pays du sud sont aussi appelés PIGS par nos responsables ce qui signifie Porcs en anglais. Chouettes valeurs en effet, mais ce sont nos vaaaaaleuuurs !

        +12

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  • Parano // 29.01.2015 à 22h47

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
    En effet, car pour assurer la pérennité du Système et de l’idéologie des puissants, il suffit « d’éduquer » les enfants… (non, ce n’est pas un canular):
    http://youtu.be/NnGOeMQE1t0

      +14

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    • R.-M. Mukarutabana // 29.01.2015 à 23h14

      Cette émission est une véritable violence envers les enfants.
      Et aucun parent ne porte plainte?

        +7

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    • achriline // 30.01.2015 à 13h35

      Ce n’est ni plus ni moins que de la PROPAGANDE.
      Il est scandaleux que celle-ci soit payée par les contribuables.
      Ceci-dit, l’année dernière, dans un geste symbolique, j’ai donné ma télévision afin de ne plus avoir à financer la désinformation, pourquoi ne pas lancer un mouvement citoyen dans ce sens.

        +6

      Alerter
  • Margot // 29.01.2015 à 22h54

    « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Quelle horreur ! C’est comme imaginer qu’il y aurait pu y avoir par le passé des choix non démocratiques de l’UE contre les peuples qui avaient dit non au Traité constitutionnel.

      +15

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    • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 08h05

      Margot,
      Les européens l’ignorent, mais on ne leur a jamais demandé s’ils étaient d’accord pour se pacser à vie avec les autres dans la construction européenne.

      Le Traité de Rome a été signé sans referendum, et les sujets des referendum suivants portaient sur des sujets divers, l’élargissement à d’autres pays, la Constitution etc, mais jamais sur le principe même de la construction européenne. On les a mis devant le fait accompli.

      Sans parler du NON transformé en OUI, et obliger certains à revoter jusqu’à ce qu’ils votent comme il faut…

        +16

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  • Fabrice // 29.01.2015 à 23h09

    Après le refus de Juncker de prendre en compte une pétition d’un million de citoyens contre le traité atlantique, plus rien ne m’étonne de sa part, quoi que je n’attendais rien de sa part, si ce n’est qu’il faut être soit aveugle ou complice pour croire encore en l’Europe de Bruxelles :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/liliane-vittori/071214/j-11-deconstruire-tafta-projet-d-espace-deregule-anti-europeen-de-libre-echange

    je suis même prêt à parier que même si le parlement européen par un miracle refusait de ratifier ce torchon, il trouverait le moyen de passer outre, mais bon là je ne me fais pas d’illusion non plus.

      +20

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  • ibo ibo // 29.01.2015 à 23h10

    Revirement EST toute pour la Grèce qui tirera prochainement avantage de son réalignement progressif envers la Russie orthodoxe (contexte culturo-cultuel identique) qui envisage d’alimenter l’Europe en Gaz via La Grèce tout en étant capable d’exploiter ses réserves gazières marines .
    En plus d’être un pays touristique le Grèce a toute les raisons de sortir de L’euro voire de L’UE .

      +10

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    • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 08h11

      ibo ibo,
      C’est surtout la Russie qui tirerait avantage d’avoir un port en Méditerranée pour y abriter ses navires militaires…., le seul port en Méditerranée dont elle dispose se trouve en Syrie.

      La Chine et la Russie sont entourées de bases militaires américaines.
      La Russie cherche des ports un peu partout, à Cuba entre autres.

      http://reseauinternational.net/la-marine-russe-dans-les-eaux-americaines/

        +3

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      • MJ // 30.01.2015 à 10h25

        la sécession de la Grèce envers l’europe pourrait la pousser à chercher des amis puissants.
        et plus les mesures de rétorsion de l’UE seront fortes plus cette tendance sera forte.
        la Russie est le candidat N°1
        liens historiques et culturels
        possibilité d’un port en méditerranée
        verrou d’accès pour la mer noire
        n’oublions pas qu’actuellement la Russie est entourée d’ennemis potentiels y compris la Turquie.
        et bien sur le candidat N°2 : la Chine qui pratique un soft power à grand coup de financements genre plan Marshall.
        Dans le pire des cas on peut même imaginer une « protection » du pays par des forces étrangères (russes ?). La France le fait avec les pays de la zone CFA.
        il n’y a qu’à signer des accords.

          +5

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        • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 10h40

          Ma foi, s’installer en Grèce comme l’ UE et l’ OTAN s’installent en Ukraine, me semblerait un humoristique retour des choses…

            +7

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        • Julie // 30.01.2015 à 17h53

          Et les orthodoxes russes et grecs ont assez mal apprécié la façon désinvolte dont l’EU a traité les chrétiens d’Orient en Irak comme en Syrie (sur le mode Sarkozy: « comment peut-on être chrétien et vivre en Orient!! il faut être fou!! » [venez chez nous avec vos petites économies et convertissez-vous au catholicisme en passant])

            +3

          Alerter
  • bluetonga // 29.01.2015 à 23h13

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    Tout comme il ne peut y avoir de choix démocratique contre les contrats commerciaux dans le monde de la libre concurrence. C’est l’esprit de TAFTA ou de TPP, les peuples ne peuvent s’opposer aux lois du commerce et du libre échange. C’est notamment très bien expliqué (en français) par l’auteur d’économix sur son blog.

    http://economixcomix.com/home/tpp-French/

    Junker et son gang de bankster essayent de violer l’Europe dans son sommeil, mais quand elle va se réveiller, ils pourraient bien se retrouver à racler le plafond pour récupérer leurs humbles génitoires. Combien de temps cette bande d’hallucinés croient-ils qu’ils vont pouvoir nous imposer leurs délires? Quand leur folie va enfin se répercuter clairement sur notre qualité de vie, ils vont sentir passer le retour de manivelle, et c’est la rue qui leur expliquera leur place exacte dans la chaîne alimentaire.

      +19

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    • boduos // 30.01.2015 à 01h55

      @bluetongua
      imagine que le message de junker est subliminal,qu’il veut nous faire réagir et provoquer notre allergie .
      sinon qu’elle utilité de provoquer par une formule telle, eux qui agissent toujours dans l’ombre avec les lobbys.
      junker, c’est peut être notre Snowden ,notre lanceur d’alerte !
      va savoir …

        +1

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      • bluetonga // 30.01.2015 à 08h52

        Mouais…

        A mon avis, si Junkers est un crypto-mondialiste provocateur, il va falloir qu’il soit beaucoup plus explicite et bruyant, parce que le public est déjà vachement bien tétanisé et la presse ne s’offusque plus guère de rien d’autre que ce qu’on lui dit de s’offusquer. La presse, c’est le gentil toutou qui observe son maître en remuant timidement la queue, et qui bondit dès qu’il pense que l’autre l’appelle pour jouer.

          +5

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      • step // 30.01.2015 à 13h17

        y en a qui on cru ça de petain. Les cons ca existe aussi… et ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait.

          +2

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    • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 08h17

      bluetonga,
      C’est vous qui vous réveillez tardivement et tombez de votre nuage d’illusions!
      L’UE a toujours été ainsi, « du despotisme éclairé », c’est pour cela que De Gaulle n’en voulait pas.

      Il voulait des accords de coopération entre Etats souverains, pas de Commission européenne et rien de fédéral. Il voulait quelque chose qui ressemble à ce que font les BRICS et l’ OSC actuellement, et surtout sans les Anglais ni les Américains. Il a échoué, trahit par Kennedy et Adenauer au Traité de l’ Elysée.

        +10

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      • bluetonga // 30.01.2015 à 08h43

        ?!?

        Qu’est-ce qui vous fait croire que je me berçais d’illusion, Fifi?

        J’attire simplement l’attention sur le fait que cette négation pure et simple du fonctionnement démocratique en union européenne de la part de monsieur Junckers fait écho à la prévalence des accords commerciaux sur le fonctionnement démocratique dans le monde enchanté de Tafta/TPP.

        Pour ce qui est de De Gaulle : oui, et alors? Vous avez un sort pour le ressusciter?

          +5

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        • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 10h45

          Non, mais il y a en France, 3 organisations qui sont pour la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

            +2

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          • Homère d’Allore // 30.01.2015 à 15h03

            Laquelle conseillez-vous ? Fifi ?

            Car je pense que devant ce type de déclaration sans vergogne de la part de Juncker, sur ce blog, en tous cas, c’est l’unanimité sur ce programme.

            La cinquième République étant centrée sur l’élection présidentielle, il faudrait que Jacques Sapir fasse acte de candidature. Je me promets d’aller chercher au moins 30 signatures de maires dans mon département d’Indre-et-Loire si il en avait besoin.

            Mais j’ai peur que sans une candidature de cet acabit, tout mouvement « retombera dans la vieille gadoue ».

              +6

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  • bourdeaux // 29.01.2015 à 23h30

    « Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
    j’adooore ! Ben mon p’tit jean claude, si vous n’aviez pas envoyé toutes les créances pourries à la BCE en (2011, je crois ?), on en serait pas là ! Maintenant, c’est plus aux investisseurs privés que la grèce doit de l’oseille, (ça va bien pour eux, merci la BCE…) mais aux états ! mais ils peuvent toujours pas payer, les grecs, c’est ballot, hein ?…

      +15

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    • bourdeaux // 30.01.2015 à 09h19

      Oui, ou dirais-je : « capitunisme »; on commence en capitaliste, et on finit communiste quand arrive l’addition…

        +3

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    • Olposoch // 30.01.2015 à 15h38

      On est passé d’un monde ou la Grèce ne pouvait (ne devait) pas faire défaut, à moins de léser les banques (privées) européennes (allemandes, françaies…) (et les épargnants/rentiers/investisseurs des banques privées)…à…
      abracadabra
      …un monde ou la Grèce ne peut toujours pas faire défaut (horreur), à moins de léser les contribuables européens… mais, bon, hein le plus dur est passé, l’essentiel a été sauvé, et si, par obligation, la Grèce devait faire défaut (pas bien), les contribuables européens en subiront les conséquences (pas bien), ce qui est de toutes façons dans les tuyaux et une vraie preuve que cela valait le coup de ne pas encourager les mesures radicales du temps ou la dette grecque était détenue par les jolies banques privées…

        +2

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  • BELLEMAIN Serge // 29.01.2015 à 23h33

    “il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens”. Eh bien! rien de bien nouveau, en fait, sous le ciel UEropéen. Rappelons-nous : Giscard d’Estaing, un des rédacteurs du projet de constitution européenne, rejeté par la porte par le peuple français à 55%, et démocratiquement revenu par la fenêtre par la conjonction de l’UMP et du P »S », n’affirmait-il pas que ce projet avait comme conséquence d’interdire définitivement le socialisme en Europe? De bien grands démocrates que tous ces porteurs d’eau du capitalisme financiarisé…mais qui pouvait en douter? Et de manière orwellienne, les mêmes de dénoncer les totalitarismes poutinien, assadien…Bien sûr! Et nous devrions rester polis avec de tels personnages!!!

      +13

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    • boduos // 30.01.2015 à 02h09

      @serge
      l’histoire( de France) est faite de mecs qui ont pris des coups de pieds au cul,surtout ces dernières décennies.
      une course poursuite s’est engagée dans chaque pays et en occident dans une tentative de prise de pouvoir absolu et que ,SURTOUT, ils (les fossiles) souhaitent définitivement acquis tant ils craignent les retours de bâton
      or ,jamais,a l’instant « t » nous n’avons eu autant de pouvoir avec le net .
      ne nous laissons pas diviser avec des querelles de clocher,gardons le cap on tient le bon bout :la vérité est plus forte que tous les mensonge réunis.

        +4

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  • vérité2015 // 29.01.2015 à 23h37

    Oubliez ça Syriza,c’est deja terminé:

    EU wins Greek backing to extend Russia sanctions, delays decision on new steps.

    http://www.reuters.com/article/2015/01/29/us-ukraine-crisis-idUSKBN0L22B720150129

    Le bruit qui court qu’ils sont soutenus par G Soros risque de se confirmer,idem pour Podemos.

      +6

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    • K // 30.01.2015 à 01h12

      C’est une information à prendre avec des pincettes. Ce ne serait pas la 1ere fois qu’on essayerait de salir les forces de changement en faisant courir une rumeur.

      Certes il y a des élément qui laissent dubitatif :
      – Les médias adorent Tsipras, ils le trouvent « charismatique »
      – Tsipras est accueilli en grande pompe à La City, New York ou Washington (Poutine ou Chavez ne peuvent pas en dire autant…)
      – Un éventuel soutient de Soros (à vérifier)
      – Syriza ne propose plus la sortie de l’UE (reste à savoir si cette position correspond à une manœuvre électoraliste, à une stratégie pour calmer les marchés avant franchir le pas ou bien la volonté profonde de Syriza de rester dans l’UE)

      Mais étant donné que Syriza est la seule opposition réelle, laissons-lui le bénéfice du doute et soutenons-le. Il sera bien temps de faire un 1er bilan dans quelques mois.
      Après tout, à Syriza, il y a plusieurs courants, plusieurs partis. Donc évitons de torpiller le seul espoir de la Grèce par notre scepticisme.

        +12

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      • lvzor // 31.01.2015 à 13h03

        « Certes il y a des élément qui laissent dubitatif :
        – Les médias adorent Tsipras, ils le trouvent “charismatique”
        – Tsipras est accueilli en grande pompe à La City, New York ou Washington (Poutine ou Chavez ne peuvent pas en dire autant…)
        – Un éventuel soutient de Soros (à vérifier)
        – Syriza ne propose plus la sortie de l’UE (reste à savoir si cette position correspond à une manœuvre électoraliste, à une stratégie pour calmer les marchés avant franchir le pas ou bien la volonté profonde de Syriza de rester dans l’UE) »

        Tiens, ça rappelle quelqu’un (j’anticipe juste un peu)

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    • Lage // 30.01.2015 à 01h20

      L’allié de Syriza, les Grecs indépendants, est très pro-OTAN. Ceci explique sans doute cela…

        +2

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    • boduos // 30.01.2015 à 02h25

      podemos,ça se pourrait ,ça n’est qu’un mouvement.(@verité2015)
      Syrisa,pas possible ,les espoirs suscités et les déçus feraient de toute manière exploser le système .La démonstration serait surtout très mobilisatrice chez tous les dissidents européens.!
      a propos des dissidents européens dont nous sommes ( que quelques centaines de milliers de clairvoyants sur des millions de français) :ne mésestimer pas votre influence ,mieux vaut dix mille convaincus que 60 millions d’hésitants (qui se neutralisent) .
      les velléités de contrôle du net en est la démonstration.
      ceci dit je ne méprise pas les hésitants,leur parcours,leurs préoccupations,leurs destins ne les ont pas mis sur la voie de la réflexion (aujourd’hui) .

        +2

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      • lvzor // 31.01.2015 à 13h06

        « Syrisa,pas possible ,les espoirs suscités et les déçus feraient de toute manière exploser le système  »

        Charmante candeur… après Hollande, vous y croyez encore?

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  • yanis // 29.01.2015 à 23h55

    comment peut-on encore accorder une parcelle de crédit aux propos d’un idéoloque européiste(juncker)
    fascisant dans sa conception même du concept européen , qui est une idéologie nauséabonde
    qui n’est pas partagée par le peuples fran,çais , il est grand temps de nous abstraire de la servitude
    volontaire pronnée par la classe politique française , 5°colonne et agents de l’étrangers au service
    de l’atlantisme , traites depuis 30 ans sans interruption.
    sortons de l’otan , de l’UE et de l’euro, mettons les responsables politiques et financiers -banquiers
    en prison , là est leur place ,.
    arrétons de nous ébahir sur les propos d’un ganster reconnu comme tel internationalement, sortons du piège de l’UE!

      +8

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  • vérité2015 // 30.01.2015 à 00h28

    George Soros funds Greek opposition

    http://www.pravoslavie.ru/english/59853.htm

      +3

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    • Lage // 30.01.2015 à 01h13

      Le site que vous mentionnez affirme juste que Soros a invité Tsypras aux USA pour causer avec lui entre hommes. De là à avoir acheté Syriza il y a un pas ! Au demeurant, il raconte un peu n’importe quoi ce site…

        +8

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      • boduos // 30.01.2015 à 02h40

        @lage
        et surement le mouiller (Tsipras), y prends de la bouteille le père Soros ,je lui envoie ma convention obsèques à ce vieux Satan . espère -t-il les mille vierges aussi ?
        j’ai toujours eu la faiblesse de croire que la confrontation avec l’Éternel se rapprochant, les vieillards s’amélioraient dans leur humanité.
        outre que je n’ai jamais vu de coffre fort suivre le cercueil,disparaitre dans la honte ,même pour un non croyant ,c’est l’échec absolu.

          +10

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  • grub // 30.01.2015 à 00h43

    Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens.

    On pourrait paraphraser en disant, il n’y a pas de solution légale puisque c’est nous qui faisons les lois. Il a certainement raison.
    A défaut de choix démocratique reste toujours à un pays, la force, l’armée et la guerre.
    Elles sont où tes divisions Junker ?
    Ceux qui nous gouvernent n’ont plus le recul de ceux qui avaient connu la guerre.
    De toute façon après ces élections, l’Europe n’a plus le choix, la Grèce doit servir d’exemple aux autres populations européennes : soit elle plie complètement, soit elle est écrasée d’une manière ou d’une autre, économie, révolution colorée ou autre.

      +5

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    • FifiBrind_acier // 30.01.2015 à 08h27

      80% des lois ne sont que des transcriptions de décisions européennes.
      Il faudrait quand même finir par comprendre que dans un système fédéral, ce ne sont plus les Etats qui décident pour leur pays.

      En dernier ressort, c’est la Commission européenne.
      La majorité des pays étaient contre les derniers maïs OGM, la décision de la Commission européenne a validé quand même.
      La France voulait interdire le bisphénol A, vous l’aurez quand même !
      Si vous voulez avoir un gouvernement qui décide pour son pays, faut sortir de ce machin.

        +12

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      • grub // 30.01.2015 à 14h43

        Bien sûr qu’il faut sortir mais comme le dit Junker pas sûr que cela soit possible de manière démocratique. Pas sûr non plus que les français aient envie d’un bras de fer avec les autres pays européens.
        J’entends tellement chez beaucoup de gens, que la France n’est plus rien sans l’Europe.

          +1

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        • Citoyen // 01.02.2015 à 23h22

          Est-ce que Juncker ne dit pas en fait que « si tu veux t’opposer à l’UE, on enverra des troupes? »
          (non démocratique, on peut organiser des « troubles » en Grèce comme on l’a fait en Ukraine sans réaction massive des populations européennes.. hein. Pas vu de dizaines de millions d’Européens avoir compris que l’Ukraine est un message qui leur est adressé…aussi…)

          (pour info, les « divisions Juncker » – raccourci très réducteur – ce sont… l’OTAN qui siège aussi à Bruxelles et dont le rôle en politique internationale est consacré dans le Traité de Lisbonne… et pour rappel, les opérations Gladio dans pays membres – Italie, Belgique, Allemagne, etc.. ont été sanglantes, terrible terreur pour ce qui est des belges qui ont manifesté à plus d’un m i l l i o n (faute de place et de temps, il est probable qu’en fait 80% de la population belge aurait défilé) de personnes en 1981 CONTRE L’OTAN- c-à-d proportionnellement à la population, c’est comme s’il y avait eu 7 millions de français manifestant à Paris…d’un coup)
          Punis. Et rentrés dans le rang depuis, après avoir subi un reformatage dans l’éducation et des médias aussi (plus vides et nigauds, tu meurs) tous azimuts. Maintenant, ils sont complètement Mickey Mouse… sentimentaux, émotionnels.
          Du beau travail.

          Ne jamais sous-estimer les capacités de retorsion en géopolitique (car l’UE c’est la géopolitique US)

          Pour la Grèce, on annonce que la « Maison Blanche US ‘aidera’ la Grèce et l’UE à résoudre leurs questions ».
          C’est clair?

          Seul « espoir » serait que Syriza soit bien machiavélique et maîtrise non seulement la tactique, la dialectique et la stratégie géopolitique aussi.

            +2

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      • Piotr Peterovich // 30.01.2015 à 23h24

        @ Fifi :

        Le système fédéral, c’est la coexistence de deux systèmes autonomes de productions de lois sur un même territoire.

        Pour le dire autrement, à la collectivité de niveau inférieur (le Land allemand, le canton suisse) revient un ensemble de prérogatives dans tel ou tel domaine, tandis que la collectivité supérieure règle d’autres questions.

        Il n’y a donc pas de supériorité de l’un sur l’autre, mais uniquement des domaines d’activité distinct. C’est ce qui se passe avec l’Europe : en attribuant des compétences à l’EU, les Etats se dépouillent. Mais ils conservent de prérogatives qui échappent complètement à l’EU.

          +1

        Alerter
  • Archanonyme // 30.01.2015 à 00h52

    cf Jacques Sapir
    « Une anticipation par la BCE ? »

    Super Draghi (dit Mario) a l’avantage avec le QE. Il va appâter la Grèce grâce aux rachats de dettes souveraines. Il ne va pas annuler la dette grec, mais proposer de devenir le nouveau bailleur, et proposer de réduire considérablement l’intérêt de la dette (il sera le nouveau bailleur). En contre partie, la Grèce sera pieds et poing lié à la BCE. Si le gouvernement accepte, il sera entièrement dépendant de la BCE. La BCE pourra soit diminuer l’intérêt de la dette (améliorer la situation de la Grèce) ou augmenter l’intérêt de la dette (enfoncer la Grèce). La BCE demandera à la Grèce de rester dans l’UE et de continuer les reformes et les privatisations. La BCE fait tout en sont pouvoir pour fédéraliser l’Union Européen. Avec les rachat de dettes souveraines, les états seront pieds et point lié à la BCE et à la fédéralisation de l’Europe

      +3

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    • vérité2015 // 30.01.2015 à 01h05

      Oui et non car 80 pct des achats de dettes resteront nationaux,donc c’est tout sauf de la fédéralisation.N’oublions pas que Merkel a dit,jamais de son vivant.

        +3

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      • KOMETA // 30.01.2015 à 02h10

        Permettez.

        C’est un peu plus ‘compliqué’ que cela. L’accès au pactole sera determiné selon la participation de chaque état au capital de la BCE. Les principaux bénificiaires ‘potentiels’ seront en tout premier lieu l’Allemagne (17.9%), la France (14.2%) et l’Italie (12.3%). L’Espagne (8.8%), la Grèce (2%) et le Portugal (1.7%) devront attendre… le deuxième (ou troisième) service (ref: https://www.ecb.europa.eu/ecb/orga/capital/html/index.fr.html).

        Il est cependant vrai de dire qu’une fois un montant alloué, la répartition de la ‘responsabilité’ sera de 80% pour une banque centrale nationale et 20% pour la BCE.

        Donc la Grèce avec 2% de contribution au capital de la BCE pourrait ‘jouer’ sur 1140 M * 0.02 = 22.8 milliards d’Euros soit environ 7% des 315 milliards de sa dette. C’est pas rien, mais c’est pas le Klondike non plus!

        On reconnait bien là la principale constante de la planète néo-lib: Plus t’en as besoin, moins t’en as. Les ‘porcs’ en premier, les ‘rachitiques’ en dernier…

          +9

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        • boduos // 30.01.2015 à 02h42

          laisse tomber KOMETA ils vont se prendre une carotte

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          Alerter
          • KOMETA // 30.01.2015 à 02h56

            2 ième personne du pluriel SVP.

            Merci.

              +1

            Alerter
            • boduos // 30.01.2015 à 03h05

              Y a pas de quoi ,t’es le meilleur des blogueurs !

                +2

              Alerter
        • simonb // 30.01.2015 à 09h58

          Si la défiance s’installe, les cours des obligations souveraines devraient s’effondrer et les taux remonter, ce qui sera à l’opposé de l’effet désiré par ce QE européen; se pourrait-il que la vraie motivation ait été de permettre aux principaux bénéficiaires ‘potentiels’ de liquider leur obligations souveraines tant qu’il en est temps?

            +3

          Alerter
        • Archanonyme // 30.01.2015 à 17h16

          Oui c’est aussi possible et je me réfère aussi à cette nouvelle de reuters parru le 2 décembre (les banque européens sont en très mauvais situation financière, elle ne sont pas encore remise de la crise financière de 2007/2008) http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN0JG0WS20141202?sp=true

            +2

          Alerter
  • pierre // 30.01.2015 à 00h55

    Il existe une dimension (moins politicienne et tout aussi signifiante à mon sens) dont il est rarement question lorsque l’on évoque ce type de personnages européens. Leurs nominations sont présentées comme les résultats de tractations diplomatiques entre les « grands » (sic) états européens. Ne trouvez-vous pas curieux qu’ils se comptent souvent parmi ces politiciens relativement nombreux et méconnus issus de deux pays que l’on qualifie généralement de « petits » parce que l’on en évoque la taille sans prendre en compte leur influence diplomatique: le luxembourg et la belgique, disons le bénélux, avec les pays-bas. J’évoque bien entendu leurs agissements sous couvert de services de renseignements otan et des réseaux intermédiaires qui organisent et désorganisent ce que d’aucuns nomment les « opinions publiques des états démocratiques » (sic).
    Pour reprendre l’exemple de juncker, a-t-on suffisamment dévoilé et analysé ses rapports avec les réseaux gladio? Qui sait qu’il fut forcé de démissionner, ce n’est pas rien, lorsqu’il était premier ministre luxembourgeois? En cause: ses implications occultes SERL etc. Et lorsque l’on se penche sur les actions de propagandes et de terrorisme dur depuis la seconde guerre mondiale, cela donne une perspective méconnue mais tellement signifiante de ce qui se joue en Europe.

      +12

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    • Anne // 31.01.2015 à 18h35

      En effet politique et pur gangstérisme s’entendent de mieux en mieux.

      Il faudrait que l’on en tire les conclusions….

        +3

      Alerter
    • Citoyen // 01.02.2015 à 23h42

      Tout à fait exact concernant le Benelux, colonie US depuis 1945. (Benelux fondé en 1948 sous les auspices de Ministres belges américains, néérlandais américains et luxembourgeois américains comme précurseur-modèle du futur Marché Commun – le nom ne mentait pas…- renommé ensuite Communauté Economique Européenne – le nom ne mentait pas….- et ensuite Union Européenne à partir du Traité de Maastricht 1992 – après chute du Mur de Berlin… – et que les Néérlandais et Danois avaient rejeté « parce qu’ils avaient mal compris  » ;-)) Ils l’ont quand même.

      Avant, ces 3 pays faisaient partie de l’Empire britannique.
      Ce sont les gardiens de l’Ordre. (les Institutions UE dont le siège principal se trouve à Bruxelles + OTAN et les autres sièges à Luxembourg…. tiens donc)

        +2

      Alerter
  • ulule // 30.01.2015 à 00h58

    MODERATION: tribune déjà sortie en Français et pubiée ici même pour « l’exemple ».

      +1

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  • vérité2015 // 30.01.2015 à 01h03
    • boduos // 30.01.2015 à 03h00

      j’ai du respect pour certains élus du pcf : fidèleS en parole et en amitié au delà des idées
      mais qui au pcf , : les opportunistes tenus par les accords électoraux avec Cambadelis.
      A.Bocquet, hyper-distant avec toutes les magouilles ou ce brave Candelier qui a failli se faire virer sur sa sailli sur Israël et l’opération  » plomb durci « (pb+sn pour le sanglier)

        +0

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  • Serge // 30.01.2015 à 01h39

    Une europe construite contre les peuples .On le savait déjà ,mais là c’est dit explicitement et sans détours . On avance …

      +9

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  • Ray // 30.01.2015 à 01h51

    Les masques commencent à tomber…

      +5

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  • Guillaume // 30.01.2015 à 02h14

    Quel clown, ce Junker. Mais au moins on sait qui c’est. Alors que Rompuy, j’ai longtemps cru que c’était une marque de fromage…

      +13

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  • KOMETA // 30.01.2015 à 02h47

    Wow! Aujourd’hui ça commence par une brochette de Charly et ça fini par l’apéro Junky. Pitié.
    Mais par tous les dieux, où sommes-nous? L’asile à ciel ouvert?

    Méditant au portique d’Auschwitz, on peut se demander aujourd’hui de quel côté de la porte est maintenant placé le camp. L’Euro-président en donnerait ici un apercu?

    Suivez le guide…

      +8

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  • RICHARD // 30.01.2015 à 03h48

    un éclairage intéressant
    « Dette : 5 000 ans d’histoire », de David Graeber (Les Liens qui libèrent, 2013).
    et l’interview dans Le Monde du 29/01

      +2

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  • lorsi // 30.01.2015 à 05h28

    SYRIZA se couche deja , elle vote les sanctions contre la russie

      +1

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    • Chris // 30.01.2015 à 06h51

      Bonjour lorsi, ou avez vous cette information svp ?

      Certains pense que si Syrisa est arrivé au pouvoir c’est que forcément il y a quelques forces obscures derrière la scène qui ont lancé et soutenu Tsipras.
      Et bien je dirai, c’est possible, l’avenir nous le dira, on verra si il se couche comme hollande qui voulait soi disant combattre la finance.
      Cependant je vais donner un exemple, même plusieurs, qui me font espérer que syrisa pourrait bien renverser la table.
      Il suffit de regarder vers l’amérique du sud et notamment l’équateur ou Rafael Corréa qui est aujourd’hui président a viré le FMI du pays à coup de pieds au cul.
      Ce même Rafael Corréa à pourtant fait ses études d’économie en Belgique et aux Etats-Unis !!!
      Et regardez aussi comment le Vénézuela, le nicaragua, la Bolivie d’Evo Morales ont échappés au controle des Yankees !!! C’était pourtant la cour arrière des Etats-unis !!!
      L’espoir est permis pour nous en Europe, j’espère beaucoup de Syrisa et d’une contagion comme il y a eu en amérique du sud ou le peuple s’est levé contre les forces du mal !!!

      Ps: je met le lien que Chris a donné tantôt, un beau reportage sur Rafael Corréa, ecoutez comment il en met plein les dents au banquiers, ça fait plaisir !!!
      https://www.youtube.com/watch?v=wJmt4gKC-T0

        +5

      Alerter
      • Mélissa // 30.01.2015 à 12h50

        @Chris,

        Si l’info est exacte,il semblerait effectivement que la baudruche mélenchonnesque grecque soit déjà en phase de trahison de son propre programme…

        http://civilwarineurope.com/2015/01/30/grece-le-gouvernement-dextreme-gauche-soutient-les-sanctions-contre-moscou/

          +4

        Alerter
        • Micmac // 30.01.2015 à 14h20

          C’est pas un peu tôt pour tirer des conclusions? Dans quelques mois, vous pourrez commencer à faire un bilan, mais en ce moment, une partie difficile s’engage et rien n’indique que Syriza n’a pas l’intention d’engager la bataille, tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique.

          Au sujet des négociations entre européens pour sanctionner la Russie, c’est difficile de savoir parce que nos médias racontent un peu n’importe quoi, et ne manquent pas d’étaler une soi-disant première défaite de Siriza. Mais il semble bien que les Grecs ont obtenu beaucoup : il s’agissait d’établir de nouvelles sanctions contre la Russie, et le résultat de ces tractations est juste la prolongation des sanctions pour 6 mois. Alors que probablement tout l’appareil diplomatique grec est encore constitué de gens issus du pouvoir précédent, et que le pouvoir grec ne connait pas encore ses interlocuteurs.

          Mélenchon n’est pas au pouvoir. Vous pourrez le traiter de baudruche s’il arrive au pouvoir et se dégonfle.

          Je me demande qui trouve grâce à vos yeux… Bien sûr, on ne peut donner carte blanche à Syriza parce qu’ils sont Syriza, mais tout de même, ils viennent d’arriver, c’est quand même vraiment tôt pour crier à la trahison…

            +4

          Alerter
        • lvzor // 31.01.2015 à 13h21

          @Mélissa 🙂

          J’irais même jusqu’à dire que le fait que Mélenchon affiche si ostensiblement son soutien rend SYRIZA suspect.

            +1

          Alerter
        • anne jordan // 31.01.2015 à 17h43

          source de votre article : breizh atao !!!
          y a mieux comme sérieux …

            +0

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      • TC // 30.01.2015 à 18h27
        • Carabistouille // 30.01.2015 à 18h58

          On se calme, je vous rappelle que lors de cette réunion de nouvelles sanctions devaient être actées.
          Rien de ce genre. Juste une poursuite des sanctions en cours.

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        • anne jordan // 31.01.2015 à 17h50

          avec des nuances , @TC !
          « Tsipras has not made his position on Ukraine clear in public.  » Reuters .
          Si les sanctions portent uniquement sur des avoirs d’oligarques , Tsipras peut aisément les approuver ; si , en revanche elles s’attaquent aux échanges , j’attends de voir ! Tsipras m’a l’air parti pour l’art de la godille …

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    • Alae // 30.01.2015 à 16h12

      Il semblerait que l’info soit fausse. Syriza n’a rien voté ou signé contre la Russie.
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-01-29/Grece-UE-premier-accroc-sur-la-Russie-id18498

        +2

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      • 1Direct // 30.01.2015 à 17h36

        Avec la Gréce ce n’est un mais 2 pays qui ont refusé de signer.
        Il y a eu Chypre qui a dit non et qui avait demandé de modifier les termes du communiquer de l’U.E.. Sans succés.
        Non seulement Junker se fout des peuples mais maintenant l’U.E. se fout même des gouvernements.

        Mais que fait on dans cette galère ? !!
        Virons les !! … TOUS

          +8

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  • Flury // 30.01.2015 à 08h14

    monsieur Juncker, d’où nous parlez vous. Répondre à cette question devrait vous conduire à démissionner d’un poste auquel vous n’auriez jamais dû accéder. C’est vrai que votre nomination n’a rien à voir avec la démocratie, on comprend mieux vos propos inqualifiables!
    A part çà, il serait temps de :
    – lancer un audit de la dette
    – mettre sur la table, une pour toutes: ce qu’est la dette, qui la porte, l’a porté, qui en a bénéficié, quelles sont les aides perçues par les banques, quelles sont les pertes, quels sont les profits bref totale transparence dans le temps pour mettre définitivement fin à cet enfumage technique et politique qui nous est infligé.

      +3

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  • TC // 30.01.2015 à 08h43

    « Point négatif de Juncker (et les eurocrates) : il va vite voir à quoi ça sert, en général, la Diplomatie… »

    La diplomatie a fait long feu à ce stade. Il s’agit en l’occurrence de rappeler à tous les Etats européens qu’ils ont signé des Traités et qu’ils doivent les respecter.

    « … Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    Le journaliste « s’étonne » ici du franc parler officiel de ce monsieur, mais si ma mémoire est bonne, c’est Delors ou un autre officiel de la Commission Européenne, je ne sais plus, qui a dit que la construction européenne était du despotisme éclairé.

    Ah, déni des réalités quand tu nous tiens !!!

      +3

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  • laurent jolivet // 30.01.2015 à 09h10

    Le nouveau gouvernement grec ne souhaite pas sortir de l’UE ni de l’euro
    Tout ceci est une mascarade, un jeu de rôles…
    Le premier ministre grec , le gentil et Junker le méchant…
    Les peuples se font manipuler comme toujours !
    Y a t-il un Homme ou Femme ayant le souci de l’intérêt général?

    Pauvre Grèce et pauvre France……pardon ces pays n’existent plus !

      +4

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  • Grognard // 30.01.2015 à 09h55

    Pour arrêter ce train fou lancé; à toute vitesse ; je ne vois qu’un moyen: trouver l’éclisse.

      +4

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  • Eleutheria // 30.01.2015 à 10h05

    Faut qu’il fasse gaffe le père Juncker, les gens qui affichent un tel mépris de la volonté du peuple voient parfois la distance entre leur tête et leurs corps augmenter très subitement.

      +10

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  • Patrick Luder // 30.01.2015 à 10h05

    Depuis le début, la « plèbe » ne participe pas aux décisions et les élections passent toujours par l’ampleur de la publicité (et donc par les plus gros budgets). Tout est donc verrouillé. Je ne comprends pas pourquoi on s’offusquerait d’appeler un chat un chat … il est juste temps d’appeler les choses par leurs noms. L’Europe est un diktat à la solde de la l’économie globalisée. Une économie globalisée qui prend tous avantages à sa propre solde, au détriment de tout le monde et de toute l’économie de base. Les politiques étaient des marionnettes, elles deviennent des guignols amusants.

    Il faut donc ouvrir grande les portes de la concurrence déloyale, euh pardon du libre marché, et de la finance rémunératrice, au nom de bénéfices toujours plus gros contre une pauvreté d’esprit toujours plus grande. Et si des problèmes surviennent, quels qu’ils soient, ils seront transformés en opportunités à asseoir les positions des plus forts.

    Junker semble avoir raison à 100% : il n’y a pas de choix <;o)

      +6

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  • Grim // 30.01.2015 à 10h25

    Bon ben au moins le choix est clair maintenant 😉

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  • lvzor // 30.01.2015 à 10h37

    « Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe »

    La règle est posée : le suffrage universel c’est sympa, mais subordonné aux opinions publiques (lire : sondages bidonnés qu’on commande aux copains pour faire de la rétro-facturation, ou plus si affinités), elles-même subordonnées …aux parlementaires des autres pays, c’est-à-dire à ceux qui ne vous représentent pas.

    C’est au-delà du méprisable, foncièrement fascisant, hypocrisie en plus. Les eurocrates et leurs laquais devraient être giflés chaque fois qu’ils prononcent le mot « démocratie ».

      +12

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    • lvzor // 30.01.2015 à 19h15

      Pour ce qui est de l’opinion, soyons rassurés, elle ne pèse guère plus que le suffrage universel; un exemple intéressant :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/LAMBERT/52637

        +2

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    • Merle // 31.01.2015 à 22h51

      Je n’ai ni confiance dans les élites, ni confiance dans le peuple. De plus, je pense que le second n’est pas si éloigné idéologiquement que ça du premier.

      Qui ici serait prêt à renoncer à 80% de son épargne pour annuler la dette via dévaluation ou défaut ?

      Qui ici soutient la fin de la mondialisation, du capitalisme financiariste et de la monnaie forte, et a payé son smartphone 100€, son ordinateur portable 500 €, sa bagnole 8000€, des sommes absolument dérisoires pour de tels bijoux de technologie ?

        +1

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      • Homère d’Allore // 01.02.2015 à 08h55

        Ayant beaucoup plus de dettes que d’épargne financière, un reset ne me gênerait pas…
        Quant aux achats de « bijoux » dont vous parlez, je veux bien en changer moins souvent donc les amortir sur une période plus longue. Ça ne me gênera que peu, limitera la pollution inhérente à la fabrication de tels produits et même, s’agissant du smartphone et de l’ordinateur, réduira le génocide, qui continue de se passer au Congo dans l’indifférence générale, lié à la lutte pour le coltan.

        http://torredibabel.com/2013/09/23/congo-genocide/

        Et vous ?

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  • JEAN DOREMIEUX // 30.01.2015 à 10h42

    Il a osé, le Luxembourieu Kâskap, incroyable !

      +2

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