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30.janvier.201530.1.2015 // Les Crises

[C’est dit] Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

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Notez, on l’avait bien vu en 2005 : les traités européens sont au-dessus de la Démocratie

Point positif de Juncker : sa franchise – bah oui, les Grecs, votre invention plurimillénaire est dépassée, quoi, tellement pas « moderne »… !!

Point négatif de Juncker (et les eurocrates) : il va vite voir à quoi ça sert, en général, la Diplomatie…

Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », affirme notamment le président de la Commission européenne.

Intraitable. Dans un entretien au Figaro, le président de la commission européenne adresse une fin de non recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker, oppose à la Grèce un « non » catégorique :

« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »

[OB Ca, tu vas voir qui de l’État ou de ses créanciers va gagner… P.S. 2 000 ans d’Histoire pour t’aider, comico…]

On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.

Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :

« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »

Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Interrogé sur la France, et notamment sur la question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB, Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant.

Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail ». Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autre remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. »

Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernement, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi…

Source : Politis


Le dernier Sapir pour éclairer :

L’Allemagne entre deux maux

29 janvier 2015

Par

On commence seulement aujourd’hui à bien mesurer ce que la victoire de SYRIZA peut signifier pour le zone Euro. En réalité, cette victoire met l’Allemagne au pied du mur et fait éclater son double langage quant à la zone Euro. Privée de marges de manoeuvres néanmoins, l’Allemagne peut réagir violemment et provoquer, indirectement, la dissolution de la zone, même si elle en est la principale bénéficiaire aujourd’hui. Pour comprendre cela, il faut rappeler ici quelques points.

La victoire de Syriza

La victoire, véritablement historique, de SYRIZA en Grèce a propulsée son chef, le charismatique Alexis Tsipras sous le feu des projecteurs. Il convient de rappeler que ce parti est en réalité une alliance regroupant des anciens gauchistes, des anciens communistes, des écologistes, et des anciens socialistes. Ce qui a fait le ciment de cette improbable alliance, et qui explique son succès, avec plus de 36% des suffrages exprimés, est en réalité bien plus profond, mais aussi plus complexe, que la “question sociale”. Non que cette dernière ne soit importante, voire tragique. On comprend le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010. Mais il y a aussi la question de la souveraineté nationale. Le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la commission européenne, qui s’est exprimé dès le lendemain de l’élection, est une dimension très importante de la victoire de SYRIZA. La question sociale, sur laquelle se focalisent les commentateurs français, pour importante qu’elle soit, n’explique pas tout. En réalité, SYRIZA s’est engagé dans un combat pour le souveraineté du peuple grec contre les bureaucrates de Bruxelles et de Francfort, siège de la Banque Centrale Européenne. La victoire de SYRIZA annonce peut-être celle de PODEMOS en Espagne au début de cet automne. Et, tout comme dans SYRIZA, la composante souverainiste est loin d’être négligeable dans PODEMOS, ou encore dans le parti Irlandais qui briguera lui-aussi la victoire au début de 2016, le SIN FEINN.

Au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d’abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup considèrent que c’est une alliance hors nature de l’extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur incompréhension du combat de SYRIZA et sa réduction à la seule question sociale. Ce qui justifie l’alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c’est justement le combat pour la souveraineté de la Grèce. Tsypras, dès son premier discours, a parlé de l’indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement, qui n’a eu aucun écho dans la presse française mais qui est fondamental, a été de se désolidariser justement de la déclaration de l’UE sur l’Ukraine. Une nouvelle fois, comme on pouvait s’y attendre, l’UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n’approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme. Or, ce point va devenir de plus en plus important. La politique de l’Union Européenne concernant les affaires internationales est une politique intergouvernementale. Cela implique que les décisions soient prises à l’unanimité[1]. Le nouveau gouvernement grec reproche donc à l’UE cette décision car elle a été prise sans respecter les procédures internes à l’UE[2]. Il est désormais clair que l’UE ne pourra plus se comporter comme avant en ce qui concerne tant la Russie que l’Ukraine. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l’encan de la Grèce au profit de l’étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d’affirmer la souveraineté de la Grèce. Mais, cette décision est aussi un coup très dur porté aux diverses compagnies qui s’étaient attablées devant ce marché.

Le dilemme allemand

Il faut alors chercher à comprendre la position de l’Allemagne. La déclaratio du Ministre de l’Economie, M Sygmar Gabriel est à cet égard éclairante. Il a ainsi déclaré qu’ »il faut que soit respecté un principe de justice à l’égard de notre population« [3]. Il a souligné que ce fameux « principe de justice » devait s’appliquer à l’égard « des gens en Allemagne et en Europe (…) qui se sont montrés solidaires » [des Grecs]. En réalité, ces aides sont allées majoritairement aux banques européennes qui avaient acheté une grande part de la dette grecque. Il n’y a pas eu de « solidarité » avec le peuple grec, mais un principe bien compris de socialisation des pertes. Néanmoins, il faut s’interroger sur le pourquoi de cette déclaration.

L’Allemagne ne veut pas que la zone Euro se transforme en une “union de transferts”. C’est une constante depuis le début des négociations sur la zone Euro. On peut le comprendre, d’ailleurs, car si les principes d’un réel “fédéralisme” étaient appliqués (comme ils le sont à l’intérieur d’un Etat comme la France) l’Allemagne, “région” riche de la zone Euro, devrait contribuer à hauteur de 8-9% de son PIB par an sur une période d’au moins dix ans. On peut considérer que ceci aboutirait à casser les reins à l’économie allemande. Mais, l’Allemagne veut – par contre – les avantages de la monnaie unique, et d’un taux de change inchangé avec ses pays “clients”. C’est ici que le bat blesse. En effet, soit l’Allemagne accepte une nouvelle – et très importante – restructuration de la dette grecque (ou un moratoire) et elle sera immédiatement saisie de demandes analogues par des pays comme la Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Soit l’Allemagne adopte une position “dure”, en l’enrobant de pleurnicheries obscènes comme celles de Sygmar Gabriel (et en oubliant toutes les restructurations de la dette allemande qui ont eu lieu au XXème siècle) et provoque un affrontement avec la Grèce. Mais alors, le risque est important de voir la Grèce quitter l’Euro, et un processus de contagion se mettre en place.

De fait, et quoi que fasse l’Allemagne, elle sera confrontée à ce processus de contagion, soit à l’intérieur de l’Euro (et avec une pression de plus en forte pour voir augmenter sa contribution) ou à l’extérieur, avec une dislocation probable de la zone Euro. L’Allemagne a encore le choix, maix c’est un choix entre deux maux. Et l’on peut penser que, dans ce cas, elle choisira ce qui pour elle, ou plus précisément pour ses dirigeants, apparaîtra comme le moindre: la rupture de la zone Euro. Mais, l’Allemagne ne peut pas, pour des raisons historiques, porter la responsabilité d’une destruction de cette zone. Elle devra, à tout prix, la faire porter aux grecs, quitte a déployer des trésors de mauvaise foi.

Quoi qu’il en soit, l’avenir s’annonce sombre pour l’Allemagne qui se rend compte aujourd’hui qu’elle est dans un piège, ce piège même ou elle avait cru enfermer les autres pays. Quel que soit l’issue qu’elle choisira, l’Europe, qui est aujourd’hui une forme de proriété allemande, sortira affaiblie. Mais, cet affaiblissement tire en réalité son origine du fait que l’Allemagne a sciemment pratiqué une politique de “cavalier solitaire” tout en prétendant adhérer à des mécanismes fédéraux. Le double langage se paye toujours, et dans ce cas il se payera à un prix particulièrement élevé.

Une anticipation par le BCE?

Il faut alors revenir sur la conférence de Mario Draghi du jeudi 22 janvier. On a déjà signalé l’importance de la limitation à 20% de la garantie de la BCE sur les nouveaux achats de titres[4]. Mais on peut se demander si, en réalité, Mario Draghi n’a pas anticipé la situation à venir, et une probable décomposition de la zone Euro. On peut lire sa politique, et ses déclarations comme le choix suivant: pas de mutualisation des dettes s’il n’y a pas de mutualisation économique (et en particulier budgétaire). Cette position est très sensée. La mutualisation des dettes n’auraient effectivement de sens que si l’on aboutissait rapidement à un système de mutualisation économique, et budgétaire. Or, Mario Draghi n’est pas sans savoir que l’Allemagne est fortement opposée à une telle mutualisation. Aussi est-il en train d’organiser le fractionnement monétaire du marché des dettes, et donc la renationalisation de ces dernières. Ceci pourrait bien être la dernière étape avant la dissolution de la zone Euro.

Mais, pour qu’il y ait une dissolution “organisée”, il faudrait que l’Allemagne reconnaisse le dilemme dans lequel sa propre politique l’a plongé. Il est très peu probable que les dirigeants allemands, qui ont tous – que ce soit la CDU-CSU ou la SPD – été connivents à cette politique l’acceptent. Disons le tout de suite, c’est très peu probable. Le cheminement auquel nous devons nous attendre est donc celui d’une montée de l’affrontement avec la Grèce conduisant cette dernière à faire défaut sur sa dette et à se faire “expulser” de la zone Euro, non pas dans les formes (car rien ne permet de le faire) mais dans les faits. La BCE coupera l’alimentation de la Banque Centrale grecque et décidera que les “euros” émis en Grèce ne peuvent plus circuler dans le reste de la zone Euro. Notons que des mécanismes de ce type ont été en leur temps employés, pour une durée certes très courte, sur Chypre.

Il est aussi clair que le gouvernement grec se prépare à ce type de scénario. Il va réaliser un budget en équilibre strict, moyennant bien entendu l’affectation des dépenses prévues sur les intérêt des la dette à d’autres dépenses. Mais, si cette politique fait sens pour la Grèce, elle ne le fait nullement pour la zone Euro, qui devra alors affronter une crise de défiance massive, et une contagion rapide sur d’autres pays. Ce sera le scénario de “dislocation” de la zone Euro.

Il serait important que notre personnel politique commence à s’y préparer. Mais l’on peut craindre que, vivant dans une bulle et pratiquant une forme particulière d’autisme politique, il ne voit rien venir et soit confronté à la réalité de manière très brutale.

Commentaire recommandé

stephp // 29.01.2015 à 21h54

Donc officiellement, l’Europe est une dictature !
En même temps la déclaration du chef de gang luxembourgeois a le mérite de la clarté…

199 réactions et commentaires - Page 2

  • Kirikou // 30.01.2015 à 10h43

    « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail »

    Avec quoi tu va obliger la France à se soumettre à ton diktat comico ? Avec ton armée européenne ?

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  • Marcel // 30.01.2015 à 11h03

    MODERATION: lisez vos propres sources avant de sortir des âneries. La propagation de fausse nouvelle est un délit.

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    • Marcel // 30.01.2015 à 19h15

      heureux, vraiment heureux d’apprendre que j’avais tort mais franchement je trouve votre ton un peu sec.

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  • Olposoch // 30.01.2015 à 11h40

    Bon j’ai 1h à perdre je vous fais le compte rendu du « débat économique » sur France Inter (après un reportage totalement partisan en Ukraine, mais, bon, autre sujet…)

    Le gentil et respectueux Bernard Maris ne pouvant plus venir confronter Seux avec sa bonhommie, France Inter a titularisé un remplaçant ni hétérodoxe, ni attéré, ni indigné, j’ai nommé… Pascal Riché (le fondateur du défunt rue89, récompensé de son echec par une promotion à l’Obs, qui ne survit que grâce aux subventions publiques, et donc gagne logiquement à sa place à France Inter aux côtés de Demorrand, qui, lui, a échoué aussi à Europe1)

    « Le débat est en train de se concentrer sur la question de la dette, qui me semble assez secondaire, car il était quasiment inscrit qu’il y aurait une renégociation, je ne dis pas une annulation… »
    (la position depuis toujours des ultralibéraux comme Seux)

    « comment l’économie grecque peut-elle redémarrer? »
    (bonne question… en allégeant la dette?)

    « comment les entreprises vont-elles pouvoir supporter ce choc »
    (le choc étant de remettre le smic au niveau ou il était avant la troïka)

    « mais entretemps il y a eu une perte de compétitivité effarante de la Grèce »
    (si une baisse du smic a vu la grèce perdre de façon effarante sa compétitivité, tenter une hausse n’est pas des plus absurde, à moins que le problème ne soit ailleurs, dans tous les cas, aucune logique en vue …)

    « la relance de l’économie, c’est pas le sujet dont on parle le plus »
    (vous êtes de fait invités à en faire le sujet dont on parle le plus, parlez-en et il sera parlé)

    « c’est pas en braquant un revolver sur la tempe des européens »
    (Syriza sur le point de braquer aussi ses kalashs dans les confs de rédac des « Ecos »?, dignité et refus d’amalgame opportuniste du journaliste responsable)

    « En revanche il y a une chose qui est bien, et ce serait une très bonne nouvelle si euh…Syrisa changeait la société grecque, tournait le dos au euh… clientélisme..euh…euh impôts non payés etc…
    (la faute aux grecs is back et « pop » fait la bouteille chez Goldman Sachs)
    (et pourquoi la Grèce serait la seule à devoir tourner le dos au clientélisme et à la fraude fiscale?)

    Riché intervient pour qualifier le parralèlle que fait Syriza entre la dette grecque et celle de l’Allemagne il n’y a pas si longtemps de « clin d’oeil », sacré rigolos ces grecs…
    (Théorie développée par Riché sur le gvt de Syriza, que du bluff et des clins d’œil », double discours, et double jeu, et à la fin vrai gros espoir que dans les plats les pieds ne seront pas mis…please les grecs ne cassez pas notre beau jouet)

    « c’est quand même effarant que les grecs se mettent dans les main des russes… »
    (Seux décidément très effaré ce mâaaatin, un bon signe)

    Cohen: « la Grèce à BESOIN de l’Europe
    Seux: « ABBSSSOLUMENT
    (et si en fait… nan je rigole…)

    « les électeurs ont parlé »
    (plus navré que Seux disant cela, juste papos)

    « je ne suis pas certain que ce soit efficace faire de la provocation permanente »
    (merci au gouvernement grec de respecter les banderies, le confort et la susceptibilité de Seux…et de prendre garde à ce qu’il ne se sente pas agressé, ni provoqué)

    Là Pascal Riché dit des trucs à ce moment, le poisson se noie.

    Bouquet final:

    « à condition de ne pas se tromper sur le diagnostic, si le diagnostic est: nous avons un problème de consommation interne de demande et il faut donc augmenter, par exemple, le smic, et réembaucher un certain nombre de fonctionnaires, je pense que c’est une ERREUR puisque LE DIAGNOSTIC, C’EST toutes les 10 années d’euro, ça a été… euh.. un manque de compétivité, d’organisation de l’état…
    (trop de trucs, là, saturation…1 heure de spectacle possible)

    Seux begaie, hésite, se récite ses mantras, est effaré, prie très fort… il se peut, potentiellement, que quelque chose de très intéressant arrive…

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1043075

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  • caroline Porteu // 30.01.2015 à 12h19

    Bonjour Olivier

    J’ai l’impression que Tsipras est novateur dans plus d’un domaine .

    Je voudrais attirer ta réflexion sur ce qui est en train de se passer :

    Le nouveau parti au pouvoir en Grèce pourrait changer la donne de manière bien plus importante que ce que l’on pourrait penser de prime abord .

    Tsipras fait trembler les banques …
    Lisez bien :
    Le leader du parti de gauche radicale Syriza fait référence à une décision prise lors d’une conférence qui s’est déroulée à Londres en 1953. L’Allemagne a alors obtenu que la moitié de ses dettes soient effacées. Alexis Tsipras demande un traitement similaire pour son pays.
    L’Allemagne de l’Ouest, de son côté, avançait les mêmes arguments que la Grèce aujourd’hui. Sans réduction de la dette, il n’y aura pas de croissance. Au final, l’accord de Londres a permis aux Allemands de rembourser seulement s’ils dégageaient un surplus commercial. Bonn ne pouvait pas non plus payer plus de 3 % du revenu de ses exportations. De cette manière, les autres pays étaient incités à importer des produits allemands pour gonfler la balance commerciale de leur ancien ennemi. C’est ainsi que l’Allemagne de l’Ouest a pu bâtir sa machine à exporter qui est, depuis, devenue le moteur du miracle économique allemand.
    C’est ce que Tsipras propose avec son plan de financement des investissments qui tienne compte des projets eux mêmes ..
    Le prêteur et l’emprunteur deviennent partenaires dans la réussite du projet et s’en partagent le risque comme le profit . L’alea porte sur les deux .. Donc des restructurations destinées au dépeçage ou à la braderie de biens publics, comme ce à quoi nous avons pu assister en Grèce , deviennent impossibles .

    C’est tout le modèle de la dette qui pourrait être remis en question par ces références , qui sont des fondements philosophiques fondamentaux dans la relation à l’argent et dans les modèles d’économie actuels .. Ce genre d’idées peuvent faire basculer les bases même du capitalisme sous sa forme actuelle , pour y substituer de nouveaux modèles , plus solidaires et plus moraux .

    Ces idées permettent de transformer une relation prêteur emprunteur en une relation win win de partenariat .. Il n’y a plus de dominant /dominé .. il y a un intérêt commun ..
    Tsipras est bien le digne élève d’Aristote
    La chrématistique (de khréma, la richesse, la possession en grec ancien) est une notion créée par Aristote pour décrire l’état d’esprit de celui qui accumule le capital pour son plaisir. Aristote condamne cette attitude. Selon Aristote, l’accumulation de la monnaie pour la monnaie (la « chrématistique » dite « commerciale ») est une activité contre nature et qui déshumanise ceux qui s’y livrent : suivant l’exemple de Platon, il condamne ainsi le goût du profit et l’accumulation de richesses. Le commerce substitue l’argent aux biens ; l’usure crée de l’argent à partir de l’argent ; le marchand ne produit rien : tous sont condamnables d’un point de vue philosophique.
    Bien qu’Aristote traite la chrématistique comme un ensemble de ruses et de stratégies d’acquisition des richesses pour permettre un accroissement du pouvoir politique, il la condamnera toujours en tant que telle et donnera une place beaucoup plus importante à l’économie. Sa théorie fut reprise par plusieurs religions et idéologies : catholicisme , Islam ..

    Tsipras semble bien être effectivement le digne élève d’Aristote , et c’est toute la financiarisation de l’économie qui pourrait être remise en cause par ses idées novatrices .

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    • Renaud 2 // 30.01.2015 à 23h59

      Novatrices les idées d’Aristote ? Cela fait des siècles que les gens de morale combattent l’usure, il n’empêche que ce sont les usuriers qui ont gagné et sont au pouvoir. Aujourd’hui, tout notre système est basé là-dessus. Un authentique défenseur de cette morale anti-usurière ne serait pas allé dans les locaux du FMI.
      Certes il est encore trop tôt pour se prononcer, laissons-leur du temps. Je n’ai pas de boule de cristal. Mais je reste sceptique. Les solutions pour le monde de demain viendront d’en bas et seront expérimentées sur le terrain, je pense que c’est une perte de temps d’attendre une solution venant d’en haut. Le système est complètement verrouillé et finira par s’effondrer sous son propre poids, autant commencer à s’organiser à toute petite échelle à subvenir à nos besoins.

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  • nobody // 30.01.2015 à 13h38

    Si le grecs ne paient pas, les autres PIIGS ne paieront pas non plus, et si les pays restants doivent payer pour tout ce petit monde ils ne le pourront pas non plus: donc probable défaut général dans toute la zone Euro.

    In fine les actionnaires des banques faillies paieront l’addition par le biais des bail In (particuliers et entreprises), et il ne serait d’ailleurs pas surprenant que des fonds de pension sautent en même temps ce qui flinguera les retraites de nombreux retraités à l’étranger (notre système de retraite est peut-être lui aussi exposé).

    Une chose est sûre: quelqu’un finira par payer ce monticule de dettes !

    Je me demande s’il y a un pilote dans l’avion…et je ne serais pas surpris de revoir sous peu des colonels en Grèce…

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    • nobody // 30.01.2015 à 13h46

      correctif: « In fine les déposants (devenus actionnaires) des banques faillies paieront l’addition… »

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  • zahir // 30.01.2015 à 13h55
  • Mickiewicz // 30.01.2015 à 14h50

    On voit bien que les Junkers et consorts sont peu à peu acculés par les faits. Cela les oblige
    à sortir de leur habituelle langue de bois. Ce qui peut apparaître comme une énormité
    n’est en fait que la vérité de l’UE exprimée en langage cru par ceux-là mêmes qui essayaient jusque là de l’enrober dans des expressions technocratiques. On devrait remercier Juncker d’exposer avec tant de clarté le véritable rapport de force. Barroso aurait été beaucoup plus  » tortillant ».
    Syriza a déjà une victoire à son actif, celle de faire tomber des masques.

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  • 1Direct // 30.01.2015 à 15h27

    « Amusant »
    Concordance amusante de la chronologie.
    Nous débattons ici de ce « cher » Junker (et sbires) et sa notion de l’indépendance des pays et de la démocratie.
    Aujourd’hui, j’assiste sur la chaine LCP à la diffusion de la commission sur … (♫tata tata♫):
    « Le citoyen au cœur des institutions françaises »
    Sujet du jour … (re ♫tata tata♫) :
    « Le référendum »

    Comme les « événements », les coïncidences sont parfois bizarres. Non?

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  • papy-james // 30.01.2015 à 18h39

    L’histoire se répète :
    L’Europe vous prépare un avenir radieux …
    Les dirigeants Européen se moquent de résultats des élections populaires …

    Arbeit macht frei disaient les nazis …
    La soumission ou le goulag disait le comité central en URSS …
    Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens telle est la démocratie vue et exercée par l’Union Européenne)…

      +2

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  • Christophe Vieren // 30.01.2015 à 18h46

    Question à deux balles : pourquoi, s’agissant d’un copier-coller, autant de fautes d’orthographe apparaissent alors qu’elles ne sont pas présentes dans l’article l’original (exemple : « quel que soit l’issue » !!!). Il peut arriver à Sapir de faire des fautes, mais tout de même, cela m’a interpelé.

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  • Laetizia // 30.01.2015 à 19h49

    Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
    On dirait du George Orwell : « la non-démocratie, c’est la démocratie… la paix c’est la guerre »

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  • Tunk // 30.01.2015 à 20h16

    Et il faut savoir (merci Wikipédia) que M.Juncker a démissionné de son gouvernement au Luxembourg en 2013 suite à un scandale de « police politique » …

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130710.OBS8831/luxembourg-jean-claude-juncker-sur-la-selette.html

    Le beau démocrate !

      +0

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  • Julie // 30.01.2015 à 22h24

    Pendant ce temps-là il y a eu aujourd’hui 30 morts dans des attentats coordonnés à différents endroits en Egypte (Nord-Sinaï, Alexandrie, Suez) et une série en Irak aussi, mais la presse n’en parlera pas
    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/121728/Egypt/Politics-/UPDATE–At-least–killed,-more-than–wounded-in-No.aspx
    http://www.abc.net.au/news/2015-01-30/islamic-state-attacks-near-kirkuk2c-bombs-kill-18-in-baghdad/6059128

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  • jeanbob // 30.01.2015 à 22h36

    Combien de divisions, Juncker ?

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    • Grognard // 31.01.2015 à 15h26

      Très bonne question.

      A l’évidence Mr Junker a plus de compétences en montages financiers qu’en histoire des peuples européens.

      Dans le cas contraire, il ne lui aurait pas échappé que c’est la morgue et la suffisance des élites, également auto proclamées d’ailleurs, de l’époque qui ont conduit aux événements que nous avons connu il y a maintenant plus de 200 ans.

      Si j’ai commencé mon propos par très bonne question ; c’est que contrairement à l’époque ; les armées aujourd’hui sont nationales.
      Pour ces armées là la souveraineté fait sens.

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  • Alain21 // 30.01.2015 à 23h07

    JE SUIS SYRISA
    Je suis pour la liberté
    d’expression des peuples

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  • Louis Robert // 31.01.2015 à 12h46

    Grâce à Syriza, la réalité se fait jour. Ce n’est pas peu de choses, en ces temps orwelliens, temps de corruption institutionnalisée, systémique, généralisée, omniprésente et permanente, main dans la main avec le crime organisé.

    Or nous n’avons encore rien vu ni entendu: « En ouvrant le premier conseil des ministres, Alexis Tsipras a déclaré qu’il s’estimait à la tête d’un gouvernement « de salut national », prêt à « verser son sang » pour rétablir « la dignité des Grecs ». » Nous sommes on ne peut plus loin de la rhétorique que nous servent nos « élites »… Le nouveau ministre des Finances,Yanis Varoufakis peut du reste témoigner du sérieux des sinistres forces qui menacent.

    « Puissiez-vous vivre à une époque intéressante! » — Le Pouvoir a vite compris que ce dicton chinois ironique était bien, en fait, une malédiction.

    Patience! Nous verrons bientôt, une fois encore (comme si cela état nécessaire), ce qui reste vraiment de cette précieuse, adorable « démocratie »-liberté-égalité-et-tralala, et ce que vaut cette « liberté d’expression » sacrée, du peuple, par le peuple, pour le peuple seul.

    Mais à quoi bon voir, dès lors que la dignité manque?

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  • Chantal // 31.01.2015 à 13h04

    Quand Jean-Christophe Cambadélis appelait à voter le Pasok :
    https://www.youtube.com/watch?v=BNgbNn3iH8c

    Aujourd’hui, il se félicite de la victoire d’Alexis Tsipras, alors que le PS a toujours refusé de le rencontrer ! :
    http://www.politis.fr/Elections-grecques-le-PS-resistant,29811.html

    https://www.youtube.com/watch?v=Uh0vcy6FfuI

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  • Greco // 31.01.2015 à 22h27

    Salut a tous,
    je suis grec qui a habité en France 10 ans.
    C’est la 1ere fois que j’ecrit sur votre site. Alors, je me limite a vous donner quelques infos d’Athenes que les medias Francais evitent….
    – Tsipras va pas rigoler , il sait que si la CE le force beaucoup, il n’a pas des raisons d’etre gentil. Il fait des elections dans 2 semaines et il gagne avec 50%. Pas(malheuresement) parce que les grecs ont devenus de gauchistes, mais parce qu’il fait exactement c’est qu’il avait promis et surtout parce que les grecs- apres 5 ans d’humiliation et une tres tres dure austerite- n’ont rien a perdre de plus economiquement et l’evenement de hier- que Varoufakis un brillant professeur a etait tres ironique avec le president du Eurogroup ( cherchez au web la conference de presse Varoufakis -Dijsselbloem surtout la fin et vous comprendrez pourquoi ce soir a sorti le premier sondage, approuvant le 5 premieres jours du gouvernement)- vont s’unir autour de lui. Mon pere, membre du pari de droite (N.D.) qui gouvernaitl les 3 derniers ans, tres neolibarale. a avoue que apres 5 ans, il a senti fier.
    Et n’oubliez pas que le peuple grec est a 80%( sondages datant 2 semaines avant) pour la Russie contre les fascistes de Kiev : pas parce qu’ils sont orthodoxes, ca compte mais un peu, mais plutot parce que le Russes etaient a cote de nous pendant que les parents de Merkel massacraient, brulaient et executaient notre race inferieure….et ils n’ont pas payer pour ca.
    Je demande pardon pour mes fautes orthographiques, ca fait longtemps que je n’ai pas ecrit en Francais.
    Info venant de l’interieur : la « platforme de gauche » ( c’est le nom de la tendance pro-communiste qui represent 40% de membres de Syriza) a proposé officielement de reconnaitre officielement l’appartenance de Crimee a la Russie.
    C’est pas du chantage contre les Allemands, c’est un rapel que on n’est pas si isoles. Comme le fait symbolique, ou la premiere presonne politique qui a recu Tsipras, avant meme de nommer le gouvernement , etait de la part de l’amabassadeur Russe……

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    • Grognard // 01.02.2015 à 18h29

      Salut et fraternité.

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  • Greco // 31.01.2015 à 23h06

    pour ceux qui parlent anllais, l’entretien de Varoufakis a BBC Samedi matin. Du journalisme a l’occidental, bien repondu.

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    • Greco // 31.01.2015 à 23h07
      • Homère d’Allore // 01.02.2015 à 12h21

        Merci, Greco, pour votre témoignage.
        N’hésitez pas à nous faire part, le plus souvent possible, de vos impressions vues d’Athènes.

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  • kali // 01.02.2015 à 04h11

    Les petits choux de Bruxelle sont dans la cocotte minute des Europeens qui se reveillent. Il en faut des miseres pour sortir de nos gongs. Gardons le Feu de notre Volonte, cet ingredient est celui dont ils peur. Nous avons la legitimite et le privilege de porter notre espoir, et gagner c’est notre Foi, Legitimite Privilege et Foi sont les outils qui renverseront tous ces odieux privileges qui n’ont plus lieu d’etre.

    Les petits choux seront bientot cuits.

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  • Homère d’Allore // 01.02.2015 à 12h02

    Tsipras va appuyer là où ça fait mal:

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150201trib7bd9c5aa5/l-allemagne-doit-elle-vraiment-des-reparations-de-guerre-a-la-grece.html

    Encore un bon article de Romaric Godin, l’un des rares journalistes économiques digne de ce nom !

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    • 1Direct // 01.02.2015 à 16h34

      Merci Homère pour ce lien.
      Pour compléter, suite à la lecture de ce lien, j’ai suivi le fil et j’ai pu lire ceci dont je livre ici un extrait:
       » Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette
      Rien qu’au cours du siècle dernier, au moins trois fois défaut. …/…
      Même en 1990, le pays s’est retrouvé en situation de non-paiement …
      Helmut Kohl, a refusé d’appliquer l’Accord de Londres de 1953 sur les dettes extérieures de l’Allemagne, qui disposait que les réparations destinées à rembourser les dégâts causés pendant la Seconde Guerre mondiale devaient être versées en cas de réunification.
      Quelques acomptes ont été versés. Mais il s’agissait de sommes minimes. L’Allemagne n’a pas réglé ses réparations après 1990 – à l’exception des indemnités versées aux travailleurs forcés. Les crédits prélevés de force dans les pays occupés pendant la Seconde Guerre mondiale et les frais liés à l’occupation n’ont pas non plus été remboursés. A la Grèce non plus.
      …/… « 

      Par conséquent l’Allemagne est redevable à la Grèce MAIS AUSSI, entre autre, à la France.
      Quelque soit les tournures de phrases alambiquées lues, ces dettes allemandes existent toujours légalement.
      Mais … Chuut !! Sinon ils vont se vexer nos amis allemands.

      Au cours du 19eme siècle L’Allemagne (ex Prusse et autres noms) a fait défaut 9 fois (La dernière en 1850). Au 20ème siècle 2 fois (1932, 1939) et plus si l’on compte les dommages des 2 guerres jamais payées et la « facture » de 1990 dont parle l’article ci-dessus. Sans compter que l’Allemagne s’est servi directement dans les banques des pays occupés.
      En comparaison, la France 1 fois en … 1812.

      Ah ces donneurs de leçons (allemands) !!!

      Source:
      http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/26/au-xxe-siecle-berlin-a-ete-le-roi-de-la-dette?page=all
      Il y avait un papier sur ce site (lescrises.fr) sur les défaut des pays mais je ne l’ai pas retrouvé [Olivier l’aurais perdu ? Article conçu fin 2011 (sûr) et édité début 2012 -je crois- 😉 ]. (Les infos ci-dessus sur les défauts sont extraits de cet article)
      mais pas que 😉
      .

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  • learch // 05.02.2015 à 09h46

    Tsipras = Hollande d’après Frédéric Lordon :
    http://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-

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  • Raphael // 12.02.2015 à 11h49

    Vous aimez les contrepèteries ?
    « « Il ne peut y avoir de traité européen contre les choix démocratique » »

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