Source : CNN
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
L’ancien directeur de la CIA John Brennan a accusé l’actuel chef des services de renseignement John Ratcliffe d’avoir déclassifié de manière sélective, avant les élections, des documents bénéficiant au président Donald Trump. Il a déclaré à CNN que la décision de publier des documents rassemblés par l’agence sur les allégations russes selon lesquelles Hillary Clinton prévoyait de « fomenter un scandale » contre son rival républicain en 2016 était motivée par des raisons politiques.
Dans une interview avec Jake Tapper de CNN, Brennan a répondu à la récente décision de Ratcliffe de déclassifier les notes écrites par l’ancien directeur de la CIA en 2016 après qu’il ait informé le président de l’époque, Barack Obama, sur les renseignements liés au service de sécurité russe, rapportant que Clinton avait approuvé « une proposition d’un de ses conseillers en politique étrangère visant à vilipender Donald Trump en provoquant un scandale prétendant l’ingérence du service de sécurité russe ».
« John Ratcliffe est tout sauf un professionnel du renseignement. Il est consternant de constater sa déclassification sélective des informations. Elle est destinée à promouvoir les intérêts politiques de Donald Trump et des républicains qui s’alignent sur lui », a déclaré Brennan au sujet du directeur du renseignement national.
« Ce sont mes notes de la période 2016, lorsque j’ai informé le président Obama et le reste de l’équipe du Conseil national de sécurité sur ce que les Russes préparaient et je donnais des exemples du type d’accès que la communauté du renseignement américain avait aux informations russes et de ce dont les Russes parlaient et alléguaient », a-t-il ajouté.
L’ancien directeur de la CIA a également repoussé la déclassification par Ratcliffe d’un mémo de la CIA fortement expurgé concernant le renvoi de l’enquête au FBI à l’époque. Le mémo note que les Russes allèguent que l’effort de Clinton pour attiser un scandale était « un moyen de distraire le public de son utilisation d’un serveur de messagerie privé ».
« Si Hillary essayait de mettre en évidence les connexions signalées entre Trump et les Russes, si c’était exact (et avec un grand « si »), il n’y a rien d’illégal là-dedans », a déclaré Brennan.
« John Ratcliffe et d’autres tentent de présenter cela comme une activité illégale qui mérite une enquête complémentaire du FBI. Non. C’était une activité de campagne », a-t-il ajouté.
Les alliés du président ont saisi les documents déclassifiés par Ratcliffe, y compris la publication des notes de Brennan et du mémo de la CIA, comme preuve que le FBI devrait enquêter sur les allégations infondées selon lesquelles Clinton aurait commis des crimes pendant la campagne de 2016.
Ils ont également cité ces documents dans le but de saper davantage l’évaluation unanime de la communauté du renseignement selon laquelle la Russie est intervenue en 2016 pour aider Trump avant les élections de 2020 – prétendant, sans preuve, que Clinton a cherché à fabriquer un scandale pour nuire à Trump.
CNN a confirmé que Ratcliffe a déclassifié les notes de Brennan et le mémo des services de renseignement – une décision qui intervient une semaine après qu’il ait publié une lettre exposant les affirmations des services de renseignement russes sur Clinton.
Les notes de Brennan et le mémo de la CIA ont été remis aux comités de renseignement du Sénat et de la Chambre, une source démocratique du Congrès et le bureau de Ratcliffe a confirmé à CNN après que cela ait été rapporté pour la première fois mardi par Fox News.
Dans une déclaration à CNN, Ratcliffe a déclaré qu’il avait déclassifié les documents « sur ordre du président Trump ».
« Aujourd’hui, sur ordre du président Trump, j’ai déclassifié des documents supplémentaires concernant les activités de surveillance et d’enquête du Congrès », a-t-il déclaré.
Le président Trump a tweeté sur l’enquête sur la Russie, promettant de déclassifier tous les matériaux et documents liés « au plus grand CRIME politique de l’histoire américaine, le canular sur la Russie. De même, le scandale des courriels d’Hillary Clinton ».
Ce message a été envoyé lors d’une série de tweets attaquant l’ancien directeur du FBI James Comey, l’ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, l’ancien conseiller spécial Robert Mueller et le FBI, où Trump a déclaré qu’il déclassifierait les documents « sans aucune censure ». M. Trump a cité sur Twitter Paul Sperry, journaliste conservateur et collaborateur de l’institution Hoover, qui a écrit que si les documents étaient déclassifiés, cela montrerait que « le FBI et la CIA savaient non seulement que les allégations de « collusion » de la Russie contre M. Trump étaient un sale coup politique, mais aussi qu’ils étaient dans le coup ».
Pourtant, dans un tweet ultérieur, Trump a déclaré qu’il avait déjà déclassifié tous les renseignements pertinents – mais on ne savait pas très bien à quoi il faisait référence au-delà des documents publiés par Ratcliffe ces derniers jours.
La Maison Blanche et le bureau du directeur du renseignement national ont refusé de clarifier la signification des tweets de Trump.
Cependant, une source familière de la situation a déclaré à CNN que M. Ratcliffe comprend que le président s’attend à ce qu’il prenne un nouveau sens de l’urgence lorsqu’il s’agira de divulguer d’autres documents liés à la Russie et de coopérer avec l’enquête du procureur américain John Durham sur la gestion de l’enquête du FBI sur la Russie, un message que M. Trump a transmis en public et en privé.
Les communiqués déclassifiés de Ratcliffe et du procureur général William Barr ont été fréquemment vantés par Trump et sa campagne, servant de fourrage aux conservateurs qui sont frustrés que l’enquête de Durham n’ait pas donné de résultats supplémentaires, ce qui ne devrait pas être conclu avant les élections, selon les sources et les propres commentaires de Barr.
Cela signifie qu’à moins que M. Barr ne puisse publier un rapport intermédiaire de Durham, ce qui est une démarche très inhabituelle pour une enquête en cours, le recours pour rendre publiques certaines des informations qui ont fait partie de l’examen de Durham est de les remettre aux républicains du Congrès qui sont impatients de les publier avant l’élection.
Mercredi, Ratcliffe a fait un pas vers l’accélération de la coopération de la communauté du renseignement avec l’enquête de Durham, en fournissant « près de 1 000 pages de documents au ministère de la Justice en réponse aux demandes de documents de Durham », selon une déclaration du DNI, confirmant les nouvelles rapportées en premier lieu par Axios.
« Je continuerai à assurer la réactivité de la communauté du renseignement aux demandes du DOJ. Nous nous réjouissons également de soutenir le DOJ dans d’autres déclassifications conformes à leur enquête. Comme le président l’a clairement indiqué, nous devons faire preuve de la transparence nécessaire vis-à-vis du peuple américain et lui donner l’assurance que le travail extraordinaire des professionnels du renseignement n’est jamais utilisé à mauvais escient ou politisé », a déclaré M. Ratcliffe dans la déclaration.
Pourtant, le calendrier de ses déclassifications et sa décision de mettre à la disposition du ministère de la Justice les près de 1 000 pages de documents relatifs à l’enquête de Durham ont suscité des critiques de la part d’anciens responsables des services de renseignement, qui accusent le chef des services de renseignement de Trump de sélectionner des informations qui sont politiquement avantageuses pour le président à l’approche des élections.
Brennan a souligné que le mémo déclassifié par Ratcliffe, qu’il a qualifié de « Counterintelligence Operational Lead » (CIOL), n’est qu’un des nombreux documents qui ont été envoyés au FBI en rapport avec l’activité russe pendant la course de 2016.
« Il y a beaucoup d’autres CIOL qui parlent des contacts qui avaient lieu entre des individus associés à la campagne Trump et les Russes. Il pourrait donc envisager d’essayer d’équilibrer certaines de ces divulgations en fournissant des informations au public américain sur ce que la communauté du renseignement a mis au jour pendant cette période concernant les interactions de la Russie avec les personnes impliquées dans la campagne Trump », a-t-il déclaré.
La semaine dernière, CNN a rapporté que Ratcliffe avait déclassifié des renseignements russes non vérifiés malgré les inquiétudes soulevées par la CIA et l’Agence de sécurité nationale, selon les personnes informées sur le sujet.
Les responsables de carrière des agences de renseignement étaient préoccupés par la déclassification des informations parce qu’elles n’étaient pas vérifiées et qu’ils pensaient qu’elles pouvaient révéler des sources et des méthodes. Ratcliffe a passé outre ces inquiétudes et a envoyé le document à la présidente du pouvoir judiciaire du Sénat, Lindsey Graham, selon les personnes interrogées.
Ce document déclassifié, qui comprend une évaluation des renseignements russes à partir de 2016 selon laquelle Hillary Clinton avait approuvé un plan de campagne visant à « susciter un scandale » contre le candidat Trump en le liant à la Russie et au piratage du Comité national démocrate, a suscité des accusations de la part des démocrates et d’anciens responsables des renseignements selon lesquelles Ratcliffe politisait les renseignements et partageait la désinformation russe.
Il s’agit du dernier d’une série de documents déclassifiés que Ratcliffe et Barr ont fournis aux républicains du Sénat et à d’autres personnes, ciblant l’enquête du FBI sur la Russie à l’approche des élections de novembre.
Ratcliffe a noté dans le résumé qu’il a fourni à Graham que la communauté du renseignement « ne connaît pas l’exactitude de cette allégation ou la mesure dans laquelle l’analyse du renseignement russe peut refléter l’exagération ou la fabrication ».
Ratcliffe a ensuite publié une déclaration clarifiant que l’information « n’est pas une désinformation russe ». Mais de nombreux responsables des services de renseignement et des forces de l’ordre affirment que la possibilité qu’il s’agisse d’une désinformation n’a pas été écartée par les services de renseignement.
Source : CNN – 07/10/2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Déclassifications des notes de Brennan : Les liens Trump-Russie ne sont-ils qu’une intox du clan Clinton ?
Source : Fox News, Brooke Singman
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Hillary Clinton aurait-elle approuvé en 2016 une campagne visant à discréditer Donald Trump en lui attribuant des liens avec la Russie? C’est ce que révélerait la déclassification d’une note de John Brennan, ancien directeur de la CIA, rédigée à la suite d’un «briefing» au Président Barack Obama.
Le directeur du renseignement national John Ratcliffe a déclassifié début octobre des documents révélant que l’ancien directeur de la CIA John Brennan a informé l’ancien président Obama du prétendu « plan » d’Hillary Clinton pour relier Donald Trump, alors candidat, à la Russie, comme « un moyen de détourner le public de l’utilisation par Clinton d’un serveur de messagerie privé » à l’approche des élections présidentielles de 2016, a appris Fox News.
Ratcliffe a déclassifié les notes manuscrites de Brennan – qui ont été prises après qu’il ait informé Obama sur les renseignements reçus par la CIA – ainsi qu’un mémo de la CIA, qui a révélé que les responsables ont renvoyé l’affaire au FBI pour une enquête éventuelle.
Le bureau du directeur du Renseignement national a transmis les documents déclassifiés aux commissions du Renseignement de la Chambre et du Sénat le mardi après-midi.
« Aujourd’hui, sur ordre du président Trump, j’ai déclassifié des documents supplémentaires concernant les activités de surveillance et d’enquête en cours du Congrès », a déclaré Ratcliffe dans une déclaration à Fox News mardi.
Une source familière des documents a expliqué que les notes manuscrites de Brennan ont été prises après qu’il ait informé Obama sur le sujet.
« Nous obtenons des informations supplémentaires sur les activités russes grâce à [EXPURGÉ] », voilà ce que dit la note de Brennan. [Citation résumée] « Une proposition de l’un des conseillers de campagne en politique étrangère d’Hillary Clinton, qu’elle aurait approuvée visant à diffamer Donald Trump, en provoquant le scandale d’une prétendue ingérence des services de sécurité russes », peut-on lire dans les notes de Brennan.
Les notes précisent « le 28 juillet ». Dans la marge, Brennan a écrit « POTUS » [President of the United States, formule familière, NdT] mais cette partie des notes est expurgée.
« Aucune preuve de collaboration entre la campagne Trump + la Russie », peut-on lire dans les notes.
Le reste des notes est censuré, sauf dans les marges, où l’on peut lire « JC », « Denis » et « Susan ».
Les notes n’indiquent pas les noms en entier mais « JC » pourrait faire référence à James Comey, alors directeur du FBI, « Susan » à Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale, et « Denis » à Denis McDonough, chef de cabinet d’Obama.
La déclassification vient après que Ratcliffe, la semaine dernière, ait partagé des informations nouvellement déclassifiées avec la Commission judiciaire du Sénat. Celle-ci a révélé qu’en septembre 2016, les responsables des services de renseignement américains ont transmis une demande d’enquête sur Hillary Clinton. Cette dernière aurait approuvé « un plan concernant le candidat à la présidence Donald Trump et des hackers russes s’immisçant dans les élections américaines » afin de détourner l’attention du public du scandale au sujet de ses courriels.
Cette demande a été transmise à Comey et à Peter Strzok, alors directeur adjoint du contre-espionnage.
« Les informations suivantes sont fournies à l’usage exclusif de votre bureau pour une action d’enquête de fond ou à des fins de recherche de pistes, selon le cas », indique la note de service de la CIA à Comey et Strzok.
« Ce mémorandum contient des informations sensibles qui pourraient révéler la source. Il doit être traité avec une attention particulière quant au cloisonnement et au besoin de savoir. Pour éviter que la source soit éventuellement compromise, toute mesure d’enquête prise en réponse aux informations ci-dessous doit être coordonnée à l’avance avec le Chief Counterintelligence Mission Center, Legal » [contre-espionnage, NdT], peut-on lire dans la note, qui a été envoyée à Comey et Strzok. « Il ne peut être utilisé dans quelque procédure judiciaire que ce soit – y compris les demandes de la FISA – sans autorisation préalable… »
« Sur demande verbale du FBI, la CIA fournit ci-dessous des exemples d’informations que la cellule de fusion CROSSFIRE HURRICANE a glanées à ce jour », poursuit le mémo. « Un échange [Expurgé] portant sur l’approbation par la candidate à la présidence Hillary Clinton d’un plan concernant le candidat à la présidence Donald Trump et des hackers russes s’immisçant dans les élections américaines afin de distraire le public de sa propre utilisation d’un serveur de messagerie privé. »
Le mémo est sévèrement expurgé.
La semaine dernière, Ratcliffe a informé le comité que l’administration Obama avait obtenu des informations des services du renseignement russe en juillet 2016 accusant Clinton, mais a averti que la communauté du renseignement « ne connait pas la véracité de ces accusations ni si le texte d’analyse des renseignements russes pourrait refléter une exagération ou une affabulation. »
Selon la lettre de Ratcliffe, les renseignements contenaient « l’approbation présumée par Hillary Clinton, le 26 juillet 2016, d’une proposition d’un de ses conseillers en politique étrangère visant à diffamer Donald Trump en fomentant un scandale affirmant l’ingérence des services de sécurité russes. »
Nick Merrill, le porte-parole de Clinton, a estimé que ces accusations étaient « de la m…e infondée. »
Mais Ratcliffe, dans une déclaration publiée après que l’information ait été rendue publique, a réfuté l’idée qu’il serait en train de propager de la « désinformation russe. »
« Pour être clair, il ne s’agit pas de désinformation russe et cela n’a pas été analysé comme tel par la communauté du renseignement », a déclaré Ratcliffe dans une déclaration à Fox News. » Dans les prochains jours je vais informer le Congrès des sources sensibles et des méthodes par lesquelles l’information a été obtenue . »
Une source familière des documents a déclaré mardi à Fox News que cette accusation n’était « pas de la désinformation. »
« Il ne s’agit pas de désinformation russe. Même Brennan le savait, sinon il n’en aurait pas informé le président des États-Unis », a déclaré la source. « Il y a un seuil minimal pour informer oralement le président des États-Unis et il a clairement senti que ce seuil était atteint. »
Une autre source familière des documents a déclaré à Fox News que « des centaines de demandes du Congrès ont visé à rechercher cette information à des fins de contrôle légitime et ont été écartées pour des considérations politiques – et la conviction qu’ils ne se feraient jamais prendre. »
La source ajoute que les notes de Brennan sont révélatrices car il s’agit de « leurs propres mots, écrits et consignés en temps réel. »
Pendant ce temps, la semaine dernière, lors d’une audition devant la commission judiciaire du Sénat, il a été demandé à Comey si, à partir de 2016, il avait reçu un mandat d’enquête concernant Clinton, mais il a déclaré que « cela ne lui disait rien du tout. »
« Vous ne vous souvenez pas avoir obtenu une directive d’enquête de la part de la communauté du renseignement ? Le 7 septembre 2016, les services de renseignement américains ont transmis une demande d’enquête à James Comey et Strzok concernant l’approbation par Clinton d’un plan [concernant] Trump… comme moyen de diversion ? » a demandé Graham à Comey.
« Cela ne me dit rien du tout, » a déclaré Comey.
« C’est assez étonnant que ça ne vous rappelle rien », a rétorqué Graham. « Vous obtenez cette enquête de la communauté du renseignement pour examiner la campagne de Clinton qui tente de créer une diversion, en accusant Trump d’être un agent ou un larbin des russes. »
Graham s’est demandé « à quel point c’était tiré par les cheveux », citant le fait que la campagne de Clinton et le Comité national démocrate, par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Perkins Coie, ont engagé Fusion GPS et l’ancien agent de renseignement britannique Christopher Steele pour rédiger et compiler des informations pour le dossier anti-Trump controversé et non vérifié.
La campagne de Clinton et le Comité national démocrate, par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Perkins Coie, ont engagé Fusion GPS et l’ancien agent de renseignement britannique Christopher Steele pour rédiger et compiler des informations pour le dossier anti-Trump controversé et non vérifié.
Le dossier contient des accusations concernant des liens présumés entre Donald Trump et la Russie qui ont servi de base aux mandats d’arrêt selon la loi sur la surveillance des services de renseignement étrangers (FISA) obtenus à l’encontre de l’ancien assistant de campagne de Trump, Carter Page.
Comey a soutenu que le renvoi ne lui « disait rien ».
Pendant ce temps, Devin Nunes, (Républicain-Californie), membre haut placé de la commission des renseignements de la Chambre des représentants, a qualifié les informations et les documents potentiellement à venir de « pièces à conviction ».
« Les documents qui sont à la base de ce que nous avons maintenant vu, je n’en ai vu que quelques-uns – ce sont des pièces à conviction », a déclaré Nunes sur « Sunday Morning Futures » cette semaine. « Ces informations doivent absolument être mises à la disposition du public américain. »
Nunes a ajouté qu’il y avait « encore plus de preuves sous-jacentes qui viennent confirmer » les informations publiées par Ratcliffe, et a qualifié d’ « ahurissant » le temps qu’il a fallu aux alliés du président pour obtenir la déclassification et la publication de ces informations.
« Il nous a été très difficile d’aller au fond des choses, parce qu’on a des fonctionnaires corrompus », a déclaré Nunes.
L’année dernière, le procureur général Bill Barr a désigné le procureur du Connecticut John Durham pour enquêter sur les origines de l’enquête du FBI sur la Russie, peu après que le conseiller spécial Robert Mueller ait terminé son enquête de plusieurs années visant à déterminer si il y avait eu connivence entre la campagne et les Russes pour influencer l’élection présidentielle de 2016.
Il est difficile de savoir si ces informations seront considérées comme faisant partie de l’enquête de Durham.
Source : Fox News, Brooke Singman, 06-10-2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
En fait , il ne dit pas que ces documents sont faux.
Il dit juste qu’il ne fallait pas le dire au peuple.
c’est bien ça ?
Et ils en cachent combien des documents comme ça ?
4 réactions et commentaires
En fait , il ne dit pas que ces documents sont faux.
Il dit juste qu’il ne fallait pas le dire au peuple.
c’est bien ça ?
Et ils en cachent combien des documents comme ça ?
+21
AlerterVoilà qui montre surtout que les américains sont très divisées jusque dans les agences de renseignement, j’ai comme l’impression que la présidence Biden va être très compliquée.
Cela ressemble à la spirale infernale de la France, on nous fait penser qu’aprés Sarkozy ça ira mieux, mais non c’est pire avec Hollande, alors qu’on pense avoir touché le fond, et bien non on continu à creuser…Les USA semble épouser le même cycle, aussi je ne vois pas la situation se détendre outre-Atlantique en 2021 même avec Biden.
+9
AlerterBrennan est celui que l’on a vu sur les estrades de MAIDAN.
Son organisation , avec Obama, Biden, Nuland et autres politiciens Américains qui ont bafoués la supposée
Démocratie Américaine en menaçant le Président de l’Ukraine , démocratiquement élu.
Monsanto en est sorti gagnant des belles terres de l’Ukraine et l ‘Ukraine sera toujours dans la tourmente.
+13
AlerterJe reprends la célèbre citation de Jean Jaurès : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » !
En soit, la déclassification des documents historique permet de découvrir ce qui s’est réellement passé par un travail d’historien, de scientifique ou même de journaliste et d’éviter que des « complotistes » (au sens péjoratif du terme) ne réinvente le passé.
Le Russiagate a été pendant près de 2 ans la ligne officielle des médias et des démocrates !!!
maintenant qu’il y a les preuves de rien sur cette histoire, plus personne n’en parle…
enfin presque plus personne : France Soir a interviewé William Binney qui a été un des lanceurs d’alerte sur ce sujet sensible :
https://www.institutschiller.org/Le-fake-du-Russiagate-interview-de-William-Binney-dans-France-Soir.html
+7
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