Source : Thinkerview, Youtube
Source : Thinkerview, Youtube, 11-01-2022
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
Loïc Finaz a une analyse tout à fait pertinente de la situation et je partage une grande partie de ses propos, en particulier au sujet du dialogue mélien (pour résumer, la raison du plus fort est toujours la meilleur, si tu es moins fort tu baisses la tête et tu fermes ta gueule).
Par contre, sa conception de l’union européenne est à mon avis totalement utopique car au sein de cette (dés)union le plus fort imposera toujours sa volonté (actuellement l’Allemagne mais surtout l’ultra-libéralisme anglo-saxon qui avance masqué pour placer ses pions).
Demandez simplement aux grecs ce qu’ils pensent de la « démocratie » made in UE et du fait qu’ils se sont faits laminer pour préserver les intérêts des plus puissants (Allemagne mais aussi France – surtout leurs banques).
Quant à son constat de l’inertie des administrations (et pas qu’en France) il est tout à fait justifié, mais son souhait de faire changer les choses relève de l’impossible car tous ces « grands hommes » ne se laisseront pas dépouiller de leurs sources de revenus faciles du pantouflage dans les plus hautes sphères de l’état.
Quand on a un job très bien rémunéré sans se fatiguer ni avoir besoin de fournir le moindre résultat (hormis le fait de garder sa place au soleil) on se battra jusqu’à la mort (des autres bien sûr) pour que rien ne change.
La raison du plus fort dicte les dialogues entre états, mais au sommet même des états cette même raison du plus fort est aussi le moteur du « bon fonctionnement » des institutions.
Toute la structure des institutions humaines est toujours basée sur des règles de domination et ceux qui ont tenté de faire cesser cette tyrannie se sont fait exploser afin que rien ne change.
2 réactions et commentaires
Loïc Finaz a une analyse tout à fait pertinente de la situation et je partage une grande partie de ses propos, en particulier au sujet du dialogue mélien (pour résumer, la raison du plus fort est toujours la meilleur, si tu es moins fort tu baisses la tête et tu fermes ta gueule).
Par contre, sa conception de l’union européenne est à mon avis totalement utopique car au sein de cette (dés)union le plus fort imposera toujours sa volonté (actuellement l’Allemagne mais surtout l’ultra-libéralisme anglo-saxon qui avance masqué pour placer ses pions).
Demandez simplement aux grecs ce qu’ils pensent de la « démocratie » made in UE et du fait qu’ils se sont faits laminer pour préserver les intérêts des plus puissants (Allemagne mais aussi France – surtout leurs banques).
Quant à son constat de l’inertie des administrations (et pas qu’en France) il est tout à fait justifié, mais son souhait de faire changer les choses relève de l’impossible car tous ces « grands hommes » ne se laisseront pas dépouiller de leurs sources de revenus faciles du pantouflage dans les plus hautes sphères de l’état.
Quand on a un job très bien rémunéré sans se fatiguer ni avoir besoin de fournir le moindre résultat (hormis le fait de garder sa place au soleil) on se battra jusqu’à la mort (des autres bien sûr) pour que rien ne change.
La raison du plus fort dicte les dialogues entre états, mais au sommet même des états cette même raison du plus fort est aussi le moteur du « bon fonctionnement » des institutions.
Toute la structure des institutions humaines est toujours basée sur des règles de domination et ceux qui ont tenté de faire cesser cette tyrannie se sont fait exploser afin que rien ne change.
+9
AlerterAu Mali, la France tente d’imposer avec ses forces armées la solution démocratique qui lui convient ; la logique militaire est souvent opposée à la logique du droit de disposer de soi-même
+3
AlerterLes commentaires sont fermés.