Pékin et Riyad ont vu les États-Unis faire de leur monnaie un instrument émoussé de politique internationale.
Source : Responsible Statecraft, Amir Handjani
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Lors du récent rassemblement annuel des élites mondiales à Davos, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Mohammad Al-Jaddan, a suggéré que le royaume était ouvert à la vente de ses exportations énergétiques à la Chine en renminbi.
Cela a attiré l’attention des économistes du pétrole et des banquiers centraux, car tous savent que, depuis 48 ans, l’Arabie saoudite et les autres États arabes du golfe Persique fixent le prix et vendent leurs exportations de brut exclusivement en dollars américains.
En effet, c’est William Simon, le secrétaire au Trésor de Richard Nixon, qui a élaboré ce qui était alors un plan secret avec les Saoudiens pour financer les déficits commerciaux croissants des États-Unis en fixant le prix de leurs ventes de pétrole en billets verts, augmentant ainsi la quantité de dollars en circulation et renforçant la position du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. En retour, l’Arabie saoudite aurait un accès unique à l’aide et aux équipements militaires américains.
Ce marché avait beaucoup de sens lorsque les États-Unis étaient le premier importateur mondial de brut saoudien. Ce n’est toutefois plus le cas aujourd’hui, car ils ont été supplantés par la Chine. En fait, la Chine n’est pas seulement le plus grand importateur de brut et de produits pétrochimiques du royaume, elle est aussi le plus grand acheteur de brut et de produits pétroliers de tous les pays du golfe Persique.
Il ne serait donc pas surprenant qu’à l’avenir, l’Arabie saoudite et la Chine abandonnent le dollar et utilisent une monnaie plus conforme à leurs intérêts nationaux.
La Chine et l’Arabie saoudite, comme c’est le cas de nombreux pays exportateurs de pétrole, partagent des similitudes dans leur façon de gouverner. Ils observent depuis des années les États-Unis qui militarisent le dollar et le brandissent comme un instrument émoussé de politique internationale. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et la capacité de l’alliance occidentale à geler pratiquement du jour au lendemain les réserves de devises étrangères de la Russie, estimées à 300 milliards de dollars, inciteraient tout gouvernement, dont les politiques ne sont pas toujours alignées sur celles des États-Unis, à en prendre note.
Au cours de l’année dernière, la Russie a commencé à fixer le prix de ses exportations de brut en roubles pour les pays qu’elle juge « inamicaux » (c’est-à-dire l’Europe) et en renminbi pour les clients chinois. Elle tente également de persuader les autres membres des BRICS (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud) de se développer et de commercer entre eux en utilisant une monnaie commune. La semaine dernière encore, la Russie et l’Iran ont élargi leurs relations bancaires, tout en continuant à contourner les sanctions imposées par l’Occident aux deux pays.
La Chine a le plus à gagner à détrôner le dollar. Tant que le dollar règnera en maître, les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis aux entreprises et aux banques chinoises entraveront l’essor de Pékin. La Chine s’efforce depuis des années de développer sa propre version de SWIFT, le service de messagerie basé en Belgique qui permet aux banques du monde entier de communiquer entre elles et de confirmer les transactions transfrontalières. SWIFT s’en remet depuis longtemps aux États-Unis et se conforme généralement aux sanctions américaines secondaires contre les entités commerciales et les pays étrangers. La Chine appelle son nouveau système CIPS, qui signifie Cross-Border Interbank Payment System [Système de paiement interbancaire transfrontalier, NdT].
Si la Chine veut faire du yuan une monnaie de réserve, elle pourrait insister auprès des pays et des banques avec lesquels elle réalise d’importants volumes d’échanges pour qu’ils règlent ces transactions par le biais du CIPS. La Chine est actuellement le premier partenaire commercial de la plupart des nations du monde.
La disparition du dollar a souvent été prédite dans le passé, et pourtant la monnaie a presque toujours donné tort aux opposants. Il possède plusieurs avantages structurels dont les autres monnaies ne bénéficient pas actuellement.
Tout d’abord, selon le Fonds monétaire international (FMI), le billet vert représente toujours 60 % de la monnaie de réserve mondiale (bien que ce chiffre soit en baisse par rapport aux 70 % en 2000). Deuxièmement, la Chine contrôle étroitement le yuan et ne lui permet pas d’être entièrement convertible dans toutes les devises. Troisièmement, les marchés du crédit et les obligations adossées à l’État américain (ou treasuries) sont plus étendus et plus liquides que n’importe quelle autre obligation adossée à un État dans le monde.
Enfin, le dollar bénéficie de la pleine confiance et du crédit du gouvernement américain, un statut qui lui confère une crédibilité et une fiabilité sur lesquelles les autres banques centrales et gestionnaires d’actifs du monde entier comptent.
Mais cette crédibilité est aujourd’hui menacée en raison d’une convergence de forces. Premièrement, la dette américaine s’élève désormais à 31 000 milliards de dollars et ne cesse d’augmenter. Après avoir évité un défaut de paiement désastreux en 2011, les Républicains du Congrès flirtent avec l’idée de ne pas relever le plafond de la dette. Le risque serait alors de faire défaut sur les obligations financières du gouvernement et d’invalider ainsi la « pleine foi et le crédit » de Washington.
Cela pourrait avoir un effet d’entraînement dont les conséquences ultimes sont inconnues mais très probablement désastreuses pour l’avenir du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale, car cela ébranlerait la confiance des investisseurs et des banques centrales dans l’économie américaine à un niveau Inédit
La polarisation continue du corps politique américain et l’instabilité politique à Washington amèneront également les banques centrales du monde entier à remettre en question la viabilité à long terme du dollar en tant que monnaie de réserve pour la simple raison que les Démocrates et les Républicains ne seront pas considérés comme capables de mettre de côté leurs divergences politiques dans l’intérêt du pays.
La militarisation continue du dollar en tant qu’instrument émoussé de stratégie politique donne aux adversaires des États-Unis l’occasion de chercher d’autres mécanismes de paiement et de règlement. Cela ne fera qu’accélérer l’avènement d’un monde bipolaire ou multipolaire dans lequel les monnaies de réserve telles que le dollar ne seront utilisées que par les alliés de Washington. Ainsi les puissances moyennes telles que la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud auront davantage de choix quant aux monnaies de réserve à détenir. Cela ne fera que diminuer le soft power, ce formidable pouvoir économique des États-Unis et rendre le monde plus instable.
Source : Responsible Statecraft, Amir Handjani, 02-02-2023
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
La question est:
Jusqu’où les USA et tous ceux dont la richesse et le pouvoir dépendent du dollar sont prêts à aller pour que ça n’arrive pas.
Un dollar qui s’effondre, pour les USA, c’est du même acabit que de se prendre des bombes A. Rien n’est plus important pour eux et sans la puissance du dollar, les USA sont finis.
Vous croyez que face à une telle menace existencielle, ils vont laisser faire ou se battre fairplay?
Le dollar pour les USA est aussi vital que la souveraineté pour les Russes.
32 réactions et commentaires
La question est:
Jusqu’où les USA et tous ceux dont la richesse et le pouvoir dépendent du dollar sont prêts à aller pour que ça n’arrive pas.
Un dollar qui s’effondre, pour les USA, c’est du même acabit que de se prendre des bombes A. Rien n’est plus important pour eux et sans la puissance du dollar, les USA sont finis.
Vous croyez que face à une telle menace existencielle, ils vont laisser faire ou se battre fairplay?
Le dollar pour les USA est aussi vital que la souveraineté pour les Russes.
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AlerterOui mais que peuvent-ils tenter de faire qu’ils n’ont pas déjà fait? larguer une bombe nucléaire sur la Russie, comme ils l’ont déjà fait sur le Japon? L’effet de sidération que cela avait entraîné à l’époque ne sera pas le même.
C’est vrai, le dollar est leur seule arme aujourd’hui. L’issue de la guerre en Ukraine est importante pour eux car un succès de l’OTAN permettrait de redorer leur blason militaire. L’OTAN est fait pour ça. Une arme de persuasion massive…
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AlerterL’OTAN n’est pas en mesure d’avoir un succès en Ukraine…
Si une bombe nucléaire est larguée (où?), il ne restera pas grand monde pour se préoccuper du dollar.
+7
AlerterAuguste,
Pour l’instant et à court et moyen terme, les USA font carton plein. Ce sont les Européens qui trinquent.
Ils se moquent comme de leur première chemise d’un succés en Ukraine. Rappelez vous leur objectif initial : attirer les Russes dans une guerre en Ukraine. Ils étaient certains qu’elle s’effondrerait en moins d’une semaine et ils s’étaient préparé à entraîner les Russes dans une occupation désastreuse et sanglante.
Là, ils ont définitivement mis l’UE au pied, ils sont entrain de reconstituer tous les stocks d’arme des pays de l’Est, ils ont envoyé les léopards à l’abattoir en préservant leurs Abrams qu’ils pourront vendre à la place. Ils viennent de détacher le Brésil, tout va bien.
En plus, s’il y a cesser le feu demain, même désastreux pour l’Ukraine, ils pourront parader alors que ce serait une cata pour Poutine.
+8
AlerterJe ne sais pas si ceux qui, avec le projet Manathan, on prévu secrètement dans leur sénarios de génocider la moitié de la Terre sous des bombes de 60 Ktonnes se préoccupent réellement des conséquences. Heureusement que ces fous n’on pas pu «avoir plus» que les «lancements de test» sur le Japon, Mais si vous comptez sur les USA pour être raisonnables, tremblez !
A Cuba comme ailleurs c’est le sang-froid des Russe qui a évité des guerres nucléaires provoquées par les USA.
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AlerterEt Russe et Chinois le savent.
Donc, s’ils ont décidé d’aller au charbon…
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AlerterUn élément de réponse à « Jusqu’où les USA et tous ceux dont la richesse et le pouvoir dépendent du dollar sont prêts à aller »
Déstabilisation de l’Inde ?
https://www.indianpunchline.com/reports-of-adanis-eclipse-are-greatly-exaggerated/
+3
AlerterA moins d’un effondrement politique intérieur total, je pense que les USA préféreront balancer des bombes A sur la plupart du monde que d’accepter la fin de leur impérium.
Si quelqu’un qui connait un empire qui a atterri en douceur… Merci de me dire.
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AlerterL ‘URSS ?
Mais c’était il y a si longtemps ….
+7
AlerterEn douceur? La décennie de 1990 et ses 14 millions de morts un atterrissage en douceur???
Vous avez une drôle lecture de l’histoire.
Et l’URSS n’était pas un empire, juste un avatar de l’empire russe. Et l’atterrissage que vous décrivez a tellement éte doux qu’on est encore en pleine gestion des secousses.
+8
AlerterIl y a quand-même une grande différence entre la défunte URSS et les USA : L’URSS s’est effondrée parce que les russes n’en voulaient plus.
Et s’il y a eu un tel désastre humanitaire, c’est parce que les USA n’ont pas tenu leurs engagements (oraux bien sûr, comme ça il restent « blancs comme neige » et peuvent trahir leurs promesses sans honte – regardez la promesse de ne JAMAIS étendre l’OTAN et toutes les autres broutilles)…
Pour l’instant, la majorité de la population US est encore largement embrigadée par le propagande des oligarques, mais la croissance des latinos (catholiques, donc moins cupides et qui deviendront majoritaires dans moins de 30 ans, et dans une moindre mesure des noirs et autres ethnies) risque de changer la donne quand les « blancs » seront en minorité…
Il ne restera alors qu’une seule option : soit les WASP (White Anglo-Saxon Prorestant) s’écrasent et abandonnent le pouvoir, soit ce sera la guerre civile et ça risque de ne pas être « joli-joli »…
Si de plus les amérindiens (le peu qu’il en reste après le génocide) s’en mêlent, ce sera la crise sur le gâteau.
Et cette chute brutale de la domination des oligarques blancs risque fort de se propager dans toute la « communauté internationale » autoproclamée ce qui risque fort d’entraîner la fin du « sacro-saint néolibéralisme ».
Espérons seulement que les sociétés libérées des oligarques comprennent enfin que la seule option possible pour ne plus être esclave des oligarques est l’Anarchie (absence de pouvoir), mais pour ça il faudra d’abord l’éduquer pour qu’elle comprenne où est son véritable intérêt.
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Alerter« (…) l’Anarchie (absence de pouvoir), mais pour ça il faudra d’abord l’éduquer pour qu’elle comprenne où est son véritable intérêt »
L’Homme étant un animal social, l’anarchie n’est tout simplement pas faite pour lui. On ne peut changer ce fait : ceux qui ont essayé ont échoué. Que vous mettiez le paquet sur l’éducation ou que vous usiez d’autant de violence que vous pouvez, ça ne peut pas marcher.
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AlerterEntre votre « souhait » et votre « peur » il y a la place pour toute une panoplie d’actions coercitives dont les Nordétatsuniens sont coutumiers.
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Alerter« Le dollar pour les USA est aussi vital que la souveraineté pour les Russes »
le statut de monnaie de reserve du dollar permet de financer a moindre cout l’armee americaine: le gouvernement us veut un char en plus,il imprime des billets pour acheter tout ce qui est necessaire.Et les fournisseurs acceptent les dollars imprimes parce qu’ils savent qu’ils pourront les echanger a leur tour contre autre chose. Mais plus y a de dollar en circulation et moins chaque dollar a de valeur .
+11
AlerterQui détient les 31.000.000.000.000 de $ qui sont juste la dette des USA ? divisez cette somme par le nombre d’habitants sur terre et vous pourrez comprendre que chaque habitant sur terre « pourrait vivre au paradis, » bon y’en a qui y vivent déjà mais ils ne veulent surtout pas que le club s’agrandisse…
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AlerterMerci pour la question, une réponse qui date d’avril 2021 avec seulement 28.170.000.000.000$ de dettes..
Pour avril 2020, parmi les principaux détenteurs étrangers, on note des petits pays comme l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, Taïwan, la Suisse, les Îles Cayman.
Mais tous les tableaux sont instructifs laissant penser entres autres, à une légère fuite en avant.. Chacun se fera son opinion.
https://www.next-finance.net/Qui-detient-la-dette-americaine
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AlerterLe cas des belges est interpellant car il démontre bien la servilité des « élites » qui n’hésitent pas à plonger les populations dans la misère pour satisfaire leur maître…
Contentez-vous simplement de comparer le montant de la « dette » belge au montant de la dette US détenue par la Belgique…
Les belges doivent pleurer, surtout s’ils savent qu’ils devront rembourser « leur » dette jusqu’au dernier centime d’€uro alors que les USA ne rembourseront JAMAIS…
Pour la France c’est pas mal non plus, mais en plus quand on se rappelle que le « grand » Sarközy a bradé une partie importante du stock d’Or (500 à 600 tonnes) en 2004…
Et quand on sait AUSSI qu’une partie de cet or (comme c’est aussi le cas pour l’Allemagne, le Venezuela, l’Iran et bien d’autres pays) est stocké de manière opaque aux USA par la FED (sans AUCUNE garantie d’être restitué) on comprend que tous les peuples « alliés » (ou ex-alliés) des USA ont été plumés…
Ça fait plus de 10 ans que l’Allemagne réclame le retour de son Or mais il y a toujours des « raisons techniques » qui bloquent le retour et les dirigeants allemands s’agenouillent devant leur maître.
N’oublions JAMAIS que l’Allemagne (comme le Japon et bien d’autres) sont OCCUPÉS par les USA depuis 1945.
Vous comprenez pourquoi les allemands (du moins leurs dirigeants) s’empressent de fournir des chars à l’Ukraine (alors que c’est une TRÈS mauvaise idée) ou qu’ils sabordent le projet d’avion de chasse €uropéen ?
Tu veux revoir ton Or ?
Quant au Venezuela, l’Iran, l’Irak ou les pays « ennemis » ils n’en reverront plus JAMAIS la couleur, c’est certain.
+4
AlerterConcernant la bonne place des îles Cayman dans la liste des détenteurs de dette US pour ce paradis fiscal au sud-ouest de Cuba. Une théorie (fumeuse, idiote ?) .Plutôt que de s’échiner à récupérer, condamner les fraudeurs fiscaux américains particuliers ou autres avec de l’argent net ou pas, le fisc américain a fait un deal avec les autorités de Cayman, achetez des bons du trésor américains avec votre surplus de la balance des paiements et on fera juste semblant de vous embêter.
Un moyen simple de récupérer le siphonage légal ou a-légal organisé par certains cabinets de conseil financier américains ainsi que les sommes du crime organisé blanchies par les banques de Cayman.
On se glorifie chaque année en France des sommes récupérées par le Fisc, mais c’est comme pour les saisies de drogue, à peine 10% de la fraude totale.
+2
Alertertout à fait, on sait que lors de la crise de 2008, les banques des paradis fiscaux ont accueillis à bras ouverts les valises de devises des fraudeurs, mafieux, trafiquants pour éviter une banqueroute internationale et masquer leurs opérations frauduleuses qui ont mis des milliers (millions?) de famille à la rue !
Cela a fonctionné une fois…Quant à la prochaine crise, il prendront les valises des E.T d’autres galaxies °/;-))
+2
AlerterEn 1944, les accords de Bretton Woods proposèrent le Gold Exchange Standard en contre-partie de la monnaie scripturale en dollars. Le 15 août 1971, le président Richard Nixon a annoncé la fin de la convertibilité du dollar en or.
Quelles garanties en or et matières premières à la monnaie des pays réunis sous l’acronyme BRICS ? Quel rôle à venir de la Banque des règlements internationaux organisme faîtier des banques centrales ?
Un proche avenir plein de risques et défis où, au mieux, l’intérêt de l’ensemble parties primera par dessus celui des USA.
Sinon…
+2
AlerterLes USA n’ont pas 9000 tonnes d’or en stock ! SARKOZY alors ministre des finances Français a été amené gentiment à mettre À la disposition des USA, 500 tonnes d’or , Contre les USA ont été obligées de rendre de l’or confié , or les caisses US étaient vides ……. depuis, personne n’a jamais vu d’or US.
+4
Alerter500 tonnes une pécadille…On pourrait poser la question à sarkozy puisque c’est lui tout seul qui a fait ce deal au nom des Français pour quelle contrepartie ? la vérité nous affranchira !
+2
AlerterN’oublions JAMAIS que le petit frère de « Nico » était gestionnaire de fortune chez Carlisle et s’occupait de la fortune personnelle de la famille Bush…
De plus il était déserteur et ce cher « Nico » l’avait fait rentrer illégalement en France sur un AÉRODROME MILITAIRE (!!!) comme un vulgaire sans-papiers (sinon il allait directement en prison) pour organiser un MARIAGE ILLÉGAL à Neuilly avec Mary-Kate Olsen …
Quelques années plus tard, la belle a demandé le divorce car elle s’est aperçue que ce mariage était bidon, et en a profité pour dépouiller le frère du « grand-petit homme » pour l’avoir mené en bateau…
Le premier (et de loin) dont la tête devrait être fichée sur une pique acérée est bel et bien cet être « indélicat »…
Suivi bien sûr par ses successeurs sur le Trône de France qui ne valent pas mieux, mais ils avaient une référence exceptionnelle pour exemple leur montrant qu’il n’y avait AUCUNE LIMITE au mensonge, à l’escroquerie et à la trahison.
Dire que NOS impôts servent à payer la RETRAITE (et les extras) de cet ignoble individu (mais il n’est pas le seul) alors que des personnes honnêtes et sincères crèvent de faim dans la misère…
L’état français est une vaste escroquerie qui récompense les plus nuisibles au détriment des plus honnêtes.
C’est bien là la caractéristique des états « démocratiques » centralisés dans lesquels la population n’est là que pour gaver les « élites » parasites en fermant sa gueule.
+5
AlerterAvec le grand nombre de pays avec qui la Chine commerce, les transactions en monnaies locales deviennent de plus en plus évidentes tant l’avantage mutuel pour les pays concernés est important, dans le cadre de transactions équilibrés.
+4
Alerter« le dollar bénéficie de la pleine confiance et du crédit du gouvernement américain… »
C’est un argument auto-référencé (essayez de faire ça dans un tableur, vous aurez droit à de nouvelles injures).
Déjà, en 1965, De Gaulle avait dénoncé l’arnaque du Dollar « qu’il ne leur sied que d’imprimer »,
Puis en 1971, la suppression de la convertibilité du Dollar en Or par Nixon => plus AUCUNE garantie d’être indemnisé.
Sans oublier le célèbre « The dollar is our currency, but it’s your problem. » (Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème) prononcée par John Connally, secrétaire au Trésor américain de Nixon la même année..
Dire que Keynes avait proposé le Bancor comme monnaie de réserve à Bretton Woods.
Un monnaie de réserve qui définissait le taux de conversion en dépendant des échanges commerciaux pour les équilibrer (pays exportateur => monnaie grimpe en flèche, pays importateur => monnaie chute fortement)…
Aujourd’hui, le Dollar ne vaudrait même pas le prix du papier sur lequel il est imprimé et le Reminbi (Yuan) atteindrait des sommets…
Quant à l’€uro… L’allemand « coûterait un bras » et sa version « du sud » (Fr, It, Sp…) serait très compétitive.
Ce qui ne ferait pas les affaires des oligarques et des spéculateurs…
Vous comprenez pourquoi cette proposition ÉQUITABLE a été rejetée ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir plus de 2 neurones connectés pour le comprendre.
+7
AlerterIl y a une question que personne ne pose et qui pourtant est le noeud gordien de l’histoire : a-t-on besoin d’une monaie de réserve ?
On a vu SWIFT mis à mort le jours où un bon quart des réserves energetiques de la planète ont été priées d’aller voir ailleurs , maintenant ça chiale sur le lait renversé … enfin bref.
D’aucuns sont en train de réaliser que le clearing et l’escompte ont fonctionné majoritairement sans problèmes avant la deuxième guerre mondiale , qu’une monnaie de résèrve ça donne un avantage indu à son émmeteur et que ça désavantage tous les autres. L’emmeteur n’ayant plus les moyens de ses ambitions et n’offrant plus de garantie suffisantes , les acteurs économiques rationnels vont voir ailleurs et trouvent d’autres solutions.
On pourrait même convertir la valeur en crédit energétiques et faire tous ses échanges en joules si on voulait , ça changerait pas grand choses au final vu que la principal question économique est , était et restera toujours la formation et la composition des prix finaux.
+3
AlerterAvec la Chine, tout est prévu, planifié et en ordre de marche. On est bien loin de la petite démonstration de force opérée par les US sur le territoire ukrainien.
En revanche, ce qui est drôle c’est de trouver ce sujet sur des médias mainstream traiter le sujet de manière plutôt correcte : https://www.youtube.com/watch?v=nwcIRs2qnxs
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