Source : François-Bernard Huyghe, 11-04-2018
La chute de la maison Zucherberg ? Dans tous les cas, le patron de Facebook s’excuse à tout va ; non sans raison : il voit dévisser son action en bourse après l’affaire Cambridge Analytica et est malmené durant son audition sénatoriale. Il y a en réalité deux éléments hpratiquement liés mais intellectuellement distincts dans ce dossier : ce que Facebook fait de nos données et ce que nous font certains messages ciblés ; ce que la plateforme récolte et quel pouvoir de persuasion cela peut conférer, la fuite de nos secrets et le secret de notre manipulation.
Sur le premier thème, le patron de Facebook (FB) soutient une théorie du détournement et se raccroche à son principe de base : nous ne vendons pas vos données (que d’ailleurs vous nous avez autorisés à collecter dans les conditions en tout petits caractères), en revanche nous vendons des outils pour cibler plus finement un public. Donc si quelqu’un conserve ces données, ou bidouille son propre système de profilage psychologique et de messagerie ciblée, je n’y peux rien et ne puis me reprocher que ma naïveté. Et si des applications ayant accès à vos données Facebook (il y en a quand même quelques milliers !) en font mauvais usage, nous sommes désolés et nous allons corriger.
Pour la petite histoire, rappellons ce que FB sait sur vous, comme vous pouvez le vérifier vous-même :
tout message que vous avez envoyé ou recu,
tout document, tous les contacts de votre téléphone et les message audios,
tout ce que FB pense pouvoir vous intéresser (sur la base de ce que vous avez aimé ou ocnsulté, tout ce dont vous parlez avec vos amis (et, bien sûr, qui ils sont et quel est leur profil),
toutes les périodes où vous vous êtes connecté
et toutes les applications auxquelles vous vous ête connecté sur FB.
Tout ceci est sensé obéir à ce que nous appellerons le cycle de la prévision :
– plus nous aimons FB, l’utilisons longtemps et nous connectons à des gens qui nous ressemblent ou nous plaisent, plus nous engendrons de données qui nous (et les) caractérisent
– mieux nous sommes profilés et plus nous sommes susceptibles de recevoir des informations ou des propositions (commerciales) qui nous plaisent
– plus nous sommes satisfaits, plus nous disons que nous avons raison de penser ce que nous pensons et d’aimer ce que nous aimons, plus nous avons de motifs d’utiliser FB, c’est ce qu’il appelle « multiplier l’engagement », donc plus notre vie, etc.
– plus les corrélations portent sur des chiffres astronomiques de connexions, mieux les algorithmes nous « prédisent », c’est-à-dire annoncent ce qui nous plaira le mieux à tel moment et sera le plus susceptible de nous plaire, plus cela nous plaît et ainsi de suite.
S’ajoute un autre cycle : plus FB fait de profits et s’étend à plus de deux milliards d’être humains, plus nous avons de raisons de l’utlliser et d’engendrer du profit pour FB, plus il est difficile de ne pas rejoindre les deux milliards d’êtres humains qui participent aux systèmes et fournissent leurs données, etc.
La question de la vie privée et de la rétention des données (qui sont en quelque sorte un pouvoir virtuel sur nous) est donc à deux étages. Il y a ce qu’en fait FB et ce qu’en font – peut-être illégalement -des sociétés qui ne font qu’imiter le principe ou ce qu’en feraient des services d’État qui auraient accès à ce pactole. Mais dans tous les cas, c’est le principe même de FB – nous stimuler pour nous profiler et vice-versa- dont tout découle
Zuckerberg joue assez habilement en passant d’un plan à l’autre et en mêlant la question de la possession des données à celle du message qui nous est adressé. Ou plus exactement la question de l’adéquation d’un message, éventuellement manipulateur, mensonger, inauthentique, etc.. par rapport à nos attentes ainsi décelées.
Ainsi Zuckerberg vient de proclamer des mesures :
– les annonces « politiques » ou idéologiques (au sens de : portant sur des sujets controversés, et avec toutes les ambiguïtés que de telles catégories comportent) devront être clairement identifiées et a fotiori qui est l’annonceur : les comptes devront faire connaître leur localisation (suivez mon regard) et qui les finance
– les « personnes gérant des pages possédant un grand nombre d’abonnés », donc susceptibles d’être des désinformateurs influents, devront se soumettre aux mêmes obligations.
Traduction : nous ne ferons plus avoir par les Russes que nous avons été trop lents à identifier.
Ces mesures dites de transparence (on doit savoir qui paie pour quoi et qui est au service de qui) vont de pair avec des initiatives plus énergiques de quasi censure. Elles visent à contrôler les contenus et plus seulement à dévoiler les émetteurs suspects : Zuckerberg se vante d’avoir déployé des outils d’intelligence artificielle qui ont supprimé des dizaines de milliers de comptes répandant des fausses nouvelles et d’engager encore des milliers de modérateurs. Son argument est, qu’après l’interférence russe dans l’élection de Trump, Facebook a pris des mesures de suppression efficaces pour les élections française et d’autres. Donc tout s’arrange ou s’arrangera bientôt. Du reste, Facebook avait confessé avoir accueilli sans méfiance 3.000 comptes « russes » pour un budget de 100.000 dollars, leur donnant ainsi l’occasion de répandre leur propagande anti Clinton, oubliant simplement de signaler que cette erreur confessée représentait 0,1% des revenus publicitaires quotidiens de Facebook et que l’impact par rapport à des millions d’autres messages avait été nul.
La rhétorique est habile dans la mesure où, en désignant des méchants manipulateurs, évidemment russes, Facebook ne confesse qu’une naïveté excessive. Comme le dit Zuckerberg, il n’avait « pas assez fait pour empêcher ces outils d’être employés de façon malintentionnée » et la compagnie promet revenir à sa vocation première de relier les gens. Cela allait dans le même sens que l’annonce par Zuckerberg qu’il laisserait une plus grande place aux informations venant de nos proches qu’à celles poussées par les médias ou que l’initiative permettant aux internautes mieux signaler les informations fausses ou choquantes.
L’argument porte donc sur l’élimination – ou la dénonciation – de messages ayant un mauvais effet sur d’innocents internautes. Il y aurait beaucoup à dire sur cet effet supposé : s’il est indéniable qu’il existe beaucoup de messages trompeurs, manipulateurs ou suspects, beaucoup de fausses identités, etc., il resterait encore à expliquer pourquoi le mauvais contenu aurait un effet tellement plus terrifiant que les contenus authentiques, infinniment plus nombreux, et pourquoi la dénonciation des faux ou des propos de haine, immédiatement signalés et stigmatisés, serait si inefficace.
Surtout, cette affaire de mauvaise influence ou de désinformation, nous détourne du principal : le fait que Facebook est précisément conçu pour nous faire produire de plus en plus de données révélatrices (sur notre personnalité, nos désirs, nos habitudes, nos liens sociaux…) et pour les utiliser afin de nous persuader que le produit X, le vote Y ou le document Z correspondent parfaitement à nos attentes secrètes.
Là encore la question de savoir si l’on peut nous tromper par de fausses nouvelles, de fausses identités, de fausses communautés… (et dont la réponse est évidemment oui) est distincte de celle du pouvoir intrinsèque de ces propositions ciblées.
Il n’y a pas de moyen scientifique d’isoler cette variable et d’en mesurer l’effet notamment sur un vote démocratique.
En fait, nous ne sommes pas soumis à un message X qui fait l’effet Y sur notre cerveau (voter Machin ou Truc), confronté à des messages inverses, nous sommes soumis à une triple logique :
– celle, héritée des mass médias, d’une rhétorique persuasive, concontée par des professionnels et qui touche des masses plus ou moins indistinctes de haut en bas
– celle des réseaux, où chacun peut participer et s’exprimer, mais tend aussi à s’accorder avec les membres de sa communauté, quite à adopter leur vision de la réalité et à renforcer ses propres préconceptions
– la logique des algorithmes qui essaient éventuellement de nous surexposer aux messages persuasifs du premier type, mais en les faisant apparaître comme spontanément, répondant à nos besoins et à nos attentes secrètes.
Ce qui veut dire, en clair, que nous ne sommes plus dans l’ancienne configuration où il fallait éduquer le peuple à décoder les messages venus d’en haut (la « guérilla sémiologique » préconisée par U. Eco) pour ne pas être dupes. Mais il va aussi falloir enseigner au citoyen à se prémunir de ce qui semble venir de nos semblables ou de nous-mêmes.
Source : François-Bernard Huyghe, 11-04-2018
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Commentaire recommandé
Moralité : évitez Facebook.
54 réactions et commentaires
Moralité : évitez Facebook.
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AlerterSi nous devons éviter tout ce qui est susceptible d’être mémorisé sur notre (nos?) compte, alors il n’y a qu’une solution: éviter le net, les crises y compris….!
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AlerterTout à fait, RIEN ne peut empêcher « certains » (je ne pense pas aux russes, bien qu’ils doivent faire comme tout le monde) de savoir TOUT sur votre activité de surfeur (sur ordi ou smartphone). Sans adresse précise où envoyer les données, la toile ne fonctionne pas, c’est son principe de base. Pour que le net existe, chaque objet connecté doit avoir une adresse, partant de là, chaque utilisateur est ciblé. A la rigueur, Facebook est l’endroit où les vies sont étalées au grand jour, mais ça ne veut pas dire que les autres vies des utilisateurs du net ne soient pas accessibles…
Donc je trouve que dans cette histoire Facebook (que je ne défends pas, j’ai toujours trouvé cet étalage de nombrils totalement stupide) est un bouc-émissaire : on tape sur Facebook sous prétexte de protection de la vie privée mais dans le même temps (…) on renforce le « suivi » des internautes, aidés par les lois anti-terroristes qui obligent les sociétés, surtout les opérateurs, à fournir leur logs (pas dans tous les pays heureusement). Un VPN est une solution jusqu’au jour où la société qui le propose donne ses logs à l’état dont elle dépend… Je trouve très étrange la phrase de l’article : « …ou ce qu’en feraient des services d’État qui auraient accès à ce pactole. »
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AlerterEt démonter son compteur Linky !
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AlerterAbsolument pas, si vous utilisez Tor ou un vpn sûr, vous êtes à peu près certain qu’on vous retrouvera pas facilement (peut-être qu’on pourrai mais faudrait mobiliser quantités de gens pour cela et je pense pas qu’aucun de nous mérite toute cette attention).
Non, on ne peut pas échapper à la surveillance ciblée mais on peut échapper aisément à la surveillance de masse.
Les Crises en proposant d’utiliser le protocole TLS v1.2 (https) permet déjà de nous assurer que la communication entre votre ordinateur (votre box) et le serveur est (normalement) indéchiffrable (et authentifié). Ainsi, la seule manière d’avoir un listing complet des IP (et ce qu’ils y font) c’est de consulter les log du serveur. Or les crises n’est pas google et elle ne donnerait pas comme cela les log ainsi donc vous laissez des traces mais pas tant que ca et surtout pas de sorte à pouvoir être prise de manière automatisé.
J’ajoute que les logs sont retenu 14 jours (norme UE) à 30 jours (norme France). Au-delà elle sont supprimés normalement. En revanche les commentaires, ainsi que stipulé par la LCN, doivent être associé à une adresse IP.
En revanche, le site a disposé tout un tas de mouchard sur ce site reliant à Facebook et Google. Une simple utilisation de µblock origin avec toutes les listes cochés suffit à y mettre fin.
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AlerterVous avouerez que dans votre commentaire il y a « à peu près », » « pourrait », « normalement » et « normalement »… mais vous avez raison : ces réserves mises de côté il est possible d’échapper à la surveillance de masse (à moins d’être la cible d’une volonté particulière ;-))
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AlerterPour me retrouver, malgré le VPN derrière lequel je suis planqué (si le webmaster veut confirmer, mon @ IP est 141.255.146.72 – en Hollande et qui change périodiquement) il suffit simplement de récupérer mon adresse de courriel – authentique celle-ci – que je fournis à ce site par honnêteté (je pourrais aussi fournir une @ bidon invérifiable).
Concernant Fesse-bouc, j’ai été inscrit sans mon consentement il y a quelques années et il a fallu que j’utilise un subterfuge assez « crade » pour me faire radier et bannir (si certains sont intéressés je pourrais l’expliquer).
Et j’ai été aussi inscrit sur LinkedIn contre ma volonté, mais comme c’est « moins grave » que n’ai pas perdu trop de temps pour me faire radier.
Les réseaux sociaux, c’est pas le top, mais quand on pense que notre cher « gouvernement » s’y met aussi avec le nouveau « gadget » ANTS : https://ants.gouv.fr/
Il est désormais possible de vous pister sur tout le territoire voire même ailleurs.
Et si vous souhaitez faire renouveler un document (carte d’identité, permis de conduire, carte grise etc…) vous devrez désormais vous faire ficher par Big Data Brother…
Le seul moyen d’échapper au fichage généralisé consiste à aller s’exiler dans une cabane en bois sur une île perdue du Pacifique où au fin fond de la jungle amazonienne, sans Internet ni autre moyen de communication bien sûr.
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AlerterEvitez aussi d’avoir un smartphone.
Si vous en avez un avec compte google associé, vous pouvez consulter sur le lien suivant toutes les informations vous concernant que vous donnez sans le savoir/vouloir à google:
https://www.tech2tech.fr/google-vous-piste-et-si-vous-aviez-encore-des-doutes-en-voici-la-preuve/
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AlerterPour les connaisseurs : Je possède quelques vieux Nokia (Symbian) de récupération qui ne font QUE téléphone…
Il ne sont pas des smartphones, mais par contre il est possible de téléphoner quand les iMachins ont déclaré forfait depuis bien longtemps… et se glissent sans problème dans les poches les plus exiguës.
De plus, ils tiennent la charge (avec batteries d’origine) largement plus d’une semaine, et plus de 6 mois s’ils sont éteints en permanence (allumés juste pour un appel d’urgence).
Sur l’actuel (N3510), en 8 ans je comptabilise moins de 2 H de communications au total mais je peux respirer quand je sors du boulot.
Par contre je me fais remonter les bretelles car je suis « toujours injoignable »… C’est le prix à payer pour avoir la paix.
Mais qu’est-ce que c’est bon !!!
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AlerterGoogle fait bien plus que cela avec Analytics.
En proposant un service de statistique, gratuit de base, aux site, surtout commerciaux, il impose l’installation de script qui permettent d’en savoir beaucoup sur vous. Les pages (ou les produits) que vous avez regardé, les billets d’avion qui vous ont intéressé, que vous avez acheté des fleurs livrées à une autre adresse que la votre (votre maîtresse, petit fripon).
Ensuite, en recoupant le numéro de carte de crédit avec les information des équifax de ce monde, on détermine votre revenu familial, votre niveau d’études, votre emploi, etc. etc.
Bref, nous sommes cernés.
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AlerterMalheureusement, il ne suffit pas d’éviter Facebook pour y échapper.
Saviez-vous que la seule consultation de cette page vous a connecté à votre insu aux serveurs de facebook.com et a exécuté sur votre machine des scripts qui en proviennent ? Cela a permis de leur communiquer suffisamment d’informations pour pouvoir vous identifier, sinon de manière nominative, au moins individuellement d’après les données techniques de votre connexion et d’après vos autres activités sur Internet, car cette opération se répète malheureusement sur la plupart des sites que vous avez l’habitude de visiter.
De plus, parce que des personnes qui vous connaissent y sont abonnées, votre adresse e-mail (importée automatiquement avec la liste de leurs contacts) et certains aspects de votre vie (qu’ils ont dévoilés en partageant les leurs) ont certainement déjà été récupérés par Facebook.
Le réseau social accumule une montagne d’informations qui, par recoupements, finit par rendre possible un fichage de plus en plus complet et précis des individus.
Peut-être qu’aujourd’hui il connaît déjà votre localisation et vos centres d’intérêts, et qu’il nourrit de fortes présomptions quant à vos opinions, votre religion, votre situation familiale, votre niveau social ou votre état de santé. Et peut-être que demain, incidemment, il pourra rajouter votre nom et une photo de vous à ces informations.
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Alerter« Saviez-vous que la seule consultation de cette page vous a connecté à votre insu aux serveurs de facebook.com et a exécuté sur votre machine des scripts qui en proviennent ? »
Euh… oui mais non. Adblock, noscript, requestpolicy, dnsmasq, hosts… il y a quelques moyens d’éviter ça quand même. Mais effectivement je sais que les « boutons » des réseaux sociaux sur les pages — et hélas présents ici — sont des ###censored### qu’il vaut mieux bloquer. Les pubs aussi, malgré ceux qui voudraient que je désactive Adblock (c’est pas adblock chez mois mais équivalent). Je n’ai jamais vu que faire de la pub nécessite de pister les clients et pomper leurs informations par des scripts et malwares installés sur des serveurs tiers.
+1
AlerterLe recours à des contremesures, qui ne sont bien évidemment pas incluses et activées de base dans nos terminaux, suppose qu’on soit conscient du problème et qu’on décide d’agir.
Mais ces solutions ne sont pas forcément sans conséquence, puisqu’elles empêchent parfois la navigation sur certains sites, et peuvent introduire des problèmes de sécurité (sans parler des bloqueurs de pub qui se sont avérés être de véritables malwares).
De plus, ces contremesures sont de nature à attirer l’attention et à focaliser sur ceux qui les utilisent d’autres moyens d’écoute et d’investigation déjà en place sur notre réseau national (pour rappel, celui-ci est en partie aux mains de sociétés américaines, et les premières boîtes noires prévues dans la loi sur le renseignement adoptée en 2015 ont été officiellement activées l’année dernière). Il y a fort à parier que les informations qu’on tente de préserver finissent quoi qu’il en soit entre les mêmes mains (et là je ne parle pas de la société de Zuckerberg, mais de ceux qui tirent partie de son indiscrétion intrinsèque).
Bref, pour la minorité avertie qui a choisi de se défendre, il existe aussi un risque de tomber de Charybde en Scylla.
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AlerterPour ma part j’ai installé μBlock origin ce qui implique que toute connexion avec Facebook (j’ai vérifié) est interdite (littéralement μBlock rejette toute les connexion à Facebook et autres lorsque la page le demande dans le code html/Javascript recu).
Mais pour cela j’ai coché tout les filtres sur les preferences de μblock origin. Je vous conseil surtout si vous n’utilisez pas les reseaux sociaux.
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Alerterpour ce qui est des cookies traceurs, il y a privacy badger. Même si son usage peut parfois désactiver certaines fonctionnalités, on a globalement assez peu de soucis.
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AlerterEncore une fois, Facebook n’est que la partie visible de l’iceberg, et l’affaire Cambridge Analytica qu’une petite bavure, s’agissant de l’arbre qui cache la forêt. Le fait que « la montagne de sucre » (Zuckerberg) en soit seulement à s’excuser montre que le chemin est encore long pour une prise de conscience politique de la gravité de la situation. Et encore, il s’agit des USA, comprendre qu’en Europe nous en sommes encore à l’âge de la pierre en matière du numérique et du big data. Le petit chaperon rouge européen devrait se réveiller et vite !
+2
AlerterEt surtout, on reste dans un débat bien américano-centré. Aucune évocation du fait que les services américains peuvent avoir libre accès à ces données quand elle ne concernent pas des citoyens américains. On parle de l’influence possible de ce genre de médias américains sur les élections américaines, mais on se garde bine de parler des élections en Europe … Et contrairement à la Russie et à la Chine, nous n’avons quasiment pas d’alternatives aux GAFAs qui sont toutes puissantes chez nous !
+4
AlerterCeci dit, la Russie et encore plus la Chine ont aussi des aspirateurs a données personnelles…
Mais pour le government change et le traficotage d’élection, les USA ont le quasi-monopole, même s’ils donnent l’illusion a certaines de leur colonies qu’ils sont des alliés avec un libre arbitre en la matière.
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Alerteril y a surtout que si vous écoutez le discours de zuckerberg, il ne compte pas changer de modèle de gestion de l’absence de vie privée de ses abonnées, mais d’être plus efficace dans la préservation des intérêts de l’establishment US (état, sécurité intérieure, et intérêts du deep state). En gros, avant n’importe qui en payant pouvait faire du profilage, maintenant, il y aura contrôle que les bénéficiaires soient conformes aux intérêts US. En voilà un progrès de la vie privée sur internet !
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AlerterMerci pour cette description éloquente. Le piège est bien en place, j’ose espérer que notre conscience à chacun-chacune va prendre le pas sur cette sorte de « machination » présentée comme innocente.
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AlerterSi cette [Modéré] qui a commencé en vendant les info perso de ses petits camarades scolaires a atteint son statut dans une ascension flamboyante, c’est que derrière il y avait des gens qui cherchaient son profil pour générer de l’information a collecter.
Si il tombe aujourd’hui sa sera parce qu’on n’a plus besoin de lui ou pour se couvrir. Je pense qu’il est en train de découvrir avec difficulté que un système pourri est un système pourri et qu’il n’est qu’une marionnette et non un génie. On l’a soutenu justement pour ne pas se mouiller et rester dans l’ombre en cas de problème, et là il y a un problème. Le fusible, c’est lui, oh surprise.
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AlerterEt ce n’est même pas son idée. Il l’a piqué à des camardes d’école …
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AlerterPrendre Zuckerberg pour un idiot me semble pas être la chose la plus maligne qui soit, si vous voyez ce que je veux dire…
+3
AlerterAttribuer l’ascension de M Zuckerberg à une volonté préexistante de récolter des infos pour manipuler les foules, c’est anachronique (et au demeurant complotiste).
Tout simplement parce qu’à l’époque:
– personne n’aurait pu prévoir le succès de Facebook
– les outils d’analyse des big data permettant de cibler finement les comportements/opinions individuels n’existaient pas
+6
AlerterOui enfin ça ne l’a pas gêné d’en profiter pour se faire une fortune colossale le moment venu hein…
+1
AlerterFaux, et pourtant je ne me considere pas comme « complotiste ».
1 – Le succes de facebook etait autant previsible, voir plus, que celui de macron.Il suffisait d’y mettre les moyens financiers… « L’idee » de facebook n’etait pas nouvelle.
2 – les traqueurs etait deja en service en 1999 et les projets nombreux de suivre les « besoins » des internautes. Je le sais car ma boite etait en pointe sur ce sujet… Et tout le monde, y compris les Francais, bissaient deja dur pour extorquer le max d’infos de cette manne.
La seuke difference est que maintenant les petites gens prennent conscience de cela.
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AlerterBof, le succès est rarement prévisible, surtout à cette échelle. A la rigueur on peut arguer qu’il y allait bien avoir une poignée de ces boîtes qui monteraient (mais faut argumenter un minimum) mais dire qu’il suffisait d’en pousser une pour que ça explose… Il aurait fallu en pousser un certain nombre pour être sûr d’avoir un succès.
Perso j’y crois pas, c’est un peu bancal. Il suffit de toquer à la porte de la boîte qui a réussi avec les injonctions de coopération avec les autorités au nom de la lutte contre le […] (terrorisme, crime organisé, évasion fiscale, peu importe). Aux USA vous ne pouvez pas grand chose quand les services de renseignement vous réquisitionnent il me semble. Pourquoi à tout prix « pousser » à grands frais qui que ce soit, si on est sûr que ça se fera ?
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Alertervoilà une affaire qui me fait profondément marrer,tant elle est symptomatique de la schizophrénie qui caractérise notre époque…alors quoi! Voilà des centaines de millions de personnes qui s’épanchent sur Facebook et y racontent leur vie avec un luxe de détails hallucinant,et qui viennent ensuite pleurer que leurs « données » se retrouvent exploitées ici et là. Franchement,on atteint là le comble du ridicule. Et çà vaut pour tous les réseaux dits sociaux…mettre sa vuie sur la place publique,sans modération, a des conséquences. eh oui!
+11
AlerterVous avez tout à fait raison.
Personnellement, j’ai depuis le début été réticent à cette « mode » des réseaux sociaux parce que le concept me semblait assez « puant ».
La première pensée qui m’est venue à l’esprit quand on a tenté de me « convertir » par des explications élogieuses a été : « Ais-je envie de me balader à poil dans la rue avec une plume dans le sillon fessier ? »
La réponse a été immédiate : NON.
Chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend.
Ensuite il ne faut pas se plaindre si nos secrets les plus intimes sont déballés sur la voie publique ou utilisés « à l’insu ne notre plein gré ».
Il fallait réfléchir avant.
+5
AlerterMais heureusement Petit Poney est très gentil et il vit dans un joli monde plein de couleurs et pleins de gentils gentils et de gentils méchants.
Le chic de l’espionnage généralisé, c’est que vous êtes espionné partout même sans être inscrit, par pleins de canaux différents : Par vos amis qui communiquent avec vous ou vous approchent avec leur smartphone « assistant vocal » et caméra branchés, et qui eux sont inscrits et on téléchargé les jeux qui communiquent entre machines par ultrason, les télés et objets connectées, les cartes bleues et RFID et de fidélité, les boitiers présents dans de plus en plus de magasins, la quasi totalité de vos fournisseurs dont EDF et La Poste, les caméra de surveillances… oh pardon de vidéoprotection, les milliers de malwares dont probablement au moins 1/4 viennent directement ou indirectement de la NSA…
Ce qui nous sauve un peu c’est qu’a force de collecter des données, on fini comme la Stasi a crouler dessous et ne pas savoir les gérer. Un peu car ça ouvre la porte a des arbitraires et des logiques algorithmiques aux corrélations folles dont le taux augmente a toute vitesse avec la taille des bigdata. Les algorithmes qui président aux milliers d’assassinats arbitraires par drones (tous signés par la main des psychopathes présidents) en est un terrible exemple.
Ce qui ressort de ça c’est que, malgré toutes les promesses, l’intelligence artificielle n’a aucune chance devant la bêtise naturelle.
+1
AlerterPas si optimiste que vous….l' »IA » décuple la possibilité de traitement de l’information. Exemple : tapez votre nom sur google, et voyez les images associées : et de fil en aiguille…sans aucun effort, et si par hasard, vous avez un jour posté une photo de mariage par exemple, alors vous voici affiché. Facebook a juste trouvé un « business model » pour accélérer ce processus. Il faut dire aussi que Facebook collecte des données sur vous en-dehors de votre utilisation de Facebook (j’ai retrouvé un article d’un journal (que j’avais dû consulter un jour sur internet) placardé sur un site Facebook personnel, que je n’avais pas créé….En extrapolant un tout petit peu, sachant, comme cela a été dit que techniquement on peut accéder à vos mails, géolocalisations, etc…pas besoin de beaucoup d’imagination pour comprendre tout ce qu’on peut moucharder sur vous. Bref, le principe est une forme d’espionnage automatisé, principalement a usage de publicité par temps de paix ….Et c’est un quidam et non-informaticien qui a constaté ça : alors, je n’ose pas imaginer ce qu’un spécialiste pourra donc nous dire de plus ?… (mais rassurez-vous, je n’ai rien à cacher …!).
+0
AlerterOui et non. Quand on parle au téléphone on peut décemment exiger que les conversations ne se retrouvent pas sur la place publique pour un oui pour un non. Beaucoup de gens ont probablement pensé que ça fonctionnerait pareil avec FB. Sauf que vu que ça met en relation tout le monde en même temps, contrairement au téléphone, les implications ne sont pas les mêmes.
Il me semble qu’on pourrait exiger de pouvoir échanger avec ses amis sans que ce soit vu par tous, quand j’invite chez moi personne n’a à savoir ce que je raconte à mes invités. En d’autres termes, on pourrait exiger que les données ne soient pas stockées et vendues à tout le monde.
Après, vous n’aimez pas les réseaux sociaux, je peux comprendre car moi non plus, mais vous ne me voyez pas passer mes journées à juger les autres pour autant, j’ai des choses plus productives à faire…
+0
AlerterLe business model de Facebook, c’est de vendre les données de ses utilisateurs à des publicitaires. La propagande politique n’est qu’une petite partie de leurs activités, et pas forcément la pire. Tout le monde le sait depuis le début. Rien n’est gratuit. Ceux qui s’offusquent tout en collaborant avec Facebook sont aussi hypocrites que Zuckerberg qui s’excuse. Les méchants russes trumpistes du brexit de la fake news utilisent FB pour nous influencer. Sont ils les seuls? Non. Qui sont les autres clients de FB?
+1
AlerterA aucun moment, il n’est fait une analyse sur l’utilisation pour le vote Trump ou Brexit.
Pourtant le scandale a pris de l’importance suite à ces révélations…
Personnellement, c’est comme les journaux mainstream, je ne crois pas qu’ils ont exercé une influence si forte, si dominante au point de faire changer un scrutin. Il faut rappeler que l’exposition doit être importante. Combien de messages ces personnes ont-ils reçus ? Quel est le nombre de messages nécessaire pour que les électeurs indécis changent d’avis ?
Pour le débat sur le Brexit, la mort de la député Jo Cox a eu plus d’effet sur les électeurs indécis que le travail de Cambridge analytica.
Aux usa , je pense que la candidature de Sanders a eu un effet plus important sur le changement d’appartenance et sur la non-élection de Clinton que leurs prétendus messages.
Je reste circonspect à l’impact des médias mainstream et au travail de Cambridge analytica via Facebook.
+2
Alerter« Personnellement, c’est comme les journaux mainstream, je ne crois pas qu’ils ont exercé une influence si forte, si dominante au point de faire changer un scrutin »
Si l’on part du constat que la plupart des scrutins tournent autours de 49%-51%, il suffit de concentrer ses efforts sur 1 ou 2% de la population (bien ciblé) pour faire basculer une élection. Il m’est d’avis que les responsables politiques ont parfaitement compris l’importance de l’utilisation des big data.
+4
Alerter» il suffit de concentrer ses efforts sur 1 ou 2% de la population (bien ciblé) »
A fortiori, ils n’ont pas réussi pour le Brexit, l’élection de Trump, le traité européen de 2005…
Pourtant ces votes étaient des votes majeurs et l’énergie déployée par les journaux conséquent.
Par ailleurs, pour les big datas et leurs éventuelles utilisation je suis d’accord avec vous…
+1
AlerterEn France, si on se réfère au pourcentage d’INSCRITS on est très loin des 1 à 2 %.
Macron n’a réussi qu’à « récupérer » que moins de 40% des inscrits, ce qui fait que l’élection (dans un VRAI système démocratique majoritaire) aurait dû être invalidée.
Et au final, le FN se serait pris une déculottée même face à Marc Dutroux.
Dans un système de type français, même s’il n’y a qu’un seul « bulletin exprimé » le « vainqueur » sera élu avec « 100% des voix »…
C’est beau la « démocratie ».
Je n’ai voté qu’une seule fois dans ma (chienne de) vie : en 1981…
Deux ans plus tard je jurais qu’on ne m’y reprendrait jamais plus.
Je préfère être embastillé plutôt que de participer à cette escroquerie et apporter mon crédit à des (sales) types qui instrumentalisent les peuples pour faire avancer leur carrière personnelle.
Cette opinion n’engage que moi mais j’invite les autres à réfléchir sur ce sujet. Devenez « Penseurs libres » (et non pas « libres penseurs »).
+4
Alerterbonsoir RGT, je suis content de vous relire. merci pour vos différentes interventions sur cette page. à bientôt j’espère.
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AlerterEn tout cas, l’audition de Zuckerberg devant la commission d’enquête du Congrès, nous aura permis de voir le jeune milliardaire enfin habillé correctement en costard cravate et pas en jeans-tee shirt-baskets comme un étudiant attardé…
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AlerterVotre commentaire témoigne d’un mépris de classe.
Et si un ouvrier venait en bleu de travail au congrès ou parlement, il aurait aussi le droit à votre mépris ?
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AlerterMépris de classe pour les très riches qui se la jouent décontract’, oui, pour l’ouvrier en bleu, non ! Et si vous voyiez comment je m’habille pour les réunions officielles, votre commentaire ne vous viendrait même pas à l’esprit !
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AlerterBen non, justement on ne vois pas. Ici on aime bien les preuves, où est la photo ? Vous nous cachez quelque chose sur vos activités et votre costume officiel ressemblent a ça ? http://bit.ly/2vsBEbh
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AlerterLe mythe du costard magique est de retour… Laisser les mouches tranquilles svp.
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AlerterLe roi est nu. Vous venez de découvrir que TOUT ce que vous mettez sur la toile depuis un simple compte Google est ratiociné, calculé, utilisé. Il faut avoir le contrôle de ce qui est personnel et le distinguer du général, du sociétal, partageables. Que les pubs soient ciblées sur mes intérêts, quel problème ? Mais il ne faut jamais oublier que tout ce qui est inscrit dans le big data, jamais ne s’efface. Je suis toujours sidéré de la naïveté sidérale des » utilisateurs » de Facebook, collecteur de données hautement intimes. Cela ne me gène pas que l’on sache que je consulte journellement « les crises », ou que je choisis les caractéristiques de mon prochain aspirateur mais je n’aurais jamais l’idée de mettre en ligne les photos familiales sur un quelconque « cloud » : mes disques durs sur ma machine protégées et sécurisée y suffisent. Et le je n’envoie RIEN que de très vague et de très anonyme sur Viber ou Whatsup, même si on m’assure de la confidentialité de données cryptées…
M’enfin , vous avez quel âge ?
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AlerterMême sans y mettre sa vie.
En mettant en anglais US, facebook devient très indicret.
Facebook j’y ai un compte qui me sert 1 à 2 fois par an pour investigation.
Je réside en Amérique latine ou la discrétion c’est vraiment pas leur fort.
J’ai réussi à trouver le restaurant préféré d’un fils d’un ancien dictateur, tout les mardis c’est souvent un resto de la marina de Miami.
Pourtant il est très discret sur facebook, malheureusement il a des amis et parfois il met un like.
Très puissant comme outil pour l’investigation chez moi.
J’aimerai voir mon profil sur internet, sans être une denrée rare internet chez moi ce n’est pas tout le monde qui l’a.
Chez moi il y a un ordinateur pour les recherches scolaires, quand parfois je regarde l’historique, youtube et facebook c’est pas rare.
Quand je vois dans la rue des jeunes avec un smartphone, il sont sur ma box.
Mon profil ce doit être midinette qui regarde encore princesse Sofia.
Du coup j’ai blindé mon ordinateur vu le partage.
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AlerterJe n’ai pas trouvé de version française ou sous-titrée de cette vidéo. S’y expriment d’anciens top managers de Facebook, qui mettent l’accent sur un problème crucial posé par tous les réseaux sociaux : la déconstruction de la société.
https://www.youtube.com/watch?v=39RS3XbT2pU
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AlerterBonjour,
Comme je n’ai pas facebook, j’essaie de me faire des amis en dehors du vrai facebook, mais en appliquant les mêmes principes:
Tous les jours, je descend dans la rue et j’explique aux passants ce que j’ai mangé, comment je me sens, ce que j’ai fait la veille, ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire demain.
Je leur donne des photos de ma femme, du chien, de mes enfants, de moi en train de laver ma voiture, de ma femme en train de coudre.
J’écoute aussi leurs conversations et je leur dis
« J’aime »
Et ça marche! Il y a déjà 4 personnes qui me suivent:
2 policiers, 1 psychiâtre et 1 psychologue
Merci « The Wolf »
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AlerterVous avez une vision très caricaturale (un peu lourde) de l’utilisateur Facebook.
Depuis plusieurs années Facebook ne sert plus vraiment a ce que vous dites.
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AlerterBonjour faxmax,
Vous avez (un peu) raison mais leur stratégie sur cette évolution était prévue dès le départ et voici ce que j’avais répondu à un ami qui tenait absolument à ce que je m’inscrive sur FB (fin 2008)
Tu as un profil sur le réseau social FaceBook ? Tu viens de t’ouvrir un compte sur le site de micro-blogging Twitter ? Tu existes dans le cybermonde… et tu te sens branché ! Et si cette connectivité permanente avec tes « 250 meilleurs amis » n’était qu’un nouveau signe de « pauvreté » ? Entendons-nous : pas de cette pauvreté qui atteint les gens privés de travail, ou de toit. Mais une forme de pauvreté culturelle et sociale des nouvelles masses laborieuses et branchées…Et comme le dit Bruce Sterling, la connectivité était devenu un indicateur de pauvreté ». Et que seuls les gens qui ne pouvaient faire autrement étaient obsédés par leur téléphone mobile, leur Wall sur FaceBook et les élucubrations des uns et des autres sur Twitter.
Let them eat Tweets : why Twitter is a trap.
Celui qui est doté d’une âme forte ou d’un portefeuille garni se permet de couper la sonnerie de son téléphone et cultive ses jardins privés, et de tenir les réseaux sociaux chaotiques à distance. Il s’entoure d’objets réels , des objets originaux qui restent en place, et ne peuvent pas être copiés, ni dénaturés, ni envoyés à l’autre bout du globe, en quelques clics.
Pour condescendante qu’elle soit, cette manière de voir le monde hyper-branché des réseaux sociaux comme une nouvelle espèce d’aliénation, ne manque pas d’intérêt. Et si ces connections, présentées comme une forme ultime de la liberté, riche en potentialités, n’était en réalité que nouvel opium du peuple : un loisir vide, une aliénation ? Et si cette appartenance au club des cyber-happy few, dont les gens s’enorgueillissent, faisait surtout d’eux des cibles marketing faciles, des « temps de cerveau disponible ». Les annonceurs savent désormais tout, ou à peu près ? Un océan de « données qualifiées » où les data miners de toutes les marques globales (médias inclus) viennent puiser les ferments de leur stratégie marketing…
Alors je vous pose la question. Ces propos aujourd’hui, sont ils toujours d’actualité?
Bien à vous
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AlerterÊtre très vigilant sur ce que nous donnons en permanence à FB.
Je pense qu’il est plus dangereux non pas sur ce qu’il dit mais au contraire sur ce qu’il ne dit pas.
FB constitue des fiches sur plus de 2 milliards d’individus mais aussi établi 35 000 données par individu.
Ainsi,sur commande et paiement il peut et fait des prévisions politiques et commerciales sur toute la planète.
FB a été crée pour ça avec de grosses subventions de l’État.
Macron ne se serait il pas servi de cet outil pour préparer sa campagne de 2016/2017 ?
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Alerter« Macron ne se serait il pas servi de cet outil pour préparer sa campagne de 2016/2017 ? » … je ne sais pas, il faut demander a son copain et conseiller de chez Palantir…
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AlerterBonjour,
A-t-on vraiment besoin de FB quand on a comme sponsors tous les milliardaires qui détiennent 80% des medias français et une bonne partie du réseau bancaire ?
Un des grands bénéficiaires de la sondagite aigüe de ces deux dernières années : IFOP, actionnaire majoritaire et vice-présidente : Laurence Parisot
Hein ? Non, rien…
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AlerterBonjour,
Articles tirés de medias rarement accusés de complotisme 😉
« Hawaii : Mark Zuckerberg intente un procès à des locaux pour récupérer [leurs] terres »
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/hawaii-mark-zuckerberg-intente-proces-locaux-recuperer-ses-terres-435669.html
« Facebook: le mur de Mark Zuckerberg fait polémique »
http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/facebook-le-mur-de-mark-zuckerberg-fait-polemique-998504.html
« Zuckerberg achète quatre maisons pour protéger sa vie privée »
https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/zuckerberg-achete-quatre-maisons-pour-proteger-sa-vie-privee_1670563.html
Zuckerbook, what else ?
« Bill Gates, Steve Jobs… Quand les magnats des nouvelles technologies interdisent les écrans à leurs enfants »
http://www.nicematin.com/technologie/bill-gates-steve-jobs-quand-les-magnats-des-nouvelles-technologies-interdisent-les-ecrans-a-leurs-enfants-193252
« Les enfants de Steve Jobs privés d’iPad »
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-enfants-de-steve-jobs-prives-d-ipad-20-09-2014-1865015_47.php
Hominus consumeris cretinae : ovin bipède qui roucoule
– What el…
– Oh ta gueule !
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AlerterTrouvez-vous normale que l’association qui pilote Wikipedia en France, Wikimedia, ait pour membre de son « conseil scientifique » Henri Verdier, le directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Un gars au coeur de système d’information de l’Etat coquine avec la toute petite équipe de wikipedia france, et tout va bien…
https://www.wikimedia.fr/conseil-scientifique/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_interministérielle_du_numérique_et_du_système_d%27information_et_de_communication_de_l%27État
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