Source : QG Media
Qui est vraiment à la hauteur du moment Covid et du désastre civilisationnel qu’il révèle? La plupart, autant dans l’opposition politique qu’au sein du peuple, n’attendent que la restauration du déroulement normal du programme existentiel ordinaire, à base de consommation effrénée et de féroces inégalités acceptées. Dans une tribune pour QG, le sociologue Alain Accardo, ancien collaborateur de Pierre Bourdieu pour « La Misère du monde », tire quelques leçons radicales de la crise
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Quand, dans l’avenir, des spécialistes des sciences sociales entreprendront d’étudier en profondeur l’épisode dit de « la crise du Covid » que nous sommes en train de vivre, ils ne manqueront pas de souligner le contraste entre l’ampleur des désordres de toute nature provoqués par la pandémie dans l’existence quotidienne des populations et l’absence de perspectives à long terme que ces bouleversements auront inspirée à nos concitoyens.
Après des mois de perturbation grave de tous les secteurs de l’activité tant personnelle que collective, après des milliers de morts, de faillites et de ruines, l’observateur ne peut qu’être frappé par, sinon l’absence de réactions du corps social, du moins la timidité et surtout le caractère inapproprié de ces réactions, celles de populations manifestement incapables, non seulement de trouver des réponses efficaces à la catastrophe mais encore d’en prendre exactement la mesure ou d’en comprendre la véritable signification.
« LA PLUPART N’ATTENDENT QUE LA RESTAURATION DU DÉROULEMENT NORMAL DE LEUR PROGRAMME EXISTENTIEL: BÂFRER, BOUGER, BAISER »
Qu’observe-t-on en effet, au moyen des capteurs dont on dispose le plus généralement ? D’abord, des foules désorientées et mécontentes d’être dérangées dans leurs habitudes, dont les récriminations, même quand elles sont justifiées objectivement, ont pour dénominateur commun l’impatience d’un retour, le plus rapide possible, à l’ordre des choses antérieur, c’est-à-dire à un monde où le relevé de compte bancaire indique le degré précis de liberté auquel chacun, homme ou femme, jeune ou vieux, peut prétendre. Les plus hardis vont jusqu’à réclamer qu’on en profite pour améliorer les salaires, les pensions, les carrières, etc. Mais rien que de très raisonnable, un simple rattrapage, à la limite, ferait l’affaire… L’important est de rétablir sans délai le déroulement normal du programme existentiel des « 3 B » (Bâfrer-Bouger-Baiser), en termes plus choisis, de retrouver le niveau de croissance et de consommation et donc le mode de vie que le monde occidental et toute la planète à sa suite, ont adopté à l’instigation des maîtres de la Finance et de leurs serviteurs politiques ou publicitaires.
A un niveau un peu supérieur de prise de conscience, des esprits plus réfléchis se remettent à ruminer quelques idées plus radicales, quelques concepts plus tranchants, mais avec une visible et invincible répugnance à en tirer les conséquences logiques et à compromettre les minuscules avantages dont ils bénéficient. Ce n’est pas un hasard si la CGT a perdu le leadership syndical au bénéfice de la CFDT. Dans la logique de la collaboration « républicaine » des classes, toute opposition à la toute-puissance du Capital tend à perdre sa légitimité et la fonction principale des syndicats réformistes n’est plus tant d’être les défenseurs du Travail que d’assurer l’acceptabilité des politiques du Capital.
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Commentaire recommandé
Retourner à la normale a toujours été le comportement de toutes les sociétés humaines après une épidémie.
Pendant la vague de peste noire avec une mortalité 1000(!!!!) fois plus importante , les belligérants franco anglais ont tout au plus suspendu deux ans les hostilités. Qui ont repris avec 30% de population de moins…
Je pense surtout que s’il y a encore des historiens dans quelques siècles, il seront abasourdis qu’un virus ayant tué moins de 3 pour 10000 de la population a généré un tel chaos. Société trop complexe? Effondrement du courage? Population trop vieille?
Insensé, notre société réagit comme si on avait affaire à une mortalité de 30% de la population.
Une société aussi dégénérée de trouille ne peut pas faire de vieux os.
45 réactions et commentaires
J’ajouterais même que j’ai été étonné par la tiédeur des médias anti-libéraux que je fréquente habituellement. Macron et l’UE, les champions d’un néolibéralisme extrémiste, ont été laissés tranquilles pour ne s’intéresser qu’au guignol électoraliste américain ou à d’autres plaisanteries exotiques.
Aujourd’hui, après un an de crise sanitaire, ils commencent seulement à se rendre compte de la criminelle gestion de la crise, que rien de sérieux n’a été fait pour combattre la pandémie parce qu’on ne comptait que sur notre dieu suprême : le Marché.
https://korii.slate.fr/et-caetera/france-production-vaccin-covid-19-omc-blocage-patent-waiver-suspension-brevet-interview-pauline-londeix
+9
Alerter« la criminelle gestion de la crise »
Vous apportez des preuves d’une accusation aussi lourde ?
Tout ce qui est excessif devient insignifiant.
Sinon l’auteur de cet article ne fait que critiquer sans apporter le moindre début de solution …
Alors on reste dans les généralités de tous décadents…
L’idéologie néolibérale à ceci de particulier qu’elle favorise les loups dans la bergerie, autrement dit les pires accèdent au pouvoir, il ne faut pas s’étonner après qu’ils sont sourd à toute critique.
Mais qui est prêt à entendre véritablement les voies de la raison ?
Pas grand monde assurément, le rapport de Rome qui était la voie de la raison va avoir 50 ans …
+7
AlerterLes preuves on en a le déroulé depuis 1 an: sur notre état d’impréparation, sur les masques, sur les traitements, les vaccins, sur la gravité de la pandémie au départ, sur les municipales 2020, sur la présence de cas parmis les français rapatriés de Chine et les militaires qui ont mené l’opération…
Et la c’est juste de mémoire, je n’ai procédé à aucun archivage mais certains ont du le faire, et internet n’oublie rien.
Tout ca n’est pas pour rien dans la confusion qui a suivi et la perte de crédibilité du gouvernement, qui rend impossible toute action coordonnée.
On peut admettre l’incompétence, après tout qui est qualifié pour faire face à un truc qui n’arrive qu’une fois par siècle ? Mais le mensonge sur un tel sujet à seule fin de préserver ses chances à la prochaine élection est impardonnable.
90.000 morts plus tard, impossible de dire exactement combien en a tué la Macronie par ses mensonges, mais « criminel » ne me semble pas excessif, loin de la.
+9
AlerterDe ce genre de crise, sociale, morale et économique, on ne s’en sortait jusque là que par une bonne guerre.
Puis vint le Covid.
On ne connait pas notre bonheur.
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Alerter« De ce genre de crise, sociale, morale et économique, on ne s’en sortait jusque là que par une bonne guerre ».
Ce genre de réflexion de bistrot, ultra-éculée, ne mange pas de pain. Bénéfice pour la réflexion: zéro
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AlerterL’expression est certes ultra éculées, mais elle montre bien la situation : les cerveaux dont tous lobotomisés par des informations alarmantes, fausses et incohérentes…
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Alerter@rémi
« Ce genre de réflexion de bistrot, ultra-éculée, ne mange pas de pain. Bénéfice pour la réflexion: zéro »
Je souhaitais juste attirer l’attention sur l’utilisation que l’on fait et fera de la crizcovid.
Je suis désolé que vous n’y ayez pas trouvé de bénéfice.
En plus votre commentaire, il est méchant. J’ai beaucoup de la peine. Snif.
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Alerter@rémi Au contraire, ce genre de réflexion nous remet les pieds sur terre et les yeux en face des trous!
À l’heure où l’on nous a confisqué le droit d’aller nous rencontrer au bistrot, et même dans l’espace public, pour nous PARLER avec notre bon sens, notre jugeote et notre mémoire « populaire », livré-e-s que nous sommes aux multiples avis des « experts » en tous genres sévissant sur la « toile », les radios, les Tv, il est indispensable que quelqu’un vienne nous rappeler de ne pas tout prendre pour « argent comptant » (charmante expression, bien dans l’air du temps).
Et pendant ce temps-là… La GUERRE gronde d’impatience aux frontières de la Russie (et il est question que la Géorgie intègre l’OTAN….).
+1
AlerterC’est quand même gonflé de reprocher au « corps social » son apathie et le vide sidéral qui l’habite, en tous domaines !
Même pas envie de développer …
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AlerterParce que ce n’est pas le cas ? En dépit du courage des Gilets Jaunes, le « corps social » est apathique et s’est réfugié dans le vide intégral constitué de loisirs insignifiants, de séries américaines et autres crétineries. De temps à autre, la presse prostituée tente de lui injecter un peu de « peste émotionnelle » à base d’islamo-gauchisme et de faits-divers de manière à bien calibrer son imaginaire
+9
AlerterOui, c’est le cas mais il ne s’est pas réfugié. Par des intentions adverses, Il a été confiné, contenu, contraint, étouffé, manipulé, etc. Et pas qu’un peu et sûrement pas seulement depuis le covid. Les outils habituels pour y parvenir : les promesses, les mensonges, la peur, la violence et tout le toutim.
L’auteur se trompe en culpabilisant ce qu’on pourrait appeler une victime non consentante et sous influence. Voilà pourquoi il est gonflé, oubliant au passage de dénoncer avec la même verve, les causes de cet état.
+7
AlerterMépris de classe total… reprocher au peuple de vouloir manger, boire, se déplacer et avoir une sexualité, ce qui fait de nous des êtres humains, alors que le peuple produit beaucoup plus que ce qu’il consomme et que nos sois disant élites, incapables et corrompues, consomment 10 fois plus que ce qu’elles produisent. Effondrement de la pensée universitaire …
+32
AlerterWe deCet article dont je partage le fond et la forme provocatrice des trois B, traduit bien que la grande majorité d’entre nous n’aspire qu’à une chose, retrouver une certaine normalité ayant pour référence le monde d’avant.
Ceci démontre bien notre refus en masse de tout changement à ce que nous considérons comme un dû.
Voir la vérité en face car il s’agit bien de ça en ce qui concerne l’environnement semble impossible à la majorité formatée à la consommation, qui n’a aucun désir de changement en ce sens.
Tout allait bien pour eux avant la crise, revenus, travail et art de vivre selon les trois B, alors ils prient pour que demain ils n’aient plus aucune entraves à leurs choix de vie, nuisibles à l’avenir de tous rappelons le quand même.
Notre façon globale d’envisager le monde est fondée sur l’égoïsme et ceci se traduira sans faire de projections pessimistes, par notre perte.
C’est l’absence de toute volonté politique ferme allant vers une conjonction des choix vers un but de virage à 180 degrés qui me fait conclure ainsi.
+11
AlerterEnfin une analyse pertinente et roborative de notre société marchande et spectaculaire et de l’absence de conscience de classe. Nous vivons dans une société pour le moment verrouillée par la satisfaction de plaisirs superficiels et immédiats sans autre perspective que la soumission.
+14
AlerterNon. Les plaisirs « superficiels et immédiats » ne sont ni superficiels, ni immédiats. De plus ils ne sont pas liés à la soumission au sens politique. Certes ces plaisirs sont les objets des passions, et l’homme peut faire l’erreur de trop se donner à ces passions dont il devient esclave mais de son propre choix. On pourrait souhaiter que l’homme soit plus vertueux, quant à le lui imposer, c’est là que commencerait une autre servitude, politique. De ces deux servitudes laquelle est la moins souhaitable? Vauvenargues répond très bien à cette question: « Il faut permettre aux hommes de faire de grandes fautes contre eux-mêmes, pour éviter un plus grand mal, la servitude. » Réflexions & Maximes (1746)
+8
Alerter» De plus ils ne sont pas liés à la soumission au sens politique. »
Bien sûr que si. Cela a un nom: aliénation. Il s’agit de faire des gens des spectateurs passifs et non des acteurs de leur vie. Il s’agit de distraire, de divertir, tout faire pour que le peuple soit divisé, passif et surtout n’apprenne pas à réfléchir à sa soumission, aux inégalités. Tous les moyens sont bons: mode, publicité, pornographie, télévision, cinéma, concerts, etc. Le but: transformer les hommes en un troupeau bêlant et surtout silencieux.
+5
AlerterVous avez omis la réflexion suivante de Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues:
« Je consentirais à vivre sous un tyran, à condition de ne dépendre que de ses caprices, et d’être affranchi de la tyrannie des modes, des coutumes et des préjugés ; la moindre de nos servitudes est celle des lois. »
Et:
« Pauvre, on est occupé de ses besoins ; riche, on est dissipé par les plaisirs, et chaque condition a ses devoirs, ses écueils, et ses distractions, que le génie seul peut franchir. »
Apparemment le génie est une denrée rare, trop rare.
+4
Alerterdans notre monde continuum de richesse étendue, les révoltes s’arrêtent au bout de la plume. Le surplus de richesse créé et distribué par le capital semble suffisant pour 1/ gâcher (1/3 de la nourriture ?) 2/ tenir les masses loin des idées sottes de la révolte.
faut pas rêver, on finira avachi dans le canapé, un paquet de chips à la main, branché sur le dernier événement climatique d’ampleur diffusé en direct et en 4K depuis un hélicoptère et présenté par le représentant désigné de la classe bourgeoise qui regarde cela des étoiles dans les yeux, rêvant d’une nouvelle terre, d’un nouveau départ, sans remis en cause, sans questionnement profond.
+6
AlerterL’auteur a écrit :
« l’observateur ne peut qu’être frappé par, sinon l’absence de réactions du corps social, du moins la timidité et surtout le caractère inapproprié de ces réactions, celles de populations manifestement incapables, non seulement de trouver des réponses efficaces à la catastrophe mais encore d’en prendre exactement la mesure ou d’en comprendre la véritable signification. »
N’est-ce pas tout simplement ce qui arrive à une grenouille quand on la met à chauffer dans une casserole ?
+9
AlerterNon, désolé, cela relève d’un mythe : une grenouille plongée dans une casserole d’eau mise sur le feu, déjà que c’est très cruel, saura le moment venu – probablement quand l’eau tiède se fera sentir – faire un bond pour s’échapper.
+2
Alerter… Sauf si on place un filet au dessus de la casserole ; ce qui semble être le cas pour les humains.
Nous reste à inventer les outils pour nous échapper. C’est peut-être en cours.
+4
AlerterTexte intéressant mais l’indignation de l’auteur, qui fustige le peuple, peut être inversée.
1) le dernier paragraphe du commentaire de « ainuage » (sur le site QG) note qu’il y a divergence entre les intellectuels de l’émancipation plus âgés, axés sur le social, et la jeune génération plus axée sur le sociétale (différentialisme identitaire/communautaire). Je suis d’accord et j’ajoute que radicalisme aidant, on s’approche d’une incompatibilité entre les deux, même devant les tentatives (électoralistes ?) de plus en plus appuyées de synthèse par LFI et par la gauche révolutionnaire.
2) Je suis convaincu que ces deux constructions idéologiques de l’émancipation (sociale et sociétale) laissent majoritairement indifférent les peuples voire pour le 2ième, s’y opposent (à mon grand soulagement d’ailleurs) hormis, d’un certain point de vue, les moments populistes.
Bref, l’auteur s’indigne que le peuple n’adhère pas activement à son idéologie (idéologie n’est pas un mot péjoratif chez moi). Inversement, on pourrait souligner que cet auteur est idéologiquement « hors peuple » (mais pas hors-sol comme Macron & Co) et que son indignation et l’activisme qui en découle peut être interprété comme une volonté de changer le peuple à son image, et s’en indigner.
[modéré]
PS2 : j’utilise le mot peuple dans un sens trop monolithique pour simplifier. Disons que j’utilise une définition à la M.Onfray telle que : le peuple est le sous ensemble dominé d’une communauté nationale.
+10
AlerterJustement, séparer les deux est une grosse erreur, c’est faire le jeux des liberaux, qui essayent de s’approprier ces combats en les vidant de leur contenu social pour les transformer en comportements individuels.
Il faut refuser ce terme de societal qui est une escroquerie intellectuelle.
+5
AlerterLe communautarisme est surtout très pratique pour cacher le social. Il n’y a qu’a voir les grand cris de la communauté noire américaine, s’indignant d’une mortalité COVID beaucoup plus forte chez les noirs que chez les blancs.
Alors qu’en regardant de plus prés, les Hispaniques et Amérindiens ont une mortalité encore plus forte, dans un silence assourdissant puisqu’ils n’ont pas de voix à eux (ne pas voir les cadavres d’Amérindiens, c’est un peu une tradition).
Si l’on cessait de regarder les communautés, on verrait peut être alors que ce qui compte, ce n’est pas la race, mais la classe sociale, et qu’une armée de diabétiques qui économisent leur insuline pour payer leur prednisone ne résistera à aucune épidémie. La seule particularité des noirs, c’est qu’une partie est passé du bon coté de barrière sociale.
+2
AlerterPetit exemple que je vis de retour de ma consultation chez ma généraliste. Verdict pour moi: pas de covid et je trouve a lui dire et a ses patients »être en bonne santé en ces temps de pandémie ,c’est un privilège incommensurable que d’être riche »
La même chose dit a Limoges ville beaucoup plus pauvre que Vincennes, ça m’aurait valu pas du tout l’approbation de ce public.
+0
AlerterRetourner à la normale a toujours été le comportement de toutes les sociétés humaines après une épidémie.
Pendant la vague de peste noire avec une mortalité 1000(!!!!) fois plus importante , les belligérants franco anglais ont tout au plus suspendu deux ans les hostilités. Qui ont repris avec 30% de population de moins…
Je pense surtout que s’il y a encore des historiens dans quelques siècles, il seront abasourdis qu’un virus ayant tué moins de 3 pour 10000 de la population a généré un tel chaos. Société trop complexe? Effondrement du courage? Population trop vieille?
Insensé, notre société réagit comme si on avait affaire à une mortalité de 30% de la population.
Une société aussi dégénérée de trouille ne peut pas faire de vieux os.
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Alerterou des gouvernements qui comptent sur le peur pour imposer des restrictions en tous genres aux citoyens, aidés en cela par les médias.
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AlerterBen, les médias, entre leurs patrons oligarques proches de l’Elysée et les subvention que ce dernier leur file, ils font là où on leur dit de faire. Le seul vrai bon journaliste est un journaliste au chômage.
+12
Alerteron dit aussi : » un journaliste c’est une p.. ou un chômeur » 🙂
+9
Alerterles gouvernements comptent sur la peur pour imposer des restrictions en tout genre… c’est de la paranoïa.
Un gouvernement aujourd’hui a 2 buts :
–> continuer comme avant avec les 3 B (la population française est un montre sans tête d’un point de vue macro (seul résistent intellectuellement en son sein quelques villages gaulois) ou plutôt un monstre s’étant fait laver le cerveau par la publicité et sa promotion de la fast fashion culture, des « progrès » sociétaux et du voyeurisme).
Ils partagent ce premier objectif avec les têtes « penseuses » des grands lobbys qui font du fric avec
–> se faire réélire. et c’est justement pour cette raison que la restriction de liberté, dont la perception par chacun n’est pas manipulable, puisque chacun la vit (confinement, couvre feu)… n’est pas souhaitable sur un plan politique (en dehors de toute considération économique) .
Ceux qui pensent q’une appli de tracking est une opportunité pour la puissance publique de mieux « épier » et « controler » sa population se trompent. C’est de la paranoïa. Au contraire ils en ont peur et y vont à reculons quand bien même c’eut été nécessaire pour viser une polition de « zéro covid » seule politique potentiellement efficace mondialement au niveau sanitaire.
Il préfèreraient qu’il n’y ait aucune privation de liberté du « quotidien » , (celles qui ont a faire aux 3 B) pour pouvoir continuer de laver les cerveaux, exploiter et s’enrichir au détriment de son prochain avec la bénédiction de l’opinion.
+3
Alerterc ‘est bourré de fautes de frappe et de conjugaison j’ai validé sans relire. Toutes mes excuses en espérant que ce soit compréhensible.
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AlerterPour le coup si on avait été dégénéré de trouille on n’aurait pas créé de nouveau virus pour les étudier juste au cas où éventuellement ils apparaissent tout seul.
Si on avait peur plutôt que considérer que c’est une grippette on n’aurait pas laissé le virus se propager.
Si on avait eut peur on aurait fait ce qu’il fallait pour limiter les cas et reprendre une vie normale comme en Corée du Sud, Japon…
Si on avait peur, les vaccins seraient libre de droit et une vaccination mondiale rapide serait en cours.
Pour ma part je pense plutôt que c’est l’absence de peur, le risque calculé cher aux managers et les bénéfices sans limites des multinationales qui sont responsable de la situation dans laquelle on est.
+4
AlerterLe vieillissement ne serait pas un problème si on avait pris soin de transmettre et si on avait gardé un système éducatif en état de marche.
Là nous voyons une majorité qui ne veux pas prendre la mesure de ce qui se passe et aspire a sa vie d’avant. J’ai jamais été génocidaire par contre si il faut un enchaînement de crises graves et dures avec son corollaire de morts bah que la nature fasse son travail.
+1
AlerterNous sommes les témoins d’un tournant géopolitique majeur et irréversible. Nous, sujets de l’Empire d’Occident, ne nous remettrons pas de notre débâcle et de l’effondrement qui s’ensuit.
Tout a été fait pour convaincre et prouver qu’il était impossible de construire une communauté de destin pour l’humanité dans la coopération et l’harmonie. Du reste nos sages insistent encore et toujours: rien ne vaut une société guerrière de l’exploitation et du pillage, des conflits permanents et de la guerre perpétuelle. Un monde de TOUS, par TOUS, pour TOUS ne saurait exister.
Or aujourd’hui, dans les pas de la Chine, l’Eurasie dérange énormément. Et pour cause. La preuve est faite qu’une société peut s’organiser de façon à vaincre un virus, parvenant ainsi à continuer de croître et de prospérer, tout en menant le monde à sa suite dans la voie du développement et de la libération.
Cette leçon à nous servie si magistralement restera gravée dans les consciences. Ainsi, un nouveau monde est né, qui durera.
+11
AlerterOn ne peut en vouloir aux GJ de ne pas lire Bourdieu, d’ailleurs combien de français connaissent Bourdieu ? Combien le lisent ? Pour ma part ce n’est pas grâce à l’école que j’ai découvert Bourdieu….et bien d’autres.
+6
AlerterPas pu lire la totalité de l’article, car ma tablette(iPad) ne me donne pas accès au site QG Media.
(Peut-être un début d’explication à l’absence de « prise de conscience du peuple »?)
Néanmoins, de ce que j’en ai lu ci-dessus, le point de vue de l’auteur(?) me semble réducteur et peu étayé…
Dès les années 50, nous(petit-e-s et grand-e-s, de toutes les « classes ») avons été matraqué-e-s par la PUBLICITÉ(sur les radios et dans les magazines/journaux, en ce temps-là, mais aussi et surtout dans l’affichage public, à notre corps défendant, donc) qui a pris le relais d’une ferveur religieuse et/ou politique qui s’occupaient jusqu’alors de maintenir une « morale » propice aux buts des possédant-e-s/dominant-e-s(ou de ceux/celles qui voulaient les remplacer).
Ainsi, les jeunes des années 60 (avec l’arrivée de la Tv) se sont-ils/elles beaucoup interrogé-e-s sur ce que nous appelions la « manipulation mentale » favorisant la « société de consommation » que nous considérions comme dangereuse pour l’intégrité et la liberté des individus, et certain-e-s ont tenté de « penser et de vivre autrement » (n’importe comment, souvent, mais autrement que comme « consommateurs-trices exclusifs-ves »).
+4
AlerterSuite… Hélas, la répression et les trafics de drogues(ciblés) ne les ont pas épargné-e-s, jusqu’à ce que mai68, avec la visibilité donnée à ces mouvements peu coalisés, ne permette la récupération, politique et syndicale/journalistique/économique, ou l’anéantissement, de leurs meilleures idées.
Donc, il me semble que l’actuelle « absence de prise de conscience » de beaucoup de gens (de « classes » diverses) n’est que la conséquence d’un plan d’abrutissement, de « formatage », de décervellement des populations qui repose, depuis des décennies, sur des investissements massifs dans la circulation de l’information(dont la PUBLICITÉ, peu réglementée et très souvent mensongère), aggravée par l’extrême confusion produite par des entreprises d’édition peu scrupuleuses et « vendues ».
À noter que l’enseignement public(une des principales sources d’informations qui « construisent » les mentalités),lui, est toujours au service de son pouvoir subsidiant…
+3
AlerterCette condamnation des 3B, morale, se veut philosophique et politique. Raté. Ces deux mondes ne se superposent pas. En fait cette condamnation cache mal ses racines puritaines, et méprisantes. En fait et en réalité loin d’être les « déplorables », ceux qui bougent sont les bobos, ceux qui bâfrent sont les privilégiés dans les restos étoilés théoriquement fermés, ceux qui baisent (au sens de l’excès) sont l’odieuse « élite » de Weinstein à Strauss-Khan en passant par Epstein/Maxwell
+10
AlerterEt ben voilà, une pandémie meurtrière et la seule chose à quoi pense le peuple c’est le retour aux » 3B » , » comme avant… »
Alors qu’ils avaient là une occasion unique de découvrir les bienfaits du jeûne , de l’immobilité médidative, et de l’abstinence sexuelle si propice au développement des plus hautes fonctions du cerveau..
Irrécupérables, je vous le dis ..
+4
Alerterc’est normal , c’est le peuple.
le peuple vote mal
le peuple roule au diesel
le peuple fume des clopes
le monde serait quand même meilleur si il n’y avait pas de peuple et seulement des sociologues 🙂
je me demande dans quel monde vivent ces gens là .. en tout cas ils vivent avec le pognon du peuple.
+6
AlerterIl y a dans Valérian et Laureline , une bd de sci-fi que j’affectionnais particulièrement dans les années 70 , un passage où sur je ne sais quelle planète , une situation d’extrême urgence impose des choix drastiques à la Reine , qui doit décider vers quel futur orienter son monde . Ses conseillers lui proposent des « visions » de futurs possibles , un super technologique pour l’un, retour à la terre, discipline et contrition spirituelle pour l’autre , et d’autres variétés dont je ne me souviens plus . Arrive au Conseil Valérian, qui sort d’une cuite sévère et arrive à peine à marcher , quant à aligner 2 pensées logiques on n’en parle pas . La Reine teste la » vision » de Valérian , y voit un futur bordélique fou et coloré , plein de mômes crieurs et de rires , et la choisit immédiatement ..
C’était dans les années 70 , une époque optimiste comparée à la nôtre , réduite à une peur misérable de la mort et du futur .
+3
AlerterL’inflation est de retour ! Ce monde de consommation qui s’appuie sur le crédit et la dette, va connaître une crise mortelle. Celle du porte-monnaie et de la fiche de paie… La paupérisation accélérée de larges couches sociales risque de réveiller les réflexes du Vieux Monde : revendiquer avec les collègues. Les Gilets Jaunes vont se sentir moins seuls dans les mois à venir. La question du partage des richesses, bête comme choux, va se poser avec acuité, et le modèle des 3B va servir de combustible à l’explosion sociale : pourquoi eux et pas moi ?
À moins que la nouvelle religion de la Décroissance ne viennent, comme au temps de l’Église triomphante, nous rendre acceptable notre exclusion du monde des 3B….
+2
Alerter« La question du partage des richesses… va se poser avec acuité… »
Heu… N’est-ce pas surtout la question du partage des ressources qui va s’imposer, au-delà des envies, réelles ou fabriquées, des populations manipulées en vue de travailler et consommer?
L’aspiration à la décroissance (de la sur-production et de la sur-consommation, ainsi que du gaspillage et de l’accumulation de déchets, de « biens » programmés pour ne pas durer, comme de la gigantesque dépense d’énergies nécessaire pour les produire-force de travail et extraction/transformation de matériaux destinés à construire et faire fonctionner les machines)
ne sera jamais une religion(bien qu’elle relie de plus en plus de monde).
En effet, elle ne repose pas sur des croyances « surnaturelles », mais sur des observations scientifiques qui indiquent que la voie vers le « progrès », « le confort » et la « prospérité » empruntée depuis la « révolution industrielle » (et les colonisations qui l’ont permise) conduit l’humanité à sa perte(en tout cas à la perte de tout espoir d’un bien-être élémentaire et partagé).
+3
AlerterEt cette décroissance ira plus grandissante a la vue des problèmes de raréfaction des matières premières.
C’est une minorité qui aspire a quitter nos vastes centres urbains dhesumanises pour y hiberner .
Ce ne sera pas une religion mais plutôt une sorte de boussole de survie.
Je sais même pas si le jour où cette autre société verra le jour on enverra des archéologues pour sonder les ruines de nos mégalopoles.
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AlerterEt aussi les réflexes de ceux et celles qui voudront s’extraire de ces agitations .
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