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5.septembre.20135.9.2013 // Les Crises

[Article] Le grand chambardement – LA CRISE n°23, par Henri Regnault

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Aujourd’hui, je vous recommande tout particulièrement le dernier numéro de l’excellente lettre de l’économiste Henri Regnault « LA CRISE, lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement »:

Télécharger LA CRISE n° 23 : Le grand chambardement

N’hésitez pas à diffuser le lien autour de vous, ce travail le mérite : http://www.les-crises.fr/documents/2013/la-crise-henri-regnault-n-23.pdf

Résumé

En arrière plan de la crise, qui concerne inégalement les différents continents et affecte tout particulièrement l’Occident, se conjuguent de multiples facteurs dont la perception est d’autant plus malaisée qu’elle suppose de jongler avec des temporalités plurielles, entre histoire longue (le millénaire écoulé), histoire contemporaine (depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) et histoire immédiate (celle des dernières années). Mais ces trois temporalités peuvent toutes se lire à l’aune d’un grand chambardement : réajustement des continents économiques sur le très long terme, reformatage des secteurs économiques en moins d’un siècle, combat titanesque entre l’économie réelle et le parasitisme financier pour la décennie passée et celle à venir. Comprendre la crise, c’est maîtriser les interactions entre ces trois temporalités qui se conjuguent autour d’un affaiblissement occidental.

Sommaire

  1. Le grand chambardement et ses temporalités p.3
  2. Et mes sous dans tout ça : vers la déflation des actifs p.9
  3. Le coin de l’intello : mondialisation, guerre et paix p.19

L’auteur

Henri Regnault est Professeur d’Economie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po avant d’obtenir un doctorat d’Etat à Paris Dauphine, il a commencé sa carrière universitaire au Maghreb à la fin des années 70, en Algérie puis en Tunisie, et s’est spécialisé en Economie du Développement et Economie Internationale, travaillant sur les relations Nord-Sud, en particulier sur les terrains méditerranéen, latino-américain et plus récemment asiatique. Il a dirigé le GRERBAM (Groupe de Recherche sur Economies Régionales du Bassin Méditerranéen), puis le Groupement de recherche du CNRS EMMA (Economie Méditerranée Monde Arabe) et anime le Réseau Intégration Nord-Sud (RINOS). Par ailleurs, depuis septembre 2007 il écrit « LA CRISE », lettre trimestrielle.

Extrait

Chine, désindustrialisation, finance folle : ces quelques mots résument ce que nos peuples occidentaux retiennent de la crise et constituent la liste des coupables tout désignés de nos maux. Mais s’il est bien vrai que la crise de l’Occident se situe au carrefour de ces trois dimensions, celles-ci ne peuvent pas être mises sur le même plan car elles ne relèvent pas de la même échelle temporelle. La montée en puissance de la Chine (ou plutôt sa remontée) se lit à l’échelle du millénaire, la désindustrialisation de l’Occident se lit à l’échelle du siècle et la manifestation des effets néfastes d’une finance parasitaire à l’échelle de la décennie. Ces trois dimensions constituent la toile de fond du grand chambardement et de la douloureuse adaptation que nous vivons et qui vont s’amplifier dans les années à venir. Mais, ces trois dimensions appellent des lectures, des interprétations et des réponses très différenciées.

Anciens numéros

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57 réactions et commentaires

  • Emile // 05.09.2013 à 07h29

    Certains passages laissent rêveur :

    « Mon sentiment, tout à fait personnel et qui n’engage que moi, est que l’or physique n’a de sens que par rapport à un scénario apocalyptique : mais l’apocalypse devant être ce qu’elle doit être, c’est-à-dire sans retour, ne vaut-il pas mieux jouir du temps présent, , investir en foie gras, caviar, champagne et autres vins de France et du monde en chantant avec Anna Netrebko le libiamo de la Traviata ! Et, au moins, cela soutient la consommation et favorise la relance de l’économie ! »

    [Pourquoi] faire croire que l’or n’est pas une protection contre les planches à billets qui s’emballent USA, Japon, RU et BCE ? Demander aux Indiens ce qu’ils pensent de leur roupie, et pourquoi ils veulent posséder de l’or là-bas ?

    Un graphique qui me semble parlant, le cours de l’or depuis la fin de la royauté, stable jusqu’au moment où les banques centrales n’ont plus besoin d’avoir de garantie or… elles impriment des billets sans contre-partie, et certains pensent que cela peut durer éternellement 😉

    L’or monte puisque la monnaie (le dollar) se dévalue cqfd :
    http://france-inflation.com/img/once-or-1792.gif
    L’euro n’est-il pas lié au $ ?

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    • Lisztfr // 05.09.2013 à 08h41

      Il peuvent imprimer de l’argent pendant longtemps, puisque cf la préférence pour la liquidité : C’est le complexe de Picsous, nager dans une piscine de billets et d’or. En fait on retranscrit de la dette en avoir, il s’agit d’un gommage des rides, même pas de chirurgie esthétique. Donc ça peut durer longtemps et s’il y a apocalypse cela viendra d’ailleurs… Plusieurs années en tout cas 85M : 0,6% de la dette totale des USA, sur un an 7,2% Sachant qu’ils continuent à s’endetter.

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    • Totor // 05.09.2013 à 09h29

      Les mouvements de l’or sont un peu plus compliqué que ça, mais effectivement on peut avoir un scénario de panique sur les marches financiers et les devises qui fait enfler une bulle sur les métaux précieux. Ça reste cependant spéculatif: les états peuvent réprimer sévèrement ces marchés (cf l’Inde et le Pakistan récemment), et comme ce sont des marches ultra spéculatifs avec 100x plus de contrats que d’or physique, ils sont à la merci des grandes banques d’investissement et des banques centrales. Les prix iront la ou ces grandes acteurs le souhaiteront. Il est vrai que les conseils à la vente de Goldman Sachs de l’or papier au printemps se sont accompagnés d’achats par les mêmes! Autrement dit, on a au moins GS qui aimerait bien que ça monte maintenant.

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      • Patrick Luder // 05.09.2013 à 21h23

        L’or n’est pas une matière inépuisable … avec une difficulté croissante pour son extraction et des minerais toujours plus pauvre en or, ce métal peut donner à penser que son extraction va se réduire inéxorablement dans un laps de temps de disons, une à deux décennies. Le prix de l’or risque donc de monter de plusieurs crans de façon durable.

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    • Alex Hanin // 05.09.2013 à 09h36

      « elles impriment des billets sans contrepartie »

      D’un autre côté, lorsque la masse monétaire est strictement liée à l’or (ce qui est assez exceptionnel, puisque les marchands ont appris très tôt à faire circuler le crédit plutôt que l’or), on est coincé avec ce que la terre veut bien nous donner d’or. C’est peut-être un système « sûr », mais sûrement pas très rationnel. De toute façon, l’étalon-or a tellement d’inconvénients qu’on finit toujours par s’en débarrasser. Et non, ça ne mène pas forcément à l’écroulement du système monétaire.

      Je ne comprends pas bien ce que vous entendez par « sans contrepartie ». Lorsqu’on émet soudainement de la monnaie parce qu’on est tombé sur un filon en Californie ou en Afrique du Sud, où est la contrepartie ?

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      • dadone // 05.09.2013 à 10h15

        Je ne comprends pas bien ce que vous entendez par “sans contrepartie”. Lorsqu’on émet soudainement de la monnaie parce qu’on est tombé sur un filon en Californie ou en Afrique du Sud, où est la contrepartie ?

        Bonne question, et j’invite tous ceux qui souhaite une réponse cette problématique fondamentale à lire :
        http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=article-croissance.html

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        • Alex Hanin // 05.09.2013 à 10h34

          La première moitié est intéressante, mais assez basique, et la deuxième beaucoup trop simpliste. La lutte pour la croissance et contre l’inflation depuis les années 70 est nettement plus compliquée et nuancée que ce qu’en dit le texte.

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          • dadone // 05.09.2013 à 10h49

            L’article n’a rien de basique car il essaye de condenser en un minimum de mots la problématique fondamentale de la monnaie à savoir :
            La monnaie crée la croissance jusqu’à un certain point où elle ne crée plus que de l’inflation.
            Le combat de l’inflation ET la continuation de la création monétaire (pour continuer la croissance) est alors la source de la montée des déséquilibres économique entre ceux qui accaparent la création monétaire et ceux qui ceux qui en sont exclus.
            Ainsi résumé, cette création monétaire en continue est le problème n° 1 de l’économie mondiale et le prélude à son effondrement.

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          • Alex Hanin // 05.09.2013 à 11h11

            Je ne suis pas du tout d’accord avec la présentation de la lutte pour la croissance et contre l’inflation depuis les années 70.

            « Alors les gouvernements vont mettre en place la plus grande imposture économique de tous les temps : ils vont continuer la création monétaire afin de continuer la croissance tout en faisant croire qu’il n’y a pas d’inflation. Comment réaliser cette imposture ? »

            La planche à billets qui tourne au profit d’une minorité qui consomme des biens de luxe en soutenant vaguement la croissance sans générer d’inflation pour la populace, c’est éventuellement la conséquence d’une évolution longue et complexe (où interviennent la fin de Bretton Woods, les crises pétrolières, le monétarisme, le mythe du marché libre, les politiques favorisant les inégalités, la mondialisation, la financiarisation, etc.), pas un plan mûrement réfléchi et sciemment mis en œuvre par des gouvernements machiavéliques.

            Je ne vois pas comment on peut affirmer que la création monétaire génère forcément des inégalités. C’est même absurde.

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          • dadone // 05.09.2013 à 11h42

            Je ne vois pas comment on peut affirmer que la création monétaire génère forcément des inégalités. C’est même absurde.

            En quoi c’est absurde ?
            Je crée 100 euros et je demande des biens et services en conséquences.
            Si il n’y a pas dans le système la possibilité de donner la contrepartie en bien et service ma création monétaire est inflationniste.
            Si je combat l’inflation sur « le panier moyen de la ménagère » alors l’inflation se déplace sur d’autres produits que seule une petite partie de la population peut acquérir. Pour pouvoir l’acquérir il faut que cette population ait ses revenus qui augmentent en fonction de la création monétaire en continue.
            C’est donc mathématiques, il y a une montée des inégalités.
            Si vous ne comprenez pas la démonstration je ne peux plus rien pour vous…

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          • Alex Hanin // 05.09.2013 à 12h56

            Je ne comprends toujours pas ce que vous appelez une démonstration.

            D’abord l’inflation n’a pas touché que des produits réservés aux riches. Le logement, le carburant, tout le monde en a besoin.

            Vous affirmez que toute création monétaire est inflationniste et que les gouvernements se contentent de canaliser l’inflation ici ou là. Vous partez donc du principe que toutes les ressources sont exploitées, ce qui est évidemment loin d’être le cas. Actuellement, l’économie est en surproduction : on peut produire plus qu’on ne peut vendre ; c’est d’ailleurs pour cela que les usines tournent au ralenti et que le chômage atteint des sommets. Donc non, la création monétaire n’est pas forcément inflationniste.

            La montée des inégalités n’est bien sûr pas le résultat de la simple création monétaire, mais de politiques appliquées depuis 40 ans : financiarisation, augmentation des impôts sur les classes moyennes et diminution sur l’élite, etc.

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          • dadone // 05.09.2013 à 14h35

            Je ne comprends toujours pas ce que vous appelez une démonstration.

            Cela je m’en aperçois…

            Vous affirmez que toute création monétaire est inflationniste et que les gouvernements se contentent de canaliser l’inflation ici ou là.

            Non il se contente de faire respecter l’inflation « sur le panier moyen de la ménagère » ignorant superbement toutes les autres manifestation de l’inflation, inflation sur les actifs, sur la montée en gamme des produits, sur les collections, etc, …

            Vous partez donc du principe que toutes les ressources sont exploitées

            Hors sujet.

            Actuellement, l’économie est en surproduction : on peut produire plus qu’on ne peut vendre ; c’est d’ailleurs pour cela que les usines tournent au ralenti et que le chômage atteint des sommets. Donc non, la création monétaire n’est pas forcément inflationniste.

            Ben si pas sur « l’indice » mais sur tous les autres aspects…

            La montée des inégalités n’est bien sûr pas le résultat de la simple création monétaire, mais de politiques appliquées depuis 40 ans : financiarisation, augmentation des impôts sur les classes moyennes et diminution sur l’élite, etc.

            Vous inversez les causes et les conséquences.
            La lutte contre l’inflation ET la création monétaire en continue implique nécessairement la financiarisation, augmentation des impôts sur les classes moyennes et diminution sur l’élite, etc.
            C’était même l’objet de la démonstration que vous n’avez pas comprise…

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          • olivier69 // 05.09.2013 à 15h24

            La financiarisation n’est pas une création monétaire en soi ? Mais le développement des produits financiers en quantité en est une. La masse financière est fluide. La monnaie appartient à la masse financière. La liquidité d’une monnaie ou d’un produit financier (appeler le comme vous voudrez) est une propriété. L’apparition de nouveaux instruments est une création monétaire par substitution. Ensuite, le financement de gré à gré, vous l’appelez comment ? Je croyais que l’on payait ses échanges avec de la monnaie (véhicule). C’est la substitution d’un mode de financement caché en une monnaie dissimulée. Arrêtez de jouer avec des règles comptables et la sémantique qui n’ont ni queue, ni tête.

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          • dadone // 05.09.2013 à 15h37

            La financiarisation n’est pas une création monétaire en soi ?

            Absolument pas.
            Si vous ne comprenez pas la création/destruction monétaire je vous invite à lire :
            http://www.lois-economiques.fr/Wiki-lois-economiques/mediawiki-1.20.5/index.php?title=Le_syst%C3%A8me_mon%C3%A9taire
            Votre prémisse étant inexacte, le reste du raisonnement également.

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        • Emile // 05.09.2013 à 10h39

          Intéressant… par contre impossible de l’ouvrir avec Firefox sous Linux j’ai dû passer par Chrome, une première !

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      • dany // 05.09.2013 à 14h39
    • olivier69 // 05.09.2013 à 22h17

      En cas de scénario apocalyptique, ce ne sera même pas l’or mais le sel par exemple. Tout dépend de ce que l’on appelle apocalyptique….Totor, il ne faut pas confondre un motif de précaution et un motif de spéculation. Personne n’achètera de l’or (une garantie, une réserve de valeur, une assurance) pour spéculer, ce serait une pure idiotie puisqu’il existe bien d’autres types de placement pour cela : les turbo par ex.

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  • atanguy // 05.09.2013 à 09h28

    J’ai parcouru rapidement les sujets traités par Henri Reignault et son équipe. Il semble oublier ce qui est le plus important, a mon avis, dans la crise: L’écologie et l’énergie. Je me trompe?

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    • Emile // 05.09.2013 à 10h31

      Oui il oublie le principal la raréfaction des ressources et les problèmes dus à l’hyperconsommation… une paille !… et « les détails » aussi !
      Sur l’or par exemple :

      J’ai pris mon cas, certes cela n’est qu’un particularisme mais tout de même. Je fais à peu près le même métier que mon père, même niveau social en tout cas.
      -En 1980 il gagnait (10 000 frs) soit 1 500€, en 2013 je gagne 2 600€
      soit une progression de 73% du salaire
      -En 1980 l’once valait (400$, le dollar 4 francs soit l’once à) 243€, en 2013 l’once vaut 1053 € (1350$)
      soit une progression de 333% du cours de l’or
      Donc dire que l’or n’est pas un bon placement quand la planche à billet fonctionne toujours un peu plus vite au fil des décennies depuis Nixon est sans doute une grosse bêtise, la taille se mesure en centimètres, pas en fruits… la richesse en or pas en papier…

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      • grub // 05.09.2013 à 11h24

        Sachant que l’inflation cumulée est de 206% de 1980 à 2013.

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        • Emile // 05.09.2013 à 12h01

          Donc ça donnerait :
          Salaire +73%, inflation +206%, or +333%, cela explique pourquoi les petites gens demandent plus de pouvoir d’achat…

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      • Alex Hanin // 05.09.2013 à 13h22

        Vous pourriez aussi bien dire que la richesse se mesure en litres de pétroles, en tableaux de maître ou en unités de logement.

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  • dadone // 05.09.2013 à 11h45

    pas un plan mûrement réfléchi et sciemment mis en œuvre par des gouvernements machiavéliques

    En aucun cas il s’agit d’un plan, ce sont simplement les conséquences de vouloir continuer la croissance, qui implique la continuation de la création monétaire qui implique la montée de inégalités….qui provoquera l’effondrement du système

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  • Lisztfr // 05.09.2013 à 15h28

    L’inflation n’est pas vraiment le sujet, depuis que des QE s’appliquent on ne voit pas de gros déséquilibres ou de menaces de panique.

    Je pense modestement que la création monétaire arrange un peu les passifs des Etats etc, qui sont énormes… donc d’ici à l’inflation il y a un gouffre ! Il ne faut pas appliquer le monétarisme actuellement, cette théorie ne va pas se réaliser.

    C’est grave parce qu’ils arrivent à faire durer une situation désastreuse avec tous le malheur partout dans le monde, et les gens trop désespérés pour se révolter. On allège un peu le fardeau de la dette et on permet à l’Etat de durer… On élude toute rupture du système, et c’est le consommateur qui va être euthanasié et pas le rentier.

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    • olivier69 // 05.09.2013 à 15h45

      Vous tombez du 100 ième étage, vous êtes satisfait de n’être qu’au 2 ième !
      Si le rentier n’est pas affecté, donnez-nous un bon placement en direct. Mais vous parlez de quels rentiers ? Le petit épargnant ou le financier qui dispose de comptes « offshore » ? cf bénéfice des entreprises multinationales redistribués à qui ? Le rendement des actifs n’est en effet pas le même pour tout le monde.
      Ravi de vous voir prendre conscience que le consommateur va être euthanasié !
      Rappel : Le petit épargnant est un consommateur.

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  • olivier69 // 05.09.2013 à 16h09

    Enfin, on nous fait le coup de l’épuisement des ressources. Alors, pourquoi ne pas payer le juste prix de celle-ci plutôt que d’attendre l’épuisement, source de hausse brutale des prix ou de guerre pour une génération qui n’a rien demandé. Une ressource a un prix qui évolue dans le temps. Ce même prix constituant un coût provoque naturellement la nécessité de trouver calmement des solutions alternatives par le progrès. Maîtriser les prix à tout prix entraine les guerres, les chocs et non la volonté d’évoluer vers la technologie et le progrès. Le partage des gains de productivité et des progrès technologiques n’est-il pas la cause ? La richesse future (le capital humain) est-elle la source de la crise présente ?
    A qui profite le crime ?

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  • Henri REGNAULT // 05.09.2013 à 16h34

    Merci pour vos commentaires, mais il est impossible de répondre en détail. Je retiens deux directions : une qui ne m’intéresse pas au quotidien mais dont on parle beaucoup (trop ?), l’or, et une que je trouve essentielle, même si je n’en traite pas beaucoup dans ma lettre trimestrielle mais beaucoup plus sur d’autres supports, les matières premières et l’énergie, dont on parle beaucoup aussi (pas dans les mêmes cercles) mais d’une manière trop convenue ou « bien pensante ».
    1/ L’or. Quatre mois après avoir écrit LA CRISE N°23 que vous venez de lire, je persiste et je signe. Aujourd’hui l’or n’est pas une monnaie, sinon à titre anecdotique, c’est un placement hautement risqué (perdant ou gagnant mais pas pépère dans la période actuelle !) et c’est une vraie assurance contre des évènements catastrophiques que je ne vous souhaite pas de vivre. Même si la prédiction du permabull aurifère Albert Edwards d’un cours à 10.000 $ venait à se réaliser – ce qui supposerait au minimum une déconnexion totale du marché de l’or physique par rapport à l’or papier, et pas une simple prime pour des pièces n’ayant plus cours légal – elle correspondrait à une telle situation de chaos sociétal que vous et vos proches ne seriez peut-être plus en état d’apprécier votre enrichissement éventuel… en supposant qu’il soit possible de concrétiser cet enrichissement, qu’il ne reste pas purement virtuel ! Mais surtout, je crois que le système monétaire international (SMI) tel que nous le connaissons aujourd’hui aura éclaté bien avant et aura été refondé (enfin, espérons-le, car sans SMI et dans un monde de fragmentation internationale des chaînes de valeur… on serait très très mal !). Et donc pour moi le bon angle d’attaque pour la question de l’or n’est pas de savoir si votre concierge va acheter un nap (si elle vous parle d’acheter des actions, sortez immédiatement du marché !)… mais de savoir si l’or jouera un rôle dans l’inévitable futur SMI (on est sans doute tous d’accord pour dire que l’étalon dollar est à l’agonie et que l’acharnement thérapeutique n’a que trop duré). Retour à l’étalon or pur : foutaise, impensable, bien trop rigide. Etalon composite de matières premières, possible : on peut imaginer un étalon international de valeur fondé sur un panier de matières premières = 1g d’or + 1 kg de cuivre + 100 l de pétrole + 1 quintal de blé + 1 quintal de riz + une pincée de métaux rares divers (quelques problèmes techniques de définition de qualités précises du pétrole, du blé et du riz, mais c’est gérable). Mais on peut aussi bien envisager un étalon type DTS, pur panier de monnaies fiduciaires, sans ancrage réel direct autre que la pondération par les parts dans le commerce mondial mais qui permet au moins d’éviter qu’une monnaie nationale soit étalon international. Et ce sont des rapports de force géopolitiques qui présideront au choix du futur SMI, en fonction des intérêts dominants.
    2/ Energie et matières premières dans un monde fini. Dimension centrale de la problématique de sortie durable de la crise : si les obstacles institutionnels à la sortie de crise sont levés (SMI, statut des banques, répartition de la valeur ajoutée) la croissance peut « socialement » reprendre mais pas forcément techniquement si les goulets d’étranglement liés à la disponibilité de matières premières, produits alimentaires et énergie viennent bloquer l’augmentation de la production. Mais attention aux raisonnements simplistes qui ont en général pour point commun de raisonner à technologie constante, sans progrès technique et plus généralement « toutes choses égales par ailleurs ». Ce fut l’erreur des Classiques anglais du début du XIXe siècle (Malthus, Ricardo…) qui croyaient voir des rendements décroissants agricoles qui ne correspondaient en fait qu’à leur incapacité à comprendre la dynamique de la première révolution agricole et la diversification des productions au-delà des céréales (les rendements n’étant évalués que sur les productions céréalières, sans tenir compte de l’augmentation des autres productions dans le cadre des nouveaux assolements). Il faut faire attention aujourd’hui à ne pas raisonner à technologie constante. Les gaz de schistes font problème avec la technologie actuelle de fragmentation hydraulique mais rien n’interdit de penser que dans 10 ans les techniques d’extraction auront profondément évolué. Nos écolos européens peuvent s’opposer aux OGM type MON 810 (encourageant donc l’utilisation massive de pesticides pour lutter contre la pyrale du maïs… faut savoir ce que l’on veut et arbitrer entre pesticides et glyphosate… mais certains me répondront « ni pesticides ni glyphosate… plutôt la disette » !) mais ils n’arrêteront pas à l’échelle mondiale la montée en puissance des biotech, surtout quand des gènes de résistance à la sécheresse seront opérationnels, et le vrai problème n’est donc pas de jeter l’anathème sur tous les OGM mais d’organiser la coexistence spatiale de plusieurs types d’agriculture (dont la culture strictement bio de mon propre jardin !).
    Henri REGNAULT

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    • olivier69 // 05.09.2013 à 18h40

      Bonjour Mr REGNAULT,
      Je persiste à dire que la monnaie est un placement risqué et que l’or est un placement liquide. En effet, toutes les marchandises (monnaie incluse) sont des étalons de valeur qui ont des propriétés : leur liquidité et leur risque ! La définition que vous lui attribuerait ne changera pas le comportement des gens si votre monnaie institutionnalisée ne garantie plus les échanges et le financement de l’économie (réelle et non financière). Je ne mange pas ma soupe avec des billets de banque mais avec les légumes du jardin.
      Effectivement, je partage votre avis sur un panier de ressources indispensables à nos civilisations et modulables dans le temps afin de déterminer un étalon des échanges. Pour tout vous dire, j’ai prôné cette solution sur un site bien connu de nos internautes (BJ) et même déjà à l’époque en fac (sans succès, pourquoi ? j’ai senti que l’on me marginalisait à l’époque).
      Vous verrez qu’ils choisiront la deuxième option, un panier de devises. Ce ne sera qu’un trompe l’œil pour les peuples et le résultat ne sera pas des conflits régionaux mais sociaux en bout de course. Et n’oubliez pas la loi de Gresham…..
      Aujourd’hui, les négociations internationales en vue d’un accord semblent âpres. Pour autant, la prévoyance et la précaution me conduisent à ne pas envisager un effondrement du cours de l’or (comme de certains métaux) pour autant. L’effet de levier utilisé de façon exagérée devra répondre des livraisons futures (application industrielle). Et donc les cours des métaux ont de beaux jours devant eux !
      Sachant que les changements de cadre ( pour les échanges internationaux) se sont toujours effectués dans la douleur, le principe de précaution s’impose. Et l’étude d’une comparaison des rendements escomptés des actifs jusqu’au terme de la conclusion d’un accord probable préconise la recherche d’une valeur de dernière minute et qui plus est, relativement stable dans la période de transition (rien n’empêche les fluctuations antérieures à l’échelle mensuelle, hebdomadaire et journalière d’aujourd’hui). Comme vous, je ne souhaite pas voir les cours de l’or qui s’envolent car nous connaissons trop bien les circonstances. La volonté d’un marché transatlantique peut nous faire envisager raisonnablement l’apparition d’une nouvelle monnaie. Elle passera par l’effondrement des monnaies en place (on ne déboulonne pas une monnaie forte et stable). Un petit épargnant ne recherche pas le rendement à court terme mais la possibilité d’un rendement à terme, c’est sa réserve de valeur (consommation future). C’est la garantie d’un moyen d’échange. Oui, l’or n’est pas institutionnel (définition collective) mais il est fonctionnel (définition psychologique et individuelle de la monnaie). Le terme pour un petit épargnant se définie dans la durée « plusieurs années » en général mais aussi pour son motif de précaution (notamment lors d’un éventuel changement de monnaie).
      Et c’est surtout la période qui précède le changement et donc juste avant la conclusion de l’accord qui inquiète les épargnants. La monnaie est avant tout un moyen d’échange. Je ne comprends pas cette confusion entre monnaie institutionnelle et fonctionnelle. Je comprends que vous attendiez un rendement (l’appartenance au cercle) mais les gens désireront un moyen fonctionnel et non la proposition de tickets d’alimentation. Et que pensez-vous du gré à gré utilisé dans les échanges internationaux par les institutions financières ? C’est à l’image macroéconomique, ce que l’on définie comme un comportement microéconomique d’échange qui s’appelle le troc. J’insiste donc à dire que l’échange est un troc. La monnaie qui garantie l’échange peut le pipé également. Toutes les marchandises sont une monnaie d’échange. C’est un critère fonctionnel.
      Jouons sur les mots, depuis quand un placement n’est pas une monnaie si il est dans son rôle de réserve de valeur ?
      Cordialement

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      • olivier69 // 05.09.2013 à 19h08

        Pour les OGM, je n’ose même pas rentrer dans le débats.
        Garder vos hybrides qui sont une volonté de contrôle des masses par la semence. Profitez bien de votre jardin car il se peut que vos enfants n’en auront plus l’occasion.
        Etre obligé de racheter des semences tous les ans alors que la nature nous les offre gratuitement ? Et pour les pesticides, ce sont les mêmes qui nous les ont imposés (agriculture industrielle qui devait éradiquer la faim dans le monde) et qui sont aujourd’hui les détracteurs,
        Moralité : la France qui était auto-suffisante est obligé aujourd’hui d’acheter à l’étranger une grande partie de son alimentation. J’espère que vous dégustez avec plaisir les farines animales lorsque vous mangez du poisson ou buvez du lait.
        La division de deux mondes est en cours. Il n’y a pas à choisir entre pesticides et OGM, ils nous sont imposés par la force ou la ruse.
        Sincèrement, je ne connais pas beaucoup de pauvres qui soient présomptueux ou encore mégalomanes, et vous ?

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    • totor // 05.09.2013 à 19h12

      Pour avoir lu la plupart de vos lettres, je trouve que vous pêchez souvent par excès d’optimisme… A chaque lettre, vous faîtes un pas de plus vers le scénario du pire, en observant les événements (du corralito au haircut sur les dépôts, de la démocratie en lutte contre les marchés à la ploutocratie qui nous gouverne, des scenarii de tensions gérables vers les mvts sociaux incontrôlables). Pour l’or comme pour les matières premières, je crains que vous ne soyez également progressivement contraint de revoir vos positions. En période de fortes tensions internationales, l’or reste LA monnaie d’échange entre pays, ça m’étonnerait que ça change cette fois-ci. De même rien ne garantit que les progrès technologiques permettront des gains de productivité suffisants pour continuer à alimenter notre espèce en énergie et en nourriture dans les proportions où on les consomme (ou en tout cas sans risque démesuré conduisant à de futures catastrophes sanitaires ingérables).
      Dans ce cadre, une décroissance intelligente (pas des biens vitaux, mais de l’accessoire qui épuise ces mêmes ressources rares que sont les matières premières) est plus que souhaitable, même si cela signifie un changement radical de civilisation (moins de biens mais plus de temps, moins de liberté de faire tout & n’importe quoi (4×4 en ville etc…) mais un avenir moins incertain).
      Comme il ne faut pas compter sur nos élites pour bouger une oreille (honnêtement, la seule politique qui est suivie est celle du chien crevé au fil de l’eau en attendant que l’hyperinflation, des défauts souverains ou des craquements bruyants dans le shakow banking ne finissent par réveiller tout ce petit monde), il paraît raisonnable d’envisager une transition brusque avec des scenarii très pessimistes, tout en essayant d’éviter de sombrer dans le catastrophisme ou le survivalisme évidemment, mais en gardant dans un coin de tête les analyses de Dmitri Orlov par exemple…
      En attendant, je lirai quand même votre prochaine lettre!

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    • Lisztfr // 05.09.2013 à 19h57

      Non, il faut raisonner à technologie constante et d’ailleurs l’erreur de Malthus n’est pas celle-là, mais d’avoir estimé qu’à une augmentation géométrique de la population ne pouvait correspondre qu’ une augmentation arithmétique de la production agricole, or il n’y a aucune raison qu’elle ne soit géométrique également.

      Toute autre hypothèse est hasardeuse car personne ne peut prédire l’évolution technologique. concernant ce point, l’autre nom de l’innovation est la productivité, et donc la relégation du salarié au placard.

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  • yt75 // 05.09.2013 à 16h44

    Il faut quand même rester un peu sérieux.

    Aujourd’hui toute analyse qui ne prend pas en compte cela (historique et projection de production de pétrole) :

    http://i.bnet.com/blogs/laherrere_all_liquids_production_1900-2200.jpg

    Ce qui se traduit aussi par cela (évolution prix du baril depuis le début du pétrole) :

    http://iiscn.files.wordpress.com/2013/07/bp-oil-price-2013.jpg

    Peut être considérée comme étant surtout du blah blah à des degrès divers.

    Il serait aussi extrêmement urgent de sortir du mythe ou « chère image » :

    Premier choc pétrolier = embargo Arabe = géopolitique = rien à voir avec les contraintes géologiques

    Le premier choc pétrolier était avant tout la conséquence directe du pic de production des Etats-Unis ayant eu lieu en 1970, ***1970***(fin de l’année).

    Résumé en fin de post :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
    (et voir la face cachée du pétrole partie 2 sur la même page)

    Aujourd’hui la crise, mondiale, c’est aussi ou surtout un monstrueux choc pétrolier, et qui en plus ne fait que commencer.

    Les montagnes de dettes ?
    Oui c’est –en plus–, et accumulées suite aux deux premiers chocs pour retrouver la croissance trente glorieuses.
    La financiarisation est en grande partie une conséquence, ou concomitante à l’élévation de ces montagnes de dettes.

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    • Lisztfr // 05.09.2013 à 19h47

      « Aujourd’hui la crise, mondiale, c’est aussi ou surtout un monstrueux choc pétrolier »

      Bin non, le premier poste dans le budget des ménages est le logement, pas l’énergie. En période de crise, le cours de matières premières et de l’énergie baisse. Cf Cuivre, (et autres métaux) et BDI. La réduction de l’activité économique induit une baisse de la consommation d’énergie.

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      • yt75 // 05.09.2013 à 20h26

        Eh bien si, et tout cela n’est en rien en contradiction.

        Ce qui se passe est en gros :
        1) Croissance de l’économie et de la demande en pétrole, l’offre suit plus ou moins (disons 2003 2007)
        2) On atteint le max de production courante, pic de prix (2008)
        3) destruction de la demande (récession)
        4) le prix baisse, la conso baisse et on repasse sous le max de prod (2009)
        5) plus ou moins retour en 1

        Quant à mesurer l’importance de l’énergie dans l’économie en proportion du budget des ménages …, voir par exemple les travaux de Kummel.

        Et vous pouvez aussi regarder :
        http://iiscn.files.wordpress.com/2012/01/murray12oil.pdf

        En considérant aussi que malgré la crise, le prix du baril ne baisse pas (même si la conso de toute l’OCDE baisse).
        Et que d’autre part malgré les « lois de base » de l’économie, la croissance du prix n’amène plus à une croissance de l’offre (ce qu’analyse le papier en lien ci dessus de Murray
        and David King)

        Savez vous par exemple que la production des multinationales occidentales a baissée d’UN QUART depuis 2004 ?

        Mais oui, il n’est pas exclu qu’une nouvelle forte récession fasse fortement baisser la conso et le prix, ce qui par ailleurs retirerait aussi une partie de l’offre : pétroles chers genre bitumineux ou tight oil ayant besoin de 80 ou $90 le baril pour être rentables (sans parler des aspects baisse d’investissements).
        Précisément ce qui caractérise le fait que l’on est actuellement au max de flux, de débit.

        Mais en prenant les choses autrement, pourquoi pensez vous que l’on ait parlé de chocs pétroliers en 73 et 79 ?

        Et sans parler de toutes les guerres liées à l’affaire …
        (et voir par exemple ce qui se passe actuellement en Libye, même si quasiment plus personnne n’en parle).

        Encore une fois la crise actuelle est -surtout-(mais pas uniquement loin de là) un monstrueux choc pétrolier, et ça n’est que le début.
        Et que l’on soit même plus capable de simplement désigner la chose n’y change rien.

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        • yt75 // 05.09.2013 à 20h38

          Note : par rapport à votre raisonnement sur le budget des ménages, chaque fois que vous achetez ne serait ce que de la nourriture il y a une part d’énergie incluse, idem pour le logement, mais considérez les choses côté production transports, constructions, les choses sont plus claires.

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          • olivier69 // 05.09.2013 à 20h53

            Oui, et par exemple savez-vous combien il faut aujourd’hui de litres de pétole pour 1kg de tomates ? Vous avez raison de dire dans les conditions actuelles d’échange. Nos points de vue ne sont pas si éloignés mis à part votre pessimisme sur les possibilités réelles du futur (le progrès technique = futur gain de productivité). Il y a un vrai problème de redistribution.
            Regarder le charbon, il en reste également. Mais ce sont souvent les conditions d’exploitation (des sauvages) et l’usage (gaspillage) qui nous basculent dans la crise énergétique.
            ps : le réchauffement climatique ne prend pas en compte les évolutions du soleil (tout le système solaire se réchauffe et pas uniquement la terre, cf climatologue indépendant). C’est alors une opportunité pour nous sortir un nouvel impôt.

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        • dadone // 05.09.2013 à 20h41

          1) Croissance de l’économie et de la demande en pétrole, l’offre suit plus ou moins (disons 2003 2007)
          2) On atteint le max de production courante, pic de prix (2008)
          3) destruction de la demande (récession)
          4) le prix baisse, la conso baisse et on repasse sous le max de prod (2009)
          5) plus ou moins retour en 1

          Raisonnement on ne peut plus faux.
          La crise 2008 est une crise FINANCIERE du a des investissements bidon dans l’immobilier rien a voir avec l’énergie..
          Tout comme les crise passées dont les principales sont depuis 30 ans :
          –> Crise mexicaine en 1982 suivie de la crise des pays sous-développés provoquée par la hausse du dollar.
          –> Krach boursier de 1987, suivi de la faillite des caisses d’épargnes américaines puis des Junk bond (dit obligations de « pacotilles »).
          –> Eclatement de la bulle immobilière et boursière japonaise en 1990.
          –> Crise bancaires des pays scandinaves en 1992.
          –> Seconde crise de la dette mexicaine en 1995.
          –> Crise asiatique de 1997 suivie de la crise en Argentine, Brésil et Russie.
          –> Eclatement de la bulle internet en 2001-2002 et grandes faillites dues à des malversations financières (Enron, World Com, Tyco, …).
          AUCUNE des ces crises n’est d’origine énergétique AUCUNE.
          Alors évitez d’associer les crises à l’énergie SVP….

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          • yt75 // 06.09.2013 à 00h51

            On en reparlera dans 10 ans si vous voulez ?

            Et puis il faut apprendre le « et », il n’y a pas que le « ou » dans la vie.

            Dans n’importe quel système plusieurs aspects peuvent intervenir en parallèle, c’est même plutôt la règle que l’inverse.

            Ces discussions du genre « c’est financier 2008, le pétrole à $158 (et croissance du prix partant de $20 ou $25 à la fin des nineties) n’a eu aucun impact, voyons ! » n’ont absolument aucun intérêt.

            Les chocs pétroliers de 73 et 79 ont créé des récessions ou forte baisse de croissance, oui ou non ?

            Le barril en $ constant était au dessus du max 79 en 2008, oui ou non ?

            D’autre part encore une fois, la maladie du crédit à tout va (et les subprimes en faisaient partie), pour les particuliers et états, était/est la « politique » choisie pour retrouver la croissance prè chocs pétroliers, mais en termes de flux, de compte d’exploitation si vous préférez, la « pression » reste la même (même plutôt pire car suite aux deux premiers chocs des transitions majeures ont eu lieu, comme par exemple le fait qu’il n’y a quasiment plus de centrale électrique au fuel dans le monde).

            Vous savez que la facture d’hydrocarbures française actuelle est à peu près égale au deficit commercial ?

            « Alors évitez d’associer les crises à l’énergie SVP…. »

            lol, mais je fais ce que je veux cher petit monsieur

            Et très loin d’être le seul d’ailleurs :
            http://www.forbes.com/sites/robertlenzner/2013/09/01/higher-oil-prices-are-being-caused-by-events-in-libya-iraq-nigeria-and-egypt-as-well-as-syria/

            Sans compter toutes les guerres et tensions actuelles autour des hydrocarbures, ne pas comprendre leur importance extrême dans l’économie actuelle relève de plus en plus d’un comique particulièrement obscène.

            Savez vous que les US ont passé leur pic de production en 1970 ? (aussi raison première du premier choc)
            La mer du Nord en 2000 ? (UK + Norvège) :
            http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_oil_bbl_MZM_NSE_MZM_NONE_auto_M.png
            Uk uniquement :
            http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_oil_bbl_GB_MZM_NONE_auto_M.png
            Le mexique en 2005 ?
            Aussi vrai Indonésie, Gabon, Algérie (pour le pétrole), etc, etc …

            La crise actuelle est aussi et même surtout un monstrueux choc pétrolier, que vous le vouliez ou non, et c’est plus ou moins la même que celle de 2008 d’ailleurs, et ça n’est hélas que le début.

            Un fort rééquilibrage entre taxer les hydrocarbures fossiles et le travail serait une vraie mesure par rapport à ça, et même pas la peine de parler de CO2.
            Vraie mesure dans le but d’accélérer toutes les vraies transitions possibles, bien mieux que s’amuser à subventionner des « pseudo solutions » n’ayant souvent strictement aucun sens, comme les agro carburants par exemple (dont le rendement énergétique est à peine supérieur à 1).

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          • olivier69 // 06.09.2013 à 01h57

            Votre discussion dadone et yt75 illustre parfaitement l’interdépendance entre la sphère réelle (énergie) et la sphère financière (solvabilité). Il ne sert à rien de savoir si c’est la poule ou l’oeuf qui vient en premier. La manifestation des crises vient toujours d’une mauvaise utilisation des ressources (énergie, alimentation,… et monnaie). Il existe le même débat entre les détracteurs de l’offre et ceux de la demande. Ccl : Interdépendance !
            J’ai peine à croire que nos dirigeants n’ont pas anticipé ces évolutions (« club de Rome »). Mes connaissances en histoire m’effraient mais mon espérance (responsabilité envers mes enfants) en l’avenir me m’oblige. Travaillons ensemble ! Pas de fatalité même si je pense que la plupart de nos dirigeants sont malheureusement le reflet du système (individualiste). C’est pourquoi le savoir consommer doit commencer par nous-même (c’est ce qu’il y a de plus solidaire). Le savoir produire ou gouverner devra nous suivre……
            La dépense avant la recette !

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          • dadone // 06.09.2013 à 09h58

            @yt75

            Les chocs pétroliers de 73 et 79 ont créé des récessions ou forte baisse de croissance, oui ou non ?

            Non, ils ont simplement accélérés un processus irréversible , la croissance n’était plus possible ce qui n’a rien à voir avec l’énergie.
            De plus , le relèvement des prix a été demandé par les USA par ce que l’énergie était trop bon marché ce qui ne permettait plus d’envisager de nouvelles explorations. Donc l’énergie bon marché était un facteur de non croissance ! He oui ! ( et non l’inverse comme vous le supposez !)

            La crise actuelle est aussi et même surtout un monstrueux choc pétrolier, que vous le vouliez ou non, et c’est plus ou moins la même que celle de 2008 d’ailleurs, et ça n’est hélas que le début.

            Du grand n’importe quoi .
            Ben voyons alors résumons l’économie c’est de l’énergie donc toutes les crises sont énergétiques.
            Tout comme les crise passées dont les principales sont depuis 30 ans :
            –> Crise mexicaine en 1982 suivie de la crise des pays sous-développés ? énergétique !
            –> Krach boursier de 1987, suivi de la faillite des caisses d’épargnes américaines puis des Junk bond (dit obligations de « pacotilles ») ? énergétique !
            –> Eclatement de la bulle immobilière et boursière japonaise en 1990 ? énergétique !
            –> Crise bancaires des pays scandinaves en 1992 . énergétique !
            –> Seconde crise de la dette mexicaine en 1995 ? énergétique !
            –> Crise asiatique de 1997 suivie de la crise en Argentine, Brésil et Russie. ? énergétique !
            –> Eclatement de la bulle internet en 2001-2002 et grandes faillites dues à des malversations financières (Enron, World Com, Tyco, …) ? énergétique !
            –> Crise des supprimes et prêts toxiques ? énergétique !

            Maintenant quelques chiffres : les ressources courants marins, vents marins, et marées pourrait alimenter six planètes terres, L’énergie apportée par le solaire apporte
            théoriquement dans les déserts plus de 10.000 fois l’énergie consommée au
            monde, on a encore au minimum plus 300 ans d’énergie en charbon,…. alors c’est sur on manque d’énergie !

            Maintenant revenons à la réalité de la « vraie » économie:
            Si une personne P produit une marchandise X € qui fait qu’une seconde personne P’ n’a pas les moyens de rivaliser, vous savez ce qui se passe ? P prend tout et P’ n’a rien même si P’ a toute l’énergie à sa disposition. Et vous savez pourquoi ? Ce n’est pas le prix qui est important c’est le prix relatif. De l’énergie, il y en a mais dans une compétition si l’énergie que possède P’ est plus chère que celle que possède P alors P’ n’exploite pas l’énergie à sa disposition, il arrête de travailler car il ne pourra pas vendre son travail. Et vous savez ce qui se passe quant une personne arrête de travailler, et bien elle n’a plus d’argent et elle des soucies à se faire !
            C’est cela l’origine des crises, la compétition sur des prix et pas le manque d’énergie.
            C’est plus clair comme cela ????

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          • yt75 // 06.09.2013 à 12h31

            @dadone

            Ok, je vous laisse à vos petites élucubrations … 😉

            Regardez si vous voulez à l’occasion la courbe énergie par capita et croissance depuis le début de la révolution industrielle quand même, pourquoi pas.

            Ou la corrélation croissance PIB cout de l’énergie et pétrole en particulier.

            Bien le bonjour chez vous.

              +0

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          • yt75 // 06.09.2013 à 12h45

            @dadone

            Une chose quand même, en ce qui concerne vos « investigations sur l’énergie disponible », courants marins tout ça, ya ce qu’il faut messieurs mesdames, la meilleure référence à ce sujet actuellement (et incluant les aspects quantitatifs et de densité, toujours essentiels dans ces domaines, et avec ce que cela veut dire en terme de « capteurs »(machinerie) à déployer), est certainement le livre de David MacKay, disponible gratuitement (prendre pdfs complet).
            VO anglais :
            http://www.withouthotair.com/
            traduction Fr :
            http://www.amides.fr/sewtha.html

            Regarder aussi ce que signifie l’EROEI comme signalé par Patrick Luder ci dessous.
            Savez vous qu’au début du pétrole il fallait un baril pour en extraire 100, alors que pour les sables bitumineux c’est 1 pour 3 ou 4 maximum ?
            Savez vous qu’un panneau solaire met 3 à 4 ans pour produire l’énergie ayant été nécessaire à sa construction ?
            Savez vous que les éoliennes ne poussent pas comme les arbres ?

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          • dadone // 06.09.2013 à 14h12

            @yt75
            Vous n’avez pas répondu a aucune des raisons des crises dont j’ai fait la liste que et vous pouvez également ajouter celle de 1929 qui était également d’origine énergétique et puis pendant que vous y êtes la grande dépression de XIX siècle qui a duré 30 ans !
            C’est insensé de traité « d’élucubrations  » ce que visiblement vous ne comprenez pas….

            Regardez si vous voulez à l’occasion la courbe énergie par capita et croissance depuis le début de la révolution industrielle quand même, pourquoi pas.

            Vous inversez les causalités la croissance diminue alors bien évidemment la courbe d’énergie par capita également !
            Vous avez tout faux….car vous n’expliquez rien c’est juste de l’incantation : l’énergie
            Passé aux oubliettes :
            la croissance monétaire incontrôlée
            la montée des inégalités
            le travail contre productif
            la rigidité d’une monnaie unique comme l’euro
            le gâchis concurrentiel
            la baisse tendancielle des profits
            la financiarisation de l’économie
            la spéculation
            les paradis fiscaux
            l’évasion fiscale
            la concurrence fiscales des états
            la fuite des capitaux,
            le $ comme monnaie mondiale
            etc, etc..
            Vous êtes juste ridicule avec votre thèse.

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          • yt75 // 06.09.2013 à 14h38

            @dadone

            Ok restons en là 😉

            Et il me semble vous avoir rappelé en début de discussion que le « et » ça existe …

            Quant à par exemple le $ comme monnaie de réserve, le terme petro dollar, le marché du pétrole en $, l’armée Américaine(ou OTAN) et son rôle de « sécurisation », ça vous dite quelque chose ?

            Beaucoup des points que vous évoquez existent, mais le fond de la chose sur l’histoire récente cela reste :
            – trente glorieuses nourries au pétrole extrêmement bon marché
            – chocs pétrolier (conjonction rééquilibrage sept soeurs pays producteurs, décolonisation/ »émancipation », pic de production des US, revolution Iranienne)
            – années 80 90 2000 de plus en plus « Keynesienne »(en version ultra libérale si on veut), crédit à tous les étages, financiarisation/titrisation, toutes les dérives allant avec. Mais ceci ne change pas fondamentalement le fond de l’affaire sur le « possible », hélas.

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          • dadone // 06.09.2013 à 15h07

            @yt75
            Vous confondez le conjoncturel avec l’essentiel.
            Si le pétrole avait continué a être bon marché il n’y aurait pas eut un gramme de croissance en plus, bien au contraire, car toutes les recherches concernant les énergies alternatives n’auraient pas vu le jour et on aurait été en récession depuis longtemps.
            Donc le pétrole chère est une raison de la croissance !
            Et j’ajouterais pour finir :
            Sans des dérives complétement contre productives comme :
            L’hypertrophie financière
            La montée des inégalités
            Le travail contre productif
            Le gâchis concurrentiel
            La complexité administrative
            Le délire Internet
            Notre société aurait besoin de deux fois moins d’énergie pour fonctionner nettement mieux, sans compter les économies que l’on peut réaliser par ailleurs et les progrès a venir.
            Donc l’énergie n’a rien a voir avec la crise actuelle et plus elle sera chère mieux ce sera car la transition énergétique sera possible alors que là on gaspille à tout va…

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          • yt75 // 06.09.2013 à 16h13

            @dadone

            Bon j’arrête là cette discussion, vous n’avez de toute évidence pas assez de vision macro pour comprendre, et voyez encore l’économie comme le budget d’un ménage (les économies faites par certains sont du revenu en moins pour les autres dans le système complet, et ce que vous appelez du gaspillage est aussi du PIB, ou alors vous êtes décroissantiste ? Ce qui peut tout à fait se défendre, mais enfin actuellement la décroissance en termes économiques ça s’appelle récession, ou crise), et sur les aspects techniques énergétiques vous ne connaissez pas semble-t-il les ordres de grandeurs associés.
            Par contre oui l’énergie est toujours très peu chère en comparaison de ce que cela représente, et si il y a une possibilité de « gérer » le virage actuel (véritablement historique), cela devrait certainement se traduire en grande partie par un fort rééquilibrage entre taxer l’énergie (fossile en particulier) et le travail. (ce qui ne veut pas dire ne pas garder une forte part de redistribution, ni que des aspects comme l’évasion fiscale sont aussi majeurs).

            Mais vous devriez par exemple aller expliquer aux Égyptiens, sommés par le FMI de retirer toute subvention sur les carburants pour obtenir un prêt, que l’énergie n’est pas assez chère et que si elle l’était plus ça irait mieux pour eux.
            Situation pour l’Egypte, cas du pétrole :
            http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_oil_bbl_EG_MZM_NONE_auto_M.png

            Ajouter les aspects démographiques, et c’est un peu un résumé de ce qui arrive au niveau mondial.
            La révolution industrielle, la croissance associée (PIB et démographique), sont indissociables de l’explosion d’utilisation d’énergie pas chère (hydrocarbures fossiles) qui a permis cela.

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          • dadone // 06.09.2013 à 16h51

            Mais vous devriez par exemple aller expliquer aux Égyptiens, sommés par le FMI de retirer toute subvention sur les carburants pour obtenir un prêt, que ’énergie n’est pas assez chère et que si elle l’était plus ça irait mieux pour eux.

            Décidément vous mélangez tout.
            La crise actuelle et celle de l’Egypte.
            La crise égyptienne n’a rien à voir avec le pétrole c’est une crise Malthusienne pas assez de ressources pour la population.
            Bref c’est la première crise de ressources du XXI siècle qui sera suivit de beaucoup d’autres…
            Mais vous avez raison de dire que le pétrole pas chère a été un facteur de la de la folie démographique mais vous pouvez le rendre gratuit les égyptiens y crèveront quant même car à preuve du contraire le pétrole cela ne se mange pas…

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          • yt75 // 06.09.2013 à 17h30

            « La crise égyptienne n’a rien à voir avec le pétrole »

            Vous avez regardé le graphique ?

            années 80 2000 : exportateur net
            importateur net à partir 2010
            augmentation importation 2012 : 282%

             » le pétrole cela ne se mange pas »

            Pour quasi tout ce que vous mangez, plus de calories en hydrocarbures fossiles ont été nécessaires pour les produire et transporter, que ce qu’ils contiennent en calories alimentaires (et de l’ordre de 10 calories en hydrocarbures nécessaire pour 1 alimentaire, une bonne part venant du gaz naturel nécessaire à la fabrication des engrais) .

            D’autre part savez vous que vendre du pétrole cela peut aussi permettre d’acheter du blé ? (le cas pour l’Egypte sur toute la période exportateur net de pétrole, et toujours 1er importateur mondial de blé)

            Et la crise Egyptienne n’est bien évidemment pas qu’une affaire de pétrole, mais en grande partie économique, et le pétrole et un aspect majeur de toute économie aujourdhui (pour les exportateurs comme pour les importateurs).

            « The smart card fuel distribution programme is the second phase of a larger programme to rationalise the government’s fuel subsidy, which at 120 billion pounds ($17.2 billion) is three times larger than it was in 2006, said Hossam Arafat, chairman of the petroleum products division at the Federation of Egyptian Chambers of Commerce.  »
            http://al-shorfa.com/en_GB/articles/meii/features/2013/09/03/feature-01

            Enfin bref, discussion terminée en ce qui me concerne.

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    • Patrick Luder // 05.09.2013 à 21h49

      Pour le pétrole, le compteur le plus juste est le taux de retour
      énergétique (EROEI)
      voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_retour_%C3%A9nerg%C3%A9tique
      côté gain en énergie, les sables bitumineux et la gaz de schiste sont une aberrations,
      ils n’ont de sens que la prolongation des années « insouciantes »
      que nous vivons encore !

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  • atanguy // 05.09.2013 à 19h11

    @Henri Regnau

    Quand on parle écologie,il faut entendre bien sur le réchauffement climatique de la planète, qui est la cause essentielle de tous les problèmes évoqués. Vous semblez l’oublier.
    Effectivement,malheureusement les gaz de schistes sont un mauvais exemple,même si nous avions la possibilité de les extraire proprement et économiquement,ils resteront une source de réchauffement par émission de CO2. Autre gros problème non évoqué: Le remplacement et le démentellement des usines nucléaires,spécialement en France.
    Je crois que votre problème essentiel est de raisonner avec l’idée que la croissance telle qu’on l’a vécue depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, reste possible. « BIG MISTAKE »

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  • Lisztfr // 05.09.2013 à 19h41

    Puisqu’il s’agit d’histoire longue, il me semble qu’actuellement la force des structures est si grande qu’elle dicte le comportement aux individus, sans leur laisser de liberté aucune. Par exemple, la crise syrienne : Chacun a besoin de ce conflit car un monde sans conflits est in-envisageable; ces conflits servent à diriger l’agressivité des peuples vers l’extérieur, selon l’esprit olympique en fait. C’est connu. La structure géopolitique impose l’existence d’un ennemi, dont on ne peut se passer.

    Ensuite s’il est question de ruse de la raison selon Hegel, La « raison », instance universelle dont il s’agit quand on poursuit un but individuel, est l’auto-destruction, et non comme le croyait H. la réalisation de l’Esprit dans le Monde et/ou de l’Etat. Il s’agit d’ironie, pas de raison.

    Il me semble en tout cas que dans un sentiment de fatalité peut-être, plus le temps passe et plus les logiques impersonnelles s’imposent aux hommes en ne leur laissant que peu de liberté…

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  • dany // 05.09.2013 à 23h14

    La Chine achète des quantités d’or et d’argent jamais vues…Pour faire quoi ?
    Pour l’historien Jean Tulard, tout recommence par cycle et la banqueroute est inévitable…
    L’inflation ou la guerre sont les deux solutions historiquesi…Au point ou’ l’on est,
    les deux sont envisageables…Pour les explications de chacun, c’est réjouissant de lire des gens qui réfléchissent mais la sphère des hauts dirigeants est un autre monde…

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  • caroline porteu // 06.09.2013 à 00h18

    Aujourd’hui au G 20 , la Russie a demandé une réforme en profondeur du FMI . Cette demande avait déjà été formulée au G8 , ainsi que l’arret des impressions illimitées de la FED et une autre réforme en profondeur : celle du système financier propre aux USA et à l’Europe . Les Russes ont interdit l’ouverture d’agences des banques du système sur leur sol national .
    On ne peut pas dire que la confiance règne ..

    Les Chinois veulent instaurer leur nouvelle monnaie planétaire à horizon 2015 , peut etre même avant , et théoriquement l’or devrait rentre dans les paramètres .
    Tout ceci est parfaitement public ..

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