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20.mai.202020.5.2020 // Les Crises

La dynamique des fluides : les vents contraires du Covid-19

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Source : John Hopkins University
Traduit par l’équipe Les-Crises

Un groupe d’ingénieurs en mécanique de Johns Hopkins pense que la dynamique des fluides peut nous en apprendre beaucoup sur la pandémie COVID-19 et sur la façon dont les gens peuvent se protéger lorsque le pays rouvrira.

Les conseils de santé publique pour éviter les maladies respiratoires n’ont pratiquement pas changé depuis la grippe espagnole de 1918, l’une des pandémies les plus meurtrières de l’histoire. Gardez une distance de sécurité avec les autres personnes. Lavez-vous fréquemment les mains à l’eau et au savon pour tuer les germes que vous avez pu attraper. Couvrez votre nez et votre bouche avec un masque facial – même un bandana fera l’affaire. Ces conseils sont basés sur le fait que les infections respiratoires se propagent par des gouttelettes porteuses de virus qui sont expulsées lorsque les personnes infectées toussent, éternuent ou respirent.

Mais plus d’un siècle après que la grippe espagnole ait tué 50 millions de personnes dans le monde, le comportement de ces gouttelettes de liquide reste largement un mystère. Rajat Mittal, professeur de génie mécanique à la Whiting School of Engineering et expert en dynamique des fluides numérique, pense que des recherches plus poussées sur la physique des flux des maladies respiratoires seront essentielles pour contenir l’actuelle pandémie de coronavirus.

L’idée est venue à M. Mittal lors d’une récente visite à l’épicerie, où il a remarqué que les clients portaient des masques de protection. Son esprit est allé là où l’esprit des chercheurs se dirige habituellement vers la science.

« J’ai commencé à me demander s’il existait des données sur l’aérodynamique de ces masques pour quantifier ce qu’ils font réellement« , explique M. Mittal. « Lorsque j’ai commencé à me plonger dans la littérature, il est devenu évident que la dynamique des fluides recoupe presque tous les aspects de cette pandémie. La façon dont les gouttelettes se forment et sont transportées, comment elles infectent les autres, les ventilateurs que nous utilisons pour traiter les patients atteints de cette maladie, même les mesures préventives comme les masques faciaux – beaucoup de ces problèmes sont finalement liés à l’écoulement des fluides« .

Afin d’encourager de nouvelles réflexions et recherches dans ce domaine, M. Mittal et une équipe de ses collègues de la faculté ont compilé un aperçu de la dynamique des fluides connue de COVID-19 et des questions qui restent à résoudre. Ce rapport est publié dans le Journal of Fluid Mechanics.

Plonger dans les gouttelettes

Les infections respiratoires se transmettent de personne à personne par des gouttelettes porteuses de virus par voie aérienne ou par contact avec une surface contaminée par des gouttelettes. Les personnes infectées expulsent souvent ces gouttelettes en toussant ou en éternuant, signe que les autres doivent se tenir à l’écart pour éviter l’infection. Mais la transmission dépend en fait d’un grand nombre de facteurs, dont le nombre de gouttelettes, leur taille et leur vitesse lors d’événements expiratoires comme la toux, les éternuements et la respiration.

L’éternuement, par exemple, peut expulser des milliers de grosses gouttelettes à une vitesse relativement élevée, alors que la toux génère de 10 à 100 fois moins de gouttelettes. Le fait de parler expulse encore beaucoup moins de gouttelettes, environ 50 par seconde, et elles sont plus petites. Ces petites gouttelettes sont plus susceptibles de rester en suspension dans l’air, de parcourir de plus longues distances et de transmettre une infection une fois inhalées. Les grosses gouttelettes, en revanche, sont plus susceptibles de contaminer les surfaces et de transmettre l’infection par le toucher.

Comme le note l’équipe dans le document, de nombreuses études visant à mesurer avec précision la façon dont les gouttelettes sont générées et transportées ont déjà été menées. Cependant, le consensus sur le comportement des gouttelettes reste difficile à atteindre en raison de la nature complexe des phénomènes et de la difficulté à effectuer de telles mesures.

Un domaine d’intérêt pour des recherches plus approfondies est la formation de petites gouttelettes lors d’activités normales comme la respiration et la parole. Cela pourrait permettre de comprendre comment le COVID-19 est transmis par des porteurs asymptomatiques qui parlent ou respirent normalement.

« Une hypothèse est que le virus est transporté par de très fines gouttelettes en suspension dans l’air« , explique Rui Ni, expert en écoulement multiphasique, professeur adjoint de génie mécanique et collaborateur à l’article. « Pour l’instant, nous ne comprenons pas totalement comment cette fine brume fonctionne dans le transport du virus. Et cela a de grandes implications pour la distanciation sociale, si nous ne faisons que baser ces directives sur l’hypothèse que les gouttelettes peuvent atteindre une certaine distance« .

En fait, une étude citée dans leur document montre que les grosses gouttelettes expulsées par les éternuements peuvent parcourir 20 pieds ou plus, donc 6 pieds pourraient ne pas suffire pour éliminer le risque de transmission. Selon l’équipe, d’autres questions méritent une analyse plus approfondie : l’évaporation et l’inhalation des gouttelettes, leur comportement à l’intérieur et à l’extérieur, et la façon dont la température et l’humidité affectent les taux de transmission.

Simulation de solutions

Les stratégies de confinement pour le COVID-19 sont basées sur ce que les décideurs politiques pensent savoir de la physique des flux. Mais Mittal et Ni avertissent qu’une grande partie de ces connaissances est basée sur des informations dépassées.

« Nous plaidons pour une meilleure quantification, pour mettre réellement des chiffres derrière ces idées« , explique Mittal. « Une partie de ce que nous faisons maintenant pour lutter contre COVID-19 en 2020 est basée sur des données scientifiques provenant d’articles publiés dans les années 1930. Nous avons beaucoup appris depuis lors, mais la politique doit rattraper son retard« .

Par exemple, même des mois après le début de la pandémie, de nombreuses questions se posent encore sur l’utilisation des masques faciaux. Les masques faciaux sont souvent conçus pour protéger la personne qui les porte – pensez à un ouvrier du bâtiment qui essaie d’éviter d’inhaler des poussières dangereuses, par exemple. Mais les masques faciaux destinés à lutter contre la transmission de COVID-19 devraient offrir une protection à la fois intérieure et extérieure, protégeant les autres autant que le porteur.

Les scientifiques peuvent mieux comprendre comment améliorer la protection vers l’extérieur en simulant les fuites de flux causées par les interstices autour du nez et de la bouche, explique Jung-Hee Seo, professeur associé de recherche en génie mécanique. Il travaille avec Mittal et Koroush Shoele de l’université d’État de Floride sur des simulations de pointe pour analyser le flux d’air et la dispersion des gouttelettes dans les masques faciaux. Leurs simulations prennent en compte différentes formes de visage et structures de masque, ce qui leur permet d’évaluer l’efficacité des différents modèles de masque.

L’étude n’en est qu’à ses débuts, mais en fin de compte, ces simulations pourraient permettre de mieux concevoir les masques faciaux, en particulier ceux qui sont cousus à la maison, ajoute Mittal.

« Si quelqu’un fabrique un masque à la maison, pouvons-nous lui indiquer une étape simple pour que le masque soit mieux adapté à ce qu’il est censé faire« , demande-t-il.

La dynamique des fluides en action

Comme tant de scientifiques – et d’ailleurs les décideurs politiques et le public – l’équipe pense déjà à une époque où la vie retrouvera un certain sens de la normalité. Ils se posent des questions : Comment cela peut-il se faire tout en minimisant les nouvelles transmissions ?

Selon les chercheurs, les décisions de réouverture bénéficieront des nouvelles découvertes sur la physique des flux de la transmission du COVID-19. « Pensez aux étudiants qui retournent sur un campus universitaire. Si nous en savons plus sur l’aérodynamique du mouvement des gouttelettes, nous pourrions éventuellement reconcevoir les systèmes de CVC pour réduire la dispersion des gouttelettes dans un dortoir, par exemple« , dit Ni. « La même idée pourrait fonctionner avec les maisons de retraite. Si nous portons tous des masques, comment cela affecte-t-il la pratique de la distanciation sociale ? Si nous mettons plus de science derrière cette ligne de pensée, nous pouvons ouvrir le pays d’une manière plus sûre« .

Le nouveau coronavirus est un défi évolutif et complexe, et les chercheurs de chaque discipline ne peuvent s’attaquer qu’à un petit aspect de la crise. Néanmoins, Mittal voit une formidable opportunité pour ceux qui travaillent dans le domaine de la dynamique des fluides de contribuer à une solution.

« C’est un domaine de pointe dans notre domaine d’expertise« , dit-il. « Nous pouvons fournir des informations et des outils qui nous permettront d’être mieux préparés pour faire face à la prochaine épidémie de COVID-19 ou d’une maladie similaire« .

Source : John Hopkins University
Traduit par l’équipe Les-Crises


Covid-19 : comment la dynamique des fluides peut nous aider à nous protéger

Lire l’article complet sur Futura Sciences

Presque tout dans la propagation du coronavirus est affaire de dynamique des fluides : comment les gouttelettes se forment et sont transportées, comment elles infectent les autres, comment les masques anti-projections peuvent les arrêter, etc. L’ennui, selon des physiciens de l’université John Hopkins (États-Unis), c’est que les stratégies de lutte contre le Covid-19 sont essentiellement basées sur des travaux obsolètes. Sur « des articles publiés dans les années 1930 ». Or, les connaissances des chercheurs ont évolué depuis.

Ceux de l’université John Hopkins font aujourd’hui le point. « Nous pouvons fournir des informations et des outils qui nous assureront que nous sommes mieux préparés à lutter contre le Covid-19 ou une pandémie similaire », assure Rajat Mittal, chercheur en dynamique des fluides, dans un communiqué.

Coronavirus : les gouttelettes en première ligne

Son équipe note tout d’abord que la transmission du coronavirus dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels le nombre de gouttelettes, leur taille et la vitesse à laquelle elles sont expulsées. Ainsi les éternuements peuvent expulser des milliers de grosses gouttelettes à une vitesse relativement élevée. Une toux génère de 10 à 100 fois moins de gouttelettes. Et un échange de paroles produit quelque 50 petites gouttelettes par seconde.

Mais ce sont ces petites gouttelettes qui sont les plus susceptibles de voyager sur de grandes distances et donc de transmettre l’infection par inhalation directe. Les grosses gouttelettes, en revanche, se retrouvent plus sur des surfaces, jouant sur la transmission par le toucher. Mais les phénomènes sont tellement complexes qu’il n’existe pas de consensus sur le comportement réel de toutes ces gouttelettes.

La transmission par les porteurs asymptomatiques

Compte tenu du nombre de porteurs asymptomatiques, les chercheurs s’intéressent particulièrement à la façon dont des gouttelettes se forment au cours d’activités normales telles que la respiration ou la parole. « Le virus pourrait être transporté par de très fines gouttelettes aéroportées », explique Rui Ni, professeur de génie mécanique. « Pour le moment, nous ne comprenons pas parfaitement comment cette fine brume agit sur le transport du coronavirus. »

De l’efficacité des masques pour lutter contre la transmission du coronavirus

Ce qui semble en revanche acquis du point de vue des masques barrières, c’est que le fameux « test de la bougie » — dont il est beaucoup question depuis quelques jours sur les réseaux sociaux — ne donne pas d’indication quant à leur capacité de filtration. En effet, le critère de filtration minimale retenu par l’Association française de normalisation (Afnor) — 70 % des particules d’une taille de 3 microns — n’apparaît pas forcément suffisant pour atténuer l’effet provoqué par une personne qui soufflerait sur une bougie. Que la bougie reste allumée ou s’éteigne, le masque peut aussi bien être efficace qu’inefficace. En revanche, le fait de ne pas pouvoir éteindre une bougie en soufflant à travers un masque peut donner une idée de son étanchéité.

Source : Futura Sciences

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Bigtof // 20.05.2020 à 08h52

Sinon, on peut faire ce que l’humanité a fait pendant des milliers d’années : Vivre avec les virus, s’y adapter.
Cela n’exclue pas les soins, mais c’est quoi cette phobie des virus ?
Veulent-ils que l’on porte tous définitivement un masque ?
devrons-nous aussi un jour cesser de nous embrasser pendant qu’on y est ? D’avoir des relations avec nos amours ? Peut-être au profit de relations virtuelles par simulateurs informatiques avec implants dans le cerveau ?
Bienvenue dans la matrice…

63 réactions et commentaires

  • François // 20.05.2020 à 07h35

    Maintenant ils sont pro masque lorsque la pandémie se fini?🤔 Cela ne s’appelle pas un retournement à 180…

    Il serait de connaître les effets secondaires de posséder des masques dans une étude randomisée 😆

    Allez voir noublionsrien, action collective juridique sur la possibilité de traiter et d’être soigné

      +25

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    • anatole27 // 20.05.2020 à 08h16

      Il n’est pas trop tard pour cette étude François, on vient de faire le bras placebo (ie sans masques) pendant 2 mois, on a deux mois pour faire le deuxième bras, résultat courant juillet.

      On notera au passage que notre illustre gouvernement qui nous avait annoncé avoir commandé 2milliards de masques en chine, se dit qu’il faudrait peut être sécuriser tout ça et décide ENFIN de lancer la production de 1 milliards de masques en France avec Huit fournisseurs tricolores

      https://www.lejournaldesentreprises.com/france/breve/coronavirus-letat-commande-plus-dun-milliard-de-masques-sanitaires-huit-producteurs-francais-497534

        +7

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      • Fritz // 20.05.2020 à 08h27

        ENFIN, c’est le mot. Je me rappelle Olivier Véran annoncer fièrement « production » de masques là où il fallait dire « importation ». Ces gens-là ont le mensonge dans le sang.

          +32

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        • Frexit // 20.05.2020 à 20h04

          Ce sont des Pinocchio en chef.
          D’ailleurs le président des Pinocchio a déclaré qu’il n’y avait pas eu de pénurie de masque…

          Frexit Urgent

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      • chris68 // 20.05.2020 à 11h49

        Lol , vous êtes sorti de chez vous ? Au moins la moité des gens ne portent pas de masques .

          +0

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        • jp // 20.05.2020 à 13h15

          Dans ma ville c’est largement plus de la moitié des gens qui sont masqués, voire 70% en centre ville. Pour entrer dans les magasins et pour traverser la gare, c’est obligatoire.

            +4

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        • shal // 20.05.2020 à 13h43

          balade en centre ville (rennes).
          J’ai fait des stats (non rigoureuse).
          J’ai croisé :
          – 100 personnes ne portant pas de masque
          – 37 personnes portant un masque correctement
          – 18 personnes portant un masque de façon incorrecte (sur le cou, pas le nez, main au masque etc etc)

          J’ai arrêté à 100 personnes non masqué.

            +1

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  • Tatave // 20.05.2020 à 07h58

    Si les gouttelettes peuvent parcourir 20 pieds ou plus, on est mal… On risque de se retrouver à 6 pieds… sous terre.

      +12

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    • anatole27 // 20.05.2020 à 08h09

      Nos amis traducteurs pourraient ils traduire aussi les unités de mesures ?
      1 pied = 30cm48
      20 pieds = 6,96 m

        +10

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      • Bigtof // 20.05.2020 à 08h52

        Sinon, on peut faire ce que l’humanité a fait pendant des milliers d’années : Vivre avec les virus, s’y adapter.
        Cela n’exclue pas les soins, mais c’est quoi cette phobie des virus ?
        Veulent-ils que l’on porte tous définitivement un masque ?
        devrons-nous aussi un jour cesser de nous embrasser pendant qu’on y est ? D’avoir des relations avec nos amours ? Peut-être au profit de relations virtuelles par simulateurs informatiques avec implants dans le cerveau ?
        Bienvenue dans la matrice…

          +43

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        • lairderien // 20.05.2020 à 09h42

          C’est curieux mais cela m’a fait penser à Isaac Asimov, qui dans les cavernes d’acier décrit notre monde aseptisé et hyper-controlé sous cloche (les fameuses cavernes) pendant qu’une poignées d’hyper-riches s’est réfugié sur la planète Aurora ou ils vivent sur d’immenses propriétés, servis par des robots, mais surtout isolés et sans aucun contact physique les uns avec les autres.
          Bill Gates a du lire ce livre, mais sans lire la suite de cette saga qui se déroule sur 40 000 ans avec le cycle de Fondation (que JL Mélenchon a lu, d’où son idée d’utiliser un hologramme pour faire ses meetings)

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        • Kasper // 20.05.2020 à 09h54

          « Vivre avec les virus, s’y adapter. »
          Comprendre: laisser crever tous les gens qui n’ont pas la chance d’être naturellement immunisés (parce que c’est comme ca que fonctionne l’adaptation). #traduisons_les

          Mais bon, c’est vrai qu’après tout les gens qui en meurent ne reviennent jamais pour se plaindre. 0 retour d’expérience négatif 👍

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          • Bigtof // 20.05.2020 à 13h04

            Vous déformez sciemment ce que j’ai écrit puisque j’ai pris la précision d’ajouter que cela n’exclue pas les soins.
            Et puisque vous parlez de la défense des faibles, parlez-nous de l’Afrique utilisée comme laboratoire à ciel ouvert par BigPharma, là, vous aurez un vrai combat.

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            • kasper // 20.05.2020 à 13h57

              Si on soigne alors il n’y aura pas d’adaptation. l’adaptation ce sont les inadaptés qui meurent. Les mots ont un sens.

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            • Kasper // 20.05.2020 à 14h09

              Et puis il n’existe à ce jour pas de traitement pour le Covid 19. Alors les soins…

                +5

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            • Bigtof // 20.05.2020 à 19h45

              Kasper : Vous avez un sens de la contradiction sur-développé.

              Dans une première réponse, vous me dites que si on soigne, on ne s’adapte pas
              Dans le deuxième, vous dites qu’il n’y a pas de traitement et qu’on ne peut pas soigner.
              Alors pourquoi vos posts ?

                +3

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            • Kasper // 21.05.2020 à 01h48

              Il n’y a pas de contradiction:
              1 ce que vous dites n’a aucun sens, car si on soigne il n’y a pas d’adaptation au virus. L’adaptation c’est laisser crever les inadaptés.
              2 et de toute façon, on ne sait pas soigner.

              D’ou l’utilité des gestes barrière de l’hygiène et des masques. Il n’y a rien de phobique la dessous contrairement à ce que vous semblez croire. Ce n’est pas moi qui appelle à laisser crever 3% de la population par flemme d’avoir à porter un masque.

                +2

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      • LibEgaFra // 20.05.2020 à 10h39

        « 20 pieds = 6,96 m »

        Correction: 20 pieds = 6,096 m.

          +3

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    • Fritz // 20.05.2020 à 08h44

      Je vais cesser de parler, et même de respirer.
      C’est plus sûr.

        +11

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      • Amora // 20.05.2020 à 11h33

        Fritz même en cessant de parler et de respirer… il faudra vous évacuer une fois décédé!! Avec les risques d’être toxique pour ceux qui le feront… 😀

          +3

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  • Kasper // 20.05.2020 à 08h09

    Personne de sérieux n’est contre le port du masque en prevention pour proteger autrui de ses propres germes. Il n’y a que le gouvernement qui a prétendu que c’est inutile pour cacher le fait qu’il n’en avait pas.

    Les bénéfices du masque pour contenir les postillons ne nécessitent pas plus d’étude randomisee en double aveugle que le bénéfice de faire porter une couche à son bébé pour éviter d’avoir des excréments partout dans sa maison. Pas besoin d’aller chercher un marteau piqueur pour casser une noix.

    Quand aux effets secondaires, un autre bénéfice du masque c’est qu’on oublie plus de se brosser soigneusement les dents le matin 😁

      +21

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    • anatole27 // 20.05.2020 à 08h20

      « Personne de SERIEUX n’est contre le port du masque … »

      Ben si : MACRON, PHILIPPE, CASTANER, BLANQUER, SALOMON, BUZYN, NDIAYE , …

        +15

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      • Kasper // 20.05.2020 à 08h28

        Excusez moi, je ne comptais pas ces gens la parmi les gens sérieux. Malheureusement pour nous. 😩

          +22

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        • anatole27 // 20.05.2020 à 09h02

          Ok ils avaient oublié, les masques, le gel hydro, les gants et les anesthésiants
          mais à part ça qu’est ce qu’on peut leur reprocher ?

            +12

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      • Fritz // 20.05.2020 à 08h29

        On a dit : SÉRIEUX. Vous-même écrivez le mot en majuscules.
        Ne soyez pas sibeth !

          +19

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    • Owen // 20.05.2020 à 08h57

      Merci Kasper.

      C’est comme le feu qui brûle et l’eau qui mouille.
      Insulter le bon sens finit par rendre idiot.
      Quand le gouvernement, dit que les masques ne servent à rien, ça énerve et ça pousse à réagir n’importe comment, la colère prenant la place de la raison à nos comportements.
      Puis quand des études scientifiques randomisés et tout le toutim, expliquent ce qu’on sait déjà, mais induisent par là qu’on ne le savait pas, ça rend fou.

      La violence consiste à imposer la caverne plasticienne (méfions nous de nos sens, préjugés, impressions) en supprimant saint Thomas (sachons utiliser nos sens pour mesurer, observer, confronter). C’est un bonneteau.
      Les deux approches sont nécessaires, mais en premier lieu, apprendre à exercer nos sens nos moyens, notre sagacité, pour fabriquer et exercer le jugement, ensuite recourir à la caverne plasticienne pour étendre nos capacités premières, qui ont leurs limites, mais surtout pas les remplacer.
      C’est la prétention totalitaire du rationalisme à emputer nos esprits de l’empirisme et du pragmatisme.

        +7

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      • Owen // 20.05.2020 à 09h02

        (la caverne platonicienne, évidemment. Je ne peux corriger ni mon correcteur, ni sur le site).

          +3

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      • Wakizashi // 20.05.2020 à 12h50

        « C’est la prétention totalitaire du rationalisme à emputer nos esprits de l’empirisme et du pragmatisme. »

        Exactement. C’est le propre du scientisme de toute façon, puisque par définition celui-ci déclare que seule la raison peut mener à des connaissances. Il ne fait ainsi que défendre son bout de gras, sa prétention à détenir le monopole de la connaissance. Au passage il confond savoir et connaissance : le savoir est une représentation mentale, une image ; la connaissance est directe, elle est issue de l’expérience sensible.

        Bref, l’expérience sensible, donc la connaissance, n’aurait aucune valeur selon le scientisme. Pourtant quand la science explique à un aveugle de naissance que le rouge est une longueur d’onde électromagnétique de 650 nanomètres, l’aveugle n’est pas plus avancé pour ce qui est de la connaissance du rouge. La représentation mentale d’une longueur d’onde captée par la rétine est à la couleur ce que la carte est au territoire.

        Autrement dit, à force de ne vivre que dans ses représentations, le scientisme passe complètement à côté du réel.

          +8

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        • birin // 20.05.2020 à 16h24

          Rassurez moi tous les deux, vous parlez bien du scientisme, et vous ne le confondez pas du tout avec l’esprit, et la rigueur, scientifiques ?
          Il me semble que l’esprit scientifique consiste à toujours vérifier ses hypothèses, ou convictions, et même de chercher à démontrer qu’elles sont fausses, pour s’assurer que l’on ne fait pas fausse route.
          Ce « principe de fonctionnent » présuppose donc que le fait scientifique commence par l’observation, l’hypothèse, la conviction, la démonstration, … et se finit par une THEORIE !
          En mathématiques cette notion de certitude malgré l’absence de démonstration (connaissance empirique donc) est illustrée par les « conjectures » :
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Conjecture

          La rigueur scientifique est beaucoup (à longueur de commentaires sur ce site même) vilipendée ces derniers temps, en l’amalgamant au scientisme justement (qui lui est une religion comme une autre), ou à la bureaucratie.
          Mais ces amalgames sont instrumentalisés, sur le sujet du Covid particulièrement, et ça me pose sérieusement souci.
          Cela ma rappelle souvent la citation d’Hannah Arendt sur le mensonge permanent.

          Personnellement je suis technicien et me repose beaucoup sur mon savoir faire, mon expérience. Qui sont donc des connaissances.
          Mais la base de mon métier repose bien sur des techniques et même du savoir scientifique.
          Mon savoir faire serait très limité, et même erroné, sans l’aide du scientifique ou du philosophe.

          Bref, attention à ne pas jeter le bébé avec les couches culotte.

            +3

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          • Wakizashi // 20.05.2020 à 17h36

            Oui je parle bien du scientisme. Il n’est pas question pour moi de remettre en cause la science, et le fameux bon sens dirait qu’il n’y a pas à opposer raison et expérience sensible (les 2 sources de connaissances selon la philosophie de la connaissance), que les deux sont complémentaires. La discussion s’arrêterait là si une bande de clowns n’avait pas un jour décrété que non, seule la raison est crédible.

            Cette dichotomie raison/expérience renvoie finalement à un vaste débat métaphysique : le débat objet/sujet. Le scientisme (et plus généralement le matérialisme) postule que l’objet est causalement antérieur au sujet ; c’est pour ça qu’il ne jure que par l’objectivation. La science est une tentative d’objectivité.

            Sauf qu’il y a des gens qui pour des raisons diverses, et notamment des raisons fondées sur l’expérience, pensent que c’est exactement le contraire, que le sujet est causalement premier, et qu’il n’y a pas d’objet sans sujet. Du coup l’objectif perd de son lustre et le subjectif redevient légitime, donc l’expérience (qui par définition est subjective).

            Bref, il y a un débat dans le débat si vous voyez ce que je veux dire : en affirmant que seule la raison permet d’atteindre la connaissance, les scientistes cherchent en fait à imposer de force leur matérialisme philosophique, qui postule que tout est matière et que tout ce qui n’est pas matériel (typiquement l’esprit) est issu de la matière… la fameuse antériorité de l’objet sur le sujet.

              +5

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            • Wakizashi // 23.05.2020 à 11h12

              @ birin

              Je ne suis pas d’accord avec vous. Le débat sur la chloroquine dans le contexte actuel n’est justement pas un débat scientifique, mais un débat mêlant ethique et stratégie face à une urgence. Plusieurs points :

              1- Officiellement il n’y a aucun traitement, et face à l’urgence on n’a pas le temps de faire de la science pour valider tel ou tel traitement. Par ailleurs il y a débat sur les protocoles de validation, chose que beaucoup de monde semble ignorer.

              2- Pour d’évidentes raisons, on ne peut pas interdire a un médecin de traiter un malade qui vient le voir, au risque d’une aggravation pouvant le conduire en réa. Face à l’urgence, on fait comme on peut avec ce que l’on a : quand le bateau coule, le mauvais état des canots de sauvetage n’est pas un argument légitime pour interdire de les utiliser.

              3- La chloroquine (et son association avec un antibiotique) est systématiquement associée à Raoult ici, ce qui est un biais franco-français. Les 1ers à l’avoir prescrit sont les Chinois, suivis par une large majorité de pays asiatiques, puis par Raoult, puis finalement par une majorité de pays dans le monde.

              4- Les dangers de la chloroquine et de son association avec les antibiotiques sont largement connus et documentés, et l’argument de leur nocivité est aussi fallacieux que si l’on parlait d’aspirine ou de pénicilline.

              5- À propos de croyances, il en est une bien ancrée dans les pays riches qu’à nouvelle maladie doit forcément correspondre nouvelle molécule.

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            • Wakizashi // 23.05.2020 à 11h42

              (Suite)

              La réutilisation de médicaments pour des pathologies pour lesquelles ils n’ont pas été conçus à l’origine est une pratique vieille comme la médecine. La frénésie de nouvelles molécules est pour sa part essentiellement dictée pour des raisons de bizness. Sans parler du pragmatisme de base : un nouveau médicament non disponible à grande échelle est inutile en cas d’urgence épidémique.

              6- C’est cette priorité donnée à la science par rapport au soin, au détriment des malades qui sont de fait invités à rester chez eux sans traitement au risque de se retrouver en détresse respiratoire, que je qualifie d’idéologique, idéologie scientiste en l’occurrence puisque la science devient alors plus importante que l’humain. Sacraliser la science au détriment de la vie, c’est la définition même du scientisme. Au passage c’est exactement ce que vous dénonciez vous-même, la fameuse science sans conscience…

              Personne n’est obligé d’être d’accord avec cet argumentaire, mais mettre cette position sur le compte de la foi, c’est franchement osé.

              Dernière chose : vous qui dénoncez le manque de conscience en science, qu’est-ce qui pourrait changer ça à votre avis ? Comment fait-on pour trouver de la conscience, de la sagesse ? Ça se trouve où ?

              NB : je me suis trompé sur l’endroit où poster ces 2 messages, vous l’aurez compris j’espère, la faute à mon téléphone préhistorique et son écran alakon ! En plus, 2h pour taper ça sur un clavier grand comme un timbre poste… vive la science et le progrès !

                +0

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          • Owen // 21.05.2020 à 09h11

            Birin,

            Pourtant, vos propos ne dépareillent pas les miens, ni ceux de Wakisashi, qui dit mieux les choses que moi. Surtout avec sa distinction entre les savoirs, validés par la science et les connaissances développés avec la pratique.

            Posez-vous la question dans l’autre sens: qu’est-ce qui ruine la science ?

            Est-ce qu’on demande à la science de refuser au médecin la liberté de soins pour enfermer des essais dans un protocole rigide, modélisant les terrains pathologiques si complexes et aléatoires des patients? L’un n’empêche pas l’autre, mais guérir et valider ne sont pas la même activité.

            N’est-ce pas détruire et la science et le bon sens d’adosser un conseil scientifique à un gouvernement qui dit que les masques ne servent à rien ? Même durant la peste noire et la Rome antique, on savait que les masques et gants protégeait les épidémies, dans une certaine mesure. La question n’est pas que scientifique, (son rôle est d’affiner les performances), mais surtout sociale (ce qui fait qu’on les veut ou refuse) et politique (le curseur entre la liberté et la contrainte, son obligation de moyens).

            La médecine est une pratique, certains disent encore que c’est un art. Quand on parle d’un « bon médecin », on parle de sa sagacité à diagnostiquer et à agir en fonction, les savoirs sont des préalables, pas des fins.

            La science et la pratique sont les deux aspects nécessaires et utiles l’action, quand l’un phagocyte l’autre, les motifs sont ailleurs et l’action est dévoyée.

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            • birin // 22.05.2020 à 23h56

              Owen,

              Ce n’est pas parce que le « conseil scientifique » est composé de scientifiques qu’il est scientifique, il est politique, un simple cache-sexe.
              On comprend tous que les masques, gants, savon, … sont la base de … l’hygiène, qui est à la base de la lutte contre une épidémie.
              Nos gouvernants le savaient, je ne les crois pas idiots à ce point là, leur but n’était donc pas de nous soigner ou nous protéger, et la science n’a rien à y voir.
              Cela révèle la bassesse et les buts de nos dirigeants, mais rien au sujet de la science.

              Alors, qu’est-ce qui ruine la science ?
              L’absence de conscience. Et ce n’est pas qu’une boutade.

              Les institutions scientifiques sont des « sociétés d’humains », avec tous les travers induits par les rapports humains (le fric, l’autorité, la notoriété, …).

              La science, tout comme la philosophie, est une démarche intellectuelle, c’est la recherche de la compréhension du fonctionnement du monde par l’observation et la compréhension des principes et phénomènes qui le régissent, en partant du principe que le monde est compréhensible, et non régi par des forces ou entités « surnaturelles » qu’il serait donc inutile de chercher à comprendre (vider la mer à la cuillère, toussa).
              Cela par simple curiosité intellectuelle, ou dans le but de trouver des solutions autres que la prière aux problèmes concrets, comme comprendre et soigner une maladie, ou atomiser l’ennemi.
              Son dévoiement peut juste se trouver dans le but recherché (les Curie ne cherchaient pas à atomiser l’ennemi).

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            • birin // 23.05.2020 à 00h00

              (suite)
              Pourquoi rappeler ces banalités ?
              Pour en venir à la médecine comme pratique, comme art, ou comme religion.
              L’art de la guerre est une technique et nullement un art, sauf pour les psychopathes qui attribuent une beauté plastique à la destruction et la mort.
              La médecine est une pratique, pas un art. L’écrasante majorité des médecins prescrivent les traitements préconisés pour la maladie qu’ils diagnostiquent.
              C’est ainsi que des statines sont prescrites, en préventif, à des millions de personnes dont le taux de cholestérol est supérieur à « la norme ».

              Si les préconisations d’un hurluberlu étaient validées par les autorités médicales, les médecins « pratiqueraient leur art » en prescrivant son traitement, comme pour les statines.
              Pour le Covid, et Raoult, c’est l’hydroxychloroquine, en préventif.
              Est-ce de l’art, un médecin qui cherche à soigner son patient ?
              Non, c’est des milliers de personnes à qui on prescrit du poison (comme tout médicament non adapté), comme pour les statines.

              L’affaire Raoult m’a interloqué, non pour son expérimentation trafiquée (il suffit de comparer les résultats qu’il a publié avec les conclusions qu’il en tire), mais pour le « débat » qu’il a généré dans tous les médias du pays entier.
              Un nombre considérable de personnes ne jure que par Raoult et son protocole, ils citent Raoult comme unique référence et son protocole comme unique traitement, à toutes les sauces, face à tout autre traitement, recherche ou réflexion.

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            • birin // 23.05.2020 à 00h06

              (fin)
              Et tous ceux, scientifiques ou autorités médicales, qui expliquent qu’il ne faut pas préconiser, pour des millions de personnes apeurées, un traitement dont les effets positifs et négatifs n’ont pas été vérifiés avec un minimum de sérieux, que les protocoles de test des médicaments ont été inventés pour réduire les chances d’empoisonner des millions d’innocents, en plus de laisser les malades mourir du Covid, … ; tous ceux là sont qualifiés d’intégristes, de scientistes, empêcheurs de soigner en rond.

              Tout cela correspond point par point à une démarche religieuse : la foi en un messie, en la salvation par ce messie, le combat contre tous les infidèles ou simples incroyants, …
              Et le pompon : la rigueur scientifique (sur ce cas précis) conspuée comme de la tyrannie ou du scientisme, et pas seulement pour ce cas précis, cette critique est générale, et devient absolue pour beaucoup.

              La bassesse avérée des autorités politiques, administratives, médicales, … ne m’incite pas à me jeter dans les bras d’un gourou (qui fait d’ailleurs partie de ces autorités) et à adorer son « précieux ».
              Pas plus qu’il ne me conduit à rejeter la rigueur scientifique.

              La pratique est mon métier, la science ses fondations, l’art est justement son prétexte.
              Je ne renie rien de cela, mais dans le tourbillon de mensonges et vilaines qui nous malmènent, comment garder l’esprit clair sur leur dosage ?
              Je pense que la philosophie devrait nous aider, la rigueur scientifique est un bon outil, et la foi est un piège à gogos, comme toujours.

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            • Owen // 23.05.2020 à 07h36

              Désolé Birin, j’avais raté vos réponses.

              Il me semble que Wakisashi et moi, on tente d’isoler l’imposture du scientisme et que vous, vous voulez définir la science, on n’est pas dans un débat antagoniste, mais à partir d’angles différents.

              Quelques commentaires.

              « L’art de la guerre »: si vous lisez Sun Tzu, et ce n’est pas long, vous verrez que c’est bien plus que la simple confrontation entre deux armées ennemies. C’est même l’éviter.
              L’étymologie de « art », ce vieux mot, c’est habileté: sagacité et maîtrise technique.

              Et c’est ce qu’on dirait aujourd’hui d’un « bon médecin » (l’art de guérir), « bon mécano » (art de réparer), ou « bon artisan » (art de fabriquer) « bon prof » (art de faire comprendre), « Einstein » (art de découvrir des lois naturelles).
              Cela va donc au-delà des savoirs, auxquels on réduit aujourd’hui « la science » devenue monde de sachants, contre les autres dont on fait des ignorants à conduire: la scientocratie.
              La fonction n’est pas le pouvoir.

              Raoult… Le site a tellement clivé le personnage qu’on ne peut plus guère l’empoigner. C’est un littéraire: il serait un contributeur très utile à la redéfinition de la médecine française (il y a un gros besoin). Il n’est pas matheux, il préfère un peu trop ses intuitions au traitement des données, ce penchant étant aggravé en situation conflictuelle.

              Oui, « science sans conscience… » devrait être sur le frontispice de l’Académie des Science et être la devise en en-tête de tout document déclaré scientifique.

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    • Anouchka // 20.05.2020 à 09h14

      Votre comparaison avec les couches-culottes mérite qu’on s’y arrête: je passe sur la ressemblance esthétique (qui est pourtant réelle) mais vous n’êtes pas sans savoir que les couches contiennent des produits chimiques qui irritent les fesses des bébés au point que certains sont repassés aux couches en tissu.

      Portez toute une journée de travail un masque dans une ambiance surchauffée et vous remarquerez que ces masques, en fonction de leur provenance, puent différemment, et qu’ils ne donnent pas tous le même sentiment d’étouffement.

      On reproche aux couches culottes de retarder l’âge où les enfants deviennent propres. Ce qui enrichit Pampers et consort-et contribue à polluer l’environnement de manière très importante. Quid du port du masque à vie dans l’espace public?

        +8

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      • Louis // 20.05.2020 à 11h50

        Il y a 18 ans, ma femme et moi avions été tout étonnés de voir en Chine des jeunes enfants chinois porter des petits pantalons avec une fente derrière, donc pratiquement les fesses à l’air. Pas dans un village de cambrousse, mais à Pékin. Le problème des couches est réglé. Mais ils doivent faire leurs besoins dans le caniveau….

          +3

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      • Karine // 20.05.2020 à 22h48

        Petite anecdote : faisant partie des parents qui mettent des couches en tissu à leurs enfants, j’ai aussi en stock les sur-couches, cette deuxième couche externe presque imperméable, pour éviter que tout ceci ne fuite trop tôt…
        Eh bien, depuis deux mois, je prends mes sur-couches à motif de nounours ou de poisson, un élastique de chaque côté, accroché derrière la tête! voilà un recyclage de couche culotte pour faire un masque, relativement imperméable et parfaitement lavable! 🙂

          +1

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    • Anouchka // 20.05.2020 à 09h31

      Mon commentaire sur le parallèle entre les couches culottes et les masques a disparu, pourquoi? Est-ce parce que je rappelle que dans les couches il y a des produits chimiques qui peuvent être irritants pour la peau des bébés et que la surproduction de couches est un problème quand on veut protéger en même temps l’environnement?

        +2

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  • jean-pierre georges-pichot // 20.05.2020 à 09h10

    Pour résumer ces articles : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Je crois que c’est du Socrate. Certains chercheurs redécouvrent quelques données de base de la condition humaine. Mais l’époque est à la prolixité.

      +18

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  • yann // 20.05.2020 à 11h05

    Une deuxième série de simulations semble montrer que le masque de Dark Vador a la courbure optimale.

      +4

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    • Fritz // 20.05.2020 à 11h17

      Par contre, le masque du grand méchant de Turkish Star Wars n’a pas donné de résultats probants :
      https://www.culturecreature.com/turkish-star-wars-dunyayi-kurtaran-adam/
      Mais les scientifiques attendent une étude randomisée en double aveugle. Les savants de jadis auraient recommandé le visionnage de ce film pour la « contraction des muscles zygomatiques », comme disait Georges Colomb alias Christophe.

        +5

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  • jp // 20.05.2020 à 11h06

    Des simulations informatiques calculées et visualisées par des gens de Météorologie sur la diffusion des microgouttelettes ont été mises sur internet il y a plus de 15j. Le premier masque chirurgical date de 1897 !!!!

      +0

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  • Arnaca // 20.05.2020 à 11h53

    Quelques remarques à ce papier révolutionnaire qui reprend des études sur la pollution aux particules fines :
    – Il est souvent rappelé que les masques devraient en priorité être portés par les émetteurs de virus. Certains super-masques FFP2 très chers, dont ceux de 3M qui illustrent des articles portant sur le sujet, sont dotés de valves expiratoires, ce qui semble légèrement paradoxal.
    – La taille de 3 microns utilisée pour certifier les masques correspond à 30 fois la taille des gros virus respiratoires.
    – On ne sait pas combien de virus suffisent à infecter un individu, ce qui réduit la signification du nombre de particules détectées dans l’air en aval d’un masque. Tout est relatif.
    – Le risque d’absorption par les muqueuses oculaires ne doit par être oublié.
    – le risque des particules déposées sur les parties découvertes du visage est totalement négligé. (utilité d’un make-up désinfectant ? piste à suivre pour une start-up ?)
    – Le masque de Dark Vador, qui date quand même des années 70 semble tout à fait adéquat pour une vie sociale sans risque inconsidéré.
    – la vie est une maladie génétique congénitale, sexuellement transmissible, avec une létalité de 100%. De nombreux facteurs de risque et des comorbidités sont susceptibles d’en accélérer le décours fatal. Elle touche actuellement plus de 8 milliards d’individus, pour n’évoquer que les êtres humains. Des gestes barrière et certains traitements pharmaceutiques ou chirurgicaux ont démontré leur efficacité pour la prévenir.

      +16

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  • Séraphim // 20.05.2020 à 12h28

    « Les masques faciaux sont souvent conçus pour protéger la personne qui les porte ». Belle fake!
    Non et non, les masques de soudeurs peut-être, les masques chirurgicaux c’est à dire ceux dont il est question, jamais. Tout chirurgien s’équipe pour éviter au patient ouvert de recevoir ses postillons et autres morves. Le masque sanitaire est explicitement conçu pour éviter une transmission de l’intérieur vers l’extérieur. Quant aux microns du virus, rien à voir. ce qui se transmet, ce ne sont pas des virus volant, mais des goutelettes supports indispensables au maintien en ‘vie’ du virus. Celles-ci font plus de 3 microns. CQFD

      +3

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    • Anouchka // 20.05.2020 à 13h34

      Donc si vous ne voulez pas en porter vous êtes potentiellement coupable d’homicide.

        +1

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      • kasper // 20.05.2020 à 13h59

        Comme les vaxins, c’est un geste de prévention solidaire. Mais les individualistes « tout pour ma gueule » ont du mal a comprendre ce genre de choses.

        « Sauver des vies ? Je voudrais bien mais comme je suis incapable de me laver les dents mon masque pue. Et pis ca gratte. Alors les gens peuvent bien crever. »

          +3

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    • grumly // 20.05.2020 à 14h08

      Les FFP1, FFP2 et FFP3 existent sous 2 formes, avec et sans soupape. Les modèles avec soupape rejettent l’air sans le filtrer, donc ils peuvent contaminer une personne extérieure mais pas le porteur du masque. C’est bien qu’ils sont conçus pour protéger le porteur mais pas les autres.

        +3

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    • Arnaca // 20.05.2020 à 15h37

      Faux.
      1) Le personnel habilité à traiter des patients infectieux porte des masques, pas pour éviter de contaminer les patients mais eux-mêmes. Ils ont souvent des soupapes pour le confort de leur respiration. Il s’agit de masques de protection de type 2, dont une des particularités est d’aitre adaptés au visage et ainsi de protéger des aérosols en suspension.
      2) Un masque, aussi primitif qu’il soit assure une réduction du nombre de particules projetées dans sa direction, protégeant ainsi son porteur un peu mieux que rien. Après ça, tu fais comme tu veux, comme tu peux.
      Les particules hydratées ont la fâcheuse habitude de sécher, ce qui en réduit le volume. À Wuhan, on a identifié et mesuré la densité au mètre cube d’air la présence de particules virales en suspension. Ce qui ne permet par ailleurs pas d’en déduire la contagiosité.

        +2

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  • catherine // 20.05.2020 à 14h34

    Le port du masque est un symbole de soumission.

    Celle à l’autorité, à la croyance que l’autre peut me contaminer (ce qui est en fait la motivation première de ceux qui veulent absolument le porter), soumission à la pensée unique ou encore celle à la peur de la mort.

    J’ai encore eu ce matin un bel exemple de paranoïa aiguë, chez une jeune femme qui est heureusement lucide, paranoïa qui lui fait avoir un comportement qui n’a plus rien de rationnel et elle le reconnaît elle-même.
    C’est le genre de personne qui n’ose plus sortir et qui de fait ne sort plus. Son masque en tissu lui englobait presque tout le visage, elle ne pouvait presque pas respirer, restreinte qu’elle est déjà par l’angoisse qui tétanise son diaphragme. Pitoyable.

    Elle reconnaissait que ce qu’elle avait vu « à la télé » l’avait définitivement rendue psychotique.

    Je crois vraiment que beaucoup de personnes ne s’en remettront pas.

    J’en profite, cette phrase m’a hallucinée:

     » En revanche, le fait de ne pas pouvoir éteindre une bougie en soufflant à travers un masque peut donner une idée de son étanchéité. »

      +9

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  • Arnaca // 20.05.2020 à 15h59

    L’image de la bougie est une des rares démonstration de bon sens. implacable dans les conditions de l’expérience
    Comment voulez-vous projeter des particules virales contre une personne si vous êtes incapable de projeter à la même distance une quantité d’air suffisante pour faire vaciller une flamme de bougie ? La vitesse initiale nécessaire pour atteindre un but diminue en fonction de la distance et de la densité des obstacles. Et aucune opinion ne permet de modifier ça. Sauf les hallucinations évidemment.

      +4

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    • catherine // 20.05.2020 à 20h55

      Arnaca ! je ne peux pas imaginer qu’avec un masque quelque soit sa qualité, on puisse éteindre une bougie !

      Ou alors on lui aura fait un trou en son beau milieu bien en face de la bouche.

        +0

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      • Arnaca // 21.05.2020 à 01h57

        Catherine, calmez-vous et relisez tranquillement ce que j’écris. Nous affirmons exactement la même chose.
        À tous les autres sachants participant à cette aimable conversation. On parle de diminution du risque, dont les mesures s’additionnent, pas d’élimination.
        Si les abrutis de soignants dont j’ai fait partie pendant plus de 40 ans portent des masques au travail avec des patients infectieux par voie aérienne à moins de 50cm, ce n’est peut-être pas uniquement pour jouer au docteur, même si le fait d’en être sous-équipés ne les contamine pas tous.
        Pour vous autres français lambdas, le test de la bougie est le seul que le gouvernement vous autorise, tant qu’il vous interdit d’acheter des masques homologués.
        https://www.youtube.com/watch?v=GK7HX0sBfiQ

          +1

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  • mdacier // 20.05.2020 à 20h45

    les éternuements peuvent parcourir 20 pieds ou plus, donc 6 pieds pourraient ne pas suffire pour éliminer le risque de transmission

    et le gouvernement francais parle de 1 m de distanciation …

      +1

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  • Arcousan09 // 20.05.2020 à 22h25

    Si vous voulez ne pas mourir décérébré regardez donc ce que dit cette doctoresse allemande
    Une analyse que personnellement j’avais faite après étude approfondie des statistiques passées et la montée en puissance de la coercition des citoyens tous les 3 ou 4 ans: 2003 SRAS, puis H1N1, grippe aviaire … etc
    Bonne écoute et tentez de penser par vous même au lieu de vous laisser manipuler …
    https://www.youtube.com/watch?v=7S-ZzrxGExI

      +1

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    • fanfan // 20.05.2020 à 23h11

      Il y a aussi les interventions courageuses de Sara Cunial au parlement italien (nata a Roma di origini venete, residente a Bassano del Grappa, laurea in Chimica industriale all’ Università degli Studi di Padova, alle elezioni politiche del 4 marzo 2018 viene eletta alla Camera) :

      – le 25 avril, jour de la fête de la libération, elle lance un violent réquisitoire contre l’instauration masquée d’une « dictature sanitaire » de l’actuel gouvernement italien : https://www.youtube.com/watch?v=DgamFAvb2j0

      – le 14 mai, elle dénonce l’Etat profond, la mafia médicale, le Bilderberg… Elle accuse Bill Gates de « crimes contre l’humanité » et le gouvernement italien de soutenir un agenda de contrôle total, « Vous enfreignez le code de Nuremberg » : https://www.youtube.com/watch?v=eq_CY08uk5g (observez le comportement de ses collègues du parlement sur cette video prise sous un autre plan : Vista, 2:55 : https://www.youtube.com/watch?v=7PPIqxei1zE).

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    • fanfan // 20.05.2020 à 23h27

      Et aussi… L’appel vidéo du 22.04.2020 de Massimo Mazzucco au nom de la sphère d’information alternative italienne pour dénoncer les volontés de plus en plus évidentes de censure sur Internet au prétexte de la crise du Coronavius. L’appel est signé à la fin de la vidéo par les gérants et collaborateurs des principaux sites de libre-information.
      A quand une telle initiative en France ?
      https://www.youtube.com/watch?v=VyNXMa0l918
      Source video (vf) C Terrass https://youtu.be/hSbRGa0fAzc
      Vidéo originale : https://youtu.be/mvDrRYvqBfo

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    • fanfan // 20.05.2020 à 23h38

      @Arcousan09 – Dans la ligne de la vidéo signalée et a diffuser, il y a le billet de Liliane Held-Khawam du 13 mai
      « La validation scientifique, au coeur de la sécurité sanitaire »
      https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/13/la-pression-des-chiffres-faux-va-favoriser-une-prise-de-risque-sanitaire/

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  • Arcousan09 // 21.05.2020 à 09h51

    @fanfan
    Merci pour tous ces liens
    Manifestement ne pas respecter la version officielle est une faute grave qui entraine la censure
    Il y a une vérité, une unique vérité détenue par des génies transcendants de la politique de haut vol ….
    Cette censure me confirme que cette histoire de covid est une vaste manipulation de cervelles qui permet de mélanger carpes et lapins coté décès afin de mieux marquer l’esprit du maximum de citoyens …
    Et Jupiter sera acclamé comme sauveur de l’humanité …. Le Christ peut aller se coucher …

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