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17.août.201917.8.2019 // Les Crises

La politique de Trump à l’égard de l’Iran : des hypothèses dangereusement faussées, et pas de plan « B ». Par Alastair Crooke

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Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 01-07-2019

Alastair Crooke

1er juillet 2019

© Photo : Wikimedia

Le professeur Russell-Mead nous dit « que la clé de la politique du président à l’égard de l’Iran est que son flair pour le pouvoir (et Trump est un juge compétent en matière de pouvoir, insiste R-M) lui dit que l’Iran est plus faible, et que les États-Unis sont plus forts, que ne le croient les tenants de la politique étrangère… Ce que veut M. Trump, c’est un accord avec l’Iran à la mesure de sa perception du pouvoir relatif des deux pays… ». (non souligné dans l’original).

« Au niveau de la diplomatie publique, [Trump] s’engage dans son mélange habituel d’éblouissement et de baratin [faisant de la politique américaine le Donald Trump Show, avec le pays et le monde obsédés par le moindre de ses mouvements, spéculant fébrilement sur ce qui va suivre, suggère R-M]… Et au niveau de la politique du pouvoir, il serre régulièrement et systématiquement la vis à l’Iran : en armant ses voisins et en leur assurant son soutien, en renforçant des sanctions et en augmentant la pression psychologique sur le régime.

« M. Trump comprend bien les contraintes qui pèsent sur sa politique iranienne. Lancer une nouvelle guerre au Moyen-Orient pourrait ruiner sa présidence. Mais si c’est l’Iran qui déclenche la guerre, c’est une autre histoire. Une attaque iranienne claire contre des cibles américaines ou même israéliennes pourrait unir la base Jacksonienne de M. Trump comme l’attaque de Pearl Harbor a uni les Jacksoniens américains pour combattre le Japon impérial. » [Jacksonien : De Jackson 7e président des États-Unis, sa politique se distingue par le populisme à l’intérieur et par l’isolationnisme en politique étrangère, NdT]

L’analyse de Russell-Mead est probablement correcte. Mais ce n’est pas tout : l’approche de Trump repose sur d’autres hypothèses clés sous-jacentes : Premièrement, qu’avec l’effondrement de l’économie iranienne et la montée en flèche de l’inflation (Trump répète fréquemment cette affirmation infondée), le système révolutionnaire iranien va soit imploser, soit se mettre à genoux devant Washington, en demandant un nouvel accord nucléaire.

Deuxièmement : Trump peut se permettre d’attendre cette implosion imminente et se contenter d’augmenter les pressions économiques pendant ce temps. Troisièmement : Trump affirme qu’une guerre avec l’Iran serait courte : « Je ne parle pas de soldats sur le terrain », a-t-il dit. « Je dis juste que si quelque chose arrivait, ça ne durerait pas très longtemps ». Et quatrièmement : Trump a dit (et semble croire) qu’il n’aurait pas besoin d’une « stratégie de sortie » en cas de guerre avec l’Iran, ce qui suggère qu’il pourrait vraiment penser que la guerre serait limitée à une brève campagne aérienne et qu’elle serait ensuite terminée.

Que dire de plus ? Eh bien, seulement que toutes ces hypothèses sont presque certainement fausses – et, comme le note Daniel Larison dans The American Conservative, « si le président américain pense qu’une guerre avec l’Iran « ne durerait pas très longtemps », il sera probablement plus disposé à la déclarer. Les faucons soulignent déjà, comme on pouvait s’y attendre, qu’attaquer l’Iran ne serait pas comme attaquer l’Irak ou l’Afghanistan, et ils disent cela en partie pour surmonter les réserves apparentes de Trump à l’idée de s’enliser dans un conflit prolongé ». L’Iran serait en effet bien différent de l’Afghanistan ou de l’Irak, mais d’une toute autre manière que celle revendiquée par les faucons.

L’Iran n’implosera pas sur le plan économique : vendredi, la Russie a fait part de son engagement à sécuriser les secteurs pétrolier et bancaire de l’Iran si le mécanisme de compensation INSTEX de l’UE ne fonctionne pas efficacement d’ici le 7 juillet (lorsque le créneau de l’Iran vis-à-vis de l’Europe sur cette question fermera). Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergei Ryabkov a déclaré vendredi que Moscou est prêt à aider l’Iran à exporter son pétrole brut et à assouplir les restrictions imposées à son système bancaire si l’Europe ne parvient pas à faire de l’INSTEX un mécanisme viable. La Chine a également déclaré que les « transactions énergétiques normales » avec Téhéran sont conformes à la loi et devraient être respectées. Le gouverneur de la Banque centrale d’Iran a déclaré cette semaine que l’Iran a « passé le pic des sanctions. Nos exportations de pétrole sont en hausse », a déclaré M. Hemmati.

Si « l’hypothèse d’implosion » est erronée, il en va de même de l’affirmation selon laquelle l’Iran viendra mendier un nouvel accord nucléaire auprès de M. Trump. Voici, à titre d’illustration, le récit (iranien) de ce que le Guide suprême a dit au Premier ministre Abe :

« Lors de la rencontre avec Shinzo Abe (le 13 juin), ce dernier a dit à l’Ayatollah Khamenei : « Je voudrais vous transmettre un message de la part du Président des États-Unis ».

« L’ayatollah Khamenei a répondu en soulignant combien les États-Unis sont naïfs et indignes de confiance, et a affirmé : « Nous ne doutons pas de votre sincérité et de votre bonne volonté [celles d’Abe]. Cependant, en ce qui concerne ce que vous avez mentionné au sujet du Président des États-Unis, je ne considère pas Trump comme une personne avec laquelle il vaut la peine d’échanger un message et je n’ai pas de réponse pour lui, et je ne lui répondrai pas non plus à l’avenir. »

« [Mais] ce que je vais vous dire, vous est dit au regard de votre qualité de Premier ministre japonais, et parce que nous considérons le Japon comme un de nos amis…

« L’ayatollah Khamenei, notant l’affirmation de Shinzo selon laquelle les États-Unis ont l’intention d’empêcher la production d’armes nucléaires par l’Iran, a déclaré : « Nous sommes opposés aux armes nucléaires et ma Fatwa religieuse interdit la production d’armes nucléaires ; mais vous devriez savoir que si nous avions l’intention de produire des armes nucléaires, les États-Unis ne pourraient rien y faire ; et son interdiction ne [serait] pas un obstacle ».

« Le chef suprême, en réponse au message selon lequel « les États-Unis ne sont pas pour un changement de régime en Iran », a insisté sur le fait que « notre problème avec les États-Unis n’a rien à voir avec un changement de régime. Parce que même s’ils ont l’intention de poursuivre dans cette voie, ils ne pourront pas y parvenir… Quand Trump dit qu’il n’est pas pour un changement de régime, c’est un mensonge. Car, s’il le pouvait, il le ferait. Mais il n’en est pas capable. »

« L’ayatollah Khamenei a également fait référence aux remarques du Premier ministre japonais concernant la demande des États-Unis de négocier avec l’Iran sur la question nucléaire, et a déclaré: « La République islamique d’Iran a négocié pendant 5 à 6 ans avec les États-Unis et les Européens – le P5+1 – ce qui a abouti à un accord. Mais les États-Unis n’ont pas tenu compte de cet accord définitif et l’ont violé. Le bon sens permet-il de négocier avec un État qui a rejeté tout ce qui a été convenu ? »

« Il a souligné les quarante années d’hostilité dont les États-Unis ont fait preuve à l’égard de la nation iranienne et son animosité continue et a déclaré : « Nous pensons que nos problèmes ne seront pas résolus en négociant avec les États-Unis et qu’aucune nation libre n’accepterait jamais de négociations sous pression ». »

Et les « pressions » sont précisément ce que les États-Unis augmentent : c’est-à-dire qu’ils augmentent les pressions au lieu de les atténuer, ce qui est probablement la condition sine qua non à la reprise des négociations avec l’Iran. Mais Trump est d’avis que l’Amérique a le droit – en vertu de son important pouvoir – de négocier avec les autres seulement lorsque les parties adverses sont soumises à une « pression maximale ». De toute évidence, il n’a pas été bien informé de l’histoire iranienne d’endurance stoïque à des cataclysmes bien pires et violents. Pas plus qu’il ne l’a été de ce que les Iraniens peuvent puiser dans le récit de l’Imam Hussein une réserve de résilience spirituelle en période de crise.

Comment cela se fait-il ? La notion d’un « Iran sur le point de s’effondrer » est un mème propagé par divers exilés iraniens mécontents, et par la MEK [Mujaheddin-e-Khalq est un mouvement de résistance armée au régime de la République islamique d’Iran, NdT], ainsi que par d’éminents faucons aux États-Unis. Mais de plus – et de manière tout aussi importante, étant donné les sujets de prédilections de la famille politique de Trump – les récits à propos d’« une seule poussée » et de la « fin » de la Révolution iranienne sont constamment mis en avant par Netanyahou. (D’autres Israéliens ne sont pas aussi heureux de l’appui ouvert et enthousiaste de leur premier ministre à la politique de Trump à l’égard de l’Iran – se rappelant comment Israël (et Netanyahou) ont été accusés d’avoir fait pression pour la guerre en Irak en 2003).

Donc. Si l’hypothèse selon laquelle l’Iran s’effondrera ou capitulera sous la pression économique est fausse, et si la présomption selon laquelle « aucune stratégie de sortie » n’est nécessaire, parce que l’Iran est faible et que les États-Unis sont militairement forts (ce qui implique qu’une frappe aérienne rapide et courte réglerait les choses) – est également erronée, où allons-nous alors ?

Si ces hypothèses sous-jacentes continuent de prévaloir sans être sérieusement remises en question, alors, avec le temps, l’Iran n’aura ni implosé, ni capitulé, comme on le prévoyait ; il aura plutôt continué à envoyer des « messages » contrôlés mais qui montent graduellement en puissance pour démontrer quel serait le coût potentiel d’une telle politique si elle devait se poursuivre – les difficultés en découlant étant principalement subies par ceux des alliés des américains qui plaident en permanence pour des « mesures » américaines sévères contre l’Iran.

En fin de compte, Trump se retrouvera dos au mur, une position où il n’a jamais voulu se retrouver : il est peut-être déjà trop tard. Sa situation est la suivante. Soit devoir réagir militairement aux « messages » iraniens, avec toutes les possibilités de contre-attaques asymétriques iraniennes et d’escalade brutale : une perspective qui le fait d’instinct reculer, car il craint que cette voie indécise de loi du talion militaire ne se déroule pas bien pour lui à l’horizon des élections de 2020. Cela pourrait même mettre en danger sa présidence.

Ou bien, un voyage de retour, humiliant et pavé de concessions, vers un processus quasi identique au (tant méprisé) JCPOA – quel que soit son nouveau nom : avec l’espoir d’appeler cette défaite une « victoire ».

Il est fort possible que le président Poutine ait eu en tête de révéler une partie de ce paysage potentiel lorsqu’il a rencontré Trump à Osaka. On ne nous le dira probablement pas. On ne le saura jamais.

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 01-07-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Shock // 17.08.2019 à 09h28

 » Mais les États-Unis n’ont pas tenu compte de cet accord définitif et l’ont violé.  »

Demandez aux Amérindiens, il n’y a pas un traité que les yankees aient respecté. Leur parole vaut peau de balle, demandez aussi aux Russes. Les yankees à la langue fourchue ne comprennent que la force et le meurtre. Seulement aujourd’hui ils n’ont plus les moyens de leur politique face à une alliance Iran-Russie-Chine.

22 réactions et commentaires

  • Fritz // 17.08.2019 à 07h04

    Trump ferait mieux de s’occuper des problèmes de son pays. Les États-Unis n’ont rien à gagner à une guerre contre l’Iran, ni même à une désintégration hypothétique de l’Iran. Comme le suggère cet article, c’est un pays coriace qui en a vu d’autres, depuis des siècles et même des millénaires. Pas de plan B ? Et une rencontre entre pragmatiques ? Il y a quelques années, une rencontre Kim-Trump était inconcevable. Pourtant elle a eu lieu.

    Allez, Donald, choisis le pragmatisme – et vive l’isolationnisme !

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    • M.Smith // 17.08.2019 à 08h52

      Pas faux. Et en même temps Kim a la bombe, pas l’ayatollah (qui n’en veut pas), et la Corée est loin d’Israël, pas l’Iran. Il y a donc des pressions contraires ici et là.

      Outre ceci, le choix du pragmatisme, les pressions, reste bien un double problème d’entre-soi. Un homme de pouvoir est forcément entouré par des vautours et des lapants, et conforté dans son égo. Il lui faut donc apprendre à diversifier ses sources et à penser contre soi. (Même problème chez micron).

        +8

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    • xavier37 // 17.08.2019 à 09h35

      Le problème est que lorsqu’on investi 700 milliards de dollars (soit la moitié du budget federal) par an dans la « défense », il faut prouver que ça sert à quelque chose au péquin moyen. Lequel péquin n’arrive pas à se soigner, à payer les études de ces enfants, ou à rembourser ses prêts, sauf s’il travaille dans l’industrie d’armement. La boucle est bouclée.
      Et puis si l’Iran réagit par une guerre « asymétrique », en clair le terrorisme, les USA sont à peu prés tranquille sur leur île.

        +16

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    • isabelle albiol // 19.08.2019 à 06h45

      Suivre ce qui se passe en géopolitique très important pour moi commentaires viennent compléter mes infos merci

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  • max // 17.08.2019 à 09h05

    Plus le temps passe et plus j’ai le sentiment que ce qui est important pour D Trump est la DE- GLOBALISATION dans sa forme actuelle et à ce titre, que ce soit Clinton, l’UE, l’OMC, l’Iran, la Chine, ou les entreprises américaines refusant de rapatrier les emplois aux USA, pour D Trump c’est du pareil au même.
    C’est seul contre tous.
    Pour dé-globaliser et reconstruire, il faut casser l’OMC et les autres organisations étatiques supranationales.
    Un article de alt-market en explique les enjeux, si tel est l’objectif de D Trump : http://www.alt-market.com/index.php/articles/3884-what-would-it-take-to-build-a-world-without-globalists
    L’Iran ou HK n’étant que des pièces pour déstabiliser le système.

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    • Papagateau // 17.08.2019 à 14h02

      Si les américains voulaient juste sortir des organisations internationales, ils en sortiraient.
      Non, ce qu’ils veulent c’est que les organisation internationale justifient ce que décident les USA, et que tout les pays du monde leurs versent des amendes et que toutes les multinationales étrangères soient gérées par un administrateur de la CIA, aux dépens de leurs intérêts.

      Et là, les organisations internationales des autres les gênent, car leur caractère supranational peut être opposer à leurs lois internationalement « vertueuses » (ça passe?), et a leurs procureurs (ça ne passe plus: Juge et parti).

        +5

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  • Shock // 17.08.2019 à 09h28

     » Mais les États-Unis n’ont pas tenu compte de cet accord définitif et l’ont violé.  »

    Demandez aux Amérindiens, il n’y a pas un traité que les yankees aient respecté. Leur parole vaut peau de balle, demandez aussi aux Russes. Les yankees à la langue fourchue ne comprennent que la force et le meurtre. Seulement aujourd’hui ils n’ont plus les moyens de leur politique face à une alliance Iran-Russie-Chine.

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    • Jean-Do // 17.08.2019 à 10h11

      Malheureusement, le respect des traités et des lois est fonction de la crainte qu’inspire l’autre. Tant que les USA se croiront tout puissant, ils ne respecteront aucune parole ni « chiffon de papier ». Et vu l’argent qu’ils dépensent dans la militarisation de leur société et des rapports internationaux, ce n’est pas près de changer. Je pense même qu’ils feront tout sauter avant de renoncer à jouer les matamores.j

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      • tengukarasu // 21.08.2019 à 00h08

        Je plussoie !! Ce pendant ce pays (leurs gouvernants sont prêts à effacer des pays en cas de relégation en seconde zone, Changement de type d’armement pour être prêt à en découdre avec la Chine pour répondre à un problème économique mais aussi stratégique) ne compte pas baisser les bras. Leur stratégie militaro-industrielle globale fonctionne pour le maintien de leur supprématie coûte que coûte.

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    • Mr K. // 17.08.2019 à 11h29

      L’accord dont vous parlez n’a jamais été un traité du point de vue du droit américain.
      En vertu du droit américain, le JCPOA était un engagement politique non contraignant.

      Il ne s’agit en aucun cas pour moi de défendre Trump, mais simplement de rendre compte des choses telles qu’elles sont.
      L’hystérie anti-Trump s’accommode mal de nuances. Et il faut bien que Trump ait commis un outrage à la hauteur de sa monstruosité, donc soit sorti unilatéralement d’un traité…

      Obama savait qu’il ne pourrait pas obtenir la ratification de cet agrément comme traité par le sénat qu’il ne contrôlait pas.
      Le « Iran Nuclear Agreement Review Act of 2015 », non contraignant légalement donc, est le résultat d’un compromis politique pour obtenir l’aval des chambres le 22 mai 2015.

      Extrait de la fiche wikipedia traduite :

      « Selon le département d’État des États-Unis, il ne s’agit pas spécifiquement d’un accord exécutif ou d’un traité, mais d’un engagement politique non contraignant. Contrairement aux traités, qui exigent le consentement des deux tiers du Sénat pour la ratification, les engagements politiques ne nécessitent aucune approbation du Congrès et ne sont pas exécutoires en droit interne, il existe de nombreux rapports erronés selon lesquels ils constituent un accord exécutif. »

      Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator

      https://en.wikipedia.org/wiki/Joint_Comprehensive_Plan_of_Action

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      • max // 17.08.2019 à 12h00

        Si ce n’est pas contraignant pour les USA, ce n’est pas également contraignant pour l’Iran.
        Dit comme cela les deux parties respectent l’accord.

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        • Mr K. // 18.08.2019 à 10h54

          Pas de problème pour moi concernant ce que vous écrivez.
          Contre-argumenter serait très facile, mais cela n’est pas mon objet.

          Par contre, tordre la réalité parce que cela nous arrange est je crois une mauvaise pente qu’il faut éviter.
          Plus on va se crisper, plus on va y succomber.
          On s’arrête où?

            +1

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      • Papagateau // 17.08.2019 à 14h14

        Traité américains a la majorité des deux tiers…

        Et pendant ce temps là en France, un référendum sur l’Europe est remporté a la MINORITÉ des 44,7% (donc contre les majoritaires).
        Ne cherchez pas de justifications, sinon l’approbation des milliardaires de médias.

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  • RGT // 17.08.2019 à 09h50

    Je constate simplement que la « vision » des « élites » US est totalement auto-centrée et qu’elle est totalement incapable de conceptualiser que la population d’un pays étranger (et surtout culturellement très éloigné des « divins concepts » qui règnent dans cet empire dégénéré) soit différente de celle qui habite la « nation élue de Dieu ».

    Quand on se contente d’observer le « succès » de ce type de politique vis à vis d’états MICROSCOPIQUES comparés à la « grandeur » des USA (Cuba par exemple qui résiste depuis 60 ans) on se rend compte que les « élites » US vivent sur une autre planète (« reptiliens » ???).

    Aujourd’hui, la donne a changé en termes d’armements mais la VOLONTÉ des peuples est inchangée.

    Si la majorité de la population z’unienne est prête à se soumettre à n’importe quel envahisseur qui lui permettrait de se débarrasser de ses « élites » ce n’est pas le cas pour toutes les population de cette planète.

    Les seuls cas où les USA ont réussi une invasion « victorieuse » étaient ceux dans laquelle la population locale était déchirée entre plusieurs factions et que certaines d’entre elles décidaient de collaborer avec l’envahisseur pour « exploser » leurs ennemis séculiers.
    Exemple récent: L’Irak qui était le siège d’animosités sunnites/chiites réprimées dans le sang par Saddam Hussein.

    Par contre, quand la population se soude contre l’envahisseur, c’est le désastre : Vietnam, Cuba, Afghanistan etc…

    Si j’étais à la place des dictateurs US je prendrai garde car cet empire est lui aussi en guerre interne permanente entre ses communautés, ce qui ne présage rien de bon.

    Il suffirait simplement que l’Iran, sournoisement (comme les USA le font) monte les communautés les unes contre les autres ET contre Washington et le fruit trop mûr tombera tout seul sans avoir besoin de l’envahir.

      +9

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  • martin // 17.08.2019 à 11h11

    Toujours la même routine. Le soutien sino-russe met l’Iran à l’abri de l’effondrement socio-économique qui serait censé le mettre à genou, et de la menace d’effondrement militaire qui ferait une bonne promo à Trump. Bref, ce dernier n’a plus qu’à reculer à plus ou moins court terme. C’en est presque lassant, mais c’est très agréable.

      +8

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    • Logique // 17.08.2019 à 21h58

      « Les américains n’ont plus besoin du Golfe Persique peu importe de ce qui s’écrit sur l’épuisement du pétrole de schiste. »

      Si ils en ont toujours besoin, et c’est une question de qualité du pétrole, car tous les pétroles ne se valent pas. Quant au pétrole de schiste, il ne va pas durer longtemps, il s’épuise non seulement très rapidement, mais la plupart des sociétés de forage vont se retrouver en banqueroute, car ils doivent multiplier les puits et ça coûte.

        +2

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      • Catalina // 17.08.2019 à 22h24

        Même pas, aucun puits de schiste n’est rentable aucun, en revanche, ils polluent à plus de 300 km de leur implantation, l’eau, la terre, tout quoi.

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      • Catalina // 18.08.2019 à 03h00

        « les USA n’ont plus besoin du Golfe Persique  » ils ont bien du s’en passer quand l’Iran s’est libéré de ces pilleurs, et si cela est vrai, quels sont les pays visés maintenant par les usa pour leur voler leur pétrole ? Ils ont pillé le pétrole de la Syrie avec l’aide de leur proxis « rebelles-égorgeurs-modérés », ils ne peuvent pas assumer leur mode de vie avec leur production, alors, quelles sont donc leurs nouvelles cibles ?
        Et puis premier exportateur en 2021 me dit ma boule de cristal et les médias-menteurs.
        Quand à la pollution, et ce n’est pas l’état profond us qui le dit : https://stopgazdeschiste.org/2015/06/18/etude-gaz-de-schiste-nouvelle-mise-en-evidence-de-la-pollution-de-l-eau-par-fracturation-hydraulique-fracking-texas/

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  • Catalina // 17.08.2019 à 22h18

    ayrand,
    Oui, et il n’y a pas de chomage aux usa, ni plus de 42 millions de personnes qui vivent uniquement avec les tickets alimentaires, ni personne qui vit sous des temps, pas de bulle des prêts étudiants, pas de bulle des prêts pour une simple voiture, pas de bulle des simples cartes de crédit, pas d’armement qui a besoin de maintenance et est bonne pour la ferraille, pas de personnes surrendettées pour simplement se soigner, par de meurtres policiers pour des raisons insignifiantes, pas d’état sécessionniste de Washngton DC, pas de fous furieux qui régulièrement vont tuer dans les écoles, dans la rue, pas des millions d’overdoses, pas de vétérans complètement laissés pour compte par leurs anciens employeurs, bref, ce pays, c’est le paradis sur terre.
    Ayn Rand, cette psychopathe qui prône l’égoïsme absolu comme vertu, lue d’ailleurs dans ce pays plus que la bible.

      +2

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    • Catalina // 18.08.2019 à 02h12

      le rapport c’est qu’on ne peut absolument pas croire les usa, sur tous les points, le mensonge est congénital à ce pays. Donc, quand vous affirmez que les usa sont les premiers producteurs de pétrole, moi, j’en doute.

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  • Myrkur34 // 18.08.2019 à 09h46

    Dans la guerre du Vietnam diffusée sur Arte en ce moment, une réflexion de JFK sur le bourbier à venir genre, « Il faut que l’on s’en aille mais çà va pas être bon pour ma réélection…. » durant l’année 63.
    Cela illustre que ces gens-là sont dans une autre galaxie malgré tous les mérites que certains leur attribuent.
    Puisque les Usa s’occupent de tout et de rien, un ptit vote à l’ONU pour le démantèlement de ce pays qui ennuie toute la planète avec même pas 5% de la population mondiale.
    Le sud aux mexicains, le nord aux canadiens.La Californie état libre.Le Wyoming, Nebraska, les deux Dakotas pour les indiens d’Amérique, les vrais natives. Et on rend Hawaï à sa reine.

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  • Casimir Ioulianov // 19.08.2019 à 14h20

    CUBA II – Le retours de la Farce:
    Après 60 ans de blocus sur une Île voisine avec pour seule conséquence le dépassement de l’espérance de vie des Américains par les cubains, l’Empire tente la même stratégie sur un pays millénaire , riche en ressources et point de passage obligé entre l’Europe et l’Asie.
    Les Iraniens vont ils eux aussi voir leur espérance de vie s’allonger ou niquer une autre stats ? PIB/habitants ? Taux d’alphabétisation ? Mortalité infantile ? Indice de Gini ?
    On en reparle dans 60 ans.

      +0

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