Index de la série « Pollution de l’air »
- La pollution de l’air cause 48 000 morts par an en France (+ présentation des polluants)
- La pollution aux particules fines
- Les graves effets des particules sur la santé
- La pollution de l’air dans le monde
- La pollution de l’air en Europe I (+ les morts du charbon)
- La pollution de l’air en Europe II
- Arrêtons avec les “centrales à charbon allemandes »
- La pollution de l’air en France
- Le très polluant chauffage au bois
- Le choix erroné de la France pour le diesel
- La pollution de l’air en Île-de-France (hors particules)
- La pollution aux particules en Île-de-France
- L’origine des particules en Île-de-France
- La circulation des particules en Europe
- Les épisodes de pollution aux particules en Île-de-France
- Qualité de l’air en Île-de-France et épisodes de pollution récents
- La pollution dans le métro
- La pollution de l’air à la maison
- Synthèse de la série Pollution de l’air
- Suivi en direct de la pollution
La pollution de l’air en France
Voici tout d’abord issu du remarquable site du CITEPA/SECTEN la distribution sectorielle des émissions de polluants en France, en moyenne annuelle :
On constate un vrai renversement de tendance sur le Dioxyde d’azote au milieux des années 1980, avec le renforcement des normes antipollution :
Si on regarde le détail par le seul secteur du transport routier :
on constate que seules 3 % des émissions ne sont pas liées aux moteurs diesel…
Pour le Dioxyde de soufre, on a un renversement encore plus impressionnant :
Les normes appliquées aux industriels ont clairement payé…
Baisse également pour le dangereux benzène :
Avant de passer aux particules, on note des baisses encore plus favorables sur certains métaux toxiques (-75 à 95 %) souvent issus des combustibles pétroliers, comme ici le mercure :
Nickel :
Chrome :
Plomb (fin de l’essence plombée) :
L’Ozone
L’Ozone n’étant pas émise directement, voici simplement deux cartes montrant la pollution résultante :
En synthèse
On observe une tendance encourageante, mais la baisse pourrait être plus rapide, comme nous allons le voir.
Source : Bilan de la Qualité de l’Air
La pollution aux particules en France
Voici un zoom détaillé sur les particules, qui baissent assez nettement (environ -50 % depuis 1990) (voir le détail ici):
Les PM10
Voici les principaux sous-secteurs émetteurs :
Comme on en parle souvent, voici le détail de la contribution du seul secteur routier :
92 % des émissions routières (13 % du total) sont issues du diesel.
Si on regarde de nouveau les « parts de marché » du parc roulant :
on constate que les véhicules particuliers à essence émettent bien moins que les diesels : ils représentent 6 % des émissions de PM10 pour 17 % du trafic.
Les PM2,5
Voici les principaux sous-secteurs émetteurs :
On constate que les particules fines sont émises à plus de 40 % par les chaudières et à 17 % par le trafic routier.
Les PM1,0
Voici les principaux sous-secteurs émetteurs :
On constate que les particules très fines sont émises à plus de 60 % par les chaudières et à 17 % par le trafic routier.
Comme on en parle souvent, voici le détail de la contribution du seul secteur routier :
98 % des émissions routières (17 % du total) de particules très fines sont issues du diesel.
Si on regarde de nouveau les « parts de marché » du parc roulant :
on constate que les véhicules particuliers à essence émettent bien moins de particules fines que les diesels : ils représentent 1 % des émissions de PM1,0 pour 17 % du trafic.
Cela signifie que si le parc de véhicules particuliers diesel avait été identique à celui à l’essence, la pollution totale en particules très fines serait environ deux fois moindre.
Mais les choses sont plus complexes, comme nous le verrons.
Voici enfin une carte de la saisonnalité de la pollution aux particules :
Et en hiver seul sur plusieurs années :
Le Carbone suie
Pour conclure sur les particules, on observe une tendance favorable également pour le très dangereux carbone suie :
la moitié de ces particules (qui sont les plus dangereuses) sont émises par le transport routier.
Répartition géographique
Voici la situation dans les régions françaises :
Attention cependant, c’est la simple moyenne arithmétique des mesures dans les villes (non pondérées par la population).
Je vous ai préparé le détail dans 300 villes françaises en 2014 ici : pollution-air-particules-villes-francaises
Vous pouvez suivre la pollution de l’air chez vous via l’association gérant votre région :
Car la pollution ne touche pas que les villes – comme ici dans la vallée de l’Arve en Haute-Savoie, au pied du mont Blanc (Source) :
Précisions géographiques
Une étude ancienne, portant sur 2000-2006 aboutissait aux concentrations saisonnières suivantes de particules dans 9 grandes villes françaises (Source) :
(le rectangle avec les traits représente la distribution : le rectangle va du 1er quartile (25 % des mesures) au 3e quartile (75 % des mesures), le trait vertical à l’intérieur représentant la médiane (la moitié des mesures sont inférieures, et la moitié supérieures), les traits allant aux 1er et 9e déciles (10 % à 90 % des mesures), les points représentent des valeurs extrêmes.
On note que la pollution aux particules fines empire en hiver, et que Marseille avait alors le record.
Une nouvelle étude portant sur 2007-20101 a confirmé ces tendances (Source) :
L’étude conclut que chaque augmentation de 10 µg/m3 des PM10 se traduit par une augmentation de la mortalité non accidentelle de +0,5 %, dont +1 % pour les plus de 74 ans. Cette surmortalité s’observe principalement durant la période estivale, quelques jours après l’exposition. Elle confirme les effets à court terme des PM10 sur la mortalité, même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40 µg/m3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’OMS (20 µg/m3), et souligne la nécessité d’agir pour diminuer les niveaux de particules en France.
Analysons quelques cartes, en commençant, pour simple rappel, par une carte de la densité de population :
Voici alors les niveaux d’exposition aux particules fines en France :
Scénarios d’actions
L’INVS a réalisé une longue étude analysant différents scénarios.
Dans le premier, on analyse ce qui se passerait sans aucune émission humaine – on fait l’hypothèse que 100 % du territoire a un niveau de 4,9 µg/m3, qui est le niveau qui correspond à la valeur maximale
rencontrée dans les 5% des communes rurales les moins polluées. Ces communes sont principalement localisées dans les massifs montagneux :
Ce scenario est évidemment irréaliste ; mais il a l’intérêt de mesurer les effets totaux de la pollution. On arrive à ceci :
On retrouve les 48 000 décès, dont 25 000 dans des communes de plus de 100 000 habitants, représentant 13 % des décès et 9 mois de perte d’espérance de vie en moyenne. Voici la répartition des effets sur le nombre des décès :
et là sur l’espérance de vie :
On peut dès lors analyser d’autres scénarios, plus réalistes et pouvant servir à guider l’action publique.
Dans le scénario Grenelle de l’environnement, on cible un objectif de 15 µg/m3. Cela éviterait environ 3 000 décès. Nous ne le développons pas plus.
Plus ambitieux, on cible la norme OMS de 10 µg/m3 – ce qui semble un minimum. On aboutit à ces résultats :
aboutissant en synthèse à près de 18 000 décès en moins :
Dernier scenario, le plus ambitieux, dit « communes équivalentes les moins polluées », dans lequel aucune commune française ne dépasserait la valeur de PM2.5 observée dans les communes de classe d’urbanisation équivalente les moins polluées. Ce scénario correspond en moyenne à une baisse de 5 μg/m3 dans les communes concernées (soit 4,9 µg pour les rurales, 5,7 µg en dessous de 20 000 habitants, 6,6 en dessous de 100 000 habitants et 8,2 µg dans les communes de plus de 100 000 habitants). Les concentrations à atteindre pour chaque commune sont les suivantes :
Avec pour résultat :
Sous ce scénario, plus de 34 000 décès seraient évités chaque année en France, dont près de la moitié dans les communes appartenant à une unité urbaine de plus de 100 000 habitants. Ceci correspondrait à une baisse moyenne de la mortalité en France de près de 7 %. Les personnes de 30 ans gagneraient alors en moyenne 9 mois d’espérance de vie. Pour plus de 19,6 millions d’habitants, le gain en espérance de vie à 30 ans dépasserait un an. Des bénéfices importants seraient observés dans toutes les régions, y compris dans les zones rurales
Voici une synthèse de ces scénarios :
On soulignera enfin que si la pollution de l’air est responsable d’environ 48 000 morts par an, 3e cause d emortalité après le tabac (78 000 décès par an) et l’alcool (49 000), c’est la 1ère cause de perte d’années de vie : le tabagisme (actif et passif) représente au total 680 000 années de vie perdues par an, l’alcool 810 000 et la pollution de l’air 950 000… (Source)
Les bénéfices sanitaires des scénarios de diminution des niveaux de PM2,5 présentés précédemment se révèlent être substantiels pour les plus ambitieux (scénario « communes équivalentes les moins polluées », scénario OMS), ce qui constitue un puissant encouragement à l’action.
Commentaire recommandé
Je tiens à dire que c’est (je trouve) vraiment un boulot monstre tous ces billets qui sont en plus d’excelllente qualité: détaillés, bien écrits pédagogiques et tres factuel. De plus je connais un peu ce sujet de pres et tout y est dans ces analyse et explications.
Merci pour ce travail en général. Cest vraiment agréable de lire un travail aussi bien fait. Et je parle de manière général, l’ensemble de votre blog.
Bonne journée tout le monde.
18 réactions et commentaires
Je tiens à dire que c’est (je trouve) vraiment un boulot monstre tous ces billets qui sont en plus d’excelllente qualité: détaillés, bien écrits pédagogiques et tres factuel. De plus je connais un peu ce sujet de pres et tout y est dans ces analyse et explications.
Merci pour ce travail en général. Cest vraiment agréable de lire un travail aussi bien fait. Et je parle de manière général, l’ensemble de votre blog.
Bonne journée tout le monde.
+58
AlerterAinsi, les calculs d’émissions entre véhicules diesels et véhicules essence ont été faussés dans les modèles avant 2010. Est-ce ques modélisations sont basées sur les émissions déclarées officiellement ou sur les émissions réelles.
Autre point, le trafic aérien a une part non négligeable dans la pollution.
Néanmoins encore merci à tous les contributeurs qui ont participé à cet article et à ceux à venir les jours prochains.
+1
Alertersuperbe étude! bravo.
pour la photo de la vallée de Sallanches (prise depuis Passy Plaine-Joux) on voit une inversion, phénomène météorologique ou on a une couche d’air de température plus basse sous une couche d’air de température plus haute, qui empêche la couche plus froide de s’élever. ce phénomène favorise la pollution mais ce qu’on voit sur la photo n’est pas seulement de la pollution, bien qu’elle soit très élevée dans cette vallée, au point que les élèves de petites écoles doivent rester à l’intérieur pendant les récréations à certaines périodes 🙁
on voit bien l’autoroute qui fait la liaison avec l’Italie par le tunnel du Mont-Blanc, très utilisée par les poids lourds, les travailleurs, les touristes, etc… il y a aussi des industries qui rejettent des gaz polluants… entre autres…
+3
AlerterD’après deux tableaux présentés ci-dessus,
les chaudières domestiques portent une grande part
de responsabilité de la pollution en particules fines.
Deux questions si vous me le permettez:
-sont-ce des chaudières à gaz?
-à quand l’obligation de la pose d’un système de filtration?
merci
+6
AlerterBravo et merci !
Ceci dit, peut-on estimer le nombre de décès prématurés évités par le développement de l’électronucléaire, en supposant qu’à la place on aurait surtout eu des centrales à charbon situées près des ports et des voies d’eau ?
D’autre part, ne peut-on que fuir les pinèdes pour échapper à l’excès d’ozone quand on habite dans le sud ?
+4
AlerterQuel rapport voyez-vous entre pinèdes et ozone ?
Par ailleurs le traitement de l’eau des piscines à l’ozone a-t-il un effet mesurable sur la concentration de ce polluant ?
+2
AlerterIl me semblait avoir lu que l’action de la lumière sur les pinènes formait un peu d’ozone, mais je n’ai pas pu retrouver ça sur Internet. Reste à expliquer la pointe d’ozone de PACA et LR : simplement plus de lumière qu’ailleurs pour agir sur les COV automobiles et industriels, et plus de feux de forêt ?
+0
Alerterbonjour,
excellente série.
je vous signale une coquille :
sous « Voici enfin une carte de la saisonnalité de la pollution aux particules : »
le diagramme du printemps est en doublon et l’été manque du coup.
+1
AlerterCher Olivier,
Quand vous décidez de prendre un sujet à bras le corps, rien ne vous arrête !
Merci à l’actuaire et à la personne que vous êtes pour ces travaux de si grande qualité.
Je comprends mieux pourquoi mes problèmes d’asthme/allergies reviennent.
Encore merci.
+5
AlerterMaintenant la question est : que fait-on ?
Je viens de voir que wolskwagen est redevenu le premier constructeur au monde en termes de ventes… Malgré le fait avéré qu’ils ont trafiqué sciemment leurs données anti pollution. D’ailleurs, qu’en est il des autres constructeurs ? On me sussure dans l’oreillette que Renault aurait aussi été brièvement inquiété pour des faits similaires…
On constate qu’il n’y a pas de réelle volonté politique de changer les choses. Trop d’intérêts sont en jeu, chacun préfère jouer la montre, refiler la patate chaude au voisin… Or, c’est précisément cette inaction qui nous tuera tous à long terme.
J’insiste : ou bien nous changeons d’habitudes en tant qu espèce, et remettons en question notre mode de vie, ou nous disparaitrons.
+5
AlerterLe constat ne date pas d’aujourd’hui malheureusement. L’être humain a une sacrée capacité de résistance vu les agressions qu’il subi quotidiennement : alimentation empoisonnée, eau empoisonnée et air irrespirable, sans compter les autres facteurs de mal-être tels que le stress ou les produits de consommation courante bourrés de produits chimiques, perturbateurs endocriniens etc. Même les médicaments censés soigner ne sont pas sans danger …
Notre passivité, capacité à tout accepter nous mène droit à la catastrophe.
La responsabilité nous incombe. Puisque nous sommes en démocratie, engageons-nous pour changer les choses, bougeons ! Tous les combats se gagnent.
+3
AlerterBien d’accord avec vous… Après plusieurs années de réflexion sur le sujet, je suis persuadé que le changement se doit avant tout d’être individuel, au niveau de chacun (en commençant à l’échelle de sa famille par exemple, avec le tri, le zéro déchet, l’utilisation d’une voiture au lieu de deux voire pas du tout…) et surtout l’éducation de ses enfants. Ce sont les petites gouttes d’eau qui font les grandes rivières, en espérant juste qu’il ne soit pas trop tard…
+2
AlerterA titre d’exemple, il est très facile, économique, efficace et écologique de :
– fabriquer soi-même ses produits d’hygiène et d’entretien (toutes les infos sont disponibles sur le net). Cela permet en plus d’acquérir une connaissance sur les bienfaits de la nature.
– de favoriser les petits producteurs et filières responsables et indépendantes
Si nous ne les encourageons pas, ils disparaîtront au profit des gros acteurs qui auront un monopole/pouvoir absolu.
Il n’est jamais trop tard ! Comme vous le dites, chaque geste a son importance.
Il faut éduquer ses enfants mais plus largement sa famille, amis, connaissances etc… Les petits fleuves font les grandes rivières.
Les arbres plantés aujourd’hui fleuriront demain pour donner des fruits après demain.
+1
AlerterBillet très intéressant comme d’habitude, merci.
Cependant je n’ai pas vu dans la table des matières un chapitre qui pourrait répondre à une question dont je n’ai jamais trouvé la réponse en 10 ans de recherche: Comment avec une pollution qui serait de plus en plus réduite, arrive t-on à avoir de plus en plus de problèmes respiratoires dans la population française?
L’INERIS entre autres fait des recherches sur ce sujet.
Pour le moment on ne peut qu’imaginer que casser des particules en les rendant de plus en plus fines(et donc non mesurable actuellement, comme c’est pratique…) serait au contraire une très mauvaise idée.
Est-ce un hasard si le responsable de PSA lors du reportage d’Elise Lucet, n’a pas souhaité respirer l’air soit disant plus pur à la sortie de son FAP?
On peut en tout cas à notre niveau constater avec nos yeux que le smog est de plus en plus important et récurent malgré la dite baisse de pollution.
+3
AlerterQuel boulot ! Merci beaucoup, énormément… J’attends avec impatience la suite des chapitres à venir.
Il y a également une question en suspend. Quelle est la part de baisse des émissions polluantes attribuable à la seule évolution technologique des véhicules depuis 20 ans ?
À l’occasion d’un rapport d’Airparif, faisant le bilan des politiques de Paris entre 2002 et 2007, et grâce aux chiffres fournis, on pouvait analyser que sans rien faire et à trafic égal, nous aurions pu améliorer la qualité de l’air de 54 % au lieu de 32 %, juste à cause de l’évolution technologique des véhicules sur la même période !!!
À noter :
– Créer des embouteillages et empêcher les véhicules de rouler à leur vitesse optimale (celle qui minimise la pollution au km parcouru) ne sont pas des solutions.
– Les véhicules électriques (notamment les Autolib’) ne sont pas une solution : ils seraient, entre autres, 2 fois plus dommageables pour l’environnement qu’un véhicule thermique : http://www.consoglobe.com/voiture-electrique-ou-thermique-le-bilan-environnemental-complet-cg
– Empêcher les vieux véhicules à essence de rouler dans Paris sans discrimination, tandis que les bobos en 4X4 diesel flambant neuf auront toujours le droit, n’est pas une solution…
Aussi, sera-t-il possible d’envoyer tout ce dossier à nos « décideurs » franciliens : Paris, Région, Départements… pour qu’ils cessent d’essayer de nous faire croire qu’ils s’attaqueraient aux vrais problèmes, en faisant la guerre sans distinction à tous les automobilistes (sans leur proposer d’offre de transport alternative en plus).
+2
Alerter1. Cela fait plaisir de voir la pollution aérienne baisser.
2. Par contre, les courbes partent en asymptote, va falloir changer de méthode pour les faire à nouveaux baisser.
+0
AlerterIl faudrait mettre des brumisateurs sur les périphériques et les autoroutes proches des agglomérations afin de faire tomber els particules au sol au moins en cas d’alerte de pollution.
On voit quand même nettement que :
– les pics de pollution en hiver viennent largement du chauffage
– la situation est bien meilleure qu’auparavant alors qu’on nous vend l’inverse … ou comment des mensonges finissent par nourrir le doute des gens
+0
AlerterJe renouvelle un commentaire précédent, je pense qu’il faut
– mieux éclairer le rapport entre pic et moyenne pour l’impact sanitaire.. On se concentre sur les pics, et tout le monde donne l’impression qu’on agit, alors que le vrai problème sanitaire est dans la durée d’exposition longue…
– éclairer de manière contradictoire la mesure de mortalité « prématurée », Thierry Philip, élu lyonnais et cancérologue donne des éléments très différents… « A Lyon à cause de la pollution, mais aussi à Munich et à Londres, au lieu de gagner 5 ans de vie tous les 20 ans, vous allez gagner 4 ans et 6 mois. Ce sont des morts prématurées ». (https://www.lyonmag.com/article/85677/thierry-philip-le-problme-n-est-pas-le-pic-de-pollution-mais-d-amliorer-la-qualit-de-l-air)
+1
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