Source : Madaniya, René Naba, 10-11-2017
La prise d’otages politique est une pratique courante en Arabie saoudite et Saad Hariri, le chef du gouvernement libanais, avant d’être captif des Saoudiens à Riyad, aurait même participé à une opération similaire à l’encontre d’un jeune prince contestataire, selon les révélations de Moujtahed, le gazouilleur le plus célèbre du Royaume.
La pratique est ancienne et remonte à la décennie 1970.
L’exemple le plus connu est celui de Nasser As Saïd, le chef de l’opposition saoudienne, enlevé à Beyrouth, en pleine guerre civile libanaise, par les services saoudiens avec la complicité de dirigeants palestiniens, notamment Abou Zaim, responsable militaire du Fatah pour le sud Liban, agissant sur ordre d’Abou Iyad, le bras droit de Yasser Arafat. Nasser As Saïd, auteur d’un remarquable ouvrage sur «Le Royaume d’Al Saoud», drogué, a été jeté par dessus bord d’un avion militaire saoudien au dessus du Robh Al Khali, le quart désertique du royaume.
Que des dirigeants palestiniens se soient prêtés à de telles compromissions morales, qu’ils aient livré un opposant politique à une dictature, explique une part de leur déconfiture dans le commandement de leur guerre de libération nationale.
Le 2eme cas connu est celui du prince Sultan Ben Turki Ben Abdel Aziz, petit fils du fondateur du Royaume.
Sultan a été enlevé dans le palais du Roi Fahd à Genève, à la suite d’un traquenard, drogué et exfiltré de Suisse via un avion d’évacuation sanitaire vers l’Arabie saoudite où il a été maintenu sous contrôle entre hospitalisation et résidence surveillée. Son tort est d’avoir dénoncé un vaste réseau de corruption entre Rafic Hariri, ancien premier ministre du Liban et père de Saad et des princes de la famille royale saoudienne. Son rapatriement forcé a été alors décidé.
Le scénario de l’enlèvement
Les protagonistes ont mis à profit la visite en Suisse du prince héritier Abdallah, à l’époque chef de la garde nationale pour mettre en œuvre leur stratagème, ordonné d’ailleurs par Abdallalh en personne.
Sultan, natif de 1968 et âgé alors de 35 ans, a été invité au palais royal à Genève par Abdel Aziz, fils du Roi Fahd, et Sultan Al Cheikh au prétexte de conclure un arrangement. Au terme du déjeuner, les deux conjurés se sont éclipsés prétextant un coup de fil, leur hôte a été alors immobilisé par cinq gardes de corps masqués, drogué et expédié vers Riyad, via un Boeing 747 sanitaire appartenant à la famille royale saoudienne.
La totalité du récit de Moujtahed sur ce lien
La 3me tentative, avortée celle-là, a été dirigée contre Sara Bint Talal, la sœur de milliardaire Walid Ben Talal, avant sa demande d’asile politique à Londres.
Khaled Al Toueidjiry, à l’époque secrétaire particulier du Roi Abdallah , a convié à déjeuner en vue d’un arrangement la princesse. Flairant un traquenard, la princesse s’est esquivée. Sarah était dénommée «princesse Barbie» en raison de sa tendance à faire ses emplettes au supermarché en limousine.
Là aussi, qu’une princesse de sang royal saoudien quête l’asile politique auprès de son ancien colonisateur donne la mesure de l’étouffoir saoudien et de l’intolérance de ses dirigeants.
La liste n’est pas limitative. Pour s’en convaincre, il suffit de méditer sur le sort réservé au président nominal du Yémen, Abed Rabbo Hadi, en résidence surveillée, en Arabie Saoudite, uniquement autorisé à se manifester selon les besoins de la stratégie saoudienne.
Source : Madaniya, René Naba, 10-11-2017
Du kidnapping comme mode de suppression de toute contestation
Source : Madaniya, René Naba, 20-03-2016
Moujtahed acte IV : Saad Hariri, Flying Dutchman de l’époque contemporaine, face à une possible inculpation pour enlèvement d’un prince saoudien
«Les marins de toutes les nations croient à l’existence d’un bâtiment hollandais dont l’équipage est condamné par la justice divine, pour crime de pirateries et de cruautés abominables, à errer sur les mers jusqu’à la fin des siècles. On considère sa rencontre comme un funeste présage» La légende du Flying Dutchman.
Flying Dutchman de l’époque contemporaine, en errance perpétuelle, à tout le moins depuis le début du printemps arabe, il y a cinq ans, Saad Hariri pourrait faire l’objet d’une possible inculpation pour enlèvement d’un prince saoudien, selon les révélations de Moujtahed. Dans son récit, le gazouilleur le plus craint du royaume saoudien apporte ainsi la preuve indirecte que le «planqué de Beyrouth» est prêt à toutes les forfaitures pour complaire à ces parrains wahhabites. Un tel comportement de la part d »un premier ministre du Liban, laquais de ses maïtres saoudiens constitue, s’il était confirmé, une insulte à tous ceux morts pour l’indépendance du Liban.
Le verbatim de Moujtahed dont la version en arabe est en annexe
L’ambassadeur d’Arabie saoudite à Berne (Suisse) a alerté le cabinet royal sur les prémisses d’une grave crise entre la confédération Hélvétique et le Royaume d’Arabie saoudite qui pourrait prendre la forme d’un convocation, au pénal, de l’ambassadeur saoudien et de diverses autres personnalités politiques.
L’affaire remonte à 2003 du temps du règne du Roi Fahd et de l’invasion américaine de l’Irak.
Les personnes qui pourraient faire l’objet de cette convocation sont les suivantes :
- Le Prince Abdel Aziz Ben Fahd, le propre fils de l’ancien roi Fahd (1982-2005)
- Saad Hariri, ancien premier ministre du Liban et compagnon festif du prince Abdel Aziz, alias azouz
- Saleh Al Cheikh, ministre des Affaires islamiques
L’enquête, qui viserait ces trois personnes, porterait sur l’enlèvement d’une personne, réalisé sur le territoire suisse, en coordination avec l’ambassadeur saoudien. Un groupe d’avocats a réussi à convaincre le parquet général de Genève d’engager une procédure visant à enquêter sur les conditions de la disparition du prince Sultan Ben Turki Ben Abdel Aziz, petit fils du fondateur du Royaume.
Sultan a été enlevé dans le palais du Roi Fahd à Genève, à la suite d’un traquenard, drogué et exfiltré de Suisse via un avion d’évacuation sanitaire vers l’Arabie saoudite où il a été maintenu sous contrôle entre hospitalisation et résidence surveillée. Son tort est d’avoir dénoncé un vaste réseau de corruption entre Rafic Hariri, ancien premier ministre du Liban et père de Saad et des princes de la famille royale saoudienne. Son rapatriement forcé a été décidé alors.
Le scénario de l’enlèvement
Les protagonistes ont mis à profit la visite en Suisse du prince héritier Abdallah, à l’époque chef de la garde nationale pour mettre en œuvre leur stratagème, ordonné d’ailleurs par Abdallalh en personne.
Sultan, natif de 1968 et âgé alors de 35 ans, a été invité au palais royal à Genève par Abdel Aziz et Sultan Al Cheikh au prétexte de conclure un arrangement. Au terme du déjeuner, les deux conjurés se sont éclipsés prétextant un coup de fil, leur hôte a été alors immobilisé par cinq gardes de corps masqués, drogué et expédié vers Riyad, via un Boeing 747 sanitaire appartenant à la famille royale saoudienne. Selon la missive diplomatique, Sultan a réussi à réunir les preuves et un groupe d’avocats sur la base de ces éléments porté l’affaire devant le parquet général de Genève aux fins de lancer une procédure d’investigation.
L’immunité diplomatique des protagonistes
La missive précise que le Prince Abdel Aziz ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique. Dans l’hypothèse où il était mis en cause, un mandat d’arrêts sera émis à son encontre, via Interpol, valable sur l’ensemble l’ensemble du territoire européen et aux États-Unis, ainsi que dans tous les pays avec lesquels la Suisse a conclu un accord d’extradition. Saad Hariri et Saleh Al Cheikh se trouve dans une situation identique. En ce qui concerne la mission saoudienne en Suisse, elle dispose du privilège de l’extraterritorialité et de l’immunité y afférente. «Un éventuel mandat d’arrêt à son encontre serait inopérant. Mais l’absence de coopération ente l’ambassade et la Suisse sur cette affaire pourrait avoir de gaves conséquences diplomatiques», précise le message.
L’avis du conseiller juridique de l’ambassade
Le conseiller juridique de l’ambassade «a averti ses supérieurs qu’au cas où il n’était pas mis fin à cette plainte, une bataille juridique et médiatique se déclencherait suscitant la curiosité des médias européens sur des scandales saoudiens».
Selon lui, l’affaire porte sur 2 volets : Un volet pénal et un volet civil
Le volet pénal est susceptible d’une requalification en acte de terrorisme international en ce que la plaignant a été enlevé contre son gré (acte privatif de liberté), de surcroît, circonstance aggravante, sur un territoire étranger. L’opération a résulté d’une «décision souveraine prise par Abdallah en personne, mise en œuvre par l’ambassade en concertation avec les personnalités précitées.
Le volet civil implique des compensations financières pour les dégâts subis par le plaignant tant sur le plan personnel que sanitaire. Le surdose a plongé le prince contestataire dans un état semi comateux pendant trois mois. Du fait des brutalités dont il a été l’objet, Sultan est atteint d’une quasi paralysie le condamnant à une fréquentation assidue des hôpitaux, en alternance avec des périodes de «résidence surveillée».
Les séquelles dont il a pâti l’ont conduit à effectuer un séjour au MGH Boston (Massachussets General Hospital), l’un des établissements les plus réputés de la capitale de l’État du Massachusetts. La plainte inclut en outre des dédommagements pour la destruction des documents et du matériel en sa possession à l’hôtel où il résidait en Suisse ainsi et dans sa propriété à Riyad.
Les griefs
Rafic Hariri a bénéficié d’un don de 700 millions de dollars –correspondant aux sommes déboursées pour sa mainmise sur le centre ville de Beyrouth, via SOLIDERE, et a surfacturé la construction du palais du prince Abdel Aziz à Riyad, une réplique du Palais d’Al Hambra de Grenade (Espagne), pour une valeur déclarée de 8 milliards de Ryals, dont la moitié 4 milliards, est passée dans la cassette personnelle du premier ministre libanais à l’époque.
Le milliardaire libano-saoudien a avancé le chiffre de 128 milliards de dollars comme le montant total de ses investissements dans des projets saoudiens, quadruplant le montant réel, de l’ordre de 32 milliards de dollars, essentiellement dans la construction de palais pour le Roi Fahd, de son fils Abdel Aziz et du prince héritier Abdallah, et nullement dans de grands projets d’infrastructure. En contrepartie, le prince Abdel Aziz a usé de l’influence de l’Arabie saoudite auprès des autres pays arabes pour favoriser la conclusion de marchés dans ces pays pour le compte des entreprises de Rafic Hariri.
La corruption au ministère saoudien de la défense
Sultan Ben Turki se proposait de dénoncer la corruption régnant au sein du ministère de la Défense, placé sous la coupe réglée de l’inamovible titulaire du poste pendant un demi siècle, Le prince Sultan Ben Abdel Aziz et ses deux fils : Khaled Ben Sultan et Bandar Ben Sultan.
Khaled Ben Sultan, interface du commandement américain de la coalition internationale lors de la 1 ère Guerre du Golfe (1990-1991), le général Norman Schwarzkoff passe pour avoir perçu 3 milliards de dollars de rétro-commissions au titre de l’intendance des troupes en guerre contre Saddam Hussein, mettant à profit cette dîme pour acheter le journal «Al Hayat».
Bandar Ben Sultan, capo di tutti cappi du djihadisme planétaire, au delà ses méfaits guerriers, est passé à la postérité pour avoir perçu un milliard de dollar au titre des rétro-commissions sur la transaction Tornado, la livraison de 100 chasseurs bombardiers britanniques à l’armée de l’air saoudienne pour un usage aléatoire.
Les manigances du Prince Mohamad Ben Salmane
Tous les responsables saoudiens souhaitent mettre un terme à cette affaire et circonvenir la crise. Tous sauf un : Le prince Mohamad Ben Salman, fils de l’actuel Roi qui ne cache pas son vif souhait de voir l’affaire aller jusqu’à son terme pour mettre en difficulté le prince Abdel Aziz et l’écarter ainsi définitivement des cercles du pouvoir, assure Moujtahed.
Et qu’importe les dégâts infligés au Royaume par cette guerre picrocholine et ses méthodes abjectes.
Pour sensationnelle qu’elle soit, l’histoire relève de l’ordre du vraisemblable, en raison d’une part, de la fiabilité de la source, Moujtahed, nullement un fabulateur, d’une lourd tendance wahhabite, d’autre part, à faire usage de l’enlèvement comme mode de suppression de toute contestation.
L’exemple le plus connu est celui de Nasser As Said, le chef de l’opposition saoudienne, enlevé à Beyrouth, en pleine guerre civile libanaise, par les services saoudiens avec la complicité de dirigeants palestiniens, notamment Abou Zaim, responsable militaire du Fatah pour le sud Liban, agissant sur ordre d’Abou Iyad, le bras droit de Yasser Arafat. Nasser As Said, auteur d’un remarquable ouvrage sur «Le Royaume d’Al Saoud», drogué, a été jeté par dessus bord d’un avion militaire saoudien au dessus du Robh Al Khali, le quart désertique du royaume.
Que des dirigeants palestiniens se soient prêtés à de telles compromissions morales, qu’ils aient livré un opposant politique à une dictature, explique une part de leur déconfiture dans le commandement de leur guerre de libération nationale.
La 2e tentative, avortée celle-là, a été dirigée contre Sara Bint Talal, la sœur de milliardaire Walid Ben Talal, avant sa demande d’asile politique à Londres. Là aussi, qu’une princesse de sang royal saoudien quête l’asile politique auprès de son ancien colonisateur donne la mesure de l’étouffoir saoudien et de l’intolérance de ses dirigeants.
Quant à Saad Hariri, son portrait et son bilan sur ce lien :
Pour les liens en rapport avec les révélations de Moujtahed, cf :
- http://www.theguardian.com/world/2004/jan/22/saudiarabia.brianwhitaker
- Wikipedia
- http://www.al-akhbar.com/node/236900
أزمة مرتقبة للسعودية مع سويسرة
بسبب فتح ملف خطف سلطان بن تركي بن عبدالعزيز
السفارة السعودية في جنيف تبلغ الديوان الملكي عن بوادر أزمة كبيرة تتمثل في احتمال استدعاء جنائي للسفير السعودي وشخصيات سيادية أخرى
ويشمل الاستدعاء عبدالعزيز بن فهد بن عبدالعزيز وصالح آل الشيخ وزير الشؤون الإسلامية وسعد الحريري رئيس وزراء لبنان الأسبق وأسماء أخرى
وجاء في رسالة السفارة للملك أن الاستدعاء سيكون للتحقيق على خلفية جريمة خطف جرت على الأراضي السويسرية شارك فيها المذكورون بتنسيق مع السفارة
في التفاصيل أن فريقا من المحامين تمكن من إقناع النائب العام السويسري بإطلاق إجراء قضائي للتحقيق في خطف سلطان بن تركي بن عبدالعزيز قبل 12 سنة
وكان سلطان قد خُطف من قصر الملك فهد في جنيف ونقل مخدرا بطائرة الإخلاء الطبي للرياض وبقي متنقلا بين المستشفيات والإقامة الجبرية منذ ذلك الحين
وسبب خطفه أنه تحدث لوكالات أنباء ووسائل إعلام عن شبكة فساد بين بعض الأمراء ورفيق الحريري وزعم أنه يطالب بإصلاحات فتقرر إعادته للبلد بالقوة
وجرى استدراجه لقصر الملك فهد من قبل عبدالعزيز بن فهد وصالح آل الشيخ بحجة التفاهم معه وهناك خطف وتم تخديره ونقل بطائرة الإخلاء الطبي للرياض
ويبدو -طبقا لرسالة السفارة للديوان- أن سلطان تمكن من جمع الأدلة ونجح فريق محامين في إقناع النائب العام السويسري بإطلاق الإجراءات القضائية
في رسالة السفارة أن عبدالعزيز بن فهد لا يتمتع بحصانة فإذا صدر الاستدعاء سيجري إحضاره بالقوة من أي مكان في أوربا أوأمريكا أو عن طريق الانتربول
والكلام ذاته ينطبق على صالح آل الشيخ وسعد الحريري فالاستدعاء يجعلهما عرضة للاعتقال عند دخول أوربا وأمريكا أو بلد يتبادل المطلوبين مع سويسرا
أما السفارة (بصفتها تمثل الدولة) فلن يستطيع النائب العام إحضار المطلوبين بسبب الحصانة لكن سيترتب على رفض التعاون تبعات دبلوماسية خطيرة
وحذر المستشار القانوني في السفارة أنه إذا لم يتم إيقاف الدعوى فسوف تندلع معركة قانونية وإعلامية يترتب عليها فضائح تثير شهية الإعلام الأوربي
وبيّن المستشار أن القضية سيكون فيها شقان
الأول جنائي بمستوى إرهاب دولي
والثاني مدني كتعويض عن الأضرار الصحية والشخصية التي تعرض لها سلطان
وسبب تصنيف الجريمة إرهاب دولي هو كونها اقترفت على أرض دولة أخرى بقرار سيادي صدر من الملك عبدالله شخصيا ونفذته السفارة بالتعاون مع المذكورين
وأما الجانب المدني فقد جاء في رسالة السفارة أن الخطف جعل سلطان شبه مشلول لايغادر المستشفيات ومشاكل أخرى تلزم بتعويض ضخم بالقوانين الأوربية
ويؤكد موقع المعارض السعودي مجتهد ، الذي أورد الخبر، أن كل المسؤولين يؤيدون إيقاف الدعوى واحتواء الأزمة ما عدا محمد بن سلمان الذي يريد لها أن تمضي نكاية بعبد العزيز بن فهد .
للمزيد حول هذه القضية يمكن مراجعة المصادر التالية
http://www.alrassedonline.com/2010/12/blog-post_6642.html
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Commentaire recommandé
Merci pour ces rappels.
L’enlèvement de ses propres opposants, voire de citoyens étrangers cela fait très XXieme voire XXIieme siècle (renditions…etc) mais le fait de retenir des chefs d’État ou de gouvernement étrangers c’est le retour aux âges bien antérieurs ! En particulier la situation du président Hadi est tout à fait incroyable. Le fait que la « communauté internationale » le préfère à l’espèce de comité qui dirige l’ex nord Yémen est tout à fait parlant.
Dans le même ordre d’idée le refus de considérer le somaliland fonctionnel pour préférer le « statut quo » chaotique en Somalie est symptomatique. (Somaliland où les prêcheurs pétrodollarsés sont malgré tout aussi à l’œuvre).
Enfin mr Naba que pensez vous du rôle de des UAE en Arabie Saoudite ?
5 réactions et commentaires
Merci pour ces rappels.
L’enlèvement de ses propres opposants, voire de citoyens étrangers cela fait très XXieme voire XXIieme siècle (renditions…etc) mais le fait de retenir des chefs d’État ou de gouvernement étrangers c’est le retour aux âges bien antérieurs ! En particulier la situation du président Hadi est tout à fait incroyable. Le fait que la « communauté internationale » le préfère à l’espèce de comité qui dirige l’ex nord Yémen est tout à fait parlant.
Dans le même ordre d’idée le refus de considérer le somaliland fonctionnel pour préférer le « statut quo » chaotique en Somalie est symptomatique. (Somaliland où les prêcheurs pétrodollarsés sont malgré tout aussi à l’œuvre).
Enfin mr Naba que pensez vous du rôle de des UAE en Arabie Saoudite ?
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AlerterBonjour Alfred
Un papier sur Abou Dhabi assez complet paraitra en février 2018 sur madaniya.info, en deux volets, douze feuillets
la face cachée d’Abou Dhabi Foyer de civilisation ou suppôt du terrorisme
+5
AlerterMerci pour vos articles, M. Naba. Une question connexe : les accointances saoudiennes de Rafic Hariri ont-elles joué un rôle dans son assassinat ?
Et une remarque en passant : Flying Dutchman en français, c’est le Hollandais volant.
+4
AlerterQuestion pertinente: Rafic Hariri a été assassiné le 15 février 2005, dans la quinzaine qui a suivi ll’election d’un KURDE,à la présidence de l’Irak, et la propulsion d’un premier ministre CHITTE à la tête du gouvernement d’un pays, dont la capitale, Bagdad, a étét la capitale de l’Empire abbasside; De quoi rendre ivre de colère et de rage le moindre salafiste dans un pays en pleine ébullition anti américaine. De surcroit, Rafic Hariri revenait de Bagad, ou^, mandaté par l’Arabie saoudite, il avait mené une mission de bons offices auprès des tribus sunnites pour les inciter à collaborer avec l’administration américaine en Irak. Là aussi de quoi rendre fou les djihadistes d’Abou Moussab Zaarkaoui.
deuxio: Flying Dutchman, cela va de soi, mais la dénomination anglaise est mondialement connue. d’où mon choix,
+2
AlerterDès l’assassinat de Rafic Hariri, je me doutais bien que le coupable désigné chez nous (la Syrie) n’y avait guère intérêt, et je pensais aussi aux extrémistes sunnites… Merci pour votre avis.
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