Source : LVSL, 19-07-2019
l se trouve peu de monde pour défendre le bilan d’Alexis Tsipras au sommet de l’État grec. Les dernières élections sonnent comme une sanction pour le chef de file de SYRIZA, le retour du bâton d’un électorat floué et déboussolé. Il y a à peine quatre ans, pourtant, la simple mention de son nom provoquait l’enthousiasme de la gauche européenne. Alexis Tsipras apparaissait comme le point de jonction entre les aspirations à la justice sociale de la population grecque, et la fibre pro-européenne dominante à gauche. Il se trouvait alors peu de voix pour critiquer une stratégie européenne dont l’échec était pourtant prévisible… Par Alexandros Alexandropoulos et Zoé Miaoulis. Traduction Valentine Ello.
Un taux de chômage qui touche encore un Grec sur cinq, un taux de pauvreté et de risque de pauvreté qui frappe actuellement 35 % de la population grecque selon l’institut eurostat, une dette souveraine équivalente à 180 % du PIB qui, ramenée à chaque individu, coûterait 40,000€ par citoyen grec… les promesses d’amélioration des conditions de vie des plus modestes, portées par Alexis Tsipras avant son élection, semblent bien loin.
Les défenseurs du gouvernement SYRIZA mettent en avant la baisse du chômage, qui s’élève aujourd’hui à 18 %, alors qu’il atteignait 28 % en 2013. Ils passent sous silence le fait que la majorité des nouveaux emplois créés (55 % des nouveaux emplois de l’année 2017) sont des emplois à mi-temps, qui ne permettent la plupart du temps aux travailleurs grecs que de percevoir un salaire de survie.
Ils omettent également de signaler que l’émigration de près de 500,000 Grecs depuis le début de la crise a pu contribuer à réduire significativement le taux de chômage. De la même manière, le taux de croissance annuel qui oscille entre 1 et 2 % par an depuis l’élection de Tsipras est présenté comme une avancée significative de la part de ses partisans ; on voit mal sa signification, alors que le PIB grec a été amputé de près d’un quart entre 2008 et 2015.
La population grecque subit les conséquence d’une décennie de coupes budgétaires dans les services publics, de baisse des salaires et des retraites et de hausse de taxes sur les plus pauvres. Le gouvernement Tsipras (janvier 2015 – juillet 2019) s’est rapidement inscrit dans la continuité de son prédécesseur conservateur Antonis Samaras (2012 – 2015) et du social-démocrate Giorgios Papandréou (2009 – 2011). Après avoir brièvement tenté de résister à l’agenda de la « Troïka » (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire international), il a appliqué la grande majorité des réformes exigées par celle-ci.
LA CURE D’AUSTÉRITÉ SOUS LA COUPE DE L’UNION EUROPÉENNE
Entre 2015 et 2019, on estime à 15 milliards d’euros la valeur totale des économies dégagées par les mesures d’austérité. Un agenda qui a valu à SYRIZA les félicitations du FMI et des mouvements conservateurs européens. Les défenseurs de Tsipras font remarquer que le gouvernement SYRIZA a limité l’ampleur des coupes budgétaires dans certains domaines, comme celui des retraites – où le montant des coupes ne s’élève qu’à 2,4 milliards d’euros, tandis qu’elles ont atteint 45 milliards d’euros entre 2010 et 2014 ; mais en 2010, les citoyens grecs n’avaient pas encore été paupérisés par les plans d’austérité successifs… En fin 2018, le gouvernement SYRIZA annonçait céder aux réquisits des créanciers en effectuant une nouvelle coupe de 18 % dans le système de retraite… avant de l’ajourner, à quelques mois des élections de mai 2019.
Les partisans de SYRIZA mettent également en avant la mise en place de mesures sociales par le gouvernement Tsipras au début de l’année 2019 – dont les opposants dénoncent le caractère électoraliste et clientéliste, à quelques mois d’élections décisives : légères réductions de la TVA et de l’impôt foncier, coup de pouce donné aux petites retraites, hausse du salaire minimum grec de 11 %. Celles-ci semblent insuffisantes en regard de la baisse spectaculaire de 23 % du salaire minimum grec de 2010 à 2018, initiée par le gouvernement Papandréou et continuée par ses successeurs Samaras et Tsipras lui-même. Il faut aussi inclure les diverses réformes du marché du travail votées sous le gouvernement Tsipras dans le bilan de celui-ci ; entre autres, une loi restreignant considérablement le droit de grève, puisqu’elle impose aux syndicats d’obtenir le soutien de 50 % de leurs adhérents dans une entreprise pour enclencher une grève qui ne soit pas illégale – on devine que cette mesure ne va pas favoriser les travailleurs au sein des entreprises dans leurs revendications salariales.
De la même manière, les baisses de la TVA impulsées par Tsipras en 2019 compensent à peine la hausse de ce même impôt, mise en place par le même Tsipras fin 2015, sous la pression de la « Troïka » ; il faut aussi prendre en compte le fait que cette baisse de TVA a été financée sur la base de l’excédent budgétaire primaire – la différence entre les recettes et les dépenses – de l’année 2018, exceptionnellement élevé, lui-même obtenu à partir de mesures d’austérité. Il y a fort à parier que le nouveau gouvernement conservateur grec reviendra sur ces mesures sociales, qui n’ont été consenties par les créanciers de la Grèce qu’en raison de la temporalité électorale de l’année 2019.
C’est que la Grèce ne s’est en rien libérée de la contrainte que les créanciers et l’Union européenne font peser sur son budget et sa politique économique. Officiellement, la Grèce est sortie des mémorandums – agendas de réformes structurelles rédigées par la « Troïka » – honnis par la population grecque, comme Alexis Tsipras l’a récemment annoncé sur l’île hautement symbolique d’Ithaque. En réalité, la Grèce a simplement échelonné le remboursement de sa dette sur quarante ans, avec obligation de faire valider son budget tous les quatre mois par la Commission européenne jusqu’en 2059 ; cette obligation inclut également le dégagement d’un excédent budgétaire primaire annuel d’au moins 2,2 % – un horizon de rigueur budgétaire que Tsipras dénonçait comme ayant pour effet « d’étrangler l’économie grecque » avant son élection. On voit donc mal la différence avec les mémorandums du passé, au-delà du changement de dénomination.
Si sur la question des salaires et des impôts, le gouvernement Tsipras a fait preuve de davantage de combativité face aux réquisits de la « Troïka » que ses prédécesseurs, il est d’autres dossiers sur lesquels on peine à voir la moindre différence – quand le gouvernement SYRIZA ne s’est pas montré plus conciliant encore à l’égard de la « Troïka ». Entre autres, celui des privatisations. Depuis 2015, ce sont des compagnies de chemin de fer helléniques, une dizaine de ports et d’aéroports et des centaines d’îles qui ont été vendues à des compagnies privées et des fonds d’investissements étrangers. On compte bien sûr des firmes allemandes – notamment le groupe Fraport, qui a obtenu une part importante dans le rachat des aéroports grecs – mais aussi des entreprises d’État chinoises, comme la société Cosco qui a racheté le port du Pirée, ou encore des investisseurs qataris sur plusieurs îles grecques privatisées.
Autre thématique sur laquelle les opposants à Tsipras se montrent intraitable : celle du logement. Les gouvernements Papandréou et Samaras avaient déjà fragilisé la situation des Grecs les plus endettés et menacés d’expulsion. Une loi votée en 2017 par une majorité de députés SYRIZA systématise la vente aux enchères des biens immobiliers et des logements des Grecs les plus endettés ; ce sont actuellement 200,000 logements grecs qui sont concernés par cette procédure, ou en voie de l’être.
« TRAHISON » DE TSIPRAS OU REFUS D’AFFRONTER L’UNION EUROPÉENNE ?
Il y a loin du Tsipras qui arrive au pouvoir en 2015, vent debout contre « les élites et les oligarques », à celui de l’année 2019, qui justifie au Financial Times les « réformes » imposées à la Grèce avec une phraséologie qu’Emmanuel Macron ne renierait pas.
En 2015, lorsque le jeune Alexis Tsipras arrive au pouvoir, il est vivement soutenu par des partis, politiciens et intellectuels de gauche à travers le monde entier. Les voix qui, en Grèce, s’inquiétant de la nature réelle du projet de SYRIZA, questionnaient son refus de rompre avec l’Union européenne, étaient balayées d’un revers de main et catégorisées comme « sectaires ». Une étrange industrie de tourisme révolutionnaire a émergé, et l’on a vu nombre de philosophes, universitaires et politiciens progressistes se rendre à Athènes pour une photo de circonstance. De Žižek à Negri et d’Iglesias à Corbyn, tous voyaient dans la victoire de SYRIZA un moyen de donner à leurs idées un regain de crédibilité.
L’histoire de la trahison de SYRIZA vis-à-vis de la lutte contre la dette grecque est désormais bien documentée. Peu après l’arrivée du parti au pouvoir, Tsipras s’est engagé dans une série de négociations controversées au sein de sa base. La promesse de s’affranchir du programme du FMI et d’effacer la dette, initialement avancée, a été remplacée par un but bien plus modeste dès les premières heures de l’accession du parti au pouvoir. SYRIZA s’est alors mis à évoquer des « renégociations » honnêtes, un modeste dégrèvement pour le remboursement de dette, et un ralentissement relatif du programme d’austérité.
La tragédie trouve son épilogue à l’été 2015, quand SYRIZA en appelle à un référendum, demandant aux citoyens s’ils acceptaient la continuation du programme d’austérité, tandis que planait au-dessus des Grecs la perspective d’une expulsion de l’Union européenne et de la zone euro. Malgré les menace de pénuries de médicaments, de produits alimentaires, de banques fermées et d’une éjection de l’Union européenne, les Grecs ont voté à 61 % contre la poursuite des mesures d’austérité. Yanis Varoufakis décrivit plus tard l’atmosphère endeuillée qui régnait dans le bureau du leader de SYRIZA qui, selon ses dires, espérait que le « Oui » l’emporte au référendum. Refuser le plan d’austérité aurait en effet poussé la Grèce à une sortie de la zone euro et de l’Union européenne, solution à laquelle Tsipras était résolument hostile.
Quelques heures avant les résultats du référendum, Alexis Tsipras embrassait Jean-Claude Juncker et échangeait des plaisanteries avec Angela Merkel. Quelques jours plus tard, il faisait voter au Parlement un plan d’austérité que son prédécesseur conservateur, Antonis Samaras, n’avait pas voulu accepter. La grande majorité des politiciens, intellectuels et journalistes qui avaient apporté leur appui à SYRIZA depuis son élection, n’ont pas remis en cause leur soutien. Ceux qui ont critiqué la « capitulation » de Tsipras, à l’instar d’Alain Badiou, n’ont jamais questionné leur soutien originel apporté à Tsipras au moment de son élection – comme si sa « capitulation » était une simple erreur commise par l’individu Tsipras, et non le fruit d’une absence de réflexion sérieuse vis-à-vis de l’Union européenne de la gauche grecque dans son ensemble.
Le journaliste britannique Paul Mason a réalisé un documentaire sur le référendum grec baptisé This is a coup, qui consistait en grande partie à éluder la responsabilité de SYRIZA, de Yanis Varoufakis et bien sûr d’Alexis Tsipras. Slavoj Žižek défendit ouvertement SYRIZA et continua à soutenir le parti, pendant que son collègue de l’Université de Birkbeck à Londres, le philosophe de gauche Costas Douzinas, participait à l’élection pour le secrétariat général de SYRIZA et fut élu. Dès lors, il vota toute les mesures d’austérité que le parti avait introduites au Parlement. Judith Butler, de manière plus discrète mais sans équivoque, continua à défendre le mouvement en participant aux événements qu’il organisait. Podemos, l’allié espagnol de SYRIZA, était clairement embarrassé par le tournant austéritaire du parti mais a fini par en justifier la nécessité. Le Parti travailliste britannique n’a pas eu de mots assez durs contre les créanciers et la Troïka, mais ont toujours ouvert leurs portes aux principaux représentants de SYRIZA.
Cette logique de soutien inconditionnel témoigne d’une tâche aveugle de la gauche européenne, dont elle a encore du mal à se départir aujourd’hui : son incapacité à accepter la perspective d’une rupture avec l’Union européenne.
Source : LVSL, 19-07-2019
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Commentaire recommandé
Ceux qui partent dans ce genre de situation économique ne sont pas ceux qui sont dans la « panade » mais la plupart du temps ceux qui ont un bagage intellectuel (ingénieur, médecins,…) qui finiront par manquer au pays de départ alors trouver fabuleux cette méthode demandez au Portugal qui est prêt à payer ceux qui reviendraient, car ils se sont aperçu que la main d’œuvre qualifiée leur manquait ( non sans blague).
42 réactions et commentaires
C’est certain : si dans notre pays on poussait à l’émigration tous les gens dans la panade ça changerait beaucoup de choses .
Mais « en même temps » , s’il y avait une pénurie de main d’oeuvre ça pousserait les salariés à réclamer des hausses de salaires et autres gâteries qui n’ont pas lieu d’être en régime néolibéral , ni pour notre patronat .
Contentons nous d’avoir des exclus , de verser des larmes sur eux et surtout ne changeons rien .
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AlerterCeux qui partent dans ce genre de situation économique ne sont pas ceux qui sont dans la « panade » mais la plupart du temps ceux qui ont un bagage intellectuel (ingénieur, médecins,…) qui finiront par manquer au pays de départ alors trouver fabuleux cette méthode demandez au Portugal qui est prêt à payer ceux qui reviendraient, car ils se sont aperçu que la main d’œuvre qualifiée leur manquait ( non sans blague).
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AlerterParce que vous croyez que les diplômés français n’émigrent pas pour exister ?
Quand je lis cet article, je me dis que la France s’est aussi engagée sur ce terrain avec Hollande et Macron : c’est juste moins voyant.
+7
AlerterSi bien sur mais en faire une politique volontaire comme ce fut le cas dans certains pays pour en faire une solution miracle c’est purement du suicide pour un pays.
L’article est hypocritement bienveillant pour la troïka européenne mais le constat est alarmant :
https://voxeurop.eu/fr/content/article/2368871-les-portugais-extinction-prevue-en-2204
+4
AlerterM’étant rendu en Grèce à quelques reprises sous l’ère Tsipras, je constate que la fraude de survie des pauvres est là et celle-ci est légitime. Par contre, la fraude de ceux qui vont bien (hôteliers, restaurateurs…) s’est accélérée. Tsipras a échoué sur tout et le peuple s’enfonce.
+9
AlerterCe cher Alexis n’a été qu’une taupe de l’UE destinée à faire réfléchir les autres peuples qui souhaitaient prendre leur indépendance : Si vous votez pour ces « idoles de pacotille » contraires à la Divine Loi Bruxelloise vous vous ferez laminer sans aucune possibilité de vous soustraire.
Visiblement ça semble avoir fonctionné : Tous les prétendants sont désormais €uro-compatibles.
J’avoue que lors de son élection j’avais été surpris qu’un homme si éloigné de la « Foi Incontournable » soit parvenu jusqu’à la victoire.
Sachant qu’habituellement seuls les candidats oligarco-compatibles pouvaient parvenir à se hisser sur le trône.
Mais j’ai très vite compris que ce n’était qu’une magouille de plus pour écœurer les peuples :
– Soit Tsipras était complice de la supercherie, ce qui est un crime pour lequel il devrait être condamné pour l’éternité.
– Soit la « Bienfaisante Kommision » a des arguments à faire pâlir de jalousie la mafia albanaise pour « convaincre » les « brebis égarées » de rentrer illico-presto dans la bergerie.
Ou sans doute les deux.
À mon avis, la seule solution pour qu’un peuple puisse être entendu et respecté par l’hydre de Bruxelles consisterait à utiliser la technique légendaire de Valachie inaugurée par le regretté Vlad Tepes pour se protéger des velléités turques et de la noblesse.
De son vivant, les turcs se sont toujours tenus à distances des frontières de son territoire.
Par contre, lorsqu’ils ont appris sa mort, ils ont sonné l’hallali.
De plus, comme c’était la tradition à l’époque, Vlad a été ÉLU au poste de roi. Un « président » en quelque sorte.
+3
AlerterLa seule solution valable a terme était une triple révolution:
1- sortie de l’€
2- sortie de l’ue
3- s’attaquer à l’église et à l’armée, cadastrer le pays
Sa seule excuse: le peuple grec ne voulait ni de 1, ni de 2.
+1
AlerterC’est ce qu’on dit… Mais si les Grecs étaient aussi européistes que ça, pourquoi ont-ils voté à plus de 60 % contre les diktats de la Troïka (UE – BCE – FMI) le 5 juillet 2015, au risque de se faire expulser ? Et s’attaquer à l’église orthodoxe et à l’armée grecque, serait-ce raisonnable ? Personne n’a oublié le coup d’État des colonels…
Il me semble plutôt que la révolution passait par trois mesures :
1 – réquisition de la banque centrale
2 – contrôle des changes
3 – émission d’une monnaie parallèle
Le gouvernement grec aurait pu ensuite proclamer un défaut sur la dette, au moins partiel. Nous sommes d’accord, de telles mesures auraient conduit au Grexit.
Dès le mois de février, la capitulation de Tsipras était prévisible. On disait jadis : un Bazaine, un Laval, un Quisling ; il faut maintenant dire et répéter : un Tsipras.
+13
Alerter» de telles mesures auraient conduit au Grexit. »
Et réciproquement: la sortie de l’€ implique le retour au drachme avec ses conséquences quasi automatiques et la sortie de l’ue implique une souveraineté retrouvée sur toutes les institutions grecques. Pour la question de la dette, le modèle à suivre était l’Islande.
Laval? Quisling? Il ne faut pas exagérer. Ca en devient ridicule.
« Personne n’a oublié le coup d’État des colonels… »
Raison de plus!
» Mais si les Grecs étaient aussi européistes que ça »
C’est ce qui arrive quand on veut le beurre et l’argent du beurre.
+2
AlerterOn appelle ça un social-traitre. Remarquez, nous avons les mêmes à la maison, et depuis des décennies. Il faut dire que le dernier est particulièrement gratiné cependant : au prétexte de « protéger les français », il obéit aveuglement aux injonctions répétées de L’UE : privatisations, destruction des services publics par étranglement budgétaire, coupes dans les budgets sociaux… Et, comme tsipras le social-traitre, quand les « rien » ne sont pas d’accord on leur envoie les miliciens, on en mutile quelques uns pour l’exemple, et on les emprisonne en masse, histoire de gérer démocratiquement la contestation.
Après, à la différence de tsipras le social-traitre, il fait reconnaître que macronie est plus franc : il a rapidement avoué (pour les idiots qui ne l’auraient pas remarqué) qu’il n’était « pas de gauche ».
Et, à la différence de la Grèce, il sait que les français sont attachés à leur pays, et se battront de plus en plus, quitte à se révolter carrément, plutôt que d’émigrer en masse vers d’autres cieux supposés plus cléments. La preuve ?
https://www.bastamag.net/Beauvau-Castaner-violences-policieres-fusils-d-assaut-LBD-grenades-blesses-mutiles-gilets-jaunes
Ce gouvernement tout en « dialogue » et « bienveillance » vient de commander de quoi armer sa police avec ce qui se fait de mieux : 25 millions de balles de fusils d’assaut, destinées à la police française oui, pas à l’armée. Histoire, sans doute, de gérer un peu moins démocratiquement la colère qui va monter inexorablement ?
La France n’est pas la Grèce…
+12
AlerterIl faut avoir été en Grèce pour savoir le mal qui a été fait. Seul gouvernement anarchocommuniste toutes les institutions du pays ont été piétinees. Des anarchistes de tous les pays s’y etaient donne RV pour casser et nuire à la population….
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AlerterCe n’est pas seulement l’échec et la responsabilité du seul Tsipras mais de tous les partis qui ont exercé le pouvoir depuis 2010. On peut alors s’étonner que les partis alternatifs fassent des scores misérables et que Tsipras soit renvoyé au profit d’un politicien pro-UE qui va mener la même politique que lui.
+0
Alerter… Tout comme en France ! Les Français qui ont voté à 55% contre le traité constitutionnel en 2005, ont voté massivement pour la clique européiste LREM, LR, PS, EELV, RN, FI, etc.
Les deux listes du Frexit ont recueilli à peine 2% des voix aux européennes de 2019 !
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AlerterLa lamentable soumission(pour ne pas dire compromission) de l’UE à la domination néo-libérale mondiale ne me semble pas remettre en cause l’impérieuse nécessité, pour les populations du continent européen, de s’unir afin de ne plus être l’enjeu d’un « grand marché » qui les décervelle et les déshumanise, auquel les différents États-souverains ne pourraient de toute façon pas résister.
Une véritable Union européenne se doit de mettre en place des règles internes qui protègeraient ses citoyen-ne-s des attaques (à commencer par les multiples contrats de libre-échange commercial) des autres « blocs » et de leurs influences néfastes.
D’où l’importance pour les citoyen-ne-s, du nord au sud et de l’est à l’ouest, d’être correctement informé-e-s afin de pouvoir prendre leur destin en mains et de se choisir des représentant-e-s gouvernant-e-s de l’UE ainsi que de leurs pays/régions, dignes de leurs aspirations à une transition politique sans guerres(ni militaires, ni commerciales) basée sur le respect de chaque être(humain, animal, végétal, tous interdépendants) vivant sur les territoires partagés.
+1
AlerterJe ne sais pas si votre programme nous a convaincu·e·s. Ni même votre analyse : qui vous dit qu’un État souverain ne pourrait résister à la mondialisation libérale ?
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Alerter@Fritz
Compte tenu de l’épuisement des ressources naturelles, du poids de « l’économie », des dissensions entre les différents partis, des pressions internationales, je ne vois guère comment un pays (même « grand » comme la France, avec sa puissance nucléaire, moi qui suis d’un tout petit, la Belqique) pourrait s’en sortir sans les autres…
Voir la tentative désespérée du Vénézuéla…
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AlerterAh, bon ? Et comment a fait l’Islande contre les banquiers en 2008, avec ses 300.000 habitants ?
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Alerter@Michel le Rouméliote
L’Islande (comme Cuba, qui va sans doute finir par rentrer dans le rang du Grand Marché-d’après mon voyage là-bas en 2016, juste après la visite d’Obama) est une île, avec un nombre de population insignifiant. Pas vraiment utile de « s’armer » contre elle(et pas sûr non plus que des moyens subtils et pernicieux ne soient déjà à l’œuvre).
+0
AlerterMerci à « Les crises » pour vos efforts d’information et ce forum où nous pouvons nous parler.
Car les humain-e-s ne le seront vraiment qu’en choisissant la parole vraie(merveille particulière développée pour parer à leur faiblesse naturelle de petits mammifères, destinée à transmettre les savoirs et capacités, renforcée par l’écriture et l’imprimerie, suivies des modernes moyens de communication) pour résoudre leurs conflits et leurs difficultés à vivre ensemble, plutôt que la stratégie de la dissimulation et du mensonge caractéristique de l’affrontement, qui les sauvera peut-être de la confusion généralisée(déséquilibre mental) et de l’extinction prématurée annoncée(déséquilibre physique).
D’où l’ÉNORME responsabilité des divers médias.
Bien entendu, l’éducation et l’enseignement doivent aussi être profondément transformés… afin de permettre l’acceptation de lois garantissant l’égalité de droits, la liberté de choix, et protégeant la nécessaire solidarité aujourd’hui sanctionnée.
« Lorsque l’humanité sera enfin sage,
nous passerons de la compétition dans l’individualisme
à l’individualité dans la coopération. »
Colette Magny en 1963
+0
AlerterLa participation au référendum de 2005 était de 70%. En 2019, la participation aux élections européennes est tombée à 50% même si Ella a augmenté par rapport aux précédentes élections européennes
+0
AlerterC’est bien là le drame: on critique à tout va, mais on ne s’implique pas!
Le devoir des européen-ne-s qui veulent vraiment des changements pourrait être de tout mettre en oeuvre pour changer les institutions des diverses entités politiques, nationales et européennes, et de transformer le système de démocratie représentative en démocratie plus participative, afin, premièrement, d’établir la séparation des pouvoirs(politique, juridique, militaire, économique et financier).
Car c’est une action qui nous est permise, et même encouragée, par la plupart des Constitutions.
Mais, prises dans la compétition absurde et grotesque de la particratie institutionnalisée, et inondées par les propagandes électoralistes, les populations ne savent plus à qui faire confiance…
À propos: qui, en France, a mis Macron sur son trône?
Selon moi, et vu de l’extérieur, une seule réponse: les abstentionnistes déboussolé-e-s? indécis-e-s? désespéré-e-s? ignorant-e-s des enjeux?ou simplement indifférent-e-s? !!!
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AlerterOn voit comment sont traités les gilets jaunes et l’absence de résultats pour une plus grande participation des citoyens aux décisions politiques
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AlerterOnt mis Macro au pouvoir ceux qui ont appelé à voter pour lui comme s’il était un rempart contre l’extreme droite et comme si la famille le pen etait plus que des bouffons.
Pour mémoire et rappel il n’y avait aucune raison à appeler à voter Chirac comme l’a fait Jospin.
Comme il n’y avait aucune raison à appeler à voter Macron en 2017.
La simple arithmétique suffit pour le comprendre.
Ensuite que les électeurs n’aient Plus envie de voter pour des gens qui les amènent dans des impasses me semble juste.
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Alerter« Cette logique de soutien inconditionnel témoigne d’une tâche aveugle de la gauche européenne, dont elle a encore du mal à se départir aujourd’hui : son incapacité à accepter la perspective d’une rupture avec l’Union européenne. » Tout est dit ! La gauche, après avoir embarqué son peuple vers l’aube bleue de l’européisme radical avec Tonton, Delors à la Commission et Papandréou senior en Grèce qui renie son programme antieuropéen de 1974, est incapable de reconnaître sa faute initiale (normal ! La gauche a toujours raison !). C’est pour ça qu’elle s’est effondrée, soit dans la macronie, soit dans l’impuissance mélenchonienne chez nous et qu’en Grèce, Tsipras n’a pu que trahir.
Désormais, la sortie de l’ue, de l’euro et de l’OTAN est constamment présentée comme une idée « de droite », donc a priori détestable, même si ça n’a rien de droite spécifiquement !
Beau gâchis ! La gauche ou les idiots utiles du capitalisme financier via l’européisme béat…
+11
AlerterBonjour
Le premier ministre grec fraîchement élu et chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, aurait lancé la chasse aux anarchistes (rouvikonas). Ce gouvernement serait en train de réactiver des lois scélérates mises en place durant les années 20, qui visaient alors le parti communiste grec et les anti-autoritaires. Il semblerait aussi qu’il ait recruté 2000 voltigeurs pour participer à des opérations de répression et du matériel de renseignement « made in Macronie » serait également en train d’être mis à disposition des services grecs.
On vit une époque vraiment intéressante…
http://blogyy.net/2019/07/31/grece-la-chasse-aux-anarchistes-est-ouverte/
+5
Alerter(complément)
Exarcheia est un quartier d’Athènes. C’est un lieu d’autogestion et d’initiative citoyenne permettant de combattre collectivement la misère sociale et la politique d’austérité du gouvernement grec. Il est vu comme le foyer de l’anarchisme grec.
+4
AlerterEt si Tsipras avait été sincère, croyant vraiment que les membre de la troïka ferait preuves de compréhension de la problématique grecque et trouverait avec lui des aménagements. N »imaginant pas une seconde qu’ils soient capable d’un véritable acte de guerre en coupant les crédits à son pays et dès lors face a cet acte, il s’est trouvé démunie, sans courage de trouver le moyen d’affronter violemment ses agresseurs.
Ce n’était surement pas l’homme politique à la hauteur de l’enjeu trop naif et finalement couard pour oser faire différement. Ensuite il s’est enfermé dans la gestion de la situation, tentant sans doute, de son point de vue, de sauver ce qu’il pouvait et d’atténuer autant que faire se peut les effets de cette cure d’austérité, de toute façon vouée à l’échec,parce que imposée dans un but autre que celui affiché.
Et oui la gauche, si tant est que ce concept existe encore, n’est pas capable de réfléchir sereinement mais avec détermination à une sortie de l’UE
+3
AlerterAu fait c’est quou les résultats aux législatives grecques ?
Le parti de Tsipras s’effondre de 35 à …. 31 % depuis 2015 !
Les grecs ne sont ils pas tout simplement harasses de lutter ?
+0
AlerterJe me rappelle les jours qui ont précédé le couchage lamentable de Tsipras. Je me rappelle qu’ici même, sur le blog, des participants nous alertaient sur ce couchage à venir. ça m’avait mis en colère, et je les avais violemment pris à partie pour jouer les Cassandre. A ma grande honte, ils étaient lucides et avaient raison.
Mes excuses donc à, entre autres, Lysbeth Levy qui faisait partie de ceux qui avaient vu juste.
Le choc et la violente dépression(politique) consécutive au forfait de Tsipras et de toute sa bande de bouffons(pas beaucoup de démission chez Syriza me semble-t-il) a eu un résultat immédiat.
Depuis que Jospin a ordonné le bombardement de la Serbie et signé le traité de Nice, je n’ai plus jamais voté socialo sauf pour faire barrage à Sarko en 2007 et pour le virer en 2012. Rien, aucune européenne, régionale, municipale, cantonale, legislative.
Depuis Tsipras, je n’ai plus jamais voté PG ou LFI.
Blair avait tué la sociale-démocratie, Tsipras a tué la gauche.
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AlerterNon vote socialo OK
mais pourquoi PG ou LFI, ils n’ont trahi personne à ma connaissance et si ils avaient mis de l’espoir dans Tsipras au début, comme beaucoup ils on vite déchanté
peut être leur tenez vous rigueur de leur trahison future supposée
+6
AlerterQuel espoir dans Tsipras de la part de LFI ? Ils savaient parfaitement que Tsipras refusait de rompre avec l’UE et n’ont jamais préconisé qu’il le fasse; bien au contraire. Il suffit de revoir toutes les ambigüités et les circonvolutions coupables de Mélenchon sur l’UE.
Pensez que le même Mélenchon a osé proféré ceci « s’il faut choisir entre l’Euro et l’intérêt national..; » mais les deux sont incompatibles. Il faut choisir précisément; le « si » n’a pas sa place. C’est comme si De Gaulle en 1940 avait dit « il faut choisir entre l’indépendance nationale et l’occupation allemande ».
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AlerterPas sûr que « virer Sarko » en votant Hollande en 2012, fût le meilleur moyen. Hollande ne fit qu’ouvrir largement le boulevard au néo-libéralisme en vigueur de 1983, n’hésita pas à mettre Valls minoritaire à Matignon, fit voter la loi El Khomri et c’est bien sous son quinquennat que furent mises à l’honneur les premières grandes violences policières lors des manifestations contre cette loi de grande régression sociale. Enfin « avoir viré » Sakozy pour qu’un Hollande – dont il est intéressant de connaître sa pensée de droite depuis 1984 – produise un Macron – ce qui était à attendre d’une social-démocratie toujours prête à trahir – qu’il a largement promu lorsqu’il était à l’Elysée, doit amener à se poser la question :avoir viré Sarkozy, quel résultat ? Avoir voté pour « le moins pire » n’eut pour résultat qu’instaurer le pire
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AlerterSans l’Europe, la Grèce serait resté comme les pays de cette zone géographique: Bulgarie, Albanie, Macédoine, Kosovo, etc. Tous ces pays avait globalement le même même économie et le même PIB par habitants il y a 30 ans.
Seul celui de la Grèce a fortement augmenté, grâce à l’Europe.
Mais si la Grèce sortait de l’Europe, c’était la garantie qu’à terme elle retournerait à la situation économique de ces pays environnant. Tsipras a donc fait le mieux pour son peuple.
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AlerterAbsolument pas ! La Grèce avait atteint un niveau de vie supérieur à ces pays en 1981. Elle avait aussi une industrie. mais toute son économie a été ravagée par la « concurrence libre et non faussée » européenne. Elle n’avait d’autre choix que d’accroître sa dette, avec la bénédiction de l’UE, de l’Allemagne et de la France, pour acheter les produits européens et faire progresser le niveau de vie de ses habitants. L’UE lui a tiré le tapis sous les pieds.
Le Kosovo et la Macédoine étaient les plus pauvres des républiques yougoslaves. L’Albanie et la Bulgarie ont été ruinées par le communisme et leur niveau de vie était considérablement plus bas que celui de la Grèce. La preuve : l’émigration albanaise et bulgare en Grèce dans les années 1990 !
L’UE a ruiné la Grèce, voilà la vérité !
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Alerter« Elle n’avait d’autre choix que d’accroître sa dette, avec la bénédiction de l’UE, de l’Allemagne et de la France, pour acheter les produits européens » … notamment des sous-marins allemands qui ne fonctionnaient pas.
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AlerterC’est tellement bien ce que vivent les Grecs que je vous conseille d’aller vivre avec eux, ce qu’ils vivent. à tous points de vue, dans un pays vendu à l’encan.
Babeuf
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AlerterN’importe quoi! Affirmations d’un eurolatre compulsif. Je suis grec ayant vécu en Grèce jusqu’à mes 20 ans. Non la Grèce n’avait rien , mais rien à voir avec les pays de l’ex Yougoslavie ou de la Bulgarie, i industrie, commerce,tourisme, marine etc … Bon j’arrête ca ne vaut pas le coup de s’énerver avec les ignorants
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AlerterOn peut toujours faire le procès de Tsypras, mais faudrait pas oublier ses prédécesseurs. Les gabegies des jeux olympiques réalisées avec la complicité de toute L’UE. La Grèce, après Malte, est un laboratoire pour illustrer ce qui nous attend tous en Europe.
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AlerterL’asservissement et le pillage de la Grèce, les supplices infligés au peuple grec, sont crimes irréparables, impardonnables, du capitalisme impérialiste triomphant. L’expérience grecque en notre temps doit servir de précédent et d’exemple sur comment on abolit, en toute impunité, la souveraineté des peuples et des nations, même de celles qualifiées si ironiquement d’«amies».
Ont manqué à la Grèce ses indomptables, prêts à sacrifier leur vie pour leur vénérable mère-patrie. On aurait dû savoir que ces modèles humains, ce n’est pas dans les repaires impériaux du Haut Savoir qu’on les trouve, là où la soif infinie du Pouvoir corrompt déjà ceux qu’il finit toujours par dévorer.
Le sage Tchouang-tseu n’a de cesse de nous le rappeler (« Les rois qui abdiquent»):
« Seul celui qui ne se soucie pas de gouverner le royaume est apte à s’en voir confier la charge. »
https://www.centertao.org/media/The-Writings-of-Chuang-Tzu.pdf
Trad., https://www.deepl.com/translator
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AlerterIntéressant article mais il omet un acteur de la « trahison » de Tsipras; en effet les relations entre Tsipras et les institutions européennes s’est faite sous la houlette des Etats Unis. Déjà en 2011 le secrétaire américain au Trésor s’était invité à une réunion de l’euro-groupe pour interdire à ses membres d’expulser la Grèce de la zone euro. On était alors en pleine polémique sur le trucage des comptes publics grecs pour permettre son adhésion à l’euro (où le rôle des banques américaines, notamment JP Morgan était accablant). En 2015 les américains ont fait pression eux aussi sur Tsipras. Tout ceci fut avoué clairement lors d’une conférence de presse conjointe Obama/Tsipras d’octobre 2016 lors d’un voyage du président américain à Athènes. On trouve leurs propos sans ambigüité sur le site internet de la Maison Blanche. Ce point n’a jamais été mis en avant. De même sont peu relatées les menaces physiques contre Tsipras entre janvier et juillet 2015.
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AlerterL’affaire Tsipras montre que la gauche libérale est pro-européenne. C’est une affaire entendue. La gauche a toujours été unioniste et internationaliste. Elle n’aime pas les différences et ne s’accommode des revendications identitaires que si elles portent sur des concepts humanistes égalitaires. Elle croira toujours a une autre Europe, juste et sociale.
L’Italie risque de subir la même revanche de la gauche libérale toujours en embuscade.
A quand une analyse de la crise italienne à venir? Le mouvement 5E dit anti-système est-il infiltré par la gauche libérale?
Va t-elle reprendre le pouvoir?
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AlerterLa première des responsabilité date du Pasok…vous vous rappellez du Pasok? cette mascarade de parti politique avec la Mélina comme figure de proue médiatique. Vous vous rappellez des JO d’Athènes? Un monument de gaspîllage de corruption et d’incompétence? Et qui a mis le Pasok au pouvoir? ben les Grecs,pardi.C’est à cette époque tant chantée par les gauches européennes que le trou ,l’abîmle,grecs ont été creusés…et va que je te prête par ci,et que je te subventionne par là. Tout mettre sur les épaules de Tsipras,c’est une plaisanterie. Cet homme a fait ce qu’il a pu.Attendons le résultat des prochaines élections grecques. je parie à l’avnace que beaucoup vont en rester sur le….oh pardon,babas!
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