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12.janvier.202312.1.2023 // Les Crises

La Russie et la Chine ont-elles signé un pacte secret de défense ?

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Il s’agirait d’un développement inattendu, les deux pays ayant longtemps évité de former des alliances et blocs de type Guerre froide.

Source : Responsible Statecraft, Ted Snider
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping en 2016. (shutterstock/plavevski)

Fin novembre, des rapports indiquant que la Russie et la Chine avaient secrètement signé un accord de défense ont commencé à voir le jour.

Un article paru en novembre sur le site Russia Matters du Belfer Center de la Harvard Kennedy School rapporte que, lorsque Poutine s’est rendu à Pékin le 4 février, avant l’invasion russe de l’Ukraine, il a signé secrètement avec le président chinois Xi Jinping un accord « selon lequel leurs pays s’entraideraient militairement, mais uniquement en cas d’invasion étrangère ». L’article cite « Owen Matthews, observateur de longue date de la Russie ».

Matthews a ensuite rapporté dans un article du 26 novembre que, dans une « annexe confidentielle » à leur accord du 4 février, on trouvait « une garantie de sécurité mutuelle, ce que la Russie demandait à la Chine depuis des décennies mais qu’elle n’avait pas pu obtenir jusqu’à présent. (…) Comme l’article 5 de l’OTAN qui veut qu’une attaque contre un membre soit une attaque contre tous Pékin et Moscou s’engageaient à s’entraider militairement en cas d’invasion étrangère de leur territoire et si des conditions spéciales étaient remplies concernant les raisons d’une telle invasion ». Matthews citait « une source ayant des liens étroits et de longue date avec les plus niveaux du pouvoir politique et militaire de la Chine ».

Le Washington Post a donné quelque poids à cette histoire en l’incluant entre parenthèses dans un article d’opinion de Robert Wright du 2 décembre. L’article disait que « chaque jour, il y a un risque de voir un évènement fortuit transformer cette situation en une guerre plus générale, impliquant directement l’OTAN. Même si une telle guerre ne devenait pas nucléaire, les ravages pourraient être immenses. Parler de « Troisième Guerre mondiale »serait peut-être exagéré mais pas forcément (surtout à la lumière d’un rapport récent selon lequel la Chine et la Russie ont un accord secret de défense mutuelle) ». L’éditorial du Post renvoie au même article de Matthews.

L’existence d’un tel accord confidentiel serait un développement inattendu dans les relations entre les deux pays, qui ont longtemps évité de former des alliances et blocs du style de ceux de la Guerre froide.

Et cela n’est peut-être pas vrai. Alexander Lukin, grand spécialiste des relations entre la Russie et la Chine, a déclaré à Responsible Statecraft qu’il « n’existe aucune preuve. Il s’agit probablement de simples ragots, et, comme tous les ragots, ils peuvent se révéler vrais ou faux ». Il a aussi déclaré que certains auteurs chinois ont plaidé en faveur d’une telle alliance mais a ajouté qu’ils ne parlent pas de « message officiel » du gouvernement chinois. Lukin a, par le passé, critiqué les analystes occidentaux qui ne font pas suffisamment la différence « entre les opinions officielles et majoritaires qui reflètent et déterminent la politique étrangère [de la Chine], et les opinions officieuses, voire marginales, qui ont peu d’influence sur la politique officielle ».

Selon Lukin, il est possible que cela vienne d’un entretien donné en mai par Yan Xuetong, un célèbre expert chinois en politique étrangère qui a plaidé pour la formation d’une alliance avec la Russie, mais qui, ajoute Lukin, « n‘est pas représentatif d’une position officielle ». Yan a déclaré au South China Morning Post que « la Chine devrait envisager de fournir des garanties de sécurité aux pays voisins. Il ne s’agit pas de les aider à envahir les autres, mais de fournir des garanties de sécurité lorsque les autres les envahissent ».

Dans une partie de l’entretien qui n’a pas été reprise dans la traduction anglaise, Yan a poursuivi en expliquant que « le concept d’alliance est mal interprété dans la société. Beaucoup de gens pensent qu‘une alliance, cela veut dire que si vos alliés entrent en guerre, vous participez automatiquement à celle-ci. C’est faux. Une « alliance » signifie que lorsque votre allié est envahi par d’autres et qu’il mène une guerre de résistance à l’agression, vous êtes automatiquement impliqué dans la guerre. Un traité d’alliance, c’ est « Je vous aide à vous protéger », pas « Je vous aide à envahir les autres ».

Mais il n’a jamais dit qu’un tel traité existait.

La distinction faite par Matthews et Yan entre une obligation qui est déclenchée par le fait d’être envahi et non pas par le fait d’envahir est cohérente avec la tonalité d’autres partenariats chinois. Avant même de cimenter son partenariat étroit avec la Russie, la Chine entretenait une relation exceptionnellement étroite avec le Pakistan. Mais alors que le Pakistan a été plus d’une fois en guerre avec l’Inde, la Chine n’est pas intervenue une seule fois avec ses troupes.

La raison en est que la Chine a établi la distinction même sur laquelle Yan insiste. Selon Andrew Small dans « The China-Pakistan Axis », la Chine ne viendrait jamais porter secours au Pakistan dans des conflits que lui-même aurait provoqués. Mais, selon Small, le président Mao Zedong (au pouvoir de 1949 à 1976) a déclaré que la Chine pouvait intervenir. Des sources interrogées par Small ont déclaré que la Chine pourrait intervenir si l’Inde attaquait le Pakistan. En d’autres termes, la Chine pourrait venir en aide à son partenaire si sa propre existence était menacée par une invasion étrangère. La Chine ne viendrait pas en aide à son partenaire si celui-ci était la cause de la crise.

Dans le cas de la crise ukrainienne, la Chine n’a pas reproché à la Russie de l’avoir causée, mais a plutôt systématiquement pointé du doigt les États-Unis et l’OTAN. Xi a déclaré personnellement à Biden que « le coeur de la crise ukrainienne » concernait « les préoccupations de sécurité tant de la Russie que de l’Ukraine ». Il a dit à Biden que ce sont les provocations des États-Unis qui étaient à l’origine du problème. Le 23 juin, Xi a de nouveau souligné la nécessité de « rejeter la mentalité de style Guerre froide et la confrontation des blocs » ainsi que « les comportements hégémoniques ».

Le porte-parole du Kremlin a déclaré le 13 décembre dernier que Xi et Poutine sont « en communication constante ». Les deux dirigeants auraient prévu de s’entretenir fin décembre pour « discuter des événements de 2022 ».

Néanmoins, la Russie et la Chine ont toutes deux renoncé aux alliances de type Guerre froide. Bien que leur partenariat stratégique extraordinairement étroit se rapproche d’une relation de quasi-alliance, c’est loin d’être une alliance militaire.

Quelques semaines seulement avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Xi a déclaré que les relations entre la Russie et la Chine « dépassent même celles d’une alliance par leur proximité et leur efficacité ». Une déclaration conjointe publiée le 4 février par Poutine et Xi affirme, peut-être pour la première fois officiellement, que « l’amitié entre les deux États ne connaît pas de limites, il n’y a pas de domaines de coopération interdits ». La déclaration ajoute qu’il s’agit « d‘un nouveau type de relation » qui est « supérieur aux alliances politiques et militaires de la Guerre froide ».

Dans le cadre de cette amitié « à toute épreuve », la Russie et la Chine ont effectué des exercices militaires sous un système conjoint de commandement et de contrôle qui leur a donné réciproquement des niveaux d’accès sans précédent, ce qui témoigne d’un très haut niveau de coordination stratégique et militaire.

Pas plus tard que le 27 octobre, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que « la Chine soutiendra fermement la partie russe, sous la direction du président Poutine, pour unifier le peuple russe afin de surmonter les difficultés et les interférences, afin de réaliser un objectif stratégique de développement et de renforcer davantage le statut de la Russie en tant que grande puissance ». Il a promis que « la Chine et la Russie approfondiront leurs échanges à tous les niveaux ».

Mais, pour autant que l’on sache, il n’y a toujours aucune obligations de défense mutuelle.

La question de savoir s’il existe une garantie de sécurité mutuelle confidentielle pourrait, dans la pratique, ne pas changer grand-chose. Une attaque sur le territoire russe qui menacerait intrinsèquement la Russie pourrait amener la Chine à faire jouer ses propres intérêts en matière de sécurité : la Chine n’a aucune envie de faire face à une confrontation avec les États-Unis et l’OTAN sans la Russie. La Chine pourrait être incitée à venir en aide à la Russie en cas d’invasion, non pas par un accord avec la Russie, mais par souci de ses propres intérêts en matière de sécurité.

Et, surtout, il y a l’article 9, peu discuté, du traité sino-russe de 2001, connu sous le nom de Traité de bon voisinage et de coopération amicale. Il stipule que « lorsque survient une situation dans laquelle l’une des parties estime que la paix est menacée et compromise ou que ses intérêts de sécurité sont en jeu, ou lorsqu’elle est confrontée à la menace d’une agression, les parties contractantes doivent immédiatement établir des contacts et mener des consultations afin d’éliminer ces menaces ».

Peu importe qu’il y ait ou pas une garantie de sécurité mutuelle confidentielle entre la Russie et la Chine, elles entretiennent une relation de quasi-alliance étroite et toujours en cours d’évolution, qui ne connaît « aucune limite », et elles ont déjà conclu un traité leur permettant de s’entraider et d’éliminer toute menace pesant sur leurs intérêts respectifs en matière de sécurité.

Source : Responsible Statecraft, Ted Snider, 13-12-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Danton // 12.01.2023 à 09h33

C’est sûr, c’est pas gagné.
Mais quand vous parlez de la situation où s’est mis VP , d’une part, merci de préciser laquelle.
Et je peux vous retourner la pareille pour les dirigeants d’occident
Voys auriez dit à Scholtz, Macron et même Biden, en février 2022, qu’ils allaient se retrouver à vider leurs stocks d’armes lourdes à l’Ukraine en s’engageant de plus en plus dans la belligérence , ils vous auraient ri au nez.
Ok, on peut parler des nombreuses erreurs d’appreciation russes:
– l’armée ukrainienne s’est battu. Comme un lion.
– le front occidental n’a pas explosé en vol
– il s’est engagé dans une quasi belligérance.
– l’armée russe et surtout la chaine de commandement ont révélé des défauts importants.
Mais on peut parler des erreurs occidentales.
– non, les Russes n’ont pas envahi toute l’Ukraine en trois jours permettant un schéma à l’Afghane
– non, les occidentaux n’ont pas prévu cette attrition permettant de détruire tout le potentiel ukrainien
– non, les sanctions n’ont pas « éviscéré » la Russie
– non l’occident a été incapable d’entraîner le monde dans ses sanctions et se retrouve isolé.
– non, l’occident n’a plus la suprematir technologiques et ses wunderwaffen n’ont rien changé
– non, Poutine n’a pas été viré.
– non, l’occident n’a pas pu rester peinard à voir l’Ukraine se sacrifier. Il s’engage a fond
Vous savez ou mènent les erreurs d’appréciation réciproques historiquement ?
Les Russes ne demandaient en décembre 2021 que des garanties de sécurité. L’Occident exigeait la soumission sans condition. Moscou n’est pas Carthage…

37 réactions et commentaires

  • Danton // 12.01.2023 à 07h32

    Bon, et?
    Ainsi, les habituels arracheurs de dents déjà forts actifs pour vendre un génocide fictif au Kosovo, des ADM en Irak, un génocide virtuel à Benghazi, des égorgeurs modérés en Syrie et des coup d’états légaux à Kiev, sans parler des 72 invasions russes de l’Ukraine de 2014 à 2022 et j’en passe, et j’en passe; donc les habituels égouts à ragots bruissent d’une alliance militaire…
    Et?
    Qu’est ce que ça change?
    Alliance ou pas, un état ne fait la guerre qu’une fois agressé ou s’il considére son intérêt stratégique menacé. C’est tout.
    On n’a jamais vu une alliance ou une promesse d’intervention déclencher une guerre à elle seule.
    Cette version de l’Histoire est pour les gogos.
    Même l’OTAN n’implique pas réellement d’entrée en guerre. Les USA l’ont dit, ils ne se prendront pas le risque de se faire vitrifier pour la Lettonie.
    Et s’ils intervenaient pour assister un gros morceau comme la France ou l’Allemagne c’est que leur intérêt strategique serait gravement menacé.
    De la même manière, la France entrera en guerre, non pas à cause d’un traité mais pour défendre ses intérêts ou parceque Sam ne lui aura pas laissé le choix.
    Donc la question d’une alliance formelle militaire entre la Chine et la Russie n’a strictement aucun intérêt.

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    • Danton // 12.01.2023 à 07h53

      De toute manière, avant une intervention directe, on verra un système d’assistance .
      Déjà, la Chine, à plusieurs reprise a montré son soutien diplomatique, économique et financier à la Russie .
      Ensuite, avant une guerre proprement dit, il y aurait assistance militaire, la mise à disposition de l’énorme capacité industrielle chinoise au profit de la Russie pour lui fournir de l’équipement et l’énorme supériorité technologique de la Russie au profit de la Chine(S400, hypersoniques, ISR, ect…) Avec éventuellement les opérateurs qualifiés.
      Il y a une telle disproportion entre les deux qu’une alliance formelle n’est pas forcément souhaitable. La Russie , pour préserver son indépendance, continuera à jouer la carte indienne.
      Les grands stratéges US viennent enfin de briser toute possibilité d’axe Pekin-Moscou-Berlin. Viennent-ils d’engendrer eux même leur pire cauchemar? Pekin-Moscou-Dehli?

        +14

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      • egdltp // 12.01.2023 à 08h10

        Un axe Pekin-Dehli ? Je ne vois pas Mohdi s’allier avec un soutien si ferme du Pakistan. La déchirure de la partition de 1947 n’est toujours pas réglée notamment du coté Pakistannais qui a un régime qui a besoin d’un épouvantail externe pour contre balancer ses « résultats » internes.
        De plus l’Inde compte sur la France pour diminuer sa dépendance à l’URSS, cf les contrats Rafale. Donc vu la situation dans laquelle c’est mise VVP, j’ai peu confiance dans le scénario que vous envisagez.

          +1

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        • Danton // 12.01.2023 à 09h33

          C’est sûr, c’est pas gagné.
          Mais quand vous parlez de la situation où s’est mis VP , d’une part, merci de préciser laquelle.
          Et je peux vous retourner la pareille pour les dirigeants d’occident
          Voys auriez dit à Scholtz, Macron et même Biden, en février 2022, qu’ils allaient se retrouver à vider leurs stocks d’armes lourdes à l’Ukraine en s’engageant de plus en plus dans la belligérence , ils vous auraient ri au nez.
          Ok, on peut parler des nombreuses erreurs d’appreciation russes:
          – l’armée ukrainienne s’est battu. Comme un lion.
          – le front occidental n’a pas explosé en vol
          – il s’est engagé dans une quasi belligérance.
          – l’armée russe et surtout la chaine de commandement ont révélé des défauts importants.
          Mais on peut parler des erreurs occidentales.
          – non, les Russes n’ont pas envahi toute l’Ukraine en trois jours permettant un schéma à l’Afghane
          – non, les occidentaux n’ont pas prévu cette attrition permettant de détruire tout le potentiel ukrainien
          – non, les sanctions n’ont pas « éviscéré » la Russie
          – non l’occident a été incapable d’entraîner le monde dans ses sanctions et se retrouve isolé.
          – non, l’occident n’a plus la suprematir technologiques et ses wunderwaffen n’ont rien changé
          – non, Poutine n’a pas été viré.
          – non, l’occident n’a pas pu rester peinard à voir l’Ukraine se sacrifier. Il s’engage a fond
          Vous savez ou mènent les erreurs d’appréciation réciproques historiquement ?
          Les Russes ne demandaient en décembre 2021 que des garanties de sécurité. L’Occident exigeait la soumission sans condition. Moscou n’est pas Carthage…

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        • Dominique65 // 12.01.2023 à 11h34

          « De plus l’Inde compte sur la France pour diminuer sa dépendance à l’URSS »
          L’URSS ?
          C’est un lapsus, bien sûr, mais qui en dit long.

            +12

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      • Jeremia // 15.01.2023 à 20h37

        Oui, enfin un axe berlin-moscou était de toute façon une chimère vu les liens de subordination qui lient l’Allemagne aux USA via l’OTAN.

          +2

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    • Larousse // 12.01.2023 à 10h54

      Danton contre Danton…. »pudeur de gazelle » dans tous les médias…. Officiellement blablabla…
      De fait ! La France est en guerre contre la Russie…. et le terme n’est pas employé « officiellement » parce que les dirigeants français n’ont pas de couilles…. pour le dire…. comme les journalistes qui bavent ou vocifèrent à longueur d’heures d’antenne leur russophobie… confère – bfmtv , lci surtout… Cela ne changera rien au fait que les Russes ont maintenant l’intention de faire payer très chèrement les pays « hostiles » et participant au conflit en Ukraine…. Chose acquise et durable…. C’est méconnaître l’Histoire que de croire que « tout s’arrangera rapidement »…. le site Les crises-fr aurait dû citer le plus largement possible les derniers propos de Mme Merkel et de M. Hollande sur l’objectif réel des accors de Minsk…. pour comprendre que le monde maintenant est en train de changer… que même l’ONU a été ou s’est fourvoyé depuis plus de 20 ans, Kosovo, Lybie, Irak compris….

        +22

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      • Dominique65 // 12.01.2023 à 11h44

        « De fait ! La France est en guerre contre la Russie…. et le terme n’est pas employé « officiellement » »
        Macron a bien déclaré que nous étions en guerre contre la Russie.
        https://video.lefigaro.fr/figaro/video/crise-energetique-nous-sommes-en-guerre-affirme-emmanuel-macron/
        Cordialement.

          +3

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        • Lt Briggs // 12.01.2023 à 12h19

          Les déclarations de Macron – de tout dirigeant en fait – varient selon l’air du temps et les nécessités du moment. Les mesures économiques prises par la France en lien avec les autres pays occidentaux ont entraîné une envolée des prix qui rend la vie impossible à de plus en plus de Français. Macron a bien été obligé de justifier ça auprès de la population en parlant de pays en guerre. Vous noterez qu’il prend garde de ne pas inclure dans une même phrase « nous sommes en guerre » et le nom du pays en question. Il scinde habilement les deux… La première condition pour parler de guerre au sens strict, c’est que du sang soit versé. Donc la Russie est en guerre, l’Ukraine est en guerre, mais pas la France.

          Mais oui notre pays a choisi son camp et soutient activement l’Ukraine. De toute façon, la neutralité absolue n’existe pas. Voyez ce que Mitterrand avait déclaré à Georges-Marc Benamou et que ce dernier a relaté dans « Le dernier Mitterrand » :

          « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

            +12

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      • Candievans // 13.01.2023 à 01h28

        A savoir que Nicolas Sarkozy, du temps de son mandat présidentiel, a fait voter une loi qui supprime la déclaration de guerre de la « Constitution ». A la place, les députés ont voté et remplacé la Déclaration [de guerre] par Expédition extérieure (si je me souviens bien), un terme vague et fourre-tout ; ce qui – une fois le texte passé et entériné, et c’est le cas – permet de partir en guerre sans l’approbation de l’Assemblée Nationale. Le président peut donc engager l’armée « pour de vrai », sur un simple caprice, sur demande d’un allié, ou pour éliminer un [pays] témoin gênant, etc ; et ce même si la France n’est absolument pas menacée. Plus de comptes à rendre à personne, sur une simple formule rhétorique, le rêve de tout chef mafieux…

          +16

        Alerter
    • Vladimir // 12.01.2023 à 11h45

      Bonne Année Danton. J’ai pas compris cette phrase – « sans parler des 72 invasions russes de l’Ukraine de 2014 à 2022 et j’en passe, » de qui parlez-vous qui envahissait qui? Ou c’est écrit au 14me degré?

        +2

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      • Danton // 12.01.2023 à 14h27

        Bonne année Vlad. Je parlais des 72 invasions russes fictives relatées par les sources indiscutables de la guilde des arracheurs de dents, vulgairement nommés Médias Mainstream.

          +20

        Alerter
    • Jean // 12.01.2023 à 13h57

      @Danton,

      L’objectif de cette propagande américaine, ayant les ragots pour vecteur ou les confidences d’un membre anonyme des services de renseignements, est de préparer les vassaux de l’alliance à faire la guerre à la Chine qui doit elle aussi être affaiblie pour maintenir la domination de l’Empire sur le monde. Aussi les chinois, qui ont déjà compris qu’on ne peut pas négocier avec un animal enragé, se préparent à l’extension du conflit.

        +10

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      • Danton // 12.01.2023 à 14h33

        Des fois, des fois seulement, je demande si une des raisons principales pour laquelle les USA ont absolument tout fait pour que les Russes attaquent l’Ukraine, n’est pas de les occuper suffisamment, sans investissement trop lourd pour pouvoir gérer une crise à Taiwan sans les voir rappliquer avec toute leur panoplie hightech.
        Je sais, moi aussi j’ai du mal à imaginer que les imbéciles ignorants qui dirigent la politique étrangère US soient capables d’un tel plan.

          +6

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        • Candievans // 13.01.2023 à 01h42

          Au contraire, ce sont des fous, mais des fous qui savent ce qu’ils font, c’est même leur « logiciel » qui le leur impose, persuadés qu’ils sont que tout sur Terre est une menace… Ils sont issus de la pensée néo-con, tous disciples du Strauss de Chicago qui prône la violence la plus brutale par anticipation plutôt que la diplomatie. C’est bien Minority Report pour de vrai : il faut détruire un pays avant même qu’il commette un « crime » [à nos yeux] de lèse-notre-majesté.
          Je rejoins totalement le comm’ de Jean : le but est la Chine, l’Otan va s’occuper de la Russie, et l’Asan (USA-Asie) de la Chine. Il faut effectivement user la Russie pour qu’elle ne puisse pas aider « son copain d’infortune ».

          Après il y a la théorie du bonus involontaire… Si dans la foulée la Russie était détruite, ce serait la perfection de cette opération.

          PS: pourquoi la Chine ? Parce que son créateur a donné vie à un Léviathan qui lui échappe. Et dans quelques années, ce pays sera trop puissant pour qu’on puisse le détruire, c’est donc maintenant (mais en réalité depuis 2014, mais Trump a contrarié le « plan », l’agenda, par sa seule élection) la fenêtre de tir ; maintenant ou jamais…

            +6

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      • Larousse // 13.01.2023 à 15h12

        Ils se préparent certes les Chinois, mais ils savent aussi que les Américains sont intelligents ou pas assez cons pour les affronter directement…. le prochain objectif pour affaiblir la Chine sera l’Indonésie ou l’Inde …. la Birmanie ou le Vietnam c’est pas assez gros pour mettre en difficulté vraiment…. Attendez vous à de nouvelles manoeuvres -révolutions de couleurs, droits de l’Homme contre la loi islamique en Indonésie, etc… en passant par les libertés religieuses… USA – « fouteurs de… »

          +5

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  • zwartemilord // 12.01.2023 à 09h20

    Pas besoin d’accord.
    Si la Russie se fait agresser la Chine sait très bien qu’ensuite c’est elle qui sera dans le collimateur et elle bougera !!

      +23

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    • Candievans // 13.01.2023 à 01h56

      Elle n’est pas dans le collimateur (ça, ça fait déjà un moment que) : elle est la prochaine sur la liste.

        +5

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  • Rem31 // 12.01.2023 à 09h56

    La majeure partie des blindés de de l’artillerie chinoise étant une copie du matériel russe, on peut supposer une aide logistique de Pékin notamment des obus de 152 mm dont l’armée russe fait une consommation astronomique, mais aussi des microprocesseurs pour les systèmes de guidage.

      +8

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  • Auguste Vannier // 12.01.2023 à 10h02

    Dans le système US les media occupent une place importante et font parti de la stratégie de communication essentielle à l’action politique de ses dirigeants.
    Spontanément d’accord avec @azuki, le côté débile d’un article qui parle pour ne rien dire est patent.
    Mais l’article est diffusé (y compris par Les Crises), et le ragot peut se transformer en rumeur, c’est classiquement ce qui est recherché dans les vastes opérations de propagande qui inondent les MMS.

      +9

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  • Dominique65 // 12.01.2023 à 11h52

    J’ai du mal à comprendre les finesses et suivre les louvoiements utilisés dans cet article. Ainsi, Ted Snider nous rapporte ceci :
    «Xi a déclaré que les relations entre la Russie et la Chine « dépassent même celles d’une alliance par leur proximité et leur efficacité ». Une déclaration conjointe publiée le 4 février par Poutine et Xi affirme, peut-être pour la première fois officiellement, que « l’amitié entre les deux États ne connaît pas de limites, il n’y a pas de domaines de coopération interdits ». La déclaration ajoute qu’il s’agit « d‘un nouveau type de relation » qui est « supérieur aux alliances politiques et militaires de la Guerre froide ».
    Cette relation devient sous la plume de Ted Snider, en fin d’article :
    « une relation de quasi-alliance étroite ».

      +2

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  • Debussy // 12.01.2023 à 12h28

    Et ?
    L’Otan a poussé la Russie dans les bras de la Chine et s’en plaint ensuite?
    Un monde multipolaire est en train de se créer sans l’occident que cela lui plaise ou non.

      +20

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    • POPOV // 12.01.2023 à 19h01

      Nuance…. L’otan pensait couler la Russie par un ciseau militaro-financier, pour ensuite envahir la Chine par l’ouest. Un peu comme au « risk »…. Hélas, les dés ne sont pas favorables. Pour l’instant, tout le monde connait la mission des atlantes, mais pas celle des russes ni des chinois.

        +6

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  • rich // 12.01.2023 à 13h38

    «  » le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que « la Chine soutiendra fermement la partie russe, sous la direction du président Poutine, pour unifier le peuple russe «  » Wang Yi, entend t’il l’est de l’Ukraine dans  » peuple russe  » ? ou pas ?

      +1

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  • Jean // 12.01.2023 à 13h40

    Les projets de Paris « d’alimenter imprudemment » Kiev en armes révèlent son cynisme et sa duplicité :

    « Alors que la France, de concert avec l’Italie, projette d’envoyer à l’Ukraine une batterie du systèmes de défense antiaérienne Mamba, la Russie qualifie cette initiative d’irréfléchie » et d’irresponsable ». « La décision portant sur les nouvelles livraisons militaires à l’Ukraine est un nouvel acte qui provoque une prochaine escalade, suivie de nouvelles victimes, notamment parmi les civils des nouvelles régions russes, sur lesquelles les armes françaises tirent déjà », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. »

    Jusqu’à quand les méchants russes vont-ils supporter que des armes soient livrées a l’Ukraine, armes qui sont utilisées pour bombarder les populations civiles, sans réagir ? Il ne faudra pas jouer les victimes, innocentes et surprises, lorsque les premiers missiles supersoniques frapperont notre territoire. Faudra t’il en arriver là pour que les français prennent conscience de leur implication dans un conflit qui ne sert que les intérêts américains ?

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  • Savonarole // 12.01.2023 à 13h47

    C’est quoi la question que pose cet article ? « Aura-t-on droit à des Sarmat dans la tronche si on débarque à Taïwan ? »ou  » Verrons-nous voler les J20 si on formalise la guerre de l’OTAN contre la FdR ? « .
    Une réédition de la position Française lors de l’agression de l’Irak en 2003 mais dans le cadre OTAN et du conflit actuel, l’auteur n’en parle même pas , et pourtant …

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  • Danton // 12.01.2023 à 16h30

    Ce serait bien si les citoyens Français étaient informés et conscients de l’état d’esprit des citoyens Russes sur la France tel qu’il est omnipresent sur les réseaux sociaux et talkshows russes.
    Après l’aveu de trahison de Hollande( presse française muette) , la livraison des AMX10 a été un véritable choc populaire et beaucoup, beaucoup, beaucoup de voix s’élèvent qui exigent de faire connaitre M. Zircon aux Français.
    Ceux qui, stupidement, pense qu’il s’agit de la guerre du seul Poutine se promettent des réveils trés difficile.

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  • Grd-mère Michelle // 12.01.2023 à 18h32

    On parle dans cet article d’invasion et d’agression dans le domaine militaire.
    Mais, pour évaluer les diverses alliances et « amitiés », il me semble qu’il faut tenir compte de la véritable guerre commerciale (et, à travers elle, celle d’influence idéologique, donc de main-mise sur l’esprit -critique et de possible non-adhésion/rébellion des populations) que se livrent les « grandes puissances », en tout cas leurs dirigeant-e-s de toute sorte.
    Et, quand on y parle de « sécurité », c’est aussi du point de vue militaire, et cela concerne essentiellement des territoires nationaux délimités, comme si nous vivions encore sans aviation et autres moyens de communication (et d’agression!) modernes qui se jouent des frontières!
    Or, les principales questions de sécurité concernent désormais l’insécurité alimentaire et énergétique(qui frappent les populations dans leur besoins vitaux, aussi bien celles des pays du « tiers-monde » sous-développé que celles du « quart-monde », qui devient un « trois-quart monde », des pays prospères), aggravées par les bouleversements environnementaux annoncés…
    Cette insécurité est surtout due à la monstrueuse et bête compétition que se livrent les « puissances » en question depuis les siècles des siècles, et ne pourra être résolue que par une coopération mondiale dans la recherche de solutions.
    Donc, il nous faut à tout prix nous extirper de ce jeu de stratego mortifère, et utiliser nos intelligences et nos capacités pour espérer un avenir moins dangereux, moins douloureux.

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    • Bouddha Vert // 13.01.2023 à 00h13

      « nous extirper de ce jeu de stratego mortifère », jolie expression!
      Nous appartenons à ce système, mais ne sommes pas obligés de le servir, tout en ayant le droit de s’en servir (il faut bien manger). Un système aussi complexe que nos sociétés connectées ne se change pas, car ce serait rompre l’ordre et la force des rouages qui le font et ils nous dépassent tous individuellement.
      Il me semble qu’il n’y a pas d’autre issue que de créer des îlots, inspirants, avec des valeurs différentes, qui donnent localement la possibilité d’être citoyen, bien évidemment pas de manière autonome mais avec un corpus théorique, pratique plus écocompatible.
      Prochainement, le modèle dominant sera abandonné et il faudra en épouser d’autre… peut être le vôtre, assurément un mélange de beaucoup.

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      • Grd-mère Michelle // 13.01.2023 à 13h41

        « Un système aussi complexe que nos sociétés connectées ne se change pas, car ce serait rompre l’ordre et la force des rouages qui le font et ils nous dépassent tous individuellement. »
        Ah…!? Où voyez-vous de l’ordre dans nos sociétés inégalitaires, injustes et oppressives?
        Je n’y vois qu’un désordre organisé par les forces (physiques et armées) des dominants/possédants, et subtilement maintenu par la collusion des mafias de l’ombre avec celles, officielles, qui entretiennent le sentiment d’impuissance des individus(le vôtre!).
        Et, si la connexion généralisée est on ne peut plus bienvenue pour nous ouvrir les yeux et augmenter le savoir de l’humanité,et permettrait donc à chacun-e de prendre son destin en mains, il faut remarquer comment elle est utilisée avec rage et malignité pour pervertir ce savoir essentiel à la satisfaction des besoins de tous les êtres vivants interdépendants.

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        • Bouddha Vert // 14.01.2023 à 01h46

          Vous avez raison, j’aurais du écrire « l’ordre des priorités », car il y a toujours un ordre sous-jacent plus ou moins partagé par une majorité (sinon le désordre romprait cet équilibre)…
          Je sent bien que vous vous placez plutôt dans le « moins ».
          Quant à définir les causes, elles sont comme beaucoup de processus biologiques, même complexes, soumis à la sélection naturelle, suivi d’une sélection culturelle s’il y a lieu.
          Nous sommes des animaux sociaux et mimétiques, et comme l’exemple donné aux enfants d’aujourd’hui ont toujours fait les citoyens de demain, nous savons ce que nous avons à faire…

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  • Grd-mère Michelle // 12.01.2023 à 19h25

    Si V.Poutine a réussi à « sauver » la Russie de l’invasion des forces économiques occidentales (que son prédécesseur Eltsine avait largement contribué à favoriser), il a fait une profonde erreur en annexant la Crimée, dans une précipitation qui reflétait sa colère et sa panique.
    Alors qu’il aurait pu encourager celle-ci, et les autres territoires ukrainiens russophones rebelles, à déclarer leur indépendance…pour pouvoir décider entre eux de leurs éventuelles « alliances »…
    Je me souviens que, dès le lendemain des sanctions prises en 2014, il s’est précipité en Chine pour y convenir d’accords commerciaux au sujet du pétrole et du gaz russes.

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    • Auguste Vannier // 12.01.2023 à 20h54

      « il (Poutine) a fait une profonde erreur en annexant la Crimée, dans une précipitation qui reflétait sa colère et sa panique. » @Grd-mère Michelle
      Vous croyez vraiment à ce mantra des MMS? Si vous avez accès par des media non inféodés aux narratives atlantistes, à ses discours, ses conférences, ses interviews, vous verrez que c’es tout l’inverse: calme, rationnel, raisonnable, patient (depuis au moins 2014), stratège ayant préparé la Russie économiquement, militairement, diplomatiquement, avant de se lancer dans des actions de longue durée.
      Le sud global ne s’ y trompe pas qui revoit ses alliances et accords dans la perspective d’une dédollarisation qui avance et d’un monde multipolaire où les USA n’auront pas la place dominante qu’ils occupent depuis 1945 avec les catastrophes que l’on connaît…

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      • Grd-mère Michelle // 13.01.2023 à 14h46

        Heu… C’est quoi, MMS? Une sorte de bonbons? Une sorte de messages? Ou une sorte de médias?
        La « mode » des acronymes (souvent issus de la langue anglaise) est un autre exemple de la paresse physique et intellectuelle qui produit de la confusion et empêche les gens « ordinaires » de bien se comprendre, de bien s’entendre…
        Figurez-vous que j’ai observé attentivement V.Poutine (après ses prédécesseurs) dès son accession au pouvoir, et à partir d’une région roumaine située à 100km de l’Ukraine, où je résidais régulièrement, de 1993 à 2013. (Voir ma motivation ci-dessous)
        À noter que les roumain-e-s appelaient  » Rouchii » (les russes) les ukrainiens qui venaient exercer leurs trafics (entre autres, des fardes de fausses cigarettes Camel et Marlboro, fabriquées et conditionnées en Chine…) sur leurs petits marchés de province.
        Les « mantras », je les laisse aux crédules.
        « Faut laisser croire les béguines » disait-on, en wallon, dans ma région native…

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    • Danton // 12.01.2023 à 21h27

      La colére et la panique était plutôt du cote occidental en 2014 car après le putsch ils se frottaient deja les mains en se voyant mettre la main sur la base de Sébastopol et mettre ainsi un coup mortel à la Russie.
      La (re)prise de la Crimée s’est fait, faut il vous le rappeler avec les « hommes en vert trés polis » sans presque un coup de feu. Donc pas du tout un acte de panique et de désespoir comme vous le prétendez.
      Par contre, je me rappelle bien de la stupefaction, de ls panique et de la fureur des « experts » occidentaux après cette annexion.
      Comme je me rappelle de leur joie suffisante quand Poroschenko ayant envoyé l’armée sur les civils récalcitrants du Donbass, la resistance etait presque écrasée. Et je le rappelle aussi de leur stupefaction, de leur panique et de leur fureur après l’écrasement des soudards ukrainiens.
      Même stupéfaction, panique et fureur que fin février 2022.
      Depuis le début de cette affaire, je trouve au contraire les Russes trés calmes (pourtant y aurait de quoi péter les plombs face à un tel mépris, une telle scélératesse) ce sont plutôt les occidentaux qui sont souvent stupéfaits, paniqués et furieux. Ils vont être de moins en moins furieux et de plus en plus paniqués.

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      • Grd-mère Michelle // 13.01.2023 à 14h15

        Je n’ai pas écrit le mot « désespoir ». Mais, de fait, la décision de sanctions a provoqué un rapprochement plus certain entre la Russie et la Chine, sapant ainsi mes très anciens espoirs d’une Europe unie, alliée de l’Atlantique à l’Oural pour devenir indépendante et autonome grâce à la diversité de ses « richesses », de ses multiples ressources, humaines et « naturelles ».
        Ce que les « grandes puissances » (de l’ouest comme de l’est) redoutent plus que tout, dans leur volonté déterminée de nous envahir, de nous inonder de leurs milliards de gadgets produits par leurs populations esclavagisées, robotisées, déshumanisées.

        Il n’en reste pas moins que l’annexion de la Crimée par la Russie fut une erreur dans le cadre politique de l’organisation actuelle des Nations, engagées à respecter les frontières établies après la seconde guerre mondiale, et qu’elle a ainsi porté le flanc à toutes les critiques, et à tous les prétextes de dénigrement et de ruptures diplomatiques(et commerciales).
        Alors que les volontés indépendantistes et d’auto-détermination de régions mécontentes des pouvoirs centraux sont reconnues un peu partout, même quand elles ne sont pas officiellement admises.

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  • scc // 14.01.2023 à 05h16

    Ce ne fut pas une erreur mais une nécessité. L’Ukraine était déjà un avant-poste de l’OTAN en 2014, perdre la base navale de Sébastopol et voir s’y installer des frégates et destroyers de l’OTAN n’était tout simplement pas une option.

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