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2.septembre.20202.9.2020 // Les Crises

La véritable première victime de la guerre – par John Pilger

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Source : Le Grand Soir, John Pilger

La censure par le journalisme est virulente en Grande-Bretagne et aux États-Unis – et cela peut faire la différence entre la vie et la mort pour les gens des pays lointains.

Dans les années 1970, alors que je filmait clandestinement en Tchécoslovaquie, alors sous une dictature stalinienne, le romancier dissident Zdenek Urbánek m’a dit : ’À certains égards, nous sommes plus chanceux que vous en Occident. Nous ne croyons rien de ce que nous lisons dans les journaux et regardons à la télévision, rien de la vérité officielle. Contrairement à vous, nous avons appris à lire entre les lignes, parce que la vérité est toujours subversive.’

Ce scepticisme aigu, cette capacité à lire entre les lignes, est aujourd’hui devenu une nécessité urgente les sociétés supposées libres. Prenons le cas d’un reportage sur une guerre parrainée par l’État. Le cliché le plus ancien est que la vérité est la première victime de la guerre. Je ne suis pas d’accord. C’est le journalisme qui est la première victime. De plus, le journalisme est devenu une arme de guerre, une censure virulente qui n’est pas reconnue aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d’autres démocraties ; une censure par omission, dont le pouvoir est tel qu’en temps de guerre, elle peut faire la différence entre la vie et la mort pour les populations de pays lointains comme l’Irak.

Journaliste depuis plus de 40 ans, j’ai essayé de comprendre comment cela fonctionne. Au lendemain de la guerre des Etats-Unis au Vietnam, dont j’ai parlé, la politique de Washington était la vengeance, un mot fréquemment utilisé en privé mais jamais en public. Un embargo médiéval a été imposé au Vietnam et au Cambodge ; le gouvernement Thatcher a coupé les livraisons de lait aux enfants du Vietnam. Cet assaut sur le tissu même de la vie dans deux des sociétés les plus touchées du monde a rarement été signalé, ce qui a entraîné des souffrances massives.

C’est à cette époque que j’ai réalisé une série de documentaires sur le Cambodge. Le premier, en 1979, Year Zero : the silent death of Cambodia , décrit le bombardement américain qui avait servi de catalyseur à la montée de Pol Pot, et montre les effets humains choquants de l’embargo. Year Zero a été diffusée dans une soixantaine de pays, mais jamais aux États-Unis. Lorsque je me suis rendu à Washington et que je l’ai offert au radiodiffuseur public national, PBS, j’ai reçu une curieuse réaction. Les dirigeants de PBS ont été choqués par le film et en ont parlé avec admiration, alors même qu’ils secouaient collectivement la tête. L’un d’entre eux a dit : « John, nous sommes troublés par le fait que votre film affirme que les États-Unis ont joué un rôle si destructeur, alors nous avons décidé de faire appel à un arbitre journalistique ».

L’expression ’arbitre journalistique’ est tiré d’Orwell. PBS a nommé un certain Richard Dudman, un reporter du Post-Dispatch de St Louis, et l’un des rares occidentaux à avoir été invité par Pol Pot pour visiter le Cambodge. Ses dépêches ne reflétaient pas la sauvagerie qui enveloppait à l’époque ce pays ; il louait même ses hôtes. Il n’est pas surprenant qu’il ait asséné à mon film le coup de grâce. Un des cadres de PBS m’a confié : « Les temps sont durs sous Ronald Reagan. Votre film nous aurait attiré des ennuis. »

Le manque de vérité sur ce qui s’était réellement passé en Asie du Sud-Est – le mythe médiatique d’une ’bévue’ et le silence sur l’ampleur réelle des pertes civiles et des meurtres de masse, et même l’omission du mot ’invasion’ – a permis à Reagan de lancer une deuxième ’noble cause’ en Amérique centrale. La cible était une nation pauvre sans ressources : le Nicaragua, dont la ’menace’, comme celle du Vietnam, était d’essayer d’établir un modèle de développement différent de celui des dictatures coloniales soutenues par Washington. Le Nicaragua a été écrasé, en grande partie grâce aux grands journalistes américains, conservateurs et libéraux, qui ont censuré les triomphes des sandinistes et encouragé un débat spécieux sur une ’menace’.

La tragédie irakienne est différente, mais pour les journalistes, il y a des similitudes lancinantes. Le 24 août de l’année dernière, un éditorial du New York Times déclarait : « Si nous avions tous su ce que nous savons maintenant, l’invasion [de l’Irak] aurait été stoppée par un tollé populaire. » Cet aveu étonnant disait en effet que l’invasion ne se serait jamais produite si les journalistes n’avaient pas trahi le public en acceptant et en amplifiant les mensonges de Bush et de Blair, au lieu de les contester et de les dénoncer.

Nous savons maintenant que la BBC et d’autres médias britanniques ont été utilisés par le MI6, le service de renseignements secrets. Dans le cadre de ce qu’on a appelé ’Operation Mass Appeal’, des agents du MI6 ont diffusé des histoires sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein – telles que des armes cachées dans ses palais et dans des bunkers souterrains secrets. Toutes ces histoires étaient fausses. Mais là n’est pas le problème. Le fait est que les actions occultes du MI6 étaient tout à fait inutiles.

Récemment, on a demandé à la directrice de l’information de la BBC, Helen Boaden, d’expliquer comment un de ses journalistes « intégrés » en Irak, après avoir accepté les dénégations américaines quant à l’utilisation d’armes chimiques contre des civils, pouvait encore affirmer que le but de l’invasion anglo-américaine était d’ « apporter la démocratie et les droits de l’homme » en Irak. Elle répondit avec des citations de Blair que c’était effectivement le but recherché, comme si les propos de Blair et la vérité étaient en quelque sorte liés. A l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion, un rédacteur de la BBC a qualifié cet acte illégal et non provoqué, basé sur des mensonges, de « faux calcul ». Ainsi, pour reprendre la phrase mémorable d’Edward Herman, l’impensable fut normalisé.

Une telle servilité à l’égard du pouvoir de l’État est vivement niée, mais pourtant elle est courante. La plupart des médias britanniques ont omis le véritable chiffre des victimes civiles irakiennes, ignorant délibérément ou tentant de discréditer des études respectables. ’En émettant des hypothèses conservatrices’, ont écrit les chercheurs de l’éminente Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, en collaboration avec des chercheurs irakiens, « nous pensons qu’environ 100 000 décès supplémentaires, ou plus, sont survenus depuis l’invasion de l’Irak en 2003. … qui étaient le fruit d’actions militaires menées par les forces de la coalition. La plupart des personnes tuées par les forces de la coalition étaient des femmes et des enfants… » C’était le 29 octobre 2004. Aujourd’hui, ce chiffre a doublé.

Le langage est peut-être le champ de bataille le plus crucial. Des mots nobles tels que ’démocratie’,’libération’,’liberté’ et ’réforme’ ont été vidés de leur véritable sens et rechargés par leurs contraires. Les contrefaçons dominent l’actualité, de même que les étiquettes politiques malhonnêtes, telles que ’à gauche du centre’, l’étiquette favorite collée à des seigneurs de la guerre comme Blair et Bill Clinton, alors qu’elle signifie le contraire.

« La guerre contre le terrorisme » est une fausse métaphore qui insulte notre intelligence. Nous ne sommes pas en guerre. En réalité, nos troupes combattent les insurrections dans les pays où nos invasions ont causé le chaos et la souffrance, dont les preuves et les images sont occultées. Combien de gens savent que, pour se venger des 3 000 vies innocentes prises le 11 septembre 2001, jusqu’ à 20 000 personnes innocentes sont mortes en Afghanistan ?

En revendiquant l’honneur de notre métier, sans parler de la vérité, nous, les journalistes, devons au moins comprendre la tâche historique qui nous a été assignée – à savoir réduire le reste de l’humanité en termes d’utilité, ou d’autre chose, pour ’nous’, et préparer l’opinion publique pour les attaques ravageuses contre des pays qui ne représentent aucune menace. Nous arrondissons les angles en les déshumanisant, en écrivant sur le « changement de régime » en Iran comme si ce pays était une abstraction et non une société humaine.

Les angles sont en train d’être arrondis pour le Venezuela d’Hugo Chávez, et ce des deux côtés de l’Atlantique. Il y a quelques semaines, Channel 4 News a diffusé un reportage important qui aurait pu être diffusé par le département d’État américain. Le journaliste Jonathan Rugman, correspondant à Washington, a présenté Chávez comme un personnage de dessin animé, un bouffon sinistre dont les manières folkloriques latines cachaient un homme « prêt à rejoindre une galerie de dictateurs et de despotes voyous – le dernier cauchemar latino de Washington » . En revanche, Condoleezza Rice fut traitée avec respect et Donald Rumsfeld autorisé à comparer Chávez à Hitler.

En effet, presque tout dans cette parodie de journalisme fut présenté du point de vue de Washington, et seulement quelques bribes de point de vues des barrios du Venezuela, où Chávez jouit d’une popularité de 80%. On a omis de dire qu’il avait remporté neuf élections et référendums démocratiques – un record mondial. Dans le style cinématographique brut soviétique, on l’a montré avec des personnalités comme Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, bien que ces brèves rencontres n’aient porté que sur OPEP et le pétrole.

Selon Rugman, le Venezuela, sous Chávez, aide l’Iran à mettre au point des armes nucléaires. Aucune preuve n’a été fournie en appui de cette absurdité. Les gens n’auraient aucune idée que le Venezuela est le seul pays producteur de pétrole au monde à utiliser ses revenus pétroliers au profit des pauvres. Ils n’auraient aucune idée de l’évolution spectaculaire de la santé, de l’éducation, de l’alphabétisation, ni de l’absence de prisons politiques au Venezuela, contrairement aux États-Unis.

Donc, si l’administration Bush se décide à mettre en œuvre ’l’opération Bilbao’, un plan d’urgence pour renverser le gouvernement démocratique du Venezuela, qui s’en souciera, car qui le saura ? Nous n’aurons que la version des médias, à savoir qu’un autre démon a reçu une punition méritée. Les pauvres du Venezuela, comme les pauvres du Nicaragua, les pauvres du Vietnam et d’innombrables autres endroits lointains, dont les rêves et la vie n’ont aucun intérêt, seront invisibles dans leur chagrin : ce sera un triomphe de la censure par le journalisme.

On dit que l’internet offre une alternative, et ce qui est merveilleux avec les esprits rebelles sur le web, c’est qu’ils font souvent le travail que les journalistes devraient faire. Ce sont des dissidents dans la tradition des trublions tels que Claud Cockburn, qui a dit : ’Il ne faut croire en rien avant que ce ne soit officiellement démenti’.

Mais l’internet est toujours une sorte de samizdat, un underground, et la majorité de l’humanité n’est pas connectée, tout comme la plupart ne possèdent pas de téléphone portable. Mais le droit de savoir devrait être universel. Tom Paine, autre grand trublion, a averti que si la majorité des gens se voyaient privés de vérité, il serait alors temps de prendre d’assaut ce qu’il appelait la ’Bastille des mots’. Ce temps est arrivé.

Source : Le Grand Soir, John Pilger

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LibEgaFra // 02.09.2020 à 06h54

 » le journalisme est devenu une arme de guerre,  »

D’où le bombardement par le « camp du bien » de la tour de la télévision à Belgrade durant la guerre contre la Yougoslavie.

12 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 02.09.2020 à 06h54

     » le journalisme est devenu une arme de guerre,  »

    D’où le bombardement par le « camp du bien » de la tour de la télévision à Belgrade durant la guerre contre la Yougoslavie.

      +24

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  • RGT // 02.09.2020 à 09h08

    Grossière erreur : Ce jugement est auto-centré sur la profession exercée par l’auteur.

    La première victime de la guerre, et de loin, est bel et bien le peuple, et chez les deux (ou plusieurs) belligérants.

    Le journalisme n’est qu’une « victime collatérale ».

    Comme disaient les russes au temps de l’URSS, « Si c’est écrit dans la Pravda, c’est que c’est vrai ».

    Et il n’y a que les habitants des « grandes démocraties » de la « communauté internationale » qui sont cons-vaincus que la Vérité Ultime provient de leurs gouvernements et des médias latgement subventionnés par les politicards.

      +15

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    • Francois Marquet // 02.09.2020 à 09h23

      Non RGT, la première victime de la guerre est la vérité, car sans mensonges et propagande il n’y aurait pas de guerre. Et les journalistes sont la courroie de transmission et les amplificateurs de ces mensonges vers le public.

        +19

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      • vert-de-taire // 02.09.2020 à 17h05

        La vérité n’est pas une personne qui souffre.
        C’est un concept qui ne saurait être une victime.
        La VICTIME est bien le PEUPLE, les humains soumis aux salauds qui les trompent,
        qui les asservissent sous tous les prétextes, et privés de moyen d’émancipation.
        La vérité n’existe pas sinon dans une élaboration, une représentation du réel que chacun peut faire.
        Il en est de même du bien et du mal, des concepts plongés dans des appréciations d’une norme impensée, noyée dans un réel non appréhendé.

          +2

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  • Cordialement // 02.09.2020 à 13h14

    Oui enfin c’est quand même toujours la même rengaine… le journalisme, les dirigeants, la vérité… toujours est il qu’ils sont combien D’occidentaux à considérer que leur niveau de vie supranaturel ne provient pas de capacités supérieures mais bien de ressources prises ( ou exploitées au plus bas coût) aux quatre coins du monde.
    Personne!
    La seule chose vraie dans un monde fini c’est que ce que les uns ont en excès d’autre l’on en manque….donc la seule question sincère qui vaille est dans quel quand camps souhaitons nous être.

      +8

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    • vert-de-taire // 02.09.2020 à 17h22

      « .donc la seule question sincère qui vaille est dans quel quand camps souhaitons nous être. »

      Presque mais pas tout-à-fait, à mon humble avis. Car vouloir n’est pas pouvoir.
      Mais commencer par savoir ce que je veux, ce que nous voulons EST pertinent, condition nécessaire mais non suffisante pour agir.
      D’autant que, vouloir est à priori, un choix individuel (enfin dominé par ses affects) et que pour faire, il faut se mettre à plusieurs, si cela touche le politico-social.
      Or, en ce domaine (se coopter pour faire), il faut bien reconnaître humblement que nous sommes très très mauvais, des incapables – ce n’est pas à l’école de la République etc …
      Notre capacité à nous concilier, concerter est plus que faible.
      Notre régime de marchés (de guerre de tous contre tous) imposé par les ultra-riches qui nous enjoignent tous les jours à « battez-vous » rend la chose difficile.
      Notre culture, éducation, mode de vie, contraintes sociales tout cela contribue à nous faire des dominants-dominés, à ne chercher qu’à capter une parcelle de pouvoir afin de l’exercer aussi tôt que possible ; bref nous baignons dans un champ de forces à 2 dimensions alors que le régime capitaliste nous domine aisément car dans une 3ème dimension, par là dominant ubiquitaire.

        +1

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      • Cordialement // 02.09.2020 à 20h03

        Oui nous sommes effectivement surentraînés culturellement, militairement, médiatiquement, économiquement à maintenir notre hégémonie et le camp du plus fort est bel et bien choisi!
        Surtout ne pas savoir ce qui se passe ailleurs, voter, consommer, passer au pouvoir d’asservir le pouvoir d’asservir… les plus faibles… et retourner à nos proablèèèmes métaphysiques. Quelle dissonance entre ce à quoi nous aspirons spirituellement et le malheur que nous générons réellement ailleurs.
        Enfin… tant que ça marche!😕

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    • Rémi // 04.09.2020 à 09h00

      Cher cordialement,

      je vais me permettre de vous répondre car malheureusement ce que vous dites est typique de ce que je tiens pour la plus grande erreur de notre temps:
      La propension à considérer que le pillage explique les inégalités mondiales.

      Non si il y a inégalité il faut être clairce n’est pas parce que les uns sont pillés et les autres ne le sont pas, mais parce que nous sommes parvenus à en arrcher certains à la misére et d’autres pas.
      Les pays occidentaux et aujourd’hui une large partie de l’Asie ont réalisés des invesitssement exceptionnels qui se sont traduit en routes, aéroports, usines, laboratoires… Sans oublier le capital humain necessaire pour
      D’autres partie du monde ne sont pas parvennues à créer les éléments, notament le difficiles équilibre entre capital humain et capital fixe.
      Souvent les matiéres premiére en constituant une rente ne sont pas le véritable enjeu, mais la lutte politique pour le contrôle de la rente empéche de développer autre chose.
      La pauvreté ne viens pas de ce que la rente est trop importante, mais de ce que la fixation sur cete rente empéche de créer autre chose.

      Je vous invite donc à vous méfier de ces débats ou la pauvreté est uniquement liée á un pillage injuste qui sont en réalité souvent les caches miséres de mauvaises politique.

        +0

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      • Sandro // 04.09.2020 à 18h01

        Cher Remi,

        je vous conseille vivement ce livre ‘ouvre-yeux »

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Confessions_d%27un_assassin_financier

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      • vert-de-taire // 05.09.2020 à 20h07

        Quand le gouvernement de la France assassine un chef d’État africain (car il résiste à la corruption) qui cherche à émanciper son pays ce n’est pas du pillage mais ça y ressemble bigrement.

        Me trompe-je ?

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  • Alain V // 02.09.2020 à 22h05

    Le texte original date d’avril 2006. Il aurait été bon de le préciser.

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  • BlackJason78 // 05.09.2020 à 13h24

    Les techniques utilisées par les états associés et caniches des puissances financiaro-industrielles nous prouvés que celle-ci n’ ont plus de légitimité et ne peuvent être réformes car le jour où les peuples comprendront plus aucune système sociale ne pratiquera l’ élitisme.

      +1

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