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4.avril.20194.4.2019 // Les Crises

L’arme la plus dangereuse de tous les temps sort de la chaîne de montage du nucléaire

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Source : Consortium News, James Carroll, 14-02-2019

Dans les hautes plaines du Texas, une usine d’armement, Panhandle est en train de franchir un seuil qui bouleversera notre ère, écrit James Carr

Le mois dernier, la National Nuclear Security Administration (anciennement la Commission de l’énergie atomique) a annoncé que la première d’une nouvelle génération d’armes nucléaires stratégiques avait quitté la chaîne de montage de sa centrale nucléaire de Pantex, au Texas. Cette ogive, la W76-2, est conçue pour être montée sur un missile Trident lancé par un sous-marin, une arme d’une portée supérieure à 7 500 milles [12070,08 km, NdT]. D’ici septembre, un certain nombre, non divulgué, d’ogives sera livré à la Marine en vue de leur déploiement.

Ce qui fait la nouveauté de cette bombe, c’est qu’elle transporte une charge utile destructrice bien inférieure à celle des monstres thermonucléaires que le Trident porte depuis des décennies – non pas l’équivalent d’environ 100 kilotonnes de TNT comme auparavant, mais de cinq kilotonnes. Selon Stephen Young, de l’Union of Concerned Scientists, le W76-2 ne produira « que » environ un tiers de la puissance dévastatrice de l’arme que le bombardier américain Enola Gay, un B-29, a larguée sur Hiroshima le 6 août 1945. Pourtant, c’est précisément cette réduction de la puissance de destruction qui rend cette arme nucléaire potentiellement la plus dangereuse jamais fabriquée. Pour répondre à la quête de « flexibilité » de l’administration Trump en matière de guerre nucléaire, elle n’est pas conçue pour dissuader un autre pays de lancer ses armes nucléaires ; elle est conçue pour être utilisée. C’est l’arme qui pourrait rendre envisageable ce qui était jusqu’alors « impensable ».

Enola Gay exposé au Udvar-Hazy Center à Chantilly, Va. (DoD, Kevin O’Brien)

Voilà longtemps qu’il y a des armes nucléaires « à faible rendement » dans les arsenaux des puissances nucléaires, notamment des missiles de croisière, les « bombes de largage aérien » (transportées par des avions), et même les obus d’artillerie nucléaire – armes dites « tactiques » et destinées à être utilisées dans l’enceinte d’un champ de bataille spécifique ou dans un théâtre de guerre régional. La grande majorité d’entre elles ont cependant été éliminées lors des réductions d’armement nucléaire qui ont suivi la fin de la guerre froide, une désescalade tant aux États-Unis qu’en Russie qui a été accueillie avec soulagement par les responsables des terrains de guerre, ceux qui étaient responsables de l’utilisation potentielle de ces munitions et qui comprenaient leur absurdité auto-destructrice.

Classer certaines armes comme « armes à faible rendement » en fonction de leur énergie destructrice dépendait toujours d’une distinction que la réalité viderait de son sens (une fois pris en considération les dommages causés par la radioactivité et les retombées atmosphériques, ainsi que la faible probabilité qu’une seule de ces armes puisse être utilisée). En fait, l’élimination des armes nucléaires tactiques était en contradiction pure et dure avec la loi de l’escalade, selon la vision d’un autre chef de commandement – toute utilisation d’une telle arme contre un adversaire armé de façon identique déclencherait sans aucun doute une chaîne inexorable d’escalade nucléaire dont le point final était à peine imaginable. L’un des adversaires ne prendrait jamais un coup sans qu’il y ait une riposte en conséquence, point de départ d’un processus qui pourrait rapidement dégénérer en un échange apocalyptique. En d’autres termes, la « guerre nucléaire limitée » était une chimère de fous et, petit à petit, elle a été universellement reconnue comme telle. Ce n’est plus le cas actuellement, malheureusement.

A la différence des armes tactiques, les armes nucléaires stratégiques intercontinentales ont été conçues pour viser directement la patrie lointaine d’un ennemi. Jusqu’à présent, leur pouvoir destructeur extrême (tellement plus important que celui infligé à Hiroshima) ne permettait pas d’imaginer de véritables scénarios d’utilisation qui seraient envisageables d’un point de vue pratique et nous ne parlons pas ici de ce qui serait moralement acceptable. C’est précisément pour éliminer cette entrave pratique – la morale n’a pas semblé entrer en ligne de compte ici – que l’administration Trump a récemment entamé le processus de retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire datant de l’époque de la guerre froide, tout en faisant sortir de la chaîne de montage une nouvelle arme « limitée » et modifiant ainsi le système Trident. Avec de telles décisions, il ne fait aucun doute que l’humanité entre dans une deuxième ère nucléaire redoutable.

Voilà comment une inhibition vieille de 70 ans, qui a sans aucun doute sauvé la planète, est sur le point d’être balayée dans un nouveau monde d’armes nucléaires prétendument « utilisables » et c’est bien là que réside le danger. Bien sûr, une arme avec un tiers de la puissance destructrice de la bombe larguée sur Hiroshima, où 150 000 personnes sont mortes, pourrait tuer 50 000 personnes dans une attaque de même type avant même que l’escalade ne commence. De ces armes nucléaires, l’ancien secrétaire d’État George Shultz, qui était un proche du président Ronald Reagan à l’apogée des négociations de contrôle des armements qui ont mis fin à la guerre froide, a déclaré : « Une arme nucléaire est une arme nucléaire. Vous en utilisez une petite, et puis vous allez chercher une plus grande. Je pense que les armes nucléaires sont des armes nucléaires et c’est là que nous devons tracer la ligne. »

Nuage atomique au dessus d’Hiroshima, 6 Août 1945, depuis Enola Gay en vol au dessus de Matsuyama (Wikimedia)

Combien de temps encore avant Minuit ?

Jusqu’à maintenant, une des aberrations de l’ère nucléaire résidait dans le fait que certains des détracteurs les plus féroces de ces armes se comptaient parmi ceux-là même qui les ont créées. L’exemple emblématique en est le Bulletin of Atomic Scientists, une revue bimestrielle fondée après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki par des scientifiques vétérans du projet Manhattan, qui créa les premières armes nucléaires (de nos jours, parmi les sponsors de ce magazine on compte 14 lauréats du Prix Nobel). Depuis 1947, chaque année, la page de couverture du Bulletin sert d’alarme nucléaire, faisant figurer une horloge dite Doomsday Clock [Horloge du Jugement dernier NdT], dont l’aiguille des minutes approche chaque année de « minuit » (définie comme le moment de la catastrophe nucléaire)

Cette première année, l’aiguille se trouvait sept minutes avant minuit. En 1949, après que l’Union soviétique eut obtenu sa première bombe atomique, elle se rapprocha de trois minutes avant minuit. Au fil des ans, chaque mois de Janvier, l’aiguille est repositionnée pour indiquer le niveau d’augmentation ou de diminution du risque nucléaire. En 1991, après la fin de la guerre froide, elle a été ramenée à 17 minutes avant minuit, puis, pendant quelques années particulièrement optimistes, l’horloge a complètement disparu.

En 2005, elle a refait son apparition indiquant 7 minutes avant minuit. En 2007, les scientifiques ont commencé à prendre en compte la dégradation du climat dans leur évaluation et les aiguilles ont inexorablement avancé. En 2018, après une année de présidence du président Donald Trump, elle a atteint son point culminant à deux minutes avant minuit, une alarme stridente destinée à indiquer un retour au plus grand péril de tous les temps : le niveau de deux minutes n’a été atteint qu’une seule fois auparavant, il y a 65 ans. Le mois dernier, quelques jours à peine après l’annonce de la fabrication du premier W76-2, la page du couverture du Bulletin pour 2019 a été dévoilée, l’aiguille est toujours à deux minutes de la fin, c’est-à-dire au bord de la catastrophe.

Pour bien comprendre à quel point notre situation est précaire aujourd’hui, le Bulletin of Atomic Scientists nous invite implicitement à revenir à cet autre moment de deux minutes avant minuit. Si la fabrication d’une nouvelle arme nucléaire à faible puissance marque un tournant décisif vers un monde en péril, il est ironique de réaliser que la dernière fois que cela s’est produit, il s’agissait de la fabrication d’une arme nucléaire à l’extrême opposé : une « super » bombe, comme on l’appelait alors, ou bombe à hydrogène. C’était en 1953 et nous nous trouvions devant ce qui aurait pu être le tournant le plus fatidique de l’histoire nucléaire jusqu’à aujourd’hui.

En 1949, après que les Soviétiques eurent fait exploser leur première bombe atomique, les États-Unis se sont lancés dans un programme intensif pour construire une arme nucléaire beaucoup plus puissante. Désaffectée après la Seconde Guerre mondiale, l’usine de Pantex a été réactivée et est devenue depuis la principale génératrice d’armes nucléaires américaines.

La bombe atomique est une arme à fission, c’est-à-dire que les noyaux d’atomes sont divisés en éléments dont la somme totale pèse moins que les atomes originaux, la différence ayant été transformée en énergie. Une bombe à hydrogène utilise la chaleur intense générée par cette « fission » (donc thermonucléaire) pour déclencher une « fusion », ou combinaison d’éléments, beaucoup plus puissante, ce qui entraîne une perte de masse encore plus importante qui se transforme en énergie explosive d’un type inimaginable jusque-là. Une bombe H génère une force explosive de 100 à 1 000 fois la puissance destructrice de la bombe d’Hiroshima.

Minuit moins deux à l’horloge de l’apocalypse. (Union of Concerned Scientists)

Dotés d’un pouvoir tel que les humains n’imaginaient autrefois qu’entre les mains des dieux, d’anciens scientifiques clés du Projet Manhattan, dont Enrico Fermi, James Conant et J. Robert Oppenheimer, se sont fermement opposés au développement de cette nouvelle arme la considérant comme une menace réelle contre l’espèce humaine. La Super Bombe serait, selon Conant, « génocidaire ». Suivant la ligne de ces scientifiques, les membres de la Commission de l’énergie atomique ont recommandé – par trois voix contre deux – de ne pas mettre au point une telle arme à fusion, et pourtant, le président Truman est passé outre.

En 1952, à l’approche du premier essai de la bombe H, des scientifiques nucléaires, toujours préoccupés, ont proposé de reporter indéfiniment l’essai pour éviter une « super » rivalité catastrophique avec les Soviétiques. Ils ont suggéré de se rapprocher de Moscou afin de conclure un accord de limitation mutuelle du développement thermonucléaire au seul domaine de la recherche et de ne pas passer aux essais réels de ces armes, d’autant plus que rien de tout cela ne peut se faire en secret. L’explosion expérimentale d’une bombe à fusion serait facilement détectable par l’autre protagoniste, qui pourrait alors procéder à son propre programme d’essais. Les scientifiques ont exhorté Moscou et Washington afin que soit tracée cette ligne de contrôle des armements, ce sur quoi les deux nations se sont d’ailleurs mises d’accord bien des années plus tard.

À cette époque là, ce sont les les États-Unis qui étaient à l’initiative. On n’était pas encore vraiment entré dans une course effrénée aux armements et à la possibilité d’une accumulation de milliers d’armes de ce type des deux côtés. En 1952, les États-Unis comptaient un arsenal atomique d’une centaine d’unités, l’Union soviétique d’une douzaine. (Mais même ces chiffres, bien sûr, permettaient déjà de prévoir une guerre mondiale, véritable Armageddon [Alors qu’elle se trouve en mission en orbite terrestre, la navette Atlantis est détruite par une pluie de météorites qui termine sa course sur New York. Ceci est le prélude d’une catastrophe majeure : un astéroïde de la taille du Texas va s’écraser sur Terre dans dix-huit jours NdT]. Le président Harry Truman a étudié cette proposition de reporter indéfiniment le test. Il a été soutenu dans cette démarche par des personnalités comme Vannevar Bush, qui dirigeait le Bureau de la recherche scientifique et du développement, qui avait supervisé le Manhattan Protect pendant la guerre. Les scientifiques comme lui avaient déjà intégré la conclusion qui mettrait bien du temps à devenir évidente pour les décideurs – chaque progrès dans la capacité atomique de l’une des superpuissances amènerait inexorablement l’autre à l’égaler, et ce, à l’infini. Le titre du roman à succès de James Jones de cette époque reflète parfaitement ce sentiment : « From here to eternity ». [Tant qu’il y aura des hommes, NdT]

Dans les derniers jours de sa présidence, cependant, Truman s’est prononcé contre un report indéfini du test – c’est-à-dire contre une interruption dans la course à la prolifération d’armes nucléaires, ce qui aurait bien pu changer l’histoire. Le 1er novembre 1952, on a fait exploser la première bombe H – « Mike » – sur une île du Pacifique. Elle avait 500 fois plus de puissance létale que la bombe qui a détruit Hiroshima. Sa boule de feu de plus de trois milles de large [4,82 km NdT], a non seulement détruit la structure de trois étages construite pour l’abriter, mais aussi toute l’île d’Elugelab, ainsi que des territoires entiers sur plusieurs îles voisines.

Et c’est ainsi que l’ère thermonucléaire a commencé et cela marque aussi le début du ronronnement de la chaîne de montage de cette même usine Pantex. Moins de 10 ans plus tard, les États-Unis alignaient 20 000 bombes nucléaires, en majorité des bombes H ; Moscou en comptant moins de 2 000. Et trois mois après ce premier test, le Bulletin of Atomic Scientists a déplacé l’aiguille sur son horloge, toute neuve, à deux minutes avant minuit.

En limite de la zone de la centrale nucléaire de Pantex à Amarillo, Texas. (Danny Bradury via Flickr)

Une version du monde engendrée par la folie

On peut qualifier de paradoxale la comparaison entre la fabrication de ce qu’on appelle une « mini-nuke » et la création de la « super » il y a près de six décennies, mais honnêtement, quel peut être le sens de « mini » quand on parle de guerre nucléaire ? On en est là, en 2019, tout comme en 1952, dans les hautes plaines du Texas, là où justement tant d’armes de destruction ont été créées, la même usine d’armement, Panhandle vient de franchir un seuil décisif. C’est vraiment ironique, on a finalement compris ce que les scientifiques clamaient – la bombe H est génocidaire – et c’est pour cela que pendant 4 décennies d’hostilité farouche entre l’Est et l’Ouest, les pressions contre son utilisation se sont révélées insupportables. Aujourd’hui, le W76-2 équipant Trident pourrait bien avoir un effet tout à fait différent – son premier acte de destruction pourrait être la fin d’un tabou de longue date, post-Hiroshima et Nagasaki, contre l’utilisation nucléaire. En d’autres termes, tant d’années après que l’île d’Elugelab ait été rasée de la surface de la Terre, l’« arme absolue » est enfin devenue chose normale.

Trump a balayé la théorie de « l’homme fou » de Richard Nixon – la conviction de l’ancien président qu’un adversaire devrait craindre qu’un dirigeant américain soit suffisamment instable pour presser le bouton nucléaire – que peut-on y faire ? Une fois de plus, les scientifiques nucléaires sceptiques, qui depuis trois quarts de siècles ont compris, avec une clarté cristalline, les problèmes essentiels de l’énigme nucléaire montrent la voie. En 2017, l’Union of Concerned Scientists, en collaboration avec Physicians for Social Responsibility, a lancé Back from the Brink [ Sauvés de l’extinction NdT] : L’appel à la prévention de la guerre nucléaire, « une initiative militante nationale cherchant à changer fondamentalement la politique américaine en matière d’armement nucléaire afin de nous écarter de la voie dangereuse dans laquelle nous sommes engagés ».

Cette large coalition d’organisations civiques, de municipalités, de groupes religieux, d’éducateurs et de scientifiques, vise à faire pression sur les organismes gouvernementaux à tous les niveaux, à sensibiliser à la question nucléaire dans tous les forums et à inciter un groupe toujours plus important de citoyens à faire pression pour un changement de la politique nucléaire américaine. Back from the Brink a cinq exigences, bien nécessaires aux États-Unis et à la Russie dans un monde où ils se retirent d’un traité nucléaire clé de l’ère de la guerre froide et où d’autres sont peut être à venir, y compris le pacte New START qui expire dans deux ans [nom d’usage courant d’un traité de réduction des armes stratégiques nucléaires entre les États-Unis et la Russie signé le 8 avril 2010 à Prague et, après sa ratification, est entré en vigueur le 5 février 2011 pour une durée de dix ans NdT]. Les cinq exigences sont :

  • Non à la primo utilisation des armes nucléaires. (Ce n’est que récemment que la sénatrice Elizabeth Warren et le représentant Adam Smith ont présenté, aux deux chambres du Congrès, une loi interdisant le recours initial à l’arme nucléaire pour empêcher Trump et les futurs présidents de lancer une guerre nucléaire).
  • Fin de l’autorité de lancement incontrôlée du président. (Le mois dernier, le sénateur Edward Markey et le représentant Ted Lieu ont présenté de nouveau un projet de loi à cette fin.)
  • Non aux détonateurs nucléaires.
  • Non au renouvellement et au remplacement permanent de l’arsenal (comme le font actuellement les États-Unis à hauteur d’environ 1,6 billions de dollars sur trois décennies).
  • Oui à un accord de désarmement entre les États dotés d’armes nucléaires.

Ces exigences vont du court terme réalisable au long terme espéré, mais en tant que groupe, Back from the Brink définit bien ce que devrait être le réalisme clairvoyant dans cette nouvelle version de notre ère nucléaire éternelle inhérente au monde selon Donald Trump.

Dans la prochaine séquence de la politique présidentielle, la question nucléaire figure en tête de l’agenda de chaque candidat. Elle doit être au centre de chaque forum et au cœur de chaque décision des électeurs. Il faut agir avant que le W76-2 et ses successeurs n’enseignent à une planète post-Hiroshima ce qu’est vraiment la guerre nucléaire.

James Carroll, chroniqueur régulier de TomDispatch, ancien chroniqueur du Boston Globe, est l’auteur de 20 livres, dont le plus récent est le roman « The Cloister » (Doubleday). Son histoire du Pentagone, « House of War », a remporté le prix PEN-Galbraith. Ses mémoires, « An American Requiem », ont remporté le National Book Award. Il est membre de l’Académie américaine des Arts et des Sciences.

Source : Consortium News, James Carroll, 14-02-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Kokoba // 04.04.2019 à 08h29

A l’heure actuelle, tout le monde a bien compris que ce sont les USA le pire problème de la planète.

Malheureusement, lorsqu’une classe dirigeante se met à partir en délire comme çà, il n’y a pas grand chose pour les arreter (référence obligatoire à l’Allemagne nazie).
Je ne connais pas d’exemple dans l’histoire où la société civile ai réussi à stopper une classe dirigeante décidée à partir en guerre.

Allons, il ne faut pas désesperer du peuple Américain et espérer qu’il nous surprenne.

80 réactions et commentaires

  • Bahut // 04.04.2019 à 08h14

    Merci pour cet article glaçant. Par contre, la NDT sur « armageddon » vous êtes sûr(s) ?

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    • riton // 04.04.2019 à 10h44

      Ils ont fait référence au film avec Bruce Willis.

        +1

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      • Bahut // 04.04.2019 à 11h58

        Oui j’avais identifié, mais quel rapport avec l’article ? Je ne pense pas que l’auteur, lui, faisait référence à ce turbo-nanar signé Michael Bay.

          +9

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        • Aksavavit // 05.04.2019 à 19h01

          On peut ajouter à cette bourde évidente, quelques lignes plus loin, le « Manhattan Protect » (en réalité, le « projet Manhattan »).

            +3

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  • Urko // 04.04.2019 à 08h17

    L’auteur pourrait mentionner la logique de cette démarche, pour la contester : l’idée, qui ne date pas de Trump, est que chacun sait que les usa ne peuvent pas lancer leurs armes thermonucléaires de cent megatonnes, tant leur potentiel de destruction ne correspondrait à presque aucune réponse proportionnée. La dissuasion repose sur a. la terreur que l’arme inspire et b. sa probabilité d’emploi. Or, plus la première s’élève, plus la seconde baissera. Avec cinq megatonnes, la terreur que l’arme inspire diminue, la probabilité d’emploi remonte. L’administration Trump pense combler un trou dans la raquette de sa dissuasion : « si vous me cherchez, vous savez que je n’allais pas vous envoyer un feu nucléaire capable de raser une ville de 500 000 habitants , mais maintenant, vous vous demanderez si je n’oserais pas vous balancer cinq petites megatonnes et vous y reflechirez à deux fois ». De la pure dissuasion donc, laquelle implique toujours de faire croire qu’on n’hésitera pas à utiliser ses armes nucléaires, même si c’est faux. C’est donc une option a priori logique que Trump – qui n’a déclenché aucun conflit armé après deux ans de mandat alors que ses prédécesseurs n’ont pas eu ces pudeurs – a retenue, mais une option très dangereuse comme l’auteur le démontre avec clarté. Parce qu’elle reenclenche une logique d’escalade induite par la dissuasion en tant que telle. Toute tentative de »dissuader » un « adversaire » entraîne sa réaction. Ce n’est donc pas la taille de ces armes qui pose un nouveau problème, c’est la réactivation de la dissuasion. Effrayant.

      +9

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    • Toff de Aix // 04.04.2019 à 08h35

      Bonjour, pas 5 megatonnes, mais 5 kilotonnes. 5 megatonnes, personne ne souhaiterait utiliser un tel engin…

        +3

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      • Urko // 04.04.2019 à 08h38

        Size doesn’t matter? Ah si, un peu quand même. Merci.

          +1

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    • Bahut // 04.04.2019 à 09h17

      J’ai peur que votre raisonnement repose sur un pré supposé faux qui serait que le processus pouvant mener à l’utilisation d’armes nucléaires (stratégiques ou tactiques, la distinction n’est pas technique et n’a à mon avis aucun sens) est parfaitement sécurisé, aux mains de personnes raisonnables et qui agiraient de façon prévisible en fonction d’une doctrine clairement établie.

        +2

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      • Urko // 04.04.2019 à 09h37

        Non, pas spécialement. Je dis simplement (mal ?) que le problème que pose la logique de la dissuasion n’est en rien changée par son extension à ces w76-2, puisque pour moi, c’est la logique de la dissuasion même qui porte en elle ses dangers. Or, ce que fait Trump, c’est relancer la dissuasion, qu’importe que ce soit via ces w76-2. Je trouve que l’auteur, en se focalisant trop sur ces armes, oublie le problème principal : la dissuasion. Peut être que les nouveaux vecteurs longue portée grande vitesse russes sont la clef de cette relance d’ailleurs

          +2

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        • Bahut // 04.04.2019 à 10h38

          J’avais plutôt compris de l’article que la doctrine de dissuasion n’était justement plus à l’ordre du jour, remplacée par une doctrine plus « agressive ». Elle a d’ailleurs évolué depuis l’emploi des premières bombe A sur le Japon. Si on fait abstraction des caractéristiques intrinsèques à ce type d’armement pour l’intégrer comme une option à part entière dans un arsenal conventionnel, le niveau de probabilité de son emploi remonte sérieusement en effet. Et si on sort Trump de l’équation pour prendre du recul qu’on voit l’histoire des EU comme celle d’un impérialisme dominant qui veut tout conquérir et tout posséder, qui n’accepte aucune limite à sa domination, qui est en train de la perdre et qui en a conscience, il n’y a plus lieu de s’étonner que ce sujet soit discuté.

            +5

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          • Serge WASTERLAIN // 04.04.2019 à 18h44

            Effectivement, le message est clair : ‘’Si nos intérêts que nous considérons vitaux nous semblent menacés, nous utiliserons nos bombinettes dans le cadre d’une guerre conventionnelle, certains que nous sommes que vous ne déclencherez pas l’apocalypse en réponse’’
            Effrayant ! ! ! La bête USA blessée est plus dangereuse que jamais…

              +8

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    • Kita // 04.04.2019 à 20h27

      Irko : votre conclusion est exactement ce que démontre l’article de : L’arme la plus dangereuse. ….

        +0

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  • Ledufakademy // 04.04.2019 à 08h22

    Un joli article pour tenter de dédouaner les scientifiques.

      +12

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    • AtomeCrochu // 04.04.2019 à 10h27

      Les scientifiques font là où on leur dit de faire, point barre.
      Il y a toujours la possibilité de dire non, de profiter du chômage ou mieux, de rester en poste et de ne pas faire preuve du même zèle que le concepteur de l’IGNOBLE « bombe salée » au Cobalt60.

      En passant, si les scientifiques et ingénieurs avaient vraiment leur mot à dire, au dessus des politiciens et publicitaires, nombre de concepts bidons auraient pu être éventés, comme le solaire/éolien de masse ou l’assassinat de la filière à neutrons rapide française. Le bon sens n’aide pas à faire gonfler les bulles financières, mais c’est un tout autre débat.

      Qu’on le veuille ou non, la dissuasion nucléaire a été un vecteur de paix, unilatéral pour certaines puissance c’est évident, mais la France n’a pas à en rougir ni à la céder à ses occupants économiques (suivez mon regard).

      Les têtes stratégiques HADES de faible charge, montées notamment sur nos chars AMX, ont longtemps été opérationnelles, mais furent finalement abandonnées en 97, les risques d’escalade étant pris très au sérieux. La position US sur ce sujet est stupide, étant un retour de près de trente ans en arrière. S’ils lâchent leurs chiens en Ukraine et attaquent la Russie, c’est toute l’Europe qui risque d’être irradiée par ces sa*operies.

      Quand on sait que la première bombe A était destinée au front européen et non au front pacifique, la situation cauchemardesque dans laquelle nous met l’OTAN laisse songeur…

        +21

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      • red2 // 04.04.2019 à 14h47

        Le solaire de masse ca fonctionne mon brave et c’est un scientifique qui vous le dis (de même que l’éolien, mais je suis moins specialiste du sujet). L’arnaque des tarifs de rachats qui a amené la situation actuelle, c’est un truc d’économistes ultraliberaux pas de scientifiques. Quand à vos neutron rapide, c’est dangeureux et beaucoup de scientifiques vous le dirons. Ne jamais oublier que les scientifiques ne sont pas neutres, qu’il existe différentes spécialités souvent en concurence pour les financement et que dans ce cadre les avis de scientifiques sont tres variés sur ces sujets.

          +2

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        • AtomeCrochu // 04.04.2019 à 15h54

          Ravi de vous lire cher confrère.
          Je vous dis que ça marche absolument pas et c’est un scientifique qui vous le dit, énergéticien qui plus est 🙂

          Vous aiguillonnez ma curiosité:

          Comment paliez-vous aux taux de disponibilité aléatoire ?
          Les panneaux/moulins peuvent-ils être 100% produits en France ?
          Quelle est leur durée de vie ?
          Quel est leur rendement au mètre carré ? Pour quel ensoleillement ?
          Quelle fraction max atteindre sur le réseau, sachant que les allemands plafonnent à 15% ?
          Que pensez-vous des scandales de pollution liés à la production des panneaux en Chine ?
          Que pensez des tonnes de béton coulés à chaque moulin (au large de la pointe du Raz pour les moulins offshore) et des tonnes de néodymes consommés pour les alternateurs ?

          Je reviens au taux de dispo: du point de vue de l’exploitation, c’est simple, chaque kW ‘renouvelable’ doit être appuyé sur l’équivalent issu d’une centrale à charbon/pétrole (de 50 à 80% du temps, en fonction de la région). Ca fait marrer les allemands mangeurs de lignites, mais c’est une catastrophe pour les français. Que répondez-vous à ça ?

          Il en faut, oui, mais pas trop. De quoi rendre des bâtiments autonomes dans les coins reculés, mais surtout pas en masse, c’est stupide en tout point.

          [A suivre]

            +6

          Alerter
        • AtomeCrochu // 04.04.2019 à 15h57

          [suite]

          ******************

          Enfin, bien sûr que le nucléaire c’est dangereux, je vous ai pas attendu pour le savoir, la filière sodium tout particulièrement sauf que…Les russes ont rattrapé nos 20 ans d’avance (en 98…) et exploitent déjà deux centrales ‘Beloyarsk’ et les chinois une. https://fr.wikipedia.org/wiki/BN-800

          Donc oui, l’arrêt de la filière à neutrons rapides a été une erreur effroyable tant du point de vue écologique que souverain, désormais ce n’est plus une opinion, mais un FAIT.

          Rappel aux adeptes de l’écologisme : l’enfer est pavé de bonnes intentions 🙂

          Amicalement

          A.

            +6

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          • Leterrible // 05.04.2019 à 21h33

            @AtomeCrochu et/ou red2 + intéressés..

            Ceci n’est pas un contre-argument mais une info qui vient de m’intéresser au plus haut point.
            Je crois bien faire en en proposant le partage.
            Pour tous les stoppeurs immédiats de l’électro-nucléaire français avec comme parade les renouvelables…bien en disséquer les effets pervers par l’étude de toutes les possibilités qu’offre ce site : https://www.electricitymap.org/?wind=true&solar=false&page=country&countryCode=FR&remote=true

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            • AtomeCrochu // 09.04.2019 à 15h00

              Waouh, ça décoiffe !
              Merci beaucoup pour ce lien !

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              Alerter
    • Jean-François91 // 04.04.2019 à 11h12

      « LES » scientifiques ?
      Dans la plupart des pays ils sont plutôt peu belliqueux, voire pacifistes.
      MAIS dans la plupart des pays on trouve toujours aussi DES scientifiques prêts à fabriquer les armes de l’oligarchie locale, que ce soit pour le meilleur (rarement) ou pour le pire, le plus souvent.
      De la même façon on trouve toujours DES mercenaires (fonctionnaires ou privés…) pas regardants pour aller massacrer tous azimuts…

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      • AtomeCrochu // 04.04.2019 à 14h56

        Vous avez entièrement raison, il y aura toujours des mercenaires sans colonne vertébrale. D’autant que le sens éthique s’acquière par la culture, et les diplômés ne sont guère plus éduqués que la moyenne, c’est évident.

        Tout ce que je dis en voulant dédouaner les scientifiques, c’est qu’ils ne font que suivre le fric. Votre projet peut être formidable et novateur, s’il n’est pas irrigué en fric et en main d’oeuvre, il crèvera, point.

        Un projet stupide mais blindé de fric aboutira presque toujours (voir l’hilarant exemple https://www.youtube.com/watch?v=aXQ2lO3ieBA), mettant à la poubelle les projets annexes, dont les ressources seront asséchées (contre coup brutal d’ITER, du GANIL, du SFR et des combustibles solides du CEA, ou des « énergies renouvelables »).

        Ceci dit, les marchés étant tellement gorgés de fric gratuit, il ne faut pas ignorer ignorer l’intérêt de leur démarchage.

        J’essaye et je vous tiens au courant 🙂

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  • Kokoba // 04.04.2019 à 08h29

    A l’heure actuelle, tout le monde a bien compris que ce sont les USA le pire problème de la planète.

    Malheureusement, lorsqu’une classe dirigeante se met à partir en délire comme çà, il n’y a pas grand chose pour les arreter (référence obligatoire à l’Allemagne nazie).
    Je ne connais pas d’exemple dans l’histoire où la société civile ai réussi à stopper une classe dirigeante décidée à partir en guerre.

    Allons, il ne faut pas désesperer du peuple Américain et espérer qu’il nous surprenne.

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    • arnaud // 04.04.2019 à 09h39

      Non le pire problème de la planète sont les ingénieurs et scientifiques. Les politiques sont des incompétents rêvant de domination tandis que ces crétins de scientifiques et d’ingénieurs mettent entre les mains de ces premiers les moyens de leurs rêves. La science a créé la machine à charbon, la voiture, l’avion, la chimie, les ogm et j’en passe et des meilleures. Et ne me parlez pas de la médecine. Bayer aujourd’hui vous vend le poison et l’antidote. Sans ces scientifiques, les capitalistes ne seraient rien ! Et la planète se porterait bien mieux. Alors les ricains ou bien les russes ou les chinois ou les français, vous savez, chacun y va de sa pollution. Je pense qu’on finira sous les eaux ou bien asphyxié avant l’explosion thermo nucléaire
      Bien à vous

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      • Bouddha Vert // 04.04.2019 à 11h25

        A part faire l’apologie de l’obscurantisme, je ne vois pas l’intérêt d’empêcher les chercheurs de chercher!!
        Quant à l’hubris de nos politiques, il me semble que les constitutions sont justement là pour les cadrer, en cela elles sont certainement à réviser.

        Pour le reste, il est scientifiquement établi que continuer notre société productiviste à ce rythme nous mène à la catastrophe, mais sur ce sujet les consommateurs que nous sommes sont le carburant de la machine.

        Donc arrêtons de porter la vindicte là où elle n’a pas lieu.
        Salutation

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        • Bahut // 04.04.2019 à 11h28

          Oui merci, tout pareil que le gros monsieur vert

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      • traroth // 04.04.2019 à 15h10

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    • Geoffrey // 06.04.2019 à 10h15

      je ne vois pas pq hitler était fou : raciste, nul en stratégie, végétarien (humour) mais pas fou.

      Sa vision du monde – raciste – n’est pas moins cohérente que celle des capitalistes qui voit en nous, ou des prédateurs ou des proies (schéma binaire).

      pq tjrs considérer hitler comme la figure du mal absolu ? il n’a fait que faire subir à des blancs ce que DES blancs ont fait subir à des noirs ou à des jaunes (Aimé Césaire est d’accord avec moi).

      élevons le niveau sur la nature du mal : une absence de Bien ?, comme le pensait Einstein (comme le zéro absolu est une absence de chaleur et rien d’autre !!!).

      Geof’, idéologue de 1ère force

      pq tjrs

        +1

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  • Politzer // 04.04.2019 à 08h34

    Tout ce baratin savant se moque du bon sens. Il n y aura pas de frappe minimale qui ne serait pas suivie d une ripose maximale. Cet argument militaire est hors sujet. Ce n est qu un moyen d entraîner les Russes et les Chinois ds une ruineuse course aux armements qui a si bien marché contre l urss. Pas besoin de dessin à quiconque voit les rapports Est Ouest comme un tout.

      +17

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    • Bahut // 04.04.2019 à 09h09

      Le problème avec ce raisonnement de « bon sens », c’est qu’on ne pourrait le vérifier empiriquement que par la destruction de toute vie sur terre.

        +1

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      • Haricophile // 04.04.2019 à 09h47

        D’autant que « le bon sens » entre les psychopathes gouvernants et les fous complets du deep-state…

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    • Alfred // 04.04.2019 à 09h11

      Pas faux mais c’est surtout une fausse piste à peu de frais. La course aux armements est en train d’être gagnée par les russes et les chinois.

        +5

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      • Haricophile // 04.04.2019 à 09h56

        Un empire finissant c’est toujours dangereux, et jamais un empire finissant n’a eu entre les mains des outils assez puissant pour détruire l’humanité entière.

        Ceci dit a l’allure où on va, en appuyant sur le champignon à l’approche du mur, c’est de toute manière ce qui va se produire très bientôt a l’échelle historique si rien ne se passe, avec la destruction des écosystèmes, du climat et avec l’empoisonnement généralisé par la pétrochimie, sans parler de la folie manipulatoire génétique, je ne fais aucunement confiance aux « scientifiques » qui ne me donnent aucun argument dans ce sens dans l’histoire récente.

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        • Catalina // 04.04.2019 à 22h13

          Bonsoir,
          Vous oubliez il me semble une chose capitale, JAMAIS les USA n’ont été menacés de ce qu’ils ont fait un peu partout, d’attaques massives CHEZ EUX, de MEURTRES DE MASSE, etc, etc, etc, etc
          Pour la première fois de leur courte existence, ils sont à armes égales.
          Ils aboieront tous azimuts, c’est l’Etat profond qui ne déguste pas et comme il n’a que très rarement subit de frustration…
          Des fous dangereux, je le pense mais comme me l’a dit un ami russe, « tu sais, au moment final, il peut toujours y avoir la personne qui refuse d’être un des maillons de la destruction finale ».
          ;O)

            +6

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    • Kokoba // 04.04.2019 à 10h37

      Mouais.
      N’oublions pas que la fameuse histoire de la course aux armements planifiée par Reagan qui aurait ruiné l’URSS et amené sa chute et la victoire définitive des USA, c’est avant tout du story telling.

      Dans la réalité, rien n’a été planifié.
      La guerre des étoiles de Reagan était un vrai programme qui s’est écroulé parce qu’irréaliste.
      La chute de l’URSS est due a bien d’autres choses qu’une simple course aux armements.

      On essaye simplement de nous faire croire que les Américains, ils sont vraiment trop forts, tout était calculé et c’est une grande victoire.
      Juste la propagande pro-Américaine habituelle.

        +38

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      • Catalina // 04.04.2019 à 22h28

        ben non, on voit bien les gens dans les tentes aux USA, plus de 40 millions de personnes vivant avec les tickets alimentaires, un chomage qui tourne à plus de 20% malgré les chiffres mensongers du gouvernement, des gens tirés comme des lapins dans les rues, des rues sales, défoncées, du gris…
        Ils sont pas forts mais fourbes, ne respectant pas les traités qu’ils signent, s’en retirant au gré des courants et ils ne sont pas tous Américains, je pense que leur trait commun est d’être apatride même s’il semble que beaucoup vivent aux USA ; lisez « le grand échiquier » de Zbigniew Brzeziński.
        Ensuite le dollar a racketté le monde entier, il est temps qu’il s’écroule.
        Pas de victoire, un monstre qui coule.

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  • François Lacoste // 04.04.2019 à 08h46

    L’arme nucléaire tactique, celle de “très” faible puissance employables sur le champ de bataille existe dans les arsenaux des USA et d’ailleurs, sous diverses formes https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_nucl%C3%A9aire_tactique dont nous sommes plus ou moins informé de l’existence.
    Nous ignorons les performances réelles des ces armes, un obus on sait que ça détruit un immeuble, un char d’assaut, un bunker et les des hommes qui vont avec. Les images terribles des dégâts sont visibles tous les jours sur les TV d’information. Mais une bombe à neutron qui explose, personne ne sait vraiment à quoi ça ressemble, hors-mis quelques responsables politiques, les militaires et les ingénieurs qui l’on conçu.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_%C3%A0_neutrons

    Des vidéos récentes des guerres au moyen-orient montrent les effets, visuels, de l’explosion de bombes anti-bunker à explosifs chimiques. Il est probable que l’explosion d’une bombe nucléaire tactique doit ressembler l’explosion de ces bombes anti-bunker filmées dans ces documents.
    Spectaculaire certes mais d’une certaine manière « habituel ». https://www.youtube.com/watch?v=k0s1ObJmhw4

    Tous le problème est là.

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    • Haricophile // 04.04.2019 à 10h05

      Tout le problème est là… avec un petit détail de pollution radioactive a très long terme qui vient se greffer en plus…

      Mais c’est vrai que même sans nucléaire ils sont capable de fabriquer des horreurs monstrueuses. Je pense que cette décision est motivée à la fois par la volonté politique d’annoncer quelque chose dans un monde dont les US perdent le contrôle de tout, la folie furieuses et obsessionnelle des membres du deep-state, et la manne financière qui est quand même le nerf de ces marchands de guerre, quand on voit la structuration du budget US et l’absence total d’un quelconque commencement de contrôle sérieux des dépenses on est halluciné !

      Les empires ne s’effondrent pas à cause des ennemis, mais sous leur propre poids.

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      • Myrkur34 // 04.04.2019 à 11h36

        Dont les énormes stocks d’uranium appauvri, un sous-produit des usines d’enrichissement de l’uranium ou des centres de traitement du combustible usé, reconverti dans l’obus de char perforant et qui contamine l’endroit et aussi une bonne partie des servants du char.
        Ps: Vous savez la pub d’EDF qui dit que la plus grande partie de l’uranium usagé est retraité pour resservir ad vitam aeternam alors que c’est faux, à peine 20% de l’uranium usagé redevient du combustible propre à un nouvel emploi dans une centrale nucléaire.

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    • Luc // 04.04.2019 à 17h02

      On peut trouver en ligne d’excellentes références concernant les effets de ces armes, avec d’amples explications (en anglais) sur la doctrine d’emploi, dans un Field Manual spécifique, le FM101-31-1 ( http://www.bits.de/NRANEU/others/amd-us-archive/FM101-31-1C1%2869%29.pdf ) qui est encore d’actualité bien qu’assez ancien. Les détails techniques des armes sont évidemment absentes, mais les modèles et puissances bien documentées dans Wikipédia..
      Un site très graphique d’Alex Wallerstein peut servir à illustrer très correctement les résultats, même s’il ne tient pas compte vraiment des paramètres du terrain: https://nuclearsecrecy.com/nukemap/

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  • Fritz // 04.04.2019 à 08h54

    Plus le temps passe, et plus la probabilité d’utilisation de l’arme atomique augmente. Elle a été bien utile pour garantir la paix par dissuasion mutuelle, tant que les grandes puissances étaient dirigées par des chefs d’État responsables, mais maintenant ?

      +4

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    • Kiwixar // 05.04.2019 à 03h42

      Maintenant je suis dans l’hémisphère sud, et l’hiver nucléaire ne touchera que l’hémisphère nord, puisque l’équateur est une barrière infranchissable à la fois pour les radiations et pour la température qui ne se mélange pas (cf. le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté à la frontière française).

      Ceci dit, Trump a fait toute sa carrière dans l’immobilier en contact étroit avec la mafia. Il a bien dû comprendre qu’il faut mieux s’accommoder avec les gens dangereux et armés, plutôt que d’essayer de leur tirer dans les pattes.

        +0

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      • vert-de-taire // 06.04.2019 à 17h14

        Faux l’hiver nucléaire touchera aussi l’hémisphère sud, pas aussi directement mais certainement indirectement.

          +0

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  • Duracuir // 04.04.2019 à 09h48

    « comment peut-on confier des joujous nucléaires à des gens qui confondent Austria et Australia. Le niveau de crétinerie et d’ignorance où est tombée  » l’élite US » est pathétique. Et c’est ce fait qui est le plus terrifiant. Le devoiment du nucléaire n’étant hélas qu’un Avatar de cette degenerescence. Les USA, un géant débile avec des ADM.

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  • nulnestpropheteensonpays // 04.04.2019 à 09h50

    ce ne sera utilisable qu’avec des pays qui n’ont pas l’arme nucléaire . Ca permettra une économie substantiel et donc de déclarer plus de guerre et de les gagner rapidement , vous voyez pas le progrès . Une diminution drastique des populations en excédant , ça n’a que des avantages , l’ouverture de nouveaux marchés pour la décontamination , pour travailler sur les zones a risques , économiquement c’est de la balle …C’est bien le principal non? le fric , le fric ah je ban…

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  • Rond // 04.04.2019 à 10h17

    … Arme pas plus terrifiante que la prochaine.
    A.Einstein qui n’était pas plus idiot que vous et moi, avait bien compris que la bêtise et ses corollaires/synonymes folie, mégalomanie, etc. étaient sans limite.
    Très vite dans notre histoire nucléaire, nous avons acquis la capacité de faire péter la planète. Rien que ça.
    Combien ont coûté toutes ces saloperies mortifère ? D’un certain point de vue, ça a crée de la croissance … Faut-il alors continuer à en fabriquer ?

    Contrairement à cette illusion tenace, la menace de l’arme nucléaire n’a pas assuré la paix. Elle n’a fait que reporter l’échéance jusqu’à ce que l’un ou l’autre … et donc tous, acquièrent la certitude qu’ayant rasé le champ du voisin, il resterait quelques brins d’herbe sur le sien.

    La paix ne repose ni sur un soit disant équilibre de la terreur, ni sur la loi du plus fort, mais sur la certitude partagée que nous vivons tous sur la même planète et que notre survie en tant qu’espèce n’est possible que par le respect du vivant sous toutes ses formes. Nous n’avons pas d’ennemi sur notre Terre, seulement quelques crétins gouvernants qui le croient et sont prêts à en découdre.

    Pourquoi avons-nous remis notre avenir entre les mains de ces fous ?

    Empêchons-les ! Restons vigilants et créatifs !

      +5

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    • Rond // 04.04.2019 à 10h30

      Et pendant ce temps, le courageux peuple Algérien commence à se défaire de ses chaînes ; ce qui nous renvoie à notre propre immobilisme. Je suis plutôt étonné de ne rien voir à ce propos sur le site des Crises.

        +4

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      • Bouddha Vert // 04.04.2019 à 11h34

        Il faut effectivement du courage pour commencer, et de la pugnacité pour finir…
        Concernant l’immobilisme, vous parlez des gilets jaunes?

          +1

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      • Bibendum // 04.04.2019 à 14h04

        Bonjour. Êtes vous bien sûr que ce soit bien le peuple qui se soulève, sans manipulation aucune, en amont, à l’intérieur et motivée par la mise en place d’un pouvoir libéro-compatible ?

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        • Rond // 04.04.2019 à 14h43

          Bonjour,
          Ne soyons pas naïf. Bouteflika a été lâché opportunément par l’armée, comme notre égocentrique à l’ego de dimension jupitérienne le sera un jour par ses pairs et thuriféraires. Ce que fera l’armée algérienne est somme toute assez prévisible ; sauf imprévu …
          Il n’en reste pas moins que :
          – « Les crises » est assez silencieux sur ce sujet.
          – Le peuple Algérien est descendu en grande masse dans la rue, et semble-t-il avec peu de violence des deux bords ; ce qui nous renvoie à la violence provocatrice et sans mesure de notre police. Affaire de consignes ?
          @ Bouddha vert, non je ne parle pas des GJ.

            +6

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  • Graindesel // 04.04.2019 à 11h23

    Rien n’a changé. Un article de plus pour nous manipuler et nous habituer à considérer (nous formater en langage moderne) que la guerre nucléaire est inéluctablement pour demain. Il devrait y avoir des millions de pacifistes dans les rues. Mais non tout le monde attend tranquillement chez lui.

    Il conviendrait de ne pas oublier que les Russes sont capables de détecter tout départ de missile*, et de frapper avant les centres de commandement ennemis grâce à leurs missiles hypersoniques. Heureusement que les Russes sont pacifiques et savent garder la tête froide. Tout en se préparant matériellement à une guerre nucléaire.

    *
    https://www.upr.fr/actualite/monde/guerre-missiles-t-ete-perdue-les-etats-unis-face-russie/

      +7

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    • Bahut // 04.04.2019 à 12h01

      Ivan est tellement fort qu’il arrive à détecter un événement avant même qu’il se produise.

        +0

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  • kyk // 04.04.2019 à 11h38

    Je ne comprend pas trop l’intérêt de cette arme. Qui empêcherait, les russes par exemple, de répondre à une attaque de « mini-nuke » par une riposte nucléaire classique ? Envoyer une petite bombe nucléaire pour s’en prendre une grosse derrière est une drôle de stratégie.

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    • Graindesel // 04.04.2019 à 11h53

      En lisant l’article, j’ai pensé à une bombe à neutrons capable de griller tous les composants électroniques et de rendre un pays sourd, aveugle et totalement impuissant.

        +1

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    • RGT // 07.04.2019 à 23h41

      Les USA se garderont bien d’attaquer la Russie, la Chine ou quelque pays équipé d’armes nucléaires ou sous la protection d’un pays qui possède ce genre d’arme, même la Corée du nord.

      Par contre, je suis certain que ça les titille fortement d’attaquer l’Iran, type même du pays honni contre lequel ce type d’arme semble être spécifiquement conçu.

      Et ils espèrent que les russes et les chinois ne viendront pas s’en mêler car ils risqueraient d’être considérés comme les responsables désignés d’une guerre nucléaire mondiale et sans retour.

      C’est bel et bien la raison pour laquelle ils minimisent les effets de leurs « bombinettes » afin de se présenter à la « communauté internationale » comme les « chevaliers blancs de la Liberté ».

      À mon avis, cette invention stupide risque simplement de se traduire par un rapprochement entre ces « états voyous » qui préservaient leur indépendance et les russes et les chinois, les invitant même à ouvrir des bases sur leurs territoires afin de se préserver des velléités US.

      Et je pense que le premier de la liste, qui a sans doute bien reçu le message, l’Iran, est en pleine tractations avec les russes et les chinois pour obtenir un parapluie protecteur.

      Bientôt, l’ensemble des « vilaines dictatures sanguinaires » vont se « vénéuléiser » en invitant les russes et les chinois juste pour ennuyer l’oncle Sam.

      Belle prise de tête en perspective pour les stratèges du deep state et du Pentagone.
      Les seuls qui se feront laminer seront ceux que les russes et les chinois ne voudront pas protéger, c’est à dire des cibles secondaires sans importance.

        +0

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  • Graindesel // 04.04.2019 à 11h50

    Dans ce sujet:

    https://www.les-crises.fr/le-cinema-un-outil-de-propagande-pour-faire-accepter-la-guerre-par-nicolas-mettelet/

    je citais:

     » l’Allemagne se lança à l’assaut de l’Union Soviétique en juin 1941 car il semblait évident que Staline avait prévu d’attaquer le Reich en 1942-1943.”

    ll semble évident que la méchante Russie a prévu d’attaquer le 4ème Reich (plus connu sous le nom d’Union Européenne) en 2020-2021…

    D’où la nécessité de réécrire l’histoire de la 2ème guerre mondiale. Comme si nous ne savions pas que des Américains avaient contribué de manière décisive au réarmement de l’Allemagne.

      +6

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  • Mr K. // 04.04.2019 à 12h21

    Très gros risque d’escalade avec ce nouveau missile W76-2, c’est une folie :

    Si les russes ou les chinois détectent un lancement de missiles Trident à partir d’un sous-marin américain, rien ne leur permettra de savoir s’il s’agit d’une attaque massive vers leur sol (W76 à 100kt) ou juste d’une attaque très localisée ((W76-2 à 7kt), puisqu’ils ont le même lanceur.

    Il y a un donc un risque énorme d’erreur, avec déclenchement d’une riposte nucléaire massive contre le sol des USA.

    (Exemple d’escalade possible en mer de Chine du sud :
    Pour la Chine les îlots des îles Paracels ou Spratleys, comportant les bases construites par eux, font partie de leur territoire. Ils revendiquent donc leurs abords comme eaux territoriales .
    Pour les USA, ces occupations chinoises sont illégales. Donc pour eux, la liberté de navigation les autorise s’ils le souhaitent à croiser au plus près de ces îlots.
    On a là tous les ingrédients pour le déclenchement d’un conflit armé d’abord conventionnel entre les USA et la Chine.)

      +1

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  • Louis Robert // 04.04.2019 à 13h46

    Dans le contexte actuel, et compte tenu de la puissance surdimensionnée des arsenaux disponibles, l’idée d’une mini-guerre atomique ne peut advenir qu’aux citoyens d’un Empire en déclin accéléré devenu fou.

    Une attaque nucléaire entraînera immédiatement une guerre atomique totale. Du reste la doctrine militaire russe le prévoit, réitérée plusieurs fois plutôt qu’une à la face du monde par le président Poutine. Rappel: le « bluff » et les vaines menaces n’apparaissent pas parmi les spécialités de ce dernier.

    Ce n’est pas le désarmement nucléaire qui doit être recherché mais bien la paix, de préférence au conflit permanent et à la guerre perpétuelle. Le désarmement suivra.

    Ceci dit, il importe de se tourner de toute urgence vers cet autre pôle d’autodestruction qu’est le climat. À ceux et celles qui se demandent encore et toujours ce que les changements climatiques « vont changer dans leur vie », je suggère de se précipiter sur le livre qui vient de paraître à propos de cette « Terre inhabitable » qui sera bientôt la nôtre, puisqu’elle le devient déjà. Cet ouvrage repose sur une documentation scientifique très récente.

    « The Uninhabitable Earth: Life After Warming » – Feb 19 2019, by David Wallace-Wells .

    https://www.amazon.ca/Uninhabitable-Earth-Life-After-Warming/dp/0525576703

    Nous sommes gâtés. Désormais, pour ce qui est de notre anéantissement collectif, nous avons le choix.

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  • Jac // 04.04.2019 à 13h48

    Voici ma version qui n’engage que moi.
    Le projet IDS officialisé en 1983 a aussitôt été baptisé par la presse américaine Star Wars ( le film initial – trilogie – étant sorti en salles aux USA entre 77 et 83), lequel sobriquet a ridiculisé le projet et surtout Ronald Reagan ex acteur, et représentait une menace électorale pour le parti républicain. Le projet IDS devenu très vite BMDO (Ballistic Missile Defense Organization) d’une ambition plus grande (en riposte à la mauvaise réputation qu’a donné la presse au projet IDS?), s’est avéré extrêmement coûteux. D’autant plus qu’avait eu lieu la révolution islamique en Iran en 1979, soit peu de temps avant (pendant l’étude du projet IDS), ce qui laissait présager (à raison) une menace à long terme contre la suprématie économique américaine (on se souvient des otages américains) ; laquelle devenait une priorité et donc représentait un coût supplémentaire pour le budget américain.
    Par ailleurs, les alliés économiques Européens, craignant l’isolationnisme des USA si aboutissement de ce projet pharaonique, lancèrent le programme EUREKA destiné à renforcer la compétitivité de leurs industries. Ce programme Européen menaçant les industries américaines, le gouvernement américain ne faisant pas le poids contre les industriels a dû abandonner le projet.

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    • Jac // 04.04.2019 à 13h49

      Suite
      En gros, ce sont les marchés internationaux qui ont fait échouer cette « guerre des étoiles » débile.
      La peste contre le choléra…
      Qui fera échouer ce nouveau projet encore plus débile ? Les populations citoyennes ayant unanimement raz-le-bol de la suprématie des marchés financiers sur la démocratie ?

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  • Max // 04.04.2019 à 14h20

    Je ne pense pas que des bombes de 5 kilotonnes soient prévues contre des pays comme la Russie/Chine mais plutôt contre soit : Des pays du seuil ou alors dans le cadre d’une guerre civile.
    Pourquoi ?
    En 1er lieu si ce genre d’armes était utilisé contre la Russie ou la Chine les risques d’escalades seraient inimaginables.
    Les USA se souviennent que durant la Guerre de Corée, la Chine malgré une forte infériorité militaire a bousculé les forces des USA (sous drapeau de l’ONU) jusqu’au 38eme parallèle et donc aujourd’hui ce serait pire.
    Ce serait aussi le scénario du pire en ce qui concerne la Corée du Nord mais pour les alliés des USA si elles étaient utilisées contre la Corée du Nord.
    Donc c’est pour des pays sans bombes et sans lanceurs.
    L’autre usage de ces bombes de 5 kilotonnes est à usage interne en cas de guerre civile.

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    • Jac // 04.04.2019 à 15h25

      « L’autre usage de ces bombes de 5 kilotonnes est à usage interne en cas de guerre civile »:
      J’en doute fort, parce que le faible Kilotonnes peut permettre une portée bien plus longue que la bombe d’Hiroshima (et avec moins de risque de contamination pour les pays alentours) et peut avoir de ce fait plus de précision quant à la cible choisie. Pourquoi l’utiliser en interne en prenant le risque de contamination sur le sol américain ?
      Par contre : « Donc c’est pour des pays sans bombes et sans lanceurs » : c’est possible.

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      • Jac // 04.04.2019 à 15h34

        J’ajoute : possible A) pour éviter leur développement économique ? ou B) éviter la progression des Etats islamiques ayant échoué en Syrie ? That is the question. Tout dépend du côté où se pose le gouvernement américain : A) développement de la suprématie économique face à la menace chinoise, B) développement du racisme qui attise les extrémismes de tout poil.

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    • Louis Robert // 04.04.2019 à 15h34

      @Max

      Commentaire stimulant… Questions…

      1. Si l’Empire lançait demain une telle « bombette » sur le Vénézuéla (inscrit dessus: “NUCLEAR – 5 kilotons only”…) que pensez-vous que feraient la Russie, la Chine, etc.? Et tous les voisins du pays attaqué?

      2. Pensez-vous qu’il est concevable que le Pouvoir utilise pareille « bombette » contre les Gilets Jaunes en cas de guerre civile en France? Et alors quoi, le jour même? – J’oubliais: et que dira l’UE, y avez-vous pensé? Ordre de Frexit?

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      • Jac // 04.04.2019 à 15h56

        1. Le Venezuela ne me semble pas être une menace économique, et je ne crois pas qu’il intéresse la Russie et la Chine en l’état actuel de sa situation. Par contre les états africains, dans lesquels les multinationales chinoises sont entrain d’avoir la main mise sur leur richesse naturelle, risquant de supplanter la main mise des multinationales occidentales, là est un autre problème.
        2- Les gilets jaunes ont certes fait quelques émules dans plusieurs pays occidentaux, mais ce mouvement est entrain d’être noyé dans l’oeuf (comme le mouvement hippie des années 60 > début 70 prêchant pour l’écologie). Les américains comme tous n’ayant qu’une vision à court terme ne doivent pas se sentir menacés par un tel mouvement franco français. Cela peut changer, mais si ampleur à l’échelle de l’Europe.

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        • Jac // 04.04.2019 à 17h06

          J’ajoute
           » Le Venezuela ne me semble pas être une menace économique » :
          de plus il y aurait menace écologique de contamination parce que trop près des états du sud US (comme Texas: pétrole, ou Californie : Silicon Valley), le vent de l’Amérique du Sud ne s’arrêtant pas aux frontières, à l’inverse du vent de l’Europe de l’est lors de l’explosion nucléaire de Tchernobyl qui avait stoppé net à la frontière française (« exception française » sûrement). lol

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          • Jac // 04.04.2019 à 17h09

            Précision : production centrale nucléaire de Tchernobyl : 0,3 kilotonnes

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        • Louis Robert // 04.04.2019 à 20h54

          « Le Venezuela… je ne crois pas qu’il intéresse la Russie et la Chine en l’état actuel de sa situation »?

          *

          “U.S RECEIVES MAJOR WARNING: More Russian Forces Will Arrive In Venezuela”

          https://www.fort-russ.com/2019/04/warning-more-russian-forces-will-arrive-in-venezuela/

          « Game Changer: China Quietly Sends 100 Troops to Venezuela »

          https://russia-insider.com/en/game-changer-china-quietly-sends-100-troops-venezuela/ri26676

          **

          Et pourtant… nulle « bombette nucléaire  » à l’horizon pour le moment… On peut imaginer les réactions, déjà planifiées, prévues voire annoncées, à l’approche signalée de pareil engin…

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          • Jac // 05.04.2019 à 02h00

            Louis Robert
            Zut je ne parle pas anglais. Pouvez-vous me traduire ? Je suis plus intéressée quand on corrige mes erreurs (j’en suis reconnaissante) que quand on acquiesce à mes points de vue. Cela m’aide à mieux comprendre et mieux imaginer… Merci d’avance.

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            • Louis Robert // 05.04.2019 à 14h34

              Bonjour, Jac

              Vous avez raison, je devrais toujours traduire. Mais il arrive que le temps manque… Voici des traductions de deepl.com.

              « Les États-Unis reçoivent un avertissement majeur : d’autres forces russes arriveront au Venezuela.

              « Nouveau jeu: La Chine envoie tranquillement 100 soldats au Venezuela  » (trad. complétée par LR)

              https://www.deepl.com/translator

              Je vous recommande cet outil remarquable, imparfait certes mais de TRÈS grande qualité.

              Cdmt

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            • Jac // 05.04.2019 à 20h45

              Merci Louis
              Je me trompe donc, je vais revoir mon analyse avec plus de précisions. Votre réponse m’est précieuse.

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      • Kokoba // 04.04.2019 à 16h43

        Les petites bombes nucléaires sont des armes tactiques destinées à etre utilisée localement.
        Par exemple, pendant la crise de Cuba, l’URSS a envoyé des sous-marins armés avec 1 torpille nucléaire.
        L’utilisation typique de cette torpille serait de détruire 1 groupe aéronaval Américain en 1 seul frappe.

        Inutile de vous dire que c’est très dangereux et qu’on n’est pas passé loin de la catastrophe.

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  • openmind // 04.04.2019 à 15h05

    Je voudrais tout de même rappeler que nos amis russes ne sont pas les derniers à mettre au point des engins d’apocalypse à faire frémir….à moins que vous considériez qu’ils bluffent…

    Juste pour équilibrer…

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  • traroth // 04.04.2019 à 15h07

    Armaggedon n’est pas qu’un film de merde de Michael Bay, c’est surtout le combat final entre le Bien et le Mal dans ce bouquin, là… la Bible, voila.

    C’est aussi le lieu de la bataille où les Hébreux ont été défaits par les troupes égyptiennes en 609 av. JC..

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  • Basile // 04.04.2019 à 15h59

    Une bombinette qui utilisée n’appellerait pas de réponse massive, à mon avis, ça ne tient pas debout.

    Il suffit de regarder je ne sais plus quel film de Clint Eastwood. Un malfrat le menace d’un couteau (la bombinette de 5 mégatonnes) Clint sort son flingue (100 mégatonnes), et tue le malfrat.

    ou regarder simplement un fait divers récent aux USA. Un type dort dans sa voiture. Les flics le réveillent. Comme toute personne qui sort du sommeil il a des gestes incontrôlés, Ils se croient menacés, et lui mettent 15 balles, quand 1 aurait suffit à le neutraliser de façon non létale.

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    • Jac // 04.04.2019 à 17h27

      Ne confondez pas un film avec la géopolitique.
      Je répète, cf mes com ci dessus :
      Centrale nucléaire de Tchernobyl : 0,3 kilotonnes, nouvelles « bombinettes » : 5 kilotonnes.
      Cela fait une différence et pas des moindres .

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  • Jules Vallés // 04.04.2019 à 23h55

    Science sans conscience n’est que ruine de l’âme…Rabelais, à la louche, il y a 5 siècles
    Bravo à tous les crétins de super scientifiques qui ont offert cette possibilité à tous ces crétins de militaires et à tous ces crétins de politiciens… j’espère qu’il y a des exceptions!

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  • Max // 05.04.2019 à 09h09

    Les USA détiennent le record absolu d’essais de bombes atomiques en nombre, très exactement 1227 dont 1077 sur le territoire des USA et les autres essais qui ont eu lieu dans le pacifique ont été les pires.
    Certains de ses essais ont été fait a quelques 10ene de kilomètres de Las-Vega et c’était circonstance aggravante souvent des essais atmosphériques de plus c’était des bombes H alors que les bombes dont l’article parle sont des bombes A, de simples allumettes, la particularité entre les nouvelles bombes de 5 kilotonnes et les autres bombes est que la bombes de 5 kilotonnes sert a activer la bombe H qui est dans le 2eme étage, autrement dit chaque bombes H deja a son allumette de 5 kilotonnes.
    Une bombe H peut donc très aisément et discrètement être réinstallée avec la bombe de 5 kilotonnes.
    Aujourd’hui les essais en réel de l’atome ont un moratoire et ne se poursuivent qu’à l’aide de lasers et de calculateurs.
    Les deux pays qui en font le plus sont :
    La Chine, cinq fois plus que les USA.
    2 Les USA
    La Chine a commencé à se lancer dans la construction d’usines de retraitements (dont une avec Areva) la production de plutonium en Chine va grimper.
    Donc je ne crois pas un instant que les USA testeront la Russie et la Chine avec ces bombes surtout que la Russie et la Chine doivent eux aussi avoir ces bombes.
    Espérons que ces bombes ne soient jamais utilisées.

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  • Trollman, le héros des temps modernes // 05.04.2019 à 10h03

    Je trouve que c’est une bonne nouvelle, nous pourrons bientôt enfin vivre dans un monde post-apocalyptique à la Mad Max ou fallout ! 😀 La réalité dépasse la fiction, allez Trump encore un petit effort, tu n’as plu qu’à appuyer sur le bouton pour nous offrir ce monde de rêve américain !

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  • xavier37 // 05.04.2019 à 17h56

    Que Trump soit un sombre C.. , il a tout fait pour le prouver. Je m’étonne toutefois qu’il soit le déclencheur à l’origine de ce projet, vu les délais de mise au point des ces engins.

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  • clauzip 12 // 13.04.2019 à 00h55

    S’agissant du déclenchement d’une guerre atomique ou pas,les USA ont un congrés qui analyse(sur des mensonges parfois ou toujours)la déclaration de guerre.
    Il y a ,en principe,au moins deux étages de décision.
    En France,nous avons avec la constitution de 1958 modifiée,un président qui décide des déclaration de guerre ainsi qu’il signe tous les traités engageant la France.Il en informe dans les 3 mois le parlement.
    Ainsi,nous avons un pays entier suspendu à la pensée,à la voix d’un seul homme.
    Le danger est immense ,nous avons un président ,jamais intéressé par la vie publique hormis sa formation ENA,dont la conception de l’intérêt général n’a jamais été démontrée ni vérifiée préalablement.
    Bien que des dangers majeurs exterieurs soient manifestes,nous en avons un permanent d’une société française suspendue à la pensée d’un seul individu,ex fonctionnaire,ex banquier et manifestement , sans considération pour le peuple.
    Nous pensons savoir ce que nous devons attendre de lui, les institutions actuelles permettent d’envisager démocratiquement le pire pour l’avenir!

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