Source : Consortium News, Daniel Lazare, 16-02-2018
Exclusif : Le récit du Russiagate a pris un tour surréaliste avec un reportage dans le New York Times alléguant que les espions américains ont payé un « mystérieux Russe » 100 000 $ pour des ragots sur le président, explique Daniel Lazare.
Un ressortissant russe lié à la cybercriminalité et au renseignement russe a arnaqué des espions américains de 100 000 $ en leur promettant de nouveaux ragots sur Donald Trump.
C’est ce qui ressort d’un étrange article en première page paru dans le New York Times du week-end dernier, « Des espions américains cherchant à récupérer des cyber-armes, ont payé des Russes qui vendaient des secrets sur Trump ». Ce n’est pas tout ce que dit l’article, mais le reste était tellement compliqué et peu plausible qu’il peut être écarté sans risque.
Même Matthew Rosenberg, le journaliste du Times qui a écrit l’article, l’a qualifié de « très bizarre » dans une interview avec Slate. Plus que simplement étrange, cependant, l’article offre un aperçu précieux de l’univers parallèle qu’est le Russiagate, un univers dans lequel la logique est absente, le néo-maccarthysme omniprésent, et les preuves signifient tout ce que la presse traditionnelle veut qu’elles signifient.
L’article dit que les espions américains recherchaient des cyber-armes volées à l’Agence nationale de sécurité par un groupe qui s’appelait les Shadow Brokers en 2016, mais qu’un « Russe de l’ombre » continuait plutôt à promouvoir des preuves étayant l’épisode des « douches dorées » dans le dossier de Christopher Steele. Les espions n’étaient pas intéressés parce qu’ils ne voulaient pas se salir les mains avec « des trucs de pages de ragots des tabloïds » et parce qu’ils craignaient que le Russe n’essaye de semer la discorde entre les services secrets et la Maison-Blanche. Comme le dit l’article :
« Les responsables du renseignement des États-Unis… se méfiaient d’être pris dans une opération russe visant à semer la discorde au sein du gouvernement américain. Ils craignaient aussi les retombées politiques à Washington s’ils achetaient des informations scandaleuses sur le président. »
Mais le récit de Rosenberg soulève un certain nombre de questions. L’une d’entre elles est la raison pour laquelle les espions essayaient « désespérément » de récupérer les outils de piratage volés à la NSA alors que, comme les experts en cybersécurité ont averti, les logiciels malveillants volés sont pratiquement irrécupérables pour la simple raison qu’ils peuvent être copiés à l’infini en un instant. Une fois qu’un secret est révélé, le mal est fait – on ne peut pas le récupérer.
Une autre question concerne la raison pour laquelle les agents américains auraient continué à recevoir des « livraisons multiples » de données anti-Trump à partir d’octobre dernier, « dont ils avaient clairement indiqué qu’ils n’en voulaient pas ». Le Russe a-t-il fait preuve d’une insistance inhabituelle ? Ou les Américains étaient-ils moins inflexibles que Rosenberg voudrait nous le faire croire ?
En effet, l’article dit « qu’au moins quatre Russes ayant des liens avec l’espionnage et le monde souterrain sont apparus en Europe centrale et orientale, proposant de vendre du kompromat [c’est-à-dire des documents compromettants] à des agents politiques américains, des enquêteurs privés et des espions qui corroboreraient le dossier [Steele] ». Il semble donc que la demande de kompromat soit aussi forte qu’en octobre 2016, lorsque l’ancien directeur du FBI James Comey a utilisé les mêmes ragots non corroborés pour obtenir un mandat secret afin d’espionner un ex-assistant de campagne de Trump nommé Carter Page.
Étant donné que l’histoire du rachat de logiciels malveillants n’a pas de sens, se pourrait-il que le kompromat soit ce que les Américains cherchaient depuis le début ? Ce n’est pas le genre de chose que Trump aimerait entendre. L’article dit que la Russie a l’intention de diffuser des documents qui « jetteront le doute sur les enquêtes fédérales et du Congrès sur l’ingérence russe », même si le kompromat étayant le dossier Steele faisait le contraire. Il dit que les négociations « se sont terminées cette année avec des espions américains chassant le Russe hors de l’Europe occidentale, l’avertissant de ne pas revenir s’il tenait à sa liberté », et que le matériel anti-Trump reste entre les mains d’un intermédiaire américain « qui l’a obtenu en Europe ».
Ce qui soulève encore plus de questions. Les espions américains peuvent-ils vraiment enfermer qui ils veulent ? Et où, précisément, l’Américain a-t-il caché le kompromat – et à quelle fin ? Rosenberg indique qu’il a également interviewé le prétendu agent russe. Mais nous n’avons nulle part sa version des faits concernant ce que les Américains cherchaient vraiment.
Les conclusions sont incohérentes même selon les normes du Times. L’une des raisons en est peut-être que Rosenberg a bâclé l’article à toute vitesse après que James Risen, un journaliste spécialisé de longue date dans les services des renseignements et ancien homme du Times, eut publié un article semblable quelques heures plus tôt dans The Intercept. Mais une autre, c’est que le récit du Russiagate que le Times avance est lui-même incohérent et que Rosenberg n’est coupable que de se conformer à la ligne de l’entreprise.
Il a vendu la mèche dans l’interview de Slate, qui a paru peu après l’article sur le site Web du Times :
« Les jeux d’espionnage se produisent tout le temps, mais vous avez besoin d’un concours de circonstances [pour cela ] : vous avez besoin d’une élection avec une ingérence russe. Vous avez ensuite besoin d’un président qui gagne et nie toute ingérence et dit qu’il n’y a pas de collusion. Vous avez besoin que les Russes disent : « Oh, wow, profitons de ça. Ça a vraiment marché. Aggravons les choses et mettons-nous à vendre ces trucs ». »
Rosenberg a ajouté : « Ce à quoi les Russes sont déterminés – ce que nous savons vraiment – c’est qu’ils sont déterminés à interférer dans la démocratie américaine… Si leur but ici est de s’attaquer à la démocratie américaine, alors le fait d’envoyer certains de ces éléments sur Donald Trump, ce qui est pire si c’est vrai, l’affaiblit davantage, intensifie le désordre politique dans lequel nous nous trouvons. Il y a donc des raisons de le faire. De plus, si vous arrivez à faire prendre conscience de la situation aux États-Unis par l’intermédiaire d’agences d’espionnage ou de la police américaine, vous aurez dressé la Maison-Blanche contre ses propres espions d’une manière qui, si vous êtes un espion russe, est formidable. Désordre et dissension dans les rangs de vos ennemis. »
C’est la pensée d’un journaliste sous l’influence de drogues, en particulier la drogue de la paranoïa anti-russe illimitée. Mais peu importe combien de fois le Times assure à ses lecteurs que les Russes veulent nous avoir, qu’ils sèment le « désordre et la dissension » partout où ils le peuvent, parce que c’est ce que font les Russes – les preuves réelles, les choses que les esprits sains exigent avant de porter un jugement, restent remarquablement minces.
Prenons l’exemple de la manipulation russe des médias sociaux, l’objet du bizarre « simulacre de procès » à la moscovite de novembre dernier, au cours duquel des avocats de Facebook, Twitter et Google ont été traînés devant un panel du Congrès pour confesser leurs péchés d’avoir laissé le Kremlin utiliser leurs plateformes pour subvertir l’État. Mais les annonces subversives sur Facebook que la prétendue « usine à trolls » de Saint-Pétersbourg liée au Kremlin, connue sous le nom d’Internet Research Agency, a achetées s’élevaient à 46 000 $ le jour du scrutin, soit une goutte d’eau par rapport aux 81 millions de dollars dépensés par les campagnes Trump et Clinton.
Politiquement, de surcroît, les annonces couvraient tout le spectre politique, certaines penchant à droite, d’autres à gauche, et dans un cas, une page avec des photos de jolis chiots, orientée dans aucune direction apparente. En septembre dernier, The Atlantic a tenté de comprendre ce que mijotait l’Internet Research Agency. Mais au bout de quelque 1 200 mots laborieusement rédigés, le mieux que le magazine ait pu conclure, c’est que la campagne promotionnelle « était trop petite pour influencer sérieusement l’élection, mais trop grande pour être une décision après coup ».
En d’autres termes, personne ne sait. Dans un rare moment de lucidité journalistique, Philip Bump, reporter du Washington Post, a fait observer que les achats d’annonces étaient « souvent modestes, très dissociés de la campagne elle-même, et minuscules par rapport à l’ensemble des efforts déployés pour les élections dans les médias sociaux. »
Quant à Twitter, Bump note que les plus de 2 700 comptes censés être liés à la Russie n’ont généré que 202 000 tweets entre janvier 2011 et août 2017, soit un total tout de même négligeable comparé au milliard de tweets liés aux élections envoyés au cours des quatorze mois précédant le jour du scrutin.
Même si tout cela montre la main secrète du Kremlin à l’œuvre, l’effort est minime par rapport à celui d’Israël (l’AIPAC, l’American Israel Public Affairs Committee, fait partie des lobbies les plus puissants de Washington) ; les États arabes du Golfe (qui financent pratiquement tous les groupes de réflexion importants de Washington, DC) ; l’Ukraine (qui s’est avérée étonnamment efficace pour faire basculer l’opinion publique), etc.
Cela mérite à peine un article à quatre graphiques relégué à la dernière page. Ensuite, il y a le prétendu piratage par le Kremlin du Comité national démocrate, le crime qui a déclenché la tempête anti-russe en premier lieu.
L’évaluation officielle faite en janvier 2017 par le directeur du renseignement national, James Clapper, ne contenait aucune preuve qu’une intrusion avait eu lieu ou que les services de renseignement russes étaient responsables. (WikiLeaks, le destinataire des courriels volés, continue d’insister sur le fait qu’il s’agissait d’une fuite interne.) Même le Times a concédé que le rapport « avait peu de chances de convaincre les sceptiques ».
Puisque le FBI n’a jamais directement inspecté les ordinateurs du DNC, la seule preuve provient d’une firme de cybersécurité connue sous le nom de CrowdStrike basée à Irvine, Californie, dont le directeur technique, Dmitri Alperovitch, un anti-Poutine bien connu, est membre du Conseil de l’Atlantique, un groupe de réflexion de Washington qui est aussi farouchement anti-russe et un proche allié de Hillary Clinton.
Ainsi, la « Poutine-basheuse » Clinton a engagé le « Poutine-basheur » Alperovitch pour enquêter sur un présumé vol électronique, et sans absolument aucune surprise, sa société a conclu que la partie coupable était… Vladimir Poutine. Incroyable ! Depuis lors, une petite armée de critiques d’Internet s’est attaquée à CrowdStrike pour avoir fait l’éloge des pirates informatiques comme étant parmi les meilleurs de l’industrie, tout en déclarant dans la foulée qu’ils se sont livrés eux-mêmes en mettant en ligne un document au nom de « Felix Edmundovich », c’est-à-dire Felix E. Dzerzhinsky, fondateur de la police secrète soviétique.
Comme l’a observé Jeffrey Carr, expert en matière de cybersécurité, à propos des deux principaux services de renseignement russes : « Levez la main si vous pensez qu’un agent du GRU [direction générale des renseignements (GRU) de l’État-Major des Forces Armées de la Fédération de Russie, service de renseignement militaire de la Russie, NdT] ou du FSB [FSB ou Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie : service secret chargé des affaires de sécurité intérieure, NdT] ajouterait le nom de Iron Felix [Surnom de Feliks Dzierżyński,fondateur de l’ancêtre du KGB, NdT] aux métadonnées d’un document volé avant qu’il ne le divulgue au monde en prétendant être un hacker roumain. Quelqu’un avait clairement un mauvais sens de l’humour. »
Rien de tout cela ne prouve que les services secrets russes n’ont pas piraté le DNC, mais seulement qu’il faut beaucoup plus de preuves avant d’accepter la parole des experts professionnels de la CIA en matière de désinformation. Mais le Times vit dans un monde exempt de preuves dans lequel les Russes sont coupables, peu importe ce qu’ils font. Qu’ils soient pour ou contre Trump, voulant discréditer l’enquête Mueller ou l’étayer, la seule chose qui compte, c’est qu’ils ont pour seul but de semer la discorde – et que les services de renseignement américains sont des défenseurs irréprochables de la primauté du droit.
Ce raisonnement par l’absurde est apparu quelques jours plus tard lorsque Mike Pompeo, directeur de la CIA, Christopher Wray, directeur du FBI, Dan Coats et d’autres poids lourds ont témoigné devant le Congrès que l’ingérence russe dans les élections de mi-mandat de 2018 avait déjà commencé.
« Dans l’ensemble de la communauté [du renseignement] », a déclaré Coats, « nous n’avons vu aucun signe de changement important par rapport à l’année dernière » – ce qui signifie approximativement que les preuves que la Russie est sur le sentier de la guerre sont aussi rares aujourd’hui qu’auparavant. Puisque « le président Trump refuse toujours même de reconnaître le rôle malveillant de la Russie », a conclu un éditorial du Times, la possibilité « qu’il donne le feu vert à la Russie pour falsifier les élections de 2018… ne peut plus être écartée d’emblée. »
Il suffisait que James Bennet, rédacteur en chef de la page éditoriale, dresse une liste de 205 communistes connus travaillant dur au département d’État. Trump est un réactionnaire, un escroc, un tyran et bien d’autres choses encore. Mais avec une précision remarquable, les libéraux se concentrent obstinément sur la seule chose qu’il n’est pas : un agent russe.
Source : Consortium News, Daniel Lazare, 16-02-2018
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
« la démocratie américaine ». J’ai compris quand j’ai lu cette expression : les méchants russes, qui œuvrent « dans l’ombre » et « le monde souterrain », ne pensent forcément qu’à une chose. Détruire la belle démocratie américaine, celle aux résultats si brillants qu’1% de sa population (à majorité noire et pauvre) est sous les verrous. Cette belle démocratie qui a mis des néo nazis au pouvoir en Ukraine, et des coupeurs de tête modérés au moyen Orient. Cette belle démocratie aux 40 millions de sdf et à la moitié de ses habitants qui vivent des coupons alimentaires. Les russes trouvent que c’est intolérable, tant de démocratie et de transparence, et qu’un si grand président tel que Trump soit élu le prouve d’ailleurs, un Humaniste tel que lui, soucieux des droits des femmes, des minorités, et des Droits Humains (nous le constatons tous les jours sur son compte Twitter, il suffit de lire ses déclarations pleines de sagesse), tout ça ne peut que les gêner, et ils ne veulent sans doute qu’une chose : y mettre un terme en le disqualifiant.
Tout ça se tient, surtout pour un peuple d’obèses gavés au sirop de maïs et aux hamburgers, qui passe la plus grande partie de sa vie devant la télé et les jeux vidéo, tout ça se tient.
Calomniez, Calomniez, il en restera toujours quelque chose…
9 réactions et commentaires
C’est pathétique tout de même : des centaines de gens payés à plein temps dans les médias, les services de renseignement et les administrations pour gassouiller de histoires bidons, sans queue ni tête et sans aucune honte. C’est perdre son temps qu’examiner tout cela.
+21
AlerterEst-ce qu’aux States la presse est subventionnée par l’État comme en France ?
Si c’est le cas, on comprend pourquoi ils relaient si servilement les autorités, à la façon dont Le Monde est la voix du Quai d’Orsay.
+1
AlerterC’est un tout petit peu plus compliqué que ça (mais pas beaucoup), cf le livre de Chomsky et Herman pour piger
+0
AlerterPathétique, en effet, mais peut-être seulement en apparence. On dit les E.-U. le pays de tous les excès et l’on est tenté de penser qu’il y a ici excès dans le grotesque. Sauf que tout cela exprime quand même quelque chose de rationnel – c’est-à-dire une action conduite en vue d’un but – : le fait que l’élite de ce pays étant prête à tout pour magnifier ses institutions (la « démocratie américaine ») et assurer son « leadership » sur le monde, elle utilise en permanence tous les moyens : ici, pour discréditer le « maître du Kremlin » et la Russie. Les E.-U. sont le pays le plus dangereux du monde pour la liberté des peuples… mais aussi pour sa propre santé mentale.
+29
Alerter« la démocratie américaine ». J’ai compris quand j’ai lu cette expression : les méchants russes, qui œuvrent « dans l’ombre » et « le monde souterrain », ne pensent forcément qu’à une chose. Détruire la belle démocratie américaine, celle aux résultats si brillants qu’1% de sa population (à majorité noire et pauvre) est sous les verrous. Cette belle démocratie qui a mis des néo nazis au pouvoir en Ukraine, et des coupeurs de tête modérés au moyen Orient. Cette belle démocratie aux 40 millions de sdf et à la moitié de ses habitants qui vivent des coupons alimentaires. Les russes trouvent que c’est intolérable, tant de démocratie et de transparence, et qu’un si grand président tel que Trump soit élu le prouve d’ailleurs, un Humaniste tel que lui, soucieux des droits des femmes, des minorités, et des Droits Humains (nous le constatons tous les jours sur son compte Twitter, il suffit de lire ses déclarations pleines de sagesse), tout ça ne peut que les gêner, et ils ne veulent sans doute qu’une chose : y mettre un terme en le disqualifiant.
Tout ça se tient, surtout pour un peuple d’obèses gavés au sirop de maïs et aux hamburgers, qui passe la plus grande partie de sa vie devant la télé et les jeux vidéo, tout ça se tient.
Calomniez, Calomniez, il en restera toujours quelque chose…
+37
AlerterJe dirais simplement que le piège de la désinformation perpétuelle pour cacher le réel se referme.
Tant chez les russes que les états-uniens (on parle de dirigeants) qui sont chacun à sa manière des champions du domaine.
La fuite en avant mène à des impasses. Parfois catastrophiques.
+0
AlerterQuel pain béni que cette situation infernale créée par nos dirigeants et leurs mécènes plus stupides les uns que les autres.
Quels imbéciles doit-on remercier?
+5
AlerterIntoxiquer un service de renseignement étranger, c’est toujours la palme, le jackpot, pour tous les services de tous les pays.
L’histoire récente montre qu’aider la CIA à s’auto-intoxiquer ça ne semble pas très difficile, et ici encore moins qu’ailleurs: « Da, nous avons kompromat sur Trump, c’est $100.000 » ou « Da, je peux avoir renseignement sur Cozy Bear, $50.000 » ou IRA, ou etc. Que les services russes aient un peu poussé le jeu (dès le dossier Steele), et bien rigolé, est tout à fait vraisemblable.
+3
AlerterA côté de Facebook qui avoue avoir influencé 50millions d électeurs, les russes semblent vraiment des amateurs!
Que va devenir le russiagate? Peut être que Poutine a manipulé Facebook!
J attend la suite de l histoire avec beaucoup d intérêt.
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.