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17.avril.202017.4.2020 // Les Crises

Le « contact tracking » ou la généralisation du bracelet électronique pour les citoyens

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Source : Libération, Jean-Baptiste Soufron

L’application StopCovid n’est pas une réponse au virus mais une démarche idéologique destinée à limiter les libertés des personnes. Il faut s’opposer à ce projet qui ne sera ni efficace, ni sans danger.

Tribune. L’outil de tracking proposé par le gouvernement n’est ni efficace, ni sans danger. Et surtout, loin de se contenter de menacer la vie privée, ce n’est ni plus ni moins qu’une forme de bracelet électronique généralisée et donc la mise en détention globale de tous les Français qui est aujourd’hui plébiscitée par le gouvernement, et ce, alors même qu’il s’agit en réalité de palier à ses propres carences dans la préparation et la gestion de l’épidémie.

Comme le savent les personnes qui utilisent des casques connectés ou qui essaient de payer leur taxi en carte bleue, l’utilisation de la technologie Bluetooth est extrêmement complexe et soumise à de nombreux et fréquents ratés. Le choix de l’utilisation d’un smartphone écarte immédiatement 13 millions de Français qui n’en possèdent pas – notamment les enfants et les personnes âgées. Quant au développement et à la maintenance d’une application de ce type, alors même que son efficacité sera extrêmement limitée, on ne peut souhaiter que du courage à l’équipe qui devra développer dans un temps record un logiciel capable de fonctionner sur les milliers de modèles de smartphones différents existant en France avec toutes leurs spécificités qui peuvent poser problème au-delà du fait qu’ils soient iOS ou Android, d’assurer le suivi des pannes, des mauvaises installations, des spécificités matérielles.

Le souvenir de l’échec cuisant de Système d’alerte et d’informations aux populations (SAIP) devrait servir de leçon. Reprenant elle aussi des technologies compliquées à mettre en œuvre, cette application qui devait prévenir les Français en cas d’alerte terroriste n’a jamais réellement fonctionné, accumulant les bugs et les erreurs d’utilisation.

Reste encore le renversement de cadre rhétorique qui serait impacté par la mise en œuvre de ce bracelet virtuel de tracking. En effet, si tous s’accordent aujourd’hui pour critiquer à différents degrés la politique de crise du gouvernement, celui-ci s’est régulièrement défendu en faisant peser la responsabilité de l’épidémie sur les citoyens eux-mêmes. Les Français se sont vus reprocher d’être allé se promener dans les parcs alors qu’on leur demandait le même jour d’aller voter, d’avoir créé la panique en cherchant à se procurer des masques alors qu’il faudrait aujourd’hui les rendre obligatoires, etc.

Quand l’exécutif s’extrait de sa responsablité

De la même façon, une application de ce type permettra aisément à l’exécutif de s’extraire de sa responsabilité en la transférant sur les citoyens qui auront trop peu ou mal utilisé l’application. En réalité, il importe peu que son installation soit volontaire et qu’elle soit accompagnée de quelque comité éthique que ce soit. Le consentement n’est pas un sésame pour toutes les atteintes aux libertés, et ce encore moins quand il est contraint par la peur de l’épidémie, ou par la coercition directe ou indirecte à travers des sanctions plus ou moins informelles – pense-t-on par exemple à la possibilité que l’application soit imposée aux salariés par des employeurs ou à des étudiants par leurs établissements d’enseignement ?

Quel que soit l’emballage numérique du projet, il ne s’agit ni plus ou moins que d’imposer aux Français ce qui s’apparente en fait à une forme alternative de privation de liberté. A cet égard, et au vu de l’opposition qu’il suscite, il convient d’ajouter que la possibilité de voir aboutir le projet dans les délais impartis semble particulièrement difficile puisque s’agissant d’une forme de détention limitant la liberté d’aller et venir des citoyens, un texte de loi serait nécessaire – de même que pour imposer cette application aux stores des plateformes.

Mais de toute façon, il est inutile de prétendre que cette solution n’aurait qu’une vocation exceptionnelle et qu’elle serait limitée à la période de la crise. D’une part, nul ne sait combien de temps durera la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui. D’autre part, il faut savoir se souvenir que ce projet s’inscrit en fait dans une continuité de projets de tracking élaborés par le gouvernement, notamment en ce qui concerne la reconnaissance faciale – lesquels soulevaient déjà les mêmes questions, à la fois techniques, morales et sociétales.

Autrement dit, le projet de bracelet électronique virtuel que représente l’application StopCovid n’est pas une réponse au Covid-19 : c’est une démarche idéologique destinée à limiter les libertés des personnes selon une logique reposant à la fois sur la culpabilisation méritocratique des individus, et sur le fantasme d’une technologie permettant de les contraindre par la norme, la surveillance et la sanction. Or, dans une période de crise, le rôle du gouvernement devrait être de préserver la dignité de la personne humaine, de fournir des masques, des médicaments, d’assurer la logistique de la crise, pas de profiter de la situation pour mettre en œuvre des idées qui étaient rejetées jusqu’alors. C’est de cette façon et avec les mêmes méthodes que les Etats-Unis ont mis en œuvre après le 11 septembre 2001 le dispositif de surveillance qui a finalement été révélé et dénoncé par Edward Snowden en 2013.

C’est pourquoi il faut s’opposer absolument à ce projet quel que soit le gouvernement qui le promeut et quelles qu’en soient les garanties. S’il est utile, de nombreuses entreprises ou associations seront prêtes à développer avec plus d’efficacité des solutions fonctionnelles, utilisant des standards ouverts, un code source mis à disposition sous forme de logiciel libre, et avec des niveaux de garantie qui les mettront à la portée des réclamations des citoyens si c’était nécessaire. S’il n’est pas utile, ce n’est pas seulement les garanties offertes par le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui sont menacées, c’est la première phrase de l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui déclare solennellement : «Les individus naissent libres et égaux en droit.» Et puisqu’il est à la mode de prendre des analogies guerrières et de citer Clemenceau, c’était lui qui rappelait dans son discours de guerre de 1918 : «Notre devoir est de faire la guerre en maintenant les droits du citoyen, en sauvegardant non pas la liberté, mais toutes les libertés.»

Source : Libération, Jean-Baptiste Soufron

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Fabrice // 17.04.2020 à 08h22

Quel dictature n’a pas rêvé de faire adopter ses visions de surveillance généralisée !? Et bien nos démocraties l’ont fait par un discours sécuritaire qui est bien rodé et qui va chaque jour toujours plus loin, on se glosait du fameux permis social de la Chine mais qui va un jour se dire stop faisons le point et qu’avons nous fait de nos démocraties? A voir la paille dans l’œil de nos voisins chinois et russes avons nous oublié la poutre dans le nôtre ?

Messieurs les médias en promulguant des thèses sécuritaires allez vous un jour vous reprendre et faire enfin vôtre travail ?

Le monde d’après nous le voulons humain avec ses failles ou avec l’infaillibilite (supposée) des machines corrigeant et en remettant l’individu défaillant dans le droit chemin des dogmes ?

82 réactions et commentaires

  • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 08h21

    Le système abat ses cartes au fur et à mesure – et même avec démesure. La e-life s’emploie et amplifie sa main base sur l’humain. Ce système depuis plus de 100 ans n’est jamais revenu sur des choix technologiques malgré parfois des levées de boucliers, des résistances (voir la voiture par exemple Conf. Fressoz).
    Oui cette application sera liberticide – symboliquement et concrètement. Les plus jeunes seront probablement inconscients du phénomène tant ils sont appliqués à jouir des instruments numériques avec lesquels ils sont nés; les plus anciens y verront une assurance sécurité etc. Et les actifs trouveront d’autres « pratiques » à la chose. Et le tour sera joué.
    E-learning, e-travail, et d’autres e- encore. L’I.A. colonise nos vies en profondeur – on l’a dans la peau (!). Quant à l’intelligence humaine (H.I. !?) elle se délite, s’effrite dans l’irrationnel que l’on cultive.
    Tous e-covidés.

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  • Fabrice // 17.04.2020 à 08h22

    Quel dictature n’a pas rêvé de faire adopter ses visions de surveillance généralisée !? Et bien nos démocraties l’ont fait par un discours sécuritaire qui est bien rodé et qui va chaque jour toujours plus loin, on se glosait du fameux permis social de la Chine mais qui va un jour se dire stop faisons le point et qu’avons nous fait de nos démocraties? A voir la paille dans l’œil de nos voisins chinois et russes avons nous oublié la poutre dans le nôtre ?

    Messieurs les médias en promulguant des thèses sécuritaires allez vous un jour vous reprendre et faire enfin vôtre travail ?

    Le monde d’après nous le voulons humain avec ses failles ou avec l’infaillibilite (supposée) des machines corrigeant et en remettant l’individu défaillant dans le droit chemin des dogmes ?

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    • Farinet // 17.04.2020 à 09h56

      Cela fait partie de la partie immergée de l’icerberg sécuritaire macronien.
      La partie visible c’est je cite

      Nous retrouverons les Jours Heureux”, a promis Emmanuel Macron dans son allocution le 13avril.
      Une référence historique au programme du Conseil National de la Résistance qui fait grincer des dents.

      Vu sur https://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?article611

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    • jules Vallés // 17.04.2020 à 10h41

      « Messieurs les médias en promulguant des thèses sécuritaires allez vous un jour vous reprendre et faire enfin vôtre travail ? »
      Peut-on réellement régler les problèmes grâce à ceux qui ont contribué à les régler?
      Toute «  »ingénierie sociale » » se résume à Propaganda, la stratégie du choc et la fabrique du consentement, de, respectivement Edward Bernays, Naomi Klein et Noam Chomsky
      Pourquoi attendre des autres (les médias) qu’ils nous éclairent, alors qu’un petit effort individuel (lire ces 3 livres), suivi de cogitations personnelles, permettraient à TOUS de décrypter les tenants et aboutissants de ce système mortifère ?
      Peut-être est-ce juste de la paresse intellectuelle et du conformisme panurgique…

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      • jules Vallés // 17.04.2020 à 10h43

        Peut-on réellement régler les problèmes grâce à ceux qui ont contribué à les régler?
        erratum: Peut-on réellement régler les problèmes grâce à ceux qui ont contribué à les CRÉER?

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      • Damien // 19.04.2020 à 13h32

        C’est très bien de lire ces trois livres. Après, il faudrait savoir quoi faire, et là, je ne trouve pas beaucoup de réponses valables (c’est-à-dire opérationnelles).

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    • Alfred // 17.04.2020 à 16h06

      « Messieurs les médias en promulguant des thèses sécuritaires allez vous un jour vous reprendre et faire enfin vôtre travail ? »
      Mais ils font parfaitement leur travail: Leur travail c’est de conduire la population dans la main des oligarques. Rien d’autre.

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    • Bats0 // 17.04.2020 à 20h59

      « Messieurs les médias en promulguant des thèses sécuritaires allez vous un jour vous reprendre et faire enfin vôtre travail ? »
      Je ne comprends pas votre raisonnement; « Messieurs les médias », ou messieurs « les journalistes » ? Par ce qu’en ce qui concerne les médias, leurs propriétaires font très bien leur travail, puisqu’ils travaillent pour eux avant tout : ils ne font pas de politique, ou très peu, mais par contre ce sont eux qui mettent la pression sur les politiciens afin que ces derniers travaillent pour les avantages des oligarques, puisqu’en fin de compte, ce sont plus ou moins eux qui les rémunèrent.
      Les journalistes, et bien ils profitent de leurs avantages fiscaux, entre autre, et puis ne vont pas mordre la main qui les nourrit …
      Par contre tous ceux qui lisent et écoutent ces médias, eux sont les vrais responsables de ces manipulations, puisque ce sont eux et eux seuls qui fabriquent l’audience (même s’ils disent le contraire); et en ce moment elle se porte très bien…

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  • Philippe30 // 17.04.2020 à 08h24

    Ce projet n’est rien que la préparation à un puçage des populations.

    Le but de ce logiciel est de faire admettre aux gens que ce suivi sera bon pour endiguer l’épidemie et faire admettre par consentement un certain nombre de personnes.
    Statistiquement c’est déjà très intéressant de savoir combien vont installer ce truc

    Ensuite forcement cela ne sert à rien car en terme de traitement des données , c’est monumental.

    Soit peu de personnes l’installe et il sera toujours temps de dire qu’il faut aller plus loin que sur la base du volontariat

    Soit beaucoup de personnes l’installe et il faudra dire que devant le succès il faut passer autre chose car technologiquement c’est complexe à gérer avec les smartphone

    Dans tous les cas la direction future c’est le RFID sous la peau ….

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    • fanfan // 17.04.2020 à 19h05

      Voici nos derniers rapports sur les événements en cours. D’abord, une analyse théorique de la société de contrainte, puis une illustration d’actualité à partir de l’état d’urgence sanitaire et de la mise en place de la traque électronique.
      http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1269
      Documentaire qui reste complètement d’actualité :
      https://vimeo.com/21667025

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    • Didier // 17.04.2020 à 19h15

      A cet égard, je rappelle que, quand il y a une dizaine d’années les éleveurs (en particulier les éleveurs de moutons) avaient protesté contre la directive leur imposant l’implantation d’une puce RFID sur chaque animal, l’un de leurs arguments était: « ce qu’on teste sur l’animal finira forcément par être appliqué à l’humain ».
      On ne peut pas dire qu’ils aient beaucoup été entendus, à l’époque. Eh bien nous y sommes.

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  • catherine // 17.04.2020 à 08h25

    La peur fait tout accepter.

    La peur fait exiger tout moyen d’assurer sa sécurité et celle de ceux qui nous sont chers.

    Bien entendu il y aura une large majorité d’individus pour accepter voir souhaiter de tels moyens qui leur permettront de ne pas mourir.

    Car toute la question est là : mourir ou ne pas mourir ?

    https://www.reddit.com/r/Coronavirus/comments/fksnbf/im_bill_gates_cochair_of_the_bill_melinda_gates/fkuq7vk/?context=8&depth=9

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    • Jean neymar // 17.04.2020 à 13h07

      La question est plutôt vivre ou ne pas vivre? Et le choix en conséquence : tuer ou ne pas tuer ses bourreaux.

        +5

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  • Crapaud Rouge // 17.04.2020 à 08h38

    Avant de crier au scandale, l’auteur aurait dû rappeler les fonctions prévues pour cette appli StopCovid, et on ne trouve rien en googlant, sinon des trucs en russe ou en anglais.

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    • Narm // 17.04.2020 à 09h43

      ah ah
      peu importe, un tracking, c’est un traking, ce n’est pas l’appli qui est en cause mais le decret ou la loi qui autorisera un truc du genre et qui sera (est déjà) détourné immédiatement pour être couplé à la surveillance vidéo
      L e monde de demain est deja aujourd’hui !

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    • UnJournaliste // 17.04.2020 à 13h44

      Peu d’information sur les fonctionnalités car c’est là que tout se cache. On appelle l’application stopcovid pour faire croire qu’elle va stopper quelque chose alors qu’il n’en est rien. Elle va juste vous envoyer des notifications du genre « vous avez croisé il y a 3 jours une personne qui s’est déclarée malade depuis ». Ça n’a qu’un seul intérêt, nous maintenir dans un état d’angoisse constant à la peur de recevoir cette notification (On connaît bien l’effet addictif des notifications). Une fois reçue, que va t’il se passer, la personne va paniquer et sureagir à n’importe quel symptôme réel ou non, avec les effets psycho-sanitaires qu’on peut imaginer. En laissant cette application dans le temps, parfait pour maintenir la pression sur les français.

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      • Catalina // 17.04.2020 à 14h52

        et des assassinats en réunion ? et oui, si trois cinglés se baladent « en même temps » près d’une personne signalée covid, ils peuvent s’en prendre à la personne ! mais je suppose que cela sera pour les nouveaux Kapos, ces barbares qui n’ont pas hésité à nous mutiler et s’il leur vient l’idée de tabasser ce pauvre type ? parce que bon, on a vu que certains et beaucoup y prenaient un réel plaisir..
        Je dis ça
        C’est de la discrimination pure !

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      • Floyer // 17.04.2020 à 18h33

        Si les personnes qui reçoivent le fameux messages vont se faire dépister, cela permettra aux personnes infectées de se mettre en quarantaine et contribuer à enrayer l’épidémie.

        Bien sûr qu’il y aura des faux positifs (des personnes qui recevront le message sans être infecté), et inversement des personnes qui ne recevront rien mais seront contaminées (en touchant des choses communes : barre de métro, bouton d’ascenseur, poignée de porte). Mais globalement le principe est de cibler les tests là où il y a le plus de risques plutôt que de faire une campagne de dépistage plus hasardeuse.

        Le principe est qu’il y a un taux de reproduction du virus R qu’il faut maintenir inférieur à 1 pour éviter que le cas explose (croissance exponentielle).

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        • Véro // 17.04.2020 à 20h30

          Mais du coup il vaudrait mieux mettre du gel,hydroalcoolique à disposition à l’entrée des magasins et des transports en commun, et porter des masques.Parce que là ça touche bien plus de personnes.

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          • F. Loyer // 17.04.2020 à 22h58

            Nous avons un taux de reproduction de base R0=2,5. L’objectif est d’empiler des mesures qui passe à un taux effectif R<1 : 1,1, c'est une croissante exponentielle : un échec dit autrement. 1, c'est une progression linéaire, donc un succès relatif, 0,9, une décroissance exponentielle qui même lente permet progressivement aux services de santé de passer à autre chose (comme les autres maladies qui nécessitent aussi des soins). A titre d'exemple, on a Singapour qui a dû se résoudre au confinement malgré une bonne application des gestes barrière, mais une application du traçage tardif (déployé à 16% seulement). La Corée du Sud s'en est mieux sortie.

            Il est clair que l'on ne passera pas de 2,5 à 1 avec uniquement le traçage. Passer de 2,5 à 1 hors déconfinement sera un objectif ambitieux et chaque mesure aura sa place.

            Je ne dirais pas il vaut mieux faire ceci plutôt que cela, mais ceci en plus de cela. Même si le "ceci" a plus d'impact que le "cela".

            Dernier détail : la période d'incubation implique que lorsque l'on décide de mesures (déconfinement, port du masque…) on ne sait que trop tard quel effet cela fait. Du coup, prendre la moitié des mesures à disposition en se disant "on va réajuster ensuite" ne me parait pas adéquat.

            Par contre, créer une application

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            Alerter
            • Véro // 17.04.2020 à 23h50

              Oui mais ce genre d’application ne peut se concevoir que si ça fonctionne parfaitement et sur une durée limitée vu les atteinte aux libertés publiques que ça implique.

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              Alerter
            • F. Loyer // 18.04.2020 à 00h25

              @Véro. Qu’appelles-tu parfaitement ? Aucune des mesures n’est parfaite dans le sens où aucune à elle seule diminue le taux en dessous de 1. Il faut cumuler des mesures qui juxtaposées contribuent à descendre en dessous de 1. Si toutes sont nécesaires pour passer <1, toutes doivent être prises, même les plus imparfaites.

              Quand-aux libertés publiques, je ne comprends pas trop le procès du traçage anonymisé. Que mon téléphone ait dans sa mémoire que l'ID 2345 (état inconnu) a été en contact avec moi ne m'apprendra pas grand chose. Qu'un serveur sache que mon ID est a risque (sans savoir quel en est le propriétaire), ne me restreindra pas trop sur ma liberté. Waze et Amazon en sauront chacun plus sur moi que ce serveur.

              En revanche, c'est sûr que si je suis identifié à risque, j'aurais un devoir civique de me faire dépister et si positif d'entrer en quarantaine, mais c'est comme si j'avais la grippe et évitais de contaminer mes collègues, même principe mais avec plus d'enjeux.

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              Alerter
            • Bigtof // 18.04.2020 à 18h56

              Rêvons un peu :
              Un syndicaliste prévoit d’aller à une manifestation. Un militant écologiste prévoit d’aller soutenir une manif anti-Monsanto. (par exemple..)
              Malheureusement, pas de chance, ils reçoivent une injonction de rester en quarantaine à la maison parce qu’ils ont croisé une personne malade.
              Pas de chance, non ?
              Un peu comme lors des manifs écologistes de l’année dernière où des militants ont été assignés à domicile, mais vachement plus facile, rapide, et en plus, limite, c’est quasimetn plus de la privation de liberté !
              Trop top le progrès !

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              Alerter
  • Cordialement // 17.04.2020 à 08h58

    J’ai une appli que tout élu devra se mettre sous la peau! A chaque fois qu’il prend des décisions pour un intérêt particulier et donc au détriment de l’intérêt collectif mon appli sonne! Et elle sonne tout le temps! Je vais devoir arrêter d’élire des voyous!

      +24

    Alerter
    • Narm // 17.04.2020 à 09h46

      non, non, à chaque fois, ellle declencherait une impulsion electrique, toujours plus forte et en même temps viderait son compte en banque de 30%, incrémenté par 30% 😉

        +10

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    • LibEgaFra // 17.04.2020 à 10h21

      Le peuple français n’a que ce qu’il mérite. Pourquoi Manu 1er peut-il faire ce qu’il veut? Parce qu’au moment des législatives les électeurs ont majoritairement démissionné. Il suffit de voir les chiffres des abstentions.

      Maintenant les gens se monte le bourricot avec la peur du traçage, des puces sous la peau, peurs complètement du domaine du fantastique à moins d’y consentir. La peur engendre la peur. La peur fonctionne comme un puissant révélateur.

      Arrêtez de faire dans votre froc.

      La peur n’est pas une vision du monde.

        +6

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      • LibEgaFra // 17.04.2020 à 10h27

        Rien ne vous oblige à avoir un smartphone, rien ne vous oblige à installer une application.

        Cessez de vous comportez en moutons.

        Pour les « autorisations de sortie », à quand une question préalable de constitutionnalité?

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        • tepavac // 17.04.2020 à 12h10

          « Pour les « autorisations de sortie », à quand une question préalable de constitutionnalité? »

          Malheureusement LibEgaFra, la question de constitutionnalité à déjà été dérouillé depuis longtemps.
          C’est dans la Constitution Européenne, lire la convention Européenne des droits de l’Homme et ses protocoles additionnels de dérogation pour les « états d’urgence ».

          Il suffit que le gouvernement déclenche l’état d’urgence pour que « légalement » il crée et applique toutes les lois selon sa convenance et en invoquant toutes sortes de menaces, réelles ou supposées.

          https://www.echr.coe.int/Pages/home.aspx?p=basictexts&c=fre

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          • Actustragicus // 17.04.2020 à 18h19

            La question de « l’auto-autorisation de sortie » est surtout que c’est une énorme absurdité juridique – ça n’a pas plus de valeur qu’une déclaration orale hic et nunc – que le gouvernement a pourtant réussi à imposer à la population sans qu’aucune voix influente ne proteste.
            C’est une mesure qui a juste l’air ridicule… mais en réalité ce n’est rien d’autre que le 2+2=5 d’Orwell : le premier pas vers l’acceptation de la perte de sens et vers l’arbitraire juridique. Et comme il n’y a que le premier pas qui coûte…

              +12

            Alerter
            • Véro // 17.04.2020 à 19h45

              Oui elle est absurde et je trouve déplorable que personne n’ait dénoncé cette absurdité.
              Et effectivement c’est le’premierpas vers l’arbitraire.
              Mais aussi elle est très utile car elle permet d’appliquer des sanctions. C’est simple. Par exemple une personne qui doit sortir tous les jours pour aller travailler va forcément oublier de la’ prendre un jour ou l’autre. Ou bien encore ça permet aux forces de l’ordre d’avoir une attitude culpabilisante car ce ne sera pas’le’bon modèle, c’est mal rempli etc., et d’appliquer aussi des sanctions dont beaucoup risquent d’être illégales mais si la personne paie sans rien dire sans contester, c’est toujours ça de pris.
              Et plus ce genre de document devient complexe, et plus le modèle est modifié, pire c’est.

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        • Bigtof // 17.04.2020 à 18h14

          @LibEgaFra
          Oui, ça a été ma première réaction il y a quelques années quand les Suédois ont commencé à se faire « pucer »…
          Sauf que, de nombreux accords de paiement en ligne sont en cours de signature par lequel les banques délègueront à Applepay ou Orange (et bien d’autres) en remplacement des cartes bancaires, et que dans quelques mois, les espèces auront disparu ! (lire « Force de vente, Dans la peau d’un Conseiller Financier » de Damien Lelièvre)
          Vous ne pourrez donc plus payer qu’avec votre téléphone.
          Dès lors, vous n’aurez plus d’autre choix que d’être traqué ! (Alors certes, pas forcément autour de chez vous, mais dès que vous vous éloignerez et que voius devrez faire le plein, manger, dormir, etc…)

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          • Véro // 17.04.2020 à 19h49

            Oui c’est tout le problème. Nous sommes finalement obligés d’accepter ces dérives totalitaires (et j’en profite pour remarquer que je n’entends pas beaucoup les partis politiques sur ces questions pourtant essentielles. Ils se réveilleront peut-être quand nous serons mis devant le fait accompli).

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          • Bobam // 18.04.2020 à 12h40

            Oui, et 3jours sans électricité, 3 jours sans paiement 3 jours sans traçage et 3 jours sans accès à votre dossier médical
            Numérique inaccessible en Islande. Voues êtes Terminé. Suivant !

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            Alerter
      • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 10h40

        Certes. Pas obligés. Même pas d’avoir un téléphone pas smart, ni même un fixe, ni une voiture, ni un ordi. Pas obligés de vivre avec les autres non plus.
        C’est ensemble, collectivement qu’il s’agit de déjouer ce système – se gargariser d’y résister en solo anarchie individualiste essentialiste (souvent ceux-là peuvent se le permettre) est une utopie facile et anecdotique. ça me fait penser à ces traders à NY qui fréquentent un resto bobo babacool bio vegan et tout le toutim au doux nom d’ANARCHY! – et qui méprisent les gens comme les Gilets Jaunes qui roulent maïs et diesel.

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      • tepavac // 17.04.2020 à 11h50

         » Pourquoi Manu 1er peut-il faire ce qu’il veut?  »

        Simplement parce qu’avant il y eût nounours 1er, puis avant Nainpoléon, puis avant……Pompasous, le premier de la ligné qui mena le pays à remettre la souveraineté du peuple au dieu commission européenne.

        Gestion des populations par la politique des petits pas….

        Tout cela nous le savons, mais comment en sortir, vue que les trois quart sont déjà cuit par la propagande. là est la question

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  • lit75 // 17.04.2020 à 09h44

    Il va falloir être très vigilant, car, comme d’habitude, cette crise va être l’occasion de faire avancer les agenda. Il faut se rappeler ce livre, écrit au lendemain des attentats de 2001 :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc

    Plus d’outils de traçage de la population – le processus est déjà bien entamé. Je suis toujours sidéré qu’on ait réussi à nous refourguer ces petits espions mobiles dans toutes nos poches.

    Un agenda économique néo-libéral renforcé – parce que vous comprenez devant l’urgence, il faut bien refaire partir la machine économique « quoi qu’il en coûte »

    Un monde encore plus rechnologique, « digital », et déshumanisé où le travail à distance et le commerce en ligne seront devenus la norme.

    Quant aux belles paroles, elles vont être bien vite oubliées. « Les paradis fiscax, c’est fini ! » Hahaha !

    Tous ceux qui espèrent un monde meilleur (plus écologique, plus solidaire, etc.) pour après vont en être pour leurs frais à moins d’être très vigilant !

      +7

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    • jean-pierre Georges-pichot // 17.04.2020 à 10h14

      ‘Faire avancer les agendas’ : c’est tout à fait ça. Il y a les idiots (Buzyn), les pervers (Lallement) et les opportunistes (Macron). Là où je suis, sur la côte basque, le virus n’est pas venu. Le journal du jour annonce en même temps : primo : Il y a dix-huit malades hospitalisés à Bayonne, dont un tiers ont été envoyés d’ailleurs. Un mort cette semaine. Secondo : le gouvernement envoie un détachement militaire pour aider en particulier à l’interdiction des plages. De toute évidence, il ne s’agit pas d’une mesure sanitaire, mais d’un exercice en vue de mesures destinées à durer. L’épidémie est aussi un prétexte.

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      • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 10h21

        Terrorisme/aéroports avec toucher rectal; oui un beau test grandeur pâture à la docilité. Les ouailles sont très très dociles – de plus en plus même. Et le peu de résistance se dilue dans des réactions effarouchées sur …Les Crises 🙂 et autre fb…

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  • jean-pierre Georges-pichot // 17.04.2020 à 10h05

    Un article bien intentionné, et on ne peut qu’être d’accord avec la conclusion. Je ferais toutefois observer une certaine incohérence dans l’argumentation, qui dit en gros ‘c’est dangereux et en plus ça ne marche pas bien’. Mais si on est contre, on est plutôt content que ça ne marche pas. Les habitants d’Hiroshima auraient sans doute apprécié que la bombe explose au nez de ceux qui l’avaient fabriquée. Je suis de leur côté.

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    • F. Loyer // 17.04.2020 à 23h14

      La conclusion me fait rechercher la consititution qui dit « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » L’argument peut se retourner contre l’auteur, vu que la bataille contre le COVID19 est un intérêt général.

      Ceci-dit, je préfère miser sur le civisme des français (si je suis contaminé, je ne sort pas, point barre ! sans attendre qu’un policier ne m’en empêche).

      De toute façon, d’après https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/08/stopcovid-l-application-sur-laquelle-travaille-le-gouvernement-pour-contrer-l-epidemie_6035927_3244.html, il est question de « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission ». Identifier les chaines de transmission ne rend pas en lui même des citoyens moins égaux que d’autres.

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  • Christian Gedeon // 17.04.2020 à 10h33

    Ben dis donc. Que de réactions indignées! Comment, chers raminagrobis, vous ne voulez pas qu’on fasse ce que vos gourous chinois et associés font depuis des lustres? Je ne comprend pas? Ce qui est merveilleux chez les autres serait une horreur chez nous? La paille et la poutre,décidément.

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  • tepavac // 17.04.2020 à 10h50

    Pas toujours facile de se positionner dans une telle situation. La nature éclectique de la population pose problème, entre ceux qui pensent liberté et ceux qui pensent sécurité. Problème parfaitement mis en évidence par les innombrables appels de dénonciation au nom de la santé d’un coté, et les écervelés qui au nom de la liberté menace l’existence des autres.
    https://www.dailymotion.com/video/x7sqf09

    Le problème n’est pas l’outil, ici le dépistage d’un agent contaminant, mais de la façon dont il est utilisé.
    Exemple très simple;
    cas N° 1- https://twitter.com/anthonysarti11/status/1250693188618203136

    Cas N° 2- https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1250733411242827777

    Même les mots pour désigner l’outil sont différents, les uns parleront « des gardiens de la paix », alors que les autres parleront des « forces de l’ordre ».

    Ainsi même un doux oreiller peut devenir une arme par destination dans des mains mues par des pensées délétères.

    En résumé, bien que la question soit débattu par un débat philosophique, c’est en réalité une question éminemment politique. Une question de règlement, de loi, d’encadrement et d’utilisation.

    Exemple, l’affaire Snowden, la NSA et la CIA, par l’intermédiaire des huit sociétés de communication, les GAFAs, c’est l’outil, ont espionnés les états ennemis, mais dans la foulée, aussi les états « amis », les sociétés concurrentes aux intérêts de leur pays, mais ce que nombre de personnes ignorent, c’est que cet outil à été et est utilisé sans commune mesure par le FBI, organe depuis sa création de police politique.

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    • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 11h00

      Toujours la même rengaine : « ce n’est pas l’outil, c’est l’usage qu’on en fait » ! En disant cela vous vous faîtes agent facilitateur. Vous refusez d’admettre le Mal (oui je vais droit au but sans subtilité puisque vous n’en démontrez aucune); basta la déconstruction foucaldienne et autres Derrida (qui à la fin de sa vie a fait acte de repentance) French Theory pour la philo=Chicago Boys pour l’Eco. Tepavac tu te plantes: l’outil n’est pas neutre. Et surtout l’échelle du dispositif, sa massification et systématisation. S’il y a une telle naïveté même chez des personnes éclairées, c’est sûr ils ont un boulevard devant eux pour tout faire passer.

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      • tepavac // 17.04.2020 à 11h18

        C’est dommage que vous soyez intervenu au milieu de l’exposé, car cela vous aurait évité de proférer des aprioris qui sont sans fondement.
        Lisez la suite, mon opinion est très clair sur le sujet, je met en lumière le fait que des personnes privilégient le sécuritaire, alors que d’autres se concentrent sur la liberté. C’est une réalité que vous devez admettre, et d’ailleurs, nous naviguons tous individuellement, selon les circonstances et notre humeur, entre ces deux attitudes. C’est un constant équilibre entre les pressions extérieures et intérieures. C’est l’attitude la plus saine qui soit.

        Si vous dédaignez l’outil de détection des agents pathogènes, alors vous êtes contre le stéthoscope du médecin !

        La vie, ce n’est pas un rapport de force, mais un rapport d’équilibre.

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        • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 11h24

          J’ai lu après coup mais je maintiens. Et alors une rengaine de plus, tout appel à mesure technologique est renvoyé dans les cordes « Retourne à l’âge de pierre » ou en matière médicale Remettre en question la surenchère techno c’est remettre en question le stéthoscope! Remettre en question le numérique et le silex. Etc. Excusez-moi je maintiens donc bien l’intervention précédente, car vous vous enfoncez. Liberté Egalité Fraternité & Sécurité !! pour le coup avec cette quatrième dimension, celle-là sera pour le coup plutôt au rendez-vous de la réalité!

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          • tepavac // 17.04.2020 à 11h34

            Libre à vous de partager les cavernes avec les ours, mais ne l’exigez pas des autres.
            Sous couvert d’une certaine philosophie ésotérique, vous êtes en réalité psychorigide.

            Détendez-vous, nous ne faisons qu’échanger des opinions.
            Je ne vous remercie pas d’avoir saucissonné mon exposé etde l’avoir rendu indigeste à la compréhension.
            Passez une bonne journée.

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            • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 12h04

              Ben voyons. J’écris que technosceptique ne signifie pas retour aux cavernes et vous remettez ça- et c’est moi qui serait rigide! Exigez des autres dîtes-vous? Je n’en ai ni les moyens ni la volonté mais là il s’agit de discuter sur encore un tour d’écrou de contrôle et de déshumanisation qui va nous être imposé à tous.

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    • Catalina // 17.04.2020 à 15h26

      « La nature éclectique de la population pose problème, entre ceux qui pensent liberté et ceux qui pensent sécurité. »oui, bien sûr et je vois cela dans mon entourage, ce problème prit comme vous le faites de manière élevée au-dessus du débat technique, montre que c’est l’homme et seulement lui qui choisit son destin, le fait qu’il soit parfois ignorant ou conditionné ou un peu lâche peut-être, fait que « liberté et sécurité » sont les deux concepts qui aujourd’hui divisent les gens et sans doute que nos « puissants » le savent bien…
      Il me semble et j’espère ne pas être trop simpliste, que pour l’une comme pour l’autre les gens sont prêts à tout;
      On le voit bien, la sécurité, surtout quand on est menacés presque tout le temps (merci à larem et avant à valls qui a commencé le bal de la peur), devient prioritaire sans penser à ces conséquences, une sorte de soumission à la peur, et le fait de finir encadré partout, tout le temps comme des enfants en bas âge.
      Ceux qui pensent liberté peuvent tout aussi bien penser sécurité, l’un n’empêche pas l’autre, refuser d’être pisté partout, refuser de divulguer sa vie privée ne mettent personne en danger et il est absolument certain que si on voulait trouver des personnes mal intentionnées, on les trouverait presque toutes, pas besoin de surveiller tout le monde ! Et puis ceux-là qui devraient l’être puisqu’ils sont censés travailler pour nous, oui ceux-là devraient être surveillés et de près !

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    • Subotai // 17.04.2020 à 18h40

      Heu, si je fabrique un couteau pour couper la racine que je vais manger et qu’il utilisé pour tuer un humain, on ne peut incriminer l’existence du couteau.
      Si je fabrique une épée, même si je l’utilise pour découper mes carottes en rondelles, cet objet à pour BUT de tuer des gens. Dire qu’un outil de pistage généralisé est pour sauver des vies est une blague.
      Mais pour le fond, ce que j’ai dit ailleurs reste valable:
      Pur délire d’informaticien!
      Tout ça est basé sur la croyance que tout le monde a un portable, qu’il l’a tout le temps avec lui, qu’il est tout le temps allumé et que tous les types de connexion sont actifs en permanence, tout ceci rien qu’au niveau individuel.
      Perso, mon portable n’a que le GSM en fonction en permanence. Tout le reste est coupé: pas besoin ET surtout économie d’énergie.
      Cinq conditions individuelles à remplir impérativement par tout le monde!
      Mon sentiment est qu’il y a un peu de pognon à se faire, que des informaticiens bien placés ont vu des opportunités et qu’ils vont essayer de fourguer une usine à gaz au Gouvernement.
      Ça risque fort d’être inexploitable, si ça marche, déjà à cause de l’incohérence intrinsèque, ensuite ça suppose une continuité politique sereine pour la mise en œuvre.
      Rien de moins sûr.
      D’accord, ils pourront sortir les lois ad hoc, imposant à tous le port du portable pour tous (PPPT), en tout temps, avec distribution « gratuite » du modèle homologué minimal (MHM)
      Il se passera bien autre chose avant qu’on puisse en arriver là. Et d’autre part le « puçage » serait bien plus efficace…
      Bref des conneries!

        +3

      Alerter
      • F. Loyer // 17.04.2020 à 23h23

        En fait, non, pas par tout le monde. Si suffisamment de personnes installe le logiciel et lui permette de fonctionner (bluetooth activé), cela aura un effet.

        L’effet sera t-il suffisant ? Je n’en sais rien. En Corée du Sud, cela marche, à Singapour (application introduite tardivement et installation à hauteur de 16%), cela a échoué (confinement décidé finalement). Dans les deux pays, les mesures barrières (dont masques) étaient bien appliqués. L’application a peut-être eu un rôle marginal (moindre que les masques par exemple), mais décisif (la différence entre une situation sous contrôle, et la nécessiter de confiner).

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        • Subotai // 18.04.2020 à 05h56

          Vous partez du principe que l’appli sera développée, légiférée, achetée par le Gvt et installée par les gens.
          Rien n’est moins sûr.
          Ensuite que tout les gens qui l’auront installé auront en tout temps leur portable allumé avec eux.
          Rien n’est moins sûr.
          Puis que l’appli fonctionnera nickel en tous temps et en toutes circonstances.
          Rien n’est moins sûr.
          Tout ça au pays des Gaulois…
          Je n’y crois pas.
          La Corée confucéenne n’est pas la France…

            +3

          Alerter
  • tepavac // 17.04.2020 à 10h56

    Ainsi,parmi les abus constatés dans une enquête:

    Pendant une période de quatre jours en mars 2017, le FBI a recherché dans les données de surveillance de masse des communications liées à un établissement du FBI, suggérant que des agents espionnaient d’autres agents.
    Un seul jour, le 1er décembre 2017, le FBI a effectué 6800 requêtes à l’aide de numéros de sécurité sociale.
    Un linguiste contractuel du FBI a effectué des recherches sur lui-même, d’autres employés du FBI et des proches.
    Le FBI a régulièrement utilisé des données de surveillance de masse pour enquêter sur des témoins et informateurs potentiels qui n’étaient ni soupçonnés de crimes ni de problèmes de sécurité nationale.

    Dans une déclaration au tribunal de la FISA, le FBI a imputé ces problèmes à «des malentendus fondamentaux de certains membres du FBI [sur] ce que signifie la norme« raisonnablement susceptible de renvoyer des informations de renseignement étranger ».»

    À la suite de la décision de Boasberg, le ministère de la Justice a fait appel à un panel de trois juges qui examine les décisions de justice de la FISA. Après que le panel a confirmé la décision, le FBI a accepté de changer la façon dont les agents peuvent rechercher les données FISA.

    https://theintercept.com/2019/10/10/fbi-nsa-mass-surveillance-abuse/

    Voilà ce que démontre l’enquête sur l’utilisation d’un outil. En tout, depuis sa création par la NSA, le FBI à utilisé 3 millions de fois cet outil sans même qu’il y ait eût un quelconque crime ou délit.

      +4

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  • tepavac // 17.04.2020 à 11h04

    Conclusion, nous avons un besoin vital d’un outil de détection des agents pathogènes, c’est évident. Mais nous devons protéger nos libertés des menaces totalitaires, arbitraires, invasives dans notre espace intime et privé.

    Un outil de détection spécifique oui, un outil de pistage, non.
    La question nous concerne tous.
    Que doit-on accepter ?
    Qu’elle est notre liberté de décision collective, de Citoyen, pour exiger un outil et une réglementation qui puisse satisfaire ces deux principes que sont la Liberté et la sureté ?

      +1

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    • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 11h17

      Accepter de mourir – tout court – et pour sa liberté. La sécurité dont il est question relève d’un monde atomisé, individualiste; une société se joue en polyphonies et polyvalences. Retrouver des repères, de la stabilité, de la proximité et dégonflons la baudruche numérique et la open béante société mondiale, et la sécurité redeviendra une dimension immédiate, locale, à l’échelle humaine.

        +2

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      • tepavac // 17.04.2020 à 11h29

        « la sécurité redeviendra une dimension immédiate, locale, à l’échelle humaine. »

        Vous vous illusionnez sur les rapports humains des siècles passés. Vous devriez lire « de l’esprit des lois » de Montesquieu.
        En dehors de la sommes des informations que vous pourriez en tirer, vous comprendrez que ce qui fait une société amène, c’est la conviction d’un idéal commun.

        Mais ceci est semble t-il, hors de portée de notre intelligence, et absent de nos sentiments.

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        • Mona Redmoor // 17.04.2020 à 12h07

          Je n’idéalise pas l’antan. J’ai lu Montesquieu merci. Je sais ce qu’est habiter un village. Merci encore. « Idéal commun  » idéal est en trop dans votre formule.

            +3

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    • Bigtof // 17.04.2020 à 18h21

      Cher Tepavac,

      L’outil vital n’est pas celui de la détection de pathogènes, mais une vie saine (avec moins de stress qui diminue l’immunité, moins de pollution qui provoques des inflammations qu’on appelle de « bas grade » lesquelles provoquent une diminution de l’immunité, une nourriture plus saine et moins abondante, afin de préserver le terrain de chacun, sa flore intestinale, etc…
      En bref, la première des choses à faire serait de stopper l’affaiblissement de nos organismes par un mode de vie destructeur, qui nous laisse ensuite sans défense face à des attaques de micro-organismes…

        +3

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      • tepavac // 17.04.2020 à 21h49

        Entièrement d’accord avec vous, mais le sujet de mes préoccupations , des vôtres et de tous ceux qui s’expriment ici, est bien la surveillance généralisée sous prétexte d’une épidémie ?

        Le problème que j’évoque est précisé par Eric plus bas, en 13 jours 50 millions d’Hindous ont accepté d’être sous surveillance par peur d’être contaminé . Or vous pouvez être certain, qu’arriver à un certain seuil de population acceptant cette folie, ils feront une lois rendant le pistage obligatoire. Les minoritaires seront considérés comme des asociaux, voir comme des criminels.

        Pour échapper à ce processus, nous devons convaincre les fébriles et les hypocondriaques de toutes sortes à refuser ce flicage biologique et trouver une alternative pour désamorcer leur peurs.

        A vrais dire je suis surpris que cela ne soit pas compris, ou pire, compris comme une intention opposé. Cela me rappel les propos de Klein Hier.

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        • Subotai // 18.04.2020 à 06h03

          Le pistage de masse ne peut pas être efficace par portable.
          Celui ci étant un objet extérieur à la personne.
          Il peut l’être ponctuellement pour une opération précise dans un temps limité et sur un quantité finie.
          Pour le reste:
          Oh merde, mon portable est tombé!
          Oh zut! plus de batterie…
          P’taing on m’a volé mon portable!
          Etc, etc..
          Le puçage c’est autre chose, oui…

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          • Bigtof // 18.04.2020 à 15h53

            Cherchez ID2020, le projet de puçage mondial de la fondation Gates, entre autre…

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            Alerter
  • eric // 17.04.2020 à 11h14

    Il y avait eu un rapide sondage sur tf1 ou tu voyais un journaliste demander aux gens dans la rue ce qu’ils en pensaient.

    Certes le sondage doit sûrement être biaisé et n’a aucune valeur, je ne vois pas tf1 balancer 15 personnes qui diraient tous non. Il est peut-être possible qu’ils ont interrogé 50 personnes, que 45 aient dit non et ils ont pris les 5 qui disaient oui et un 6ème qui disait non.

    Mais tu voyais dans ce micro-trottoir des gens dire que c’était super, que c’était bien, qu’ils n’y voyaient aucun inconvénient. Les gens partent du principe qu’ils n’ont rien à cacher.

    Les caméras vidéos? Je n’ai rien à cacher donc mettez-en de plus en plus. Oui et quand on sera comme la Chine et qu’on va nous foutre le permis à points, si tu travers pas sur les clous, 5 point en moins, si tu traverses sur les clous mais que le petit bonhomme est encore au rouge, -3 point, si tu craches, -1 point, les gens vous diront que c’est super, si on n’a rien à se reprocher, pourquoi craindre un permis à points sur la vie de tous les jours?

    Moi aussi je serais curieux de voir les stats pour voir combien de fous et d’inconscients sont prêt à se faire pister comme des moutons.

      +5

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  • Julien // 17.04.2020 à 11h34

    Il faut admettre une chose officielle. C’est la mise en place progressive du nouvel ordre mondial. On est pas dans le complot c’est une réalité. Cela passe par un contrôle total des populations. Et tous ces événements majeurs sont utilisés après coup dans ce sens … à moins que les peuples ne se soulèvent. Mais big brother travaille dur pour anesthésier la populace et lui faire peur. Tous les « grands penseurs » n’arrêtent pas d’en parler, l’ordre mondial doit changer etc … Kinsinger, Attali, Brezinski… depuis le 11/9 ils œuvrent à cela.

      +8

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    • tepavac // 17.04.2020 à 12h48

      C’est une opinion que je partage depuis des années, ma longue intervention était axée sur le médicale et pas du tout sur le sécuritaire sociale, car c’est par cette porte que veut entrer le totalitarisme, la porte de la sureté sanitaire.

      Or comme je tentai de l’expliquer, nombre de personnes sont déjà sur la défensive et sont prêtes à entendre les discours sécuritaires sans penser aux conséquences de leur adhésion.

      Dans ces conditions et dans le cadre des votes de notre démocratie, il n’est pas du tout conseillé de les effrayer davantage avec des discours agressifs, même si le fond est de les avertir. Je dirais même que c’est contre-productif.

      Tout démontre une volonté d’hystériser les émotions au point que les esprits perdent pieds.
      Les informations contradictoires, voir les non-sens proférés et véhiculés sur tous les supports d’information, les innombrables et régulières provocations médiatiques et politiques contre toutes les catégories de la population, sont pour moi une preuve suffisante du danger qui nous menace.

      C’est pourquoi, dans ces circonstances, il faut garder son sang-froid et ne pas céder à l’hystérie collective au point où les gens se déchirent à la moindre contrariété. ce qui ferait le bonheur des responsables de notre très fâcheuse situation.

      Nous avons eût plusieurs exemple ici sur le site, de ces esprits en délit de fuite et aux émotions explosives qui se traduisaient par des propos injurieux et agressifs. C’est donc aux plus modérés de les rassurer et de les calmer. C’est pas toujours facile, mais c’est la seule voie adapté à la situation.

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    • Subotai // 18.04.2020 à 06h13

      J’ai juste une question.

      Dans votre association, entreprise, famille ou club, combien de temps et de manœuvres faut il pour que la majorité des gens concernés soit d’accord sur un projet, qu’il soit mis en œuvre et que ça fonctionne..?

      Nous sommes entré dans une époque de chaos. L’entraide n’existe que rarement entre les prédateurs de types différents.
      Que des gens essaient de mettre en place des systèmes totalitaires. Oui, mais le propre du totalitarisme (quelque soit sa forme) est de créer lui même les conditions de sa destruction…
      Réf Macron…
      Comme disaient les deux loustics:
      « C’est vous qui voyez! Certains ont essayé, ils n’ont pas réussi. »

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  • F. Loyer // 17.04.2020 à 12h07

    Le titre même fait l’amalgame entre l’application qui serait proposée et le bracelet électronique bien connu pour ceux qui doivent rester à domicile par mesure de privation de liberté. Mais il est vrai que certains pays utilisent le téléphone comme bracelet électronique, mais c’est un autre usage qui n’a rien à voir.

    Il peut y avoir des approches sans qu’un serveur sache qui est où, juste qui (identifié par un ID) est à risque, c’est moins intrusif que Waze !

    Après, tout est affaire de bénéfice/risque. Si l’on n’arrive pas à contenir le taux de reproduction du virus R<1, on a un risque de second confinement qui est manifestement un risque sur nos libertés individuelles bien plus élevé qu'une application telle que je l'ai décrite.

    La question est plutôt les conditions du succès : 1/ l'application n'est utile que si une proportion critique l'installe (si je suis le seul à la porter, je ne vais prévenir personne d'une contamination et réciproquement), 2/ des moyens de dépistage pour les personnes à risque.

    Comme je l'ai évoqué, l'objectif est un taux de reproduction R<1 (nous partons d'un Ro=2,5 environ, il y a beaucoup à faire !)… pour y arriver, il faut ajouter diverses mesures. Une application bien déployée, peut y contribuer.

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  • Casimir Ioulianov // 17.04.2020 à 12h31

    Ce qui m’entonnera toujours c’est le culot qu’on ces gens de demander un consentement pour faire au grand jours des choses qu’ils pratiquent déjà dans notre dos depuis deux décennies.
    Ces cuistres se permettent l’arrogance de trop et si ils étaient doté d’un brin de jugeote ils sauraient que ce genre de décisions ne devraient pas se savoir.

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  • EugenieGrandet // 17.04.2020 à 13h24

    « L’outil de tracking proposé par le gouvernement n’est ni efficace, ni sans danger. »
    Mais qu’est ce qu’en sait ce monsieur? Cela a t il été utilisé dans une précédente pandémie? Non. A t-il fait des tests de son côté? par construction, non.

    En quoi le fait que mon téléphone soit informé qu’il a été à proximité du téléphone d’une personne contagieuse (sans nom et numéro de l’utilisateur du téléphone) est-il équivalent à un bracelet électronique qui connait mes nom et localisation précise dans l’espace?

    Puisque je peux désinstaller l’application de tracking à tout moment, où est le risque à moyen terme une fois la pandémie maitrisée?
    Peut on se débarrasser d’un bracelet électronique à volonté? Non.

    Je fournis déjà toutes ces informations aux GAFAM et équivalents sans aucun état d’âme tel que ces derniers me connaissent mieux que moi-même : voir comment font les Palantir et concurrents pour faire mon profil psychologique, pour savoir où je vais régulièrement (mon antenne Wifi cherche en permanence uen borne pour me connecter et comme un animal, je laisse une trace sur les bornes publiques et privées à côté desquelles je suis passée), qui je rencontre (reconnaissance faciale sur les photos que je poste, « amis » et followers divers sur les sites, Voir l’article du New York times ou du Canard Enchainé sur les trajets sportifs de certains.), Pire : ils connaissent mes opinions sociales et politiques puisque je commente ici et là, je m’affiche avec x ou y. Et même ma façon d’écrire est analysée…

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    • Didier // 17.04.2020 à 19h45

      Je ne sais s’il faut prendre votre message au premier ou second degré, mais si c’est au premier, il m’apparaît comme une remarquable preuve de servilité volontaire.
      « Votre » téléphone sera peut-être informé « sans nom et n° » de l’utilisateur du téléphone du voisin, mais l’organisme qui gère le système connaîtra parfaitement, lui ces deux données: c’est un jeu d’enfant. Par votre acceptation passive, vous contribuez donc à construire un monde dans lequel l’asymétrie d’information sera majeur – et pas en faveur des citoyens.
      Vous pensez « pouvoir désinstaller l’application de tracking à tout moment » – mais en fait, comme l’immense majorité de vos concitoyens, vous n’avez tout simplement pas les compétences pour vérifier que cette désinstallation a été effective. Rien de plus simple que de vous faire *croire* qu’elle l’a été…
      Vous fournissez une masse considérable de données aux GAFAM « sans aucun état d’âme » : très bien, ça vous regarde. Le problème, c’est qu’en vous précipitant ainsi joyeusement sur tous les gadgets technologiques – vous et l’immense masse de mes concitoyens – vous rendez de facto *obligatoire* leur usage pour ceux qui n’en veulent pas : essayez donc aujourd’hui de gérer, par exemple, un compte bancaire sans disposer d’un portable : c’est impossible, en raison du protocole de double authentification qui s’est imposé partout. Autrement dit, votre recherche de jouissance narcissique se traduit pour la communauté par une *obligation* de se soumettre à une norme technologique.
      Et ça, ça pourrait quand même vous poser légèrement question.

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      • tepavac // 17.04.2020 à 22h20

        Je ne suis pas certain, mais je crois qu’Eugénie dit ce qui semble évident et que nous n’y pouvons plus rien.
        Que nous sommes déjà sous surveillance et que cette procédure prise au prétexte de l’épidémie ne fait que légaliser des procédés illégaux.

        Elle fait partie de la majorité des personnes qui pensent comme elles, qui se sentent écrasés et qu’ils n’ont ni la force, ni la motivation pour encore lutter contre ce qu’ils leur apparait comme invincible.

        Malheureusement, à moins de détruire internet je ne vois pas comment nous pourrons y échapper, autrement que par des actions d’informations et de mobilisation pour les libertés tant individuelles que les libertés publiques.
        Or les libertés publiques dépendent des Droits du Citoyen, de ce fait tant qu’il n’existera pas d’institution qui protègent et garantissent les Droits du Citoyen, il sera difficile, voir impossible de militer pour les libertés individuelles.
        La raison en est simple ils ferons toujours prévaloir les intérêts économiques, et c’est ce qui se déroule au travers des Gopés et des directives de la commission.

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    • Véro // 17.04.2020 à 20h04

      Mais le fait que des informations sur notre vie privée et nos opinions soient déjà fournies aux gafam n’est pas une raison pour accepter le système stop covid.
      Sinon on peut aller beaucoup plus loin et on s’arrête où ?

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    • F. Loyer // 18.04.2020 à 00h43

      On peut avoir un protocole plus sûr. Cf. https://framablog.org/2020/04/12/une-appli-de-tracage-du-covid-9-qui-echappe-a-big-brother/

      Voilà pour le côté « danger »

      Pour le côté efficacité, il semble que le traçage est efficace en Corée du Sud, mais moins à Singapour (introduit tardivement et déployé à hauteur de 16% seulement). De plus, si nous avons peu de kits de dépistage (mais plus que maintenant), une technologie permettant de les utiliser de façon ciblée sera pertinente.

      Le danger d’un second confinement m’effraye bien plus que ce que peuvent faire d’autres des messages aléatoires émis par mon téléphone (référence au lien ci-dessus)

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  • eric // 17.04.2020 à 13h36

    Exemple flippant en inde:

    https://www.clubic.com/coronavirus/actualite-891894-coronavirus-inde-app-tracking-atteind-50-utilisateurs-13-jours.html

    50 millions d’utilisateurs en 13 jours. La population fonce installer cela. Rendez-vous compte, 50 millions en 13 jours. Ils sont 1,35 milliards d’habitants.

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    • tepavac // 17.04.2020 à 16h46

      Effrayant en effet, merci pour l’info.

      Sur le coup c’est bien le problème que j’exposais plus haut, une campagne de bouleversement des codes sociaux et culturels a amené les populations à abandonner sous la contrainte leur convictions, sans qu’une nouvelle leur soit donnée.

      A cela s’est ajouté l’hypermédiatisation d’une menace biologique, c’est suffisant pour engendrer la peur dans une partie de la population.

      si on ne trouve pas un représentant assez averti pour calmer les choses, nous risquons de nous retrouver pucé comme des veaux.

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      • Narm // 17.04.2020 à 18h56

        c’est exactement ça
        et les médias complices
        dont les crises que j’inclus vu la modération et la censure de l’information !
        https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200315.OBS26080/bill-gates-et-la-cia-avaient-prevu-la-pandemie-et-nous-ne-sommes-pas-prets.html
        j’ajouterais qu’il a dit, on peux le retrouver dans ses propres vidéo qu’il mettrait avec le vaxin un marqueur (certain pensent la puce)
        ça n’est pas du complotisme !
        et de mettre le lien qui « prouverait » que ce qui est traité de compliste depuis 1 mois n’est pas complotiste ! on en est où là avec les crises ?
        A partir de 51minute
        https://www.cnews.fr/emission/2020-04-17/lheure-des-pros-du-17042020-947840
        c’est de l’info ! pourquoi censurer alors que ça passe au journal tv ?

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        • tepavac // 17.04.2020 à 22h29

          Peut-être parce qu’il ne sert qu’à dépister et recenser les récalcitrants, ou encore que les palantires interviennent dans les sites sociaux sans que nul ne s’en rende compte. Nous avons appris que certains services spécialiser intervenaient depuis longtemps déjà dans l’interception des courriels entre société dans l’espionnage et la compétition économique.

          Seul OB sait ce qui se passe et encore, j’en suis pas certain, vu que le site à subit plusieurs attaques

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    • douarn // 18.04.2020 à 11h03

      Selon l’adage « il vaut mieux prévenir que guérir », dans un contexte de système de santé défaillant, d’inégalité et de pauvreté (intouchables), j’imagine les indiens qui peuvent se le permettre et qui ont quelque chose à perdre (donc pas tous les indiens, loin de là j’imagine) les plus enclin a consentir à la perte de leurs libertés pour plus de sécurité sanitaire en adoptant ce mouchard informatique?

      Transposé aux gaulois réfractaires, le travail de sape organisé depuis 40 ans du système de santé français par nos oligarques, l’augmentation des inégalités et de la pauvreté, ne se révèleraient-ils pas être les justifications implicit à une surveillance sanitaire auxquels pourraient se soumettre les gaugaulois qui peuvent se le permettre et qui ont encore un petit peu à perdre?

      Question : les gaulois qui ne consentiront pas au nouvel ordre seront-ils considérés comme des inutiles (pauvres)? comme des terroristes (anarchistes, intellectuels hétérodoxes, marginaux, …)?

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  • Pegaz // 17.04.2020 à 15h19
  • tchoo // 17.04.2020 à 17h10

    Nous avons déjà cela sur certaines voitures, sous prétexte de sécurité si vous activez le machin, on pourra vous retrouver facilement même si vous avez plongé au fonds d’un ravin.
    Elle est pas belle la vie…

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  • rafades // 17.04.2020 à 18h00

    Et si l’on relie ces projets de trackings avec l’importante commande de drônes, pour un montant de plus de 4 millions d’euros, faite dimanche dernier par le Ministère de l’Intérieur, afin annonce-t-il, de suivre et contrôler les mouvements de foule …

    Contrôler ?

    Est-ce à dire « surveiller et punir ». Ainsi la boucle sera bouclée et l’on sombrera bien dans le monde Orwellien de 1984. La guerre c’est la paix, le mensonge, la vérité, etc.

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  • Dieselito // 17.04.2020 à 20h45

    “Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.”

    Benjamin Francklin

    et pour 1984, les bibliothèques étant femées, c’est visible là:
    https://lilianeheldkhawam.com/2020/04/17/la-division-de-la-societe-ou-distanciation-sociale-vue-par-orwell-video/

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  • Catalina // 18.04.2020 à 08h59

    « En 2014, lors de l’alerte Ebola aux États-Unis, j’ai publié un article mettant en garde contre la façon dont une pandémie mondiale pourrait être utilisée par les élites comme couverture pour la mise en œuvre d’un effondrement économique ainsi que des mesures de loi martiale dans les pays occidentaux. Ma préoccupation immédiate était la manière dont une épidémie virale pourrait être conçue ou exploitée pour justifier un niveau de contrôle social que le public n’accepterait jamais dans des circonstances normales. Et cela pourrait être N’IMPORTE QUELLE épidémie virale, pas seulement Ebola. Il s’agit de la création d’un « ennemi invisible » que la population ne peut quantifier et contre lequel elle ne peut se défendre sans une surveillance constante du gouvernement. »
    Brandon Smith −
    http://www.alt-market.com/index.php/articles/4175-waves-of-mutilation-medical-tyranny-and-the-cashless-society

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  • Roger // 18.04.2020 à 09h36

    Ce matin dans les media les déclarations du gouvernement sont reprises en chœur: selon 2 axes du séminaire de com administré par les spin doctor qui conseillent l’Elysée et Matignon:
    1) L’augmentation des morts et des hospitalisations diminue! Message implicite =grâce à nos mesures la progression de l’ennemie est ralentie!
    2) Le covid ne sera vaincu que si chacun respecte avec responsabilité nos consignes! Message implicite= si ça repart ce sera de votre faute!
    Structure globale de la campagne de com du gouvernement: on se défausse en affirmant que nos mesures s’avèrent efficace et on assure que la suite favorable ne dépend plus de nous mais de chacun (responsabilisation-culpabilisation).
    L’inversion accusatoire des pervers manipulateurs est lancée…
    Serons-nous assez nombreux à ne pas tomber dans le panneau de cette grossière Propaganda (digne des débuts d’E.Bernays)? Serons-nous assez nombreux à avoir le courage des gens de peu, de ceux qui ne sont rien, en rejoignant de nouveaux rond points « noirs de jaune »?

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