Dimanche midi ; nous suivons sur ce blog depuis jeudi soir un des grands scandales de la Ve République, qui n’intéresse presque personne.
En effet, le gouvernement a refusé la liste des djihadistes français ayant opéré en Syrie proposée par le gouvernement syrien – celui-ci demandant qu’on arrête d’appeler à l’assassinat de Bachar-al-Assad, et qu’on rouvre notre ambassade à Damas (comme le font beaucoup d’autres pays de l’Union Européenne…).
Rappel Épisode 1
On lira ici la presse qui faisait état dès 2014 de grosses tensions entre la DCRI et le Quai d’Orsay, le second voulant bloquer toute coopération anti-terroriste avec la Syrie !
Rappel Épisode 2
En fait, je viens de voir que tout a commencé dès le 16 novembre, sur Radio Classique, où l’ancien chef de la DST/DCRI balance sévèrement :
2’53 : Squarcini : Surtout, surtout, nous n’avons plus aucun contact avec les services secrets syriens, où tout se passe !
Durand : C’est ça la faille ?
Squarcini : Ben, il y a un problème opérationnel ! Vous ne pouvez pas connaitre le nom des Français qui sont en Syrie si vous ne discutez pas avec vos homologues syriens !
Durand : Donc ce qui fait que cette affaire n’a pas pu être empêchée, c’est l’absence d’informations à la source ?
Squarcini : Je pense qu’il a une faille au niveau de la source. […] il a manqué beaucoup d’éléments […]
Durand : Mais quand on entend ce qui a été dit aux jeunes gens au Bataclan, on a clairement entendu « C’est à cause de l’intervention française en Syrie que vous allez tous mourir ! »
Squarcini : C’est aussi dans le communiqué [de revendication de Daech], où le Président est ciblé nommément, et nos frappes également. Mais lorsqu’on va faire la guerre à l’extérieur, on rassure d’abord et on met des sacs de sable d’un certain niveau sur notre territoire national pour que les Français puissent vivre au quotidien sans aucun problème !
Traduction : « Sombre idiot, quand tu vas bombarder des terroristes, que ça va fâcher, assure-toi d’avoir mis toutes les chances du côté de ta population en récoltant le maximum de renseignements ! As-tu compris maintenant ce que j’ai longuement essayé de t’expliquer il y a deux ans ? »
J’imagine que Squarcini s’est attendu à une polémique, et/ou, vu le choix du lieu assez confidentiel (423 vues pour la vidéo… Mais bon, on s’intéresse plutôt ) et la mesure de ses propos, à avoir rapidement des signes d’une évolution de l’exécutif, façon « je préviens gentiment, mais bougez vite ».
Je rappelle enfin que si Squarcini a été nommé par Sarkozy, s’il y a bien une personne qui a intérêt à ce qu’il n’y ait pas une commission d’enquête, c’est Sarkozy, qui a ruiné la Libye, qui a rompu les relations avec Assad et fermé notre ambassade, et qui palpe l’argent du Qatar. Fin des théories conspirationistes envers Squarcini (c’est lourd), ou alors avec des preuves solides, merci.
(PS : au passage, soutien total à nos as du renseignement, hélas guidés par des aveugles…)
Rappel Épisode 3
On comprend avec le recul que le gouvernement a dû refuser toute évolution la semaine passée, d’où le fait que Squarcini ait sorti la sulfateuse jeudi dans Valeurs actuelles :
Vous avez proposé à votre ancien service il y a deux ans de lui transmettre une liste des Français qui combattent en Syrie. Pourquoi a-t-il refusé ?
Il y a déjà deux ans, les services syriens m’avaient effectivement proposé une liste des Français combattant en Syrie. j’en avais parlé à mon ancien service qui en a rendu compte à Manuel Valls. La condition des Syriens était que la France accepte de coopérer à nouveau avec leurs services de renseignements. On m’a opposé un refus pour des raisons idéologiques.
C’est dommage car la proposition était une bonne amorce pour renouer nos relations et surtout, pour connaître, identifier et surveiller tous ces Français qui transitent entre notre pays et la Syrie. Résultat : on ne sait rien d’eux et on perd beaucoup de temps en demandant des informations aux agences allemandes, qui sont toujours restées sur place, mais aussi jordaniennes, russes, américaines et turques. On n’est absolument plus dans le concret.
Accusations gravissimes confirmées par un ancien ponte de la DGSE (ces gens là essayant de nous protéger, eux, que voulez-vous…).
Précision : des indiscrétions laissent à penser (et c’est logique), que Valls a d’abord accepté, mais que finalement, c’est Ayrault qui, forte sur pression de Fabius, a refusé, obligeant Valls a refuser. C’est Fabius qui depuis le début tient ces positions talibanesques délirantes – ce type n’a rien à faire au Quai d’Orsay, où il est évidemment largement « déploré ». Hollande est dans cette histoire comme habitude, insignifiant.
Rien d’étonnant sur le fond, c’était fièrement proclamé par Fabius, si on sait lire entre les lignes :
Mais sommes-nous tous d’accord ?
(d’autant que M. Fabius semble surtout avoir choisi les deux quand il copine les dictatures de l’Arabie ou du Qatar qui soutiennent le terrorisme…).
Lire : L’Arabie ? Un Daech qui a réussi
Rappel Épisode 4
Ancien haut responsable de l’espionnage français, Alain Chouet qui a effectué toute sa carrière au sein de la DGSE (l’espionnage français), dont il a été le chef du service de renseignement de sécurité de 2000 à 2002, après avoir été en poste notamment à Beyrouth, Damas et Rabat confirme dans cette incroyable interview :
Q : Manquons-nous de renseignements en provenance de pays déstabilisés ou en guerre comme la Syrie, l’Irak, la Libye ?
AC : Énormément, oui. La France a rompu tous les liens de la DGSE avec les services syriens. Or les services secrets sont faits pour dîner avec le diable, sinon ils ne servent à rien. Que le pouvoir politique ait voulu rompre avec le régime syrien, c’est une décision qu’il a toute légitimité pour prendre. Mais le rôle des services spéciaux est de permettre – si besoin est – de maintenir un canal discret de communication. Quand, récemment, les services syriens ont tenté de rétablir un canal discret via d’anciens responsables des services français [il s’agit notamment de Bernard Squarcini, l’ancien patron de la DCRI – ndlr], il leur a été opposé un refus catégorique. Que ce soit à droite ou à gauche, il y a une méconnaissance de ce qu’est un service spécial. Notre métier est de garder le contact avec des gens infréquentables. Nous ne sommes ni des juges, ni des flics, ni des diplomates, qu’on nous laisse parler aux agents syriens ne serait pas une reconnaissance politique du régime de Bachar. Avec la Libye et l’Irak, on a aussi perdu quelques bons clients ces dernières années. Ce n’était pas toujours blanc de poil, mais on avait l’habitude de travailler avec eux contre la violence islamiste. […]
Q : Existe-t-il des pays qui ne jouent pas le jeu, ou qui ont d’autres logiques que la nôtre vis-à-vis des djihadistes ?
AC : Oui, il y a les sponsors idéologiques et financiers du terrorisme. Les pétromonarchies du Golfe, qui essayent par tous les moyens – et en particulier par la diffusion de l’idéologie salafiste – d’empêcher la constitution d’un axe chiite du Liban jusqu’à l’Iran, qui ont un problème de légitimité musulmane, et qui veulent empêcher toute dérive démocratique. L’Arabie saoudite, par exemple, s’emploie depuis 30 ans à distiller le message salafiste et wahhabite en Europe, à travers des écoles et des fondations, et le résultat est là aujourd’hui. Il y a trente ans, les musulmans de France ne savaient pas ce qu’était le wahhabisme.
Le Drian : la décence, c’était avant…
Je vais passer très vite sur la panne de décence du fait que, non content de ne pas avoir démissionné après le naufrage historique de la semaine passée (pour que même Slate le dise… Mais comme je le dis, la propagande, la fabrication du consentement c’est bien gentil, mais encore faut-il ne pas mourir sur le chemin du journal…)…
… le ministre de la Défense vient nous expliquer que, bien entendu, il reste candidat aux régionales (faut pas abuser, on ne va pas se laisser détourner de ses objectifs vitaux par une petite guerre), et que surtout, aucun souci, s’il gagne, eh bien il restera au ministère en cumul des mandats (si Hollande le veut – inch’Hollande)
Le Scandale d’État non seulement confirmé mais amplifié !
Mais le vrai sujet est la suite du scandale d’État.
Eh bien, trèèèèèèèèèèèèèèèès timidement un journaliste du Monde a posé une petite question à M. Le Drian (il n’allait quand même pas mettre sur la table les accusations des pontes de la DST et DGSE, le Monde on a dit…) qui dans une interview lamentable a montré qu’il n’a toujours rien compris à la situation, sur plusieurs sujets, le principal étant sans doute celui-ci :
7’53 Le Drian : dans cette affaire de la lutte contre cette armée de l’ombre [OB : mais comment on peut être aussi con ?], tout le monde a besoin de tout le monde
8’40 Le Drian : la nouveauté par rapport aux États-Unis, c’est qu’il y a eu une accélération de la transparence dans le renseignement militaire
9’15 Le Drian : le renseignement c’est aussi un outil de souveraineté
———–
9’45 Journaliste : Est-ce que vos services reparlent avec les services du gouvernement syrien, de Bachar al-Assad ?
Le Drian : Ce n’est pas à l’ordre du jour.
Elkabach : Est-ce que ça pourrait le devenir ?
Le Drian : Pas pour l’instant.
(fin du passage, ils partent sur un délire sur la Russie qui changé de position (sic.)…)
Sidérant…
Bref, on aura facilement la liste des djihadistes français qui sont allés combattre… aux États-Unis.
Je vous rappelle les paroles de Bachar al-Assad, à propos de la politique « Donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure » de Hollande :
« Comment voulez-vous qu’il y ait coopération à partir du moment où vous refusez tout autre contact, où il n’est pas question de rouvrir votre ambassade et encore moins de faire une déclaration reconnaissant l’actuel régime syrien comme légitime ? À partir du moment où Hollande et Fabius font de mon élimination une condition sine qua non, ils ne peuvent pas me demander d’échanger avec eux. En fait, leur contradiction profonde, c’est qu’ils combattent le terrorisme d’une main et le soutiennent d’une autre, en fournissant armes et matériel à une opposition qui n’a strictement rien de modéré et encore moins de laïc. Nous avons actuellement en Syrie 20 000 djihadistes étrangers qui combattent au sein de Dae’ch, d’Al-Nosra ou autre, et vous savez parfaitement bien qui les finance. » […]
L’Occident a combattu de toutes ses forces la nation arabe : aujourd’hui, elle a en face d’elle l’islamisme wahhabite et nous en payons tous le prix.»
Si j’insistais autant depuis 3 jours, c’est que, connaissant bien les mentalités de ces gens-là, je craignais bien qu’il soient assez fous pour s’entêter, et ne pas renouer des contacts au plus vite avec la Syrie, pour tenter de déjouer tout nouvel attentat.
Je pense au fond de moi qu’ils n’en sont tout simplement psychologiquement pas capables. Cela implique de n’avoir aucun afect, mais que de la raison – or ces gens, c’est le contraire, signe de notre époque. Faites d’ailleurs le ratio émotion / raison dans les médias, c’est éloquent.
Certes peut-être que des contacts se nouent en ce moment, mais aucun geste apparent n’a été fait par Hollande.
Si on voulait renouer, Hollande n’avait qu’à prétexter que, « bien qu’aucune faute n’ait été commise » (heum heum), la situation exige un renouveau politique. Je remplace M. Fabius par M. Védrine, et nous rouvrons notre ambassade à Damas, pour rejoindre beaucoup d’autres pays de l’Union. La France maintien son souhait d’un processus démocratique à la fin de la guerre, où les Syriens décideront librement et par eux-mêmes de leur avenir, blablabla ».
Ce n’est pas fait, ils semblent donc persister à nous mettre en risque par idéologie, à ne pas écouter.
Bien sûr, rien ne dit qu’avoir des renseignements syriens empêcherait le prochain attentat, mais rien ne dit non plus le contraire, et, personnellement, j’apprécierais qu’on ne prenne aucun risque avec ma sécurité. Comment dit-on déjà ? Ah oui, « Tout le monde a besoin de tout le monde. »
Si vous voulez comprendre les racines de la crise syrienne, pour bien comprendre quelles peuvent en être les issues, lisez ici l’analyse de cet ancien ponte de la DGSE.
Première réaction ce matin de Jacques Raillane , alias « Abou Djaffar », ancien analyste de la DGSE, spécialiste du renseignement et de la lutte contre le terrorisme :
Journalistes, pourquoi rester complices de ce silence ? Cela mérite enquête et débat !
Il y a un moment où le silence devient criminel. Pensez aux victimes et à leurs familles !
On ne parle pas Politique, on parle Sécurité, de nous tous, et Construction de notre avenir
Bonus
11’30 Le Drian Jusqu’où va l’évolution des Russes ? Il faudra le vérifier avec M. Poutine. Car si nous sommes dans une coordination, cela veut dire que la Russie frappera Daech, et ne frappera plus l’Armée Syrienne Libre !
11’30 Le Drian Jusqu’où va l’évolution des Russes ? Il faudra le vérifier avec M. Poutine. Car si nous sommes dans une coordination, cela veut dire que la Russie frappera Daech, et ne frappera plus l’Armée Syrienne Libre !
Selon l’universitaire Frédéric Pichon (docteur en Histoire contemporaine. Ancien élève de l’IEP de Paris) :
« L’Armée Syrienne Libre a été une franchise commode. Elle était composée des mêmes combattants qui aujourd’hui sont dans le Front islamique, financé par les Saoudiens, ou des combattants du Front al-Nosra ou des groupes affiliés à Al-Qaida. Il y a toujours eu une grande porosité entre ces groupes de combattants. On a essayé de nous vendre une fiction de « modérés » au sein de l’ASL, à laquelle de nombreux experts n’ont jamais cru. Je comprends que pour un certain discours, il fallait dire que l’on soutenait des nationalistes, mais on ne les a jamais trouvés. Il y avait des Syriens, des hommes libres qui se revendiquaient de l’ASL. Ils allaient du salafiste bon teint au djihadiste, en passant par des gens qui défendaient leur quartier ou leur village. »
Un commandant de « l’Armée Syrienne Libre » :
Merci pour ce moment M. Le Drian… Je me sens en sécurité grâce à vous, renvoyez 10 militaires de plus patrouiller dans les couloirs du RER, c’est super utile.
Médias
Hier, chez Ardisson, on a parlé (enfin, on l’a effleuré) du scandale (ben, s’il ne reste qu’Ardisson pour s’informer…).
23’55 : le journaliste de Valeurs Actuelles sort la bombe.
Réaction d’Ardisson : « Alors, on continue, bla bla bla »
On a eu aussi le Figaro
Source : Tristan Quinault Maupoil, pour Le Figaro, le 20 novembre 2015.
LE SCAN POLITIQUE – Selon l’ancien directeur central du renseignement entre 2008 et 2012, Manuel Valls a refusé une liste de djihadistes proposée par la Syrie. Des députés demandent des explications.
Par opposition au régime de Bachar el-Assad, la France a-t-elle refusé une liste de djihadistes Français qui combattent en Syrie? C’est ce qu’assure Bernard Squarcini, l’ancien directeur central du renseignement entre 2008 et 2012. Il explique à Valeurs Actuelles: «Il y a déjà deux ans, les services syriens m’avaient effectivement proposé une liste des Français combattant en Syrie. J’en avais parlé à mon ancien service qui en a rendu compte à Manuel Valls. La condition des Syriens était que la France accepte de coopérer à nouveau avec leurs services de renseignements».
«On m’a opposé un refus pour des raisons idéologiques. C’est dommage car la proposition était une bonne amorce pour renouer nos relations et surtout, pour connaître, identifier et surveiller tous ces Français qui transitent entre notre pays et la Syrie», regrette l’ex-haut fonctionnaire. «Résultat: on ne sait rien d’eux et on perd beaucoup de temps en demandant des informations aux agences allemandes, qui sont toujours restées sur place, mais aussi jordaniennes, russes, américaines et turques. On n’est absolument plus dans le concret», ajoute encore Bernard Squarcini alors que certains des terroristes impliqués dans les attentats de la semaine dernière avaient justement transités par la Syrie. Une déclaration qui a été aussitôt relayée par Jean-Frédéric Poisson (LR) et Gilbert Collard (FN). Dans deux questions écrites distinctes adressées à Manuel Valls, les députés demandent des explications. Légalement, le premier ministre a deux mois pour y répondre.
«Caractère sensible et grave de cette allégation»
«Le caractère extrêmement sensible et grave de cette allégation réclame des réponses: cette allégation est-elle fondée? Ce refus a-t-il eu des conséquences sur la capacité de la France à connaître plus précisément les connexions entre les français partis en Syrie et les réseaux islamistes présents sur notre territoire?», demande ainsi Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien démocrate, militant d’un rapprochement de la France avec Bachar el-Assad. Ce dernier a d’ailleursrencontré deux fois le raïs syrien en 2015. Dans le même texte, le député des Yvelines demande au gouvernement de réouvrir son ambassade à Damas, fermée après le début de la révolution syrienne.
Auprès de Paris Match, le député Olivier Marleix (LR) parle d’un «refus d’une extrême gravité». «Quoi qu’on pense de Bachar el-Assad, puisque nous sommes en guerre, on ne refuse pas des informations aussi vitales! Nos services se sont privés de contact indirect avec les services syriens», complète l’élu de l’Eure-et-Loir qui justifie donc de réclamer une commission d’enquête parlementaire.
À suivre (?)
Commentaire recommandé
Olivier je ne sais pas comment il serait possible de traverser tout ça sans devenir zinzin ou sans exploser de rage s’il n’y avait pas des gens comme vous (mais, je le dis en toute sincérité , SURTOUT vous !) pour nous aider à continuer à penser et à ne pas être manipulés.
Je me souviens du jour où je vous avais vu pour la première fois à la télévision à propos de l’Ukraine et de la révélation que cela avait été . Quelqu’un qui ne se laisse pas intimider, même par Le Monde ou Libération, qui en sait plus qu’eux , le démontre, et rabat leur morgue alors qu’ils le traitaient au début de « simple blogueur (un rigolo, quoi !), ça existe ? Ouah !
Depuis ça continue , le blog a de plus en plus de succès, tant mieux, et encore merci .
Je vais faire un virement régulier, c’est sans doute la meilleurs façon de vous remercier, de manifester mon soutien et de tout faire pour que rien ne vienne entraver votre travail.
A bientôt. Encore merci.
120 réactions et commentaires - Page 2
Oui, j’ai vu passer l’info.
Et à ce niveau d’organisation, cela pose la question suivante : sur l’infrastructure des services secrets de quel Etat représenté en Belgique cette équipe commando s’est-elle appuyée pour mener un tel coup ?
+1
AlerterVoici ce qui arrive quand on accepte d’être dirigé par des politiques qui n’ont qu’une légitimité de façade.
Certes ils ont été élus, et encore par un % faible par rapport aux électeurs.
Mais avec Sarkozy puis Hollande ils l’ont été avec une grande part de mensonges tout en faisant ensuite voter des lois qui n’étaient nullement dans leur programme. Et ceci sans sanction réelle car le fait de perdre des élections ne leur a fait en rien changer de politique : ils se moquent littéralement du peuple nous ravalant au rôle de spectateurs impuissants de leurs turpitudes.
Et, l’exemple venant d’en haut … bien des candidats aux élections régionales partent sans doute avec les mêmes intentions. Etonnez-vous après ça de l’abstention qui augmente …
Rien que ce constat permet d’affirmer que nous ne sommes pas en démocratie et bien rares sont ceux qui s’en soucient.
Et ceci me fait dire qu’il serait de salubrité publique de trouver rapidement une parade pour que ceci cesse enfin. Une procédure permettant un « impeachment » ou une sorte de « mandat à points » permettant une destitution automatique au bout d’un certain nombre de manquements graves.
Toutes les suggestions ne peuvent être que les bienvenues …
+2
AlerterJe n’en reviens pas de la réaction de Ardisson! « alors on continu » !
+0
AlerterSelon le Général Jean-Bernard PINATEL
Rouvrir notre ambassade à Damas => « Si la France veut contribuer de façon significative à détruire Daesh sans envoyer des troupes au sol, elle n’a que deux options. Soit elle se coordonne directement avec les troupes syriennes ce qui suppose rouvrir notre ambassade à Damas et envoyer des officiers de liaison auprès de l’Etat-Major syrien. Soit elle agit sous contrôle opérationnel des russes qui ont déployé en première ligne des forces spéciales pour guider leurs frappes. »
Lien de l’article : http://www.geopolitique-geostrategie.fr/les-bombardements-francais-en-syrie-obtiennent-ils-des-resultats-autres-que-symboliques-37046
+0
AlerterBah ! C’est comme pour l’histoire du sang contaminé « responsable mais pas coupable ». On savait parfaitement bien que le sang était contaminé, mais en connaissance de cause ils ont choisi de l’écouler quand même en France et dans toute l’Europe. On a fait payer un lampiste et Fabius s’en sort par un trou de sourie.
+1
AlerterC’EST ABSOLUMENT ENORME !
Et c’est sur France Inter… Alors ? Quelles suites?
On n’en parle plus dans deux jours ? Ou c’est un vrai changement ?
DAESH, autopsie d’un monstre !
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1192243
+0
AlerterLa France est prise en otage par les Enarques décervelés au service du capital US. Serait-ce la fin ?
+0
AlerterJ’ai entendu quelque part. Qu’il faut toujours chercher la cause des causes.
Pourquoi est ce que l’on critique nos dirigeants. Est ce pour leur bêtise ? Non.
Impossible. il ne serait pas président ou ministre etc. Donc ils ne sont pas bête.
Est ce pour l’idéologie politique. Non. Puisque droite ou gauche, ils font visiblement
le même travail. A tout les niveaux et que ça marche. Il nous reste quoi ? Après leurs
Compétences et leurs idéologies. Moi je pense au bien commun. Creusons. Est ce que faire une guerre en syrie. Répond a la notion de bien commun ? Comme ça. Puisque l’on ne s’est pas fait attaquer à proprement parler et puisque nous sommes en parti responsable de la création de daesh. A priori pour moi non. Pourquoi le bien commun ferait défaut a ce niveau de politique ? Je pense que c’est fondamentalement du a nos sociétés. Nous nous enorgueillons de grand principe liberté égalité fraternité et de notre déclaration des droits de l’homme. Mais en réalité les hommes ne sont pas égaux. Un syrien/un français. Nous avons un système basé sur la compétition. Qui dans un sens peut pousser les gens au meilleur mais plutôt et très souvent au pire. Notre société nous pousse a acheter donc a gagner de l’argent en idolatrant les riches sur leurs bateaux. Ainsi je pense que les idées même les plus simples ce répercutent sur toutes les classes sociales. Si aujourd’hui un syrien n’a pas la même valeur qu’un français alors la vie d’un simple français n’a pas la même valeur que celle d’un riche. Toujours en cherchant une cause plus profonde. Je dirais que c’est le système qui veut ça. On vent une république démocratique alors que ces deux mots ensemble ne veulent rien dire. On crée une élite que l’on offre a la finance dans ça course a la croissance. Elle sert les riches. Mais c’est ce qu’elle a toujours fait. Il n’y a donc ni notions d’équité, de liberté ou de fraternité. Juste un jeux politique qui ce renouvelle et des riches qui reste. Mon monde est triste oui je sais.
+0
Alerter« Je pense au fond de moi qu’ils n’en sont tout simplement psychologiquement pas capables. »
Je pense surtout qu’il faudrait arrêter de leur trouver des excuses.
Ce ne sont pas des idiots, ils n’ont pas de problème psychologique, ils ne sont pas des incapables.
Tout ce vocabulaire les dédouane de leur action, or si on partait du principe qu’ils réfléchissent, alors il serait évident que tout ceci est organisé sciemment.
Ils deviendraient donc tous et responsables et coupables de leur action.
Je crois que le fait de toujours les dédouaner en leur accordant la bêtise fait parti de la fabrication du consentement.
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.