Source : INA, Mathieu Deslandes
Pourquoi les chaînes info programment-elles autant de débats ? Est-ce encore du journalisme ? Antoine Genton, ancien présentateur d’i-Télé (devenue CNews), nous décrit les coulisses de ces émissions.
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En septembre 2013, Antoine Genton m’a invité à prendre une bière. Je ne le connaissais pas mais il m’a proposé de devenir l’un des deux débatteurs du Duel qu’il arbitrait sur i-Télé le vendredi à 23 h 30. La télé me terrifiait, j’avais une image épouvantable des débats organisés sur les chaînes info, je n’avais d’avis tranché sur rien, et, le soir, je tombais de sommeil vers 22 h. Ce n’était pas du tout pour moi.
Pourtant, j’ai accepté. J’ai vu dans cet exercice l’occasion de forcer ma nature et de dompter mon trac. Surtout, j’ai été convaincu par l’envie qu’exprimait Antoine de renouveler le genre : on n’allait pas singer les empoignades de vieux éditorialistes qui nous consternaient.
Chaque vendredi, la peur m’assaillait dès midi, je lisais tout ce que je pouvais sur les sujets du jour, je m’endormais dans le taxi qui venait me chercher, je prenais un café en arrivant au siège d’i-Télé et j’en repartais une heure plus tard, grossièrement démaquillé, avec le sentiment d’avoir participé à un moment, somme toute, assez peu intéressant. Malgré notre volonté de bien faire, tout se passait comme si cet exercice de style était condamné à une certaine médiocrité. Quatre mois plus tard, Antoine m’a proposé un café. Il m’a expliqué que sa direction avait décidé de me remplacer par une jeune femme, porteuse d’une parole engagée et rompue à ce type de débats : Clémentine Autain.
Élu président de la Société des journalistes, Antoine Genton est devenu le visage des salariés qui, à l’automne 2016, se sont mis en grève pour protester contre la reprise en main de la chaîne par Vincent Bolloré. À l’issue de ce mouvement de trente et un jours, Antoine a annoncé son départ d’i-Télé. Fini l’info en continu : il a rejoint les équipes de C à vous et C l’hebdo, sur France 5, en février 2017.
Alors que les chaînes info semblent plus que jamais accros aux débats, j’ai eu envie d’en discuter avec Antoine, pour comprendre le faisceau de contraintes qui les conditionnent. Cette fois, nous avons commandé un thé.
Qu’est-ce qui justifie la programmation de débats aussi nombreux sur les chaînes info ?
Antoine Genton : La promesse, c’était de « décrypter l’information ». Cette expression veut tout et rien dire, mais c’était l’objectif affiché. Est-ce que c’était sincère ? C’est une autre question. Ensuite, ça va de pair, il s’agissait de se démarquer de ce que faisaient d’autres chaînes. Au début, LCI a eu un positionnement de chaîne info à l’américaine, assez factuel, avec des éditions spéciales — je me souviens de l’avion d’Air France pris en otage à Alger en 1994. À sa création, i-Télé avait un positionnement totalement différent : elle voulait s’intéresser aux régions, à la vie quotidienne des Français. Mais elle n’a pas trouvé son truc et, pour se différencier de LCI, a installé des émissions de débats. En substance, le message adressé au public était : l’info est partout, mais si vous voulez qu’on vous l’explique, venez chez nous. C’est à cette époque, en 2003-2004, qu’ont été lancées Ça se dispute, un débat entre Eric Zemmour et Christophe Barbier arbitré par Victor Robert, puis N’ayons pas peur des mots, où, chaque soir, Samuel Etienne faisait réagir quatre invités à l’actualité du jour.
Et assez rapidement, on s’est aperçu que les audiences suivaient…
Antoine Genton : Non seulement ces émissions fonctionnent, mais en plus elles ne coûtent pas cher. Remplir une heure d’antenne avec un débat entre trois ou quatre personnes payées chacune moins de 200 balles — quand elles sont payées —, ça te ramène le coût éditorial d’une émission à mille euros, quand une heure d’antenne avec des reportages coûte dix ou quinze fois plus. Il y a donc aussi une vraie dimension économique dans le choix d’installer des débats à l’antenne, et je comprends qu’un chef d’entreprise le fasse. Mais cela se fait fondamentalement au détriment de l’information. Ce que disent les gens qui sont en plateau, ce sont d’abord des opinions. Souvent, elles s’appuient sur des faits, mais des faits qui ne sont pas toujours très justes, parfois même des « faits alternatifs ».
À ton époque, en interne, ces débats étaient-ils un sujet de préoccupation ?
Antoine Genton : On a eu parfois quelques discussions, mais ça n’a jamais été un sujet pour la Société des journalistes. Ce qui a été un sujet, en revanche, c’est la présence de Zemmour à l’antenne. La direction l’a défendu puis l’a viré parce qu’il avait tenu des propos condamnables dans un journal italien en 2014 [condamné en 2015 pour provocation à la haine envers les musulmans après des propos tenus dans le Corriere della Sera, le polémiste a finalement été relaxé par la cour d’appel de Paris en 2018, NDLR].
Sur quels critères ces débats étaient-ils jugés réussis ?
Antoine Genton : J’ai connu deux types de débats. En ce qui concerne les débats organisés à l’occasion d’un événement particulier (une soirée électorale, un événement sportif, etc.), l’intérêt était de parvenir à faire entendre la voix des différent invités. Mais on débriefait surtout le débat régulier, celui auquel tu as participé, qui avait lieu le vendredi soir. Il durait dix-huit minutes. Un débat réussi, c’était un débat où les deux débatteurs avaient le temps de s’exprimer, de développer leur pensée. Il m’est arrivé de programmer trois sujets de discussion, et c’était trop. Pour obtenir un résultat satisfaisant, il fallait avoir au maximum deux sujets.
Donc environ neuf minutes par sujet…
Antoine Genton : Je sais que ça peut paraître fou : comment imaginer qu’on puisse produire un débat intéressant en deux fois neuf minutes ? Mais il est difficile de se permettre de faire plus long quand on s’insère dans la mécanique d’une chaîne info. Pour moi, le débat était réussi quand les débatteurs avaient pu évoquer ce qui nous semblait être les grands enjeux du sujet d’actualité, leurs points de vue ou des points de vue complémentaires, de manière plutôt calme. Je ne cherchais pas à masquer les différences mais je ne voulais pas de spectacle.
C’est-à-dire ?
Antoine Genton : Je ne voulais pas de quelque chose où les gens s’invectivent, se coupent la parole… Le spectacle, c’est un mot que Pascal Praud utilisait à l’époque pour qualifier la télé en général. Il disait : « La bonne télé, c’est du spectacle ». Dans les magazines ou le divertissement, que le spectacle ait sa place, oui, pourquoi pas. Mais pas dans une chaîne info. Le journalisme, c’est pas du spectacle. Lui a tenu cette ligne et installé cette façon de faire dans ses émissions sur CNews — et les audiences prouvent qu’il n’a pas tort sur le média télé. Mais c’est le journalisme qui en souffre.
Ça ne fait pas partie de la grammaire de cet exercice que les débatteurs s’invectivent ?
Antoine Genton : Peut-être. Mais on ne me l’a jamais demandé.
Vraiment ?
Antoine Genton : Vraiment.
À la télé, s’il n’y a pas d’image, il n’y a pas de sujet
En dehors de l’équation financière, quelles contraintes pèsent sur l’exercice du débat ?
Antoine Genton : Sur le fond, il faut que les débatteurs soient d’accord pour parler des sujets qui leur sont proposés. Sur la forme, il y a la contrainte de temps, qui est frustrante. Et, pour le dire de manière simple et provocatrice : à la télé, s’il n’y a pas d’image, il n’y a pas de sujet. On a besoin d’images pour illustrer un propos, d’extraits d’interviews pour faire réagir les débatteurs, de séquences pour rythmer le débat. Ça conditionne évidemment le choix des sujets qui peuvent être abordés.
Si la promesse est de décrypter une info, pourquoi ne pas interviewer un bon connaisseur du sujet plutôt que des débatteurs tout-terrain ? Cela demande plus de travail ?
Antoine Genton : Non, le temps de préparation est à peu près le même, sachant que sur une chaîne info, une interview, que ce soit d’un expert, d’un responsable politique ou d’un témoin de l’actualité, ce n’est jamais très long.
Parce que sinon les téléspectateurs zappent ?
Antoine Genton : Je crois que c’est vraiment une question de rythme. C’est difficile d’avoir des interviews qui durent trente minutes sur une chaîne info alors que tes journaux en font trois ou huit. L’interview politique de franceinfo dure vingt-trois minutes mais elle est saucissonnée par des flashs d’information. Sur LCI, Darius Rochebin dispose désormais de trente-cinq minutes d’affilée pour mener son grand entretien, mais il est bien seul…
Quand tu regardes aujourd’hui les chaînes info, les critères que tu avais pour juger de la réussite d’un débat te semblent-ils partagés par tes confrères ?
Antoine Genton : Par certains confrères, oui. Je pense par exemple à Axel de Tarlé, qui anime L’info s’éclaire sur franceinfo : là, le service public remplit son rôle. À l’inverse, sur CNews, Pascal Praud s’en affranchit complètement. Je parle beaucoup de Pascal parce que son émission est devenue le parangon de ces débats, plus encore que Les Grandes Gueules, où les faits servent uniquement à initier une discussion. Pour lui, ce qui compte, c’est la petite phrase, la pique qui va permettre de faire réagir les autres et va être reprise dans les médias. Dans la mécanique de la notoriété et de l’audience, c’est important, ces reprises. Alors il crée des séquences d’indignation qui vont être redécoupées, diffusées sur les réseaux sociaux, et les gens vont parler de l’émission, et je t’en parle aujourd’hui. In fine, je trouve cette mécanique-là un peu dangereuse.
Comment décrirais-tu ce que ton ancienne chaîne est devenue ?
Antoine Genton : CNews est clairement une chaîne d’opinion. Les dirigeants de la chaîne mettent un S à « opinions » parce que sur leurs plateaux s’expriment des opinions différentes, et en ça ils respectent la convention passée avec le CSA, mais dans des proportions qui sont très déséquilibrées. Si tu donnes une heure d’antenne à quelqu’un de gauche entre 13 h et 14 h et une heure d’antenne à quelqu’un de droite de 19 h à 20 h, certes, le temps est le même, mais en matière d’audience, ce n’est pas du tout équivalent. Il y a beaucoup plus de gens qui regardent à 19 h qu’à 13 h. Donc l’impression que ça laisse, c’est que les voix de droite sont plus importantes que celles de gauche.
Lire l’entretien complet sur la revue des médias
Source : INA, Mathieu Deslandes, 16-09-2020
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Commentaire recommandé
» l’intérêt était de parvenir à faire entendre la voix des différent invités. »
Différents? Allons, allons,certaines personnes ne sont jamais invitées ce qui fait qu’au final on a droit à la pensée unique servie sur un plateau.
Parmi les non-invités: Olivier B., François A. etc.
27 réactions et commentaires
ces émissions de tard le soir ne servent qu’à créer que quelques buz qui seront utilisés à souhait
un journaliste peut arbitrer vrai débat en recentrant les bonnes questions mais blablater pour combler et couper la parole, oui, ça n’est qu’un piteux aboutissement, même pas spectacle car dans un spectacle il y a une contruction.
+2
Alerter» l’intérêt était de parvenir à faire entendre la voix des différent invités. »
Différents? Allons, allons,certaines personnes ne sont jamais invitées ce qui fait qu’au final on a droit à la pensée unique servie sur un plateau.
Parmi les non-invités: Olivier B., François A. etc.
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Alerter« Sur LCI, Darius Rochebin dispose désormais de trente-cinq minutes d’affilée pour mener son grand entretien, mais il est bien seul… »
Houla! Ce n’est pas de l’information toute fraiche, là! Je n’ai jamais compris les « qualités » qu’on attribuait à cet agresseur sexuel.
+5
Alertermr genton n a pas les bonnes lunettes!!!! Car si mr axel de tarlé est pour lui le bon exemple de jpurnaliste , non merci .
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AlerterToutes ces chaînes d’ « inrformation » sont, en réalité, des chaînes de désinformation : noyer les vrais infos sous un tas d’idioties (restons polis et bien élevés) pour faire en sorte que les citoyens demeurent amorphes face à un pouvoir politique largement complice de ces « médias » pour que le système puisse rester intact.
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AlerterQue M. Genton critique la méthode de ces médias censés fournir de l’information et non du spectacle me paraît peu utile : qui n’aurait pas décodé cette mécanique grossière, même parmi ceux qui y succombent le soir en s’avachissant devant la télévision ? En revanche, qu’il s’étrangle du positionnement politique de cnews me semble carrément déplacé : chacun sait l’immense homogénéité idéologique des journalistes des médias de masse, et de ce point de vue, que les conservateurs – ils existent dans notre société – en aient enfin un n’a rien de choquant. Cela aurait dû advenir il y a longtemps. Pas de démocratie sans réel pluralisme. Le succès de cnews repose d’ailleurs autant sur sa façon de produire du spectacle que sur son offre, laquelle rencontre une demande jusque là frustrée. On comprend les difficultés à dénicher des journalistes, à 80% « progressistes » pro-ue pro libéralisme individualiste (même quand ils croient l’inverse), d’accord pour jouer ce jeu là, mais ça va pour eux : les médias diffusant le prêche progressiste pro mondialisation ne manquent pas, loin de là.
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AlerterUne minute pour les Juifs, une minute pour Hitler, c’est la démocratie à la télévision.
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Alerter« Le journalisme, c’est pas du spectacle »
en effet, et c’est bien pire : « le journalisme ce n’est QUE de la propagande » !!
Il suffit de relire la Charte des journalistes pour mesurer à quel point cette profession pervertie trahit ses fondements
On doit aussi instruire le procès des écoles de journalisme qui ne sont plus QUE des écoles d’endoctrinement
Mais au fait, qui finance ces écoles ?……………….
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AlerterUne théorie est que le succès de ces débats et autres « podcasts » serait du au fait qu’ils seraient un moyen de compenser l’angoisse liée a la solitude urbaine. Un peu a la manière des talks shows féminins ou des gens qui laissent leur poste de télé toujours allumé en fond sonore,écouter des conversations, sur de la politique ou sur tout autre sujet, atténuerait le sentiment de solitude et serait plus efficace que des antidépresseurs… Peu importe la qualité du débat,tant que c’est une conversation « amicale », notre cerveau ne ferait pas la différence avec une conversation » réelle ».
+8
AlerterNotre journalisme, « c’est pas du spectacle »… c’est un vulgaire conditionnement massif des citoyens par une propagande essentiellement au service du Pouvoir.
D’où ces innombrables, ces interminables faux débats, pénibles, à vrai dire insupportables.
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AlerterLe problème, ce n’est pas les chaînes d’infos qui, étant privées, ont le droit de faire ce qu’elles veulent, dans le respect des lois évidemment.
Ce qui choque aujourd’hui une majorité de français, ce sont les chaînes publiques, qui sont financées par tous quelles que soient les opinions politiques, et qui sont devenues au fil du temps des officines de propagande « progressistes » où les idéologies racialistes, de genre et j’en passe sont véhiculées quasi quotidiennement.
Et ceci est tout, sauf démocratique…
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AlerterLes chaînes info c’est de la M…. avec des pseudos journalistes qui ont oublié leur métier de presse écrite . Le téléspectateur zappe sans cesse à la recherche d’un débat intéressant comme il y en a eu avec les Gilets jaunes . Aujourd’hui les médecins nous pompent avec leur Covid ,Les députés invités répètent leurs arguments pour ou contre sans aucun intérêt . Il manque le plus souvent le citoyen de base inconnu au bataillon des médias malgré quelques micros trottoir rapides et inaudibles . Alors les chaînes info , regardés par un million de téléspectateurs qui zappent en permanence, ne servent à rien dans l’éducation citoyenne même en faisant la promotion d’idées conservatrices à la Zemmour,Duhamel et consorts comme Barbier, Prault et quelques autres inconnus surtout du Figaro comme le fameux Tréhard qui nous bassine avec ses leçons de morale ou de conseils au gouvernement aussi incapable que lui pour changer la France ou même le Monde. Alors l’investissement des milliardaires dans ces chaînes info ne rapportent rien idéologiquement et même financièrement puisqu’elles sont toutes déficitaires .Ils ne pourront pas empêcher la révolution populaire car la jeunesse ne les regarde pas malgré les téléphones portables ,Internet est leur domaine de prédilection .La télé est pratiquement morte en informations intéressantes et facteur de culture … Cet outil dit moderne n’a rien de moderne à cause de ces professionnels journalistes qui ont oublié d’écrire et de réfléchir au lieu d’être des aboyeurs d’idioties …Pauvre France !!!!!!!!!!!!!!!!!
+8
AlerterJe ne suis pas sûr que ces journalistes faillis aient encore grand-chose d’intéressant à dire sur le journalisme. C’est un gros plan sur des détails, alors que le tableau est bien plus vaste. On ne peut rien faire de bon dans une architecture pervertie.
Le mode de financement par la publicité revient à consommer de la pâtée prépayée où à peu près tout est toxique, de l’entrée à la sortie.
+9
AlerterMédias français ? français ? en admiration chronique pour les Etats-Unis dans une nation nourrie par cette soumission et admiration pour l’Amérique « je veux l’avoir et je l’aurai »… pas la peine d’étudier la question…
Et donc des intellectuels français s’interrogent de façon « désolés » pourquoi en Russie et en Chine les films sont « si nationalistes » !
On croit rêver….Avec de tels « Français » votre nation existe-t-elle encore ?
mais hélas ce mal est aussi présent chez des élites en Europe de l’Est, « toutes avec le label Georges Soros » rien n’est un hasard – l’Empire…
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Alerter« Donc l’impression que ça laisse, c’est que les voix de droite sont plus importantes que celles de gauche. »
Il est « amusant », ou plutôt, « pathétique », de voir que ce journaliste s’inquiète de voir que l’exposition politique des avis sur CNews s’orienterait plutôt à droite. Par contre, il ne remarque même pas que l’orientation politique sur France Inter, sa chaine actuelle France5, et sur le service public en général, penche TOTALEMENT à gauche, voire à l’extrême gauche… La paille, la poutre, tout ça…
+4
AlerterEn matière d’économie, on doit pas regarder le même service public…
A gauche sur les moeurs (sauf quand il s’agit de réduire les libertés et matraquer les mécontents) et à droite sur l’économie, ca s’appelle la ligne LREM. Si pour vous c’est ca « l’extrême gauche »…
+8
AlerterL’extrême centre, sans doute…Que voilà un beau concept !
+4
AlerterC’est en effet cette gauche là, les Bourgeois Bohêmes, pour qui tout ce qui est à droite de Benoit Hamon est « fasciste ». Cette gauche libertarienne, « progressiste » à outrance en matière de moeurs (PMA pour tout.e.s, GPA, avortement à 9 mois, etc) , mais qui est pour l’ultralibéralisme économique, le tout privatisé, le tout consommable, tout en étant contre les centrales nucléaires, pour les éoliennes (mais pas dans chez eux), pour qui la France est un pays fasciste, rance et fini, et qui ne jure que par la mondialisation, la création de l’UE, tout en voulant manger des productions locales.
La gauche intellectuelles, la gauche caviar, quoi.
+0
AlerterVous ne devez pas souvent écouter les infos de France Inter, il n’y a rien de gauche, à part au sens figuré peut être, la qualité des techniciens de radio France ayant chuté de façon vertigineuse. Sans doute qu’il n’y avait plus assez de gens de gauche pour faire des syndicats qui protègent le métier….
+1
AlerterOn ne peut décemment laisser passer ce genre de commentaire…
Pour rappel, les valeurs de la gauche sont l’équité et le soutien d’autrui, le partage et la redistribution des richesses, en gros miser sur la société en général plus que l’individu.
Le libertarisme est une valeur fondamentale de la droite, de même que le libéralisme, qui mise sur la somme des individualités.
Il faut arrêter de mettre « à gauche » les schizophrènes de la politique, qui ne choisissent que la partie qui leur plaît du concept ; appelez les des centristes ou opportunistes.
La gauche libertaire est un non-sens
+4
AlerterC’est amusant de voir que les contradictions des médias. La course à l’audience les pousse à faire des formats courts, à rechercher l’audimat par tous les moyens et en même temps, on a des directions qui poussent au bourrage de mou, orienté politiquement de préférence.
Donc on simplifie à l’extrême en trollant un bon coup et on laisse le reste de la sphère médiatique faire tourner la machine quand on ne la fait pas tourner sois même en diffusant en boucle le « troll à polémiques du jours » d’un des invités ou débatteurs.
En face il y a l’internet, où les formats sont plutôt long , autoproduits, et tendent à aller au fond des choses sans chercher particulièrement le troll ou la petite phrase… Internet dont les communicants de gouvernement sentent le potentiel mais se plantent systématiquement sur les formats. Sérieux les mecs , « Marlène et les gamers » ça sera peut être rangé dans la catégorie « sitcom » mais ô grand jamais dans la catégorie « politique » … et puis Arumba est beaucoup plus doué en gestion de gouvernements AMHA…
+0
Alerter» Cnews est une chaîne d’ opinion » , ça existe les chaînes qui ne sont pas d’ opinion ? sur Cnexs » les voix de droite sont plus importantes que celles de gauche « , je ne suis pas spécialement fan de Cnews , P.Praud a le don de m’ agacer, mais j’ apprécie l’ émission de C.Kelly, mais pour une chaîne où les voix de droite sont plus importantes que les voix de gauche, combien de chaînes où les voix de gauche sont plus importantes que les voix de droite ? Quasiment toutes et déjà, on le sent, celle d’ A.Genton…
+1
AlerterA – Genton bosse des années sur la 16 et fait le taf sans jamais l’ouvrir…
B – après 2016 Genton quitte la 16 a soudainement des dilemmes moraux et se met à dégoiser sur son ancien boulot et son ancien employeur…
Vous trouve ça :
– A cohérent?
– B hypocrite?
Ca me fait penser à ces repentis qui « balancent » leurs états d’âme… une fois qu’ils sont rangés des voitures!
A quand : « Genton balance sur PPDA! A Cnews je le croisais dans les couloirs et je vous le dis ce type n’était pas net avec les femmes! ».
+3
AlerterL’essentiel de ce que je retiens de cette interview tient en cette question et en la réponse qui y est faite :
Si la promesse est de décrypter une info, pourquoi ne pas interviewer un bon connaisseur du sujet plutôt que des débatteurs tout-terrain ? Cela demande plus de travail ?
Antoine Genton : Non, le temps de préparation est à peu près le même, sachant que sur une chaîne info, une interview, que ce soit d’un expert, d’un responsable politique ou d’un témoin de l’actualité, ce n’est jamais très long.
Donc
1 / il y a deux questions en une.
2 / elles n’ont rien à voir entre elles.
A : Je ne dis pas merci à l’interviewer pour avoir rendu la première question aisément contournable.
B : Je ne dis pas merci à l’interviewé de s’être servit confortablement de cette formulation pour éviter la première question, qui au final était bien la plus pertinente de cette interview.
Sur Les Crises j’ai de plus ne plus l’impression de ne plus être à ma place..
NB : sinon aujourd’hui je suis content pour Monsieur Genton, là c’est sûr il a parfaitement trouvé sa place dans des émissions de grande qualité que sont C à Vous et C l’Hebdo…
+4
Alerterexcellent
des emissions de très grande qualité, c’est sûr.
un gagne pain, entre soit.
+1
AlerterEt d’une autre façon : le grille-pain de l’actu..
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Alerter« il a parfaitement trouvé sa place dans des émissions de grande qualité que sont C à Vous et C l’Hebdo… »
Ca c’est vache! C’est vrai qu’on y trouve de vrais luminaires du journalisme contemporain comme J.M. Aphatie (no comment…) Anne-Elisabeth Lemoine (dont l’incontinence « riresque » est déjà légendaire) Emilie Tran Nguyen (une lame le midi sur la 3… enfin quand son prompteur ne tombe pas en panne) et Mélanie Taravant (qui auparavant s’occupait des produits ménagers dans «La quotidienne» toujours sur la 5).
Une vraie dream-team de l’info!
+1
AlerterLes commentaires sont fermés.