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15.janvier.202415.1.2024 // Les Crises

Le plan d’Israël pour renforcer le Hamas : le prix de la tranquillité ?

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a fait le pari qu’un Hamas fort (mais pas trop) garantirait la paix et réduirait la pression en faveur d’un État palestinien.

Source : The New York Times, Mark Mazzetti, Ronen Bergman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des combattants du Hamas en 2021 dans la ville de Gaza.Crédit…Felipe Dana/Associated Press

Quelques semaines avant que le Hamas ne lance les attaques meurtrières du 7 octobre contre Israël, le chef du Mossad arrivait à Doha, au Qatar, pour une réunion avec des responsables qataris.

Pendant des années, le gouvernement qatari a envoyé mensuellement des millions de dollars dans la bande de Gaza – de l’argent qui a aidé à soutenir le gouvernement du Hamas dans cette région. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ne se contentait pas de tolérer ces paiements, il les encourageait.

Lors de ses rencontres en septembre avec les responsables qataris, selon plusieurs personnes au fait des discussions secrètes, le chef du Mossad, David Barnea, s’est vu poser une question qui n’était pas à l’ordre du jour : Israël souhaitait-il que les paiements se poursuivent ?

Le gouvernement de Netanyahu ayant récemment décidé de poursuivre cette politique, Barnea a acquiescé. Le gouvernement israélien continue donc d’accueillir favorablement l’argent de Doha.

En autorisant les paiements – des milliards de dollars sur une dizaine d’années – Netanyahou a fait le pari qu’un flux régulier d’argent permettrait de maintenir la paix à Gaza, point de départ éventuel des attaques du 7 octobre, et de faire en sorte que le Hamas se concentre sur la gouvernance et non sur les combats.

Les paiements qataris, bien que prétendument secrets, sont largement connus et discutés dans les médias israéliens depuis des années. Les détracteurs de Netanyahou les dénoncent comme faisant partie d’une stratégie visant à « acheter la tranquillité », et cette politique fait actuellement l’objet d’une réévaluation impitoyable à la suite des attentats. Netanyahou a répondu à ces critiques en qualifiant de « ridicule » l’idée prétendant qu’il aurait tenté de donner du pouvoir au Hamas.

Une maison du kibboutz Be’eri, en Israël, envahie par les combattants du Hamas le 7 octobre…Crédit…Avishag Shaar-Yashuv pour le New York Times

En interrogeant plus d’une vingtaine de fonctionnaires israéliens, américains et qataris, anciens et actuels, ainsi que des représentants d’autres gouvernements du Moyen-Orient, le New York Times a découvert de nouveaux détails sur les origines de cette politique, les controverses qui ont éclaté au sein du gouvernement israélien et les efforts déployés par Netanyahou pour protéger les Qataris des critiques et maintenir le flux d’argent.

Ces paiements s’inscrivent dans une série de décisions prises par des dirigeants politiques, des officiers militaires et des responsables du renseignement israéliens, toutes fondées sur l’évaluation fondamentalement erronée selon laquelle le Hamas n’était ni intéressé par une attaque de grande envergure, ni capable de le faire. Le Times a déjà fait état de l’échec des services de renseignement et d’autres hypothèses erronées qui ont précédé les attaques.

Alors même que l’armée israélienne obtenait des plans de bataille pour une invasion du Hamas et que les analystes observaient d’importants exercices de terrorisme de l’autre côté de la frontière, à Gaza, les paiements se poursuivaient. Pendant des années, les agents des services de renseignement israéliens ont même escorté un fonctionnaire qatari à Gaza, où il distribuait de l’argent à partir de valises remplies de millions de dollars.

L’argent du Qatar avait des objectifs humanitaires, comme le paiement des salaires du gouvernement à Gaza et l’achat de carburant pour faire fonctionner une centrale électrique. Mais les services de renseignement israéliens pensent désormais que cet argent a joué un rôle dans le succès des attaques du 7 octobre, ne serait-ce que parce que les dons ont permis au Hamas de consacrer une partie de son propre budget à des opérations militaires. Par ailleurs, les services de renseignement israéliens estiment depuis longtemps que le Qatar utilise d’autres canaux pour financer secrètement l’aile militaire du Hamas, une accusation que le gouvernement du Qatar a niée.

« Toute tentative de jeter une ombre d’incertitude sur la nature civile et humanitaire des contributions du Qatar et sur leur impact positif est sans fondement », a déclaré un responsable qatari dans un communiqué.

Plusieurs gouvernements israéliens ont autorisé l’envoi d’argent à Gaza pour des raisons humanitaires, et non pour renforcer le Hamas, a déclaré un responsable du bureau de Netanyahou dans un communiqué. Il a ajouté : « Le Premier ministre Netanyahou a agi pour affaiblir le Hamas de manière significative. Il a mené trois puissantes opérations militaires contre le Hamas qui ont tué des milliers de terroristes et de hauts responsables du Hamas. »

Le Hamas a toujours affirmé publiquement sa volonté d’éliminer l’État d’Israël. Mais chaque versement témoigne du fait que le gouvernement israélien considère le Hamas comme une nuisance de bas niveau, voire comme un atout politique.

Dès décembre 2012, Netanyahou a déclaré à l’éminent journaliste israélien Dan Margalit qu’il était important de maintenir le Hamas fort, pour faire contrepoids à l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. Dans une interview, Margalit a déclaré que Netanyahou lui avait dit que le fait d’avoir deux rivaux forts, dont le Hamas, réduirait la pression exercée sur lui pour qu’il négocie en vue de la création d’un État palestinien.

Le fonctionnaire du bureau du premier ministre a déclaré que Netanyahou n’avait jamais fait cette déclaration. Mais le premier ministre a exprimé cette idée à d’autres personnes pendant des années.

Les détracteurs du Premier ministre Benjamin Netanyahou qualifient ces paiements d' »achat de silence ».

Alors que les chefs de l’armée et des services de renseignement israéliens ont reconnu les défaillances qui ont conduit à l’attaque du Hamas, Netanyahou a refusé d’aborder ces questions. Et avec la guerre qui fait rage à Gaza, le bilan politique de l’homme qui a été premier ministre pendant 13 des 15 dernières années est, pour l’instant, en suspens.

Mais les détracteurs de Netanyahou affirment que son approche du Hamas répondait, au fond, à un objectif politique cynique : faire en sorte que Gaza ne soit pas touchée pour rester au pouvoir sans s’attaquer à la menace du Hamas ou au mécontentement palestinien latent.

« La conception de Netanyahou pendant une décennie et demie était que si nous achetions le silence et faisions comme si le problème n’existait pas, nous pourrions attendre qu’il se règle », a déclaré Eyal Hulata, conseiller à la sécurité nationale d’Israël de juillet 2021 jusqu’au début de cette année.

À la recherche d’un équilibre

Netanyahou et ses adjoints à la sécurité ont lentement commencé à reconsidérer leur stratégie à l’égard de la bande de Gaza après plusieurs conflits militaires sanglants et peu concluants contre le Hamas.

« Tout le monde en avait assez de Gaza », a déclaré Zohar Palti, ancien directeur des renseignements du Mossad. Nous avons tous dit : « Oublions Gaza », car nous savions que c’était une impasse.

Après l’un de ces conflits, en 2014, Netanyahou a tracé une nouvelle voie en mettant l’accent sur une stratégie visant à « contenir » le Hamas, tandis qu’Israël se concentrait sur le programme nucléaire de l’Iran et ses armées supplétives comme le Hezbollah.

Cette stratégie a été étayée par des évaluations répétées des services de renseignement affirmant que le Hamas n’était ni intéressé ni capable de lancer une attaque significative à l’intérieur d’Israël.

Au cours de cette période, le Qatar est devenu l’un des principaux bailleurs de fonds de la reconstruction et des opérations gouvernementales à Gaza. Le Qatar, l’une des nations les plus riches du monde, défend depuis longtemps la cause palestinienne et, de tous ses voisins, c’est avec le Hamas qu’il a cultivé les liens les plus étroits. Ces relations se sont révélées précieuses au cours des dernières semaines, lorsque des fonctionnaires qataris ont aidé à négocier la libération d’otages israéliens à Gaza.

Destruction à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en 2014.Crédit…Sergey Ponomarev pour le New York Times

Le travail du Qatar à Gaza pendant cette période a été béni par le gouvernement israélien. Netanyahou a même fait pression sur Washington au nom du Qatar. En 2017, alors que les républicains faisaient pression pour imposer des sanctions financières au Qatar en raison de son soutien au Hamas, il a dépêché de hauts responsables de la défense à Washington. Les Israéliens ont dit aux législateurs américains que le Qatar avait joué un rôle positif dans la bande de Gaza, selon trois personnes au courant du voyage.

Yossi Kuperwasser, ancien responsable de la recherche au sein des services de renseignement militaire israéliens, a déclaré que certains responsables voyaient l’intérêt de maintenir un « équilibre » dans la bande de Gaza. « La logique israélienne voulait que le Hamas soit assez fort pour gouverner Gaza, mais assez faible pour être dissuadé par Israël. »

Les administrations de trois présidents américains – Barack Obama, Donald J. Trump et Joseph R. Biden Jr – ont largement soutenu le fait que les Qataris jouent un rôle direct dans le financement des opérations à Gaza.

Mais tout le monde n’était pas d’accord.

Avigdor Lieberman, quelques mois après avoir été nommé ministre de la défense en 2016, a rédigé une note secrète à l’intention de Netanyahou et du chef d’état-major de l’armée israélienne. Il a déclaré que le Hamas renforçait lentement ses capacités militaires pour attaquer Israël, et il a soutenu qu’Israël devrait frapper en premier.

Avigdor Lieberman, deuxième à partir de la gauche, photographié en 2019, s’est inquiété du fait que le Hamas renforçait lentement ses capacités militaires pour attaquer Israël.Crédit…Dan Balilty pour le New York Times

L’objectif d’Israël est de « s’assurer que la prochaine confrontation entre Israël et le Hamas sera l’épreuve de force finale », a-t-il écrit dans la note datée du 21 décembre 2016, dont une copie a été examinée par le Times. Une attaque préventive, disait-il, pourrait éliminer la plupart des « dirigeants de l’aile militaire du Hamas ».

Netanyahou a rejeté ce plan, préférant l’endiguement à la confrontation.

Le Hamas, un atout

Au sein de l’équipe d’agents du Mossad chargés de surveiller le financement du terrorisme, certains en sont venus à penser que, même au-delà de l’argent provenant du Qatar, M. Netanyahou n’était pas très soucieux d’empêcher l’argent d’aller au Hamas.

Uzi Shaya, par exemple, s’est rendu à plusieurs reprises en Chine pour tenter de mettre un terme à ce que les services de renseignement israéliens avaient estimé être une opération de blanchiment d’argent au profit du Hamas par l’intermédiaire de la Banque de Chine.

Après sa retraite, il a été appelé à témoigner contre la Banque de Chine dans un procès américain intenté par la famille d’une victime d’un attentat terroriste du Hamas.

Dans un premier temps, le chef du Mossad l’a encouragé à témoigner, affirmant que cela pourrait accroître la pression financière sur le Hamas, a rappelé Shaya lors d’une récente interview.

Ensuite, les Chinois ont proposé à Netanyahou une visite d’État. Soudain, se souvient Shaya, il a reçu des ordres différents de la part de ses anciens patrons : Il ne devait pas témoigner.

Netanyahou s’est rendu à Pékin en mai 2013, dans le cadre d’un effort visant à renforcer les liens économiques et diplomatiques entre Israël et la Chine. Shaya a déclaré qu’il aurait aimé témoigner.

« Malheureusement, il y a eu d’autres considérations », a-t-il déclaré.

Bien que les raisons de cette décision n’aient jamais été confirmées, ce changement de cap l’a laissé méfiant. D’autant plus que les hommes politiques ont parfois parlé ouvertement de l’intérêt d’un Hamas fort.

Shlomo Brom, général à la retraite et ancien adjoint du conseiller à la sécurité nationale d’Israël, a déclaré qu’un Hamas renforcé aidait Netanyahou à éviter de négocier la création d’un État palestinien.

Des combattants des Brigades Ezzedine al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, se dirigent vers le point de passage d’Erez entre Israël et le nord de la bande de Gaza, le 7 octobre.Crédit…Mohammed Abed/Agence France-Presse – Getty Images

« Un moyen efficace d’empêcher une solution à deux États est de diviser la bande de Gaza et la Cisjordanie », a-t-il déclaré lors d’une interview. La division donne à Netanyahou une excuse pour se désengager des pourparlers de paix, a déclaré Brom, ajoutant qu’il peut dire : « Je n’ai pas de partenaire. »

Netanyahou n’a pas formulé cette stratégie publiquement, mais certains membres de la droite politique israélienne n’ont pas hésité à le faire.

Bezalel Smotrich, un homme politique d’extrême droite qui est aujourd’hui le ministre des finances de Netanyahou, l’a dit sans ambages en 2015, l’année où il a été élu au Parlement.

« L’Autorité palestinienne est un fardeau, a-t-il déclaré. Le Hamas est un atout. »

Des valises remplies d’argent

Lors d’une réunion du cabinet en 2018, les assistants de Netanyahou ont présenté un nouveau plan : Chaque mois, le gouvernement qatari verserait des millions de dollars en espèces directement aux habitants de Gaza dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.

Le Shin Bet, le service de sécurité intérieure du pays, contrôlerait la liste des bénéficiaires afin de s’assurer que les membres de l’aile militaire du Hamas n’en bénéficient pas directement.

En dépit de ces assurances, les désaccords se sont multipliés. Lieberman a considéré le plan comme une capitulation et a démissionné en novembre 2018. Il a publiquement accusé Netanyahou « d’acheter une paix à court terme au prix de graves dommages à la sécurité nationale à long terme ». Dans les années qui ont suivi, Lieberman est devenu l’un des critiques les plus féroces de Netanyahou.

Lors d’un entretien accordé le mois dernier dans son bureau, Lieberman a déclaré que les décisions prises en 2018 avaient directement conduit aux attentats du 7 octobre.

« Pour Netanyahou, il n’y a qu’une seule chose qui compte vraiment : être au pouvoir à tout prix, a-t-il déclaré. Pour rester au pouvoir, il a préféré payer pour la tranquillité. »

Des valises remplies d’argent ont rapidement commencé à franchir la frontière de Gaza.

Chaque mois, des agents de sécurité israéliens rencontraient Mohammed al-Emadi, un diplomate qatari, à la frontière entre Israël et la Jordanie. De là, ils le conduisaient au poste frontière de Kerem Shalom et à Gaza.

Au départ, Emadi apportait avec lui 15 millions de dollars à distribuer, 100 dollars étant remis dans des lieux désignés à chaque famille approuvée par le gouvernement israélien, selon d’anciens responsables israéliens et américains.

Mohammed al-Emadi, diplomate qatari, à gauche, et le chef de la sécurité du Hamas, Tawfiq Abu Naim, deuxième à gauche, lors d’une visite dans la ville de Gaza en 2019.Crédit…Mohammed Abed/Agence France-Presse – Getty Images

Ces fonds étaient destinés à payer les salaires et d’autres dépenses, mais un diplomate occidental de haut rang qui était basé en Israël jusqu’à l’année dernière a déclaré que les gouvernements occidentaux estimaient depuis longtemps que le Hamas détournait les fonds versés en espèces.

« L’argent est substituable », a déclaré Chip Usher, analyste principal du Moyen-Orient à la C.I.A. jusqu’à sa retraite cette année. « Tout ce que le Hamas n’a pas eu à utiliser sur son propre budget a libéré des fonds pour d’autres choses. »

Naftali Bennett, qui était ministre israélien de l’éducation en 2018 lorsque les paiements ont commencé et qui est ensuite devenu ministre de la défense, faisait partie des membres du gouvernement de Netanyahou qui ont critiqué les paiements. Il les a qualifiés « d’argent de protection ».

Pourtant, lorsque Bennett a entamé son mandat d’un an en tant que premier ministre en juin 2021, il a poursuivi cette politique. À cette époque, le Qatar dépensait environ 30 millions de dollars par mois à Gaza.

Bennett et ses collaborateurs ont cependant décidé que les versements en espèces constituaient un embarras mensuel pour son gouvernement. Lors de réunions avec des responsables de la sécurité, Barnea, le chef du Mossad, a exprimé son opposition à la poursuite des paiements, convaincu qu’une partie de l’argent était détournée au profit des activités militaires du Hamas.

Pour leur part, les responsables qataris souhaitaient un moyen plus stable et plus fiable d’acheminer de l’argent à Gaza sur le long terme.

Toutes les parties sont parvenues à un compromis : les agences des Nations unies distribueraient l’argent qatari plutôt que Emadi. Une partie de l’argent a servi directement à acheter du carburant pour la centrale électrique de Gaza.

Hulata, conseiller de Bennett en matière de sécurité nationale, se souvient de la tension qui régnait : Israël approuvait ces paiements qataris, alors même que les services de renseignement du Mossad concluaient que le Qatar utilisait d’autres canaux pour financer secrètement la branche militaire du Hamas.

Il était difficile d’arrêter ces paiements militaires, disait-il, alors qu’Israël était devenu si dépendant du Qatar.

Yossi Cohen, qui a géré le dossier qatari pendant de nombreuses années en tant que chef du Mossad, en est venu à remettre en question la politique d’Israël à l’égard du financement de Gaza. Au cours de sa dernière année à la tête du service d’espionnage, il a estimé qu’il y avait peu de contrôle sur la destination des fonds.

En juin 2021, Cohen a prononcé son premier discours public après avoir pris sa retraite du service d’espionnage. Il a déclaré que l’argent qatari destiné à la bande de Gaza était devenu « incontrôlable ».

Des véhicules offerts par le Qatar à la défense civile et aux pompiers traversant le poste frontière de Kerem Shalom à Gaza en 2019.Crédit…Said Khatib/Agence France-Presse – Getty Images

Source : The New York Times, Mark Mazzetti, Ronen Bergman – 10-12-2023

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Auguste Vannier // 15.01.2024 à 10h12

Donc des « magouilles » incessantes et fluctuantes concernant des sommes importantes et probablement, au passage, des enrichissements personnels, de la corruption et…pour en arriver où nous en sommes.
Pendant ce temps là, un blocus criminel, la poursuite de la colonisation, des incursions militaires meurtrières, le développement d’un régime sévère d’apartheid. Bref le mépris absolu du droit international et des résolutions de l’ONU. Ce que n’évoque même pas cet article. Bref du pur NYT, dans son rôle désormais habituel de préparer des décisions politiques. Le « lâchage » de Netanyahou est en route…

3 réactions et commentaires

  • Robin // 15.01.2024 à 08h37

    Il faut ajouter à ça que l’économie israélienne profite également de cet argent Qatari puisque les Palestiniens achètent ce dont ils ont besoin aux israéliens et qu’israél récupére les taxes sur ces produits.

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  • Auguste Vannier // 15.01.2024 à 10h12

    Donc des « magouilles » incessantes et fluctuantes concernant des sommes importantes et probablement, au passage, des enrichissements personnels, de la corruption et…pour en arriver où nous en sommes.
    Pendant ce temps là, un blocus criminel, la poursuite de la colonisation, des incursions militaires meurtrières, le développement d’un régime sévère d’apartheid. Bref le mépris absolu du droit international et des résolutions de l’ONU. Ce que n’évoque même pas cet article. Bref du pur NYT, dans son rôle désormais habituel de préparer des décisions politiques. Le « lâchage » de Netanyahou est en route…

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  • Patrick // 17.01.2024 à 11h37

    Ce n’est jamais une bonne idée de financer et/ou d’armer des fous furieux , c’est une technique chère aux américains mais ça se termine toujours mal.

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