L’expansion du néolibéralisme promettait l’efficacité économique et la liberté pour les puissants, tout en causant des ravages pour des millions de personnes. Ces dernières années, nous avons assisté à l’émergence d’une ère post-néolibérale, mais un nouveau livre affirme que ces affirmations sont fortement exagérées.
Source : Jacobin, David Moscrop, Alex Himelfarb
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Le terme « néolibéralisme » est fréquemment utilisé mais manque souvent d’une définition claire. Ce concept nécessite un examen approfondi revenant à ses origines en tant que philosophie de gouvernance et sa transformation en projet politique et culturel. Au cours du XXe siècle, des puissants intérêts ont adapté le concept pour consolider leur influence, remodeler la perception du public et intégrer les principes du marché dans toutes les facettes de la société. En démêlant les complexités et les diverses interprétations du néolibéralisme, on peut mettre en lumière son impact profond et délétère sur les structures politiques et sociales contemporaines.
Dans une discussion à bâtons rompus, David Moscrop, de Jacobin, s’est entretenu avec l’ancien haut fonctionnaire canadien Alex Himelfarb, auteur du livre à venir Breaking Free of Neoliberalism : Le défi du Canada. Ce livre retrace la montée de l’orthodoxie du marché libre, précise ses conséquences, remet en question les proclamations de la fin du néolibéralisme et offre une vision optimiste d’une meilleure voie à suivre.
Comment présenter l’avarice sous son meilleure jour?
David Moscrop : Le mot néolibéralisme est souvent utilisé, mais les gens n’en comprennent généralement pas bien le sens, ou les interprétations varient. Qu’est-ce que le néolibéralisme exactement ?
Alex Himelfarb : Le livre parle de ce mot, ce mot même. Le terme néolibéralisme est souvent critiqué parce qu’il est utilisé de diverses manières et compris différemment selon les personnes. C’est un concept glissant, mais on pourrait en dire autant du libéralisme, de la démocratie ou du conservatisme. Chacun de ces mots est complexe et prend des formes différentes selon les époques et les lieux. Il en est de même pour le néolibéralisme. On peut en dire autant de mots chargés d’émotion tels que « fascisme », même si je suggère dans le livre qu’il est temps de sortir ce mot du placard. Quoi qu’il en soit, même s’il est vrai que nous utilisons souvent des termes comme néolibéralisme pour exprimer notre frustration à l’égard de certains aspects du capitalisme avancé d’aujourd’hui ou en perspective de l’état du monde, il ne s’agit pas seulement d’un terme péjoratif.
Mon but était de mieux comprendre les différentes significations du néolibéralisme, en prenant compte notamment de son influence considérable qu’il exerce sur notre façon de penser le monde, la démocratie et nos relations.
En son sein, il s’agit d’une philosophie de la gouvernance. Ceux à l’origine du néolibéralisme, tels que Friedrich Hayek, se souciaient du rôle de la loi et de l’État qui se doivent de garantir la liberté économique, la concurrence et l’échange sur un marché libre.
Il est intéressant de noter que, pour les architectes néolibéraux, le néolibéralisme n’est pas une théorie économique. Hayek, par exemple, soutenait que l’économie – ou le marché – est intrinsèquement inconnaissable et qu’il est vain d’essayer de la contrôler. Son objectif n’était pas de comprendre le marché, mais de sauver le libéralisme de marché de ses propres échecs, en particulier suite au krach boursier de 1929 et la Grande dépression qui a suivi.
Hayek voulait également défendre le libéralisme classique contre la montée du keynésianisme ou de la social-démocratie, qu’il considérait comme une étape sur le chemin de la tyrannie. Il a conclu que seule la liberté économique dans un marché libre nous permettrait de nous défendre contre la tyrannie, mais que cela nécessitait que l’État joue un rôle dans la protection de la propriété privée et dans la mise en place des conditions nécessaires pour que le marché puisse exercer sa magie. Le marché devait donc être protégé d’une manière ou d’une autre des pressions populaires, en particulier de la poursuite de la justice sociale ou du nationalisme économique.
Cependant, le néolibéralisme n’est pas seulement une philosophie de gouvernement ; c’est aussi un projet politique où des intérêts puissants ont détourné la philosophie originelle pour consolider leur pouvoir. C’est aussi un ensemble de politiques par lesquelles le gouvernement sert ses propres intérêts, ainsi qu’un projet culturel destiné à remodeler le sens commun. Cela inclut de redéfinir le rôle du gouvernement, en intégrant les principes du marché dans tous les aspects de la société, de légitimer l’inégalité et en promouvant la liberté économique comme la valeur la plus élevée et le fondement de toutes les libertés.
Le néolibéralisme est donc une vision du monde qui privilégie le privé sur le public, le commerce sur le bien commun et le choix individuel sur l’action collective. Cela s’est traduit par des gouvernements de droite et de gauche qui ont mis en place des réductions d’impôts, des privatisations, des déréglementations, le libre-échange et une politique monétaire qui privilégie une faible inflation par rapport à tous les autres objectifs, y compris le plein-emploi.
La troisième voie : comment apprendre à aimer le marché
David Moscrop : Comment le néolibéralisme en est-il venu à dominer les conceptions du bon sens et les façons de gouverner aux États-Unis et au Canada ?
Alex Himelfarb : En tant que projet politique, les architectes du néolibéralisme se sont vus engagés dans une bataille pour l’âme du monde, considérant leur lutte comme un affrontement entre le bien et le mal. Ils avaient assisté à la montée du fascisme et s’inquiétaient de la montée du communisme. Ils se sont donc engagés à protéger le monde de la tyrannie. Leur travail n’était pas simplement théorique ; ils visaient à remodeler fondamentalement la pensée.
Les architectes du néolibéralisme se sont vus engagés dans une bataille pour l’âme du monde, considérant leur lutte comme un affrontement entre le bien et le mal.
Ces penseurs étaient soutenus par de puissantes entreprises, qui voyaient dans le néolibéralisme un moyen de remettre en cause l’expansion de l’État-providence et de consolider leur propre pouvoir et leur richesse. Cela a conduit à la création d’un solide réseau transatlantique chargé de promouvoir l’idée que la valeur fondamentale à poursuivre pour l’avenir de la civilisation et le bien-être de l’homme était la liberté économique. Au cœur de cette vision se trouve la croyance d’une nécessité de limiter l’État ou, plus précisément, de redéfinir son objectif en protégeant le marché et, sans doute, ceux qui en profitent le plus.
David Moscrop : Comment la montée du néolibéralisme a-t-elle affecté la gauche et le centre, en particulier avec le passage à la politique de la troisième voie dans les années 1990 ?
Alex Himelfarb : Dans les années 1980, le néolibéralisme est devenu la force dominante au Royaume-Uni et aux États-Unis, avec des dirigeants conservateurs tels que Ronald Reagan, George H. W. Bush et Margaret Thatcher qui ont remporté plusieurs élections successives et mis en œuvre des politiques néolibérales. Au cours de cette période, la gauche a connu des difficultés électorales, ce qui a conduit à l’émergence de la politique de la troisième voie.
En réponse à leurs pertes électorales, la gauche de ces deux pays a commencé à adopter les politiques du New Labour et de la Nouvelle démocratie. Ces politiques cherchaient à mélanger le langage conservateur avec leurs propres programmes pour gagner des élections. Cette approche, appelée « triangulation », consistait essentiellement à enjoliver le néolibéralisme.
Je dirais même qu’un [Bill] Clinton ou un [Tony] Blair ont davantage contribué à consolider le néolibéralisme et à le rendre inévitable que Thatcher et Reagan ne l’ont jamais fait. En fait, lorsqu’on a demandé à Thatcher quelle était sa plus grande réussite, elle a répondu que c’était Tony Blair. Elle avait réussi à faire adhérer les travaillistes à ses idées. Blair lui-même a déclaré qu’il considérait que son rôle était de continuer l’oeuvre de Thatcher, et non pas de défaire son travail.
Le plus grand privatiseur de l’histoire américaine a été Clinton : il a fait plus de privatisations que Reagan. C’est lui qui a le réduit le plus de dépenses sociales, tout comme il a lancé la guerre contre la criminalité, qui a conduit à l’incarcération de masse, créant ainsi une classe marginale sans pour autant contribuer à la sécurité publique.
Le néolibéralisme a transformé la gauche, qui a perdu le lien entre l’inclusion et l’égalité, entre privilèges et pouvoir. La gauche s’est égarée. Elle a considéré la fragmentation, sociale notamment, comme inévitable. Elle a abandonné l’idée de société, l’idée d’un bien commun plus large. En d’autres termes, elle a abandonné l’idée de solidarité. Nous avons simplement accepté l’idée que la mondialisation et la technologie étaient immuables.
En substance, la gauche a adopté deux messages clés de l’ère Thatcher : premièrement, « il n’y a pas d’alternative » aux réalités économiques et technologiques actuelles ; deuxièmement, « il n’y a pas de société » – les obligations ne s’étendent qu’aux individus et à leurs cercles immédiats ou « petits pelotons ». Ces idées sont devenues centrales pour la gauche de la troisième voie.
Les monstres et autres symptômes morbides
David Moscrop : Nous vivons actuellement – ou plutôt nous avons récemment vécu – une série de crises qui ont été causées ou exacerbées par le néolibéralisme : la crise financière mondiale, la pandémie, l’accessibilité financière, la crise du logement et la crise climatique. Chacun de ces défis représente un moment critique, nous offrant le choix entre poursuivre sur la même voie ou inverser le déclin et éviter le désastre. Pensez-vous vraiment qu’à un moment donné, il y aura une transformation, ou un abandon du néolibéralisme pour quelque chose de différent et potentiellement de meilleur ?
Alex Himelfarb : C’est bien la question centrale. Dans ce livre, j’aborde un débat que j’ai avec un ami proche depuis des années : faut-il un effondrement total de nos systèmes avant de pouvoir reconstruire, comme le pense mon ami, ou pouvons-nous éviter le pire et opérer un redressement ? La question n’est pas de savoir si le changement se produira, mais combien de souffrances nous devrons endurer avant qu’il ne se produise.
J’ai pris ma retraite de la fonction publique et suis revenu au Canada juste après l’effondrement financier. Il y avait partout des livres proclamant la fin du néolibéralisme. Aujourd’hui, on les retrouve dans les brocantes.
Il y a eu un bouleversement certain. La confiance des gens dans le système a été profondément ébranlée. Je pense que les historiens auront le sentiment très clair que le monde avait changé. Le monde a changé en partie parce que la fragilité et l’hypocrisie du système sont devenues flagrantes. Nous avons vu la contradiction qu’il y avait de renflouer les banques, les constructeurs automobiles et les entreprises tandis que l’on négligeait les détenteurs de prêts hypothécaires et les travailleurs.
Le monde a changé en partie parce que la fragilité et l’hypocrisie du système sont devenues flagrantes.
Nous avons vu la fragilité et nous avons vu l’hypocrisie. Les gens ont réalisé que le néolibéralisme ne tenait pas ses promesses. Plus personne ne croyait, si tant est qu’ils y aient jamais cru, à l’idée que les richesses ruisselaient d’une manière ou d’une autre. Et l’idée que certaines entreprises étaient trop grandes pour faire faillite montrait à quel point la privatisation et la déréglementation avaient échoué, comment, au lieu de promouvoir la concurrence, nous avons en fait favorisé la concentration d’entreprises détenant un énorme pouvoir. Il y avait toutes les raisons de penser que c’était le genre de situation qui entraînerait une sorte de changement de paradigme. Mais il n’en a rien été.
Puis il y a eu la pandémie. Et si vous vous souvenez bien, tout le monde parlait de « mieux reconstruire ». La pandémie a montré à quel point nous n’étions pas préparés à gérer ces types de crises. Elle a également amplifié les failles et les fissures du système. Elle a révélé à quel point les travailleurs de première ligne étaient sous-estimés et sous-protégés, et à quel point nos soins de santé et nos systèmes de soins étaient à bout de souffle. Les plus vulnérables (les autochtones et les pauvres) ont payé un lourd tribut. La privatisation des soins de longue durée a entraîné de nombreux décès évitables parmi les personnes âgées.
Il s’est alors produit deux choses vraiment surprenantes. Tout d’abord, les gouvernements se sont mobilisés comme jamais auparavant, en mettant en place des programmes à grande échelle de plusieurs milliards de dollars, pour apporter un soutien financier aux citoyens et aux entreprises en difficulté. En même temps qu’ils renflouaient les citoyens, ils réduisaient la pauvreté et les inégalités. Il y a eu une réelle différence. Deuxièmement, nous nous occupions les uns des autres, nous cherchions à nous aider mutuellement. Il y a eu, pendant un bref moment, une sorte de solidarité. Nous avons tapé sur des casseroles pour reconnaître les travailleurs de première ligne et les travailleurs du secteur de la santé, qui ont soudain reçu des salaires plus en rapport avec le rôle important qu’ils jouent en nous protégeant et en s’occupant de nous.
Pendant un moment, il a semblé qu’il y avait une nouvelle voie à suivre. Puis, en un rien de temps, le « reconstruire en mieux » est mort. Parce que l’inflation a fait ce que l’inflation fait, n’est-ce pas ? Les faucons fiscaux, qui étaient restés silencieux pendant la crise, ont recommencé à réclamer des réductions de dépenses et des politiques monétaires plus strictes.
L’inflation a été causée par des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement et par notre dépendance à l’égard de la fabrication externalisée, aggravée par l’avidité. Lorsque la Chine a décidé d’appliquer une politique de tolérance zéro et a fermé des pans entiers de son économie pendant la période Covid, nous n’avons plus pu nous procurer certains produits dont nous avions besoin, même des produits destinés à protéger notre santé. Les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement ont donc été une cause majeure de l’inflation, aggravée par la guerre qui a fait grimper les prix des denrées alimentaires et du pétrole.
Malgré ces facteurs, la réponse néolibérale a été de « réduire les dépenses, resserrer la vis, augmenter les taux d’intérêt ». C’est toujours la même rengaine : il n’y a qu’un seul type d’inflation et un seul ensemble de solutions. Mais il s’agit d’une inflation motivée par les profits, et non par les salaires. Les anciennes solutions n’ont fait qu’aggraver la situation et ont mis un terme à l’idée de mieux reconstruire. Le néolibéralisme a refusé de mourir.
Je me suis donc inspiré des propos de [Antonio] Gramsci pour donner un sens à cette période. Il a décrit ces périodes comme des périodes intermédiaires où l’ancien monde se meurt, tandis que le nouveau monde peine à naître. Selon la traduction, il s’agit, écrit-il, d’une période de « monstres » ou d’une période de « symptômes morbides ». Je pense que les deux s’appliquent.
Solidarité versus néolibéralisme
David Moscrop : Qu’est-ce qui nous empêche de nous défaire du néolibéralisme et de le remplacer par quelque chose de meilleur ?
Alex Himelfarb : Pour moi, la réponse réside dans la redécouverte de la solidarité. Nous devons travailler durement pour redécouvrir nos intérêts communs et trouver des moyens d’unir les différents mouvements progressistes, en faisant le lien entre l’identité et la classe, le pouvoir et les privilèges, sans forcer l’homogénéité. Nous devrions chercher un terrain d’entente qui relie nos diverses expériences et nous aide à redécouvrir notre expérience humaine commune, le croisement parfait entre la diversité et l’objectif commun. C’est ce dont nous avons besoin.
Pour y parvenir, il faut être prêt à aligner nos causes à d’autres. Cela signifie que les personnes sans enfants doivent se battre pour la garde d’enfants, que les personnes âgées se battent pour la gratuité des frais de scolarité, que les jeunes se battent pour la prise en charge des personnes âgées, que nous nous battions tous pour le droit au logement et pour le renouveau démocratique. Et c’est là que tout se joue. Tout est là.
J’entends constamment dire que nous n’avons pas réussi à développer des alternatives progressistes après l’effondrement financier ou la pandémie, que nous avons échoué parce que, encore une fois, « il n’y a pas d’alternative ». J’ai deux réponses à cela. Premièrement, je pense que cela sous-estime la façon dont le néolibéralisme répand les graines de sa propre persistance, de sa propre continuité. Le néolibéralisme nous divise et nous atomise, encourageant la méfiance à l’égard des autres, en particulier des étrangers, ainsi qu’à l’égard du gouvernement et même de la démocratie elle-même. Le néolibéralisme se concentre sur la limitation de la puissance publique et la concentration du pouvoir entre des mains privées. L’argent est toujours important, mais il est aujourd’hui plus fort que jamais. En mettant l’accent sur la liberté individuelle de consommer et la rivalité, il réduit la définition de la liberté au profit d’une poignée de nantis au sommet, au lieu de permettre un monde libéré de la faim et de la peur pour tous.
Les véritables obstacles au changement se trouvent en nous. Lorsque les principes du marché prévalent, le cynisme s’accroît et la concurrence l’emporte sur la coopération ; nous avons donc négligé les vertus fondamentales de la démocratie et de la solidarité. Le néolibéralisme a fortement perturbé notre volonté et notre capacité de coopération. La vraie solidarité et la vraie démocratie sont un travail difficile. Pour relever ces défis, nous devons retrouver et adopter ces vertus, telles que l’attention, la générosité, que nous avons laissé s’atrophier.
Au Canada, nous avions des biens publics essentiels, comme la meilleure agence de vaccination au monde. Nous possédions nos propres compagnies aériennes. Nous savions que la mise en commun de la propriété, la gestion collective des risques, sont des facteurs de valeur. Nous devons nous en souvenir aujourd’hui. Mais en second lieu, nous avons bien un récit alternatif fondé sur la durabilité, l’égalité, l’inclusion, la solidarité et la démocratie.
Malgré tous ces revers, la gauche a été dynamique ces dernières années avec des personnalités telles que Bernie Sanders et Jeremy Corbyn, ainsi que divers mouvements sociaux et des mouvements syndicaux de plus en plus puissants. Ces mouvements et quelques leaders politiques engagés dans une politique de mouvement sont les éléments d’un récit collectif du changement dont nous avons besoin.
Les grands changements commencent souvent en dehors des institutions politiques, mais ils ne se produiront pas si la politique est ignorée. Avec une coalition de mouvements et de dirigeants politiques prêts à faire ces efforts, qui sait ce qui est possible ?
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Alex Himelfarb est un ancien greffier du Conseil privé du Canada. Il est membre de l’Institut Broadbent et de l’Institut Parkland, ainsi que du conseil d’administration de la Fondation Atkinson.
David Moscrop est écrivain et commentateur politique. Il anime le podcast Open to Debate et est l’auteur de Trop stupide pour la démocratie ? Pourquoi nous prenons de mauvaises décisions politiques et comment nous pouvons en prendre de meilleures ?
Source : Jacobin, David Moscrop, Alex Himelfarb, 15-09-2024
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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1 réactions et commentaires
Je souscris à la définition du néolibéralisme. Cependant un facteur renforçant le préfixe « néo » a été oublié : c’est le passage du capitalisme de production à un capitalisme de spéculation, explosant grâce à l’informatique.
Ce capitalisme n’est que délétère. Le micro trading, par exemple, n’améliore en rien le bon usage du capital dans les entreprises.
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