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1.juin.20131.6.2013 // Les Crises

[Vidéo] Le sable – Enquête sur une disparition

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Pour changer un peu, un intéressant reportage dans la lignée du Peak Everything.

Étonnant, je n’aurais pas imaginé qu’on puisse un jour manquer de sable…

De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.

LE SABLE – ENQUÊTE SUR UNE DISPARITION

On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien. L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique. Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d’étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l’érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires … : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la « ruée vers le sable » s’est en réalité accélérée, sous l’égide de grandes entreprises multinationales et de mafias locales.

LA GUERRE DU SABLE – LE DÉBAT

Débat avec Denis Delestrac, réalisateur du documentaire ‘Le sable – Enquête sur une disparition’, et Norbert Métairie, maire de Lorient. Animé par Andrea Fies (15mn)

LE Autre version s’il y a trop de monde sur la première :

SABLE EN CHIFFRES

 » MAIS IL EST OÙ, NOTRE SABLE ? « 

Interview de Denis Delestrac, réalisateur du documentaire « Le sable – Enquête sur une disparition »

 » LE CORDON LITTORAL, UN ÉCOSYSTÈME À PROTÉGER « 

 » Le cordon littoral, un écosystème à protéger  » – Interview de Norbert Métairie, maire de Lorient

 

LA GUERRE DU SABLE

Du portable à l’autoroute, le sable est partout. Objet de toutes les convoitises, l’exploitation et la commercialisation du sable connaissent un véritable boom – au détriment de l’environnement. Le géologue Michael Welland nous éclaire dans cette interview sur les enjeux liés à cette ressource, de la destruction des plages jusqu’au développement d’une véritable « mafia du sable ».

Quelle est la définition géologique du sable ?

Aussi surprenant que cela paraisse, elle ne repose que sur la taille des grains. Quelle qu’en soit la composition, tout solide dont le diamètre est compris entre 0,065 mm et 2 mm de diamètre, techniquement, est appelé « sable ». Plus petit, c’est du limon ou de l’argile, plus gros, du gravier. Parce qu’il est aisément transporté par le vent et par l’eau, le sable constitue le matériau géologique le plus dynamique de la planète et joue un rôle irremplaçable dans l’équilibre général de la croûte terrestre. C’est pour la même raison qu’il est indispensable à un si grand nombre d’industries, qui l’ont rendu omniprésent dans notre quotidien : dans le béton, bien sûr, mais aussi le verre, le papier, les puces électroniques, le plastique, le fuselage des avions… L’industrie recourt pour l’essentiel au sable de quartz, c’est-à-dire de silice, qui constitue à peu près 70 % de la totalité. Ce sable-là constitue un matériau très résistant, qui a traversé des centaines de millions d’années selon un processus continu de fabrication et de recyclage.

Ce sable est-il vraiment en train de disparaître, ou de se raréfier ?

Il ne disparaît pas à proprement parler, mais son exploitation massive est en train de bouleverser complètement la manière dont il se comporte, avec de graves conséquences locales et globales. Quand vous en prélevez de grandes quantités sur une plage, dans le lit d’une rivière ou au fond de la mer, vous affectez un écosystème extrêmement complexe et dynamique, dans lequel le sable se dépose en fonction des courants, des marées et des vents. Par exemple, si le cyclone Sandy a ainsi ravagé la côte Est des États-Unis à la fin de l’année 2012, c’est en partie à cause de ce que nous avons fait aux plages, qui constituaient des barrières naturelles contre de telles tempêtes. Trop souvent, les dunes ont été partiellement détruites, tandis qu’on a construit de plus en plus près du rivage : cela a considérablement aggravé l’impact de n’importe quelle tempête frappant aujourd’hui un littoral urbanisé. Par ailleurs, une grande part du sable terrestre est désormais prisonnière du béton que le secteur de la construction consomme en quantités toujours croissantes et en ce sens, il disparaît. Cela fait des décennies que l’on surexploite le sable, mais bien sûr, la croissance continue de la population et de l’économie aggravent les choses. Et on ne peut plus ignorer les conséquences : ici, Katrina et Sandy ; là, comme dans l’archipel indonésien et celui des Maldives, des îles entières englouties par la mer…

Quelles sont les principales utilisations industrielles du sable ?

Le secteur de la construction en est le plus gros consommateur, bien sûr. Ainsi, 200 tonnes de sable sont utilisées pour la construction d’une maison de taille moyenne, contre 30 000 pour un kilomètre d’autoroute, ou encore 12 millions de tonnes pour une centrale nucléaire. Mais certains sables contiennent aussi des minéraux importants qui, eux, ont une forte valeur commerciale. L’or, par exemple. Les conséquences de la ruée vers l’or en Californie de la fin du XIXe siècle sont toujours visibles aujourd’hui dans les dépôts de sable de la baie de San Francisco. Ou le diamant : en Namibie, on exploite massivement le sable diamantifère. Les sables ferreux – qui donnent aux plages une couleur noire ou gris sombre – sont recherchés pour leur forte concentration en métaux, comme le titane, et font l’objet d’un marché noir important. Les sables d’étain constituent par exemple une ressource économique importante pour l’Indonésie : au large de Sumatra, d’énormes bateaux draguent en permanence les fonds marins, ce qui a bouleversé l’écologie de toute la zone, privant les pêcheurs locaux d’un mode de subsistance qui les nourrissait depuis des générations.

Combien pèse le marché du sable ?

Il est impossible de donner des chiffres précis, puisqu’il reste une matière première qui, en tant que telle, n’a pratiquement aucun coût – on ne paie que la main d’œuvre et le transport. Il est donc considéré comme une ressource gratuite qui, pas plus que l’air ou que l’eau, n’est quantifiable économiquement. Seules les transactions légales internationales font l’objet de statistiques, alors que l’essentiel du marché est local : un pays dont l’économie et singulièrement, le secteur de la construction sont en train de croître va recourir à son propre sable, s’il en a sur son territoire. L’exemple le plus frappant est celui de la Chine, où la demande de béton est colossale, et où le sable utilisé provient surtout de l’intérieur du pays. Il en va de même pour le Maroc, le Viêt-nam, l’Inde… En outre, comme on le voit dans le film de Denis Delestrac, au fur et à mesure que la ressource se raréfie et même si de timides régulations sont adoptées pour la protéger, les mafias s’emparent de la filière… Bien sûr, elles non plus ne fournissent pas de statistiques ! Cela dit, on estime que, chaque année, on produit deux tonnes de béton par être humain. Ce qui équivaut à cinq à quinze milliards de tonnes de sable extraites de leur environnement naturel.

Par quoi pourrait-on le remplacer ?

Tout ce qui est à base de sable, notamment le verre, mais aussi le béton, peut être recyclé pour fabriquer… du sable. Mais pour l’instant, précisément parce que le coût du sable reste si faible, toutes ces activités restent économiquement marginales, et incapables de répondre à la demande massive et continue. Il faudrait une volonté politique forte pour que des alternatives se dégagent. Il y en a beaucoup : l’humanité n’a pas attendu l’invention du béton armé pour construire des édifices solides. Un autre problème majeur reste l’exploitation abusive du sable marin, ressource finie par excellence, par opposition au sable du désert. En effet, le sable marin est particulièrement apprécié pour ses qualités mécaniques. Du fait du frottement provoqué avec l’air, les grains de sable en provenance de zones désertiques présentent, si l’on regarde au microscope, une structure beaucoup plus arrondie, ce qui les rend impropres comme matériaux de construction : ces grains ne se solidifient pas. Ce qui n’est pas le cas pour le sable brut issu des fonds marins. Ces différences de propriétés expliquent ainsi pourquoi Dubaï, malgré l’étendue de ses zones désertiques, est dépendant d’importations de sable, notamment australien.

Comment expliquer l’indifférence des pouvoirs publics, Union européenne comprise ?

C’est un problème de prise de conscience collective. Pour la majorité des gens, y compris, malheureusement, des décideurs politiques, le sable n’est pas perçu comme une ressource menacée, donc à protéger. Partout dans le monde, les besoins économiques immédiats, notamment ceux du secteur de la construction, priment sur toute autre considération.

En outre, les règles timides adoptées pour protéger les plages ou les fonds marins ne servent souvent à rien, parce qu’elles ne sont pas appliquées. Non seulement parce qu’il est impossible de poster un policier sur chaque plage, mais aussi parce que dans de nombreux pays, les mafias du sable ont des connexions en haut lieu, qui leur permettent d’opérer en toute tranquillité. A titre d’exemple, au Maroc comme au Sénégal, ces mafias contrôlent les activités extractives sur environ 45 % des plages de sable locales. Ces réseaux agissent de manière radicale et avec pour seul mot d’ordre de générer du profit – une véritable catastrophe écologique.

Est-il trop tard pour agir ?

Pour les gens qui ont vu leurs îles englouties par la mer, pour les pêcheurs qui n’ont plus de poissons dans leurs filets, oui, c’est trop tard. Mais pas d’un point de vue global. Et c’est d’abord une question d’information : les gens doivent comprendre, et c’est urgent, que nous ne pouvons continuer à consommer du sable à une telle échelle, et à un coût aussi faible. C’est pourquoi un film comme celui de Denis Delestrac est important.

Interview: Irène Berelowitch pour ARTE Magazin

Diplômé de Cambridge et de Harvard, géologue chercheur et consultant, Michael Welland est l’auteur d’un livre sur le sable : Sand – A Journey Through Science and the Imagination (2009, Oxford University Press).

Source : Arte

53 réactions et commentaires

  • Marcus // 01.06.2013 à 03h03

    Excellent de traiter ce sujet grave qui est passé sur Arte cette semaine.

    Entre nous, qu’on en soit arrivé là c’est presque un sketch à la Coluche ! LOL

    Bon WE !

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    • dutarte // 01.06.2013 à 07h05
    • aha // 01.06.2013 à 07h48

      Tout est concerné par le peak everything… Tout? non car on ne manque pas d’air en tout cas

      Bon WE

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    • Christophe Vieren // 01.06.2013 à 08h51

      Tout à fait. Coluche qui disait dans un sketch : « Donnez le désert à des technocrates, dans 5 ans il faudra qu’ils rachètent du sable ».
      J’ai vu le docu (peut-être pas jusqu’au bout) et en effet, je n’en avais jamais entendu parler.
      Je n’ai pas bien perçu les aspects irréversibles, au sens « dette écologique ». Mis à part que l’on aspire le sable du fond des littoraux où l’on supprime l’habitat d’animaux et plantes, et probablement contribuons à déséquilibrer les écosystèmes, et à réduire la biodiversité comme quasiment la totalité des activités humaines.
      Sinon, ce n’est qu’un pic qui fait que la décroissance va s’imposer. A moins, a moins, que l’on remplace le sable par une autre ressource naturelle non renouvelable et ou polluante ! Rappelons que l’amiante et l’uranium sont des matières tout à fait naturelles, inoffensive tant qu’elles sont là où la nature les a enfouies.

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  • Julian // 01.06.2013 à 07h58

    « Portes ouvertes sur les sables, portes ouvertes sur l’exil,

    Les clés aux gens du phare, et l’astre roué vif sur la pierre du seuil :

    Mon hôte, laissez-moi votre maison de verre dans les sables…

    L’Eté de gypse aiguise ses fers de lance dans mes plaies,

    J’élis un lieu flagrant et nul comme l’ossuaire des saisons

    Et, sur toutes grèves de ce monde, l’esprit du dieu fumant déserte sa couche d’amiante.

    Les spasmes de l’éclair sont pour le ravissement des Princes en Tauride. »

    Saint John Perse. Exil, I.

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  • reset // 01.06.2013 à 10h23

    Vivent les papyboomers .

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    • Raphaël // 01.06.2013 à 10h38

      Sous les pavés… euh, ben y’a plus rien 😉

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  • Crapaud Rouge // 01.06.2013 à 10h49

    Que cette disparition soit une découverte pour le grand public et ses représentants politiques montre que, de manière générale, l’on n’a aucune idée des effets des grands nombres. Nous croyons encore que la nature est gigantesque mais l’on n’imagine pas que 7 milliards d’êtres humains armés d’une productivité vertigineuse, (en Chine, les gratte-ciel se construisent au rythme d’un étage en 2 jours), font qu’elle est devenue minuscule.

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    • Hajik // 01.06.2013 à 13h44

      Quelques chiffres :

      7 milliards d’êtres humais en file indienne à l’équateur, à raison d’un humain tout les 50cm, nous ferions 87 fois le tour de la terre.

      Séparez cette ligne en deux horizontalement, faite les marcher jusqu’aux pôles à raison de deux kilomètres par jour, ils leurs faudra 28 ans pour y arriver.

      Voilà quelques chiffres qui sont plus compréhensible que les éternels, « nous remplissons tel département.. » etc.

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      • Hajik // 01.06.2013 à 14h03

        Rappel aussi :

        70 % de la surface de la Terre est recouverte par l’océan et la moitié des terres émergées sont des déserts (14 %), des hautes montagnes (27 %) ou d’autres milieux peu accueillants.

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      • G L // 02.06.2013 à 14h44

        Si on ne charriait le sable que dans des brouettes…

        4 personnes par m² ça fait 2000 km² soit un rectangle de 40 km par 50 km ce qui est déjà peu impressionnant. Encore bien moins impressionnant: si tout ce monde plonge dans la mer le niveau ne changera que de manière imperceptible. Même le lac Léman (580 km²) ne monterait que de quelques dizaines de cm.

        Si vous n’avez pas confiance dans mes calculs vérifiez de combien monte le niveau de l’eau quand vous vous immergez complètement dans votre baignoire, vous constaterez qu’un être humain ne représente finalement pas grand chose!

        Ç’est important, ça explique en partie pourquoi les raisonnements écologiques ont du mal à être pris au sérieux ou, si on préfère, pourquoi il est tellement important de comprendre que c’est parce que nous disposons d’une énorme quantité d’énergie que nous arrivons à provoquer autant de désastres.

        Les animaux sont beaucoup plus nombreux que nous sur la terre mais leur influence est bien moindre surtout infiniment plus lente.

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  • Joanna // 01.06.2013 à 10h53

    sans sable … plus de grèves
    c’est ça qu’ils veulent peut-être

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  • niethil // 01.06.2013 à 10h57

    Mais comment vont faire Nicolas et Pimprenelle maintenant ?

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  • vigneron // 01.06.2013 à 12h34

    J’ai vu le film sur Arte. Bien fait. Un truc kamême. 12 millions de tonnes de sable pour une centrale ? Really ? Soit grosso merdo 8 millions de m3 ? Soit 800 hectares (2km par 4km pour se représenter le truc) couverts d’un mètre de sable ? Alors qu’un EPR exige en génie civil 300 000 m3 de béton (soit maxi 300 000 m3 de sable) ? Y’a souci là…

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    • Tikehau // 01.06.2013 à 13h07

      Du sable pour le béton de la centrale mais pour le terrassement quelle proportion ?

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    • Hajik // 01.06.2013 à 14h30

      Et le centre d’enfouissement, stockage etc.

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    • Christophe Vieren // 01.06.2013 à 21h01

      Oui en effet 12 millions me parait beaucoup. Même si l’on compte les tours de refroidissement (toutes les centrales ne sont pas en bord de mer, loin s’en faut).

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  • Patrick Luder // 01.06.2013 à 12h39

    C’est rigolo, je désensable mon puits depuis hier, question de réhabiliter un vieux puits qui abreuvait un troupeau de dix vaches par le passé => et le sable extrait servira à produire des asperges …

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  • Vénus-Etoile du Berger // 01.06.2013 à 13h54

    « Le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins.»

    Bonjour,

    Sans prendre connaissance des vidéos, pour ma part, le sable ne suffit pas à protéger les côtes et l’équilibre des écosystèmes marins.

    Pour aider à la préservation des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins, il faut planter de façon bien spécifique une végétation dans le sable, je ne me souviens plus comment, il faut respecter rigoureusement des rangées différentes.

    Cordialement.

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    • Hajik // 01.06.2013 à 14h10

      Vous parlez du sable émergé.

      Le sable marin joue aussi un rôle par exemple en diminuant la profondeur d’eau avant l’arrivé sur les côtes ce qui à pour effet d’épuiser un peu les vagues . C’est aussi un abri pour nombre d’espèces marines.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 01.06.2013 à 14h38

        Bonjour,

        Oui je parle de sable émergé.

        Le sable de fond ne pourra rien face aux baïnes, cela n’aura pas pour effet d’épuiser un peu les vagues…

        Cordialement.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 01.06.2013 à 14h53

        Pour le sable de fond c’est le même principe sauf que la végétation, les algues etc. sont naturelles.
        Les algues jouent un rôle fondamental dans l’écosystème marin.

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      • Hajik // 01.06.2013 à 16h08

        J’avais vu ça dans « c’est pas sorcier » je crois, il ce forme une sorte de bosse loin de la côte puis un creux puis ça remonte et enfin la côte. Si cette bosse disparait, les vagues sont plus violentes. Je ne suis pas spécialiste mais je me rappel parfaitement du schéma présenté.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 01.06.2013 à 16h53

          Comment voulez-vous qu’une bosse loin de la côte freine la vague? Et disparaître comment puisque loin?

          C’est plutôt très volatil en fonction des courants puissants, c’est d’ailleurs pour cela que nous allons chercher la vague(la wave) avant que la vague ne « casse ».

          Je confirme, Le sable de fond ne pourra rien face aux baïnes, cela n’aura pas pour effet d’épuiser un peu la vague.

          Si vous vous prenez « un rouleau » de vague, vous comprendrez votre erreur…j’espère que vous pouvez respirer longtemps sous l’eau pour tenir…

          Les vagues ne sont pas régulières.

          Pour modéliser une vague irrégulière des mathématiciens ont expérimenté des propriétés quadratiques ou la dérive de Stokes.

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    • Tots // 01.06.2013 à 16h35

      Je ne vois pas le rapport entre taille des vagues et baïnes.
      Les baïnes modifient le courant et tirent le nageur vers le large, mais ne modifient en rien la taille des vagues.

      C’est la houle qui crée la baïne en remuant le sable émergé qui vient s’entasser et former une espèce de bassine.
      A certains moment de la marée montante ou descendante, il y a vidage de ces bassines naturelles et création d’un courant de siphonnage (comme un évier qui se vide).
      Les nageurs qui sont pris dans ces courants sont inéluctablement tirés vers le large.
      Le courant cesse lorsque la bassine s’est vidée et la dépression atténuée.

      Du bord de l’eau, on ne voit rien, d’où le danger.

      Ca représente peut être 90% des motifs d’intervention pour risque de noyade sur les plages du sud ouest.

      Il n’y aucun danger si on sait la gérer (et si on est un bon nageur: > 150 m en eau salée).

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      • Vénus-Etoile du Berger // 01.06.2013 à 22h02

        vous exprimez « Je ne vois pas le rapport entre taille des vagues et baïnes.
        Les baïnes modifient le courant et tirent le nageur vers le large, mais ne modifient en rien la taille des vagues. »
        Ah bon? vous ne voyez pas le rapport?
        pourtant vous l’écrivez
        « les baïnes modifient le courant »

        « Ca représente peut être 90% des motifs d’intervention pour risque de noyade sur les plages du sud ouest. »

        vous êtes gentil mais je suis native du Sud Ouest et je connais très très bien.

        vous exprimez « Il n’y aucun danger si on sait la gérer »

        d’où la problématique! personne ne peut prétendre savoir la gérer même pour les personnes qui connaissent très bien.

        Une crampe ou autre peut vous empêcher de bien gérer.

        Cordialement.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 02.06.2013 à 00h05

        @Tots, vous exprimez « Les nageurs qui sont pris dans ces courants sont inéluctablement tirés vers le large. »

        malheureusement non, les nageurs sont pris dans le courant inverse et ne peuvent pas regagner le large.
        C’est pour cela que nous sommes obligés d’aller les chercher pour les sauver de la noyade.

        @Olivier
        Je profite de ce commentaire pour préciser que je ne remets pas du tout en cause votre billet, je commente simplement une phrase pour exprimer que le sable est certes essentiel mais ne suffit pas à lui tout seul pour protéger les côtes.

        Cordialement.

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        • magyare // 02.06.2013 à 19h36

          Bonjour,
          Ce billet, il me semble est une énième alerte sur les effets désastreux de nos plus que maladresses vis-à-vis de la planète.
          Peu importe que ceci ou cela , de la hauteur des vagues ou d’habiter dans le Sud Ouest, il n’est par ailleurs(le Sud-Ouest) pas le seul endroit touché par cette extraction sans conscience perpétrée par la petite bête humaine.
          Bien à vous.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 02.06.2013 à 19h58

            bonjour,

            je ne comprends pas l’objet de votre commentaire?

            si cela vous importe peu, je ne comprends pas l’utilité de répondre à mon commentaire en écrivant ceci cela,

            Vous avez un problème avec le Sud Ouest?

            en quoi cela vous dérange que nous échangions avec d’autres commentateurs sur le Sud Ouest(très vaste étendue côtière, donc on est bien dans le sujet du billet) ou sur les vagues???

            Bien à vous.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 02.06.2013 à 20h13

            comme ce n’est pas le seul endroit touché nous n’avons pas le droit d’en parler?

            c’est interdit?

            avec des idées étroites comme celles-ci on ne va pas bien loin.

            Le Sud Ouest comprend la plus vaste étendue côtière de France.

            Bien à vous.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 02.06.2013 à 05h19

        pour compléter mon commentaire:
        le sable est un matériau soumis à l’action permanente de l’océan (marées, dérive littorale, tempêtes, etc)

        Champ de vitesse dans la baïne, à mi-marée(source cnrs)

        On observe qu’un courant puissant généré par le déferlement des vagues sur le banc de sable s’incurve ensuite pour évacuer l’eau par la sortie de la baïne.

        Le courant qui entraîne le fluide vers le large peut avoir une amplitude significative sur une distance pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines de mètres.

        Il est bien connu des surfeurs qui l’utilisent pour regagner le large rapidement et à l’abri des vagues déferlantes.

        En revanche, il peut mettre en danger les nageurs qui voudraient regagner le bord en le bravant : souvent, dans les cas favorables, les vitesses générées sont tout juste à la portée des meilleurs compétiteurs internationaux, qui seraient débordés face à des conditions de mer plus sérieuses.

        L’une des solutions consiste à nager en travers pour sortir de cette zone et à utiliser l’une des vagues mitoyennes pour rentrer en « s’amusant » jusqu’au rivage, il s’agit de bodysurf.

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        • Tots // 02.06.2013 à 18h47

          Exactement ce que je disais …

          Comme quoi, 5 ans saisonnier (MNS) aux Bourdaines (Seignosse)+ natif des landes, ça aide..

          Aquo que coucarrey estella.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 02.06.2013 à 19h03

            oui exactement

            d’avoir travaillé plusieurs années dans une école de surf en face des MNS sur la côte landaise+native des landes, comme quoi cela peut toujours servir et cela aide pas mal également…

            super! nous sommes parvenus à nous comprendre, c’est l’essentiel…

            Merci beaucoup pour votre réponse.

            Bien cordialement.

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  • de passage // 01.06.2013 à 15h59

    y a-t-il une chose dont l’homme n’arrivera à bout?

    visiblement, la bêtise est bien placée pour!

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  • Marcus // 01.06.2013 à 17h21

    L’homme détruit tout.

    ça me fait penser à la mer d’Aral que les soviétiques avec leurs détournements de fleuves pour irriguer les champs de coton ont réduite à une peau de chagrin.

    Il paraît maintenant que les nouvelles autorités avec les pays d’Asie centrale ont entrepris des travaux pour sauver la mer d’Aral et la faire revenir …

    On fait, on défait … n’importe quoi … tic tac tic tac …

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  • caroline porteu // 01.06.2013 à 19h35

    Olivier
    Merci pour cette information .
    Décidément votre blog est d’une richesse exceptionnelle .
    Un terme m’a sauté aux yeux : fracturation hydraulique .

    Toute la discussion sur les gaz de schistes et les conséquences sur l’environnement rentrent bien dans ce que vous venez d’évoquer .

    A nouveau j’attire l’attention sur la perversité de ce qui est en train de se signer , à savoir le pacte UE / USA , qui permettrait aux sociétés américaines de venir exploiter les gaz de schiste sur le territoire français qui parait-il, en regorge , sans avoir à tenir aucun compte des réglements nationaux , régionaux , communaux ..

    Et les communes ou régions voulant s’opposer à ces exploitations n’auraient même plus les moyens de le faire puisque les recours auprès des tribunaux seraient remplacés par une justice arbitrale, dont le dossier Tapie/Lagarde devrait commencer à nous donner une réelle idée du mode de fonctionnement .

    Mon article est ici :
    Dernier BILLET: Justice arbitrale et Union Transatlantique : Quand une justice privée remplace une justice indépendante !
    http://bit.ly/15m87bq

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    • Julian // 01.06.2013 à 22h30

      Belle endurance Caroline Porteu.

      Heureux que vous soyez là.

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      • caroline porteu // 02.06.2013 à 15h53

        Merci Julian
        A titre d’illustration , et cela illustre aussi l’article d’Oliver . La fermeture de l’usine en question faisant partie de la « décroissance » .. Les réactions des ouvriers de l’usine appartiennent désormais à de nouveaux paradigmes : ceux de la réappropriation d’outils de production laissés à l’abandon . Ils n’ont demandé leur avis , ni aux financiers , ni aux politiques . Ils l’ont juste fait .

        Italie: des ouvriers s’installent dans leur usine en faillite
        http://www.boursorama.com/actualites/italie-des-ouvriers-s-installent-dans-leur-usine-en-faillite-d8a606b2233c05d51c6f53811b1a975d

        « Considérés comme des rebuts de la société, nous nous sommes recyclés nous-mêmes »: en banlieue de Milan, des chômeurs laissés sur le carreau par la faillite de leur employeur occupent l’usine abandonnée pour y lancer une activité de récupération de composants.

        Le projet de réappropriation de ce vaste site industriel laissé par feue la société Maflow, jadis prestigieux fabricant de composants de climatisation automobile, est illégal, mais toléré par les autorités et par le propriétaire des lieux, une société du groupe bancaire Unicredit.

        Le site, après divers rebondissements, a définitivement fermé ses portes à la fin de l’année dernière après avoir licencié 330 personnes entre 2010 et 2012.

        L’usine, la devanture bardée de banderoles revendicatrices, abrite à présent deux groupes: l’un, informel, dit « Occupy Maflow », à l’origine cet hiver de l’occupation de la fabrique, et l’autre « Ri-Maflow », qui a pris en mars 2013 une forme légale de coopérative sociale et travaille à sa reconversion en site auto-géré. Soit une cinquantaine de personnes au total.

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  • Bouddha vert // 01.06.2013 à 23h20

    Bonsoir et merci encore à OB pour ce magnifique travail.

    Je suis en revanche abasourdi par le manque de respect de nombre de blogueurs qui avouent ne pas avoir pris la peine de lire et écouter ce que vous nous avez compilé mais qui ne se privent pas d’évoquer leurs a priori sur le sujet.
    Quant à ceux qui pinaillent sur les volumes et les chiffres cela devient désespérant d’informer l’humanité du modèle dans lequel elle s’obstine.

    En tout cas je m’en vais, une fois de plus, glisser ce billet en copie à mes contacts car savoir c’est pouvoir et nous manquons manifestement d’informations.

    Une bonne nouvelle quand même, tout cela est rendu possible grâce à une énergie fossile gratuite, le jour où le baril sera à 1000$ on se décidera certainement à réfléchir comment vivre dans la sobriété ce qui sauvera notre biotope.
    Les marins pêcheurs sont à ce propos pathétiques lorsqu’ils se présentent comme défenseurs de la dune sous marine où les poissons viennent se protéger les jours de gros temps, vivement qu’il n’y ait plus de pétrole ou alors pour trouver d’autres planètes.

    Bon vent.

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    • vigneron // 02.06.2013 à 20h22

      Pensez à corriger le chiffre aberrant au moins (vous savez les 1 500 terrains de foot sous 300 ou 400 000 camions de sable…), bouddha boudeur et vert, si vous tenez réellement à « informer » bien sûr.

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      • Bouddha vert // 02.06.2013 à 21h30

        Bonsoir Bacchus, vous n’avez pas tord sur la forme et j’aurais du m’exprimer différemment.

        Mais votre attitude me fait penser à celle d’un entrepreneur dans le BTP qui pour sauver son entreprise en difficulté se mettrait à recompter les trombones dans les tiroirs.

        Vous aurez donc compris que ce n’est pas le sable des 500 centrales que compte le monde qui pèse sur cette ressource mais tout le reste.

        Bon vent dans vos vignes.

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  • magyare // 02.06.2013 à 20h18

    Vous me parlez des problèmes liés à l’environnement, j’en parle autour de moi, les gens à qui j’en ai parlé, propagent, diffusent.
    il arrive qu’on vous traite de dingue(je parlais de la rareté de l’eau en 1985, eau « propre » s’entend:on me traitait de folle!)
    Aujourd’hui, le progrès est tout de même, si je peux me permettre, qu’à des heures d’écoute à la TV, à la radio, sur le Net, ces problèmes soient largement évoqués.Il y a une ou deux décennies , ces problèmes n’auraient pas été accessibles au public.Cette surabondance d’informations concernant le fait que nous détruisons, empoisonnons notre Planète est une bonne chose et EST la réalité.
    Ce monde dans lequel nous évoluons.
    Reste à faire le tri, à recouper.
    Voilà, il m semble, un progrès.
    On ne peut plus nier qu’en tant que Terrien, chacun de nous a un impact sur l’environnement.Jusqu’où chacun de nous est-il prêt à aller pour stabiliser les poubelles et autres détritus.?jusqu’où notre imagination qui nous a tout de même fait aller sur la Lune, va t-elle se mobiliser pour aller vers un monde propre.?
    L’être humain reste un animal, même si c’est l’un des plus sales, il a un instinct.Il sait maintenant qu’il n’a aucun avenir s’il ne prend pas aujourd’hui les mesures indispensables à la santé de « son jardin planétaire »
    Cela fait longtemps que le temps de l’urgence est dépassé.Il va nous falloir faire preuve de la plus grande ingéniosité pour nous en sortir, nous en sommes capables.Pour cela, chacun doit avoir conscience que ce monde doit changer, sans délais.

    Je n’ai aucune solution, et en cela, mon commentaire sera peut-être décrédibilisé.Peu importe.
    Cordialement,

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    • vigneron // 02.06.2013 à 20h30

      Magyare, z’inquiétez pas, on va y retourner sur la lune et fissa. Au moins pour lui pomper soin hélium, sûr.

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    • vigneron // 02.06.2013 à 20h31

      Magyare, z’inquiétez pas, on va y retourner sur la lune et fissa. Au moins pour lui pomper son hélium, sûr.

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  • VMO // 03.06.2013 à 14h08

    Bonjour,

    L’illustration ne me semble vraiment pas appropriée : il s’agit manifestement soit de travaux d’enfouissement d’un émissaire de rejet en mer, soit plus vraisemblablement de rejets d’eau chargée en sable, issue d’un dragage de chenal dans les environs…

    Au niveau de la dramatisation qui est faite de l’emploi de ces matériaux, il faut tout de même réaliser :
    – qu’une grande partie des granulats, sable compris, sont issus de carrières de roche, concassée pour donner du sable.
    – que l’emploi de sable côtier est rarissime, pour deux raisons : ce sable doit être lavé avant utilisation (pour du béton, par ex), afin de faire disparaître le sel ; et les morceaux de coquillage ont une forme et une résistance incompatible avec un emploi dans du béton digne de ce nom, ce qui nécessite, là encore, de mettre en place des dispositifs pour les enlever ; bref, traiter du sable côtier pour en faire du béton est extrêmement coûteux, et je doute que l’usage de sable côtier puisse représenter plus de 1% des quantités évoquées dans l’interview.

    Un risque qui existe, bien plus important, pour la stabilité des côtes, sont les travaux dans les rivières en amont (exploitation de sable ou barrage) diminuant la quantité de sédiments dans l’eau, et qui peut déséquilibrer des cotes au voisinage de l’embouchure de ces rivières, par rupture de l’équilibre entre les apports et les départs de sédiments. Mais cela reste des phénomènes assez marginaux à l’échelle de la planète.

    Vincent (ingénieur en génie civil et en barrages)

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  • K78 // 04.06.2013 à 21h57

    c’est dingue ! j’hallucine 🙂

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  • Chicago // 06.06.2013 à 23h57

    Le lien de la video ne repond plus, de meme que sur videos.arte.tv !

    Qqn peut donner un lien actif pour voir ce documentaire?

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  • Damien // 18.08.2013 à 16h26

    Même problème que chicago

    je suis preneur si quelqu’un sait ou on peu voir ce reportage.

    Merci d’avance

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  • adam // 25.09.2013 à 09h49

    bonjour
    comment on fait pour voir la vidéo ?
    merci

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  • Jacques Coeur // 25.09.2013 à 12h26

    Cette vidéo appartient à ARTE.

    Il est possible de la voir en 5 épisodes, ici :
    http://www.dailymotion.com/video/x12lyt9_le-sable-enquete-sur-une-disparition-part-1-5_tech

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    Alerter
  • GHF // 07.07.2014 à 13h44

    Voici un mini-documentaire produit en 2014 sur la pénurie du sable :
    Ligne de mire. Le sable, une ressource inépuisable ?
    https://www.youtube.com/watch?v=rUqlsKMgEW4&list=PLIPYd6MiRrV7EFWaHinOlktqSWulyLiLl&index=4

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