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6.septembre.20246.9.2024 // Les Crises

Les hommes blancs s’accrochent au pouvoir : cela va au délà du problème Biden

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Qu’est-ce qui fait que les hommes blancs, spécialemernt les plus âgés, ont tant de mal à (choisissez votre métaphore) quitter la scène, passer le flambeau, se retirer ?

Source : LA Progressive, Peter Laarman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Et voilà, Joe Biden a fait ce qu’il fallait. Finalement. Mais il a fallu toute la force de conviction de Nancy Pelosi – et la capitulation de ses consiglieri, Ricchetti et Donilon, pour qu’il le fasse.

Biden est bien loin d’être le seul. L’égocentrique Donald Trump, âgé de 78 ans, n’arrive pas non plus à partir. Bernie Sanders aura 83 ans le mois prochain. Chuck Grassley aura 91 ans en septembre. L’ensemble du Sénat américain est majoritairement une confrérie gériatrique essentiellement masculine. Lorsque des femmes puissantes (comme Dianne Feinstein) s’accrochent trop longtemps, je pense toujours qu’il s’agit pour elles d’une sorte de revanche pour avoir dû rester dans la jungle patriarcale pendant une trop grande partie de leur carrière.

La simple énumération des politiciens en perte de vitesse ne suffit pas à décrire l’ampleur du problème. La situation est tout aussi grave, voire pire, du côté des entreprises. Sumner Redstone a tenu bon jusqu’à ses 97 ans. Rupert Murdoch : oui, il est toujours là à 93 ans. Warren Buffett aura 94 ans le mois prochain. Lorsque Charlie Munger, partenaire commercial de longue date de Buffett, a rendu l’âme l’année dernière à l’âge de 99 ans, il continuait à gérer activement les 700 milliards de dollars d’actifs de Berkshire-Hathaway.

Je suis pasteur et, tant par éthique professionnelle que par crainte de représailles, je ne révélerai pas les noms qui figurent sur mon tableau déshonneur privé où figurent vivants ou décédés, de vieux hommes blancs que je connais, qui auraient dû quitter leur poste bien avant de devenir incompétents ou tyranniques, voire les deux à la fois. La situation n’est guère meilleure dans le monde universitaire, où beaucoup trop de vieux briscards occupent des postes importants qui accaparent les ressources institutionnelles et empêchent les jeunes ambitieux de progresser. Dans ces deux domaines, comme dans la vie politique et dans les entreprises, il arrive aussi que les femmes prolongent la période pendant laquelle on leur réserve un bon accueil. Mais là encore, je mets cela sur le compte d’un grief féministe légitime à l’égard des systèmes patriarcaux dont tant femmes du XXe siècle ont dû s’accommoder.

Qu’est-ce qui fait que les hommes blancs, spécialement les plus âgés, ont tant de mal à (choisissez votre métaphore) quitter la scène, passer le flambeau, se retirer ? Cette emprise tenace des mâles blancs, cette obstination à s’accrocher au pouvoir, me semble être un sous-ensemble d’un problème beaucoup plus vaste que j’appelle le « whitemanisme » [l’hominisme blanc, NdT].

Avant d’aborder ce thème plus large, je dois apporter deux précisions concernant les hommes qui n’arrivent pas à lâcher prise. Tout d’abord, je pourrais citer moult exemples d’hommes blancs plus âgés qui choisissent de quitter la scène avec élégance lorsqu’ils se rendent compte que leurs capacités sont en train de s’effriter. Robert Reich, tout récemment, par exemple. Deuxièmement, de nombreux hommes noirs s’attardent également sous les feux de la rampe bien plus longtemps que nécessaire. Mais dans la culture noire – et dans la culture latino-américaine également – les aînés des deux sexes méritent souvent la déférence, voire la révérence. Pour eux, il ne s’agit pas tellement de s’accrocher aux rouages du pouvoir comme le font des hommes blancs peu sûrs d’eux, quoique souvent très riches.

Venons-en maintenant au problème plus vaste que constitue l’hominisme blanc. Il s’agit d’un trouble particulier – un trouble pathologique – qui résulte de siècles au cours desquels la domination et le pouvoir non mérités ont été le fruit de l’héritage toxique du colonialisme européen et de la suprématie de l’homme blanc. Il n’est que de penser à ces conquistadores et aux individus style Walter Raleigh/John Smith/Miles Standish : tous des tueurs. Il n’est que de penser aux soi-disant Pères fondateurs, au fait que près de la moitié des 55 hommes de la Convention constitutionnelle étaient des propriétaires d’esclaves, sans parler des deux tiers des douze premiers présidents des États-Unis.

Les sources du désordre remontent cependant bien plus loin que 1789. Les fondateurs blancs de ce pays se considéraient comme les héritiers de deux héritages anciens, tous deux patriarcaux. Ce double héritage se reflète dans les monuments qu’ils ont construits. Tous avaient baigné, directement ou indirectement, dans une religion hébraïque pour laquelle les hommes – rois, guerriers, prêtres et prophètes – étaient les seuls êtres humains qui comptaient vraiment et pour laquelle les femmes étaient essentiellement des objets. Dans cette religion, le divin lui-même était présenté comme un mâle dominant. La variante du christianisme occidental à laquelle la plupart des fondateurs américains souscrivait était également, comme son ancêtre hébraïque, profondément patriarcale, en partie en raison de tout le poids laissé par la Rome impériale sur ce qui avait été au début une foi égalitaire et pacifique.

Et cela renvoie à un deuxième héritage culturel que ces types à perruque du XVIIIe siècle valorisaient également. Ils aspiraient à recréer sur nos rivages les heures de gloire de la République romaine, imprégnée du savoir éclairé d’Athènes à son apogée au Ve siècle avant notre ère. En bref, ils ont puisé leur idéation patriarcale dans des sources tant chrétiennes que païennes. Il n’était pas question de considérer les femmes, les étrangers et les esclaves comme des êtres humains à part entière, et encore moins de leur permettre d’empruner les allées du pouvoir.

Dès le début, des hommes blancs puissants, souvent lourdement armés, ont estimé que le concept américain de liberté signifiait qu’ils pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient : exproprier, tuer et violer dans une impunité presque totale. Ils revendiquaient leurs privilèges et défendaient leurs territoires. Après tout, le dieu philosophe de la génération fondatrice n’était autre que John Locke, l’homme qui exaltait « la vie, la liberté et la propriété » (Jefferson n’a que très modérément modifié la formulation de Locke) : c’est ce même John Locke qui investissait à titre personnel dans la traite des esclaves et qui fut l’auteur des Constitutions fondamentales de la Caroline, lesquelles inscrivaient dans la loi l’esclavage à perpétuité pour les Noirs et le servage héréditaire pour les « serviteurs » blancs de rang inférieur.

Le masculinisme blanc est resté la règle d’or du royaume pendant les siècles qui ont suivi. Seuls les hommes blancs qui étaient propriétaires avaient le droit de vote. En fait, seuls les hommes blancs pouvaient posséder des biens. Seuls les hommes blancs pouvaient gouverner et diriger les institutions. La fin du XIXe siècle a été marquée par une sorte de crise de la masculinité – aujourd’hui nous considèrerions que c’était là une expression première de la « panique du sexe masculin » – lorsqu’on s’est aperçu que trop d’hommes blancs de l’élite se relachaient. Comme le décrit à merveille Jackson Lears dans son ouvrage No Place of Grace, la grande inquiétude suscitée par la « neurasthénie » a conduit à la prescription de remèdes énergiques pour ramener une masculinité plus vigoureuse : par exemple, un culte romantique de la galanterie médiévale (rappelons les fables de Sir Walter Scott), un élan de « christianisme musclé » et ce genre de stage fanatique dans un camp en plein cœur du Far West, qu’un New-Yorkais blafard mais fortuné, T. Roosevelt, s’est imposé volontairement dans le but de devenir le « Rough Rider » [cavalier sauvage, NdT] de la légende impérialiste.

Faisons une pause ici pour nous demander combien d’habitants de la planète un « hominisme blanc » rageur et incontrôlable a réussi à massacrer au cours de toutes les aventures expansionnistes et impérialistes de ce pays. Depuis la Piste des larmes [nom donné au déplacement forcé de plusieurs peuples natifs américains par les États-Unis entre 1831 et 1838, NdT] jusqu’aux guerres américano-mexicaines et hispano-américaines, en passant par le Viêt Nam, l’Irak et l’Afghanistan, sans parler des nombreuses guerres clandestines : des dizaines de millions de personnes ont été purement et simplement tuées, des centaines de millions de survivants ont vu leur vie brisée. Sans parler du nombre de femmes et d’enfants violentés par les hommes blancs au cours de ces mêmes siècles : les chiffres sont impossible à connaître, les dommages indescriptibles.

Nous avons raison de nous inquiéter aujourd’hui face à ces jeunes hommes blancs isolés, armés de fusils AR-15 qui nourrissent de sombres fantasmes. Mais il serait peut-être judicieux de se rappeler qu’il s’agit des successeurs qui sont privés de tout sens moral des Daniel Boone, Kit Carson et Wyatt Earps : une cavalcade sans fin d’hommes blancs endurcis, aigris et solitaires, qui (comme D.H. Lawrence – un étranger – a pu le voir clairement dans les années 1920) ont également hanté l’imaginaire littéraire américain.

Nombreux sont ceux qui espéraient et s’attendaient à ce que les révoltes des LGBT à la fin du XXe siècle contribuent à mettre un terme au règne trop long de l’hominisme blanc, mais cela ne s’est pas produit. Plus de cinquante ans après Stonewall, les hommes blancs continuent d’absorber encore beaucoup trop de l’oxygène présent dans la politique et la culture gay. La situation commence à changer – enfin – mais tant le patriarcat que le racisme ont laissé des taches indélébiles sur ce mouvement. La vague de libération radicale a toujours été concurrencée par un fort contre-courant qui disait : « Soyons comme eux : conformistes et hiérarchiques. » Il semble que les personnes queer qui ne sont pas blanches, masculines et viriles soit toujours obligées de se battre pour se faire une place au soleil. Ce qui est catastrophique pour le sort de l’humanité, et maintenant même pour le sort de la Terre, c’est que l’hominisme blanc toxique fournit encore le cadre – la charpente – d’un large éventail de dysfonctionnements graves.

Mais permettez-moi de revenir au problème spécifique des vieux hommes blancs qui ne peuvent ou ne veulent pas lâcher prise. Pour les politiciens et les ploutocrates, le problème est clairement lié aux œillères particulières que l’âge, le pouvoir et la vanité créent. Mais pour presque tous – et pas seulement pour les puissants – le problème s’enracine principalement dans l’absence d’élégance. Une absence à la fois d’élégance mais aussi de confiance dans le fait que la vie peut encore se poursuivre une fois qu’on a enlevé ses bottes.

Quant à moi, je n’ai jamais occupé un poste de pouvoir réel, mais j’ai toujours eu un titre qui sonnait important : directeur de département, pasteur en chef, directeur exécutif. Lorsque j’ai envisagé de quitter mon dernier emploi rémunéré à temps plein à l’âge de 65 ans, j’ai eu une série de conversations fructueuses avec un conseiller avisé. « Tout au long de votre vie professionnelle vous avez occupé des postes en vue, m’a-t-il dit. Vous vous définissez par votre travail et vous vous mesurez à l’aune de vos succès professionnels. Avez-vous la moindre idée de qui vous serez lorsque vous n’occuperez plus aucune fonction publique de premier plan ? Êtes-vous prêt à ce que personne ne vous appelle, à ce que personne ne recherche ou n’ait besoin de vos conseils ? »

Oups, je n’y avais pas vraiment pensé. Mais voilà ! Et je me suis dit : « Ne sera-t-il pas amusant de découvrir qui je suis lorsque je suis tout nu, sans bureau ni carte de visite ni associés professionnels qui ne m’apprécient peut-être même pas beaucoup ? Ne sera-t-il pas amusant de voir mon petit ego assoiffé se contorsionner pour attirer l’attention de temps en temps ? »

Et mes amis, ça a été chouette. Non sans quelques périodes de désarroi et d’inquiétude : je ne peux pas le nier. Mais pour moi, il n’y a pas eu de colère de type Roi Lear sur la lande, ni de désir brûlant de remonter en selle.

Lâcher prise. Même les vieux hommes blancs peuvent le faire. Et il est grand temps que davantage d’entre eux – davantage d’entre nous – apprennent à le faire.

Les opinions exprimées ici sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas les opinions ou les positions de LA Progressive.

*

Le révérend Peter Laarman est pasteur à la retraite, il a dirigé l’association Progressive Christians Uniting à Los Angeles.

Source : LA Progressive, Peter Laarman 28-07-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Gargarisme // 06.09.2024 à 09h05

Prochaine enquête : « Pourquoi les dictateurs africains sont tous Noirs et les conclusions qu’il faut en tirer ». Le monde anglo-saxon, spécialement américain, est implicitement structuré par la « race » et ce genre d’article « progressiste » montre bien qu’ils ont toutes les peines du monde a en sortir. Si l’on pouvait éviter d’importer cela en France, nous avons déjà suffisamment de nos propres problèmes…

19 réactions et commentaires

  • Linder // 06.09.2024 à 08h21

    Le titre est tellement raciste qu’on ne voit pas comment on peut lire l’article jusqu’au bout. Je ne suis pas sûre que Omar Bongo et bien d’autres aient été moins attachés que Biden, et les autres exemples évoqués, à son pouvoir.
    Quand au départ de Biden, il est surtout la conséquence de l’assassinat raté de Trump. Face à un Trump mort, il était certains que Biden gagnerait les élections, les républicains n’auraient pas pu fabriquer un candidat populaire en quelques semaines.
    N’est-ce pas madame Victoria Nuland (ceux qui suivent la guerre en Ukraine depuis 2014 savent sans doute qui c’est) qui promettait, au printemps, à Trump, « une mauvaise surprise » ?

  • Gargarisme // 06.09.2024 à 09h05

    Prochaine enquête : « Pourquoi les dictateurs africains sont tous Noirs et les conclusions qu’il faut en tirer ». Le monde anglo-saxon, spécialement américain, est implicitement structuré par la « race » et ce genre d’article « progressiste » montre bien qu’ils ont toutes les peines du monde a en sortir. Si l’on pouvait éviter d’importer cela en France, nous avons déjà suffisamment de nos propres problèmes…

  • Soljenitsine 500mg // 06.09.2024 à 09h32

    L’Europe n’est PAS l’Occident. La France n’est pas l’Amérique, pas tout à fait. L’histoire racialiste des USA n’a rien à voir avec les conséquences du colonialisme français. Par contre le racisme anti blanc est un phénomène en « Occident élargie », absurde, déconstructeur à souhait et bien made in usa dont nous nous empoisonnons volontiers. Les nouveaux racismes sont adoptés comme ceux qui furent inventés pour nous déculpabiliser du désastre colonial. Anti russe et anti blanc comme s’en vantent nos néo con et autres libéraux post modernes… Angela Davies fut accueillie avec visa et poste à la Sorbonne par le pouvoir gaulliste hier et aujourd’hui Snowden est à Moscou. Ne perdons pas l’est avec ces american theories racistes de la Californie académique

    • landstrykere // 06.09.2024 à 15h53

      > L’Europe n’est PAS l’Occident

      un fait capital… la dérive idéologique sur la sémantique des termes autour du vague  » West » s’est opérée graduellement au cour des années 2000, par simple effet de répétition par une classe journalistique dont l’inculture est abyssale, autant que l’absence de déontologie.

      Plus précisément la civiilisation occidentale, càd. grosso modo, européenne, n’est pas le « The West®© »

  • Lt Briggs // 06.09.2024 à 10h33

    Au-delà du titre, qui est raciste comme l’a indiqué Linder, le texte est très americano-centré et d’un niveau très bas.

    « Lorsque des femmes puissantes (comme Dianne Feinstein) s’accrochent trop longtemps je pense toujours qu’il s’agit pour elles d’une sorte de revanche »
    C’est du Léa Salamé dans le texte ! Surtout, en racialisant le sujet, l’auteur interdit à ses lecteurs, Blancs comme non Blanc, de comprendre les ressorts psychologiques universels qui rendent si attrayant le maintien à un poste important source de revenus, de privilèges, de statut social élevé.

    « de vieux hommes blancs que je connais, qui auraient dû quitter leur poste bien avant de devenir incompétents ou tyranniques, voire les deux à la fois »
    Zut, je croyais que le renouvellement des dirigeants était une problématique universelle, j’ai du me tromper. Il faut donc une loi qui interdise de rester trop longtemps au pouvoir uniquement pour les hommes blancs. Et tant pis pour le Camerounais Paul Biya en poste depuis 1982 ou l’Iranien Ali Khamenei, guide depuis 1989. Tant pis aussi pour feu Mao Zedong et Kim Jong-Il, encore aux manettes le jour de leur mort.

    • Fritz // 06.09.2024 à 15h53

      D’accord avec votre commentaire. Cela dit, si on tient à utiliser les couleurs, Khamenei est un blanc !
      Double caractéristique du racialisme anglo-saxon (et cela remonte effectivement aux Angles et Saxons, je pourrais citer à cet égard un texte ancien) :
      1) Classer l’humanité en couleurs, en oubliant le jaune au passage (sauf lorsqu’il s’agit d’injurier les Japonais)
      2) Réserver la couleur blanche aux Européens, de préférence anglophones, en oubliant les Blancs d’Afrique du Nord, de Syrie, de Palestine, de Turquie, d’Iran, d’Afghanistan, de l’Inde, etc., bref, beaucoup de monde.

      • Lt Briggs // 06.09.2024 à 18h46

        Je n’y tenais pas plus que ça, mais l’auteur y tenait visiblement, lui ! Khamenei est en effet un Blanc, mais en aucun cas un occidental, c’est même le contraire. Pas une seconde je n’ai eu l’impression qu’il était visé par l’auteur. Ce dernier ne s’est pas trop intéressé non plus à Sheick Hasina, dirigeante du Bangladesh récemment dégagée du pouvoir après un bien long règne…

  • Snjor // 06.09.2024 à 10h37

    Pourquoi les HOMMES BLANCS devraient-ils partir ?
    Qu’ils aient 20, 40 ou 99 ans, ils peuvent et DOIVENT rester s’ils en ont l’envie !
    En politique, seuls les ELECTEURS sont juges et arbitres !

    Cet article racialiste est RACISTE par nature.
    Que les personnes soient femme ou homme ; blanche, noire, jaune, vert à petits pois ON S’EN FOUT ! Sauf les racistes comme Laarman.

    p.s. : lui aussi, comme tous les « gauchistes », a son « mur des cons » qu’il ne veut pas révéler par « éthique professionnelle » !! Hallucinant.
    « Je suis pasteur et, tant par ETHIQUE PROFESSIONNELLE que par crainte de représailles, je ne révélerai pas les noms qui figurent sur mon tableau déshonneur privé où figurent vivants ou décédés, de vieux hommes blancs que je connais, »

    • Jolb56 // 06.09.2024 à 10h46

      Si ce n’est qu’en s’accrochant à leurs postes ils empêchent de fait les femmes et les jeunes d’arriver à des postes où elles et ils pourraient enfin peser sur des politiques élaborées par des gens qui n’ont plus les mêem préoccupations. Comment espérer que des vieux hommes blancs se soucient des femmes cheffes de ménage isolée ? des étudiant.es en situation de pauvreté ? non que seul;es les concerné.es puissent légiférer. les vieux blancs le peuvent, mais ont-ils les mêmes priorités ? Et comment expliquer que les femmes, elles ne s’accrochent pas ainsi au pouvoir ? Parmi les députés de plus de 65 ans : 100 députés dont 8 femmes…….. no comment. Et je ne me suis pas penshée sur le Sénat 😉

      • cedivan // 06.09.2024 à 11h30

        les femmes ne s’accrochent pas au pouvoir ?…. Pelosi, Feinstein (doyenne du Sénat US à 87 ans en 2020 et morte en 2023…), Royal etc…. La question de base est de toute façon débile et n’a aucun intérêt

  • Jolb56 // 06.09.2024 à 10h41

    Eh bien je trouve la question intéressante à poser ….. alors que nous avons un briscard de la politique plus très jeune qui devient premier ministre…. qu’est-ce qui fait qu’en France aussi les mâles blancs s’accrochent autant au pouvoir ? Certes les raisons en seront différentes de ce qu’il se passent aux USA mais on a exactement le même phénomène ….5 députés de plus de 80 ans (pas une femme), 45 députés de plus de 70 ans et moins de 80 ans dont 2 femmes, 50 députés entre 65 et 70 ans dont 6 femmes …

    • Snjor // 06.09.2024 à 12h08

      La question est biaisée…
      Tous ceux au pouvoir s’accrochent au pouvoir ! Et c’est normal. Aux votants de décider.

      Pourquoi en politique autant d’hommes ? Il suffit de regarder ceux qui s’engagent en politique : le % de femmes ayant une carte d’un parti est faible. C’est la galère pour trouver des femmes sur une liste paritaire (notamment aux municipales) et celles trouvées veulent être en fin de liste… Et pourtant la discrimination positive en faveur des femmes est là avec ces listes paritaires.

      Et pourquoi des blancs ? Dans un pays à majorité de blancs, c’est normal d’avoir une majorité de blancs ! En Afrique, il y a une majorité de noirs, chaque continent pareils.
      La gauche « progressiste » voit tout en fonction de la couleur de peau des gens. Cette gauche est raciste : ce sont les mêmes qui ont voulu coloniser le monde sous la IIIème république (cf le racialiste et héraut de la gauche même aujourd’hui, Jules Ferry).

  • Auguste Vannier // 06.09.2024 à 11h26

    Nous avons en France un « jeune homme blanc » qui s’accroche au pouvoir et qui choisi d’y raccrocher aussi « un vieille homme blanc »…

  • cedivan // 06.09.2024 à 11h27

    Franchement, ce genre d’article ne mérite pas d’être publié. C’est un ramassis de clichés, de raccourcis, d’aveuglements, de biais, de mauvaise foi, de haines recuites et refoulées. D’ailleurs et in fine, si l’auteur a pu écrire et publier librement, c’est parce que des hommes blancs, grecs puis latins il y a des milliers d’années, ont posé les bases d’une philosophie qui a conduit à la civilisation occidentale. Certes très loin de la perfection, mais pas si mal non plus quand on la compare aux autres.

  • Snjor // 06.09.2024 à 12h18

    Je rappelle aussi qu’avant Trump, qui était au pouvoir ?

    Obama

    Qu’ont vu en lui les personnes de Droite : un Démocrate
    Qu’ont vu en lui les personnes de Gauche (il suffit de voir les titres des quotidiens) : un noir ! Alors qu’il n’est pas noir !

    Sa mère est blanche… Il est « autant » l’un que l’autre.
    C’est pour ça qu’il ne lâche pas le pouvoir, lui non plus ? C’est débile.
    (Je rappelle qu’à partir du moment où il a dit au « vieux blanc » Biden de partir, celui-ci est parti)

    • Dominique65 // 06.09.2024 à 12h35

      Aux États-Unis, est considéré comme « noire » toute personne qui contient quelques « gènes noirs ».
      Ç’est du vocabulaire local je dirais que ça les regarde.
      Par contre, cette acception (et confusion) est arrivée en France. J’ai dans ma famille une jeune métisse qui évolue dans les milieux « progressifs ». Elle ne se dit pas métisse mais noire.

    • RGT // 06.09.2024 à 16h20

      Obama…

      Je vous prierai d’être poli pour les noirs, je m’abstiens de les insulter.

      Pour les plus vieux, il n’est rien d’autre que le fils spirituel de Colin Powell (le type qui brandissait une fiole « d’anthrax » aux nations unies).

      À l’époque, on disait de lui qu’il était « noir dehors mais blanc dedans ».

      Obama était strictement pareil, il suffit d’ailleurs de regarder toutes les guerres qu’il a initié pour la « grandeur » des USA pour en être convaincu (avec bien sûr la « grande » Killary Clinton pour l’inspirer).

      Comme partout, ce ne sont pas les « élus » pantins jetables qui décident réellement de la politique d’un état, ce sont ceux qui détiennent suffisamment de « pépettes » sonnantes et trébuchantes pour corrompre tout les rouages du pouvoir sans courir le risque d’être gênés.

      Les « pays civilisés » (et leurs larbins) sont au service de la corruptocratie.
      Et si les « dirigeants » et autres « élus » sont grabataires, c’est simplement parce que ce sont les plus serviles vis à vis de leurs « mécènes ».

  • Velgastriel // 06.09.2024 à 12h43

    Se plaindre que « l’homme (blanc) » « s’accroche hargneusement au pouvoir » puis justifier que la femme fasse EXACTEMENT la même chose a sa place, sous prétexte de revanche forcément légitime.

    Il ne fallait bien sûr pas s’arrêter a une première mauvaise impression du début du texte, elle s’est hélas avérée plutôt justifiée.

    Sérieusement, quel intérêt ? Les gens de pouvoir deviennent des drogués du pouvoir, quelle découverte. Mais non, c’est fondamentalement mauvais quand c’est l’Homme blanc etc qui le fait. Ce genre de bien pensance ne fait que desservir sa cause et nourrir le ressentiment de ces « jeunes masculinistes blancs » bien nombreux et méprisés.

    Je commence à rejoindre les avis anciens désapprouvant un americano-centrisme aussi lassant que vain sur ce blog…

  • Savonarole // 06.09.2024 à 19h00

    Le problème n’est pas tant que les gens de pouvoirs soient blancs , bruns , jaunes , verts ou vermoulus , nés dans un choux ou une rose … mais allez éxpliquer ça à un élécteur Américain vous !
    Le problème c’est qu’ils ne peuvent pas gouverner et que c’est systémique. Vous pouvez mettre n’importe qui à la tête de n’importe quel pays et les résultats seront pas très différents avec des gens « compétents » … et si vous mettez un tarré à une position de pouvoir les résultats vont ètre pire !
    Les peuples se gouverneraient très bien tout seuls avec un peu d’éducation idoine et de pratique , mais bien sur : personne ne veut en entrendre parler : c’est dur , c’est long , c’est chiant à faire alors les boucs-émissaires à haïr sont tellement plus pratique … pas besoin d’avoir à assumer la connerie collective !

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