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9.mai.20209.5.2020 // Les Crises

SARS-CoV-2 : ce que révèlent les interactions entre le virus et l’organisme

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Source : The Conversation
Traduit par l’équipe Les-Crises

Plus les chercheurs en savent sur la façon dont le coronavirus s’attache, envahit et détourne les cellules humaines, plus la recherche de médicaments pour le combattre est efficace. C’était l’idée que mes collègues et moi espérions réaliser lorsque nous avons commencé à dresser une carte du coronavirus il y a deux mois. Cette carte montre toutes les protéines du coronavirus et toutes les protéines du corps humain avec lesquelles ces protéines virales pourraient interagir.

En théorie, toute intersection sur la carte entre les protéines virales et humaines est un endroit où des médicaments pourraient combattre le coronavirus. Mais au lieu d’essayer de développer de nouveaux médicaments pour travailler sur ces points d’interaction, nous nous sommes tournés vers les plus de 2 000 médicaments uniques déjà approuvés par la FDA pour l’usage humain. Nous pensions que, sur cette longue liste, il y aurait quelques médicaments ou composés qui interagissent avec les mêmes protéines humaines que le coronavirus.

Nous avions raison.

Notre équipe multidisciplinaire de chercheurs de l’université de Californie à San Francisco, appelée QCRG, a identifié 69 médicaments et composés existants susceptibles de traiter le COVID-19. Il y a un mois, nous avons commencé à expédier des boîtes de ces médicaments à l’Institut Pasteur à Paris et à Mount Sinai à New York pour voir s’ils combattent effectivement le coronavirus.

Au cours des quatre dernières semaines, nous avons testé 47 de ces médicaments et composés en laboratoire contre des coronavirus vivants. Je suis heureux d’annoncer que nous avons identifié des pistes de traitement solides et mis en évidence deux mécanismes distincts pour la façon dont ces médicaments affectent l’infection par le SRAS-CoV-2. Nos conclusions ont été publiées le 30 avril dans la revue Nature.

Chaque endroit où une protéine de coronavirus interagit avec une protéine humaine est un site potentiel de médication.

Le processus de test

La carte que nous avons élaborée et le catalogue de médicaments de la FDA que nous avons consulté ont montré qu’il existait des interactions potentielles entre le virus, les cellules humaines et les médicaments ou composés existants. Mais nous ne savions pas si les médicaments que nous avons identifiés rendraient une personne plus résistante au virus, plus susceptible ou feraient quoi que ce soit.

Pour trouver ces réponses, nous avions besoin de trois choses : les médicaments, le virus vivant et les cellules dans lesquelles les tester. Il serait optimal de tester les médicaments dans des cellules humaines infectées. Cependant, les scientifiques ne savent pas encore quelles cellules humaines fonctionnent le mieux pour étudier le coronavirus en laboratoire. Nous avons donc utilisé des cellules de singe vert africain, qui sont fréquemment utilisées à la place des cellules humaines pour tester les médicaments antiviraux. Elles peuvent être facilement infectées par le coronavirus et réagissent aux médicaments de manière très proche de celle des cellules humaines.

Après avoir infecté ces cellules de singe avec un virus vivant, nos partenaires à Paris et à New York ont ajouté les médicaments que nous avons identifiés à la moitié et ont gardé l’autre moitié comme contrôle. Ils ont ensuite mesuré la quantité de virus dans les échantillons et le nombre de cellules vivantes. Si les échantillons contenant des médicaments présentaient un nombre de virus inférieur et plus de cellules vivantes que le témoin, cela suggérerait que les médicaments perturbent la réplication virale. Les équipes ont également cherché à déterminer la toxicité des médicaments pour les cellules.

Après avoir trié les résultats de centaines d’expériences utilisant 47 des médicaments prévus, il semble que nos prévisions d’interaction étaient correctes. Certains des médicaments agissent en effet pour combattre le coronavirus, tandis que d’autres rendent les cellules plus sensibles à l’infection.

Il est incroyablement important de se rappeler qu’il s’agit de résultats préliminaires qui n’ont pas été testés sur des personnes. Personne ne devrait aller acheter ces médicaments.

Mais les résultats sont intéressants pour deux raisons. Non seulement nous avons trouvé des médicaments individuels qui semblent prometteurs pour combattre le coronavirus ou qui pourraient rendre les gens plus sensibles à celui-ci, mais nous savons, au niveau cellulaire, pourquoi cela se produit.

Nous avons identifié deux groupes de médicaments qui affectent le virus et qui le font de deux manières différentes, dont l’une n’a jamais été décrite.

Perturber la traduction

À la base, les virus se propagent en entrant dans une cellule, en détournant une partie de la machinerie de la cellule et en l’utilisant pour faire d’autres copies du virus. Ces nouveaux virus continuent ensuite à infecter d’autres cellules. Une étape de ce processus consiste pour la cellule à fabriquer de nouvelles protéines virales à partir de l’ARN viral. C’est ce qu’on appelle la traduction.

En parcourant la carte, nous avons remarqué que plusieurs protéines virales interagissaient avec les protéines humaines impliquées dans la traduction et qu’un certain nombre de médicaments interagissaient avec ces protéines. Après les avoir testés, nous avons trouvé deux composés qui perturbent la traduction du virus.

Ces deux composés sont appelés ternatin-4 et zotatifine. Tous deux sont actuellement utilisés pour traiter le myélome multiple et semblent combattre COVID-19 en se liant aux protéines nécessaires à la traduction et en les inhibant dans la cellule.

La plitidepsine est une molécule similaire à la ternatin-4 et fait actuellement l’objet d’un essai clinique pour traiter COVID-19. Le second médicament, la zotatifine, agit sur une protéine différente impliquée dans la traduction. Nous travaillons avec le PDG de la société qui le produit pour le faire passer le plus rapidement possible en essais cliniques.

Récepteurs Sigma

Le deuxième groupe de drogues que nous avons identifié fonctionne d’une manière totalement différente.

Les récepteurs cellulaires se trouvent à la fois à l’intérieur et à la surface de toutes les cellules. Ils agissent comme des interrupteurs spécialisés. Lorsqu’une molécule spécifique se lie à un récepteur spécifique, cela indique à une cellule d’accomplir une tâche spécifique. Les virus utilisent souvent les récepteurs pour infecter les cellules.

Notre carte originale a identifié deux récepteurs prometteurs des cellules MV pour les traitements médicamenteux, SigmaR1 et SigmaR2. Les tests ont confirmé nos soupçons.

Nous avons identifié sept médicaments ou molécules qui interagissent avec ces récepteurs. Deux antipsychotiques, l’halopéridol et la melperone, qui sont utilisés pour traiter la schizophrénie, ont montré une activité antivirale contre le SRAS-CoV-2. Deux puissants antihistaminiques, la clemastine et la cloperastine, ont également montré une activité antivirale, tout comme le composé PB28 et l’hormone féminine progestérone.

N’oubliez pas que toutes ces interactions n’ont été observées jusqu’à présent que dans des cellules de singe en boîtes de Pétri.

À l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement comment les protéines virales manipulent les récepteurs SigmaR1 et SigmaR2. Nous pensons que le virus utilise ces récepteurs pour aider à faire des copies de lui-même, de sorte que la diminution de leur activité inhibe probablement la réplication et réduit l’infection.

Il est intéressant de noter qu’un septième composé – un ingrédient que l’on trouve couramment dans les antitussifs, appelé dextrométhorphane – fait le contraire : Sa présence aide le virus. Lorsque nos partenaires ont testé des cellules infectées avec ce composé, le virus a pu se répliquer plus facilement, et davantage de cellules sont mortes.

C’est une découverte potentiellement très importante, mais, et je ne saurais trop insister sur ce point, d’autres tests sont nécessaires pour déterminer si le sirop antitussif contenant cet ingrédient doit être évité par une personne atteinte de COVID-19.

Toutes ces découvertes, bien que passionnantes, doivent faire l’objet d’essais cliniques avant que la FDA ou toute autre personne ne décide de prendre ou d’arrêter de prendre l’un de ces médicaments en réponse à COVID-19. Ni les gens, ni les décideurs politiques, ni les médias ne doivent paniquer et sauter aux conclusions.

Il est également intéressant de noter que l’hydroxychloroquine – le médicament controversé qui a donné des résultats mitigés dans le traitement de COVID-19 – se lie également aux récepteurs SigmaR1 et SigmaR2. Mais d’après nos expériences dans les deux laboratoires, nous ne pensons pas que l’hydroxychloroquine se lie efficacement à ces récepteurs.

Les chercheurs savent depuis longtemps que l’hydroxychloroquine se lie facilement aux récepteurs du cœur et peut causer des dommages. En raison de ces différences dans les tendances de liaison, nous ne pensons pas que l’hydroxychloroquine soit un traitement fiable. Les essais cliniques en cours devraient bientôt permettre de clarifier ces inconnues.

Un traitement plus tôt que plus tard

Notre idée était qu’en comprenant mieux comment le coronavirus et le corps humain interagissent, nous pourrions trouver des traitements parmi les milliers de médicaments et de composés qui existent déjà.

Notre idée a fonctionné. Nous avons non seulement trouvé de nombreux médicaments susceptibles de combattre le SRAS-CoV-2, mais nous avons aussi appris comment et pourquoi.

Mais ce n’est pas la seule chose qui nous enthousiasme. Ces mêmes protéines que le CoV-2 du SRAS utilise pour infecter et se répliquer dans les cellules humaines et qui sont ciblées par ces médicaments sont également détournées par les coronavirus apparentés SARS-1 et MERS. Ainsi, si l’un de ces médicaments fonctionne, il sera probablement efficace contre COVID-22, COVID-24 ou toute autre itération de COVID qui pourrait apparaître.

Ces pistes prometteuses auront-elles un quelconque effet ?

L’étape suivante consiste à tester ces médicaments sur l’homme. Nous avons déjà commencé ce processus et, grâce à ces essais, les chercheurs examineront des facteurs importants tels que le dosage, la toxicité et les interactions bénéfiques ou néfastes potentielles dans le contexte de COVID-19.

Source : The Conversation
Traduit par l’équipe Les-Crises


Source : Nature
Traduit par l’équipe Les-Crises

Le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2, l’agent causal de la maladie respiratoire COVID-19, a infecté plus de 2,3 millions de personnes, tué plus de 160 000 personnes et causé des perturbations sociales et économiques dans le monde entier. Il n’existe actuellement aucun médicament antiviral dont l’efficacité clinique soit prouvée, ni aucun vaccin pour sa prévention, et ces efforts sont entravés par une connaissance limitée des détails moléculaires de l’infection par le SRAS-CoV-2.

Pour y remédier, nous avons cloné, marqué et exprimé 26 des 29 protéines du CoV-2-SARS dans des cellules humaines et identifié les protéines humaines physiquement associées à chacune d’entre elles par spectrométrie de masse avec purification par affinité (AP-MS), identifiant 332 interactions à haut niveau de confiance entre le CoV-2-SARS et les protéines humaines (IPP).

Parmi celles-ci, nous identifions 66 protéines humaines médicamenteuses ou facteurs de l’hôte ciblés par 69 composés (29 médicaments approuvés par la FDA, 12 médicaments en essais cliniques et 28 composés précliniques).

Le criblage d’un sous-ensemble de ceux-ci dans de multiples essais viraux a permis d’identifier deux ensembles d’agents pharmacologiques présentant une activité antivirale : les inhibiteurs de la traduction de l’ARNm et les régulateurs prédits des récepteurs Sigma1 et Sigma2.

D’autres études de ces agents ciblant le facteur hôte, y compris leur combinaison avec des médicaments qui ciblent directement les enzymes virales, pourraient conduire à un régime thérapeutique pour traiter COVID-19.

Source : Nature
Traduit par l’équipe Les-Crises


SARS-CoV-2 : une carte géante pour identifier les interactions entre le virus et l’organisme

Source : Futura Sciences

Un travail phénoménal a été entrepris par huit équipes de chercheurs : la création d’une carte géante des interactions possibles entre protéines virales et cellules humaines. L’objectif : trouver des pistes thérapeutiques pour conduire des essais cliniques randomisés afin de repositionner d’éventuels médicaments efficaces déjà disponibles sur le marché.

Dans cette lutte contre le SARS-CoV-2, chaque minute compte. Il faut à tout prix éviter de perdre du temps. Malheureusement, du temps a déjà été perdu concernant les traitements, notamment à cause d’un engouement médiatique sans nom auprès d’une thérapeutique particulière. Pendant ce temps-là, une équipe californienne a construit une carte des interactions possibles entre les protéines virales du nouveau coronavirus SARS-CoV-2 et les protéines humaines. Cela dans l’espoir de trouver des sites d’interactions où des médicaments déjà existants pourraient agir et lutter contre le virus. Leur recherche fondamentale va sans doute permettre d’entreprendre des essais cliniques pour tenter de découvrir un traitement contre le Covid-19. Leur article est paru dans la revue Nature et une interview de l’auteur principal est publiée dans le journal The Conversation. Cet article s’inspire directement de ces deux contenus.

Un projet titanesque

La connaissance d’un virus est ce qui permet le mieux d’aboutir à un traitement curatif. C’est dans cette optique-là que sont d’ailleurs testés plusieurs médicaments en ce moment, notamment dans l’essai européen Discovery. Ce sont des antiviraux et plusieurs preuves issues de recherche fondamentale et d’études in vitro suggèrent une efficacité possible. Bien évidemment, celle-ci reste à démontrer avec des essais cliniques rigoureux. C’est pour servir cet objectif – la connaissance du virus – que ces chercheurs ont entrepris le projet de dresser une carte de toutes les interactions possibles entre protéines virales et protéines humaines. En effet, c’est comme cela que fonctionne actuellement le paradigme du monde pharmaceutique : un traitement a généralement pour objectif d’agir sur un récepteur cellulaire précis pour l’exacerber ou l’inhiber.

Pour trouver un traitement rapidement disponible, ils ont comparé les sites d’intersections identifiés et la pharmacologie de différents médicaments – plus de 2.000 – déjà existants et sur le marché. Depuis, 47 médicaments susceptibles de fonctionner, c’est-à-dire agissant sur une interaction donnée, ont été testés dans plusieurs laboratoires du monde entier contre le SARS-CoV-2. Précisons tout de suite que ces tests ont eu lieu dans des cultures de cellules de singes verts (à défaut de savoir quel modèle cellulaire est pertinent pour étudier les cellules humaines infectées par le SARS-CoV-2 et parce que celles des singes verts sont fréquemment utilisées pour tester les médicaments antiviraux) avec l’espoir qu’une efficacité soit décelée. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils avaient vu juste.

Des pistes prometteuses

Des cellules ont été infectées (d’autres non pour servir de comparatif) et les médicaments identifiés ont été inoculés au sein de ces dernières. Par la suite, les scientifiques ont suivi l’évolution de la charge virale mais également du nombre de cellules humaines. Plusieurs médicaments ont fait leurs preuves, in vitro. Mais avant d’en venir là, il faut reprendre quelques bases.

Un virus infecte une cellule en se servant d’elle et de la machinerie protéique humaine à son avantage. Un peu comme quand vous vous servez de votre réseau Twitter ou Facebook pour partager un post. Vous utilisez vos amis (les cellules) pour répandre votre message (le virus) et celui-ci se sert de vos amis et de la machinerie du réseau social (les protéines humaines) pour se répandre. C’est pour cela que le terme vidéo virale est approprié lorsqu’on parle d’un contenu qui se répand très vite sur les réseaux sociaux. Dans leur étude, les investigateurs ont tenté d’agir sur ces protéines humaines impliqués dans la traduction de matériel génétique cellulaire en temps normal. Certains médicaments parviennent, in vitro, à inhiber les protéines de traduction dont le virus se sert, ce qui, in fine, perturbe sa réplication.

Cependant, ils ont identifié un autre mécanisme d’infection inconnu jusqu’à présent concernant les coronavirus. Cela concerne deux récepteurs cellulaires, Sigma R1 et Sigma R2. Ici, le mécanisme est différent. Le récepteur cellulaire est une sorte de serrure où s’insère une clef qui commande à la cellule une action précise à effectuer. Un peu comme lorsque vous jouez à un jeu vidéo : une touche précise sur le clavier, ou la manette, correspond à une action bien déterminée dans le jeu. Perturber leur expression pourrait donc agir dans la lutte contre le virus. C’est un peu comme si vous enleviez un bouton de votre manette ou de votre clavier. L’action que vous vouliez réaliser dans le jeu ne serait plus possible. En revanche, ils ont aussi constaté que certaines molécules ont l’effet inverse : elles exacerbent l’expression de ces récepteurs. Pour reprendre l’analogie du jeu vidéo, c’est un peu comme si la touche requise pour faire une action apparaissait plusieurs fois sur votre manette ou clavier. Il devient alors plus facile de s’en servir. De même, si l’expression des récepteurs est exacerbée, le travail est d’autant plus facile pour le virus. Aussi, certaines molécules peuvent se lier à plusieurs récepteurs, ce qui pose la question de la balance bénéfices/risques. Par exemple, l’hydroxychloroquine se lie aux récepteurs Sigma R1 et Sigma R2 mais étant donné son affinité avec certains récepteurs des cellules cardiaques, les auteurs ne jugent pas cette piste adéquate. On rappelle que l’hydroxychloroquine, tout comme le Remdesivir, ne constitue pas, à l’heure actuelle, un traitement éprouvé à la balance bénéfices/risques bien connue dans le cadre du Covid-19.

Enfin, l’importance majeure de ce travail réside dans la pérennité qu’il pourrait nous accorder pour la suite. En effet, ces mécanismes mis au jour par les scientifiques sont semblables entre les coronavirus : SARS-CoV-2, SARS-CoV-1 et MERS-CoV. Cela sera certainement très précieux si nous avons encore à lutter contre un coronavirus du même genre dans le futur.

De la prudence absolument nécessaire

Pendant toute son interview, Nevan Krogan, l’auteur principal de l’étude, ne manque pas de tempérer ces résultats afin de bien transmettre au public et au monde le fait qu’il s’agit de résultats préliminaires in vitro. Même si cela est enthousiasmant, en sciences, et qui plus est en sciences médicales, il ne faut pas laisser son espoir prendre le dessus. Les scientifiques sont actuellement en contact avec le monde de l’industrie pour que la réalisation d’essais cliniques concernant ces nouvelles pistes identifiées se mette en place au plus vite. Mais rien ne doit être décidé dans l’urgence. Il faudra attendre les essais cliniques de bonnes qualités pour espérer sauver des vies humaines.

Source : Futura Sciences

Commentaire recommandé

Jean-Do // 09.05.2020 à 09h54

Depuis le début de l’incident Covid, Les Crises continuent leur travail de veille de qualité scientifique et renforcent leur crédibilité et c’est bien agréable. J’ai pu cependant constater que les mensonges des « experts » de l’infox (Le Monde & C°) comme l’envahissement récent et incontrôlé des trolls « raoultiens » avaient un impact négatif auprès de certaines responsables d’organisations.

Je plaide de manière insistante pour la possibilité de ne lire les réponses aux commentaires (et aux réponses aux réponses, etc…) qu’en le demandant spécifiquement via un bouton comme cela se pratique souvent ailleurs.

31 réactions et commentaires

  • sergeat // 09.05.2020 à 08h45

    Et la psychose continue,en France on continue de rabâcher comment l’ennemi va être anéanti:grace à l’avancée de l’armée rouge sur le front de l’est et le débarquement de Gilead en Normandie,suivi de l’arrivée de Macron à Berlin après la destruction de notre économie et le son réveil par l’UE.

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  • catherine // 09.05.2020 à 09h07

    Le débarquement arrivera trop tard, la résistance plus préoccupée de soigner que de chercher ad vitam eternam, a déjà terrassé le monstre.

    La vie reprend mais sur un champ de ruine.

    Nous entrons dans la période où il faudra étudier les raisons de ce désastre.

      +7

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 09.05.2020 à 09h07

    Petite remarque générale sur un problème de traduction : le passage surligné en jaune « personne ne devrait aller acheter ces médicaments » comporte une inexactitude de traduction commune et assez grave. L’anglais qui est ici traduit est à coup sûr « nobody should go and buy these drugs ». Mais « should » dans ce cas n’a pas la valeur conditionnelle du français « devrait », ni la valeur hypothétique qui se paraphraserait par « nous ne pensons pas que quelqu’un va aller acheter ce médicament », également possible avec « devrait », et qui serait carrément un contre-sens. « Should » est ici en réalité une forme d’impératif poliment exprimé. De même lorsque on vous dit « you are supposed to » ou « you are not supposed to ». Il s’agit d’un ordre ou au minimum d’un avertissement. La traduction correcte est donc en français, langue plus directe, un simple impératif : « ne vous jetez pas sur ces produits ». Cette faute de traduction est malheureusement fréquente et peut conduire à des malentendus.

      +17

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    • yann // 09.05.2020 à 09h34

      Capelovici, sors de ce corps !

        +6

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      • Jean-Pierre Georges-Pichot // 09.05.2020 à 09h47

        Vous ne sauriez tomber plus juste : j’ai eu Jacques Capelovici pour professeur d’anglais au lycée Lakanal en classe de première. C’était en 1965-1966, et cela valait le coup. J’aurais des anecdotes à raconter sur le sujet, mais ce n’est pas le moment.

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        • yann // 09.05.2020 à 18h25

          L’époque où on regardait ses maîtres en tant que disciple et non en tant qu’esclave.
          Gntidjuu.

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        • Karine // 09.05.2020 à 22h31

          Je pense que ce professeur aurait beaucoup à dire en ce moment sur les errements de langage et de logique que nous assènent nos élites! car normalement, ce que l’on conçoit bien…

            +1

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    • Dominique65 // 09.05.2020 à 13h28

      Le soulignement de ce passage pose également un autre problème : le blog d’Olivier s’adresse aux français qui n’ont de toute façon pas la possibilité d’acheter ces médicaments sans ordonnance. C’est le seul passage de l’article qui est souligné, comme si c’était là le point important. Olivier qui regrette souvent l’état hors-sol de nos élites tend à se retrouver ici dans cette lévitation.

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 09.05.2020 à 09h43

    On est forcément admiratif sur le niveau de la complexité maîtrisée par ces chercheurs. On imagine qu’à côté de leur champ de recherche, parcouru par quelques dizaines de personne au plus, seules capables de comprendre ce qu’ils font, existent quelques milliers de champs de recherche comparables dont eux n’ont aucune compréhension détaillée. La science moderne est ainsi structurée : spécialisée et cloisonnée. De temps en temps, une découverte produit un objet qui est opératoire, mais de façon imprévisible quant au point et à l’amplitude. Exemple : le laser, qui révolutionne la chirurgie. Et pour élargir le champ au problème qui nous affecte en ce moment, on en déduit deux choses. Primo: les « scientifiques » qui conseillent nos gouvernants, forcément, ne savent pas de quoi ils parlent. Ils se répartissent donc en deux groupes : ceux qui le savent, l’admettent, et en tiennent compte. Et les autres, qui font semblant parce qu’ils ont d’autres paramètres pour orienter leurs avis. Secondo : l’approche techniciste d’une situation sanitaire qui découle d’un état de civilisation ne fera jamais que courir après les problèmes. Cet article décrit l’activité frénétique d’un monde de la recherche qui ramasse des billes de mercure dans les rainures du parquet après avoir cassé le baromètre. (Je parle d’expérience, cela m’est arrivé).

      +10

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    • Bigtof // 09.05.2020 à 16h19

      Je suis d’accord et j’ajouterai (mais ce n’est que mon intuition basée sur mes faibles connaissances en sémantique générale) que la structure des langues européennes a sans doute permis les immenses progrès faits par les sciences occidentales dans les 2 ou 3 derniers siècles, car la recherche, basée sur ces langages, de type analytique a permis qui a permis de descendre de plus en plus loin dans l’hyper spécialisation, d’autant plus que le langage influe autant sur la façon de penser que l’inverse. A noter d’ailleurs que parmi ces langues l’anglais est plus plastique que le Français ou l’Allemand dans lesquels la syntaxe influe moins que le sens initial (paradigmatique) du mot.
      Les futurs progrès de la sciences seront sans doute beaucoup plus dûs à l’intégration de beaucoup de domaines scientifiques différents (biologie et mécanique quantique par exemple).
      Dans ce cadre, la plasticité liée aux langues extrême-orientales dûe à la richesse infinie des idéogrammes dans les pensées – l’importance du sens dans la syntaxe – (je parle de la fabrication de concept et de l’imagination, et de la conformation corticale ou logique qui en découle et pas de leur retranscription ensuite en une langue plus scientifique) et à la versatilité des sens pour un même « mot », n’ouvrirait-elle pas une ère durant laquelle les japonais, et les chinois, seront plus facilement porteurs des progrès scientifiques ?
      Merci pour vos commentaires…

        +0

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  • Jean-Do // 09.05.2020 à 09h54

    Depuis le début de l’incident Covid, Les Crises continuent leur travail de veille de qualité scientifique et renforcent leur crédibilité et c’est bien agréable. J’ai pu cependant constater que les mensonges des « experts » de l’infox (Le Monde & C°) comme l’envahissement récent et incontrôlé des trolls « raoultiens » avaient un impact négatif auprès de certaines responsables d’organisations.

    Je plaide de manière insistante pour la possibilité de ne lire les réponses aux commentaires (et aux réponses aux réponses, etc…) qu’en le demandant spécifiquement via un bouton comme cela se pratique souvent ailleurs.

      +9

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    • Enma // 11.05.2020 à 03h02

      Permettez-moi d’être d’un autre avis concernant la lecture des commentaires. Quand on a une connexion lente, avoir à les dérouler à mesure peut rapidement devenir très fastidieux.

      Pour ce qui est de renforcer la crédibilité du blog, on peut en effet se demander si ça n’a pas été l’objectif tout du long de cette crise. Au point d’être passé complètement à côté d’aspects cruciaux, notamment sociopolitiques et psychosociologiques, à force de concentrer l’attention sur un épiphénomène (Raoult).

      Un blog digne de naviguer parmi les grands, le Décodex n’en disconviendra pas.

        +1

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  • Brian64 // 09.05.2020 à 10h49

    Merci OB de tenir votre ligne sur ce point, et sur d’autres.

      +9

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    • Françoise // 09.05.2020 à 16h19

      A force de tenir sa ligne, s’il tombe sur un gros poisson il va tomber à l’eau !

        +9

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      • anatole27 // 10.05.2020 à 19h18

        Les gros poissons ne sont souvent que de petites sardines

          +0

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  • lecrabe // 09.05.2020 à 11h25

    Ainsi l’efficacité relative de la chloroquine est confirmée. Alors certes pas dans les règles de l’art et certes ce n’est pas un traitement 100% efficace, ni 100% sans danger, mais enfin, en temps de pandémie je comprends que faute de mieux les médecins soient tentés de l’utiliser pour soigner leurs patients: le temps qu’un traitement sûr et efficace soit élaboré selon les contraintes de la pharmacologie capitaliste, l’épidémie se sera éteinte, les morts enterrés.
    Chacun pourra juger de la pertinence d’un blog qui oeuvre pour empêcher l’exercice de la médecine par des médecins et faire son examen de conscience.

      +41

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    • Kalaeman // 13.05.2020 à 09h08

      C’est un peu fort de parler d’efficacité relative confirmée après avoir lu cet article, alors qu’il est clairement dit que les auteurs ne pensent pas que la chloroquine soit un traitement fiable.

      Et il est ridicule de dire que ce blog œuvre pour empêcher l’exercice de la médecine par des médecins ! la seule chose qu’il a faite est de dénoncer ce qu’il considère être des incohérences et des manquements à l’éthique dans les études d’un certain professeur. Même si vous n’êtes pas d’accord avec, une dénonciation n’empêche rien du tout, elle essaye simplement d’avertir.

      Pour ma part, je pense que O.B a montré de manière convaincante que l’étude du professeur Raoult n’est pas satisfaisante et ne prouve pas l’efficacité du médicament, au contraire de ce qu’avance la conclusion de l’étude. Libre à vous de faire ce que vous voulez pour vous même mais on ne peut pas décider de la gestion d’une épidémie à l’échelle d’un pays sur un peut être.

      Pour un sujet d’une telle importance, il faut être particulièrement attentif à ne pas faire d’erreurs car des millions de vies sont impactés. La critique, de manière générale mais plus particulièrement dans ce cas, est bonne car elle permet d’éviter les erreurs potentiellement dramatiques. L’étude doit être refaite et améliorée en prenant en compte les critiques afin de montrer avec une grande certitude l’efficacité du médicament.

        +0

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  • Pegaz // 09.05.2020 à 11h50

    Source : The Conversation

    Il est également intéressant de noter que l’hydroxychloroquine – le médicament controversé qui a donné des résultats mitigés dans le traitement de COVID-19 – se lie également aux récepteurs SigmaR1 et SigmaR2. – Mais d’après nos expériences dans les deux laboratoires, « nous ne pensons pas » que l’hydroxychloroquine se lie efficacement à ces récepteurs.

    Se lie également aux récepteurs MAIS « nous ne pensons pas » !

    Avis pas très scientifique !!!

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    • Alain V // 09.05.2020 à 15h45

      Il est écrit : nous ne pensons pas qu’elle se lie EFFICACEMENT.

        +4

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      • lairderien // 09.05.2020 à 18h37

        Oui mais s’il pensent seulement, c’est qu’il ne s’agit pas d’une certitude. Donc ce n’est qu’une opinion non étayée par une preuve 😉
        Donc au lieu de penser, merci de prouver !

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        • anatole27 // 10.05.2020 à 19h39

          Peut être que celle analyse des études de Krogan par un chercheur de l’institut pasteur vous convaincra plus

          https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/comment-etude-mecanismes-multiplication-du-sars-cov-2-permet-identifier-molecules-potentiellement

          PB28 : une activité antivirale nettement supérieure à celle de l’hydroxychloroquine

          Parmi les médicaments ciblant les récepteurs Sigma-1 et Sigma-2, il a été observé, lors d’expériences en laboratoire, que le composé préclinique appelé PB28 présente une activité antivirale environ 20 fois supérieure à celle de l’hydroxychloroquine, dont la possible efficacité thérapeutique contre le Covid-19 fait l’objet de multiples essais cliniques.

          Une théorie aux effets secondaires cardiaques de l’hydroxychloroquine

          La nouvelle étude apporte une possible explication aux lourds effets secondaires cardiaques observés au cours de certaines études cliniques interrompues sur l’hydroxychloroquine. Les chercheurs ont, en effet, démontré qu’en plus de cibler les récepteurs Sigma-1 et Sigma-2, l’hydroxychloroquine se lie à une protéine appelée hERG, essentielle à la régulation de l’activité électrique du cœur. Ces résultats, obtenus en laboratoire, pourraient expliquer les risques associés à l’utilisation possible de cet agent pour traiter le Covid‑19.

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    • panpan // 09.05.2020 à 18h33

      The Conversation fait probablement référence à cette étude : « Identification of antiviral drug candidates against SARS-CoV-2 from FDA-approved drugs » : doi: https://doi.org/10.1101/2020.03.20.999730
      « Avant notre évaluation de 48 médicaments contre L’infection par le SRAS-CoV-2, nous avons également testé l’activité antivirale de plusieurs autres médicaments en fonction de l’effet cytopathique du virus en présence de chaque médicament (Figure 2). En particulier, l’effet du favipiravir et de l’atazanavir a été comparé à ceux des médicaments de référence (chloroquine, lopinavir, remdesivir) parce que le favipiravir est considéré comme un médicament candidat pour les essais cliniques et que l’atazanavir a été récemment prédit comme le médicament antiviral le plus puissant par modélisation D’inférence AI 13. Cependant, dans le travail actuel, nous n’avons observé aucune activité antivirale du favipiravir ou de l’atazanavir…
      Nous avons trouvé un total de 24 médicaments qui présentaient une efficacité antivirale (0,1 µM < IC50 < 10 µM) contre le SRAS-CoV-2. En particulier, deux médicaments approuvés par la FDA-le niclosamide et le ciclésonide – ont été remarquables à certains égards. Ces médicaments seront testés dans un modèle animal approprié pour leurs activités antivirales. Dans un proche avenir, ces médicaments déjà approuvés par la FDA pourraient être développés après des essais cliniques afin de fournir des options thérapeutiques supplémentaires pour les patients atteints de COVID-19…

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    • Subotai // 09.05.2020 à 20h34

      « le médicament controversé qui a donné des résultats MITIGES dans le traitement de COVID-19 »
      Mitigés = résultats moyens ET pas définissables
      ET
      « d’après nos expériences dans deux laboratoires » (sous entendu avec les mêmes résultats)
      Logiquement parce que résultats PAS définissables
      « nous ne pensons pas que LA LIAISON de l’hydroxychloroquine A CES RÉCEPTEURS soit efficace ».

      Qu’est ce qui n’est pas scientifique là dedans?
      Le fait de « penser » ?
      Qu’auraient ils du dire ?
      « Nous sommes sûr qu’il est efficace. »
      Ou, « nous sommes sûr qu’il n’est pas efficace »?
      Ou: « Nous ne savons pas s’il est efficace »
      Ou: « Nous savons qu’il n’est pas efficace »
      Etc, etc…

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      • jp // 10.05.2020 à 18h34

        Très drôle: d’un côté on exige des expériences strictement scientifiquement validées menées en double aveugle avec traitements mathématiques statistiques cardinaux et d’un autre côté on doit trouver scientifique les expressions du style « mitigé, on pense que, etc  » qui sont des impressions, des étâts d’âme, et non des faits statistiquement démontrés. La phrase  » nous ne pensons pas que LA LIAISON de l’hydroxychloroquine A CES RÉCEPTEURS soit efficace  » n’a aucun sens chimique. Par exemple, viendrait-il à l’idée de chimistes sérieux de dire qu’à propos de l’échange Hémoglobine-O2 de l’air on puisse écrire « nous ne pensons pas que cet échange puisse se faire en 1/10 de seconde », ce qui est le cas.

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  • Bernard Samson // 09.05.2020 à 14h18

    The efficacy of Chloroquine derivatives in COVID-19: a meta-analysis based on the first available reports (version du 7 mai).
    C’est là : https://www.mediterranee-infection.com/the-efficacy-of-chloroquine-derivatives-in-covid-19-a-meta-analysis-based-on-the-first-available-reports/
    Et c’est probablement très discutable.En particulier la conclusion : « A meta-analysis of available reports demonstratesthat chloroquine derivatives are effective to improve clinical and biological outcomes but,more importantly, it reduces mortality by a factor of 2 to 3 in patients infected with COVID-19 ».
    Mais ça vaut peut-être la peine d’y jeter un oeil.
    Non?

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  • Karine // 09.05.2020 à 22h45

    et les médecins d’aujourd’hui, tentés de prescrire différents types de traitement (et je ne parle pas des marseillais!) sont contraints à stagner… on croirait retrouver les principes rigides de la médecine qui soignait en interdisant l’autopsie!

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  • Pegaz // 09.05.2020 à 23h00

    « Mais au lieu d’essayer de développer de nouveaux médicaments pour travailler sur ces points d’interaction, nous nous sommes tournés vers les plus de 2 000 médicaments uniques –
    Déjà Approuvés Par la FDA pour l’Usage Humain –  » – Source : The Conversation

    !!! Source : Nature
    Parmi celles-ci, nous identifions 66 protéines humaines médicamenteuses ou facteurs de l’hôte ciblés par 69 composés – (29 médicaments approuvés par la FDA, 12 médicaments en essais cliniques et 28 composés précliniques). – !!!

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  • zozefine // 10.05.2020 à 10h04

    un truc est sûr et certain : c’est que « demain » (donc « après ») l’industrie pharmaceutique nous enroulera autour de son petit doigt où, quand et comment elle veut. et pas besoin de demander « pourquoi ».
    en plus, soigner la bestiole à coup d’antipsychotique, franchement, ça fait hurler de rire, non ? (jaune, le rire)

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