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26.décembre.201426.12.2014 // Les Crises

[Livre exceptionnel] Les marchands de doute, de Naomi Oreskes et Erick Conway

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Suite de l’article sur le parallélisme Scientifiques / Médias / Population.

Je vous recommande aujourd’hui un livre exceptionnel, et je pèse mes mots : Les marchands de doute, aux éditions Le Pommier.

C’est vraiment un des livres les plus épatants que j’ai lus depuis plusieurs années.

Le pitch

 Ce livre décrit dans une formidable enquête journalistique comment on a façonné l’opinion publique en lui instillant du doute sur des sujets où il n’y en avait plus, pour retarder l’adoption de mesures.

Ce livre traite analyse ainsi dans le détail les stratégies dilatoires mises en oeuvre dans le cas du tabac, les pluies acides, le tabagisme passif et, cerise sur le gâteau, le réchauffement climatique, dont le président Lyndon Johnson disait en 1965 que :

« Notre génération a modifié la composition de l’atmosphère à l’échelle globale en […] augmentant régulièrement la quantité de gaz carbonique résultant de combustibles fossiles. » [Président Lyndon Johnson, message spécial au congrès en 1965]

Mais :

« Le problème avec les Américains, c’est qu’ils ne lisent jamais le compte rendu de la réunion précédente. » [Adlaï Stevenson]

En fait, outre les aspects mercantiles évidents, le raisonnement de certains « experts » est toujours le même : s’il y a un problème collectif réel et grave, il va falloir agir. Donc, il va falloir des lois. Donc plus d’État. Donc moins de liberté individuelle. Donc on va tous mourir égorgés par les communistes. Accepter ceci, c’est « accepter la réalité de l’échec du marché. C’est reconnaître les limites du capitalisme de marché ». « Mais comme le remarqua avec sagesse le philosophe Isaiah Berlin, la liberté pour les loups signifie la mort des agneaux ».

Car le plus formidable dans ce livre, c’est qu’on découvre non seulement que la plupart des « scientifiques » qui soutiennent l’innocuité des choses ne sont en rien des spécialistes du sujet, mais que, pire que tout, on retrouve les mêmes qui niaient les méfaits du tabac 30 ans plus tard nier le réchauffement climatique ! La plupart étant aussi pour les raisons évoquées de féroces néoconservateurs puissamment anticommunistes dans les années 1950 et 1960.

L’argument central

Je résume l’argument fondamental, qu’il faut bien comprendre, en extrayant une citation de la conclusion :

Les protagonistes de notre histoire firent du doute une marchandise parce qu’ils comprirent […] que le doute fonctionne. Et il fonctionne parce que nous avons une vision erronée de la science. Nous pensons que la science produit des certitudes. Par conséquent, si la certitude fait défaut, nous pensons que la science fait défaut ou n’est pas achevée. […] Mais l’histoire nous montre que la science ne produit pas de certitudes. Elle ne fournit pas de preuves. Elle ne fournit qu’un consensus d’experts, fondé sur l’examen minutieux des faits et de leur organisation.

Écouter les « deux versions » sur un problème a du sens lorsqu’il s’agit de débats politiques au sein d’un système biparti. Mais lorsqu’une question scientifique est débattue, il peut y avoir trois, quatre, une douzaine d’hypothèses en compétition qui font l’objet de recherches. […] La recherche produit des preuves qui peuvent finir par régler la question posée. (…] Les « deux versions » disparaissent alors pour ne laisser qu’une connaissance scientifique acceptée. Il peut rester des questions non résolues […] mais en ce qui concerne la question réglée, il n’y a plus que le consensus de l’opinion des experts. C’est cela, la connaissance scientifique. […]

Depuis 1660, la science s’est développée de façon plus qu’exponentielle, mais l’idée fondatrice est demeurée la même : les idées scientifiques doivent s’appuyer sur des faits, et être soumises à acceptation ou rejet. […] Quel que soit l’ensemble des faits, à la fois l’idée et ce qui la soutient doivent être évalués par un jury composé de pairs de la discipline. Tant qu’une opinion n’est pas passée à travers ce filtre – le jugement par les pairs -, ce n’est pas plus qu’une opinion. Seules sont considérées comme des savoirs les idées qui sont acceptées par le collège des experts. […] Inversement, si l’opinion est rejetée, le scientifique honnête est supposé accepter ce jugement, et se tourner vers d’autres problèmes. En science, on n’est pas censé s’accrocher jusqu’à épuisement des opposants. […]

Le journalisme moderne ignore cette réalité. Nous croyons que si quelqu’un n’est pas d’accord, ce désaccord mérite considération, que c’est la règle du jeu. Nous ne comprenons pas que, dans de nombreux cas, cette personne a déjà reçu la considération qu’elle méritait dans les cadres institutionnels de la science. [Lorsque les scientifiques négativistes] exprimèrent leurs opinions auprès du grand public, ils s’écartaient des protocoles institutionnels qui, pendant 400 ans, avaient garanti la véracité des énoncés scientifiques.

Nombre des points de vue de nos contradicteurs avaient déjà été discutés dans les cercles scientifiques et n’avaient pas franchi le test de l’évaluation par les pairs. Ces points de vue ne pouvaient par conséquent être considérés comme scientifiques, et nos protagonistes auraient dû aller travailler sur d’autres questions. En un sens, il furent de mauvais perdants. Les arbitres avaient rendu leur verdict, mais nos contradicteurs refusèrent de s’y plier. […] Normalement, les scientifiques confrontent leurs résultats dans les lieux consacrés au travail scientifique – universités, laboratoires, agences gouvernementales, conférences et ateliers. Ils ne lancent pas de pétitions, en particulier pas de pétitions publiques, dont les signataires peuvent ne rien comprendre au sujet en question. […]

De plus, dans la plupart des cas, ils n’avaient même pas soumis leurs idées à l’évaluation des pairs. […]

Nous devons faire confiance aux experts scientifiques sur des sujets de science, parce qu’il n’y a pas d’autre alternative crédible. Et comme les scientifiques n’ont (dans la plupart des cas) cas de patente, nous devons faire attention à ce qu’ils sont vraiment – en nous informant que ce qu’ils ont fait, leurs recherches passées et présentes, les lieux où ils soumettent leurs résultats pour évaluation et les sources de financement qu’ils reçoivent. […]

Prendre des décisions rationnelles, c’est agir à partir des informations dont nous disposons, même si nous devons accepter qu’elles soient sans doute imparfaites et que nos décisions devront peut-être être revues et révisées à la lumière d’une information nouvelle. Car, même si la science ne délivra pas de certitude, elle a tout de même un passé d’une remarquable robustesse. […]

Au début des années 1960, un des épidémiologiques les plus connus au monde, Robert Browing, qui, au début, ne croyait pas que fumer pouvait être mortel, fini par admettre que la masse des faits suggérait que c’était bien le cas. En réponse à ceux qui en doutaient encore et qui réclamaient encore plus de données, il écrivit : « Tout travail scientifique est incomplet – qu’il s’agisse de travail expérimental ou d’observation. Tout travail scientifique est susceptible d’être contredit ou modifié par l’avancement des connaissances. Ceci ne doit pas pour autant nous inciter à ignorer ce que nous savons déjà, et à remettre à plus tard une action à laquelle nos connaissances nous incitent à un moment donné. Qui sait si le monde ne va pas finir cette nuit ? Certes, mais sur la base de ce que nous savons, la plupart d’entre nous se prépareront à se rendre au travail à 8h30 demain. » […]

Une confiance aveugle occasionnera autant de problèmes qu’une défiance totale. Mais sans une certaine confiance en nos experts patentés – les hommes et les femmes qui ont dédié leur vie à décortiquer des questions difficiles sur le monde naturel dans lequel nous vivons -, nous sommes paralysés, ne sachant plus si nous devons nous préparer pour aller au travail le lendemain matin. […]

S.J. Green, directeur de recherche pour le British American Tobacco, qui reconnaissait finalement que son industrie s’était mal comportée, non seulement moralement, mais aussi intellectuellement, déclara : « L’exigence d’une preuve scientifique est toujours la bonne formule pour l’inaction et la temporisation, et c’est d’habitude la première réaction du coupable. Le fondement adéquat d’une prise de décision, bien sûr, c’est tout simplement ce qui parait raisonnable dans les circonstances du moment. »

La métaphore du procès

Les auteurs emploient également la métaphore très éclairante du procès. Par exemple, le débat autour du réchauffement climatique est comme un procès pour meurtre où vous seriez juré.

Vous n’avez pas assisté au meurtre de visu, mais il va vous falloir juger. Par hypothèse, il va vous falloir faire confiance, analyser les preuves, écouter les experts et, enfin, décider. Peut-être un expert contredira les 49 autres unanimes. Peut-être l’avocat de la défense expliquera-t-il que l’arme du crime a été placée chez lui par les policiers ou le prévenu évoquera-t-il un homme en noir qui l’aura obligé à tuer sa femme, ou que son ADN a été volontairement placé sur les lieux par le vrai coupable. L’avocat de la défense demandera en permanence de nouvelles « preuves définitives », pour acquérir la « certitude ». Mais c’est impossible, par nature.

Ainsi, vous n’aurez aucune certitude. Mais vous condamnerez si vous estimez que vous doute sont en dessous d’un niveau raisonnable.

Sur le réchauffement climatique, la communauté des experts ne doute plus. Quelques pourcents continuent le combat, mais ils sont trop peu nombreux pour que le grand public ou les médias doivent les prendre en considération – qu’ils continuent à essayer de convaincre leurs pairs dans les cénacles clos de la science, et cessent de paralyser l’action – sans quoi, on acquittera 100 % des prévenus faute de certitude absolue.

Donner de l’audience à ces idées (qui DOIVENT être exposées, rappelons-le, mais pas dans le grand public, il y a des lieux pour cela), au nom de « démocratie », « débat », « équilibre », « liberté de pensée », c’est en fait prendre parti contre la science, et contribuer à semer le doute, pour récolter l’inaction. Et sur de nombreux sujets, l’inaction est criminelle – comme cela le serait d’offrir le 20 heures au professeur XXX, payé par les cigarettiers, qui expliquerait qu’il pense que le tabac ne donne pas le cancer, ou qu’on attrape pas le SIDA par le sexe… Ce serait irresponsable.

Plus largement, et face au très large consensus scientifique, on peut dès lors se demander « mais que faut-il de plus à ceux qui doutent pour que nous agissions » ? 100 % des scientifiques d’accord ? Cela n’arrivera jamais – entre les incompétents, les super égos, ceux qui ont l’esprit de contradiction et, surtout ceux achetés par les industriels .. 100 ans d’observation de plus ? Oui, c’est sûr que cela serait mieux, mais il sera probablement bien trop tard… Bref, tout est bon pour ne rien faire face aux problèmes…

Bonus exclusif

Si le sujet vous intéresse, j’ai obtenu l’accord de l’éditeur (que je remercie – et achetez ce livre si ce sujet vous plait !) pour reproduire l’introduction du livre, que vous pouvez télécharger ici.

Les marchands de doute

Commentaire recommandé

madake // 26.12.2014 à 03h14

Je vais lire cet ouvrage, mais la lecture de l’introduction me fait terriblement penser à deux autres ouvrages portant non seulement sur le réchauffement climatique, mais sur la consommation en général et la santé.

Si Olivier accepte ces citations, voici les titres :
24h sous influences, de Roger Lenglet

et si vous voulez aller plus loin, avec moultes citations d’ouvrages et de références

la fabrique du mensonge, de Stéphane Foucart.

Y sont exposés avec une limpide clarté la mécanique mise en oeuvre, permettant à de puissants lobbies et regroupements d’intérêts industriels, de financer des « scientifiques » pour contrer, semer le doute, discréditer des chercheurs et des travaux, par des procédés cyniques et impliquant une mécanique bien rôdée.
Ces ouvrages et ces procédés sont effrayants, par le déni de responsabilité qu’ils montrent, mais surtout parce qu’ils impliquent obligatoirement une infrastructure, des juristes et des réseaux de communication profondément intégrés dans les réseaux de tous les médias, et surtout des finalités allant contre les intérêts des populations…
De suite celà pose la question :
Qui les finance?
Pour qui travaillent-ils?
depuis quand ces réseaux sont-ils à l’oeuvre?
Car il serait bien naïf d’imaginer, candidement, qu’ils aient pu être créé pour l’occasion du moment.
Ils sont en place depuis de longues années, et n’envisagent pas de prendre leur retraite.
Vous y apprendrez, comment les producteurs de pesticides sèment le doute sur la disparition des abeilles, comment on met en place de la contestation du réchauffement climatique, l’opération Heidelberg, comment les cigarettiers ont engagé à l’année des cabinets d’avocat, de scientifiques, pour lancer des contrefeux sur les nuisances du tabagisme, comment on a zappé tout contrôles des nano-produits, au prétexte que les nanos ne sont pas des produits chimiques, mais qu’ils relêvent de la physique quantique…
Un éclairage cru, sur les rouages des transnationales, et leurs vues sur le monde

141 réactions et commentaires

  • farigoulette // 26.12.2014 à 03h07

    Merci Olivier. C’est super ! et Merci pour votre site.
    JE VOUS SOUHAITE UNE FRUCTUEUSE, PROSPERE ET HEUREUSE ANNEE 2015;

      +19

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  • madake // 26.12.2014 à 03h14

    Je vais lire cet ouvrage, mais la lecture de l’introduction me fait terriblement penser à deux autres ouvrages portant non seulement sur le réchauffement climatique, mais sur la consommation en général et la santé.

    Si Olivier accepte ces citations, voici les titres :
    24h sous influences, de Roger Lenglet

    et si vous voulez aller plus loin, avec moultes citations d’ouvrages et de références

    la fabrique du mensonge, de Stéphane Foucart.

    Y sont exposés avec une limpide clarté la mécanique mise en oeuvre, permettant à de puissants lobbies et regroupements d’intérêts industriels, de financer des « scientifiques » pour contrer, semer le doute, discréditer des chercheurs et des travaux, par des procédés cyniques et impliquant une mécanique bien rôdée.
    Ces ouvrages et ces procédés sont effrayants, par le déni de responsabilité qu’ils montrent, mais surtout parce qu’ils impliquent obligatoirement une infrastructure, des juristes et des réseaux de communication profondément intégrés dans les réseaux de tous les médias, et surtout des finalités allant contre les intérêts des populations…
    De suite celà pose la question :
    Qui les finance?
    Pour qui travaillent-ils?
    depuis quand ces réseaux sont-ils à l’oeuvre?
    Car il serait bien naïf d’imaginer, candidement, qu’ils aient pu être créé pour l’occasion du moment.
    Ils sont en place depuis de longues années, et n’envisagent pas de prendre leur retraite.
    Vous y apprendrez, comment les producteurs de pesticides sèment le doute sur la disparition des abeilles, comment on met en place de la contestation du réchauffement climatique, l’opération Heidelberg, comment les cigarettiers ont engagé à l’année des cabinets d’avocat, de scientifiques, pour lancer des contrefeux sur les nuisances du tabagisme, comment on a zappé tout contrôles des nano-produits, au prétexte que les nanos ne sont pas des produits chimiques, mais qu’ils relêvent de la physique quantique…
    Un éclairage cru, sur les rouages des transnationales, et leurs vues sur le monde

      +41

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  • rakosky // 26.12.2014 à 03h31

    Je fais partie de ceux qui avaient un doute sur l origine anthropique du réchauffement climatique et pour moi les différentes conférences sur le climat étaient dirigées contre la Chine et les pays émergents .
    L introduction que je viens de lire m a convaincu de lire ce livre au plus vite
    Merci pour cette présentation et la qualité de vos publications

      +10

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  • Serge // 26.12.2014 à 04h05

    Absolument ! On ne fait pas de l

      +6

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  • boduos // 26.12.2014 à 04h33

    comme je vous approuve !!!
    ci contre :http://www.jacques-lacaze.com/pages/LES_TEXTES_DU_DOCTEUR_ANDRE_GERNEZ_EN_LIGNE-2058486.html
    concernant André Gernez,héros moderne de la médecine ,encore censuré malgré son récent décès( voir le nombre de sites indisponibles..), dont l’application des protocoles de traitement du cancer finissent par s’appliquer avec 40 ans de décalage et ou il est expliqué que la raison d’État ne permettait pas d’appliquer des méthodes qui auraient prolonger la vie des français de 7 ans et mis en déséquilibre les services sociaux de vieillesse (+ fort lobbying des labos pharmaceutiques et des charcutiers de cliniques dont les interventions se trouvaient réduites par la prévention façon « Gernez »)
    rassurez vous :otanisation,soumission,monsantisation,dégaulisation….tout se tient.
    PS: Nixon ,qui se considérait lui,dépositaire des intérêts de l’Amérique ,à favorisé l’application des méthodes « Gernez » en 1973!!! (et l’a décoré )que de déficits accrus pour la sécu depuis, et dont les auteurs ne seraient pas passibles de Haute Cour ,pour les survivants à coté de Servier ! non ,..trop tard pour icelui.
    Adlai Stevenson pourrait préciser que ce sont aussi les français qui ne lisent jamais les comptes rendus de la réunion précédente » (en bon français  » …avoir de la suite dans les idées »
    Le titre « :les marchands de doute » qu’on pourrait traduire par « la vérité relative » stigmatise notre manque de conviction « après résolution » d’une démonstration a laquelle on a adhéré.
    Cette définition du zombi caractérise la versatilité du citoyen lambda qui est souvent de l’avis du dernier qui a causé.
    Des exceptions touchent des catégories de roseaux pensants tels que des internautes blogueurs exigeants dont nous sommes (peut être ).Sans nous congratuler précipitamment, notre curiosité intellectuelle semble nous préserver de cette tare : le manque de suite dans les idées.Nous devons cependant rester vigilants et ouverts aux avis différents.
    pardon pour la morale . Et si vous faites le pont , faites pas le con.

      +8

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  • Serge // 26.12.2014 à 04h59

    Qui finançait le « club de Rome?
    Qui finance le GIEC ?
    Qui a intérêt à nous faire accepter notre désindustriallisation française ,sous couvert de « sauver » la planète (qui s’en fout complètement d’ailleurs …)?

      +28

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    • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 08h16

      L’industrie est loin d’être la principale cause des gaz à effet de serre.
      La première cause, et de très loin, c’est la consommation de viande. Il est donc inutile ( comme le font certains écologistes et leurs détracteurs) de parler de désindustrialisation.
      Le lobby de la bidoche, né il y a un peu plus d’un siècle à Chicago ( lire « Jungle » d’Upton Sinclair) est extrêmement puissant. Et fait tout pour cacher cette donnée et déplacer les discussions sur la question des transports ou de l’industrie.

        +17

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      • José // 26.12.2014 à 12h16

        Le régime des néandertaliens était composé à 85% de viande, mais leur empreinte globale inférieure à celle de Brive-la-Gaillarde. Inutile de parler du problème de la consommation de viande si on omet de préciser que problème elle devient quand nous devenons trop nombreux. Parce que si on élude le problème démographique en pensant qu’il va se régler tout seul, demain nous serons végétariens OK, mais après-demain? Faudra-t-il manger de la poussière?

          +10

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        • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 12h54

          Bien entendu, le nombre d’êtres humains est un facteur important. Mais la consommation d’un américain du nord ou d’un européen équivaut à de très nombreux habitants d’Asie du sud-est, par exemple.
          Il n’est pas nécessaire de devenir un strict végétarien. Il faudrait simplement manger de la viande deux fois par semaine et non pas tous les jours comme en Occident pour limiter drastiquement l’émission anthropique des gaz à effet de serre.

          En ce qui concerne l’accroissement de la population mondiale, on peut quand même constater, avec Todd, que le nombre d’enfants par femme a tendance a se rapprocher de 2 avec la montée du niveau scolaire. C’est, bien sûr, un autre enjeu important.

          Enfin, je ne comprends pas l’argument des « solaristes » qui imputent une grande partie du réchauffement terrestre au soleil.
          En admettant cette hypothèse, il serait tout aussi urgent, voire plus, de ne pas rajouter de la chaleur à la chaleur. Lors de la canicule de 2003, je n’ai pas mis ma chaudière à fond pour en rajouter en me disant  » de toute façon, le soleil tape fort et ça ne va réchauffer qu’un peu ! ».

            +5

          Alerter
      • vincent // 26.12.2014 à 16h50

        et voila nous y sommes, les responsables du réchauffement et bien comme toujours ce sont les agriculteurs encore eux et toujours eux, bref il faudrait supprimer allez les 3/4 de l’espèce humaine et le problème est réglé

          +5

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        • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 17h32

          Vous vous méprenez sur mon propos , Vincent.
          A moins que vous n’appeliez « agriculteurs » l’agro-business genre ferme des mille vaches.

          Au contraire, la lutte contre l’agro-business permettrait de faire vivre dignement ceux que je préfère qualifier des paysans, mot bien plus enraciné dans le terroir français ( et d’autres pays).

          La réduction de la consommation de viande permettrait, outre la lutte contre les gaz à effet de serre de consacrer une plus grande partie des terres arables à la consommation humaine, de réduire la production intensive et les pesticides dont les agriculteurs sont les premières victimes ( taux de cancers très supérieurs à la moyenne).

          Les paysans sont, de tous les êtres humains sur cette terres, ceux qui crèvent le plus de ce système qui les remplace par des machines et les empoisonne.

          En interdisant, en taxant ou en boycottant ( bref, en combattant…) la viande industrielle, on permet aux vrais éleveurs de pouvoir écouler leur production plus cher.

          En limitant le recours aux antibiotiques, de plus en plus nécessaires dans les élevages intensifs, on ne provoquera plus d’accoutumance des bactéries à ceux-ci dans notre corps.

          En combattant l’élevage intensif, on limitera l’apparition de virus transmissibles à l’être humain, type grippe aviaire.

          De toutes les actions possibles, c’est celle qui est à la fois simple et qui donne de grands résultats.

            +14

          Alerter
      • Charles Michael // 26.12.2014 à 19h25

        Les ruminants par leurs flatulences génèrent 18 % des émanations de méthane, gaz effectivement ayant un potentiel « effet de serre  » 25 fois supérieur au CO². Mais les émanations de CO² représentent la très grande cause de l’effet de serre et que le méthane (CH4) se désintègre en 15 ans, le CO² en 150 ans.

        Mais il faut savoir aussi que le plus gros troupeau bovin est en Inde, pas aux USA, il faut se rappeler que les vaches produisent lait et cuir.

        Et l’industrie sous toutes ses formes et ses composants est forcément consommatrice d’énergie fossiles est la principale responsable des émanations, en plus bien sur des pollutions des sols et des eaux.

        Une civilisation battie sur la rente des ressources naturelles touche à sa fin, certain l’appelle crise depuis 40 ans, j’appelle ça Fin de Partie.

          +5

        Alerter
    • Jean // 26.12.2014 à 20h21

      qui ne fait pas parler Vincent Courtillot? …et pourquoi?

        +7

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  • DUCHENE JEAN // 26.12.2014 à 05h31

    peut être peut-on parvenir à une conclusion (doute) raisonnable par un collège d’experts, encore faut-il définir ce qui ressort du domaine de la science : la physique, la biologie certes, mais l’histoire, l’économie ? C’est pourquoi l’analogie avec le procès criminel me semble hasardeuse car dans le « doute raisonnable » il y a aussi la part des préjugés (sociaux, raciaux, etc.). Les jurés ne sont pas des experts.

      +4

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  • Patrick Luder // 26.12.2014 à 06h31

    Le changement climatique, comme la protection de l’environnement, la protection des ressources, peuvent être résumés par le respect de la création. Le respect de la création n’est pas l’affaire de scientifiques ou de collège de scientifiques => le respect de la création est l’affaire de tout-un-chacun. Nous sommes tous concernés et nous sommes tous responsables. Se décharger de nos responsabilités sur la science n’est pas acceptable. Ce ne sont pas les scientifiques qui vont protéger la nature, mais c’est notre mission à tous, chacun à notre place et à notre petite échelle.

      +24

    Alerter
  • Fabrice // 26.12.2014 à 06h51

    Louis Malle, je prendrais l’argument inverse si on ne fait rien on est sûr que rien ne changera donc que l’accroissement déjà constaté (c’est une réalité vu que c’est fait) se poursuivra, après effectivement c’est un classique après nous le déluge…

      +10

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    • Fabrice // 26.12.2014 à 18h16

      ce qui est « amusant « c’est que personne n’est prêt à faire un effort pour ne serait-ce avoir une chance d’influer un peu sur le sort du climat dela planète qui nous a vu naître, que ce soit couronné ou pas de succès importe peu (nous aurons essayé au moins) par contre quand on parle de sauver une élite d’un million tout le monde s’emballe pour gaspiller les ressources ou les fonds :

      http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/10/10/un-million-dhumains-sur-mars-dici-un-siecle-serieux/

      sachant qu’à mon avis au ratio d’investissement dans la sauvegarde du plus grand nombre est à mon avis plus rentable (et je ne parle même pas de la faune et de la flore) plutôt que de faire ses plans sur mars (pour une vie totalement aberrante et réservé à une minorité dont je vous rassure je pense que les climatosceptique et beaucoup des autres ne feront pas parti).

        +4

      Alerter
  • ERASMUS // 26.12.2014 à 07h37

    @P. LUDER. Votre commentaire me semble tout à fait équilibré, donc plein de sagesse. Je souscrit à votre conclusion pratique: c’est l’affaire de tous. L’action individuelle, lorsqu’on bien informé (travail jamais terminé, sans souci de « vérité » définitive, comme la démarche scientifique doit procéder elle-même) est le seul moyen de combattre les mensonges officiels et intéressés. Et c’est très efficace, car c’est contagieux. Bien entendu il faut du temps. Cette démarche, si elle est faite honnêtement, implique de douter aussi de ses propres convictions. C’est sans doute cela qui rend la chose difficile. Je le constate tous les jours (tout comme vous je suppose) que l’obstacle principal est de réveiller les ignorants volontaires. La force de l’inertie en somme. A mon avis (je suis psychiatre) il faut utiliser des ressorts émotionnels, pas seulement la pure raison. Ne pas se décourager, rester ouvert sans vouloir passer pour un détenteur de vérité. Et surtout montrer l’exemple (même pour de petites choses, comme par exemple ne pas avoir de télé, mettre en doute les média). Enfin, j’allais oublier ceci: la recherche de la vérité est évidemment un processus dont le rendement décroit de plus en plus,c’est à dire plus on tente d’obtenir un meilleur résultat. C’est une loi physique très générale, celle des rendements décroissants. Les ingénieurs savent cela: ils ne recherchent pas le maximum (d’efficacité, de solidité) mais un optimum. Pour la plupart des questions « sociétales » en suspens il faudrait faire de même. Il y a un mélange de vérités bien établies et d’incertitudes. On est obligé de naviguer là dedans, comme dans un archipel dont on ne connaît pas la carte.
    En somme ce qu’il faut éviter c’est la temporisation. Plus qu’une opinion il faut une action ; agir, prendre une décision, même si c’est un pari (c’est souvent le cas). Le piège c’est de porter les choses devant un tribunal incompétent, livré aux batailles d’experts.
    De sorte qu’en définitive, en demandant des plus en plus de preuves (le piège devant un tribunal), cela devient de moins en moins efficace. Les lobbyistes et les avocats de tout poil le savent, intuitivement. Leur exigence de « plus de preuves » est la meilleure méthode pour enterrer une affaire. Avec souvent la complicité de la justice, si disposée à temporiser au prétexte que « la bonne justice est lente ».
    Merci à OB pour tout son travail et merci aux internautes qui doivent continuer leurs échanges; les « blogs » sont des instruments merveilleux(dangereux aussi) pour se ré-informer, l’arme anti-mainstream dont on a besoin. Reste que les moutons ne veulent même pas aller voir. Alors que faire? A mon avis encore et toujours précher par l’exemple, sans prosélytisme, avec des convictions tranquilles et patientes, comme chez les boudhistes (mais « pas seulement » comme dit Olivier).

      +10

    Alerter
  • Charles Michael // 26.12.2014 à 07h44

    L’impact des émissions fossiles sur les changements climatiques est fortement étayé par les recherches scientifiques (pas de sciences humaines la-dedans) et a entrainné l’accord de 99 % des scientifiques ayant participé à ces longues recherches.

    Chacun « croira » ce qu’il veut.

    De mon point de vue acceptant que toute activité humaine a un impact sur l’environement je n’ai pas de mal à accepter l’idée que 200 ans d’usage accéléré des énergies fossiles et les volutes de fumée diversement toxiques produites soit la source de ce réchauffement antropique. Je dirai même que ça me semble logique et responsable.

    Maintenant je doute que des actions contraignantes d’envergure soient jamais acceptables par les économies industrielles ou post-industrielles.
    Le phénomène de l’urbanisation (80 % des Français vivent dans des villes de plus de 12.000 h.; en 2050 > 80 % de la pop.mondiale) devrait pourtant interpeller les plus septiques, car en ville le phénomène est particulièrement facile à voir ( brouillards, crasse du col de chemise au parebrise, etc.) et à ressentir (yeux irrités, toux, ashme, cancer du poumon, etc..). Il faut donc une grosse dose de très mauvaise foie pour ne pas lier ces effets à leur cause: chauffage et véhicules fonctionnant avec des énergies fossiles.

    Les solutions à l’échelle d’une agglomération sont du même ordre que celles recommandées pour la Planète, et tout aussi peu appréciées des habitants, impliquent cout économique et changement d’habitude, donc difficiles à mettre en place.

    Donc de gràce que les « sceptiques » ne se réfugient plus dans un pseudo doute cartésiano-scientifique, mais reconnaissent plutot qu’ils ne veulent rien voir changer à leur style de vie.

      +17

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    • upwind // 26.12.2014 à 10h10

      L’ un n’empêche pas l’autre.

        +3

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      • boduos // 26.12.2014 à 13h26

        @upwind
        la pleine expression de la pensée est intimement liée à l’orthographe et la grammaire.Ces outils élaborés depuis des siècles à partir de bas latins régionalisés est opportunément l’objet de toutes les attaques (novlangue,anglicismes,méthode globale…) de cette 5eme colonne qui veut nous asservir politiquement ,économiquement , culturellement.

          +6

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        • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 13h32

          Vous avez raison, boduos, lire à ce sujet, « de quel amour blessée » d’Alain Borer.
          L’attaque systématique de la langue française n’est pas neutre. Et l’abandon de l’orthographe et de la grammaire ont une signification.

            +10

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    • Ray // 26.12.2014 à 13h34

      Bonjour Charles Michael
      la correction que vous avez effectuée change la sémantique de votre propos ,ce qui
      à mon humble avis est regrettable. Vous conformer à une remarque de la part de
       » Upwind  » lequel je crains malheureusement manque d’analyse sur le sens d’une
      soit disant erreur de frappe ,laquelle se révèle être en définitive très  » à point  » sémantiquement, me parait injuste envers votre pensée .
      De plus ,…. Une faute de frappe, ne doit impliquer son auteur comme étant assimilable
      à une  » petite frappe  » de l’orthographe !

        +4

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      • Spiridon // 26.12.2014 à 14h53

        Ca ne change rien, faudrait surtout corriger les fautes de sens et de contenu: le CO2 est un gaz à effet de serre, ce n’est pas pour autant un polluant au sens strict. Il ne se voit pas sur les cols de chemise et on peut le respirer sans aucun dommage.

          +4

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      • upwind // 26.12.2014 à 15h56

        C’est drôle de se voir taxer de manque d’analyse lorsqu’on pointe justement une faute qui peut induire un travers d’analyse.

          +1

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    • Subotai // 26.12.2014 à 19h01

      Quand on a vu des grêlons tomber sur le lagon et des manguiers ne plus savoir en quelle saison ils sont (2005) on se contrefout des arguties des uns et des autres. On prend ses dispositions.
      Vivre dans des villes est néfaste au bon sens…

        +4

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  • DUGUESGLIN // 26.12.2014 à 07h46

    Comment s’assurer de l’indépendance de la science? Voilà la question.
    Les influences sont nombreuses.En voici quelques unes:

    – les raisons mercantiles, les intérêts financiers.
    – les raisons idéologiques
    – les facteurs humains, rivalités, jalousies.

    Le premier cas concernant les intérêts financiers, sont liés à l’idée que tout se vend et tout s’achète, Y compris la science. Le but étant de s’en mettre plein les poches.

    Le deuxième cas, les raisons idéologiques, sont liées au besoin de prouver une théorie, qui justifient la loi qu’on impose. Les nazis entendaient démontrés leurs théories grâce à la science.
    Mais il n’y a pas qu’eux. On veut aussi justifier la théorie du genre par la science. Des chercheurs y travaillent et sont salariés pour ça.

    Le troisième cas concerne les facteurs humains qui ne sont pas non plus négligeables. Etre le premier est important. Inscrire son nom dans l’histoire pousse à la précipitation et même à la tricherie.

    Comment prévenir et se prémunir face à ces influences.? Cela devrait faire l’objet d’un débat suffisamment ouvert pour une collégialité honnête fiable et impartiale.

    Et là il faut bien le dire, il y a du boulot. d’autant plus que les dernières tendances sont plutôt de bannir les mots, tels que probité, honnêteté, incorruptibilité, honneur, devoir, humilité qui sont des valeurs considérées comme ringardes, aliénantes, liberticides, issus d’un autre âge d’une époque où les humains étaient psychologiquement rigides..

    Le résultat c’est l’augmentation des lois de plus en plus nombreuses pour compenser le vide moral ainsi créé. Mais ces lois deviennent finalement, à leur tour, liberticides ce qui montre que le but visé est manqué.

    Tout le monde est devenu soupçonnable, et il est très facile de créer le doute.

    Vis à vis de la science, aussi bien les gros financiers, que les idéologues, utilisent le vide culturel, qu’ils ont promu et soutenu, pour semer le doute sur des travaux qui finalement étaient peut-être honnêtes. Il y a donc un fond culturel qui pourrait faire débat dans la question aussi bien en réponse aux intérêts financiers, qu’à ceux des idéologies, qu’aux facteurs humains l’humilité et le respect étant considérées comme une faiblesse.

    A chacun de réfléchir aux solutions qui permettent que la science soit avant tout au service de l’homme et les lois aussi indispensables qu’elles puissent être ne suffisent peut-être pas.

      +24

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    • Benoit // 26.12.2014 à 21h34

      « Mais ces lois deviennent finalement, à leur tour, liberticides ce qui montre que le but visé est manqué. » Vous vouliez dire « atteint » je suppose ?

        +3

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  • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 07h55

    Merci beaucoup du conseil de lecture. Je passe tout à l’heure le commander chez mon libraire « Le Livre » à Tours, l’un des meilleurs de France.
    Soutenez la librairie indépendante. Ce relais est précieux pour la diffusion des idées. L’algorithme Amazon réduit le champ des possibles sous couvert de tout trouver. Et ces salauds étranglent les petits éditeurs.

      +17

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  • Yaël Frégier // 26.12.2014 à 08h31

    Concernant les lobbies pratiquant la désinformation scientifique, le cas très éloquent du Professeur Tyron Hayes de Berkley qui a été victime d’une campagne de dénigrement par Symantec (société produisant des insecticides provoquant des changements de sexe chez les grenouilles), avérée après saisies de preuves au sein de l’entreprise.

    une description en Français du problème de l’atrazine est ici (ne mentionne pas la campagne de dénigrement)

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-atrazine-transforme-grenouilles-males-castrats-femelles-22852/

    pour la campagne de dénigrement have a look here (very interesting!):

    http://www.newyorker.com/magazine/2014/02/10/a-valuable-reputation?currentPage=all

      +6

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    • Yaël Frégier // 26.12.2014 à 08h56

      erratum: c’est sygenta (Suisse, filiale de Novartis) et non symantec! Au fait, un bonheur n’arrivant jamais seul, sygenta produit aussi entre autres les neocotinoïdes tueurs d’abeilles…

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Thiam%C3%A9thoxame

        +4

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  • Nerouiev // 26.12.2014 à 08h46

    Ma démarche n’est pas très scientifique, mais je me suis fié à l’opinion de OB ce qui fait que je viens de le commander. C’est en fait un sujet qui m’intéresse et ce que j’attends aussi de ce livre ce sont les différentes démarches opérées envers le public car ceci peut certainement s’étendre à d’autres sujets.
    Je voudrais signaler aux non scientifiques que la manipulation consiste souvent à mettre l’étiquette de scientifique à tout ce qui met du raisonnement en action en oubliant que seules les mathématiques ont une vérité absolue mais à partir d’un axiome accepté. C’est ce qu’on appelle une science dure qui sert d’outil aux autres sciences et qui selon leur nature iront de dures à molles en fonction de leur expression mathématique. La plupart des sciences « molles » utilisent les statistiques comme outil et c’est là que le bas blesse car sans une utilisation parfaite, et surtout en ayant bien défini les limites d’application et d’obtention des données, on peut donner toutes les réponses qu’on veut. Certains sont habiles pour déguiser des résultats en leur donnant ainsi une apparence scientifiques et donc irréfutable. Les sciences qui sont réduites à la seule observation sont ainsi plus facilement ouvertes à la controverse.

      +7

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  • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 09h31

    Article intéressant de la Tribune sur le cartel des camions:

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20141224trib60728229a/emissions-polluantes-le-cartel-des-camions-sevissait-depuis-14-ans.html

    Cette information recoupe la problématique du livre présenté dans ce billet, semble-t-il.

      +3

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  • purefrancophone // 26.12.2014 à 09h37

    J’ai acheté cet ouvrage il y a trois mois , édition Poche-le pommier ; Je ne l’ai pas encore lu , mais je signale que , habitant dans une ville de 50 000 habitants , en région parisienne , j’ai eu des difficultés pour le trouver ; il m’a fallu le commander auprès de mon libraire.
    Je donne le numéro d’édition pour celles et ceux qui devront comme moi le commander :74650727 Diffusion Belin
    Bonne lecture , c’est fourni !!!!

      +3

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  • coinfinger // 26.12.2014 à 09h49

    Mille pardons . J’ai oublié un élément dans le choix : la mise . Le cout de telle ou telle hypothése .
    Si on a un coté joueur , comme moi , on aime bien les situations de trés fortes espérances avec faible probabilité et faible cout , plutot que faible espérance à gros ou petit gain mais fort probable .
    Les hypothéses les plus hardies sont quelque fois fort payantes .
    Alors là surgit une autre question , fort payantes pour qui ? Pour tous ou quelques uns ? Là oui , il faut un consensus .

      +1

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    • coinfinger // 26.12.2014 à 17h15

      Je ne comprends pas ce qui se passe pour mon post , si ce sont les censeurs qui nn’ont pas cuvé leur champagne , ou si c’est moi . Je reprends quoique mon état s’est aggravé entre temps , j’ai été invité chez d’autres amis .
      Je disais , je crois , que ce qui me choquait le plus pour la science que je respecte , c’était plus que l’association brutale avec le réchauffement climatique , comme l’on relevé d’autres commentaires :
      le consensus . Là on est dans le pseudo-démocratique , le démogratique mou , mollasson , sexuellement ambigu .
      Parce que , je passe sur la monstration , les hypothéses ou idées , elles ont un cout , l’air de rien .
      Elle peuvent rapporter gros aussi .
      Aussi bref que possible , on peut étre dépourvu de certitude mais avoir de fortes présomptions.
      Je glisse de là sans scrupules à probabilités . De fortes probabiltés disais je . Alors se méme à çà le gain ou la perte , l’espérance mathématique pour parler cul de poule .
      C’est gain ou perte selon la mise .
      Donc faut étre expert , bien savoir calculer , tout connaitre . Mais le consensus c’est quoi alors .
      C’est : entre une faible prob de gagner trés gros , moi qui ait un petit pécule , et une forte de gagner un peu , je préfére un tiens que deux tu l’auras . C’est petit joueur .
      Un joueur tout court il préfére gagner trés gros avec petite mise et petite prob .
      La question en améne une autre gains pour qui ? Comment ‘se distribuent’ les joueurs , méme ceux qui ne savent pas qu’ils jouent , ceux qui croient aux certitudes , à la sécurité et autres conneries ? Alors là effectivement il faut un consensus . Qui perd , qui gagne . çà dépasse la notion d’experts . Sauf à considérer que les experts savent qu’on joue , sans l’avouer , parce que c’est pas audible , les enfants faut les sécuriser , quand méme , pas les perturber avec des problémes qui ne sont pas de leur age .

        +2

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      • coinfinger // 26.12.2014 à 17h24

        Je réponds . Le réchauffement , cas d’éspéce , et alors ?
        On perd 100 m de béton touristique pour vue sur la mer , on gagne l’immense cote Arctique et son arriére pays . C’est une perte , c’est grave ? , pour qui , pour quoi ?
        Je dis comme Poutine le réchauffement , bof !

          +2

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        • coinfinger // 26.12.2014 à 17h44

          Désolé , c’est un trait diabolique à ajouter à Poutine qu’on néglige . J’ai omis de le souligner , j’ai bu de la Vodka , de la vraie , pas de la Smirnov pour Occidentaux .
          En Occident on néglige , méme sous pretexte climatique , la question de la nature et de son accés . çà rentre pas dans les équations , pour le gaz de schiste faut les éliminer , les conséquences sociales et environnementales . Mais en Russie y a encore une marge , et large . Elle est pas finie la conquéte du Far West , elle commence . Les Russes historiquement ont bridé et brident encore leurs possibilités .
          Mais les Occidentaux , ils n’ont plus le choix , Américains y compris . Concrétement un Russe peut se faire une datcha , où il veut et ignorer le reste du monde en se reproduisant . Sans se faire moine pour caricaturer . Essayez donc de faire çà en occident méme comme survivaliste patenté , va vous manquer quelque chose .
          C’est çà la différence .

            +4

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  • yoananda // 26.12.2014 à 10h11

    La question n’est pas de savoir si la terre se réchauffe, mais si c’est l’homme le responsable.
    Et a ma connaissance, cette question n’est pas tranchée.
    Pour ma part, je suis plutôt solariste : c’est l’activité solaire qui est derrière le réchauffement.

    En bref :
    Le rôle du CO2 n’est pas avéré / suffisamment compris (et il est loin d’être le seul à jouer un rôle)
    Les modèles informatiques du climat sont encore assez bidon, faut le dire, et la, consensus ou pas sur la question, c’est encore très approximatif (en gros : on ne sait pas prédire l’évolution climatique, mais ça rapporte beaucoup de modéliser comme on peut, de toute manière, les modèles ne seront confirmés que dans 20/30 ans, ça ne mange pas de pain)
    Il semblerait que les autres planètes du système solaire subissent elle aussi des changements climatiques.

      +19

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    • Le Sudiste // 26.12.2014 à 11h31

      Bonjour Olivier,
      « Je rappelle que le problème n’est pas de mener des débats climatologiques mais de simplement savoir si on en sait suffisamment pour AGIR. »
      Pour agir, bien sûr qu’on en sait assez. Mais à quelle échelle?

      Vous pouvez regarder ce documentaire pour Arte sur les travaux d’Henrik Svensmark qui amène certainement une petite pierre à la connaissance globale.

        +4

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    • yoananda // 26.12.2014 à 11h54

      J’ai blogué contre le pétrole et gaz de schiste et sur la nécessité d’ouvrir les yeux sur LES pollutions bien avant vous je pense. Notamment, en tant que spécialiste du pic pétrolier et de tout ce qui s’y rattache.
      Et la situation est bien pire que ce que vous pensez si vous vous limitez au réchauffement. Le CO2 c’est l’arbre qui cache la forêt.
      Si vous voulez des raisons d’agir, lisez mon blog. lol

        +12

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      • yoananda // 26.12.2014 à 12h03

        Enfin bon, il faut dire ce qui est : ils ont peu découvert l’eau chaude dans ce livre.
        Ils découvriront aussi le fil à couper le beurre une fois qu’ils auront compris que les scientifiques font comme tout le monde : ils doivent être financés pour leurs recherches. Ils vont la ou il y a de l’argent.

          +9

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      • yoananda // 26.12.2014 à 13h16

        Justement, ça fait longtemps que j’ai agit pour le climat (et pour le reste) de manière drastique comparé à la majorité des gens qui suivent le flot !!!
        J’encourage tout le monde à agir sans attendre !!!
        Pas besoin de l’aval des scientifique alors que ça crève les yeux.

        Mais si je donne mes recommandations en la matière, je ne crois pas que même vous cher Olivier vous ne les suiviez 😉
        Comme vous dites « ça contrevient à nos modes de vie ». Il faudrait absolument tout revoir.

        Je serais ravi de me sentir moins seul en tout cas ! lol

        Peut-être (simple suggestion) pourriez vous démarrer une rubrique « ce que j’ai fait pour la planète » pour recueillir des témoignages anonyme dans un certains format pédagogique :
        * pourquoi j’ai agi
        * comment j’ai agi
        * les difficultés
        * les récompenses
        un truc sympa à lire (pas facile de trouver un créneau pour les gens qui se bougent dans le flot des mauvaises nouvelles).

        Ou peut-être un format plus impersonnel (moi ça me saoule de lire des histoires perso avec le pathos toussa toussa) mais centrés sur un type d’action :
        * comment j’ai quitté ma banque
        * comment j’ai diminué ma consommation d’eau
        * comment j’ai résisté au capitalisme dévorant
        * etc…

        ???

        Je finis par me dire que l’apathie est en partie la faute de ne pas présenter de solution et de toujours parler des problèmes.

          +15

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        • boduos // 26.12.2014 à 14h13

          @yohananda
          chacun a raison et l’enfer est dans le détail !
          sur le climat oserais-je ajouter que le principal synthétiseur d’O2 reste le plancton couvrant les 4/5 ème de la planète.Plancton recouvert d’un micro film huileux de notre pollution anthropique ralentissant son activité et sa reproduction.
          je ne parle pas des 6èmes,7èmes ….continents de plastiques qui ne doivent pas être du meilleur effet sur ce plancton.
          Il faut admettre que les lanceurs d’alerte ont le mérite de déclencher des incitations à l’économie d’énergie préservant nos ressources et corrélativement le climat. Difficile de chiffrer les incidences mais tout cela va dans le bon sens même s’il est possible de hiérarchiser les priorités indépendamment des lobbys industriels et nationaux et remettre à plat le caractère pyramidale des décisions (qui devraient être plus pragmatiques et associer le terrain).

            +5

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  • J S // 26.12.2014 à 10h12

    Je rejoins l avis de Serge. Il existe dans certains domaines de la science (climatologie, cosmologie,…) des theories mainstream difficiles a prouver et en ce sens les climatosceptique ont le droit d exister

    La qualite premiere d une theorie dominante et d un modele est avant tt sa capacite a donner des previsions exactes avec une certaines marges derreur.

    En revanche augmenter les credits de recherche des doctorats dans ce domaine, soutenez lun ou lautre gourou et leur partisans a fortiori et voys aurez un nombre croissant boire une majorite de « scientifiques » qui se citent entre eux et creerez artificiellement une theorie mainstream dans un domaine dont la connaissance croit avc le temps (pour peu que voys n avez pas un avis deja rrancher sur ces questions apres recherches militaires)

    Bien difficile de dire avant les 20 prochaines annees qui avant raison.

    En revanche un consensus qui pourrait etre trouver residerait sur les modes de consommations:

    – nucleaire
    – etc etc

      +2

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  • Mélissa // 26.12.2014 à 10h29

    Experts et autres spécialistes,…qu’ils le soient dans les matières scientifiques,économiques ou autres,…possèdent,pour la plus part d’entre-eux,une connaissance extrêmement pointue dans un domaine extrêmement restreint…
    Nombre d’entre-eux ne finissent-ils pas par savoir tout sur rien?

    La mise en perspective de l’ensemble de ces expertises est nécessaire pour tirer des conclusions sur l’ensemble des mesures pratiques qui seraient utiles pour inverser les tendances néfastes pour le futur de notre biotope-Terre…
    La culture générale et l’éclectisme des savoirs sont absolument indispensables pour synthétiser ces expertises et pour décider des moyens d’action.

    En réalité,nous en savons déjà suffisament pour conclure que notre futur dépend de notre volonté à agir sur le cycle de l’eau:

    -Si l’on vidait le lac Nasser (barrage d’Assouan),le niveau des océans monterait d’un demi-millimètre…

    Inversement,retenir l’eau douce sur les terres émergées par touts les moyens que nos connaissances scientifiques et techniques nous le permettent,ferait baisser le niveau des océans,libèrerait de la salinité envahissante les deltas fertiles,permettrait d’irriguer de nombreuses régions sèches,décuplerait la production hydrau-électrique,régulariserait le cours des fleuves,limitant les catastrophes engendrées par les crues dévastatrices et les sécheresses…
    Il ne s’agit pas de multiplier les énormes barrages du type « Assouan »,qui peuvent créer d’autres bouleversements écologiques négatifs,…mais plutôt des micro-barrages partout ou cela est utile et facile.La « végétalisation » alors permise,qu’elle soit naturelle ou dirigée,serait à la fois un piège à carbone et une source de vie pour les populations,limitant l’exode écologique et les guerres de l’eau.
    Un cercle vertueux…

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3393_eau_Terre.php

      +5

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    • Spiridon // 26.12.2014 à 14h41

      Mieux vaut le barrage de Sivens que celui des Trois Gorges?

        +2

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      • Melissa // 26.12.2014 à 15h32

        Spiridon,

        Le barrage de Sivens doit servir à irriguer du maïs Monsanto et son implantation à détruit un zone humide naturelle.Ce n’est pas un bon exemple pour retenir l’eau douce sur les terres émergées.Son but n’est pas écologique mais correspond bien avec les choix de la PAC …

        Le gigantisme du barrage des trois gorges nous réserve des « surprises » écologiques incalculables,comme celles du barrage d’Assouan mais contribuera certainement,étant donné le volume d’eau retenu,à faire baisser le niveau des océans.
        Je n’ai pas bien étudié son bien-fondé économique,mais je reste persuadé qu’on ne progressera pas vers le bonheur de tous à long terme,par des viols massifs de la planète…

        Assouan a certes permis d’irriguer la haute vallée du Nil mais la régulation des crues rend l’agriculture impossible dans son delta (salinité des sols) et à bouleversé les ressources halieutiques dans cette partie de la Méditerranée,au détriment des pêcheurs locaux…

        Mais les citadins du Caire,réfugiés écologiques du delta du Nil devenu impropre à l’agriculture, éclairent désormais leur misère au 220 volts…

        En matière de retenues d’eau,il est possible de faire sans faire n’importe quoi et cette action volontaire doit bénéficier à l’inversion de l’exode rural plutôt qu’à son contraire…

          +2

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        • Spiridon // 26.12.2014 à 17h17

          Oui, les barrages ne sont qu’un pis aller. Partout, ils posent des problèmes; aux US ils ‘meurent’ de façon inéluctable, c’est à dire que l’accumulation d’alluvions crée en amont un nouveau barrage de béton plus solide encore que le premier, jusqu’à l’opacité totale du complexe. En Chine, on soupçonne que le grand nombre de petits barrages du Sichuan a contribué à amplifier les phénomènes de résonance lors du tremblement de terre de 2008. Pourtant l’énergie hydraulique est la seule énergie renouvelable, durable et non intermittente. C’est grâce à elle que la France égale l’Allemagne en ‘renouvelables’, et oui! Dans la nature, rien ne se perd rien ne se crée et tout prélèvement d’énergie se « paye » par une incidence négative. C’est, un peu, la loi de Le Chatelier (toute réaction induit une réaction antagoniste etc..)

            +2

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      • Léa // 26.12.2014 à 17h33

        Le barrage de Sivens est d’une stupidité incomparable.

        Vous viendrait-il à l’idée de créer une mine d’or, là où il n’ y a pas d’or, sous prétexte qu’il y en a pas. C ‘est ce qu’ils font à Sivens.

        S ‘il y a un manque d’eau , c’est du à un bassin versant très petit, à une faible pluviométrie ; mais aussi à toutes ces retenues collinaires privées qui représentent ensemble deux fois la capacité du barrage de Sivens.

        Si on réalise ce barrage, pour le remplir on aggravera encore le manque d’eau à l’aval.

        Le principe sur lequel s’appuient les promoteurs de ce barrage , est le transfert saisonnier des apports hivernaux , vers l’été, calculé sur une moyenne mensuelle sur 50 ans. Hélas la moyenne est un pur concept mathématique, dans la réalité la nature ne suit jamais cette moyenne. Le débit naturel varie entre un maxi et un mini, qui ont e plus en plus tendance à s’écarter ( modification du climat ??? ) et les fortes sècheresses, commencent souvent très tôt dans la saison : un barrage plein fin janvier peut être vide pour la part arrosage, début mai avec le débit imposé de soutien d’étiage ( 24h/24h , 365 jours par an ).

        Pour garantir dix années sur dix un volume d’eau pour le soutien d’étiage et pour l’irrigation, il faut que ces deux volumes soient inférieurs à la capacité du barrage, elle même inférieure aux apports naturels moyens d’une année pour pouvoir le remplir, or à Sievens on est dans le même ordre de grandeur. On a aucune marge, aucune garantie.

        Remplacez l’eau par des revenus irréguliers, aléatoires, d’un commerce saisonnier pour faire face aux dépenses journalières et partir en vacances en été tous les ans. 🙂

        Si pour dix ans on prend trois années pluvieuses, où le barrage est inutile et la récolte pourrie , et trois années de sécheresse, où le barrage sera vide au début de l’été, quelle est la rentabilité de ce système ?

          +5

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        • Papagateau // 26.12.2014 à 21h29

          Si une série décennale est tout a fait exceptionnelle alors la moyenne décennale peut … Etc …

          Bel exemple du marchant de doute.

            +2

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  • cepamoi // 26.12.2014 à 10h55

    Le doute est nécessaire … Il suffit de lire Descartes pour s’en convaincre. Il n’y a que la foi religieuse pour éliminer le doute.
    Celui qui ne doute pas est un croyant qui voit dans les autres qui ne partagent pas sa foi des mécréants …

      +5

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  • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 11h07

    L’immense côte articque dont vous parlez est gorgée de méthane prisonnier dans le permafrost. Et la fonte de ce dernier dérèglerait définitivement le climat dans des proportions énormes.

    http://m.slate.fr/story/48317/methane-climat

    Le choix individuel ( comparable à arrêter de fumer) possible, c’est réduire sa consommation de viande industrielle.
    Cela aurait beaucoup plus d’effet que tout le reste des préconisations liées au transport et à l’industrie.

      +5

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  • rogger58 // 26.12.2014 à 11h22

    Cher Olivier, je vous convie à lire la société du spectacle de Guy Debord. quand vous ajoutez la vente du doute a la société du spectacle, vous avez une idée globale et réaliste, mais oh combien « désenchantente » de notre réalité…

    En attendant, joyeuses fêtes a vous et tout vos proches, ainsi qu’a vos fidèles lecteurs, et bénévoles.

      +3

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  • cepamoi // 26.12.2014 à 11h32

    En fait le vrai problème est l’explosion démographique qui elle est la véritable menace écologique. La climatologie n’en est qu’une conséquence secondaire.

      +4

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    • Melissa // 26.12.2014 à 12h30

      Cepamoi,
      La démographie ne devient un problème qu’à partir du moment où les activités humaines ne sont plus en phase avec la préservation des grands équilibres écologiques.
      Une nation de 50 millions d’habitants possédant un arsenal nucléaire peut détruire la planète,…mais 15 milliards d’habitants pourraient y vivre agréablement en respectant les grands cycles naturels et particulièrement le cycle de l’eau.
      La recherche du bonheur pour tout doit remplacer celle de l’accaparement du pouvoir et des profits par quelques un…
      Le problème n’est donc pas démographique mais politique.Les traités européens dont nous sommes signataires prévoient une politique agricole commune productiviste qui fait le lit des multinationales de l’agro-alimentaire et des lobbies qui influencent la commission européenne.Entre-autre choses,cela entraîne la désertification des campagnes,l’entassement des gens dans les villes et le chômage de masse.
      Il est donc illusoire de penser qu’une écologie efficace puisse se décider au sein de l’UE et encore moins au niveau planétaire.
      Une inflexion écologique ne peut être décidée qu’à l’intérieur d’une nation libre et souveraine,…ce qui n’empêche pas les collaborations libres entre les nations.
      Pour se soustraire aux pouvoir destructeurs des lobbies,il faut donc commencer par sortir de l’UE.

      BASE JURIDIQUE

      Articles 38 à 44 du traité FUE (traité de Lisbonne)

      LES RAISONS D’ÊTRE DE LA PAC

      Au moment de l’établissement du marché commun par le Traité de Rome en 1958, les agricultures des six pays membres fondateurs étaient marquées par une forte intervention étatique. Pour inclure les produits agricoles dans la libre circulation des marchandises tout en maintenant une intervention publique dans le secteur agricole, il fallait supprimer les mécanismes d’intervention nationaux incompatibles avec le marché commun et les transposer au niveau communautaire: c’est la raison d’être fondamentale de la naissance de la politique agricole commune (PAC).

      L’article 39 du traité FUE fixe les objectifs spécifiques de la PAC:

      — accroître la productivité de l’agriculture en développant le progrès technique et en assurant une utilisation optimale des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre;

      — assurer un niveau de vie équitable à la population agricole;

      — stabiliser les marchés;

      — garantir la sécurité des approvisionnements;

      — assurer des prix raisonnables aux consommateurs.

      ____________________________________________________

      ASSASSINAT INSTITUTIONNEL ET VISION ÉTRIQUÉE…

      « Pour inclure les produits agricoles dans la libre circulation des marchandises,[…]il fallait supprimer les mécanismes d’interventions nationaux »

      « Accroître la productivité de l’agriculture »(traité FUE)…

      Tout est dit…!
      Comment s’étonner de cette ineptie meurtrière,alors que nos représentants (députés) et nos dirigeants sont privés du pouvoir de gérer l’agriculture au mieux de nos intérêts,…au plus grand profit des lobbies qui dictent leurs conditions à Bruxelles ?

      Sivens,comme notre Dame des Landes,est une conséquence de l’abandon de nos intérêts et de notre souveraineté.
      Ce manifestant est mort à Sivens,mais c’est à Bruxelles qu’on a signé son arrêt de mort !…

      Ne nous trompons pas de combat!…Sortons de cette Union Européenne dictatoriale,irréformable et conçue comme telle…!!

        +10

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      • yoananda // 26.12.2014 à 13h24

        Non l’activité humaine est par nature destructrice des équilibre écologiques.
        Il faut sortir de l’UE de toute manière, mais pas pour des raisons écologiques, ça ne changera absolument rien à la question.
        L’UE c’est une question de souveraineté, de pouvoir régalien.
        Par contre, il nous faut une alternative a l’UE pour régler les conflits interétatiques, une sorte de cours pénale pour états.
        L’UERSS n’est qu’une grosse machine technocratique chancelante qui se retourne de plus en plus contre les peuples.

          +6

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        • Melissa // 26.12.2014 à 14h44

          yoananda,

          Vous dites:

          « Non l’activité humaine est par nature destructrice des équilibre écologiques.
          Il faut sortir de l’UE de toute manière, mais pas pour des raisons écologiques, ça ne changera absolument rien à la question. »

          En quoi l’agriculture biologique est-elle destructrice des équilibres écologiques?

          Qu’est-ce qui empêcherait une nation libre de promouvoir sur son territoire le remplacement progressif des activités humaines destructrices par des activités respectueuses du biotope?Il me semble que le Bouthan pourrait nous donner quelques leçons…

          La seule alternative à l’URSS a été son explosion et la mise en place laborieuse et progressive de la démocratie.L’alternative à la main-mise des lobbies sur les institutions européennes antidémocratiques est la démocratie.
          Il ne peut pas y avoir de démocratie européenne et il n’y aura donc jamais d’écologie politique européenne et encore moins d’écologie politique mondiale.

          C’est à chaque peuple de décider pour lui-même de son avenir en la matière,en espérant servir d’exemple pour d’autres nations,avec lesquelles rien n’interdit de collaborer.

          Il est par ailleurs possible de modifier les paramètres des équilibres écologiques à notre profit sans les détruire,…car si l’on vous comprend bien,seule l’éradication de la race humaine permettrait la sauvegarde de la planète…C’est faire peu de cas de l’intelligence,de l’expérience et du savoir…

            +7

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          • chios // 26.12.2014 à 19h17

            « une nation libre de promouvoir sur son territoire le remplacement progressif des activités humaines destructrices par des activités respectueuses du biotope? »

            Ce qui vous en empêche, c’est que vous n’êtes pas majoritaire dans l’opinion.

            Je ne vois que deux possibilités pour y arriver, une catastrophe de taille ou un dictateur.

              +3

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    • gotoul // 26.12.2014 à 13h25

      C’est surtout l’explosion démographique des multi-millionnaires qui pose problème. Avec leurs yachts, leurs jets privés, etc… il serait intéressant de connaître leur potentiel de pollution et de le comparer avec celui des milliards de terriens les plus pauvres.

        +5

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      • cepamoi // 26.12.2014 à 14h52

        T’inquiete pas c’est les pauvres qui font la fortune des riches … sans pauvres il n’y a pas de riches.

          +2

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    • chios // 26.12.2014 à 14h59

      C’est vrai que si il n’y avait que 3 milliards d’habitants, on serait plus à l’aise pour accommoder le déplacement des populations quand ou si le niveau de la mer monte, ou si certaines régions deviennent inhabitables suite à des désertifications.
      1,5 milliards en 1900, 7milliards en 2000….et après?
      Bien plus encore que pour le climat, les prévisions « linéaires » me semblent une absurdité.
      Notre belle petite planète bleue n’est qu’une boîte de Petri.

      « La climatologie n’en est qu’une conséquence secondaire ».
      Je ne suis pas d’accord.
      Nous, genre humain, ne sommes pas le seul ‘intervenant’ dans l’univers. Il a « vécu sa vie » avant nous et la vivra après nous…

        +2

      Alerter
      • cepamoi // 26.12.2014 à 15h20

        En biologie les lois d’accroissement ne sont pas linéaires, elles sont exponentielles.

          +2

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    • fanfan // 26.12.2014 à 16h22

      Atterrant : Eugénisme et agenda mondial de dépopulation (Agenda 21)
      François Marginean
      http://www.alterinfo.net/Eugenisme-et-agenda-mondial-de-depopulation-Agenda-21_a108004.html

        +2

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  • Un naïf // 26.12.2014 à 11h36

    Et la géoingéniérie alors, on n’en parle pas ? Ah ben non c’est vrai ça n’existe pas !! 😉

      +7

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  • simple citoyen // 26.12.2014 à 11h54

    Etonné et déçu de voir que des commentaires ne présentant aucune caractéristique autre que de poser quelques questions et proposer une mise en perspective des travaux présentés soient éliminés ici. C’est d’autant plus étonnant que le papier que vous avez présenté sur les 97% précise que les commentaires en sont fermés le 25 car libre place y sera faite sur celui du lendemain; celui-ci.
    Incompréhensible de la part de quelqu’un comme vous.
    Quant au fond du débat, il repose sur une logique défaillante. Il n’y a aucun rapport entre les méthodes utilisées par l’industrie du tabac (ou d’autres telles que les citent les auteurs) et les enjeux et acteurs concernés par les émissions de CO², le réchauffement climatique et toutes les décisions politiques menées en leurs noms.
    Afin de permettre la mise en place de ces dernières, il est impératif de pouvoir prétendre que le débat scientifique est clos (« science is settleld »). Or, et c’est là que le bas blesse, la tendance lourde est inverse; de plus en plus de scientifiques et de travaux tendent à prouver que ce n’est pas le cas, expliquant la radicalisation des messages alarmistes, de plus en plus déconnectés de la réalité. Une sorte de fuite en avant vers un gigantesque pari à l’échelle planétaire basé sur de fausses prémices et une instrumentalisation de la peur…
    Bref, que vient faire un tel débat ainsi mené dans vos colonnes par ailleurs si courageuses?

      +9

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    • cepamoi // 26.12.2014 à 12h08

      Ce site est comme les autres tout simplement … on dénonce ce qu’on n’hésite pas à faire soi même …

        +1

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    • purefrancophone // 26.12.2014 à 12h56

      Bonjour Olivier ;
      Vu les horaires de réponses , vous êtes en France en ce moment ; donc vous avez pris l’avion , donc vous avez participez à la pollution !!!!
      Je rigole !!!
      Les plus gros pollueurs en Europe ne sont pas les Allemands avec le lobbys écologiste »?
      Il me semble que le moins polluant actuellement est le nucléaire ; seul problème , et de taille , le stockage et le traitement des déchets .
      Un jour nous aurons la solution , les scientifiques travaillent sur ces déchets .
      Oui , il faut agir au quotidien sur nos comportements afin de polluer le moins possible .
      Mais il n’est pas possible d’agir sur tout .
      Des personnes comme vous , et je sais de quoi je parle ayant une personne proche au Canada , donc consommatrice d’avions au moins deux fois par an .Un nouvel avion , A350 , moins énergivore, vient d’être commercialisé .C’est la recherche qui nous fera avancer sur ce sujet .
      Faut-il encore que l’on ne nous mente pas et que l’on donne les moyens aux industries de faire des recherches efficaces pour la diminution de la pollution .C’est indispensable pour l’avenir de l’homme sur cette planète .
      Merci pour cet espace d’information et de liberté qu’est ce blog .

        +5

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    • Spiridon // 26.12.2014 à 14h35

      Tout à fait. Des commentaires éclairés, dont le mien, soyons modestes, ne prenant même pas strictement parti d’ailleurs, plutôt en position « philosophie des sciences », philosophie ouverte en plus, se trouvent écartés. Liberté du bloggeur, on sait. Ca tombe mal sur un sujet qui convoque le rationnel, le consensus scientifique, etc..Sur le fond, ramener les ‘climato-sceptiques’ puisqu’on les appelle comme ça, aux manipulations marketing de l’industrie perverse du tabac, ca ne fait pas honneur à la lutte contre le réchauffement climatique, qui mérite mieux, ne serait-ce que pour essayer de commencer à exister…

        +6

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      • Caramba! // 26.12.2014 à 18h56

        Bonjour Cépamoi,
        Que l’on vous ai supprimé 5 com anodins, ben, c’est normal; il faut laisser de l’espace à ce qui n’est pas anodin et intéressant, ben oui, vous n’êtes pas le centre du monde.Vous ne supportez pas la frustration?
        Pour ma part, mes commentaires sont régulièrement refusés et je n’ai pas une seule fois pensé aux intégristes……
        Mais puisque de toute façon, cen’estpasvous, je ne vois pas où est le blème.
        🙂
        Incroyable quand même on refuse à monsieur(ou madame) ses com anodins et hop, on est des intégristes.
        Vous ne vous contentez pas de tirer tout ça par les cheveux, vous piquez carrément la perruque!

        Lol, ça veut dire quoi?en français?
        moi, ce « lol », dans une réponse où je suis traité d’intégriste, ben, je trouve ça plus qu’anodin, déplacé même.
        Ici, c’est pas la maternelle, ni le collège ni le lycée au cas où vous ne l’auriez pas remarqué.

          +2

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        • cepamoi // 26.12.2014 à 19h18

          lol ça veut dire que je rigole… et tu trouves pas déplacé de garer ta voiture sur un parking?

            +1

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          • Caramba! // 26.12.2014 à 20h02

            expliquez moi donc où est le rapport dans le fait de ce faire traiter d’intégriste et d’y rajouter un plus que pitoyable »lol » et l’endroit où je parque ma voiture, parce que????

              +1

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    • boduos // 26.12.2014 à 14h47

      exact olivier : les mesures « administratives « contre le réchauffements seront comme à l’habitude efficaces à 25% , lentes et tardives ,découragées par la paperasse auprès des TPE,combattues par réflexe par le fisc qui verra s’échapper sa manne,aseptisées par une procédure privilégiant le déclaratif et l’auto- contrôle (label RGE…).
      Ce qui aurait été efficace : informer clairement les entreprises et leurs clients utilisateurs (et non les bailleurs sociaux) des différentes options et mises en œuvre (selon les règles de l’art) des travaux d’isolation qui seront subventionnés. Faire controler par des agents publics plusieurs fois durant le chantier en présence de l’utilisateur final ,la bonne mise en œuvre.
      Ces mêmes contrôleurs vérifiant chantier fini les déperditions caloriques.
      La rénovation énergétique projetée sera efficace au mieux à 25% si elle est confiée a posteriori au contrôle d’organismes privés.
      Dans le cadre de la compression de la fonction publique,voilà une belle occasion ratée de réaffectation des missions !

        +2

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    • Fabien F // 26.12.2014 à 19h58

      Pour le 3eme point, la preuve en a été encore faite pas plus tard que la semaine derniere, le 17 décembre: quand le parlement européen a décidé de ne pas taxer les pétroles les plus polluants. Plus précisément le pétrole canadien issu des sables bitumineux. Non seulement ce pétrole a besoin d’énormément d’energie pour etre produit (equivalent energétique d’un baril pour en produire 2), il génére également 23% de CO2 lors de sa combustion. C’est en plus un désastre environnemtale visible depuis l’espace.
      Pour la volonté de la commission de lutter contre les gaz à effet de serre, la démonstration est faite! Les échanges commerciaux avec le Canada (accords CETA) passent bien avant le dérèglement climatique et toutes considération environnementale.

        +3

      Alerter
  • yoananda // 26.12.2014 à 11h58

    Le CO2 est probablement la conséquence du réchauffement.
    De toute manière, ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire comme le croit Olivier …

      +6

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    • yoananda // 26.12.2014 à 13h20

      HA NON !!!
      c’est l’explosion des « consommateurs ».
      Les vieux en retraite dorées des pays riches sont autant concernés, si ce n’est plus, que la déferlante des jeunes des pays pauvres.
      Le ponzi démographico-économique est global, et s’appuie d’ailleurs sur l’immigration qui sert de pompe aspirante du trop plein des pays pauvres.

        +2

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    • Caramba! // 26.12.2014 à 19h36

      Yoananda,

      Olivier n’a jamais dit qu’il ne fallait rien faire…..Il demande et se questionne sur ce qui est fait.

        +3

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  • Omar // 26.12.2014 à 12h49

    Bonjour Louis.

    Le réchauffement climatique est un fait sur lequel douter revient à nier que le carré de 12 est 144. Il ne s’agit pas de météo, mais de climat dont l’évolution se compte en siècle voire en millénaire. Bref, tout ça pour vous dire que c’est l’océan qui capte 80% de la chaleur renvoyée par l’atmosphère. Le réchauffement est en train de se diffuser dans les grands fonds, avec comme première conséquence incontestable, la montée des eaux et la disparition de certaines terres. Et l’inertie thermique étant ce qu’elle est, nous n’avons à l’heure présente aucun moyen technologique d’inverser le processus qui va suivre son cours sur plusieurs siècles… Et je ne vous parle pas de l’acidification des eaux, de la disparitions des coraux, des migrations animales qui voient leur milieu devenir létal etc…

    Les autres conséquences selon les modèles considérés sont effectivement sensiblement différentes, mais pas divergentes… Elle se distingent selon le degré catastrophique des effets sur les écosystèmes.

    Les climato-sceptiques devraient être jugés pour propagande et non assistance à l’espèce humaine…

    Cordialement.

      +17

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    • FileDansLeVent // 26.12.2014 à 16h34

      @Omar
      « Les climato-sceptiques devraient être jugés pour propagande et non assistance à l’espèce humaine… »

      En règle général les climato-sceptiques (dont je suis) ne remettent pas en cause le réchauffement en lui-même, mais le fait qu’il soit dû principalement aux activités humaines.

      Si on commence à juger des gens pour propagande et non assistance à l’espèce humaine, il va y en avoir un paquet qui passeront avant…

        +21

      Alerter
      • Subotai // 26.12.2014 à 18h53

        C’est pourtant simple, la seule variable ayant varié et qui soit corrélée avec le réchauffement global, sur la durée qui nous occupe (200ans), est l’activité « industrielle » humaine.
        Mais ce qui est marrant, c’est qu’au départ l’existence du dérèglement climatique était contesté, puis ce fut le réchauffement global, maintenant l’arrière garde en est toujours au dénie de la responsabilité humaine.
        Vous savez, on s’en fout au fond, le chikungunya sera bientôt à Paris, et les cyclones sur les cotes de Bretagne. Ça nous fera des vacances…

          +8

        Alerter
  • Max Berthy // 26.12.2014 à 12h50

    « La sérénité raisonnable et comptable des gestionnaires du risque participe de cette étonnante capacité de l’humanité de se résigner à l’intolérable.
    Elle est le symptôme le plus manifeste de cet irréalisme qui consiste à traiter des «risques » en les coupant du contexte général dans lequel ils se situent. »

    – Pour un catastrophisme éclairé (Quand l’impossible est certain) –
    de Jean Piere DUPUY

      +2

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  • Richard // 26.12.2014 à 13h01

    @ Olivier: Je vous cite : »Ce qui évite d’ailleurs de tromper le public avec des affirmations sans fondement… »
    Je pense que ce genre de phrase a dû être utilisé à d’autres époques dont les certitudes officielles du moment condamnaient les « sceptiques ». Voir Copernic et Galilée en leur temps…
    Par contre que nous tentions de nous extraire des certitudes de ce monde qui nous tue pour nous ouvrir à un nouveau paradigme qui exclurait tout excès de consommation des énergies me convient parfaitement. Mais il s’agit là d’une autre démarche, plus existentielle que politico-scientifique.

      +4

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  • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 13h07

    Une vidéo de la NASA sur la présence de CO2 dans l’atmosphère.

    http://www.20minutes.fr/planete/1484887-20141120-video-nasa-recree-voyage-co2-atmosphere-pendant-an

    Comme on le voit, l’hémisphère Nord est beaucoup plus concerné. Et les sources sont en Chine, aux USA et en Europe.
    La déforestation amazonienne et au Congo joue aussi beaucoup.

      +5

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  • Crapaud Rouge // 26.12.2014 à 13h36

    @Louis Malle

    « Rien ne prouve les prévisions des modèles informatiques sur un siècle » : 1) Votre phrase ne veut strictement rien dire, il faudrait préciser de quel(s) siècle(s), de quel(s) modèle(s), et de quel(s) paramètre(s) vous parlez. 2) Elle est surtout absolument fausse, car les modèles sans valeur prédictive se font jeter aux oubliettes. 3) Les prévisions se prouvent-elles ? J’en doute. Je pense plutôt qu’elles se vérifient ou non. Quand on parle de preuve, c’est plutôt pour des phénomènes. Ainsi, le réchauffement climatique est un phénomène prouvé, et ce indépendamment des modèles puisqu’on le constate par l’élévation des températures moyennes dans tous les coins de la planète.

    « rien ne prouve que diminuer un peu l’accroissement du taux des gaz à effets de serre avec les méthodes actuelles » : c’est une autre histoire, celle des remèdes. Que ceux-ci soient inefficaces n’est pas un argument pour mettre en doute le diagnostic.

      +16

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    • K // 26.12.2014 à 15h35

      Une phrase qui ne veut rien dire ne peut pas être fausse (elle ne peut pas être vraie non plus)

        +8

      Alerter
  • Merle // 26.12.2014 à 13h41

    Je suis totalement d’accord avec cet article. Cependant, un problème se pose:

    – Nous savons pertinemment que les religions sont des tissus de mensonges, mais nous les tolérons. Pire, nous les laissons parfois se targuer de pseudo-science pour prédiquer. Cela entraine de nombreux retards, notamment dans la recherche sur les cellules souches, sur la manière dont l’opinion publique considèrent le réchauffement climatique et tout autre sujet d’ailleurs. Pour autant, est il raisonnable de les interdir.

    – Si on prend un domaine d’experts que nous connaissons bien : l’économie. Qui serait assez fou pour se ranger de l’avis de la majorité de la communauté des économistes, à savoir les ultra-libéraux forcenés. Dans ce cas ci, le doute est encore la seule chose qui nous a sauvé de l’esclavage moderne. L’économie n’est pas une science, mais il s’agit tout de même d’un domaine d’étude avec des consensus qui ont des répercutions politiques.

    – De mémoire, sur plus de 3000 études épidémiologiques à propos de la corrélation entre violence dans les médias et l’agressivité des personnes, seules 18 études n’ont pas réussi à trouver de liens significatifs. Pour autant, faut il supprimer la violence dans les films, la musique ou à la télévision ?

    Dans toute vérité, il y a un choix politique. On envisage pas le monde de la même façon si la Terre est le centre du monde, que si elle gravite simplement autour d’un autre astre comme des millions d’autres planètes. C’est pour ça que Galilée ne s’est pas simplement fait traiter d’idiot, mais s’est vu proposer le bucher.

    On ne peut pas déposséder le citoyen de ses choix politiques. Par conséquent le problème n’est peut être pas la manière dont le citoyen est informé, mais plutôt la manière dont il a été instruit politiquement.

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    • Richard // 26.12.2014 à 13h51

      Galilée est mort chez lui, près de Florence et sans violence exogène.

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      • Merle // 26.12.2014 à 14h18

        Galilée s’est rétracté devant les menaces, aussi.

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        • Spiridon // 26.12.2014 à 15h01

          Galilée n’a pas été menacé pour avoir proposé la pluralité des mondes et autres ivresse cosmiques mais pour avoir contesté la ‘Transubstantation’ du pain en Corps du Christ. C’était pas son sujet il n’aurait pas dû s’en mêler. Pour le reste ce sont les Jésuites qui lui ont prêté leur observatoire, alors…

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          • cepamoi // 26.12.2014 à 15h57

            Galilée remettait en cause l’existence de Dieu puisque ses decouvertes contredisaient la Bible, ouvrage censé dire la vérité révélée.
            Ca valait bien une condamnation!

            Les croyances ne s’accommodent pas des contradictions.

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            • Serge // 26.12.2014 à 17h53

              Encore le « coup » de Galilée !
              Mais Galilée a inauguré la science moderne en Europe,précisément parce qu’il pensait que Dieu avait écrit les lois naturelles dans le langage des mathématiques .Et que l’homme,pouvant comprendre celles-ci ,il pouvait donc accéder aux secrets de la mécanique du monde .
              De plus Galilée était un ami du pape .
              Arrêtez de penser qu’il fut antagoniste de la religion de son temps ,ça c’est une propagande tardive des positivistes du 19° siècle .
              Positivistes d’ailleurs,qui comme Berthellot ont plombé la chimie française en refusant la théorie atomique de la matière !
              Il a fallu attendre Perrin pour que la France ratrape son retard en la matière .

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            • cepamoi // 26.12.2014 à 18h10

              Heu … Serge, j’ai l’impression que tu as un peu trop d’imagination …

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            • Richard // 26.12.2014 à 19h15

              Historiquement accepté.

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            • Serge // 26.12.2014 à 18h52

              Non ce n’est pas mon imagination,mais tout simplement un peu de connaissance sur l’histoire des sciences ,et plus particulièrement sur celle des mathématiques dont je suis passionné .

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          • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 16h19

            De mémoire, son abjuration célèbre ne parlait pas de la transubtantiation mais de la fixité de la Terre.
            Je crois que le problème résidait dans le fait que ses adversaires avaient cité « Josué10-12 » et que, bien que sachant parfaitement que Ptolémée était dépassé, l’Eglise ne pouvait pas donner raison à Galilée contre eux.
            Maintenant, il fut traité avec une grande mansuétude.

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        • Alae // 26.12.2014 à 15h05

          @ Merle
          Il ne faut peut-être pas foncer dans le prêt-à-penser… Sur le cas Galilée, il y a un bouquin intéressant : La vérité sur l’affaire Galilée d’Aimé Richardt.

          Quatrième de couverture, je cite,

          « Depuis le XIXe siècle, la cause était entendue : l’Eglise catholique avait condamné, emprisonné et martyrisé Galilée, un astronome génial, qui avait démontré que la Terre tournait autour du Soleil, ce que l’Eglise refusait d’admettre. Or la réalité est tout autre ! Non seulement Galilée n’a jamais passé un jour en prison, n’a jamais été martyrisé, mais Aimé Richardt démontre, en s’appuyant sur des documents irréfutables, que Galilée n’a jamais prouvé la rotation de la Terre autour du Soleil, et que l’Eglise était fondée à le condamner. En effet, les plus hautes autorités religieuses lui avaient demandé, en 1616, d’apporter une preuve à sa théorie, qui était d’ailleurs celle de Copernic, ou de parler d’hypothèse et, surtout, de ne pas intervenir dans l’explication des textes de la Bible qui paraissaient soutenir la thèse opposée du géocentrisme. Après l’avoir promis, Galilée est revenu sur sa parole, il a donc été jugé et condamné, avec une mansuétude toute particulière, réclamée par le pape qui était son ami. On est bien loin de l’image du martyr en proie à la persécution de l’Eglise… »

          Ensuite, j’aimerais bien que vous nous donniez des exemples d’intervention des religions contre la théorie du réchauffement climatique.
          Ici, je lis précisément l’inverse. 🙂
          http://www.eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/developpement-durable/pollution-climat/370832-les-eglises-face-au-changement-climatique/

          Et, à ce que j’en ai entendu, les cathos sont POUR les études sur les cellules-souche, à l’exception, bien sûr, de celles prélevées sur des foetus. Toutes les autres sont bienvenues.
          Les freins aux études sur les cellules-souches embryonnaires n’étaient d’ailleurs pas le fait des religions (la séparation de l’Eglise et de l’Etat date de 1905 en France), mais de lois très banales sur la bioéthique….

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          • Merle // 26.12.2014 à 15h55

            je ne soutiens pas que Galilée ai été martyrisé, discussion absurde pour le XVIIeme. Il s’est rétracté sur ses propos concernant l’héliocentrisme suite à des pressions de l’Eglise. Je vous signalerais que les écrits de Copernic ont été censurés pendant des siècles, comme l’ont été ceux de Galilée sur le sujet. Dire qu’il n’y a pas eu de procès sur l’héliocentrisme présenté par Galilée est juste un mensonge historique énorme qui n’a juste aucune chance de passer.

            Voici le texte de sa condamnation en 1633 :

            « Il est paru à Florence un livre intitulé Dialogue des deux systèmes du monde de Ptolémée et de Copernic dans lequel tu défends l’opinion de Copernic. Par sentence, nous déclarons que toi, Galilée, t’es rendu fort suspect d’hérésie, pour avoir tenu cette fausse doctrine du mouvement de la Terre et repos du Soleil. Conséquemment, avec un cœur sincère, il faut que tu abjures et maudisses devant nous ces erreurs et ces hérésies contraires à l’Église. Et afin que ta grande faute ne demeure impunie, nous ordonnons que ce Dialogue soit interdit par édit public, et que tu sois emprisonné dans les prisons du Saint-office. ».

            Il se rétracte et échappe a la condamnation. Galilée est mort assigné a résidence par l’Eglise.

            Ensuite, concernant les cellules souches, le débat tournait essentiellement autour de la notion d’être vivant avec l’appellation extraordinaire des « pro-life ». On appréciera d’être classé dans la catégorie des anti. Est ce qu’un embryon est un être vivant, dans le cas ou il est fécondé, ou qu’il est stérile, etc. Ce sont des débats qui n’avaient pas lieu d’être. Ce sont les mêmes débats qui alimentent le sujet de l’avortement.

            Concernant le réchauffement climatique, la vision monothéiste alimente le raisonnement suivant : la Terre est mise à disposition par dieu pour l’homme. Il suffit un tant soi peu de regarder les débats outre atlantique pour constater que les républicains utilisent constamment la fibre religieuse pour lutter contre l’idée d’un réchauffement climatique.

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            • Alae // 26.12.2014 à 18h05

              @ merle

              Eh bien dites-donc… je vous cite, « Nous savons pertinemment que les religions sont des tissus de mensonges… »

              C’est qui, « nous » ? Sur les sept milliards d’habitants de cette planète, il y a au bas mot six milliards de croyants, donc de gens qui « savent pertinemment » le contraire de ce que vous dites.

              A vous , »Concernant le réchauffement climatique, la vision monothéiste alimente le raisonnement suivant : la Terre est mise à disposition par dieu pour l’homme. »

              Non.
              Citation extraite de mon lien précédent, un truc tout ce qu’il y a de plus catho :
              « La terre et tous ses écosystèmes sont un don précieux que nous avons reçu de Dieu. (…) et notre respect à l’égard de toute la création de Dieu.
              Dans un monde aux ressources naturelles limitées, nous devons promouvoir un style de vie qui prévienne tout usage abusif des dons de Dieu dans la création et encourage une bonne intendance de tout ce que Dieu nous a donné dans la création. »
              http://www.eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/developpement-durable/pollution-climat/370832-les-eglises-face-au-changement-climatique/
              Où voyez-vous là-dedans que l’humain peut faire ce qu’il veut de la Terre ?

              Encore à vous, « Ensuite, concernant les cellules souches, le débat tournait essentiellement autour de la notion d’être vivant avec l’appellation extraordinaire des “pro-life”. On appréciera d’être classé dans la catégorie des anti. Est ce qu’un embryon est un être vivant, dans le cas ou il est fécondé, ou qu’il est stérile, etc. Ce sont des débats qui n’avaient pas lieu d’être.  »

              Nous sommes très contents que vous vous posiez en juge suprême des débats « qui ont lieu d’être » ou non, mais étant donnée l’incroyable arrogance dont vous faites preuve, j’avoue être très heureuse vous ne soyez pas à la tête d’un pays. D’autant plus que l’interdiction des recherches sur l’embryon provenait des lois athées tenant à l’éthique de la marchandisation de l’humain et n’étaient certainement pas issues d’une quelconque mainmise religieuse sur la société française, l’une des plus athées au monde.
              Vous avez regardé les scores de Boutin aux présidentielles, au moins ?

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        • Richard // 26.12.2014 à 16h31

          @ Merle: Il est possible qu’à sa place j’aurai fait la même chose. On peut penser que sa démarche ne le préparait pas nécessairement à une confrontation violente avec l’Eglise. Ce qui n’enlève rien à la justesse de ses découvertes reconnues ultérieurement par la même Eglise. Il était tout de même osé à l’époque de proposer une vision héliocentrique de l’univers…

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          • Alae // 26.12.2014 à 16h51

            @ Richard
            L’héliocentrisme, c’était Copernic – qui n’a pas eu le moindre problème avec l’Eglise – et non Galilée, attaqué un siècle plus tard par cette même Eglise, mais pour des raisons sans rapport avec l’héliocentrisme per se.

            Et avant Copernic au XVème siècle, il y avait Aristarque de Samos (310 av JC), cité par Archimède.
            http://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_antiquite-moyen-age/ha-aristarque-de-samos.html

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            • Richard // 26.12.2014 à 17h55

              @ Alae : Pourtant en lisant ceci on peut penser que c’est l’héliocentrisme qui est attaqué et par là même Galilée qui s’en faisait le propagandiste :

              « En outre, Galilée qui se déclare désormais ouvertement copernicien s’engage vivement dans des querelles scientifiques et se mêle imprudemment des questions religieuses. Irrité, le cardinal Robert Bellarmin (en fait, « saint Robert Bellarmin » car il sera canonisé au XX siècle), interdit à Galilée en 1616 de prêcher le copernicanisme et, par la même occasion, condamne explicitement l’héliocentrisme et le mouvement de la Terre. Il s’agit d’une menace sérieuse : le cardinal Bellarmin n’est pas seulement le Cardinal Inquisiteur, mais aussi l’un des plus grands responsables du procès qui avait conduit le malheureux philosophe, Giordano Bruno, à être brûlé vif en 1600.
              « Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/personnalites/d/astronomie-galilee-220/

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            • Merle // 26.12.2014 à 19h49

              Alae, en me relisant je m’aperçois que j’y vais effectivement très fort. Cependant mon point principal, en plus du plaisir de la provocation, était le suivant :

              Une vérité induit toujours un choix politique. C’est d’abord un changement d’esprit et de repères, impliquant un changement de pensée politique, qui a permis a l’héliocentrisme de s’installer comme vérité. L’héliocentrisme existait depuis la Grèce antique (au moins) sans ne trouver aucun écho.

              Par conséquent, il ne suffit pas de déclarer scientifiquement la vérité (le réchauffement climatique) pour que cette vérité (et la politique qu’elle contient) soit acceptée.

              Et quelque part c’est heureux, effectivement comme vous le dites , il serait très inquiétant que l’on commence a interdir la religion, la violence a la télé, la cigarette, l’alcool, le suffrage universel, etc etc.

              Artistarque -280 av JC : découverte du concept de l’héliocentrisme
              Copernic 1530 : observations supplémentaires mais calculs faux
              Galilée 1610 : idem
              Kepler 1609 : calculs corrects avec les trajectoires elliptiques.
              Newton 1687 : lois de la gravitation et acceptation unanime de l’héliocentrisme

              Le principal problème du réchauffement climatique n’est pas la preuve scientifique. C’est la mécanique libérale. Le pays qui fera le moins d’écologie sera aussi celui qui tirera le mieux son épingle du jeu de la mondialisation. Il est complétement vain d’attendre quoi que ce soit de notre époque. Nous n’avons pas le matériel politique pour cela. Notre logiciel ne peut aboutir au mieux qu’au protocole de Kyoto.

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              Alerter
            • Merle // 26.12.2014 à 19h55

              Accessoirement, attendre une innovation technologique qui nous sauvera est également vain.

              Nous avons mis la recherche à mort avec les investissements à court terme et le tout privé. Pour les mêmes raisons…

              L’ouvrage de Copernic « Des révolutions des sphères célestes » a été censuré par l’Eglise.

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              Alerter
          • Merle // 26.12.2014 à 20h09

            Hey, on est bien d’accord, aucune vérité ne mérite que l’on meurt pour elle. Et aucune vérité ne mérite que l’on tue pour elle également…

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            Alerter
  • Surcouf // 26.12.2014 à 13h47

    @cepemoi et les autres climato-sceptique, ignaro-sceptique, et egoïsto-homo economicus

    100% des instruits savent que le CO2 a un pouvoir de réchauffement.
    100% des instruits savent que lorsqu’on brûle du gaz, du pétrole, du bois, de la tourbe, du charbon, on émet. Du CO2 dans l’atmosphère plus d’autres Brol qui ont également un impact sur la santé et sur le climat.

    100% des climatologues constatent que la température moyenne de la terre augmente, et que l’équilibre climatique change.

    100% des climatologues constatent que l’Homme est responsable de cela. Là où les avis divergent c’est jusqu’à qu’elle degré entièrement ou partiellement (à 97% ou à 99%). Là ou les avis divergent encore c’est quel impact aura l’ensemble des éléments sur le climat, quel sera le nouvel équilibre, quand arrivera t on à cet équilibre, quels moyens sont nécessaire pour y arriver, quelle limitation de hausse de température est admissible pour l’écosystème comprenez pour l’homme (+1,6°C ou peut on aller jusqu’à + 2°c).

    Et oui les modèles sont « boiteux » d’ailleurs tous les modèles sont boiteux. La difficulté, la dernière et la seule tous le reste est connu. Est la difficulté de modéliser l’ensemble des nuages, depuis leurs création jusqu’à leur disparition sur des dizaines d’années. Désolé mais la puissance de calcul de nos machines n’est pas encore asez grande. D’où l’incertitude.

    Alors oui tout mathématicien sait qu’un angle droit fait 90° mais faites mesurer un angle (droit) à vos mathématiciens par exemple l’angle formé par vos murs, et tous, aucun n’auront la même réponse.

    Quand au climato-sceptique aucun ne sera climatologue, vous trouverez des géologues, des médecins, des chimistes, mais pas de climatologue. Et oui personne ne nie que le soleil à un impact sur le climat, comme la position de la Terre, etc…

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    • cepamoi // 26.12.2014 à 15h12

      Ben oui , c’est sur que si je fais du feu dans ma cheminée je contribue au rechauffement de la planete… le tout est de savoir de combien je rechauffe la planete et si l’avantage que j’en tire est plus grand que les inconvenients qui en apparaissent …

      Le probleme est donc d’evaluer les avantages / inconvenients.

        +6

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      • chios // 26.12.2014 à 17h25

         » si l’avantage que j’en tire est plus grand que les inconvenients qui en apparaissent » …

        Voilà l’équation du siècle!

        Equation, ou « balance sheet » (désolée, je ne sais pas comment on dit en français)
        « Mes » avantages contre « ceux de la planète ».
        Comment s’y prend-on?…
        Je suis, et vous, un sur sept virgule vingt huit fois dix exposant moins neuf. bref, rien du tout.
        http://www.worldometers.info/world-population/

        Mais vous savez bien que vous dépassez largement votre « quota » (et moi aussi)…
        Alors, qu’est-ce qu’on fait?

        On continue à se chauffer…sinon, on risque d’être vraiment mal.
        A part çà, des idées?

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        • cepamoi // 26.12.2014 à 18h37

          Oui m’enfin , dans l’immediat je compte bien encore faire du feu dans ma cheminée, surtout ces temps ci, le temps qu’on termine les calculs …

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    • Arkantz // 26.12.2014 à 18h26

      Le problème avec toutes les projections scientifiques est que le climat n’est pas linéaire.
      Il reste toujours un paramètre inconnu qui viendra infléchir touts les raisonnements scientifiques (en l’état des connaissances actuelles). Il ne faut pas oublier l’influence solaire, même si l’activité humaine est une des causes du réchauffement. Or n’oublions pas non plus que nous sortons de la petite ère glacière depuis 1860.
      Il faut aussi parler de l’assèchement climatique et de la perte des eaux potables douces.

        +2

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  • Alae // 26.12.2014 à 13h48

    Bon, mon commentaire précédent a sombré, mais je réitère mes doutes (puisque nous en parlons) : est-ce que le débat sur le réchauffement climatique occulte, volontairement ou non, celui qui devrait avoir lieu sur les sources immédiates de pollution telles que les matières plastiques, la lumière artificielle (qui détruit la faune nocturne), les pesticides, les engrais chimiques, auxquelles il faut ajouter la pêche intensive, la déforestation, etc ?
    Nous avons quand même enregistré une perte de 50% de la faune terrestre en 40 ans, avec une baisse de la faune des océans de 76% !
    http://rt.com/news/191696-wwf-report-wildlife-halved/

    Alors, il me semble que, bien au-delà du réchauffement climatique, des mesures d’urgence devraient être prises sur l’intégralité des sources de pollution.

      +11

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    • Nerouiev // 26.12.2014 à 14h02

      Pour faire simple, je dirais que l’homme équipé de sa centaine d’esclave (son énergie fossile) ne sent plus sa force et tire sur tout ce qui existe et qui le gêne.

        +3

      Alerter
    • chios // 26.12.2014 à 16h19

      Alae, tout à fait d’accord, le CO2 et le réchauffement qu’il provoque ne sont qu’une petite partie du problème d’une planète occupée par une espèce proliférante qui brûle et détruit ce sur quoi elle peut mettre la main, elle appelle cela la productivité, et jouit de cette prolifération même.
      Cette espèce vit sous le régime de la dette et du crédit, qui l’oblige à croître ou disparaître, ce qui la rend inapte à toute modération dans ses appétits destructeurs.

      La seule solution serait une mise en hibernation temporaire des habitants de la terre, du moins dans les parties les plus développées.
      Ce ne pourrait être qu’ une dictature terrible qui orienterait les centres de pouvoir, via leurs Think tanks, presse, agences publicitaires vers un retournement radical et massif des sensibilités.
      Pensez à des publicités qui seraient du Tarkovsky: méditation, questions, lenteur, silence, écoute paradoxe, beauté…
      La valeur de la rareté et de l’attente…les fraises et les asperges du mois de mai…
      Le vide quelquefois, et quelquefois le plein,
      pas toujours le plus, le moins aussi…

      Un désir de somnolence et de rêverie, de ralentir plutôt que de « bouger » et accélérer.

      Il n’y faudrait aucune violence.
      Une fois le climat « décélérateur » instauré, il serait facile et acceptable d’introduire un mode de vie qui rendrait possible l »AGIR » en vue d’une résolution des difficultés venues du fait que nous vivons beaucoup trop nombreux sur une petite et fragile « planète bleue »

      Mais, comment faire sans un DICTATEUR qui en décidera ainsi?

        +6

      Alerter
      • Caramba! // 26.12.2014 à 19h15

        Chios,
        Il faut arrêter avec cette histoire débile que nous sommes trop nombreux.Nous ne sommes pas trop nombreux ou alors, selon votre schéma suicidez-vous pour en laisser à vos gosses.
        Nous gaspillons de façon assassine, ça oui.
        Nous nous entourons de choses totalement inutiles et ça, ça a un coût énergétique, si nous avions surtout ce qui est utile et très peu de saloperies inutiles, alors, on aurait un vrai impact sur le climat.
        Par ailleurs, la consommation de vainde est l’un des plus grands problème pour ce qui est du CO2.

          +3

        Alerter
  • Nerouiev // 26.12.2014 à 13h51

    L’effet de serre est largement démontré et c’est grâce à celui de la vapeur d’eau que notre Terre a une température moyenne agréable d’environ 15° (au niveau de la mer) et non pas -18°. On s’en rend bien compte lors des nuits étoilées. Il est également démontré que CO2, méthane, oxydes d’azote et autres sont des gaz à effet de serre puissant. Un réchauffement de la planète est également observé avec certitude avec en corrélation la fonte des glaces et des glaciers dont l’inertie permet de gommer les variations instantanées. L’augmentation de la concentration en gaz carbonique ne fait aucun doute ainsi que sa corrélation à l’activité énergétique humaine dont l’eau n’a pas bougé du fait que sa vapeur se condense contrairement au CO2. Quels que soient les effets extérieurs incontrôlables (tâches solaires …) on ne peut pas nier qu’on en rajoute.
    Tant qu’on n’aura pas de remplaçant pour les combustibles fossiles on puisera dedans et pourquoi pas jusqu’à épuisement. La question est donc de savoir à quelle vitesse pour nous adapter.
    A contrario je dirais que c’est grâce à cette surconsommation rapide qu’on a pu créer les instruments pour le mesurer et nous en rendre compte avec également une variation suffisante pour le mettre statistiquement en évidence.

      +2

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  • dvd // 26.12.2014 à 14h21

    Élément de réflexion connexe :
    « La liberté commence où finit la connaissance. Avant, elle n’existe pas, car la connaissance des lois nous oblige à leur obéir. Après elle n’existe que par l’ignorance des lois à venir et la croyance que nous avons de ne pas être commandés par elles puisque nous les ignorons. En réalité, ce que l’on peut appeler « liberté », si vraiment nous tenons à conserver ce terme, c’est l’indépendance très relative que l’homme peut acquérir en découvrant, partiellement et progressivement, les lois du déterminisme universel. Il est alors capable, mais seulement alors, d’imaginer un moyen d’utiliser ces lois au mieux de sa survie, ce qui le fait pénétrer dans un autre déterminisme, d’un autre niveau d’organisation qu’il ignorait encore. Le rôle de la science est de pénétrer sans cesse dans un nouveau niveau d’organisation des lois universelles. Tant que l’on a ignoré les lois de la gravitation, l’homme a cru qu’il pouvait être libre de voler. Mais comme Icare il s’est écrasé au sol. Ou bien encore, ignorant qu’il avait la possibilité de voler, il ne savait être privé d’une liberté qui n’existait pas pour lui. Lorsque les lois de la gravitation ont été connues, l’homme a pu aller sur la lune. Ce faisant, il ne s’est pas libéré des lois de la gravitation mais il a pu les utiliser à son avantage. »

    Henri Laborit in La Nouvelle Grille, Chapitre 7 – Conscience, connaissance, imagination

      +4

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  • Louis Malle // 26.12.2014 à 14h37

    Le ministre américain des affaires étrangères [Secretary of State, NDT] John Kerry, le président Obama et d’autres prétendent fréquemment que le changement climatique aura « des conséquences gravissimes » et que « quatre-vingt dix-sept pour cent des scientifiques sont d’accord sur le fait que le changement climatique est avéré, d’origine humaine et dangereux ». En réalité, cette affirmation est fantaisiste. Le prétendu consensus provient d’une poignée de sondages et de statistiques reposant sur le comptage de résumés de publications scientifiques – dont la totalité ont été réfutés par de la recherche plus fiable.

    Naomi Oreskes est une source fréquemment citée. Elle prétend avoir examiné les résumés de 928 articles scientifiques et constaté que 75% soutiennent l’idée que les activités humaines seraient responsables de l’essentiel du réchauffement observé sur les 50 dernières années, alors qu’aucun n’a exprimé d’opinion directement opposée. La définition du consensus de Mme Oreskes inclut le critère d’une influence « d’origine humaine » mais pas celui du « danger » – et exclut des multitudes d’articles de scientifiques éminents qui remettent le consensus en question. Elle oublie également de prendre acte qu’une étude publiée dans le journal Nature a noté que les résumés des publications scientifiques contiennent souvent des affirmations qui ne sont pas démontrées dans les publications proprement dites.

    Une autre source fréquemment citée en faveur du consensus est un article dans Eos: Transactions of the American Geophysical Union. Cet article fait état des résultats d’un sondage en ligne en deux questions adressé à un panel de scientifiques, et prétend que « 97 pour cent des climatologues sont d’accord ». La plupart des scientifiques qui doutent fortement d’un réchauffement climatique catastrophique d’origine humaine répondraient néanmoins « oui » aux deux questions. A contrario, le sondage reste muet sur le fait que l’impact des activités humaines – ou l’augmentation de température – soient ou non assez importants pour constituer un problème. Il omet également d’inclure les scientifiques les plus à même d’être au fait des causes naturelles des changements climatiques.

    Rien ne permet de prétendre que 97% des scientifiques croient que le changement climatique d’origine humaine soit un problème majeur.

      +9

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  • madake // 26.12.2014 à 14h55

    A la lecture des commentaires, je vois que les avis sur le réchauffement climatique, et ses causes sont divergents parmi les contributeurs.

    C’est un sujet d’importance puisqu’il est susceptible d’affecter fortement la façon dont nous vivons, et coexistons sur la planète.
    Par là même, l’évolution du climat, grande ou petite impactera profondément les équilibres économiques, énergétiques, géostratégiques, alimentaires et démographiques.
    Donc l’existence même d’états, de populations, de compagnies transnationales est en jeu.
    Au delà même de savoir si ce réchauffement se fera ou non, il est urgent de prendre du recul, sur la façon de gérer les crises potentielles qui en découleraient.

    C’est un peu un pari pascalien de miser sur le réchauffement climatique.

    On peut résumer à trois attitudes, que peut adopter un décideur politique ou d’entreprise :
    1)Je ne change rien, je maintiens au mieux mon activité et j’attends pour voir quel tour ça prendra. Si la tendance se confirme, j’aurai raté les opportunités stratégiques et j’arriverai après la bataille.
    2)J’anticipe sur des mouvements à moyen terme, et je commence à réorienter mes pièces dans ce sens, je minimise les risques, si j’ai tort, je peux adapter, si je me trompe, je pourrai corriger le tir après.
    3)J’anticipe des changements majeurs rapides et je réoriente maintenant ma stratégie en fonction des changements prévus. Si je me trompe c’est la cata, si j’ai raison, je tiens le pompon.
    Dans le contexte actuel, récessif, j’aurais tendance à penser que la majorité se positionne entre la première et le seconde, en privilégiant les mesures peu couteuses.
    Ensuite, considérant que mon groupe contrôle des chaines TV et/ou des journaux, et ayant mon mot à dire sur les orientations éditoriales, quel serait à votre avis la tendance à privilégier?
    Le respect du consensus scientifique dominant?
    une position moyenne?
    la mise en avant des opposants?
    Sachant que de toutes façons la polémique est vendeuse.

    Les projections climatiques sont des systèmes complexes, et il faut les étudier comme tels.
    Pour tout phénomène qu’on étudie, il est un exercice salutaire pour la démarche scientifique, c’est l’analyse systémique multi-niveaux, qui permet de mettre en valeur, le périmètre, les poids respectifs des agents actifs du système, les relations internes et externes.
    Outre que cette approche permet de mieux comprendre les positions et rôles des acteurs à leurs niveaux, elle contient deux notions primordiales:
    -la définition des besoins spécifiques, et des intérêts de chacun.
    et
    -la possibilité de causes multiples.

    Ces points permettent de bien comprendre un phénomène, en prenant en compte les forces qui comptent, ce qui agit, activement ou passivement, et permettent d’éliminer le caricatural, et trompeur :
    « Voilà le coupable! ».

    Pourquoi c’est important?
    Parce qu’il est une règle d’or du battage médiatique, qui se vérifie toujours :
    un message qui passe par l’amplification des médias, connait une simplification au moins égale à l’amplification subie.
    Je rappelle ici la célèbre citation, attribuée à Einstein :
    « Il faut présenter les choses le plus simplement possible, sans les simplifier ».

    C’est cette approche et dont les médias se font l’anti-thèse.
    C’est en érigeant la simplification médiatique en règle d’or que nos médias se permettent tous les abus :
    abêtissement de masse,
    perversion du sens,
    désignation d’un coupable unique (le must absolu!)

    Remarquez combien cette réduction de sens médiatique, va dans le sens de l’actualité:
    -formules simples, titres accrocheurs, messages clairs,
    -journalistes généralistes et pas spécialisés,
    -recours au panel « d’experts habituels » (voir « les nouveaux chiens de garde »)
    -possibilités ouvertes à toute polémique simplificatrice, par les politiques, agents d’influence, polémiques qui assurent aux médias une matière première, et des revenus assurés, par temps d’antenne, donc de publicité.

    Je ne dis pas que c’est une volonté délibérée des médias, de désinformer, mais que ça va dans le sens de leurs intérêts et de celui de leurs actionnaires.

    J’aimerais ajouter qu’il est important de s’informer à la source et de vérifier ses sources.
    Beaucoup d’opinions se forgent sur des avis et de opinions synthétisées de tiers, souvent profanes, souvent orientées, parfois malhonnêtes, ou intéressées.

    Acquérir une culture scientifique est une oeuvre de longue haleine, qu’il convient de commencer trés tôt.
    C’est une démarche très éloignée du court-termisme ambiant et d’une culture du divertissement instantané et superficiel, qui domine le monde du divertissement où nous vivons.

    En élément de réflexion, je vous fais présent de ce lien, traduction d’un discours de R Feynman,
    par l’auteur du site, que je remercie ici pour ce travail.

    Savourez, oh combien d’actualité, ce joyau qui est un pur délice!

    http://www.drgoulu.com/2013/12/18/la-science-est-la-croyance-en-lignorance-des-experts/#.VJ1JNf_jBA

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    • yoananda // 26.12.2014 à 16h30

      Trop compliqué. Pas besoin de se prendre la tête.

      Je me préoccupe de la nature, tout le monde est gagnant. Point.

        +3

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      • upwind // 26.12.2014 à 18h40

        Ce n’est malheureusement pas suffisant. Comme certaines personnes préférant les bouteilles en verre aux bouteilles en plastique en ignorant que la fabrication, le transport, le nettoyage des bouteilles représente plus de gaspillage d’énergie pour une bouteille en verre.
        Ceci dit, mieux vaut limiter l’usage des bouteilles tout court.
        Prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un produit demande un minimum de culture scientifique.

          +3

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      • madake // 26.12.2014 à 19h06

        @ yoananda
        Votre préoccupation est vertueuse et me semble LA bonne pratique.
        C’est pourquoi je suis désolé qu’elle soit précédée d’un « pas besoin de se prendre la tête ».
        je ne m’attendais pas à une confirmation de mon propos aussi éclatante, merci.
        Car beaucoup ont intérêt et oeuvrent pour généraliser à tous, l’adoption de cette règle, qui leur facilite tellement les choses…

        Ok, mon exposé n’est pas clair et trop long.
        Mais ce n’est pas le cas discours de Feynman, qui sans jamais se prendre pour un pédagogue est un des rares prix Nobel de physique a avoir su transmettre, et son savoir, et sa passion à ses étudiants. Il la résume en cette phrase :

        « La science est la croyance en l’ignorance des experts »

        Je vous défie de le lire sans pouffer de rire ou au moins sourire.

          +2

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  • Louis Malle // 26.12.2014 à 15h06

    Tiens, vous avez vu le témoignage de ce soldat ukrainien sur le vol MH17 ?

    https://www.youtube.com/watch?v=AmUmzqWRuco

    Le journal russe Komsomolskaïa Pravda a interviewé un homme qui prétend avoir été témoin du décollage de trois avions ukrainiens dont l’un aurait abattu le vol MH17.

    Les enquêteurs russes ont affirmé mercredi 24 décembre avoir obtenu des preuves de l’implication d’un avion de chasse ukrainien dans l’incident du vol MH17 de la Malaysia Airlines, abattu au-dessus de l’Est de l’Ukraine en juillet. « Les enquêteurs sont parvenus à entrer en contact hier soir avec un militaire ukrainien qui confirme avoir quitté de son plein gré son unité et est venu sur le territoire russe », écrit dans un communiqué le Comité d’enquête, structure chargée des principales enquêtes en Russie. « Selon ce témoin, l’avion de ligne Boeing-777 du vol MH17 pourrait avoir été abattu le 17 juillet par un avion militaire Su-25 des forces armées ukrainiennes, piloté par le capitaine Volochine », ajoute le communiqué.

    L’ancien militaire ukrainien aurait vu l’avion décoller de la base où il était stationné. Selon les enquêteurs, ce témoin, qui a été soumis à un détecteur de mensonges et qui pourrait être placé sous un programme de protection, a vu l’avion décoller d’une base aérienne où lui même était stationné près de Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine. Il a affirmé avoir vu l’appareil être armé de missiles air-air de type R-60, alors même que les rebelles ne possèdent pas d’aviation. « Le témoin a immédiatement remarqué qu’au retour de l’avion sur l’aérodrome, les missiles étaient absents et il a alors distinctement entendu les mots du pilote Volochine à un autre soldat : “L’avion s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment’‘», poursuit le Comité, qui dit être prêt à partager ses preuves avec les enquêteurs internationaux.

      +4

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  • Marc // 26.12.2014 à 15h08

    la Frances est totalement vassalisée
    les marionettes du gouvernement Français servent les intérêts américains

    http://www.businessbourse.com/topic.php/16895/general-pinatel-la-france-est-totalement-vassalisee-aux-interets-americains.php#.VJ1rrZCe5Q

      +2

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  • Chris // 26.12.2014 à 15h35

    Je veux bien penser que le réchauffement climatique est dû à l’activité humaine, mais pourquoi un tel acharnement sur les climato sceptiques ? Même si les « experts » sont sur à 97% que c’est l’activité humaine qui provoque la hausse des températures, je suis quand même intrigué quand les 3% restant disent que si il y a hausse ce n’est pas forcément du au rejet de CO2 de l’homme. Et ils ont un argument convaincant, on sait que les températures passé ont toujours fluctuées notamment sous l’influence des cycles du soleil.

      +12

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    • Serge // 26.12.2014 à 18h48

      De toutes façons des scientifiques continuent de travailler sur l’activité solaire ,et plus précisément sur son impact terrestre ,concernant le climat .

        +1

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    • Homère d’Allore // 26.12.2014 à 20h37

      « Est-ce que les darwinistes s’emportent à ce point contre les créationnistes ? Ça n’en vaut pas la peine. »

      Ben, si. Bien sûr, pas en France. Mais Richard Dawkins mène un combat quotidien contre l’influence néfaste des créationnistes évangélistes aux États-Unis et de leurs équivalents dans le monde musulman.

      Et ça en vaut la peine. Car ce qui différencie une pensée religieuse fondamentaliste d’une conception du monde, même croyante en une transcendance, accessible à la raison, c’est bien cela !

        +4

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  • chios // 26.12.2014 à 15h36

    « mais qui va maintenant systématiquement vers des pistes favorables au rendement financier. »

    Oui, oui, les banquiers se sont emparés du juteux marché de « cap and trade ». Ils se placent là où un ‘échange’ se fait pour ponctionner leur ‘contribution’.

    Je me rappelle aussi d’une émission de Terre à terre de france culture ou on expliquait que on voulait inventorier toutes les « richesses, biologiques, minérales, de biodiversité etc.non encore répertoriées de la planète, afin de les protéger.
    Une initiative noble et louable, n’est-ce-pas?

    Mais non, les gens à la tête de cette association, après vérification, étaient tous des banquiers, pour la plupart à la retraite…
    Ils mettent en place, bien en amont dans le temps, un moyen de monnayer ce qui n’a pas encore été touché par l’homme…

      +3

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  • Timothée // 26.12.2014 à 16h13

    L’argument principal, qui, selon les auteurs, est le bien fondé ou pas du doute dans la science, est un argument fallacieux. C’est un argument du type « homme de paille ».

    Ceci, parce que, la science n’est ni une question de consensus ni une question de doute, mais une question de reproductibilité des conclusions.

    Dit avec d’autres mots dans le sujet qui nous préoccupe, ce qui est important dans le cadre du réchauffement climatique est la précision des prévisions. Et là, on a beau tourner le sujet dans tous les sens, elle est -pour le moins- faible. C’est cette faiblesse qui choque toute personne qui a un minimum de bagage scientifique : comment faire confiance à des prévisions quand elles ne sont jamais justes, quand elles sont contredites par les faits pendant la totalité de la période d’observation ? D’où le doute. Et on a beau avoir « un consensus » de 99,9% dans l’erreur, elle reste une erreur.

      +11

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  • Alain Audet // 26.12.2014 à 16h47

    Tout les techniques pour réduire les émanations de CO2 dans l’atmosphère sont d’ordre cosmétique et très peu efficace.
    Au Canada pour les sables bitumineux vous avez un bel exemple de manipulation de l’information ou on a publiciser avoir diminué les émanations de CO2 de 28% par baril extrait pour une production de 1.5 millions de barils/jour, bel effort, alors que l’on veut passer à une production de 4.5 millions de barils/ jour.
    Le gain initial est 2 fois annuler.

    Même chose pour Kyoto, bien que le pourcentage de diminution est pour l’année de production 1990 alors que la production a peut-être triplé depuis. En bout de ligne peu de changement et le taux de CO2 est passé a plus de 400 ppm depuis.

      +5

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  • Chris // 26.12.2014 à 17h44

    Une autre chose étonnante aussi que j’ai entendu, le réchauffement climatique pourrait nous entraîner vers une période glaciaire ! Un expert a dit que les températures sont régulées principalement par le Gulf Stream et que ce courant marin pourrait s’arrêter à cause de la fonte des glaces ce qui entraînerait une brutale chute des températures !!!
    Alors ??? On va avoir de plus en plus chaud jusqu’à ce qu’on finisse congelé ?

      +2

    Alerter
    • Subotai // 26.12.2014 à 19h37

      C’est le ralentissement du Gulf Stream qui est à l’origine des mouvements brutaux de température en hivers européen.
      Il va faire plus froid localement, France, UK, Scandinavie (hivers), en même temps plus chaud (été) avec des bascules et des retournements (hivers très doux et pluvieux/ étés pourris) du fait du réchauffement global. La tendance est globalement à une tropicalisation du sud maritime de l’Europe.

        +3

      Alerter
  • Charles Michael // 26.12.2014 à 18h19

    Les commentaires dans leur grande majorité niant la possibilité d’une responsabilité humaine dans le changement climatique liée à l’usage immodéré des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), les rationalisation ou ratiocinements sur la valeur d’un concensus quasi unanime (97 %) des scientifiques, l’extraordinaire foisonement des négations au nom de la raison et les soupçons complotistes des trop malins auquels on ne la fait pas, me rendent encore plus pessimiste sur votre avenir, ceux de vos enfants et petits-enfants.

    Par quel bizarre contradiction cette majorité se retrouve d’accord pour dénoncer l’incroyable propagande des MSM sur l’Ukraine et gobe la narrative sur les « doutes » quant au problèmes climatique me sidère.

    Comme toujours cherchez à qui le crime profite;
    – tous les puissants lobbies du charbon (US, Australie, Canada en tête mais la Russie, le Chine, l’Inde et la Mongolie en ont un paquet)
    – ceux du pétrole et gaz bien sur, pas question de ne pas pousser à toujours plus quite à polluer encore et (mais oui) couter toujours plus.
    – les industries de la bagnole, le bon Peugeot et son diesel en tête, les compagnie aériennes et avionneurs.
    – le monde merveilleux des Batiments et Travaux Publics, des grands projets d’infrastructures, des centres commerciaux avec mega-parking, des tours, des rocades, des autoroutes, etc..
    – et tout ça sous l’aile maternelle de vos banquiers chéris fêtant Noël dans leur paradis fiscal.

    Ne pas voir, ne pas comprendre, la cohérence de la doxa magistrale et l’incohérence d’un individuel refus partiel de la narrative globale me désespère.

    Tout ça pour garder la tuture et le diesel sous-taxé ? c’est grave.

    mais c’est le choix de trop nombreux ici, développant leur intelligence (grande et habile qualité réthorique) pour garder la tête dans le sable.

      +4

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    • Chris // 26.12.2014 à 19h23

      L’argument comme quoi ceux qui doute du réchauffement climatique sont des complotistes ne tient pas !!! Justement comme vous le dîtes si bien il parait évident que les industries pétrolières, automobiles, etc… ont intérêt à soutenir les sceptiques !!
      ! Et que penserait le complotiste de base sinon que les climato-sceptiques sont soutenus par l’industrie pétrolière ?
      Et le problème en fait n’est pas le réchauffement climatique, tout le monde est d’accord la dessus, mais plûtot les causes.
      Ceci dit, bien qu’étant sceptique sur les causes je soutiens à 100% le fait qu’il faut respecter la planète et polluer moins !!!!
      Ce qui m’exaspère c’est que si on ose poser une question sur le réchauffement climatique, on vous regarde comme un fou, un complotiste, un idiot, etc…
      On doit absolument croire que c’est l’activité humaine qui est la cause, point barre,une sorte de vérité ultime qu’on doit accepter sans douter.
      Je suis un individu lambda, mes connaissances sont limitées, mais j’ai vu quelques émissions ou des types remontent des carottes glaciaires et vous expliquent qu’il y a 10 000 ans il y avait une forêt tropicale là ou il fait -30°.
      Il me semble qu’il n’y avait pas de pollution humaine il y a 10 000 ans.
      Alors oui je me pose des questions, peut etre que je suis bête et que je ne comprend pas bien, mais j’aimerais qu’on essaye d’expliquer, encore et toujours jusqu’à ce que je comprenne plutôt que de m’invectiver.
      Plus je vois la chasse aux sorcières envers les sceptiques plus cela a tendance à renforcer mes doutes, je suis naturellement porté à me méfier des vérités qu’on veut imposer à tout prix.

        +8

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      • Subotai // 26.12.2014 à 19h41

        Ya juste un truc: la forêt tropicale n’avait pas mis 200 ans à remplacer la glace mais des millions d’années.
        A la vitesse ou ça va dans 500 ans il y a aura des singes et des aras dans les arbres du bassin parisien, pour les humains, je ne sais pas…

          +4

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      • Richard // 26.12.2014 à 20h20

        @ Chris : La Pensée Unique envahit TOUT l’espace médiatique à l’inverse de l’intelligence elle est contagieuse. « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ». Vous avez déjà entendu cet aphorisme devenu lieu commun. Maintenant il va falloir envisager l’existence comme étant un système particulier fonctionnant en tant que manifestation bipolaire. Les ‘pour’ et les ‘contre’. Une opposition, pas une complémentarité de réflexion.

        Les ‘contres’, les perdants, sont ceux qui s’opposent à l’idée dominante quelque soit son fondement. C’est triste et d’une indigence intellectuelle incroyable. Je pense que c’est dû en grande partie à l’utilisation d’internet. Nous nous éloignons de nos interlocuteurs en augmentant leur nombre.

        La relation interpersonnelle qui apporte des variations adaptatives rapides lors de discussions permet également d’émettre des points de vue moins tranchés et plus élaborés. J’ai pratiquement passé cette journée sur ce blog et sur le présent thème. Au final je suis déçu. Bien plus que lors de discussions issues de la vie réelle où des manifestations kinésiques émettent des signes permettant de déceler rapidement la qualité intrinsèque de l’interlocuteur. C’est parfois mouvementé mais jamais au point de faire intervenir un modérateur-censeur.

        Je vais donc continuer à utiliser internet en tant que base de données intéressante pour mes réflexions. Pour ce qui est de l’échange et de ma participation au monde je vais retourner dans le monde. Là au moins j’ai un peu l’impression d’y participer.

          +1

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    • Timothée // 26.12.2014 à 20h08

      L’argument d’intérêts des lobbies que vous soulevez est valable, bien entendu. Néanmoins, vous devez à votre tour admettre deux points complémentaires:

      Le premier est qu’il ne fait aucun doute qu’il y a plusieurs lobbies concernés, et ils n’ont pas tous des intérêts convergents. On ne peut pas mettre dans le même sac le nucléaire, le charbon, les produits pétroliers et les lobbies émergents des énergies renouvelables. Ces derniers ont aussi tout intérêt à ce que un maximum de budget de l’état soit consacré à les soutenir, car leur viabilité économique est bien moindre comparée aux autres. Du moins pour l’instant.
      Le deuxième est qu’en tant que personne honnête (vous et moi, par exemple) juste avoir une position anti-lobbies est … comment dire… peu clairvoyant. Car au final, quoiqu’on fasse, on sera toujours aligné avec les intérêts d’un lobby : c’est notre système économique qui veut ça.

        +4

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  • Samuel // 26.12.2014 à 19h02

    Les analyses les plus poussées devraient être réduites à la plus simple expression envers notre prochain. Les marchands de toutes ces choses, qui s’enrichissent grandement de nos jours, pourquoi s’en tiennent-ils déjà un peu éloignés d’une chose ? De quoi craignent-ils le plus dans leur conduite ?

      +1

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