Alors que la crise climatique s’intensifie, les travailleurs sont contraints de travailler au milieu des fumées toxiques des feux de forêt et à des températures dangereusement élevées. Cependant les travailleurs d’UPS et d’ailleurs s’organisent pour exiger de leurs employeurs qu’ils prennent des précautions en matière de santé et de sécurité.
Source : Jacobin, Caitlyn Clark
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Le 29 juin, la qualité de l’air à Détroit était l’une des pires au monde.
« Dehors, ça sentait le plastique brûlé, presque comme des ordures », raconte Cody Zaremba, membre de l’United Auto Workers (UAW), qui travaille dans une usine de General Motors (GM) à Lansing, dans le Michigan. Lui et ses collègues toussaient, avaient le nez qui coulait, les yeux qui pleurent et des difficultés à respirer.
Mais GM n’a même pas reconnu l’existence des fumées, explique Zaremba, et a encore moins proposé de protection.
« Chacun a dû se débrouiller seul, a-t-il déclaré. Nous pouvons tous la voir et la sentir. Mais qu’allons-nous faire pour remédier à cette situation? »
Alors que les feux de forêt, la sécheresse, les inondations et les fortes chaleurs perturbent la chaîne d’approvisionnement, le secteur de la logistique commence tout juste à s’inquiéter de l’impact du changement climatique… sur ses bénéfices.
Mais ce sont les travailleurs qui en font les frais : ils sont contraints de travailler malgré ces phénomènes météorologiques extrêmes, induits par le changement climatique, qui se font de plus en plus fréquents et de plus en plus graves.
Les feux de forêt qui se sont déclarés au Canada cet été ont répandu des fumées dangereuses sur la côte est et le Midwest des États-Unis. Des incendies à une fréquence semi-régulières sur la côte ouest ont donné lieu à ce que l’on appelle désormais des « saisons des incendies. »
Les travailleurs en extérieur, tels que les livreurs, les ouvriers du bâtiment et les agriculteurs, sont parmi les plus durement touchés. En première ligne de la crise climatique, certains travailleurs s’opposent à la négligence de leurs employeurs.
« Le plan d’UPS n’était qu’un espoir »
Les routiers affirment qu’UPS n’était pas préparé cet été lorsque l’indice de qualité de l’air (IQA) de la ville de New York a atteint un niveau record de 484, alors que les fumées envahissaient la ville.
Un IQA supérieur à 300 est considéré comme dangereux. Outre les effets immédiats de brûlure des yeux et de toux, les particules émises par les feux de forêt peuvent endommager les poumons et le cœur, déclenchant de l’asthme et des crises cardiaques.
« L’entreprise n’a rien fait. Nous avons fait comme si de rien n’était, » explique Basil Darling, chauffeur chez UPS et délégué syndical suppléant de la section locale 804 du syndicat des routiers. « Seuls les clients se sont inquiétés. Ils m’ont offert des masques. »
Un des collègues de son centre de Brooklyn a été emmené aux urgences après avoir travaillé une demi-journée dans la fumée.
Les membres de la section locale 804 ont fait ce que l’entreprise aurait dû faire : distribuer des masques KN95 aux travailleurs d’UPS à Brooklyn et dans le Queens.
Ce n’était pas le premier été où UPS ignorait ce problème. Geoff Donnelly, chauffeur livreur de colis à Reno, continuait d’effectuer des livraisons alors que sa famille avait plié bagage pour fuir l’incendie de Caldor en 2021.
L’incendie a ravagé le Nevada et le nord de la Californie, brûlant plus de 220 000 hectares et a duré presque de deux mois avant d’enfin être maîtrisé.
« Le plan d’UPS, c’était juste une espérance » explique Donnelly, délégué syndical de la Section locale 533 du syndicat des routiers : « Nous espérons que l’incendie ne se dirigera pas vers nous. »
L’entreprise a menti, a-t-il ajouté : « Ils m’ont affirmé qu’ils avaient un plan, mais ce n’était pas le cas. UPS a distribué des masques chirurgicaux, et non des masques N95 de haute qualité, alors même que l’indice de qualité de l’air atteignait un niveau record de près de 700 à Tahoe City, en Californie. »
Se soustraire aux obligations
Lorsque l’IQA atteint 500, les directives californiennes de l’OSHA prévoient l’obligation pour les employeurs non pas de proposer aux employés de porter des masques respiratoires tels que les masques N95, mais de les y obliger. Mais Donnelly souligne qu’UPS ne subit aucune conséquence pour s’être soustrait à ses obligations en matière de sécurité.
« Vous pouvez proclamer que l’entreprise doit fournir des masques ou des respirateurs, mais si elle ne le fait pas, il n’y a pas de sanction, a-t-il déclaré. S’il n’y a pas de sanction, pourquoi ce texte ? À quoi cela sert-il ? »
À l’instar de la Californie, l’Oregon et l’État de Washington ont adopté des directives de l’Administration de la sécurité et de la santé au travail (OSHA) exigeant l’utilisation de masques.
Mais « les travailleurs n’ont pas seulement besoin de masques », a déclaré Peter Dooley du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail (COSH). « L’idée que des travailleurs en extérieur vont porter des masques toute la journée est tout simplement irréaliste. »
« Lorsque vous travaillez dehors, il n’y a aucun endroit pour se protéger », a déclaré un facteur de l’US Postal Service (USPS) de l’État de Washington qui a demandé à garder l’anonymat et qui a travaillé à la fois dans des conditions de forte chaleur et de feux de forêt. « La solution actuelle est que si l’indice de qualité de l’air est de 300 ou 500, nous devrions pouvoir rentrer chez nous. »
Il n’existe toujours pas de réglementation fédérale pour protéger les travailleurs contre l’exposition à la chaleur ou à une qualité de l’air dangereuse pour la santé. Etant donné que les facteurs sont considérés comme des employés fédéraux, les protections OSHA spécifiques aux États ne s’appliquent pas non plus à eux.
Nous nous protégeons les uns les autres
Malgré plusieurs années de feux de forêt, les entreprises de la côte ouest manquent toujours de politiques de sécurité cohérentes en matière de qualité de l’air.
Jorge Torres, électricien à la section 46 de la FIOE, travaillait l’année dernière au câblage d’un nouveau complexe de bureaux de Microsoft à Redmond, dans l’État de Washington, lorsque le ciel s’est rempli de fumée.
Le responsable du chantier a dit aux travailleurs qu’ils pouvaient utiliser leurs congés de maladie pour prendre un jour de repos s’ils ne se sentaient pas en sécurité, ou prendre un jour de congé sans solde. Le plan de l’entrepreneur en électricité consistait à fournir trois masques pour près de vingt personnes.
Torres a appelé son délégué syndical, mais on lui a dit d’attendre l’ouverture du local syndical à 9 heures, soit deux heures plus tard, pour savoir ce qu’il devait faire.
Torres a décidé de ne pas attendre. Il a fait le tour du chantier en discutant avec ses collègues. Tout le monde voulait rentrer chez soi, mais certains appréhendaient d’oser partir en premier.
Après avoir convaincu ses collègues un par un, les dix travailleurs de son bâtiment sont sortis ensemble et sont rentrés chez eux. Les six autres membres de l’équipe électrique, qui travaillaient dans un autre bâtiment, ont suivi leur contremaître peu après.
L’arrêt de travail pour raisons de sécurité a fonctionné
Torres a veillé à conserver une trace écrite sous la forme de SMS adressés à son délégué syndical. Il y faisait part de son malaise initial face à la fumée dès 7 heures du matin et a expliqué pourquoi lui et ses collègues étaient sortis de l’usine.
« Si le syndicat adopte la position de l’entreprise et nous dit que c’est à chaque individu de décider, le syndicat admet auprès de ses membres qu’il ne les soutient pas », a déclaré Torres au délégué syndical. « Le chef de chantier peut estimer que la décision des équipes du bâtiment d’interrompre les travaux pour des raisons de sécurité est en fait une invitation à consacrer le reste de la journée à l’élaboration et la mise en oeuvre d’un plan de santé et de sécurité rigoureux et transparent pour faire face à la problématique des fumées dues aux feux de forêts. »
Alors qu’il rentrait chez lui, Torres a reçu des nouvelles de la part d’un contremaître : personne ne se verrait retirer ses congés de maladie et tout le monde recevrait une journée complète de salaire. Lorsque l’IQA est resté trop élevé le lendemain, le maître d’oeuvre a interrompu les travaux sur l’ensemble du chantier.
D’autres membres de sa section locale n’arrivaient pas à croire qu’ils avaient réussi. Torres attribue cette surprise à une culture de « passivité, de déférence, d’incapacité à affirmer ce dont on a besoin ou ce que l’on mérite. »
Une chaleur mortelle
Les dangers d’un air vicié sont aggravés par les chaleurs extrêmes, autre conséquence du changement climatique.
L’année dernière, alors que les températures dans la région de Los Angeles atteignaient les plus de trente degrés, Esteban Chavez Jr, chauffeur d’UPS âgé de vingt-quatre ans, a perdu connaissance à l’arrière de son camion pendant qu’il travaillait et est décédé.
Les travailleurs d’UPS se sont mobilisés pour réclamer des ventilateurs et des climatiseurs au lieu de caméras de surveillance dans leurs camions. Au cours des négociations de cet été, avant la date limite de la grève fixée au 1er août, les routiers ont obtenu l’installation de la climatisation dans les nouveaux camions et l’installation de ventilateurs et de boucliers thermiques dans les camions existants.
En juin dernier, Eugene Gates Jr, un facteur de l’USPS âgé de 66 ans, a fait une syncope et est mort sur son lieu de travail à Dallas, où l’indice de chaleur avait atteint 46.1 degrés (Celsius) ce jour-là.
Selon un rapport de Public Citizen publié l’année dernière, la chaleur ambiante est probablement responsable de plus de 170 000 accidents du travail chaque année et de 600 à 2000 décès, ce qui en fait l’une des principales causes de décès sur le lieu de travail.
« Continuez à bouger ! »
Un mois avant sa mort, Gates Jr avait reçu une lettre disciplinaire pour ce que l’USPS appelle une « pause statique ».
Une pause statique se produit lorsque le scanner d’un facteur est enregistré comme étant immobile pendant quelques minutes – il n’y a pas de définition officielle de la durée exacte. Les superviseurs harcèlent les facteurs au sujet de ces pauses et les pousse à en prendre le moins possible.
Des mesures de sécurité élémentaires que tout travailleur devrait prendre en cas de chaleur extrême : s’arrêter à l’ombre pour se rafraîchir et boire de l’eau, pourraient être considérées comme des pauses statiques.
Un message envoyé par scanner aux transporteurs par la direction d’un bureau de poste de Dallas, transmis aux médias locaux par le président de la section syndicale, dit : « BATTEZ LA CHALEUR ! PAS DE PAUSES ; CONTINUEZ À BOUGER ! »
Au cours d’une réunion quotidienne « stand-up » à l’USPS, lorsque les superviseurs ont mis en garde contre les pauses statiques, la factrice de Washington citée plus haut a pris la parole, informant ses collègues que le contrat syndical interdisait la surveillance dissimulée et que toute action disciplinaire sur la base des données du scanner ne tiendrait pas la route. Un superviseur lui a coupé la parole, essayant apparemment d’étouffer cette information.
L’USPS a vanté les mérites de sa formation à la sécurité thermique. Cependant de nombreux employés déclarent n’avoir jamais reçu cette formation, alors que direction a indiqué qu’ils l’avaient reçue. Virgilio Goze, dirigeant et délégué syndical de la branche 79 des facteurs à Seattle, a aidé des collègues à déposer des plaintes à ce sujet.
Étant donné que la direction de la poste paie régulièrement des amendes sans pour autant modifier son comportement, Goze est devenu plus créatif dans l’élaboration de solutions. Plutôt que d’accepter des dédommagements, il a combiné les fruits de plusieures compensations financières pour obtenir une machine à glaçons pour son poste. Au moins, c’est « quelque chose de commun », dit-il. On peut le montrer du doigt et dire : « Nous avons gagné ça. »
Public Citizen estime que la réglementation californienne sur les fortes chaleurs, bien qu’imparfaite, a permis de réduire les accidents de 30 %. À New York, les membres de la section locale 804 font du porte-à-porte pour faire adopter la loi TEMP (Temperature Extreme Mitigation Program), qui obligerait les employeurs à garantir l’accès à l’eau et à l’ombre, et à augmenter le temps de repos des travailleurs en extérieur.
Cependant il reste encore un long chemin à parcourir. La combinaison mortelle de la hausse des températures et de la fumée des feux de forêt doit être considérée comme une « injustice climatique », explique Nancy Lessin, conseillère à la National COSH. « C’est une raison supplémentaire pour laquelle le mouvement syndical et le mouvement pour la justice climatique doivent s’unir plus fortement que jamais, afin de se tourner vers l’avenir pour mettre en place le type de prévention nécessaire. »
Republication de Labor Notes.
Contributeur
Caitlyn Clark est membre des Socialistes démocrates d’Amérique. Son travail a été présenté dans Labor Notes, More Perfect Union, et plus encore.
Source : Jacobin, Caitlyn Clark, 16-07-2023
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
Réaction complètement à côté de la plaque, mais bien dans l’air du temps : taper sur les syndicats, quoi qu’il arrive. Et quand ceux-ci dénoncent les assassinats au travail – car c’est de cela qu’il s’agit – il faudrait « prendre de la hauteur » et s’inquiéter de son « pouvoir d’achat ». Pitoyable.
7 réactions et commentaires
Magnifique article du XXème siècle!
Mais, nous sommes au XXIème et la donne n’est plus la même.
Le jour où les syndicats s’engageront dans la prise en compte des activités humaines comme perturbantes pour le climat peut être cesserons nous de mettre des pansements sur des jambes de bois.
Il est temps de prendre de la hauteur, que les syndicats nous sensibilisent au fait que notre pouvoir d’achat va baisser mais que ce n’est pas si grave si la société de demain en tient désormais compte.
+4
AlerterRéaction complètement à côté de la plaque, mais bien dans l’air du temps : taper sur les syndicats, quoi qu’il arrive. Et quand ceux-ci dénoncent les assassinats au travail – car c’est de cela qu’il s’agit – il faudrait « prendre de la hauteur » et s’inquiéter de son « pouvoir d’achat ». Pitoyable.
+14
AlerterVous avez le droit de considérer que dans un monde bouleversé par les activités humaines il est urgent de ne pas en tenir compte, quitte à ce que cela tue les travailleurs équipés de masque KN95.
Je ne tire pas à boulet rouge sur les syndicats, mais vu le manque de volonté politique pour traiter ce sujet, il me semble que le syndicalisme est une excellente voie d’entrée pour que les travailleurs sortent du panurgisme productiviste.
Or, force est de constater que pour l’instant le pouvoir d’achat reste le dernier et unique combat défendu par nos syndicats.
De toute manière, pour des raisons géologiques et climatiques notre pouvoir d’achat va baisser, autant commencer à l’organiser avec la base plutôt que de laisser nos maîtres organiser notre avenir.
Cordialement.
Je sais, c’est moche, il aurait mieux valu naître en 1945!
+12
AlerterLa fonction d’un syndicat n’est PAS de défendre l’environnement ou de lutter contre un quelconque ennemi politique, elle est simplement de défendre les intérêts de ses adhérents.
Concernant les causes racines des problèmes environnementaux même tous les syndicats réunis n’ont aucune possibilité de lutter contre ces dernières.
Ne jetez la pierre aux syndicats, particulièrement sur les syndicats français « partenaires sociaux) qui sont pieds et poings liés concernant leurs sources de financement (depuis la fuite des adhérents initiée sous le grand Mitterrand) et la corruption de ces derniers qui ne font que survivre pour payer les émoluments de leurs dirigeants.
Regardez du côté des syndicats « hooligans » dont on ne parle jamais (sinon pour leur cracher dessus) qui sont sous le contrôle démocratique des adhérents et qui ont strictement refusé de se faire corrompre par des aides du MEDEF et de l’état.
AUX USA, les syndicats et leurs adhérents sont sous la menace permanente de se retrouvés embastillés suite à des lois scélérates qui ont été votées depuis Nixon (et grandement améliorées par ses successeurs quelque soit son « parti ») pour protéger les profits des plus nantis qui ne voulaient pas que leurs esclaves et larbins aient la possibilité de se rebeller.
Je reconnais que les « partenaires sociaux » français sont pourris jusqu’à l’os et ne font que de la figuration au profit de leurs vrais maîtres, mais il existe aussi des vrais syndicats qui luttent vraiment pour défendre les intérêts de leurs adhérents.
+1
AlerterOui oui. Des types luttent pour éviter d’être envoyés ** à la mort au travail ** en raison de la cupidité sans faille de leurs employeurs, et vous considérez qu’il s’agit d’une question de pouvoir d’achat. Sans remettre en cause une seule seconde le « panurgisme productivisme » de leurs « maîtres », bien entendu. Auxquels il ne faut surtout pas toucher.
+5
AlerterDésolé de m’être aussi mal exprimé, en fait utiliser des ventilateurs ou des masques pour lutter contre le changement climatique ne fait que provisoirement régler les symptômes mais ne gère absolument pas la cause du réchauffement.
Or plus nous continuerons à produire et plus le réchauffement s’accentuera, plus il faudra de masques de ventilateurs et plus il fera chaud…
En revanche, si nos productions baissent donc notre pouvoir d’achat, nous nous offrons la possibilité de sortir du cercle mortel de l’anthropocentrisme.
+2
AlerterMeteo France écrit :
Canicule : plusieurs records absolus ont été battus mercredi 23 août :
– CARCASSONNE (Aude, 128m, ouverte en 1948) : 43.2°C (précédent record : 41.9°C le 13/08/2003)
– VINSOBRES (Drôme, 346m, 1990) : 43.0°C (42.4°C le 21/08/2023)
– LEZIGNAN-CORBIERES (Aude, 60m, 1990) : 42.9°C (42.2°C le 13/08/2003)
– CASTELNAUDARY (Aude, 160m, 1951) : 42.7°C (40.8°C le 12/08/2022)
– LAVAUR (Tarn, 131m, ouverte en 1985) : 42.6°C (40.8°C le 16/08/1987)
– TOULOUSE-BLAGNAC (Haute-Garonne, 151m, 1947) : 42.4°C (40.7° C le 04/08/2003)
– AUCH (Gers, 122m, ouverte en 1985) : 42.3°C (40.9°C le 04/08/2003)
– ALBI (Tarn, 172m, ouverte en 1976) : 42.3°C (41.4°C le 12/08/2003)
– NARBONNE (Aude, 110m, 1989) : 42.1°C (39.8°C le 21/08/2023)
– MONTAUBAN (Tarn-et-Garonne, 106m, 1885) : 42.1°C (41.8°C le 04/08/2003)
– AGEN-LA GARENNE (Lot-et-Garonne, 58m, 1941) : 41.3°C (41°C le 01/08/1947)
– ST GIRONS (Ariège, 414m, ouverte en 1949) : 39.1°C (38.9°C le 29/06/1950)
– MILLAU (Aveyron, 712m, ouverte en 1964) : 39.1°C (38°C le 12/08/2003)
– CHAMBERY-AIX (Savoie, 235m, 1973) : 38.9°C (38.8°C le 04/08/2022)
– MONT AIGOUAL (Gard, 1567m, ouverte en 1896) : 30.4°C (29.9°C le 28/06/2019)
Source :
https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/fortes-chaleurs-aout-2023#&gid=1&pid=1
+2
AlerterLes commentaires sont fermés.