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30.juin.201630.6.2016 // Les Crises

L’Europe entame de nouvelles négociations avec la Turquie – qui parle de « notre visage hideux » !!!

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Franchement, non seulement les négociations sont délirantes, mais j’ai halluciné que seule Euronews ait repris les propos très30 gravement insultants (sans jeu de mots) de notre « futur partenaire » !

turquie

L’Europe entame de nouvelles négociations avec la Turquie

Source : A ta Turquie, AFP, 23-06-2016

Après un important rapprochement entre Bruxelles et Ankara en mars dernier, l’Union européenne (UE) et la Turquie sont sur le point d’ouvrir un nouveau chapitre aux négociations d’adhésion.

© REUTERS

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Le 30 juin, le chapitre 33 des négociations d’adhésion de la Turquie s’ouvrira au cours de la présidence néerlandaise. Selon l’AFP, les négociations en vue d’une adhésion de la Turquie à l’UE porteront essentiellement sur les questions financières et budgétaires. En décembre 2015, les 28 pays de l’UE et la Turquie avaient déjà engagé des négociations sur le chapitre 17 concernant la politique économique et monétaire. Au total 35 chapitres ont été ouverts entre l’UE et la Turquie.

Plusieurs dirigeants européens, notamment la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron ont cependant annoncé que l’adhésion de la Turquie n’était « pas à l’ordre du jour ».

La question de l’adhésion de la Turquie a toujours été délicate. Sa candidature a été rejetée à de nombreuses reprises compte tenu de graves atteintes aux droits de l’homme dont la Turquie est encore le théâtre. Les libertés fondamentales ne sont pas garanties dans ce pays et la liberté de la presse y est souvent bafouée.

Les négociations sont officiellement en cours depuis 2005. Elles avaient été relancées à l’automne dernier suite au rapprochement entre l’Union européenne et la Turquie pour endiguer l’afflux de centaines de milliers de réfugiés sur le continent européen.

Le très controversé « pacte migratoire »

Afin de remédier à la crise migratoire, l’Union européenne et la Turquie signaient un accord en mars dernier. Celui-ci prévoyait le renvoi systématique en Turquie des « nouveaux migrants irréguliers » qui arriveraient en Grèce. Ils peuvent certes faire une demande d’asile en Grèce, mais la Grèce peut tout à fait refuser, au motif que la Turquie est un « pays sûr » et leur offre des conditions de sécurité équivalentes à celles des réfugiés.

Un autre mécanisme avait également été mis en place, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, un autre Syrien, resté dans les camps de réfugiés à la frontière syrienne, a le droit d’être envoyé directement en Europe. En avril, 325 migrants avaient été renvoyés vers la Turquie contre seulement 103 Syriens installés sur le continent européen.

Un pacte très controversé qui avait suscité de vives réactions et posé de nombreuses questions, tant sur sa légalité que sur son efficacité. En contrepartie, Ankara a obtenu une accélération du processus d’adhésion à l’Union européenne. Même si, Jean-Claude Juncker, président de la Commission, s’est assuré qu’aucune adhésion ne serait possible avant 2020.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, à de nombreuses reprises, menacé de suspendre l’accord si Bruxelles ne respectait pas l’exemption de visas pour les ressortissants turcs dans l’espace Schengen sous certaines conditions. La Turquie doit répondre à 72 critères au total répartis en 5 volets thématiques : la sécurité des documents, la gestion des migrations, l’ordre public et la sécurité, les droits fondamentaux et la réadmission des migrants irréguliers.

En mai, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, avait déclaré :« La Turquie a accompli des progrès remarquables, notamment au cours des dernières semaines, en ce qui concerne le respect des critères énoncés dans sa feuille de route sur la libéralisation du régime des visas. La Turquie a encore du travail à accomplir d’urgence, mais si les progrès se poursuivent, elle peut satisfaire aux critères de référence restants. »

Toutefois, la Commission européenne avait également recensé les critères qui restent à remplir, dans des domaines tels que la lutte contre la corruption et la protection des données. Elle avait également réclamé l’assouplissement de la législation antiterroriste turque.

Source : A ta Turquie, AFP, 23-06-2016


Erdogan envisage un référendum en Turquie sur l’adhésion à l’UE

Source : Le Temps, AFP, 23-06-2016

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La Turquie a déposé sa candidature en 1987 et négocie une adhésion à l’UE depuis 2005. Le président turc aimerait s’inspirer de la votation britannique sur le Brexit

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué la possibilité que la Turquie organise un référendum sur l’opportunité de poursuivre ou non le processus d’adhésion à l’Union européenne, sur le même mode que la consultation qui se déroule aujourd’hui au Royaume-Uni.

S’en prenant avec virulence à l’Europe, le président Erdogan a expliqué qu’Ankara pourrait organiser un référendum similaire à celui par lequel les Britanniques sont appelés à se prononcer sur une sortie ou un maintien du Royaume-Uni dans le bloc européen.

«Nous pouvons nous lever et consulter le peuple, de la même manière que le font les Britanniques», a déclaré Erdogan dans un discours prononcé tard mercredi après la rupture du jeûne du ramadan, selon l’agence de presse Anadolu. «Nous demanderions: «Devons-nous poursuivre les négociations avec l’Union européenne ou y mettre fin», a déclaré le chef de l’Etat, accusant l’UE de ne pas vouloir de la Turquie car elle est «un pays à majorité musulmane».

«Pourquoi traînez-vous autant?», a-t-il lancé à l’attention de l’UE, exprimant la frustration d’Ankara devant un processus enlisé depuis des années. La Turquie a déposé sa candidature en 1987 et négocie péniblement une adhésion à l’UE depuis 2005, mais son dossier est plombé par une série de problèmes épineux et le manque d’entrain de pays clés de l’UE.

Une perspective lointaine

Plusieurs dirigeants européens, à commencer par le premier ministre britannique David Cameron, mais aussi la chancelière allemande Angela Merkel, ont souligné qu’une adhésion turque n’est «pas à l’ordre du jour» et que ces négociations sont menées «avec une issue ouverte». En arrivant à la tête de la Commission européenne, son président Jean-Claude Juncker a, lui, exclu tout élargissement avant 2020.

La possible entrée d’Ankara dans le bloc européen a été un thème important dans la campagne du référendum britannique: elle a été l’un des principaux épouvantails agités par les partisans d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union dans la campagne pour le référendum.

Les tenants du «Brexit» ont assuré que le Royaume-Uni risquait d’être submergé par des millions de Turcs en cas d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Mais David Cameron a déclaré que l’adhésion d’Ankara n’était qu’une perspective lointaine, et pourrait même ne pas se concrétiser «avant l’an 3000», froissant au passage la sensibilité turque.

Les déclarations de Recep Tayyip Erdogan interviennent alors que l’UE et la Turquie vont ouvrir le 30 juin un nouveau chapitre dans leurs négociations d’adhésion, sur les questions budgétaires, l’une des contreparties au pacte migratoire controversé qu’ils ont signé en mars, a appris l’AFP mercredi de source diplomatique.

Source : Le Temps, AFP, 23-06-2016


Turquie : Erdogan s’en prend à l’Union européenne et évoque un référendum

Source : Euronews, 23-06-2016

Faut-il vraiment poursuivre les négociations d’adhésion avec l’Europe ?Inspiré par les Britanniques, Erdogan évoque lui aussi l’idée d’un référendum. Le président turc l’a dit hier soir tard, lors d’un discours dans une université d’Istanbul. Le ton contre l’Union européenne était particulièrement virulent.

Hé l’Union européenne, tu ne veux pas de nous parce que la grande majorité de notre population est musulmane. On ne peut pas compter sur toi. Nous sommes parvenus à un accord. Tout était écrit. Vous ne tenez pas vos promesses. C’est votre visage hideux. Et quand Erdogan vous montre ce visage hideux vous devenez fous. C’est pour ça que vous prévoyez de vous débarrasser d’Erdogan”.

Le chef de l’Etat fait référence à l’accord passé en mars avec Bruxelles pour endiguer l’afflux de migrants. En échange, la Turquie attend toujours la suppression des visas pour les courts séjours de ressortissants turcs dans l’UE, prévue sous certaines conditions.

Source : Euronews, 23-06-2016


Erdogan sur le point de lancer un référendum pour le Oui ou Non turc à l’adhésion européenne

Source : Nouvelle Arménie Magazine, Jean Eckian, 24-06-2016

 

Faut-il vraiment poursuivre les négociations d’adhésion avec l’Europe ? Inspiré par les Britanniques, Erdogan évoque lui aussi l’idée d’un référendum. Le président turc l’a dit hier soir tard, lors d’un discours dans une université d’Istanbul. Le ton contre l’Union européenne était particulièrement virulent.

“Hé l’Union européenne, tu ne veux pas de nous parce que la grande majorité de notre population est musulmane. On ne peut pas compter sur toi. Nous sommes parvenus à un accord. Tout était écrit. Vous ne tenez pas vos promesses. C’est votre visage hideux. Et quand Erdogan vous montre ce visage hideux vous devenez fous. C’est pour ça que vous prévoyez de vous débarrasser d’Erdogan”.

« Vous ne pouvez pas dire le contraire. Si l’UE ne tient pas ses promesses vis-à-vis de la Turquie, nous demanderons l’avis à notre peuple. Continuer ou ne pas continuer les négociations avec l’UE ? Nous ferons ce que dira le peuple », a-t-il ajouté. Il a également cloué au pilori le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui avait déclaré qu’il incombait à Erdogan d’expliquer à son peuple les raisons qui avaient poussé Bruxelles à ne pas libéraliser les visas pour les ressortissants turcs.

Source : Nouvelle Arménie Magazine, Jean Eckian, 24-06-2016

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Commentaire recommandé

Raskolnikov // 30.06.2016 à 07h08

Ah ça, j’ai pas eu besoin de lire la déclaration de Erdogan pour comprendre que c’est ce qu’il pensait et pense encore toujours. Tout ce qu’il se passe en Turquie maintenant est carrément téléphoné.

1/ Erdogan commence à s’agacer de l’UE, propose un referendum
2/ Il fait cette remarque dans les journaux, très peu relayée dans nos médias
3/ Il s’excuse auprès de Poutine et offre des réparations
4/ Poutine lève les sanctions sur le champ et relance les négotiations pour les gazoducs
5/ Gros attentat à Istanbul, c’est ISIS

Alors là, les ficelles sont tellement grosses qu’il faudrait être aveugle et avoir les yeux bandés pour ne pas voir qu’elles mènent vers Washington.

Et, cerise sur le gâteau:

6/ Le front ukrainien se réchauffe.

Evidemment, si la pression sur la Russie se relaxe côté front syrien, il faut bien resserer les écrous côté ukrainien.

Je crois que c’est vraiment la débandade totale à Washington DC, et c’est vraiment inquiétant.

18 réactions et commentaires

  • jilonimo // 30.06.2016 à 02h28

    C’est marrant sur la question de l’adhésion si on change Turquie par UE on aura la description exacte de ce que représente l’UE pour les peuples.

      +4

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  • triari // 30.06.2016 à 02h44

    Et maintenant, le Brexit et les référendum de consultation populaire sont désormais des armes pour faire pression (à tort ou à raison) sur l’UE.

    MA-GNI-FI-QUE ! Loin de moi l’idée de tisser des couronnes de lauriers à Erdogan qui semble soutenir Daech (quitte à ce que ça se termine mal, les récents évènements d’Istanbul le prouvent), néanmoins, pouvoir balancer de jolies piques à la face des dirigeants de l’UE et les mettre sous pression (incitant ainsi les autres dirigeants européens rétifs) à faire de même. C’est un des très bons points du Brexit. Du petit lait !

    Un conseil pour Tsipras, qu’il mette dans les négociations la menace d’un référendum sur le Grexit et on verra si les européistes seront toujours aussi casque à boulon concernant la deeeeeeette à rembourser au mépris même de la santé des enfants grecs. Je pense que si plusieurs pays font ça en même temps, ça pourrait faire plier les ultralibéraux.

      +27

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    • Kaemo // 30.06.2016 à 13h37

      A mon sens, si la Turquie entre dans l’UE, ce sera juste la fin de celle ci.
      La Turquie est culturellement, religieusement, géographiquement (… et j’en passe) éloignée de ce qui ‘rassemble’ l’union européenne.
      D’autres pays sont différents : Lettonie, Lituanie… Ces pays reçoivent plus d’aides européennes qu’ils ne contributeurs.
      Mais ce sont des lilliputiens comparés à la Turquie : 70Millions d’habitants, second pays par la taille dans l’UE. Le poids démographique de la Turquie est à peu près équivalent à la population des 10 derniers pays à avoir intégré l’UE (Pologne exclus :))… Et je ne pense pas que le niveau de vie dans ce pays soit au dessus de moyenne européenne (salaire minimum : 424€).

        +3

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      • madake // 01.07.2016 à 02h53

        Si le processus se poursuivait, ce qu’à Allah ne plaise, il sera intéressant d’assister aux débats suivants :

        -l’extension de l’espace Schengen?
        La traçabilité facilitée des sympathisants islamistes vers la Syrie, et des combattants de Daech, vers la Turquie, et la taxation possible sur le pétrole compenseront-elles
        le ressenti des grecs?
        Mais leur laisserait-on encore un avis, ou devront-ils le privatiser aussi?

        -un challenger musclé à très faible coût de main d’oeuvre, voir vraiment très très bas… pour « inviter » les délocalisations?
        -La fermeture des camps d’INVITES syriens.
        Oui invités, car en regard du droit international, il n’y a pas de réfugiés syriens en Turquie.
        Ils ont officiellement le status d’invités.

        http://www.academia.edu/14879773/Les_invit%C3%A9s_syriens_en_Turquie

        http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/24/la-turquie-a-du-mal-a-retenir-les-refugies-venus-de-syrie_4770072_3214.html

        http://www.lorientlejour.com/article/945529/pourquoi-les-refugies-syriens-cherchent-a-quitter-la-turquie-.html

          +1

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        • madake // 01.07.2016 à 02h54

          Rappelons qu’il n’existe aucune résolution de l’ONU sur la Syrie, ce dont la Turquie, comme la « communauté internationale » s’accommodent très bien…
          Le status inexistant de l’invité, ne leur confère aucun droit, et ne permet pas obtenir de carte de travail, sous peine de concurrencer les turcs…
          Notons qu’il faut que ces invités sortent de Turquie pour devenir des réfugiés…
          Alors j’imagine qu’après 2 à 3 ans de ce régime, sans perspective d’amélioration, les vocations de marins doivent se développer.

          A la louche 250 000 « invités » dans 25 « camps d’invités » et…
          à la louche 2 000 000 qui vivotent dans les rues, de mendicité, petits boulots…
          Ca en fait de la main d’oeuvre corvéable… et prête à travailler littéralement pour une bouchée de pain.

          Mais réjouissons nous, on vous l’a dit et répété : L’UE c’est la paix et le plein emploi!!!

            +2

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  • jessim // 30.06.2016 à 05h50

    Je ne comprends pas l’intérêt turc de venir en Europe, en 87 je veux bien entendre que l’europe était attractive mais en 2016 on assiste à des scènes surréalistes où même des migrants veulent retourner chez eux et c’est les français qui cherchent à les retenir… L’europe est une zone au bord de l’implosion qui est tenue à bout de bras par des politiciens qui n’arrivent plus a convaincre grand monde du bien fondé de l’europe à part eux mêmes.

    Je serais à sa place j’aurais retiré ma candidature depuis longtemps et aurais cherché des partenariats en Asie beaucoup plus prometteurs. C’est d’ailleurs ce qu’il fait en normalisant ses relations avec la Russie et il a même fait savoir qu’il veut aussi le faire avec Bachar Al Assad. D’ailleurs deux jours plus tard Istambul est frappée par des attentats : hasard du calendrier ou réponse de Daesh à ce qu’il pourrait voir comme une trahison.

    Quoiqu’il en soit, l’idée de référendum en turquie pourrait être très drôle si la réponse serait un retrait de la candidature. Avec un retrait de la candidature, le message serait fort de symbole sans compter que les conséquences pourrait être très négatives si Erdogan décide de faire payer aux européens les années de patiences inutiles de turquie aux portes de l’Europe.

      +24

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  • Raskolnikov // 30.06.2016 à 07h08

    Ah ça, j’ai pas eu besoin de lire la déclaration de Erdogan pour comprendre que c’est ce qu’il pensait et pense encore toujours. Tout ce qu’il se passe en Turquie maintenant est carrément téléphoné.

    1/ Erdogan commence à s’agacer de l’UE, propose un referendum
    2/ Il fait cette remarque dans les journaux, très peu relayée dans nos médias
    3/ Il s’excuse auprès de Poutine et offre des réparations
    4/ Poutine lève les sanctions sur le champ et relance les négotiations pour les gazoducs
    5/ Gros attentat à Istanbul, c’est ISIS

    Alors là, les ficelles sont tellement grosses qu’il faudrait être aveugle et avoir les yeux bandés pour ne pas voir qu’elles mènent vers Washington.

    Et, cerise sur le gâteau:

    6/ Le front ukrainien se réchauffe.

    Evidemment, si la pression sur la Russie se relaxe côté front syrien, il faut bien resserer les écrous côté ukrainien.

    Je crois que c’est vraiment la débandade totale à Washington DC, et c’est vraiment inquiétant.

      +49

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    • Caroline Porteu // 30.06.2016 à 08h45

      vous pouvez rajouter les récentes déclarations de Trump qui est contre le TTIP

        +9

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    • Eric83 // 30.06.2016 à 13h57

      Je ne sais pas si les US sont une fois de plus à la manigance même si cette probabilité me paraît tout à fait crédible.

      Pour ma part, je note une fois de plus la grande qualité des maîtres-tacticiens russes.

      L’économie de la Turquie est en déliquescence notamment depuis l’embargo russe. Le tourisme en Turquie s’est effondré et Erdogan demande maintenant pardon après avoir tenter de jouer les gros bras face à Poutine.

      « Grand seigneur », Poutine lève l’embargo russe sur le tourisme juste avant l’été. On peut aisément imaginer que les contreparties données par Erdogan sont fort intéressantes pour la Russie. Elles le sont sans doute d’autant plus qu’avec les attentats qui se sont succédés en Turquie depuis des mois, le tourisme russe en Turquie ne risque pas d’exploser – sans mauvais jeu de mots -, donc les retombées économiques pour la Turquie ne seront pas au rendez-vous.

      La Russie prolonge son embargo avec l’UE jusque…fin 2017 démontrant à l’UE qu’elle n’a que faire de l’embargo UE-Russie. Qui plus est, cette décision de prolonger l’embargo intervient après le « Davos russe » auquel ont participé des centaines de représentants de l’occident…

      Le dicton « qui est pris qui croyait prendre » s’applique très bien à l’UE et à la Turquie.

        +15

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  • kinimodo // 30.06.2016 à 09h04

    Erdogan doit la connaître celle là !

    Un sultan insultant un autre sultan, le qualifie de … calife hideux.

      +4

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  • georges glise // 30.06.2016 à 10h10

    si l’und’erdogan dans l’ue, nous ne voulons que des pays démocrates.ion européenne était démocratique, elle consulterait les citoyens de l’ue par référendum pour savoir si nous souhaitons l’admission de la turquie dans l’ue et si nous souhaitons que les négociations continuent. or nous ne voulons pas

      +0

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  • christian gedeon // 30.06.2016 à 12h48

    Je serais Erdogan,je serais à la fois perplexe et mort de rire. Plus il insulte l’Europe,les européens,l’occident , »les croisés »,les lgbt,les femmes « libres  » et j’en passe et des meilleures,et plus « l’occident  » lui court après avec les yeux de Chimène pour son Rodrerdogan… si macho,si viril…ce n’est plus de la politique internationale,c’est du BDSM avec le sultan dans le rôle du dominateur en turban melon et bottes de cuir…Alors,si parfois dans on immense palais,il se marre à en avoir mal aux cotes ,on peut difficilement le lui reprocher…

      +3

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  • FDM // 30.06.2016 à 14h32

    Bonjour,

    Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer…

    Mais à la limite que la Turquie rentre dans l’Union, elle éclatera plus vite encore ^^

    Et puis c’est logique un État autoritaire dans une structure…autoritaire, qui se ressemble s’assemble.

    Merci

      +4

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  • Iskander Zakhar // 30.06.2016 à 15h32

    On remplacera le siège vide laissé par le RU. Le candidat le plus apte est donc la Turquie. Faudra faire avec la frontière commune avec la Syrie, l’Iran, les pays presque faillis du Caucase. L’avantage c’est qu’on n’aura plus à payer les turcs pour nous ré-renvoyer les réfugiés : ils seront déjà dans l’UE…

      +3

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  • SysATI // 30.06.2016 à 16h28

    Cela ne vous parait pas bizarre qu’un type totalement incapable ne serait-ce que de déléguer et qui fait tout pour renforcer son pouvoir et sa mainmise sur le pays veuille céder, même une minuscule parcelle de ce pouvoir qu’il s’échine à accroître sans fin depuis plus d’une décennie ? 🙂

    Il n’y a aucune inquiétude à avoir, Erdogan ne fera JAMAIS partie de l’Europe.

    Je ne dis pas « la Turquie » par ce que le pays aujourd’hui c’est lui et si tout ce passe bien, ce sera son fils Bilal après lui. Ca fait un moment que « la république » Turque n’existe plus 🙁

      +3

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  • LanQou // 30.06.2016 à 18h55

    Dans la citation, ce qui m’interpelle vraiment c’est plutôt ça:
    « C’est pour ça que vous prévoyez de vous débarrasser d’Erdogan ».
    Parce qu’à moins de penser qu’Erdogan soit complètement paranoïaque (c’est pas exclu non plus…), ça montre quand même qu’il a dû recevoir des menaces concrètes et précises de la part des dirigeants européens.
    Et quand il voit ce qui est arrivé à Ianoukovitch, son voisin du nord, et Al Assad, voisin du Sud, on peut comprendre que l’autocrate affaibli s’inquiète de se retrouver dans le collimateur des néocons euro-atlantistes et dans la situation de l’arroseur arrosé.

      +3

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  • Alain // 30.06.2016 à 23h32

    Ceci dit quand on voit les réactions au Brexit, il y a bien un visage hideux comme contre toute opinion négative sur l’UE.

    C’est devenu une religion avec ses ayatollahs et ses fatwas

      +1

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