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15.janvier.201915.1.2019 // Les Crises

Lieux de pouvoir : la carte du Monde diplomatique qui n’a pas plu à l’élite journalistique

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Source : ACRIMED, Pauline Perrenot, 07-01-2019

Le 5 décembre 2018, Le Monde Diplomatique publiait une réactualisation de la carte « À Paris, les lieux de pouvoir », initialement parue dans le numéro « Où se cachent les pouvoirs ? » du bimestriel Manière de voir [1]. De quoi méditer sur la ghettoïsation de « l’ouest parisien », ce territoire perdu de la République où se côtoient les sièges des hauts lieux de la finance et de l’entreprise, ceux de certains grands médias et des institutions nationales, les hôtels les plus prestigieux et les clubs privés, ou encore, les sièges de quelques partis politiques.

Le petit plus de cette nouvelle publication ? Y figurent les tracés des parcours traditionnels des manifestations parisiennes, mis en comparaison avec les lieux où se sont rassemblés les gilets jaunes les 24 novembre et 1er décembre. Cette carte très significative, et dont les données sont publiques, aurait pu nourrir les réflexions que certaines rédactions ont eues – à juste titre – dès le début des manifestations à Paris : « en quoi les mobilisations des gilets jaunes sortent-elles des sentiers battus ? » Mais les réactions, extrêmement virulentes, de quelques hauts gradés de la profession furent tout autres. Point de réflexion : dans le contexte des violences qui ont émaillé les manifestations des gilets jaunes, cette carte ne serait rien de moins… qu’un « pousse-au-crime » (de lèse-majesté) !

Jamais les grands pontes du journalisme dominant ne se seront autant intéressés à une publication du Monde diplomatique. Et c’est dans un concert fracassant d’indignations (et d’insultes) que certains ont accueilli la republication de la carte parisienne des lieux de pouvoirs.

La grande majorité des cris d’orfraie se sont fait entendre sur Twitter les 6 et 7 décembre. Visé par une plainte pour agression sexuelle de la part d’une ex-consœur de LCP [2], l’animateur Frédéric Haziza se permet de faire des leçons de bonne tenue avant de traiter les journalistes du Monde diplomatique de… « cerveaux malades » :

La tout aussi respectable Caroline Fourest, dont le sens de la mesure n’a d’égal que son amour de la vérité et le respect de la déontologie, se lâche :

Et en propos de caniveau, Caroline Fourest s’y connaît.

C’est peu dire si Twitter permet aux grands esprits de se rencontrer : un peu plus tard, c’est Mohamed Sifaoui, super expert médiatique en terrorisme, qui revient à la charge en joignant l’insulte à la leçon de professionnalisme :

Et en… professionnalisme, Mohammed Sifaoui s’y connaît [3]

C’est avec étonnement que nous constatons combien insulter (voire animaliser) des journalistes (ce que ne manquent jamais de condamner les journalistes) peut être finalement une pratique répandue chez… les journalistes eux-mêmes ; et qu’elle a même parfois (mais parfois seulement) bonne presse ! Ainsi du grand reporter aux Échos, Richard Hiault :

… ou encore du journaliste musical et écrivain Jérôme Soligny :

Pire que des hyènes ? Mais qu’attend Jean-Michel Aphatie pour dénoncer cette « vieille turpitude bolchevique » qui consiste à « animaliser des gens » ?! Pour rappel, Jean-Michel Aphatie réagissait ainsi à notre article/jeu de l’été intitulé « Chacun cherche son chien de garde » :

Géraldine Woessner, qui se présente comme journaliste « le soir sur Europe 1 et le dimanche dans le JDD » (riche semaine !), cède quant à elle à la panique :

Son ex-collègue Raphaël Enthoven, désormais twitto-philosophe à (quasi) temps plein, ne pouvait manquer l’occasion d’une grandiloquence (sur clavier) de plus :

Les journalistes du Monde diplomatique peuvent toutefois s’estimer heureux : dernièrement, le « philosophe » est plus enclin à traiter publiquement de « connards » ceux qui expriment des idées différentes des siennes [4].

Et ce n’est pas fini ! On apprendra par exemple des leçons de sagesse de Sylvia Pinatel, journaliste au JT de TF1, dont les sujets dans la grand-messe de Jean-Pierre Pernaut sont toujours parfaitement réfléchis :

Une indignation qui fait écho à celle de son confrère des Échos Yves Bourdillon, qui va même plus loin :

C’est tout juste si les journalistes n’ont pas qualifié cette information d’appel au meurtre. Alex Sulzer, journaliste politique à L’Express manie le sarcasme :

… quand Antoine Garbay, journaliste au Figaro, livre les desseins cachés du mensuel :

Bref, entre « liste de dénonciation » selon Quentin Girard de Libération et « irresponsabilité crasse » selon le journaliste au service politique du Figaro, Arthur Berdah, on peut dire que la profession n’a pas digéré cette carte. Il ne manquait plus que la plume d’Abel Mestre, journaliste au Monde, pour recourir à l’arme de disqualification massive (toujours sur Twitter) : « Marrant, le Printemps français avait fait la même pendant la manif pour tous ». Avant de persister : « Je dis juste qu’une rédaction confortable aux prétentions révolutionnaires ne fait que singer ce que les ultras de droite avaient lancé il y a 5 ans. Simple constat. », et de signer le constat : « Les postures radicales depuis son salon confortable, ça va 5min hein ».

Quant à savoir ce que valent les postures légitimistes depuis son clavier…

« Comme dans toute crise paroxystique, il y a évidemment des pousse-au-crime »

Postures qui se sont également fait entendre sur les ondes. Le 8 décembre sur Europe 1, Bernard Poirette donne la réplique à l’indétrônable éditocrate Catherine Nay, qui s’affole :

– Bernard Poirette : Et comme dans toute crise paroxystique, il y a évidemment des pousse-au-crime.
– Catherine Nay : […] Moi ce qui m’a surtout étonnée, c’est le journal Le Monde diplomatique, qui a publié quoi ? une carte réactualisée des lieux de pouvoir dans la capitale, avec les banques, les ambassades, les médias, les ministères, les hôtels 5 étoiles, les restaurants fréquentés par l’élite. En vérité, un véritable guide pour les incendiaires.

La veille, sur TMC, Yann Barthès et Julien Bellver de l’émission « Quotidien » faisaient une démonstration d’excès de zèle à Christophe Castaner. Après la diffusion d’un extrait de la conférence de presse au cours de laquelle le ministre de l’Intérieur invitait « la presse à ne pas renseigner les casseurs », le journaliste Julien Bellver tenait à faire savoir qu’il était un élève discipliné. « Un avertissement qui n’est pas anodin », affirme-t-il, avant de poursuivre :

Quelques heures plus tôt, Le Monde diplomatique a été super critiqué pour avoir republié une vieille carte très précise des lieux de pouvoir à Paris […], avec un zoom en jaune sur les précédents lieux de violence. Des infos très précieuses pour les casseurs, et le gouvernement redoute ce genre de fuites justement.

Vous avez dit chien de garde ?

Au prétexte que des manifestations émaillées de violence se tiendraient dans Paris, republier une simple carte des lieux de pouvoir parisien (montrant essentiellement leur proximité géographique) serait ainsi devenu « irresponsable ». Mais la publication n’est devenue « irresponsable » que lorsque son contenu a été perçu comme un outil entrant en résonance avec les volontés de certains manifestants (cibler les lieux de pouvoir et se rendre à l’Élysée). En d’autres termes : dans certains contextes de tension sociale, il conviendrait de ne pas publier les informations jugées « dangereuses » (par certains éditorialistes) pour les institutions. Corollaire : la « responsabilité journalistique » reviendrait à adopter systématiquement le point de vue du maintien de l’ordre : dénoncer les violences (des manifestants) ou s’alarmer devant les « attaques » des « symboles de la République » (comme l’Arc de Triomphe). Jusqu’à parfois se reconvertir en porte-parole du gouvernement ou de la préfecture. Bien sûr très orientés, ces raisonnements instrumentaux et autres refrains sur la « responsabilité » en disent long sur la connivence existant entre les agendas médiatique et politique.

***

Dans l’article qui ouvre le dossier que Le Monde diplomatique consacre ce mois-ci au mouvement des gilets jaunes, Serge Halimi relève l’avertissement adressé aux journalistes par un économiste (Élie Cohen) et un politologue (Gérard Grunberg), tous deux « bien introduits » :

Les journalistes doivent se rappeler qu’ils ne sont pas de simples observateurs mais qu’ils font partie des élites dont le rôle est aussi de préserver le pays du chaos. [5]

De tels raisonnements, reçus cinq sur cinq par certaines chefferies éditoriales, déterminent des attitudes dans les rédactions. Lesquelles restent les meilleurs alliées de la censure et de l’autocensure. Les périodes de grande tension sociale (comme celles de « guerre contre le terrorisme » ou de guerre tout court) contribuent largement à les renforcer.

Mais ce n’est pas tout. Loin d’être anecdotiques, ces réactions, au choix indignées ou haineuses, en disent long sur la panique qui anime les hautes sphères médiatiques depuis la mobilisation des gilets jaunes. Et sur leur mépris de classe. Comment une carte des lieux de pouvoir parisiens (dont on peut toujours discuter la méthodologie) devient-elle un « appel à la haine » ou au « lynchage », voire une série d’indications à destination des « casseurs » ? Comme s’il fallait veiller à ne surtout pas renseigner ces « gueux », incapables de trouver par eux-mêmes des informations par ailleurs publiques. Et comment expliquer des réactions si outrancières ? Il semble tout d’abord que certains journalistes se soient sentis eux-mêmes montrés du doigt par une carte qui intègre, dans les lieux de pouvoir parisiens, les sièges des « médias importants » auxquels ils appartiennent. Autrement dit, qui a le mauvais goût de rappeler à certains journalistes leur propre appartenance aux cercles de pouvoir parisien, dans un contexte de défiance généralisée à l’égard des grands médias.

À ce titre, la carte des lieux de pouvoir rajoute de la panique à la panique (et du fantasme aux fantasmes) d’une élite journalistique dont la déconnexion semble de jour en jour plus stratosphérique. Une élite qui continue de considérer les manifestants avec mépris comme un vaste troupeau moutonnier, dont une carte pourrait mécaniquement déchaîner les pulsions [6]. Une élite qui se montre prompte à violemment disqualifier et torpiller tout ce qui lui paraît sortir du rang [7].

Et dans ce « tout », l’information ne fait pas exception.

Pauline Perrenot

Source : ACRIMED, Pauline Perrenot, 07-01-2019

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Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 15.01.2019 à 07h25

Les braves gens sont fichés. Leurs adresses sont connues, leurs gouts, leurs âges, leurs opinions etc…
On peut même les arrêter préventivement, ou…. peu s’en faut.
Mais lorsqu’il s’agit de détenteurs du pouvoir le fichage est honteux. Ils doivent rester les exécutants ou décideurs de l’ombre, il est interdit de leur demander des comptes.
Ceux qu’on ne connaît pas, qui décident et pensent pour nous.

72 réactions et commentaires

  • Xavier // 15.01.2019 à 07h03

    « Les journalistes doivent se rappeler qu’ils ne sont pas de simples observateurs mais qu’ils font partie des élites dont le rôle est aussi de préserver le pays du chaos.« 

    Nous touchons là à la matrice du système de dominance actuel pour invalider toute remise en cause de ses projets :
    – premièrement définir un « danger imminent », en référence à un interdit absolu, les années 30,
    – deuxièmement définir une caste dite responsable et éclairée*,
    – Troisièmement, La soutenir de manière indéfectible en contrepartie de sa soumission au maintien de l’ordre, l’ordre des classes et leurs priorités.

    *Il devient difficile d’ignorer le rôle de quelques cercles de pouvoir dans cette organisation. La systémique est l’explication du pourquoi, mais il reste à expliquer le comment !
    Nous craignons tous d’être assimilés à des complotistes, mais il est temps de mettre en évidence le rôle non négligeable de clubs comme le « dîner du siècle » où l’ensemble des bénéficiaires de cette classe se met au diapason et vient faire acte de soumission pour conserver sa place ou quémander une autre…
    Comment peut-on parler de démocratie quand on ferme un cercle autour de soi et qu’on filtre les entrées sur une soumission absolue ?
    Je crains que ce débat délicat ne puisse être éludé si l’on veut réellement changer les choses…

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    • RGT // 15.01.2019 à 08h08

      « un interdit absolu, les années 30″…

      Les années 30, c’est bien sûr du Front Populaire dont ils parlent…

      Les autres « démocraties » situées de l’autre côté des frontières de la France ne les ont jamais perturbées, et la suite des événements n’a fait que confirmer cette affirmation.

      Avé Macron.

        +16

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    • K // 15.01.2019 à 08h19

      Outre l’hystérie des chiens de garde, cette carte me fait penser à la remarque de Charles Gave qui notait que les « élites » françaises provenaient toutes de 20 jardins d’enfants.
      Ceci soulignant la concentration (cooptation) de l’élite
      – Dans l’espace (quelques arrondissements parisiens totalisant seulement quelques km²)
      – Mais une concentration aussi temporelle, intergénérationelle (fils de, reproduction sociale encore plus forte que dans les émergents et que dans le monde anglo-saxon).

      En plus de l’injustice, cette concentration produit de l' »élitisme bas de gamme » (cf les artistes sans talent fils de, ou les inspecteurs des finances qui coulent l’économie française).

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    • Fritz // 15.01.2019 à 08h19

      La transparence ? Pour les sans-dents, c’est bien ; mais pour nous, l’élite, c’est un pousse-au-crime.
      Pour dominer, vivons cachés.

      Ces messieurs peuvent se rassurer. Les forces de l’ordre veillent, les agents sont de braves gens, et ce n’est pas demain la veille qu’un commando du RAID défoncera leur porte à 6 heures du matin.

      https://www.estrepublicain.fr/edition-de-pont-a-mousson/2019/01/10/pont-a-mousson-6-h-du-matin-le-raid-defonce-la-porte-d-un-gilet-jaune

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  • DUGUESCLIN // 15.01.2019 à 07h25

    Les braves gens sont fichés. Leurs adresses sont connues, leurs gouts, leurs âges, leurs opinions etc…
    On peut même les arrêter préventivement, ou…. peu s’en faut.
    Mais lorsqu’il s’agit de détenteurs du pouvoir le fichage est honteux. Ils doivent rester les exécutants ou décideurs de l’ombre, il est interdit de leur demander des comptes.
    Ceux qu’on ne connaît pas, qui décident et pensent pour nous.

      +90

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    • Xavier // 15.01.2019 à 07h29

      Vous pointez un des points-clés de l’évolution de la confiance qu’on peut accorder au système : pas tant l’aspect valeur absolue de la surveillance, mais l’écart croissant entre le petit peuple et les élus.
      Vous voulez faire des lois « pour nous protéger » soi-disant, très bien, soit, mais en contrepartie de ce pouvoir que nous vous concédons, nous devrons accroître les contrôles sur vous pour éviter tout abus…

      Je pense que beaucoup moins de lois seraient alors proposées !

        +19

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    • anatole27 // 15.01.2019 à 07h44

      Bonne remarque DUGUESCLIN, les GAFAS savent intimement quel est le moindre de nos clicks
      et se la coule douce dans les paradis fiscaux, ce qui permet d’écraser la concurrence Française. Pourquoi nos Politiques laissent faire ? mystère et boule de gomme !

      Le problème c’est l’ASYMETRIE :

      J’ai le droit de TE surveiller, de TE stigmatiser MAIS tu n’as pas le DROIT de faire pareil
      Donc on tente pendant 2 ans 1/2 (c’est long un quinquennat !) le Paradigme INVERSE ,
      On validera ensuite le prolongement ou pas de cet ISF (Index de Surveillance Francais)
      On VOUS surveille et VOUS ? vous n’en avez pas le DROIT !

      Je vous JURE c’est pas RIGOLO l’ASYMETRIE ! c’est le principal reproche que l’on pourrait vous FAIRE.

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    • Marie // 15.01.2019 à 09h18

      Le Monde diplomatique est la seule publication qui donne ses lettres de noblesse à l’information, en citant toutes ses sources. En difficultés l’année où je me suis abonnée, ses résultats n’ont cessé de croître, les lecteurs ne s’y trompant pas, car la véritable réflexion est loin -tant s’en faut- d’être l’apanage des journaleux.

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      • Genuflex // 15.01.2019 à 11h00

        Pour ma part, j’avais trouvé cette carte remarquable quand je l’avais découverte dans le monde diplomatique.
        Ca dit tout de l’inefficacité des manifestations au parcours autorisé dans l’est parisien (place d’it-bastille-nation) et du succès des Gilets Jaunes. Un précurseur de cela avait été « l’apéro chez manu » de nuit debout. Malheureusement, Manuel Valls n’était pas à son domicile, et le pétard avait fait long feu.
        Il faut réduire la distance entre les citoyens et ceux qui prétendent les représenter. La distance physique. Cela semble être un contre pouvoir très efficace.
        N’étant plus un lecteur de presse (excepté le monde diplomatique), ni un téléspectateur, par abandon, et volonté de protéger mon cerveau de ces influences morbides, je me réjouis d’actualiser ma liste de pseudo penseurs et éditorialistes bidon grâce à cet article de Acrimed. Franchement, ils se disqualifient totalement intellectuellement, en moins de 140 signes. Comment peut-on couler à ce point sa carrière future avec de telles inepties ? On leur ressortira ces conneries dans 5 ans, dans 10 ans, 20 ans… A rapprocher de l’article sur les cons d’hier sur les crises… Cela me laisse songeur…

          +19

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  • Alfred // 15.01.2019 à 07h27

    Les réactions de l’élite apeurée sont extraordinaires. Elles montrent où se situe le mal dans notre société. En effet une partie des gilets jaunes savait très bien à chaque acte où se situait le siècle (au hasard). Et aucun n’a eu l’idée saugrenue y entrer ni d’y piller qoui que ce soit (en particulier pas les archives). Les sièges de médias aux ordres ont été conspué et c’est tout. Les gilets sont dans une parfaite innocence (encore). Il pensent simplement que ce qui est juste doit advenir. Pas à faire du mal ni même à abattre. Alors que les élites dont les réactions sont reproduites dans l’article sont dans une lutte à mort où selon elles tous les coups sont permis. Ces élites auraient elle envahi ces lieu et lynché des gens (l’idée de le craindre leur est venue). D’ailleurs pour éviter cela il faut des armes et blesser des gens.
    Cette différence dans les états d’esprit est incroyable. Après on renverse la réalité et on parle de foule haineuse. Mais je ressent la j’ai eu venir d’en haut. Dans les cortèges davantage de la haine (qui est un luxe inutile), circule un immense mépris pour les élites et l’envie et l’énergie de passer à autre chose.

      +43

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    • DUGUESCLIN // 15.01.2019 à 08h59

      Si les « décideurs » aimaient le peuple et agissaient pour lui, ils seraient, au contraire, portés en triomphe. Il y aurait des fleurs devant leurs portes. Les fleurs, c’est quand même mieux que des manifestants hostiles.

        +19

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    • Florent // 15.01.2019 à 15h21

      Tout à fait juste ce que vous dites.

      Qui peut s’expliquer par le fait que la « caste » (les dominants) ont une véritable conscience de classe (lire les ouvrages des sociologues Pinçon-Charlot à ce sujet), ils savent qu’il y a une lutte féroce, mais en même temps ils disent aux dominés que « la lutte de classe n’existe pas (plus) », ni les classes sociales, depuis pas mal d’année. Et parmi ces derniers, il y en a qui ont cru longtemps, pour certains y croient encore…mais quand chacun aura conscience de l’enjeu, c’en sera finit de l’innocence. Peut-être le mépris domine actuellement, mais la haine peut facilement s’instiller si la répression continue de plus belle.

        +5

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  • Cgrotex // 15.01.2019 à 07h28

    Pour un jacobin comme moi, le problème est Paris. Il faut un état fort et non une capital forte. L’élection d’un maire de Paris dans les années 70 fut une énorme connerie comme toute les lois de décentralisations qui ont suivis et qui ont organisés la lutte entre les territoires en faveurs des métropoles. Les démissions successifs de l’état depuis 40 ans au profit des puissants est totalement insupportable sur le long terme. Le centre de la capitale est devenu un monstre féodale comme Londres en Angleterre.
    Les gilets jaunes ont tort d’appeler à manifester dans la capitale et feraient mieux d’appeler à manifester contre Paris et toutes les nouveaux féodaux qui sont retranchés dans leurs métropoles.
    Et quand Sud Radio doit déménager à Paris pour exister…

      +20

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  • aladin0248 // 15.01.2019 à 07h29

    Jamais une ligne de distinction/faille n’aura été aussi manifeste vis à vis d’un évènement politique. D’un côté, des « gens ordinaires », classe moyenne -moyenne-moyenne, moyenne inférieure- de l’autre à peu près toute la tête de file du monde médiatique et politique en ordre de défense. C’est stupéfiant. Le niveau de haine de ce dernier est ahurissant. Il est intéressant de rechercher les points communs de ces personnalités. J’ai ma petite idée là dessus. Intéressante également la dissolution de la frontière droite-gauche. Le processus est certes enclenché depuis plusieurs années, mais il arrive à son aboutissement. 2017-2018 est une période charnière. Le futur est plein d’incertitude que les GJ arrivent à grappiller quelques miettes (c’est loin d’être certain) ou pas.

      +21

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  • P // 15.01.2019 à 07h46

    Waouh! Bel ensemble! Il y a des choses qu’il ne faut pas montrer. Des cartes en particulier. On l’a déjà vu quand Todd a sorti «Qui est Charlie ?».

      +14

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  • ien // 15.01.2019 à 07h50

    La « charte de Munich » de 1971 avait de grands mérites. Au point qu’on peut se demander, vis à vis de ses recommandations, si ces « grands journalistes » sont encore des journalistes. On a le droit de penser que non. La carte de presse a en l’occurrence perdu l’essentiel de sa signification originelle, comme il arrive dans toute période troublée qui voit les « grands médias » tomber aux mains des forces d’argent et leurs équipes en devenir les auxiliaires zélés (les « années sombres » de retour?). Rien de neuf sous le soleil donc. Le « Diplo » fait son boulot mais comme le dit la fable, si les vampires étaient majoritaires, les « normaux » deviendraient des monstres. A méditer dans cette affaire!

      +14

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  • Eric83 // 15.01.2019 à 08h19

    Merci pour cette révélation en direct où lorsqu’une député LREM révèle sur l’antenne BFM-LREM la collusion politique-médias.

    «Ils ne se cachent même plus»? Lorsqu’une députée LREM appelle BFM TV «notre antenne»
    https://fr.sputniknews.com/france/201901141039637729-deputee-lrem-bfrmtv-notre-antenne/

      +17

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    • Chris // 15.01.2019 à 13h07

      De quoi se plaint-elle ? Elle l’avait invité, non ?

        +0

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  • calal // 15.01.2019 à 08h28

    Le grand debat lance par macron interroge. Une des raisons d’y participer serait eventuellement d’y soumettre l’idee qu’un des endroits pertinents pour une baisse des depenses publiques serait les aides a la presse .
    Retourner ce grand debat contre les complices des dominants gratuitement semble etre une opportunite interressante.

      +12

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    • Learch // 15.01.2019 à 13h08

      Etant donné que ceux qui organisent vont filtrer les résultats (des débats) qui seront divulgués, vous pensez réellement pouvoir retourner quelque chose ?

      Il y a cette année deux mascarades/pièges à éviter : le Grand Débat et les Européennes. Il se pourrait même que les deux soient liés…

        +5

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      • Ours Bleu // 15.01.2019 à 13h12

        Et bien non, si la seule décision est de rendre le vote obligatoire avec reconnaissance du vote blanc est adoptée, alors oui le débat et sa mascarade vaut le coût!

          +0

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      • calal // 15.01.2019 à 13h39

        ce sont les pauvres qui s’abstiennent en majorite, qui votent rn ou lfi en majorite.Appeler a l’abstention c’est decourager les pauvres d’utiliser un outil certes peu efficace mais gratuit et pas fatiguant…

          +3

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      • R.C. // 15.01.2019 à 22h35

        @Learch Le « grand débat » est une mascarade, absolument !
        En revanche, les « européennes » n’ont vocation à devenir mascarade que si les citoyens désertent le champ de bataille.
        L’enjeu de cette élection y est celui de la souveraineté de la France et l’abstention y est crime de désertion démocratique. Les listes seront suffisamment nombreuses et diverses, et le citoyen aura largement le choix de barrer la route à la Macronie et aux listes mainstream complices de l’inféodation à l’U.E. Si cela ne lui suffit pas, le citoyen pourra voter blanc ou nul, ce qui est infiniment plus signifiant en matière de combativité démocratique qu’une abstention (mêlant indistinctement abstentionnistes « actifs » avec la masse de tous ceux qui se foutent de la chose publique et abdiquent leur rôle de citoyens…).

        Tant d’hommes sont morts pour obtenir le droit de vote. C’est insulter leur mémoire et c’est laisser la porte ouverte aux oligarchies et aux apprentis dictateurs que de ne pas se servir de ce droit de vote si chèrement acquis.
        Les grands partis de pouvoir se réjouissent des forts taux d’abstention aux européennes qui leur laissent les mains libres et qui valent quitus implicite aux manigances des européistes.

        L’asservissement progressif et le mépris devant lequel les gilets jaunes se rebellent aujourd’hui n’a pas beaucoup d’autre source que cette désertion ancienne de parties importantes de l’électorat.

          +4

        Alerter
  • K // 15.01.2019 à 08h33

    Je rajouterai que cette concentration géographique de l' »élite » française est due en partie au centralisme du pays. Le phénomène est beaucoup moins visible dans les pays fédéraux.
    Par exemple l’élite financière américaine est à New York, l’élite politique à Washington, l’élite culturelle à Los Angeles et la technologique à San Francisco.
    Idem en Allemagne où l’élite médiatique réside à Hambourg, l’élite financière à Frankfort et la politique à Bonn puis Berlin.

      +10

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  • Toutatis // 15.01.2019 à 08h36

    Il semble que le pouvoir est vraiment tenté maintenant par la répression judiciaire contre ceux qui pensent mal. Celui qui énerve le plus actuellement semble être Juan Branco:

    https://www.youtube.com/watch?v=KaU_ifBPW8Y

    aux prises ici avec un macroniste et un chien de garde journalistique. Faut dire qu’il n’y va pas de main morte:

    https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Juan-Branco-desosse-Macron

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    • René Fabri // 15.01.2019 à 12h57

      Vous avez raison, Toutatis. Comme le dit Juan Branco, le problème est celui de la volonté d’étouffement de certaines informations par des oligarques.

        +4

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  • Pierre D // 15.01.2019 à 08h40

    Il fut un temps où le pouvoir s’affichait dans les ors de la république… aujourd’hui il a pris le maquis.

    Ceci dit ces lieux de pouvoir ne sont un secret que pour les provinciaux qui viennent faire leur « shopping » tous les samedi sur les Champs… des lecteurs assidus du Monde Diplomatique d’où la pertinence de l’information.

    Rappelons toutefois aux chiens de gardes qu’ils ont été abandonnés par le « seul vrai populiste de France », Macron. Mais les chiens ne sont que des bêtes capables de tout pardonner à leurs maîtres même sous les coups.

      +4

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  • Larousse // 15.01.2019 à 08h49

    Parmi les « pontes médiatiques » qui s’indignent et donnent des leçons vous pouvez ajouter Yves Calvi de RTL qui depuis quelque temps se surpasse dans ses quelques chroniques d’introduction matinales.
    Mais je souligne ce journaliste en vue fut sans ambiguïté. Il n’a pas eu un seul mot depuis le début du mouvement des GJ pour les blessés, les éborgnés à vie. Et je précise : pas même un mot pour le jeune strasbourgeois (non GJ) qui a pris une balle de caoutchouc dans la mâchoire. Par contre ce matin 15 janvier il s’est montré très affable à l’égard d’Alain Minc, chante du néo-libéralisme et membre du Conseil d’Administration de la SANEF (société française privée d’Autoroutes) comme par hasard ! (bref, un « cireur de pompes » parmi d’autres hélas…)

      +33

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  • Kokoba // 15.01.2019 à 08h54

    Magnifique de voir cette panique chez nos zélites.
    Cela montre bien leur mentalité et ce qu’ils pensent vraiment du peuple Français et des gilets jaunes.
    « Classe laborieuse, classe dangereuse »

      +24

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  • nulnestpropheteensonpays // 15.01.2019 à 09h05

    Non , ce sont des gens responsables . Au contraire du peuple cette masse grouillante de copies d’êtres humains ratées, qui ont servi d’ébauche dans le dessein de Dieu et ne mérite aucune considération . Comme du bétail , nous vous nourrissons , nous vous soignons , nous apprenons a lire a vos enfants , vous vous payons parfois a rien faire ! Et qu’est ce que nous demandons en échange ? Un peu de votre temps , vos filles et vos fils pour nos besoins et nous leurs accordons des avantages énormes . Oui vous n’ êtes pas tous élus à la grande loterie du bonheur ,mais ni plus ni moins que lorsque vous jouez au loto .Alors il est où le problème ? Soyez digne et rentrez chez vous , nous sommes vos bergers .

      +7

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  • ima // 15.01.2019 à 09h10

    En toile de fond, il y a quand même l’incroyable mépris de cette classe des cireurs de pompes envers le Peuple qui, si on les croient, sont incapables de trouver ces informations sans l’aide du Monde Diplomatique !
    Une demie-heure sur Internet donne au moins autant de renseignements et les chemins d’accès en plus des fois que les casseurs soient des bouseux habitant la lointaine province et non pas des nervis appointés.

      +18

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  • Ours Bleu // 15.01.2019 à 09h22

    Merci pour le boulot de vrai journaliste, c’est une très bonne carte, informative, qui montre de surcroit que les manifs des GJ ne se sont pas trompés de quartier.
    Nos pseudos journalistes de salons s’offusquent? (tous ceux qui commentent et critiquent et qui ne font aucun travail de terrain!? Beaucoup devraient regarder dans un miroir!) Commenter leurs commentaires? c’est descendre dans le caniveau avec eux, laissez les là où ils seront bientôt, dans les oubliettes de l’histoire

      +14

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  • Fritz // 15.01.2019 à 09h28

    Un autre avantage de cette carte du Monde diplomatique, c’est qu’elle révèle à quel point les « parcours traditionnels des manifestations » (Bastille-Nation, Bastille-République, Place d’Italie-Nation, etc.) sont inoffensifs pour les pouvoirs politique, économique et médiatique. C’est comme si les syndicats officiels calculaient leurs parcours pour épargner les patrons. Ce qui rejoint la stratégie des dirigeants de la CGT, CFDT et tutti quanti : aucun soutien effectif aux Gilets jaunes.

      +33

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  • Toff de Aix // 15.01.2019 à 09h31

    Cette presse est en dessous de tout… Cette « elite » mediatico-politico-financiere est la honte de ce pays. Rien d’étonnant, je dirais même que c’est la confirmation que les vrais journalistes sont au monde diplo et pas ailleurs… Je soutiendrai de toutes mes forces cette information alternative, qui s’apparente a une véritable RESISTANCE contre des propagandistes de caniveau, que l’Histoire jugera comme tels. Je suis abonné a acrimed, au monde diplo, a quelques autres aussi, et je continuerai de le faire, tant que mes ressources me le permettent, et rien que pour voir enrager cette chienlit vendue a la finance et au mensonge. Ce qu’ils n’ont que trop bien compris c’est que la roue vient de tourner : les gilets jaunes ne sont plus dupes de leur petit manège. Ca a fini par se voir….

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  • xavier37 // 15.01.2019 à 09h53

    C’est curieux ces peurs des zélotes. Ne savent ils pas que des « gilets jaunes » nettoient leurs bureaux (après 20h pour pas gêner), livrent leurs repas et leurs courriers, assurent la maintenance et la sécurité de leurs immeubles, de leurs bagnoles… Alors leurs adresses beaucoup les connaissent…
    Finalement, ils ont raison d’avoir peur du goudron et des plumes (bio of course).
    Pis c’qui compte, c’est d’faire du bruit avec la bouche, Pour exister.
    HORS SOL!

      +15

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  • Celadon4238 // 15.01.2019 à 09h57

    J’ignorais que les ministères et institutions internationales étaient des lieux secrets dont la divulgation vaudrait de se faire insulter par tous les chiens de garde de l’ordre capitaliste.
    Comparer l’emplacement du siège du Medef avec celui des ogives nucléaires… En matière d' »abruti », c’est celui qui le dit qui l’est !

      +15

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  • Volodia // 15.01.2019 à 10h10

    La haine de classe, tout simplement, le mépris du peuple et la peur de perdre ses privilèges. Voici ce qui anime toute l’élite, dont les « journalistes » mainstream font évidemment partie.
    C’est déjà visible en temps « normal » sous la fine couche du verbiage pseudo-démocratique. Ca éclate dans toute sa virulence par temps de crise.
    Et c’est à cela d’ailleurs qu’on reconnaît une crise majeure: quand les élites délaissent les périphrases endormissantes pour manier le vieux gros bâton de la répression policière, judiciaire et idéologique contre ceux qui ont osé contester leur domination.

      +21

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  • SanKuKai // 15.01.2019 à 10h40

    Il faut aussi comprendre ces pseudo journalistes. Ils ne s’informent que sur CNews ou BFM ou via les communications du gouvernement.
    Dans ce monde imaginaire, les 99% de gilets jaunes qui défilent pacifiquement tous les samedis, dont nombre d’entre eux pour la première fois de leur vie, n’existent pas.
    Dans ce monde parallèle, Il n’y a qu’une foule haineuse et une police exemplaire.
    En faisant preuve du peu d’empathie qui leur manque, et en se mettant à leur place, on comprend que leurs réactions et leurs peurs sont sûrement tout à fait sincères.

      +16

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    • Pinouille // 15.01.2019 à 17h31

      « …sont sûrement tout à fait sincères »
      Je le pense aussi, mais cette fermeture à tout prémisse de remise en question est inquiétante.
      Il dénote d’une volonté inamovible de se représenter les gilets jaunes pour ce qu’ils ont décidé qu’ils sont.
      A noter aussi que leur maîtrise de la langue (c’est leur coeur de métier) leur donne toute marge de manoeuvre pour construire une représentation aboutie qui va toujours dans le même sens.
      Si les journalistes sont tant décriés actuellement, c’est moins parce qu’ils mentent (ça leur arrive, mais ce n’est pas leur coeur de métier) que parce qu’ils donnent toujours le même éclairage de l’actualité, passant sous silence toute une série de représentations/analyses tout aussi cohérentes, ou en tout cas pertinentes, mais antagonistes à la leur.
      Quand les gens n’arrivent plus à recoller leur vécu quotidien avec cette pensée unique, ils se sentent trahis et vont chercher ailleurs. Avec des résultats inégaux.

        +6

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  • Patrique // 15.01.2019 à 10h54

    C’est pour cela que je suis favorable à la transformation de la Maison Ronde en logement et le déménagement de Radio France à Guéret. Quelques studios sur le site de France Télévision pour recevoir les invités suffiraient. Cela permettrait de diminuer les salaires par deux et de leur faire voir la vraie vie tout en relançant l’économie creusoise.
    Et ils ont de la chance j’aurais pu les envoyer sur les iles Kerguelen.

      +17

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  • Dorian // 15.01.2019 à 11h03

    Seulement 5% de recette publicitaire pour le Monde diplomatique, pas plus (c’est dans ses statuts) ; et ses finances sont saines. Ce n’est pas du tout le cas des journaux qui payent les journalistes qui aboient après la publication de cette carte des lieux de pouvoir. Ces journalistes ne défendent pas la démocratie mais leur portefeuille car leurs patrons ont absolument besoin de l’argent émanant desdits lieux de pouvoir. Ils dépendent d’eux, contrairement au Monde diplo, qui fait partie de la presse libre.
    Dès qu’on touche à leur argent, les patrons lâchent les chiens.

      +14

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    • Moussars // 15.01.2019 à 11h39

      Et en même temps, comme dirait un certain immature homme politique et homme immature tout court, des magazines à scandales, notamment, touchent plus d’aide de l’État (au titre de la défense de la pluralité dans la presse : ne pas rire), que le Diplo !
      Quant aux 3 principaux torchons parisiens, on est sur une autre planète.
      A propos des D.J. et des cagnottes sur le net, Leetchi c’est Niels, donc le Monde notamment…

        +3

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  • Philippe // 15.01.2019 à 11h03

    Bien que j’imagine assez mal les lecteurs du Monde Diplo, à la vue de cette carte, se ruer dans leurs caves pour préparer cocktails molotov et autres engins incendiaires, je félicite tous ces représentants de la presse « indépendante et démocratique » de se soucier de la sécurité de nos concitoyens les plus nantis.
    Je ne doute pas que très prochainement nous aurons la preuve qu’ils se soucient autant de la sécurité dans les banlieues sous la coupe des caïds du banditisme et des trafics divers, de la sécurité des zones pavillonnaires régulièrement cambriolées ou des fermes isolées tout aussi régulièrement pillées.
    Ah mais j’oubliais ma leçon de bien-pensance, l’insécurité n’est qu’un fantasme de blaireaux sous-éduqués.

      +10

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  • Kokoba // 15.01.2019 à 11h11

    Je l’avais dit dés le début : le mouvement des gilets jaunes ne servira a rien si çà ne se passe pas à Paris.
    Ici, on voit le résultat lorsque les élites voient défiler les gueux sous leurs fenêtres : la panique s’installe.
    On comprend mieux pourquoi ils hurlent à la mort dans leurs émissions en parlant des menaces envers les journalistes et des simulacres de guillotines.

    Au fond d’eux, ils doivent bien avoir mauvaise conscience et se rendre compte que leur situation est trés précaire si tout d’un coup le pouvoir bascule.

    Hier, j’ai même vu un Aphatie essayer une vague critique envers Macron (il ne devrait tout de même pas insulter les Français) avant de se faire rabrouer par tous les autres autour de la table (mais alors, un président ne peut plus rien dire).

      +7

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  • Philvar // 15.01.2019 à 11h16

    Tout ça pour faire accroire que ce sont les gilets jaunes les casseurs alors que même les images télé montrent des cagoulés en noir qui ne peuvent être que soit des enfants de certaines banlieues, soit des flics ou équivalents. Et les vrais flics n’interviennent pas contre eux !!!! La télé les montrait arme au pieds à à peine 20 mètres d’eux !

      +16

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  • Le Rouméliote // 15.01.2019 à 11h50

    Sympa, cette carte ! Comme quoi, la géographie reprend des couleurs. Ça me donne l’idée d’en faire une sur les lieux de villégiatures de nos castes dirigeantes dans le Luberon, avec piste pour hélicoptère (si ! si ! j’en ai vu !).
    La grande différence avec la noblesse d’Ancien Régime, c’est que tout le monde savait où elle logeait : dans ses châteaux à la campagne et dans ses hôtels particuliers en ville. de même, les capitalistes du XIXè habitaient au milieu de l’usine : c’est frappant quand on va au Creusot, regardez où se trouve la résidence Schneider.
    Le populo savait où les trouver !

      +7

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    • nJ // 15.01.2019 à 15h58

      Je suis preneur pour ta liste, j’ai habité un temps la région.,. l’ambiance fruit confit.

        +0

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  • koui // 15.01.2019 à 11h51

    Si montrer une carte des lieux de pouvoir est une incitation au lynchage, c’est que le diplo complote contre la république et la démocratie. #complotisme
    A noter que aucun journaliste ou pilier du régime n’a été mutilé ou tué par les gilets jaunes, alors que plusieurs gilets jaunes ont été tués et plusieurs mutilés. Il s’agit donc manifestemment d’une inquiétude non fondée sur les faits, ou alors de la peur des représailles.

      +6

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  • Jules Vallés // 15.01.2019 à 11h52

    Voilà qui résonne comme un aveu : il ne faut surtout pas dévoiler les lieux de pouvoir… donc l’origine des problèmes rencontrés par la plèbe sont bien concentré géographiquement, d’ailleurs il suffit de regarder les prix/m2 pour savoir où ils sont…
    à Bourges, ce week-end la manif était interdite en centre-ville!
    Citons l’inusable Coluche:
    « Alors évidemment, les manifestations, c’est entre « La Nation » et « La République », hein !
    Ils vont pas vous la donner entre « L’Étoile » et « La Muette », c’est là qu’y habitent, hein !  »
    « Je m’énerve pas Madeleine, j’explique aux gens… merde !
    Mais y parait qu’entre « La République » et « La Nation », ils ont le droit très très souvent.
    Et alors à Créteil, entre la gare et la poste, tous les jours si ils veulent…
    C’est à ça qu’on reconnaît les grands, ils ont compris avant tout le monde »

      +13

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  • Jac // 15.01.2019 à 11h52

    Ce qui m’interpelle c’est que, apparemment, si je me réfère aux extraits choisis parmi les réactions spontanés des journalistes, aucun ne s’est insurgé contre le fait que leur journal est considéré par le MD comme « lieu de pouvoir » au même titre que Matignon, l’Assemblé nationale, l’Elysée …etc . Personne n’a revendiqué spontanément que la presse – libre- est surtout (en principe) la première expression démocratique, celle qui (en principe) informe les citoyens hors et malgré pouvoir en place et constitue donc un contre-pouvoir.
    A croire que, par réflexe, ils ont oublié leur rôle…. Leur colère serait-elle un aveu ?

      +10

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  • chr bernard // 15.01.2019 à 11h53

    Beaucoup de commentaires parlent de « panique » du pouvoir ou des élites..
    Je crains que ce soit un peu optimiste.
    Le pouvoir est surpris et « en rage », mais il connaît son … pouvoir.
    Il faut nous imaginer en 1791, mais admettre que Louis XVI n’a pas été arrêté à Varennes, a pu rallier Montmédy et qu’il s’est acoquiné avec l’armée Autrichienne (remplacer Montmédy par Bruxelles et Autrichien par Europe)

      +11

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    • Louis Robert // 15.01.2019 à 12h56

      La faiblesse du Pouvoir est d’ignorer la nature et l’étendue du pouvoir d’en face, puis de mener aujourd’hui la guerre comme il fit celle d’hier.

      Lao Tse (Tao Teh Ching): « Il n’existe pas de pire calamité que de sous-estimer l’adversaire. »

        +6

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      • chr bernard // 15.01.2019 à 14h26

        La question est : qui sous-estime qui ?
        😉

          +4

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    • ellilou // 15.01.2019 à 13h13

      Oui mais grâce au brave Drouet il fut bien arrêté à Varennes… 🙂

        +1

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      • chr bernard // 15.01.2019 à 14h52

        Exact ! mais ici, Drouet n’a pas ‘arrêté’ la ratification du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne, ni la création de l’Euro… et les pouvoirs actuels de la propagande sont spectaculaires (rappelez vous : « l’Europe, c’est la paix » ; « l’Euro nous rend plus fort face au dollar » ; etc.)

          +2

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  • Dorian // 15.01.2019 à 12h18

    Le boycott des marques dont vivent tous ces journalistes n’est pas interdit par la loi. Par exemple, récemment Mme Badinter (mari avocat) a appelé au boycott de quelques marques de luxe se lançant dans la mode islamique. Attac, dans le passé, avait appelé à un boycott contre Nestlé, pour différentes raisons ; la marque a fini par céder. Ce qui est interdit, c’est de cibler une catégorie bien définie de la population. Par exemple, le boycott des épiceries sikhs, ou arabes, ou tenues par des homosexuels, ou des nains, etc. C’est interdit parce que ça ostracise un groupe particulier de Français. Mais boycotter des produits dont on a vu la pub à la télé ou dans quelque journal n’est pas interdit.
    Reste à choisir les marques.

    Code pénal, article 225-1 et 225-2 : http://www.codes-et-lois.fr/code-penal/article-225-1

    Un bon site sur le boycott : http://attac54.org/+I-boycott-org-un-outil-federateur

      +3

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    • Booster // 15.01.2019 à 18h06

      J‘ai bien peur que bcp de GJ boycottent depuis longtemps les marques de luxe. C‘est pas grave il y a plein de chinois.

        +2

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  • Nanker // 15.01.2019 à 12h26

    Pour mieux comprendre l’indignation caquetante de Fred Haziza il faut savoir qu’il s’occupe de la page 2 du « Canard enchaîné » (celle où le personnel politique balance sur les copains et les collègues).
    Autant dire que Frédo a le n° de portable perso de quasiment TOUTE la classe politique française… ce qui ne le place pas exactement dans la catégorie des journalistes indépendants, mais plutôt dans celle des « courroies de transmission » de ce même pouvoir oligarchique.

    Et puis en parlant de courroies de transmission du même pouvoir je suis content de voir que le siège du « Canard » figure sur cette carte (au même titre que le siège du « Siécle » ou celui du MEDEF!!!) car le palmipède est depuis des années d’un conformisme intellectuel et d’une adhésion au Système que l’on peut difficilement le classer encore dans la liste des contre-pouvoirs et des médias libres.

    Aujourd’hui le « Canard » c’est plutôt une déclinaison de « LIbé » avec une parution hebdomadaire…

      +17

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    • FrédéricB // 16.01.2019 à 17h21

      Sans le « Canard », on n’aurait par exemple rien su des travaux fictifs de la famille Fillon et on n’aurait rien su de tellement d’autres choses… Le Canard est un média libre parce qu’il vit sans publicité ni aide de l’Etat et qu’il appartient à ses rédacteurs et pas à un milliardaire. Ce qui n’est pas le cas de « Libération ».

        +2

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  • Louis Robert // 15.01.2019 à 12h29

    Preuve par excellence est ici présentée que le Pouvoir est terrifié… par les produits de son imagination. Rien de pire que la terreur engendrée en soi par sa propre propagande, omniprésente au quotidien, dès lors que l’on en vient à la croire, surtout quand on tient à y croire,

    Et pourtant, des centaines d’heures d’enregistrement ininterrompu d’images, en direct, montrent clairement QUI, depuis le tout début des manifestations, provoque en l’exerçant l’extrême violence militarisée, laissant aux agents provocateurs le soin de dévaliser et de détruire en toute impunité. Le scénario est si banal et routinier qu’il en devient lassant.

    Censure, autocensure, extrême violence d’un Pouvoir répressif et dialogue de sourd ne feront que pousser la confrontation à son extrême limite.

      +4

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  • Dorian // 15.01.2019 à 12h31

    Si l’on veut, par exemple, aider TF1 (ou une autre) à revenir dans le droit chemin de l’objectivité, on pourrait imaginer un boycott des produits présentés avant et après ses infos. On peut également imaginer en même temps un zapping systématique de ces mêmes pages publicitaires. Quelques dizaines de personnes les regarderaient cependant, relèveraient le nom de tous les merveilleux produits présentés, en tireraient au sort deux ou trois et nous signaleraient les heureux élus. On ne les achèterait pas pendant un ou deux mois. On recommencerait plus tard avec un nouveau tirage au sort.
    Quel annonceur prendrait le risque de voir son produit chéri boycotté ?

    On pourrait imaginer la même chose avec les publicités de telle émission invitant régulièrement un journaliste un peu philosophe ayant la gâchette qui le démange quand il voit une foule en gilets jaunes.

    D’autres que moi auront peut-être une meilleure idée de ce que l’on peut faire avec cet outil qu’est le boycott publicitaire ciblé.

      +5

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  • Christian Gedeon // 15.01.2019 à 13h37

    J’ai du mal à comprendre là…et je ne suis pas d’accord. Quel que soit le bord la désignation à la vindicte publique me dégoûte. C’est mal et c’est dangereux. Parce que le désigné d’aujourd’hui sera différent demain peut être. Donc monsieur le modérateur oserez moi si vous voulez mais là et Dieu sait que j’aime bien OB et les Crises mais c’est un zéro pointé.

      +1

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    • Melchi // 16.01.2019 à 01h58

      Ce n’est pas une « désignation à la vindicte publique », c’est une carte publiée il y a bien longtemps qu’ils ont actualisée pour montrer que les Gilets Jaunes vont déjà dans les quartiers où sont les lieux de pouvoirs.

      Quand à ceux qui s’indignent sur Twitter ils donnent une audience énorme à cette carte qu’autrement peu de gens auraient vu (abonné du Diplo je n’étais même pas au courant de la version actualisée, d’ailleurs je ne crois pas que les lecteurs du Diplo soient les personnes les plus violentes). Pour le coup ça c’est peut être une « désignation à la vindicte publique » : ils font connaître la carte du Diplo et précisent à quoi elle peut servir…

        +3

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  • Un_passant // 15.01.2019 à 13h41

    Il suffit de regarder les journaux pour avoir leur adresse, une carte de Paris ou un annuaire pour le reste (ensuite, entre les reportages sur le « luxe » et les sites Internet des dits établissements, ça n’est pas non plus difficile de localiser quoi et où).

      +5

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  • Gilbert Le Pape // 15.01.2019 à 17h02

    Ces réactions reviennent aussi à considérer les gens ordinaires comme des imbéciles qui ne sont pas capables de trouver par eux-eux mêmes des lieux de pouvoir qui ont pignon sur rue et sont connus de tous.

    Elles sont surtout révélatrices du parti pris de certains intellectuels par rapport au mouvement populaire et d’une tournure d’esprit qui ne l’assume pas : un attaque de pure forme qui évite d’avouer sa véritable opinion sur le fond.

    Donc, merci à ces personnes de leur réaction faux cul car elle nous permet de savoir à quel camp elles appartiennent et de quel bois elles sont faites. C’est quand les gens n’ont plus peur du ridicule qu’ils se dévoilent le mieux.

      +11

    Alerter
  • Melchi // 16.01.2019 à 01h50

    Ce qui est amusant c’est d’imaginer que cette carte soit réellement dangereuse, avec l’audience du Diplo elle ne serait pas allée loin, mais avec les échos horrifiés sur Twitter tout le monde y a accès.
    Est-ce qu’on peut considérer que ceux qui se sont indignés sont complices d’appel à la violence ? Complices conscients, on ne va pas les insulter en pensant qu’ils ne savent pas ce qu’ils font et ne connaissent pas l’effet Streisand.

      +3

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  • malitourne // 16.01.2019 à 12h34

    J’ai relevé une erreur sur la carte : l’ambassade de Corée du Sud se situe rue de Grenelle.

      +1

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  • Yves TEROUINARD // 16.01.2019 à 18h08

    Pas très diplomates tous ces journalistes « BCBG ».
    Journalistes « BCBG », c’est à dire « chiens de garde » rabatteurs.
    Ils « aboient » fort; mais leurs aboiements ne montrent plus que leur servitude, aux puissants et au « système ultralibéral ».

      +0

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  • clauzip12 // 16.01.2019 à 23h17

    Alors que les lieux de pouvoir officiels sont connus pour tous les élus, les lieux de pression et de pouvoir réel devraient être cachés.
    Messieurs ,il faut avoir le sens des responsabilité.
    Certes ,il y a des gens excessifs et pervers,alors, tenants en compte dans vos pression occultes diverses.
    Le problème de notre société est la transparence chez les »élites » et gens de pouvoir;

      +0

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